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Une photo et on fera partie du passé.
C'est bien ce qui me fait peur.
Allez.
On doit vraiment le faire ?
Tu veux qu'on nous prenne
pour des poules mouillées ?
- Je pourrais m'y faire.
- Chochotte. Allez.
Je ne vois rien. Et toi ?
Non, je ne vois rien.
Prenons la photo et fichons le camp.
Bien. Tiens, prends la photo.
Je dois être sur la photo moi aussi,
sinon on ne croira pas que j'y étais.
- Tais-toi et prends la photo !
- Toi, prends-la.
- Toi, prends-la !
- Toi !
Ne vous disputez pas. Je vais la prendre.
Dites "cheese".
Un fantôme !
"... et à la Fondation Sauvez les Dauphins,
11 millions de dollars.
"À la Fondation Sauvez les Pumas,
1,2 million de dollars.
"Au Fonds pour le Salut
des Protestants de Patagonie,
"1,4 million.
"À la Fondation
des Dalmatiens Dyslexiques..."
Je me fiche des animaux.
Qu'est-ce que le vieux croûton m'a laissé ?
Je crois que ce que la fille du défunt
veut dire,
c'est que la perte soudaine
de son père unique
laisse un énorme vide dans sa banque...
dans sa vie.
Et Carrigan se demande
ce qu'il lui a laissé pour le combler.
Voyons un peu.
"Lynx, hiboux,
"serpents,
"fille Carrigan,
"manoir Whipstaff, dans le Maine."
Et ?
Je suis en retard pour le déjeuner,
alors veuillez m'excuser...
J'ai passé les deux derniers jours
à lui tenir sa main moite,
en attendant qu'il crève
et je n'ai qu'un horrible bout de propriété ?
Non, il était horrible il y a 50 ans.
Maintenant il est condamné.
Amusez-vous bien.
Un instant. Ce n'est pas juste !
Je conteste et je vous traînerai,
vous et ces foutus dauphins, en justice.
Éclatez-vous.
Dibs, tout ça, c'est ta faute.
Comme d'habitude.
Tu aurais pu contrefaire le testament.
C'est la propriété condamnée
de bord de mer.
Dibs, tu ne comprends pas ?
Flipper a plus d'argent que moi.
Carrigan ! L'acte notarié est là-dedans !
Mon Dieu.
"Boucaniers et or enterré,
"Whipstaff renferme un trésor."
Un trésor ?
Imbécile ! Prends-le.
Je savais que ça valait quelque chose.
Il y a un trésor dans la maison
et je vais enfin avoir ce que je mérite.
- J'ai besoin d'un médecin.
- Il y en a des tas dans le Maine.
Alors, qu'en penses-tu ?
Je crois que tu vas te mouiller.
Attends !
Briquet !
Quel taudis.
Cet endroit est fabuleux.
Tu pourrais en faire des tas de choses.
- Je sais que c'est un peu flippant.
- Dibs.
Salut.
Qui est là ?
- Je crains de ne pouvoir répondre.
- Pourquoi ?
C'est un peu dur à expliquer.
- C'est le croque-mort ?
- Vous êtes le croque-mort ?
Non.
- C'est un dealer de drogue ?
- C'est... Êtes-vous de passage ?
Non, pas vraiment.
- Alors dis-lui de se montrer.
- Montrez-vous !
Écoutez. Si je me montre, ne criez pas,
d'accord ? Ça arrive souvent.
Vous êtes un cambrioleur ?
Je vous préviens, je suis armé.
Allô ?
Assez parlé. Montrez-vous ou je vous fais
arrêter pour violation de domicile.
D'accord, calmez-vous.
Me voilà !
Salut ! Je m'appelle Casper.
Ne faites pas ça, vous allez réveiller les...
Trop ***.
Dites-moi. Vous avez de l'expérience ?
Un peu. Je ne l'ai jamais vraiment fait,
mais j'ai étudié
et j'ai parlé avec des gens qui l'ont fait.
J'ai vu des cassettes et je suis convaincu
qu'avec mes connaissances,
je pourrais y arriver sans problème.
Vous pouvez y arriver ?
Ce n'est pas du tout un problème.
C'est du gâteau. Du gâteau aux amandes.
Alors ? Comment ça s'est passé ?
Bien. Aucun problème. Du gâteau.
Qui allez-vous appeler ?
Quelqu'un d'autre.
Que fait-on, maintenant ?
Je fais quoi si on se met sur mon chemin ?
Tu ne crois pas que c'est un peu exagéré ?
Je me suis fâchée et me suis essoufflée.
Je veux détruire cet endroit.
Je veux mon trésor. Ils ne peuvent pas
hanter une pile de gravats, bon sang.
Messieurs, s'il vous plaît !
Vous êtes des durs, nom d'un chien !
Dibs, fais quelque chose !
Allez, filez d'ici !
Charlie, vite, n'arrête pas de courir
et ne te retourne pas ! Cours !
Attendez ! Ils plaisantaient !
Je vous assure !
C'est toujours pareil.
Tout ce que je veux, c'est un ami.
Vous vous êtes déjà senti
comme Priscilla la Vache,
avec l'envie d'être complètement différent ?
On se sent presque tous ainsi
de temps en temps.
Mais le plus souvent,
j'espère que vous êtes satisfait
d'être vous-même.
C'est vraiment quelque chose à fêter.
Un fantôme !
Vous en saurez plus sur les play-boys
du Pentagone par la suite.
Mais...
PSYCHOLOGUE DE FANTÔMES
du vent, Sigmund Freud.
Arrière, les frères Joyce.
Voici le Dr James Harvey,
thérapeute des morts ?
Vous êtes déprimé ? Vous êtes anxieux ?
Vous vous sentez seul ?
DR JAMES HARVEY C.F.
Besoin de quelqu'un à qui parler ?
Pas de problème, si vous êtes un fantôme !
On peut les appeler fantômes,
ou comme je préfère, diminués vivants.
Ce qui est important,
c'est qu'ils ont parfois besoin d'aide,
tout comme nous.
Après la mort inattendue et soudaine
de sa femme, Amelia,
le Dr Harvey a abandonné
la psychiatrie conventionnelle,
certains disent
la santé mentale conventionnelle.
Accompagné de sa fille unique, Kat,
diminutif de Kathy,
le Dr Harvey voyage de ville en ville,
cherchant les esprits paranoïaques,
les spectres effarouchés,
les déprimés et les morts.
Que penses-tu du gagne-pain de ton père ?
Ne me posez pas de questions.
Crois-tu aux fantômes ? Tu en as vu ?
Ton père te fait-il du mal ?
- C'est mon père.
- Peux-tu nous parler ?
C'est la rentrée scolaire
et je vais avoir des devoirs,
alors s'il vous plaît...
Carrigan.
Quelle partie vous ne comprenez pas ?
Non, pas "j'ai un poisson".
Je hais les poissons.
Y a pas de vaches, ici ?
Écoutez, j'ai eu une journée éprouvante.
Pourriez-vous m'amener
de la glace Häagen-Dazs rhum raisin,
et un Pepsi light ? Vous y arriverez ?
Vous ne voulez pas que je raccroche. Bien.
... avec la thérapie
ils commencent à traiter la douleur.
Ils peuvent emballer leur bagage émotif
et aller de l'avant.
Mon Harry est mort il y a cinq ans,
mais il était tellement malheureux.
Ancien patient Harvey
Son esprit ne quittait pas l'appartement.
Alors j'ai appelé le Dr Harvey. Il est venu
et après quelques semaines, Harry est parti
avec le sourire.
Les diminués-vivants
sont réputés pour nous hanter.
Mais qu'est-ce qui les hante ?
C'est un manque de résolution.
Les fantômes sont juste des esprits
sans résolution.
Avec des affaires en cours. Mon travail
est de découvrir de quoi il s'agit.
Le Dr James Harvey
poursuit donc son travail,
emmenant avec lui sa fille.
Cette semaine, ils sont à Santa Fe,
mais la semaine prochaine, qui sait ?
Du psychologue de fantômes à...
Oui, je suis toujours là.
Passez-moi Santa Fe.
C'est la vie !
C'est ce que dit tout le monde
On plane en avril
Descend en
- Désolé pour les Cactus Spooners.
- Crooners.
Je me fiche de ce qu'ils ont dit,
tu n'es pas folle.
- Tu es l'image même de la santé mentale.
- Ils parlaient de toi.
Essaie d'expliquer la thérapie de l'au-delà
à des collégiens.
Certains ne remettent jamais la norme
en question.
Mais toi et moi,
on fait quelque chose d'extraordinaire.
Non, on ne fait rien.
C'est toi qui emballes mes affaires
et me mènes d'un endroit à l'autre.
En deux ans,
j'ai fréquenté neuf écoles différentes.
J'ai mangé dans neuf cantines différentes.
Je ne me rappelle pas un nom.
Pour une fois, j'aimerais rester
assez longtemps quelque part
pour me faire un ami.
- Ça viendra.
- C'est ça.
Allons, on va à Amitié, dans le Maine.
Je pourrais m'en faire un.
Il vaudrait mieux,
car un célibataire de ton âge
a plus de chance de devenir otage
que de se faire des amis.
Tu parles comme ta mère.
Tu ne la trouveras pas.
Maman n'est pas un fantôme.
Si. Elle a des affaires en cours.
Les fantômes n'existent pas.
Écoute-moi,
tu viens avec moi cette fois-ci.
Si je ne trouve pas ce que je cherche,
c'est terminé.
Plus de déplacement,
plus de recherches de fantômes.
C'est promis ?
Promis.
D'accord.
LOS ANGELES - 1 357 KM
AMITIÉ
Ce n'est pas si mal.
Si on est Stephen King.
Dr Harvey, bonjour.
Je suis Carrigan Crittenden.
Et voici Dibs.
Bonjour. Je suis un ami proche.
Et voici ma fille, Kat.
Sa fille proche.
- C'est un plaisir.
- Enchantée.
- Vous avez une belle fille.
- Très belle.
On est ravis
que vous ayez pu venir à Whipstaff.
- Vraiment ravis.
- Tous les deux.
Vous me faites mal à la figure.
Désolée. Alors,
quels délais vous êtes-vous fixé ?
Dites-moi que vous allez entrer,
vaporiser et que tout sera fini.
Non. Comme pour toute cure
psychologique traditionnelle,
- il faut des semaines, voire des années...
- Pardon ?
- Vous avez bien dit "années" ?
- C'est possible.
Non. Des jours, c'est possible.
- Des semaines, peut-être.
- Possible.
Des mois, non. Des années, pas question.
- Pas question.
- Le chèque.
Va chercher le bouquet. Alors,
je vous aurai à l'œil.
Elles sont pour vous.
Bonne nuit.
C'est elle. Elle est ici.
Elle est chez moi. J'ai réussi !
Et si elle m'aime bien ?
Et si elle ne m'aime pas ?
"Salut, je m'appelle Casper.
Je suis un fantôme."
Non, c'est complètement nul.
"Yo, je m'appelle Casper.
Quoi de neuf ? On se serre la pince."
Comme je voudrais un petit doigt.
- Tu vois ? C'était facile.
- Oui.
Les pièces devraient suffire,
mais il faut acheter une boîte de 20 ampères
demain matin.
Oui, une boîte de 20 devrait faire l'affaire.
Bien, je vais chercher une chambre.
Tu peux y aller toute seule ?
Si je ne suis pas revenue dans 10 jours,
envoie les secours.
"Teigneux",
"Bouffi",
et "Crado" ?
Ils avaient des parents cruels.
Où dorment Prof et Simplet ?
J'ai trouvé ma chambre !
Il y a une fille sur mon lit.
Génial !
CHAMBRE DE KAT
Maître de l'espace ! Ici.
C'est très effrayant.
- Des surprises ?
- Allons. C'est mortel, comme endroit.
C'est une belle chambre.
Oui. Pour des vacances de tarés.
Maman se met là.
Et si je t'aidais à déballer ?
Pourquoi ? On va remballer
dans deux semaines, pas vrai ?
Je plaisante.
C'est chouette, ici.
Parfait.
- Bonne nuit, ma chérie.
- Bonne nuit, papa.
On ne regrettera pas d'être venus.
Tu verras.
BRIC-À-BRAC DE KAT
Salut.
C'est pas vrai !
Belle première impression. Quel idiot !
Ça va mieux ?
Chérie !
- Qu'y a-t-il ?
- J'ai vu un fantôme !
- Un vrai fantôme vivant !
- Attends. Qu'est-ce que tu dis ?
J'ai vu un fantôme.
Il avait une tête, il était rond,
blanc, transparent et...
- Un instant. Peut-être...
- Je t'en prie.
Je ne suis pas aussi folle
que je pensais que tu l'étais. Juré.
Non, mais rappelle-toi
que les fantômes ne peuvent rien te faire.
Ce sont juste des esprits
avec des affaires en cours.
Allons chercher ce fantôme, d'accord ?
Viens. Allez. Par ici. Regarde là.
Tu vois ? Pas de fantôme.
Et on peut regarder là, d'accord ?
Non, il n'y a pas de fantôme.
On peut aussi vérifier là.
Voilà. Tu vois ?
Enchanté, monsieur.
Pose-moi !
C'est dingue. Que fais-tu ?
Je sais marcher.
Mon Dieu, c'est énorme.
- Papa ?
- Quoi ?
On est dans un placard.
Oui. Je veux que tu restes ici
quoi qu'il arrive, d'accord ?
D'accord.
- Attends !
- Quoi ?
Je suis désolée.
De quoi ?
De ne pas t'avoir cru.
De penser que tu étais un vrai raté.
Tu t'excuseras plus ***.
Minable !
Les voilà.
- Hue !
- Allez, dada !
Nom de nom, les poneys vont plus vite
quand on descend à Belmont.
Ici, Flicka.
Salut. Vous vous amusez ?
Regardez, c'est Casper !
Sur une échelle d'1 à 10,
10 étant amusant et 1 étant toi,
oui, on s'est amusés.
Hue !
Dis donc, Tête de bulbe,
pourquoi tu ne fais pas ton travail ?
Oui, où est le dîner ? Je meurs de faim.
Regardez, je m'évapore.
Je sais. Si vous alliez vous détendre
et manger dehors ?
Bonne idée. Qui est-ce ?
Lit en portefeuille,
tu veux nous éloigner de la maison ?
Non !
Je peux voir
à travers ta petite tête bulbeuse.
C'est une si belle soirée.
Je pensais qu'on se divertirait
à manger sous la pleine lune.
Brille, brille sur la pleine lune
Haut dans le ciel
Salut !
Attendez.
Bouffi, tu ne sens rien ?
- Si.
- Non, à part lui.
Coucou !
Il ne faut pas avoir peur.
C'est ça, ne pas avoir peur.
Je voudrais entrer en contact avec toi,
mais je te demande une chose.
Ne surgis pas de sous un tapis
ou d'un trou de serrure. Ne me terrorise pas.
Ne jouons pas à ça.
J'aimerais t'approcher.
J'entre dans la pièce.
Je suis dans la pièce.
Ça ira ?
Plongeon !
Papa ?
Je vais te tuer toi, ta mère
et toutes ses partenaires de bridge.
Tu crois en avoir bavé ? J'ai fait un lifting.
Il y en avait un comme ça dessous.
Papa ?
Les gars, on a un squelette dans le placard !
Puant-gramme !
Qui veut un sushi ?
Le rouleau de printemps arrive !
Tous pour un et un pour tous !
Attrapez votre pantalon
avant qu'il ne tombe !
Sur la piste, on a le Dr James Harvey,
avec un caleçon éblouissant.
Ce n'est pas Marky Mark !
- Tu es doué.
- Allons. C'est toi, qui es doué.
On est effrayants, non ?
Il semble qu'on ait
une prolongation de mort soudaine.
- Qui veut un shish ke-doc ?
- Moi.
Pour qui vous prenez-vous,
à profaner notre domicile ?
Dr James Harvey, votre thérapeute.
Ça va ?
Il est à terre et battu.
Vainqueur par K.-O. bien puant !
- Arrière.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
Pas le nez !
Je suis aspiré !
Ça craint.
Papa ? Ça va ?
Je vais bien. Et si on se regroupait ?
- Enlève ta main de ma bouche !
- Un demi-Savane !
- Qui l'a laissé ?
- Selon toi ?
- Qui a sa tête pointue dans...
- Ce n'est pas ma tête.
Vous savez,
on n'est plus jamais aussi proches.
Bonjour. Non, ne crie pas.
Je promets de ne pas te faire de mal.
Je suis un fantôme.
Oui, mais un fantôme sympa.
Fais-moi confiance.
Si tu cries, tu vas réveiller mes oncles
et ils sont très grincheux.
Je vais te lâcher. D'accord ?
- Comme tu es froid.
- Oui, mais j'économise sur le chauffage.
Viens.
C'est bon.
Je vois à travers toi.
Ça arrive quand on n'a pas de peau.
De quoi es-tu fait ?
Tu sais ce picotement
quand tu as des fourmis dans le pied ?
Je crois que je suis fait de ça.
- Je n'aime pas les œufs frits d'un côté.
- Pas de problème.
Tu peux devenir invisible ?
Un jeu d'enfant.
Il est frais.
- Vas-y.
- Je n'ai jamais fait ça.
Moi non plus.
- Tu peux me faire mal ?
- Non.
- Je peux te faire mal ?
- Non.
Super.
Bonjour. Petit-déjeuner ?
Ça va ?
Bien.
Un journal ? Le New York Times ?
Le Journal ? Le Hong Kong Press ?
- Bien sûr.
- Il arrive sur-le-champ.
J'espère que tu as faim.
J'adore l'odeur de la chair le matin.
Je fonds.
Tante Flegme.
Quel monde !
- Ils ont disparu.
- Que s'est-il passé ?
Ils ont dû passer de l'autre côté.
- N'en soyez pas si sûr !
- Devinez, Sac d'os !
Les amis. Bonjour.
Comment te permets-tu de servir
ces intrus suceurs d'air avant nous ?
- Je faisais juste...
- Donne-moi mon
repas !
Bien.
Je me sens comme Oprah au régime.
Tu ressembles à Oprah au régime.
Ketchup, s'il vous plaît.
Vous savez quel est le problème ?
Casper n'a aucun respect pour nous.
Après tout ce qu'on a fait
pour ce petit ver gluant.
Qu'est-ce que tu fabriques, Tête de bulbe ?
Avant, ce parquet était assez sale
pour pouvoir y manger.
- Mais on a de la visite.
- Ah oui ? La visite aime la misère.
Vous êtes des saligauds
dégoûtants et nauséabonds.
- Merci.
- Où est le problème ?
- Il nettoie par terre, c'est tout.
- La ferme, Sac d'os.
- Écrase.
- Va te faire voir.
- À la tombe.
- Chérie !
... à l'école et tu ne veux pas être en retard...
- Crève !
- Trop *** !
Amuse-toi bien.
Je suis sûr que ce sera le cas.
Bien, apparemment,
on n'est pas partis sur de bonnes bases.
Vous savez et je sais
que vous ne devriez pas être ici.
Alors écoutez.
Pourquoi ne pas finir votre repas
et on se retrouve dans mon bureau
pour commencer le processus
de passage de l'autre côté.
Qu'en dites-vous ?
C'est l'heure.
Attention !
Amber, attends !
COLLÈGE MARSHWOOD
- J'avais ce casier l'an dernier.
- Merci.
Je m'appelle Vic.
Kat.
Tu viens, Vic ?
Bien, tout le monde assis !
Mettez-la en sourdine !
J'ai quelques annonces à faire.
D'abord. L'extraction de l'amiante
au gymnase prend plus de temps que prévu.
Il va donc falloir reporter le Bal d'Halloween
de quelques mois.
Comme beaucoup le savent, mes parents
ont fini le nouvel abri du bateau.
Ça ne posera pas de problème
de faire la fête chez moi.
Super. C'est réglé.
Deuxièmement,
une nouvelle élève est arrivée.
Je vous présente Harvey Kathleen.
Tu veux venir dire bonjour à tout le monde ?
Si tu nous disais
quelque chose sur toi, Kathleen ?
C'est Kat.
J'arrive de Santa Fe avec mon père
et Amitié a l'air d'être
une petite ville sympa.
- Où habites-tu ?
- Dans l'espace ?
Non. À Whipstaff.
Vous en avez entendu parler.
- Tu vis vraiment là-bas ?
- Oui...
Je sais que ça a l'air zarbi vu de l'extérieur,
mais... À l'intérieur, c'est plutôt sympa.
Oui, si on boit le sang.
M. Curtis, écoutez. On n'a pas d'idées
pour le Bal d'Halloween, n'est-ce pas ?
Cette fille a une maison vraiment flippante
avec plein de place.
Un instant.
Je croyais qu'on faisait la fête chez moi.
D'accord, on va voter.
Que ceux qui veulent la fête chez moi
lèvent la main.
À Whipstaff ?
"Université Johns Hopkins."
Très impressionnant.
- Vraiment.
- Lance !
Pas celui-ci.
- Merci, messieurs.
- Quelle beauté, docteur.
La petite madame, peut-être ?
Bouffi, espèce d'animal !
Elle est disponible ?
- C'est ma femme, Amelia. Elle est morte.
- Encore mieux.
Mais on n'est pas là pour parler de moi.
Vous voyez ?
Vous ne vous sentez pas mal ?
- Je plaisantais.
- Ne plaisante pas avec Amelia.
C'est quelqu'un de très bien.
Elle t'a toujours bien traité, Crado.
Je ne me plains pas.
C'est un ange pour moi.
Un instant. Qu'est-ce que vous racontez ?
Elle est adorable.
Il n'y a pas mieux. Pourquoi ?
- Tu l'as vue ?
- Vous croyez que je suis aveugle ?
Bien sûr, que je l'ai vue. Qui ne l'a pas vue ?
Vous la cherchez, docteur ?
Ce n'est pas vraiment
le sujet de notre séance.
Mais vu que vous soulevez la question,
vous n'auriez pas le moyen
d'entrer en contact avec vos semblables,
par hasard ?
C'est bien ce que je pensais.
En général, ce n'est pas autorisé.
- Il faut passer par l'administration.
- Oui, la paperasserie.
- Les procédures officielles.
- La pagaille, vous me comprenez ?
Mais pour vous,
on peut peut-être trouver une solution.
Que cette vampire de Crittenden
nous lâche les basques
et l'affaire est conclue. Hein, les gars ?
- D'accord ?
- D'accord.
Bouffi, tu sais où flotte Amelia. Vas-y.
C'est si simple que ça ?
- On a un réseau de fantômes.
- Pour les histoires de hantise.
- On organise des fêtes.
- Mais elles sont toujours mortelles.
Ça n'a pas pris longtemps.
Je crois que c'est pour vous.
Allez-y.
Mon homme !
Qu'est-ce que tu fais... Euh, salut.
Je peux entrer ?
Non. C'est tellement
plus agréable à la chair... L'air frais.
Tu as demandé à ton père pour la fête ?
Il a sauté au plafond,
mais je crois que c'est bon.
Super. Écoute,
si tu n'as pas de cavalier, tu veux...
Je sais pas,
tu veux que je sois ton cavalier
pour la fête ?
- J'adorerais.
- Très bien. Super.
- D'accord, à plus.
- Oui.
- Tu lui as demandé ?
- Oui.
Et elle t'a cru.
- Ça craint.
- Non, c'est parfait.
Tu vois ? Je suis un bon danseur.
Je n'ai pas besoin de costume.
Je suis toujours le clou de la soirée.
Écoute, je sais que tu veux y aller.
- Allez, on pourrait s'éclater.
- J'ai un rancard.
Vic a quoi de plus que moi ?
- Un pouls.
- Gros problème de chair.
- Un bronzage.
- Très mauvais pour la peau.
Un reflet ?
D'accord, mais est-ce qu'il sait faire ça ?
Viens avec moi si tu veux vivre.
Non. Ne fais pas ça !
Non. Mon Dieu. C'est très haut !
Casper !
C'est magnifique.
- Je viens ici tous les soirs.
- Tout seul ?
Comment étais-tu quand tu étais vivant ?
J'étais...
Je ne me rappelle pas.
Tu ne te rappelles rien de ta vie ?
- Non.
- Rien du tout ?
Tu ne te rappelles pas l'école où tu allais ?
Quel âge tu avais ? Ta chanson préférée ?
Et ton papa ?
Même pas ta maman ?
C'est si grave que ça ?
Non. C'est juste un peu triste.
Je me demande
pourquoi tu ne te rappelles rien.
Je suppose que quand on est un fantôme,
la vie n'a plus beaucoup d'importance.
Alors on oublie.
Parfois j'ai peur de commencer à oublier.
- Oublier quoi ?
- Ma maman.
Juste certaines choses.
Le bruit quand elle préparait
le petit-déjeuner en bas.
La façon dont elle mettait du rouge à lèvres,
avec tellement d'attention.
Je me rappelle.
Elle utilisait toujours du savon Ivoire.
Et quand elle m'embrassait,
je la humais très fort.
Et je me rappelle qu'avant de m'endormir,
elle me chuchotait à l'oreille :
"Poussière d'étoile dans les yeux,
joues roses,
"et une fille heureuse le matin."
Si ma maman est un fantôme,
elle m'a oubliée ?
Non. Elle ne pourrait pas t'oublier.
Si j'étais vivant,
est-ce que tu irais
au Bal d'Halloween avec moi ?
Je peux te garder ?
Ferme la fenêtre. Il fait froid.
- J'ai trouvé ta carte bleue.
- Où ça ?
Dans ton portefeuille.
Je pourrais m'en servir
pour acheter le costume parfait
que j'ai vu en ville.
- Tu l'as toujours fait toi-même.
- Maman le faisait.
Je pourrais faire
quelque chose de plutôt bien.
Si on t'enroulait dans une feuille d'alu,
tu pourrais y aller en restes.
Ne t'en fais pas, tu es toujours mignonne.
Je ne veux pas l'être.
Mignon, c'est bon quand on a neuf ans
et qu'on a du papier mâché
autour de la tête.
Je veux être
jolie.
Pour un rancard.
Vraiment ?
Chérie, je crois
qu'il est temps qu'on discute...
- Un peu *** pour ça.
- *** à quel point ?
- Ne t'en fais pas, pas si *** que ça.
- Bien.
Tu sais que j'adorerais t'acheter
tout ce que tu veux,
mais tant que Mlle Crittenden
ne m'a pas payé, ce truc ne vaut rien.
C'est bon. Ne t'en fais pas.
Je vais bien trouver
quelque chose de parfait pour la fête.
C'est ma fête et je mourrai si j'en ai envie
Mourrai si j'en ai envie
S'il te plaît.
Quoi que tu fasses, ne les laisse pas venir.
Je crois qu'ils ont d'autres idées en tête.
Tu mourras, toi aussi, quand ça viendra
Grand finale.
Crève ou sucre ?
Le patient est enfin arrivé.
Et à nouveau en retard.
Serait-ce une expression d'hostilité ?
C'est l'heure, Freud.
Quoi, si silencieux ?
Pas de perles de sagesse, aujourd'hui ?
Allez. Soyez ferme, n'arrêtez pas.
Allez, restez avec vos copains. Un instant.
Quoi ? Vous ne pensez pas abandonner,
n'est-ce pas ?
On commence juste à s'amuser.
On ne rencontre pas un sac d'os
aussi drôle que vous tous les jours.
C'est grave.
Je crois que le docteur fait
une de ces dépressions charnelles.
- Il faut prendre des mesures radicales.
- On chante ?
Non. Il est temps de donner au docteur
notre propre prescription.
- Et la fête ?
- Ça attendra.
Tu penses à ce que je pense ?
- Messieurs. Happy hour.
- Happy hour.
99 bouteilles de bière sur le mur
99 bouteilles de bière
Aux morts !
C'est un outrage. C'est consternant.
On paie un gars pour chasser des fantômes
et que fait-il ?
- Il les chasse.
- Exactement.
C'est bon.
Ça te rappelle quelque chose ?
Je connais ça !
J'avais cinq doigts. Je me rappelle.
Ouah !
Attends !
Regarde ça.
Lève les bras.
Elle était à ma maman.
- Je peux ?
- Vas-y.
C'est parfait.
Je peux la porter à la fête de ce soir ?
Casper ?
Je n'arrêtais pas de supplier mon père
de m'acheter cette luge.
Il faisait comme si c'était impossible
car j'étais incapable de la conduire.
Un matin, je suis descendu petit-déjeuner
et elle était là.
Sans aucune raison.
Je l'ai prise et j'en ai fait toute la journée.
Mon papa a dit que ça suffisait
mais je n'arrêtais pas. Je m'amusais tant.
Il s'est fait ***, la nuit est tombée.
Il faisait froid
et je suis tombé malade.
Mon père était triste.
Comment c'est de mourir ?
Comme de naître.
Mais à l'envers.
Je me rappelle,
je ne suis pas allé où j'étais censé aller.
Je suis resté
pour que mon père ne soit pas seul.
LE JEUNE McFADDEN MEURT
Activité mystérieuse au manoir Whipstaff
UN PÈRE INVENTE LA MACHINE
À "RÉSURRECTION" POUR SON FILS MORT
C'est ton papa ?
LE CÉLÈBRE INVENTEUR J.T. McFADDEN
DÉCLARÉ FOU.
"McFadden disait qu'il était hanté
par le fantôme de son fils mort
"et qu'il avait inventé une machine
pour le ramener à la vie :
"Le Lazare."
Désolé. Je crois qu'on va devoir prendre
le chemin le plus long.
Vite ! Allez !
Il l'a caché pour qu'on ne le trouve pas.
Mais je me rappelle où il est ! Tu vas voir.
Tu ne connais pas de raccourci ?
D'accord.
Non.
Mur ! Humaine ! Stop !
Par ici.
Allez. Assieds-toi.
À ta place, je m'accrocherais.
Pourquoi ?
Casper !
Alors ?
Qu'est-ce que c'était ?
La "Machine du nerf".
Mon papa était un grand inventeur,
mais il avait du mal à s'y mettre le matin.
Il ne connaissait pas la caféine ?
Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Le labo de mon papa.
- Un peu rudimentaire, non ?
Il faisait tout ce qu'il voulait.
Même s'il était occupé,
il laissait tout tomber
pour jouer aux pirates avec moi.
Qu'est-ce qu'on s'amusait !
Matelot. Boucaniers et or enterré,
Whipstaff renferme un trésor.
Viens.
Où est ce machin Lazare ?
Tu as les yeux posés dessus.
Là-dessous ?
C'est utile.
Je sais qu'on peut le démarrer.
Mais je n'arrive...
Et ça ?
Ça ?
C'est le tombeau.
Attends ! Ce doit être ça !
J'ai réussi !
Lazare.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Doucement !
C'est ce qui le fait fonctionner.
Un genre de soupe instantanée primordiale.
C'est ce qui ramène les fantômes à la vie.
Juste assez pour un.
- Tire le levier.
- Lequel ?
Je ne sais pas. Choisis-en un.
Casper.
Je vais être vivant.
Comment je vais faire ?
Je n'arrivais même pas
à faire marcher mon four de dînette.
Casper ?
Je suis vivant ?
Tu as une idée de ce que ça signifie ?
Oui !
Non.
Plus besoin d'être mort de trouille.
On est un fantôme
et la minute suivante on est sur pied,
libre d'aller et venir comme on veut.
- On peut même voler à travers...
- Les murs !
Des murs solides.
Solides comme l'acier.
On pourrait prendre
ce qu'il y a derrière ces murs.
Un trésor, par exemple ?
En un clin d'œil, on est vivant
et en route pour la Côte d'Azur.
Si on est un fantôme.
Si tu l'es.
Bon sang. Tu ne vas rien sentir.
Arrête de faire la chochotte !
C'est pour les affaires. Allez !
Si seulement tu voulais...
Te voilà.
N'en fais pas une affaire personnelle.
Attends !
Carrigan ?
Tu es un fantôme ?
Carrigan !
Quelle perte tragique.
Elle avait mes lunettes de soleil préférées.
Pas si vite, mon petit.
La garce est de retour.
BAR - KARAOKÉ DU SOIR
Les gardiens ont organisé une fête
à la prison du comté
Le groupe de la prison était là
et il a commencé à hurler
Le groupe jouait à fond
la taule commençait à swinguer
Tu devrais entendre
chanter les oiseaux de la cage
Ça va rocker
Le Dr Harvey ne manque pas d'esprit,
vous voyez ce que je veux dire ?
Oui, mais il a sa pauvre vie devant lui.
On pourrait lui rendre un service
et le sortir de sa misère.
Oui. Bonne idée.
On est le trio fantômesque
depuis trop longtemps.
Il est temps d'en faire un quartette.
Je peux dire quelque chose ?
On devient intime ?
Oui. Pourquoi pas ?
Vous savez.
Je dois vous dire
que vous me rappelez comment c'est
de traîner avec les amis.
C'est-à-dire,
vous êtes solidaires les uns des autres.
Je veux dire
que vous regardez la vie en face.
Vous dites :
"Je suis un fantôme. Pas besoin de toi."
Vous savez quoi ?
Je vais dire à Mlle Critten Picken...
Crichton Critten.
Je vais dire à cette dame
que vous n'irez nulle part.
C'est votre maison. Vous la hantez.
La possession est neuf dixièmes de la loi...
- Non.
- Si.
- Non.
- Si.
Je ne le pensais pas au départ,
mais vous êtes super.
Je vous adore.
Non.
Comme il est mignon !
Je ne peux plus lui régler son compte.
Moi non plus. Pas question.
D'accord.
La nuit ne fait que commencer.
On va aller nettoyer
tous les bars de la ville !
On va se biturer jusqu'à plus soif.
Venez.
Je crois que mes oreilles sont sorties.
Viens voir maman !
Mon trésor !
Tu veux dire mon trésor.
Mlle Crittenden ?
En chair et en os.
Dans quelques minutes.
Qu'est-ce que tu fais ?
Pas le moment de te raser !
Je t'aide. Tu te rappelles ?
Quoi ?
Ça !
Vous l'avez volée. Elle est à Casper.
Porte plainte contre moi !
La capsule !
J'arrive, d'accord ?
Éloigne-toi de moi !
Tiens !
Monte !
Parfait.
On est arrivés.
D'accord.
Salut. Entrez.
Voici la salle.
Restez ensemble, vous ne risquerez rien
et je reviens tout de suite.
Amber, on doit vraiment faire ça ?
Elle veut une fête d'Halloween.
Elle va être servie.
C'est mon trésor !
- Arrière ! Écarte-toi de moi !
- Casper.
N'approche pas de moi, monstre malveillant.
Je vais t'envoyer dans l'autre monde !
Viens. Allons-y.
Cuisinier. À mon tour de passer au four !
Fais marcher ce truc,
espèce de petit ver flasque !
Gentil de ta part d'être passée.
S'il y a une chose que j'ai apprise de toi,
c'est de toujours frapper les gens
quand ils sont à terre.
Et tu es à six pieds sous terre.
Quel dommage.
Désolé, chérie.
Notre association est terminée.
Je n'oublierai pas ça,
espèce de petit ver ingrat !
Tu peux me hanter tant que tu veux,
mais ce sera dans une grande
et belle maison très chère,
avec de la jolie tapisserie violette
et de grands tapis verts.
Et une petite chienne nommée Carrigan.
Une garce, tout comme toi !
C'est moi qui ai le pouvoir ! J'ai le trésor !
Et tu as un avion à prendre.
Qui d'autre est preneur ?
Non. Mais vous n'oubliez pas
quelque chose ?
Quoi ?
Vos affaires en cours.
Mes quoi ?
Vous savez,
les affaires en cours.
Tous les fantômes ont des affaires en cours.
C'est pour ça qu'ils ne partent pas.
Des affaires en cours ?
Je n'ai rien de la sorte.
J'ai mon trésor, mon manoir.
J'ai tout !
Je suis parfaite !
Attendez, j'ai menti !
J'ai beaucoup d'affaires en cours.
Je ne suis pas prête à partir !
Attendez ! Vous m'avez embobinée,
sales gamins !
Non !
Mon trésor !
Une balle ? C'est ça ton trésor ?
Tu plaisantes ?
Elle a l'autographe de Duke Snider
des Brooklyn Dodgers.
Mon joueur préféré.
Casper...
Il est temps.
Chérie, je suis rentré !
Papa ?
Non. Qu'est-ce que vous lui avez fait ?
Rien. Il est juste un peu mort.
Je suis libre !
Je ne me suis jamais senti si bien !
Je sais voler !
- Débutant.
- Crado, aide-le.
Papa ?
Qui est cette fille ?
C'est moi. Kat !
Kat ?
- Kat Ballou ?
- Katatonique ?
- Katastrophique ?
- Soupe Kreplach ?
Alerte inondation.
Tu ne te rappelles pas ?
Si, je me rappelle !
Non, ça.
Kat.
Chérie.
Qu'est-ce que j'ai fait ?
Ne pleure pas.
Je t'en prie.
Allez. Vous en avez plus besoin que moi.
Casper.
C'est comme ça que ça doit se passer.
Papa ?
Chérie.
J'ai fait le plus bizarre des rêves.
Pendant un instant,
j'ai cru qu'on s'était perdus l'un l'autre.
Ma chérie.
Ta fête a commencé sans toi.
Ton cavalier doit t'attendre.
On devrait peut-être y aller.
Où est-on ?
Vas-y.
Et toi ?
C'est ta fête. Va faire ce que tu as à faire.
Va traîner,
ou te détendre,
ou t'éclater, comme tu dis.
Je crois qu'on t'attend.
Merci.
J'espère que personne n'a vu ça.
Ne bouge pas.
J'essaie. Tu pourrais peser plus ?
Tais-toi et baisse la tête.
Il faut que tu voies ça.
Ils vont péter les plombs.
Fais voir.
Super.
Merci.
Vous êtes...
C'est exact.
La maman de Kat ?
Vous êtes un ange ?
C'était très noble de ta part,
ce que tu as fait ce soir.
Je sais que Kat ne l'oubliera jamais.
Elle a besoin de son père.
Et je sais que le tien
ne l'oubliera pas non plus.
Tu as réalisé son plus grand rêve
et je sais qu'il est très fier de toi.
Et en échange de ce que tu as fait,
je vais réaliser ton rêve.
Mais juste pour ce soir.
Un peu comme pour Cendrillon.
J'ai jusqu'à minuit ?
Dix heures.
Cendrillon avait jusqu'à minuit.
Cendrillon n'avait pas 12 ans.
Je t'avais dit que j'étais un bon danseur.
Je peux te garder ?
Casper ?
Salut, James.
Amelia.
Tout va bien.
Ce n'est que moi.
Je croyais que j'aurais des centaines
de choses à te dire en te...
Comment ?
Disons que tu connais
trois fantômes cinglés qui ont tenu parole.
Je sais que tu m'as cherchée.
Mais tu dois comprendre une chose.
Toi et Kat m'aimiez tellement
quand j'étais vivante
que je n'ai pas d'affaires en cours.
Ne fais pas en sorte que je sois les tiennes.
Mais...
Je ne...
Je ne sais pas vraiment ce que je fais.
Quel parent le sait ?
Kat grandit merveilleusement bien
grâce à toi.
Pas étonnant que tu me manques autant.
Mais quelques conseils, cependant.
Ne décroche pas l'autre téléphone
chaque fois qu'on l'appelle.
Les frites ne se mangent pas
au petit-déjeuner.
Et ne lui demande pas
de mettre un tee-shirt sous...
Sous son maillot de bain.
Je sais.
- Notre fille est une adolescente.
- Une adolescente.
Attends.
Où vas-tu ?
Où je peux vous surveiller
jusqu'à ce qu'on soit à nouveau réunis.
Au revoir.
Casper ?
Bouh ?
Pas mal pour ma première fête, hein ?
Tu n'aurais pas pu faire mieux.
Elle n'est pas encore finie.
Les gars ?
Casper le fantôme sympa
Le fantôme le plus sympa que tu connaisses
Alors que les adultes
le regardent avec effroi
Tous les enfants l'adorent
Casper le fantôme sympa
Il n'est jamais vilain ou méchant
Tu sais, il saute, joue,
chante et danse toute la journée
Le fantôme le plus sympa
que tu aies jamais vu
Il dit toujours "Salut"
Fin
Et il est vraiment content de te connaître
Où qu'il aille
Tu sais, il est gentil
avec toutes les créatures vivantes
Les adultes ne comprennent pas
Alors que tous les enfants l'adorent
Mais les gosses savent qu'il les aime aussi
Casper le fantôme sympa
Casper, ton copain
Ton copain
Il dit toujours "Salut"
Il est toujours content de te connaître
Où qu'il aille
Il est gentil
avec toutes les créatures vivantes
Les adultes ne comprennent pas
Pourquoi tous les enfants l'adorent
Mais les gosses savent qu'il les aime
Casper le fantôme sympa