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Joe ?
N'avancez pas.
Joe, Phoebe MacNamara.
Je suis de la police.
- Une bière ?
- Quoi ?
Posez-la sur le rebord.
Phoebe, nos hommes se placent. Attention.
Vous comptez sauter ?
À cause d'une femme ?
Ma femme.
Venez vous asseoir.
Bon. D'accord.
Votre femme s'appelle comment ?
Lori.
Elle m'a quitté.
- Vous êtes vraiment flic ?
- Oui.
Vous perdiez trop au jeu ?
Je n'avais qu'elle.
La bière ne vous causera pas de souci ?
Pas si vous restez là.
J'ai volé 5 000 $ à mon patron.
Je l'ai rencontré. Il a l'air sympa.
Si je lui parlais
et qu'il vous permette de le rembourser ?
Je sais pas.
Qu'aimeriez-vous dire à votre femme ?
Que je suis désolé,
que je l'aime et que je veux pas la perdre.
Si c'est le cas et que vous l'aimez vraiment,
donnez-moi ce revolver et descendez de là.
Sinon Lori sera dévastée et culpabilisera.
Non, je veux pas. Elle n'y est pour rien.
Alors ne sautez pas.
Prenez ma main.
Allez.
Cet agent va vous accompagner.
Je vais fermer les yeux sur cette bière...
- Quelle bière ?
- Précisément.
Vous parlez comme ça
à tous les types armés ?
Le dimanche. Vous portez plainte ?
Non. Je veux éviter la prison à Joe.
En 3 ans, j'ai pas eu à me plaindre.
Il devra vous rembourser
- pour son estime de soi.
- Bien.
Dites.
- Vous buvez un verre ?
- Merci, c'est bon.
- Carly, tu es prête ?
- Oui, prête.
Pas un short, il fait trop froid.
- Un pied. Et l'autre.
- Mon élastique.
Oui. Les chaussures.
Là.
Je peux les mettre moi-même.
Alors vas-y. On se rejoint en bas.
- Un problème ?
- Une fuite.
- Super.
- C'est presque prêt.
- Le jus de pomme.
- Merci.
Carly !
Carly. Viens, chérie.
Bravo, ma puce.
- Il y a une fuite.
- Oui.
Allez, ta chaussure.
Enfonce bien le pied.
- Je veux mon sac grenouille.
- Je le trouve pas.
Tu fais signe au bus ?
J'ai pas le temps de l'emmener.
Je donne un cours à 8 h.
Ça ne va pas ?
Grand-mère ne sort plus devant.
Depuis quand ?
Je l'ai trouvé.
- Viens.
- Le déjeuner dans la grenouille.
Et voilà.
- Bravo.
- Allez.
- La main.
- C'est parti.
On a loupé le bus.
Tu peux le rattraper rue Colby.
Tu veux venir aider ma classe ?
Je dois aller travailler.
Toutes les mamans viennent sauf toi.
La semaine prochaine. Promis.
Tu as ton sac ? Attention la tête.
Ta voiture marche plus.
Aujourd'hui, on continue d'aborder
votre rôle de premier intervenant.
Madame ?
Dites, au sujet du suicidaire d'hier,
vous avez enfreint
vos règles de négociation.
Appelez-moi lieutenant, agent Meeks.
Si vous aviez été attentif,
vous sauriez
que c'est un guide de conduite,
- mais il faut être malléable.
- Et tendre de l'alcool ?
Vous aussi, vous avez bu.
Vous étiez malléable, madame ?
Oh, pardon.
- Lieutenant.
- Lieutenant ?
Avez-vous lu le rapport ?
Si c'était le cas, vous sauriez
qu'un tireur d'élite visait le sujet.
- Il aurait pu le louper.
- De 12 mètres ?
Préserver la vie est
le but ultime du négociateur.
Le reste est secondaire.
Hier, j'ai opté pour un face à face.
J'ai choisi de donner une bière au sujet
pour l'empêcher de sauter.
Bien vu,
à moins qu'il soit soûl et qu'il tombe.
Ou vous.
Si une bière vous rend ivre, pas moi.
Tu peux pas prendre l'ascenseur ?
J'aime te voir traîner la patte.
Quoi ?
C'est le type d'hier.
- Que veut-il ?
- On s'en fiche.
Un canon est dans ton bureau. Fonce.
- Salut.
- Salut.
Alors...
C'est là qu'un négociateur bosse ?
Vous avez des enfants.
J'ai une fille.
Je peux vous aider ?
Je crois que j'ai un problème.
J'ai rêvé que je penchais dans le vide
en sous-vêtements.
- En caleçon ou en slip ?
- En caleçon.
Je voulais l'avis d'un professionnel.
Vous devriez passer au slip.
- Vous avez vu mon plan drague ?
- Je défie tous les plans.
Acceptez de dîner avec moi demain soir.
- Et si j'étais suicidaire ?
- Appelez à l'aide.
C'est votre aide qui m'intéresse.
Un verre, demain, 17 h 30.
- 18 h.
- 17 h 45.
Swifty's. 4e Rue. Je viens vous chercher.
- Je vous y rejoins.
- D'accord.
Je l'ai jamais vu.
Roy a appelé.
Super.
J'imagine que la pension arrivera en retard.
Ton ex est un crétin, je te l'accorde.
- Combien pour la voiture ?
- 600 $.
- Et pour le plafond ?
- 400 $.
Et c'est la bonne nouvelle.
Le plombier parle
de refaire toute la tuyauterie.
Tu ne veux pas savoir le coût.
Maman, depuis quand
tu ne sors plus devant ?
J'ai des crises d'angoisse
depuis un mois ou deux.
Je vais bien. Je discute
et je joue au bridge sur Internet, je couds.
Ne t'en fais pas. Parle-moi de cet homme.
Tu vas avoir un petit ami ?
La maman de Kaitlyn en a un.
Elle dit que c'est du travail.
Ça peut arriver, mais je dirais
que la maman de Kaitlyn est très exigeante.
Ça veut dire quoi ?
Qu'elle réclame beaucoup d'attention.
Ne le répète pas.
D'accord ?
J'essaie de comprendre
pourquoi je pense toujours à vous.
Une femme armée, ça attire.
Non, c'est pas ça.
C'est ce que vous avez fait avec Joe.
Comment avez-vous su quoi dire ?
Je sais pas. Je regarde beaucoup la télé...
- On aime faire de l'esprit.
- Vous aussi, non ?
D'où ça vous est venu ? Vous n'avez pas...
- J'ai pas le profil ?
- C'est ça.
Au bout de deux ans de service,
mon partenaire et moi avons été
les premiers.
- À arriver. Le P.O. avait...
- Le quoi ?
- Le preneur d'otages.
- Ah.
Il retenait sa femme et ses trois enfants.
J'ai réussi à le raisonner
avant l'arrivée des renforts. J'ai compris
- que c'était pour moi.
- Ouah.
Et vous ?
Ce que vous faites doit être prenant.
Être le proprio d'un bar ? Pas vraiment.
J'étais barman. Je connais le métier.
On verse, on sert, on remercie.
Je veux dire, posséder trois bars
et avoir des parts dans quatre hôtels.
Vous m'avez googlé.
Vous savez ce qui me gêne ?
Qu'une femme puisse découvrir
que vous avez gagné 100 millions au loto ?
- Oui, ça.
- Ah, ça.
Ça ôte tout le mystère.
L'argent, c'est bien ou mal ?
C'est bien de ne pas avoir voulu m'éblouir.
Bien, parce que j'allais...
- Je dois y aller.
- Quoi ?
- Oui.
- Attendez.
Dînez avec moi demain soir.
Duncan, malgré vos 100 millions de dollars,
je ne peux pas vraiment entamer
une relation sérieuse.
Et ça vous empêche de manger ?
Vous ne contrô*** pas la situation.
C'est moi.
Rendez votre arme...
Lieutenant. Notre homme déraille.
Il ne fait qu'énerver le P.O.
- La Tactique ?
- Ils arrivent.
Mec, t'es ridicule.
On sait que tu ne tueras personne.
Rappelle-moi quand tu seras plus sérieux.
Faites-moi le topo.
Grady retient deux otages.
On l'a entendu tirer.
Si on tente un truc, il menace
- de les tuer.
- C'est tout ?
Son avocat l'a arnaqué de 10 000 $,
il veut les récupérer.
Qui s'occupe du travail préparatoire ?
J'essaie de l'empêcher
de tuer deux personnes.
On n'a pas eu le temps.
Vous avez parlé aux otages ?
Faut-il appeler un médecin ?
Je prends le relais. Je veux un rapport.
Appelez le P.O.
Je fais tout pour que ça ne dégénère pas.
- Hé.
- Arrête.
- Oui ?
- M. Grady ?
- Oui.
- Lieutenant Phoebe MacNamara.
Vous croyez pouvoir me parler comme ça ?
- Je suis armé.
- Il est parti.
C'est à moi que vous parlerez.
Les otages vont bien ?
J'ai plus envie de parler.
Tout le monde se fout de moi.
Pas moi. Je vous écoute.
Non.
Reposez ça.
Pas de renforts ni de travail d'approche,
et aucune question sur les otages.
Et vous avez énervé le P.O.
Je maîtrisais la situation.
J'ai des déclarations des agents sur place
et des otages.
Tous disent que vous l'avez admonesté.
Vous merdez, et c'est moi qui trinque.
On soutient mes actions.
Pas les vôtres.
Trente jours de suspension.
Non, je ne vous laisserai pas faire.
Contestez votre suspension,
mais le capitaine McVee me soutient.
Pas étonnant, vous vous le tapez.
Pardon, qu'avez-vous dit ?
Tu vas en baver, salope.
Je te le promets.
Votre badge et votre arme.
J'y vais. J'y vais. J'y vais.
Salut. Tu dois être Carly.
Salut.
- Vous êtes magnifique.
- Merci.
Encore des fleurs ?
Oui. Non. C'est pas pour vous.
Elles sont pour toi.
Merci.
Merci.
Voici ma mère, Essie.
- Bonjour.
- Bonjour.
Un verre ?
Non, il vaut mieux qu'on y aille.
- Je t'aime.
- Moi aussi.
Carly, viens.
Je t'aime.
Carly s'en tire plutôt bien...
Son père est parti quand elle avait un an.
Elle ne l'a vu que deux fois.
C'est un salaud.
Elle vous a, vous.
Et votre mère, c'est super
une baby-sitter à domicile.
- Oui et non.
- Ah oui ?
Elle est agoraphobe, alors...
Agoraphobe ?
Elle ne sort pas de chez vous ?
- Exact.
- Ça doit être dur.
Et depuis quand ?
- À peu près 15 ans.
- Mince.
- Changeons de sujet.
- D'accord.
Alors, où va-t-on ?
On va... par là.
Ça alors.
- J'adore cette roue.
- Oui.
- Elle ne devait pas disparaître ?
- Si.
Je l'ai achetée, restaurée et redonnée.
Je ne voulais pas la voir s'abîmer.
Petit, j'y passais tout mon temps.
- Hein ? Moi aussi.
- Quoi ?
- Et son propriétaire !
- Benny.
- Benny.
- Benny.
Il avait un œil de verre.
- D'une autre couleur.
- C'est vrai.
Une entrée ?
De la barbe à papa.
- Merci.
- De rien.
Hé.
Pardon. Je peux en avoir une ?
- Tenez.
- Merci.
Alors, ce dîner ?
Nous avons
des saucisses frites,
des oignons frits et "des frites, une fois".
Je suis impressionnée.
Ce n'est pas ce que je recherchais.
Menteur.
Un tour de roue ?
Lieutenant ?
Je risque de devoir m'absenter une journée.
- Dites-moi quel jour ce sera.
- Lieutenant ?
- Je vais être en retard.
- Oui, pardon.
Je sais que je suis nouvelle,
- et j'espère que mon travail vous convient.
- Oui, très.
Pardon.
Il est arrivé par derrière,
il m'a plaquée et immobilisée.
Tu as vu qui c'était ?
Il a anticipé tous mes mouvements,
il savait se servir des menottes
et où était mon arme.
Un flic ?
Meeks.
On a pris l'ours en peluche de mon bureau
pour le laisser devant ma porte, en pièces.
- Quoi ?
- Il aurait pu le prendre.
Je te promets de trouver ce salaud.
Si c'est Meeks, il le paiera cher.
Prends cinq jours.
Disons que j'avais dit sept, toi trois,
et qu'on s'est entendu sur cinq.
Assure-toi qu'elle s'en aille.
Je ne peux pas craquer chez moi.
Va chez moi.
Je fais en sorte que la maison soit vide.
Non, ça va. Je vais me débrouiller.
Comment ça va ?
Désolée de t'avoir dérangé.
- Je vais y aller.
- Arrête.
J'ai jamais rencontré une fille comme toi.
Tiens, du thé.
Et mon remède
pour soigner les yeux pochés.
J'en ai reçu quelques-uns.
Hé.
Où es-tu ? Tu es là ?
Oui, je me rappelais la dernière fois
que j'ai été dans cet état.
Mon père était mort depuis deux ans.
Le petit ami de ma mère devait
se tenir à distance.
Une nuit, il a débarqué armé.
Il a pris ma mère, mon petit frère
et moi en otage.
Les flics sont venus, et Dave, mon supérieur,
était le négociateur.
Il a réussi à le raisonner ?
Pas vraiment.
J'ai glissé des somnifères dans son assiette.
Tu avais quel âge ?
Douze ans.
J'espère qu'il croupit en prison.
Il y est même mort il y a quelques années.
Tu me racontes ce qui s'est passé ?
On m'a attaquée dans les escaliers.
Qui ça ?
Quelqu'un qui n'aime pas m'obéir.
Un flic ?
Qui ça ?
Je crois le savoir,
mais je manque de preuves.
- Son nom.
- N'oublie pas que je suis flic.
Je m'en charge.
Il faut que je rentre chez moi.
Tu me reconduis ou je dois rentrer à pied ?
- Ton visage !
- Maman.
- Que s'est-il passé ?
- Ça va.
- Ta lèvre !
- Ça va.
Carly ne doit pas me voir.
Tu veux bien monter ?
- Ça va aller ?
- Oui.
- Va la voir.
- Oui, mais...
Merci, maman. Ne t'en fais pas.
- Ça va aller ?
- Oui.
Merci beaucoup.
Tu m'as vraiment aidée, à bien des égards.
Je peux rester.
Sur le canapé.
Ça va aller.
N'hésite pas à m'appeler.
- D'accord ?
- Oui.
Repose-toi bien.
- Merci.
- Bon.
Je peux dormir avec toi ?
Bien sûr, trésor. Viens.
Glisse-toi là-dessous.
- J'aime bien ton pyjama.
- Moi aussi.
Viens ici.
- Bonne nuit.
- Bonne nuit.
Le garagiste nous rapporte la voiture.
Le plombier peut venir mardi.
Vive la vie à crédit.
Et Duncan a appelé.
Pour prendre de tes nouvelles.
Qu'est-ce qui t'est arrivé déjà ?
Maman est tombée dans les escaliers.
- Pourquoi ?
- J'allais trop vite.
Salut.
Dis donc.
Tu as sale mine.
Merci. Imagine sans maquillage.
- C'est lui ?
- Oui.
Et il t'a fait du thé.
Tu es tombé sur un dodo.
L'espèce a disparu.
Oui, là, il est super.
Mais ça tourne forcément au vinaigre ?
On va sauter, aujourd'hui.
C'est vrai ?
Dis-moi que vous arrêtez Meeks.
Reprenons les faits.
Je suis passée dans mon bureau.
En retard,
je me suis dépêchée pour descendre.
Tu t'es arrêtée, tu as parlé à quelqu'un ?
Non.
Si. À Annie Utz.
Elle parlait et parlait...
Comme pour te retenir ?
Parlons de ce qui est arrivé
au lieutenant MacNamara.
Désolée qu'elle soit blessée.
Vous êtes la dernière à lui avoir parlé
avant l'agression.
Pardon.
Je ne me sens pas bien.
Il vaut mieux que je rentre.
Vous n'êtes pas la seule à vous sentir mal.
On s'est jeté sur moi et on m'a menottée.
Elle ne pouvait pas vous parler,
mais vous avez persisté.
C'était un piège ?
Vous aviez planifié cela avec Meeks ?
Regardez-moi !
Pardon.
Pardon, je ne savais pas.
Il m'a dit que vous le harceliez sexuellement,
et qu'il ne pouvait rien faire
vu que vous couchiez avec le capitaine.
Vous l'avez cru ?
Je suis désolée.
Il voulait vous parler quelques minutes.
Je suis navrée.
Mon client stipule
que le lieutenant MacNamara et lui ont
des points de vue
et des méthodes différentes.
Ça ne constitue pas un mobile
pour l'agresser.
Le manque de preuves...
Vous n'aimez guère
le lieutenant MacNamara.
Non.
Vous rappelez-vous pourquoi vous étiez
dans son bureau jeudi dernier ?
Bien sûr.
Elle couvrait son cul en me suspendant
après avoir foiré une négociation.
Le premier arrivé n'a pas appelé les renforts.
L'agent Meeks a éveillé l'hostilité du P.O.
en le menaçant.
Qui lui parlait
quand il s'est fait sauter le caisson ?
Écoutez, il faut...
Ce sont les déclarations des agents
sur les lieux.
Depuis quand Annie Utz est-elle
votre maîtresse ?
Elle m'a harcelé sexuellement. Elle invente.
C'est drôle,
Annie dit que je vous aurais harcelé.
On vous trouve irrésistible !
En fait, je me retiens, moi aussi.
Continuez, et on arrête tout.
Quel genre d'homme
attaque sournoisement ?
Elle vous fait si peur pour l'attaquer ainsi ?
Je n'étais pas dans cet escalier.
Si.
Vous auriez pu me violer,
j'imagine
que vous vous en saviez incapable.
Bien, on s'en va.
Ça vous pose un gros problème, pas vrai ?
Vous n'assurez jamais,
dans la rue, la chambre,
ou dans un escalier.
Pour me toucher, vous avez dû me menotter.
J'aurais pu vous briser la nuque !
Meeks, vous êtes en état d'arrestation.
Vous ne pouvez pas l'arrêter,
c'est de la provocation.
Regardez-moi bien.
C'est loin d'être terminé.
On y va.
Maman. C'est pas grave. Viens, rentre.
- Phoebe.
- Allez, rentrons.
Pardon.
- Ne t'excuse pas.
- Pardon.
Allons nous asseoir. Viens.
- Je ne suis bonne à rien.
- Non.
Tu es blessée. Il faut faire les courses.
On peut se faire livrer.
Approche. Je vais bien.
- Je t'aime.
- Moi aussi, maman.
Je suis désolée.
Ne dis pas ça.
Je suis désolée.
Ça va aller.
Quoi d'autre ?
Des yaourts.
Ensuite ?
Des œufs.
C'est pas moi.
Quelqu'un va appeler les flics.
Le flic, c'est moi.
Ah, oui. Bien.
- Ne t'en fais pas.
- Oui.
Écoute, je ne... On ne...
Ensuite ?
Quoi ?
Rien, ça va. Et à part les œufs ?
- Attends, qui c'est ?
- Personne.
Non, c'est lui. Il n'est pas enfermé ?
- Il a payé la caution. Laisse.
- Hein ?
- Hé.
- Duncan !
On attaque les femmes ?
Duncan !
- Fils de pute.
- Me touche pas. Je suis flic.
- Je peux faire plus...
- Arrête !
- Vraiment ?
- Stop !
- T'as juste un badge.
- Duncan !
MacNamara, maîtrisez votre mec.
Laisse.
Sinon, je m'en vais sur-le-champ.
Bonne idée.
Tu sais ce qui aurait pu arriver ?
Je me fous qu'il soit flic.
- Je m'en fous.
- C'est pas ça.
Le procès n'a pas encore eu lieu.
Ça me fait du tort.
- Tout le monde va en parler.
- Pardon.
Ça va me retomber dessus.
Pardon. J'ai pas réfléchi.
Sans blague.
On boucle le périmètre.
- Tu es gâtée.
- C'est mieux que de la paperasse.
- Tu es prête ?
- Qu'est-ce qu'on a ?
Quatre otages
dans un resto abandonné en face.
Le P.O. s'appelle
Charles Jackson, alias Razz.
- Dans un gang ?
- Oui.
Un des otages a réussi à filer.
Il dit que le P.O.
de 16 ans a des envies de meurtre.
Un Blood a tiré sur son frère aîné,
aussi dans un gang.
Le P.O. cherchait celui qui a tiré
pour se venger.
Il les a surpris. Sa cible n'était pas là.
Fusillade et prise d'otages.
- De la famille ?
- Oui.
La mère est à l'hôpital avec le frère.
Son état est grave, mais stable.
On a envoyé quelqu'un la chercher.
On a deux tireurs prêts à intervenir.
À l'étage.
La vue est dégagée ?
La vitrine est trop sale pour tirer.
Qu'est-ce qu'il veut ?
Qu'on retrouve celui qui a tiré sur son frère.
On le lui amène, il libère les otages.
Il a un casier de petit délinquant.
Il est tout jeune.
- Et celui qui a tiré sur le frère ?
- Jérôme "Clip" Sagget.
Un vrai dur. Il a disparu, et tous le couvrent.
C'est parti. Liz, tu me secondes.
- D'accord.
- On a une ligne réservée ?
Oui.
Vous l'avez ?
Razz, Phoebe MacNamara, négociatrice.
Il y a des blessés ?
Y en aura si Clip n'est pas là dans 10 mn !
On le cherche, sois patient.
Dix minutes. Après, j'en abats un.
Du calme. Ça va aller.
Non, pas tant que j'aurai pas buté Clip !
JACKSON, FRANKLIN
ALIAS "PUPPET"
Et si je te donne des nouvelles de Puppet ?
Il va bien ? On l'opère encore ?
Je peux me renseigner
si tu m'en donnes le temps.
C'est quoi ?
Une demi-heure. Dites-moi ce qu'il a dit.
Et amenez-moi Clip !
Beau boulot.
Ils ont bien été élevés.
Ils sont allés dans de bonnes écoles.
Et pourtant...
Y a-t-il quelque chose qui pourrait m'aider ?
Pour le ramener à la raison ?
Je n'en ai aucune idée.
Bien, écoutez-moi.
Quoi que vous m'entendiez lui dire,
je fais de mon mieux pour qu'il vive.
Vous me faites confiance ?
- Vous avez des enfants ?
- Une fille.
Je vous fais confiance.
Bonne nouvelle.
On a trouvé Clip.
Amenez-le-moi.
Son arme est du calibre
qui a blessé ton frère.
On fait des analyses.
Clip risque de passer du temps en prison.
Ça ne suffit pas !
Razz, Clip se planquait.
Sa réputation est foutue.
La prison sera sa pire punition.
Il sera toujours sur le qui-vive.
Clip se planquait ?
Je veux le voir.
Je veux le voir en taule !
Tu veux jouer les durs ?
Je peux t'emmener le voir.
Pas de bobards, salope.
Je te donne ma parole.
D'accord. Je sors.
Vous m'emmenez le voir.
Bien. Écoute-moi.
Ouvre la porte doucement,
fais glisser ton arme par terre
et lève les mains en l'air.
Je l'ai. J'ai le feu vert ?
Non. N'intervenez pas.
On a tiré ! Reculez !
- Bordel !
- Ne tirez pas !
- Mon garçon !
- Ne tirez pas !
Charles !
Ça va aller.
Ne restez pas là.
Salut.
- Salut.
- Comment ça va ?
Bien.
Le tireur avait des balles de calibre .223.
Les nôtres avaient du .308.
Quelqu'un s'est infiltré.
Je m'en doutais.
Quoi ?
Meeks a passé un accord.
De quel genre ?
Il démissionne. On ne lui verse rien.
Il reconnaît l'agression, et il reste en liberté.
Et il écrit 100 fois sur le tableau :
"Je promets d'être gentil" ?
Son père est capitaine aux stups.
Personne ne veut faire de vague.
J'imagine que tu as fait tout ton possible.
Phoebe, il t'a agressée chez moi.
Tu crois que je ne me suis pas battu ?
J'ai l'impression
que c'est toi qui as trouvé cet accord.
- Duncan.
- Bonne fête d'Halloween.
Salut, Carly.
Prête ? Tu vois, ça ne...
Il faut creuser avec les mains.
Super, non ? Sors tout.
- On ne passe pas à deux.
- Tu me bats.
- Attends.
- Fais coucou à maman.
- Salut. "Coucou, maman".
- Coucou.
On creuse des citrouilles pour Halloween.
Regarde la mienne.
- Et la mienne.
- Super.
Prête ? On y va.
- Salut.
- Salut.
Tu me disais de me détendre, c'est ça ?
Oui.
J'ai tiré sur ma voiture.
Ce n'est pas à ça que je pensais.
Un ado de 16 ans est mort dans mes bras.
J'avais promis à sa mère
que ça n'arriverait pas.
J'ai échoué.
C'est ça, ma vie.
Tu es sûr que c'est ce que tu veux ?
Tu lui as raconté vos exploits,
quand vous étiez petits ?
Non. Et ça n'arrivera pas, compris ?
Ils ont fait tant de bêtises.
- Je suis sérieux.
- Voyons.
En tant que meilleur ami,
j'ai une question primordiale.
D'accord.
Tu es bien armée ?
- Phin.
- Quoi ?
Ne fais pas attention à mon mari.
"Portes-tu une arme ?" me semble
être une question légitime sous mon toit.
Une dame ne divulgue jamais ses secrets.
Tu vois ? Elle est bien élevée.
Dans ce cas, que fait-elle avec Duncan ?
À ton bonheur.
Duncan a déjà emmené des filles ici.
Aucune n'était assez bien pour lui.
Comment vous me trouvez ?
Ça dépend de vos intentions.
Qu'est-ce qui vous préoccupe ?
Je me moque de son argent.
Elle voit clair en toi.
Ma Bee veut dire
que si vous lui faites du mal,
vous le regretterez.
J'ai l'air d'être méchante ?
Coucou.
Salut, chérie.
- C'est très joli.
- Merci.
C'est quoi, tous ces boutons ?
Des cœurs et des papillons ?
- Il a la varicelle.
- Quoi ?
- Salut, Roy.
- Salut, ça va ?
Oui. Si c'est pour le chèque,
j'en ai besoin. La maison...
- C'est pas pour ça.
- Quoi ?
Je voulais te dire que je suis fiancé.
Tu vas te marier.
Toutes mes félicitations.
Ça va pas ? Tu as une drôle de voix.
Non, c'est ma voix normale.
On dirait que tu n'es pas heureuse pour moi.
Je te passe Carly ?
Je dois filer, mais je rappellerai.
C'est ça. Bien sûr. Bien.
Après le bip, vous savez quoi faire.
Salut. C'est Phoebe. Je vais devoir annuler.
Un empêchement.
Je te rappelle plus ***. Salut.
Liz. Viens chez moi.
- Tiens.
- Merci.
Tu es cernée de meurtriers la semaine,
et un serpent t'effraie.
Il a reçu des coups sur la tête.
Après l'ours, le serpent ?
Tu crois que c'est Meeks ?
J'en sais rien.
Ne sous-estime pas son ego.
Tu ne devais pas voir Duncan ?
Si, j'ai annulé.
Pourquoi ?
Roy m'a appelée
pour m'annoncer qu'il se remarie.
Avec qui doit-on compatir ?
Tu crois que Duncan va te blesser
comme Roy l'a fait ?
- Ça m'étonnerait.
- Roy m'a bien surprise.
Tu étais jeune et bête.
Lui, super bête. Il l'est toujours.
C'est lui.
Salut, inspecteur Liz Alberta.
Phoebe sait qu'elle a annulé,
mais elle n'a pas fait l'amour depuis un an.
Alors si ça te va, elle arrive.
D'accord.
- Je te dis merde.
- Je rêve ! Tu es virée !
- Allez.
- Comment as-tu osé ?
- Je vis par procuration.
- Je rêve.
Salut.
Désolée d'avoir annulé.
C'est sympa, ici.
Je n'avais pas vu, la dernière fois.
Je voulais une maison pour ma mère.
Elle m'a dit que si je l'aimais,
je lui achèterais une maison à Vegas,
plus 50 000 $.
Alors je l'ai construite pour moi.
Et ton père ?
Il est parti quand j'avais 10 ans.
Pas étonnant que tu t'entendes avec Carly.
Quoi qu'il arrive,
promets-moi de ne pas la décevoir.
De ne pas te décevoir, tu veux dire ?
Hé.
Je ne compte pas m'en aller.
- Phoebe, c'est Dave.
- Salut.
- Un problème au cimetière.
- Quoi ?
Le cimetière Rolling Hills ?
Moi, en particulier ?
- Je t'emmène.
- Je me débrouille.
Salut. Qu'est-ce qu'on a ?
Une bombe-collier avec un détonateur.
Les démineurs disent qu'elle est amorcée.
La victime a reçu l'ordre de te faire venir.
Il a une oreillette et un micro.
Le type qui a fait ça entend tout.
- On a un nom ?
- Il ne peut le donner qu'à toi.
- La portée de la bombe ?
- Limitée.
- Son but est de...
- Faire exploser sa tête. Pigé.
Restez avec elle.
Monsieur ? Phoebe MacNamara.
Roy !
Phoebe, aide-moi, pitié.
Qu'un flic protège ma famille.
Je m'en occupe.
Envoyez une voiture au 231, Magnolia.
Que les flics y restent jusqu'à nouvel ordre.
Roy, calme-toi.
Il va me tuer.
- Qui ?
- Je ne sais pas.
On m'a menacé et jeté dans un coffre.
- Quel genre de voiture ?
- Une Audi A4.
- On recherche une Audi A4.
- Alerte.
Et la plaque ?
J'en sais rien ! Débarrasse-moi de ce truc !
Roy, arrête de pleurnicher.
Attends.
Il me parle.
Répète tout ce que je dirai.
Je dois répéter ce qu'il dit.
Phoebe, sale garce,
vous avez ruiné ma vie.
Vous allez me le payer.
Sale garce, vous avez ruiné ma vie.
Vous allez me le payer.
Comment ça ?
Ça va vite vous revenir.
Je peux avoir un nom ?
Bien sûr. Appelez-moi Cooper.
Bien sûr. Appelez-moi Cooper.
Vous vous souciez vraiment
de cette pauvre merde ?
Vous vous souciez vraiment
de cette pauvre merde ?
Je ne veux pas qu'il y ait de blessés.
Vous n'avez encore blessé personne.
Dites ça à Charles Jackson.
Dites ça à Charles Jackson.
Vous l'avez tué ?
Vous avez tout fait pour l'épargner.
Vous avez tout fait pour l'épargner.
J'ai échoué avec quelqu'un d'autre ?
Les roses sont pour elle ?
Devinez, Phoebe. Ça vous sauvera peut-être.
Devinez, Phoebe. Ça vous sauvera peut-être.
Le temps est écoulé. Salut, Phoebe.
À bientôt.
- Quoi ? Non !
- Attendez !
Non, pitié !
Je verrai Meeks à la première heure.
D'accord, mais c'est pas lui.
C'est une vieille affaire
où quelqu'un est mort.
Écoute.
Laisse-moi m'en occuper et va dormir.
- Je poste des hommes devant chez toi.
- Merci.
Qu'est-ce qui se passe ?
Je dois aller au bureau.
Il faut qu'on te protège.
Au bureau, maintenant ?
- Je dois regarder mes dossiers.
- Demain.
Je préfère le faire ce soir.
Des flics te raccompagnent.
Je ne rentre pas, et je n'ai pas besoin d'eux.
Il a fait sauter ta voiture.
Pour l'instant,
il ne faut pas que tu m'approches.
Accepte la protection des flics
ou c'est la prison, pour ta sécurité.
Phoebe MacNamara.
- Salut.
- Cooper ?
Heureusement,
votre copain était sorti de sa caisse.
Et si on se rencontrait ?
Je n'ai pas vu votre fille aller à l'école.
J'espère qu'elle va bien.
Ça vous a plu,
le serpent mort devant ma porte ?
Et l'ours ?
L'ours, c'est votre pote Meeks.
C'était un heureux hasard.
Dites-moi qui je n'ai pas réussi à sauver.
Ça gâcherait tout. Non.
J'aurais pu vous tuer
sur la roue, l'autre soir.
Vous étiez dans mon viseur.
La prochaine fois, je me donnerai le feu vert.
Je vous laisse.
Vous l'avez repéré ?
Désolé. On l'a enregistré,
mais il a raccroché trop tôt.
- Vous vouliez voir ça ?
- Merci.
La bombe a été déclenchée par un portable.
Roy ne craignait rien.
C'était de la pâte à modeler.
On a tiré sur Razz de cet appartement.
Ce réveil est chez nous ?
On l'a apporté pour les empreintes.
Vous me l'apportez ?
Ce réveil était dans l'appart
duquel Cooper a tué Razz.
Pas d'empreintes. Les aiguilles sur midi.
Pas de piles.
Celui du cimetière indiquait 11 h 57
quand j'ai parlé à Roy.
En fait, il était 15 h.
Il ne s'est pas arrêté.
Il indiquait trois heures plus tôt.
C'est un message, mais pourquoi midi ?
Il a tué Razz, fait exploser la voiture.
Que sait-on de plus ?
Il veut venger la mort d'un de ses proches.
Je t'écoute.
Il me suit. Il m'a suivi avec Duncan.
Il surveille ma maison.
Il a mis le serpent devant la porte.
Quoi ?
Le soir où Duncan m'a ramenée,
il y avait quelqu'un en face.
Comme s'il me surveillait.
En fait, il promenait un chien.
J'ai regardé dehors, je l'ai entendu siffler.
Cet air-là ?
Oui.
C'est le thème du Train sifflera trois fois.
Le train sifflera trois fois ?
Vous plaisantez.
Je me fais vieux.
C'est un western, un classique
datant d'avant votre naissance,
avec Gary Cooper.
Cooper ?
Cooper, midi, les armes. Quoi d'autre ?
Il m'a dit que j'étais dans son viseur.
Que la prochaine fois, il se donnerait
le feu vert. C'est du jargon de flic.
Ça expliquerait sa présence sur les lieux
de la crise avec Jackson.
Il devait porter un uniforme.
On a trouvé l'Audi de Roy
dans le parking longue durée de l'aéroport,
mais elle était vide.
Il la laisse dans un parking longue durée,
il loue une voiture ou prend l'avion
pour aller chez Roy.
Bien. Bull, épluche les allers simples
et les locations où on peut remettre
les voitures à Montgomery.
- Liz.
- Oui ?
Tu te consacres à cette affaire avec Phoebe.
Philippa Delray.
Tuée par des voleurs
qui ont pris sa fille en otage.
Ils se sont rendus, la petite n'a rien eu.
Le frère de Philippa, Ray Sanchez, était
dans l'armée, spécialiste en armes à feu.
Il travaille aux mœurs.
Voyons s'il était libre.
Ce soir-là, il était avec un prisonnier.
Angela Brentine.
Elle a été blessée
lors d'un braquage de banque.
Les négociations ont duré 4 h.
Elle s'est vidée de son sang
avant que je puisse la faire sortir.
Son mari s'appelle Joshua Brentine.
Le promoteur immobilier ?
Il n'avait pas une maîtresse ?
L'employé a dit qu'elle venait
retirer tout l'argent d'un compte
pour le fermer.
Le mari dit qu'il ignorait tout de ce compte.
Un compte secret
quand on est avec un type très riche ?
Au cas où il voudrait rompre.
Elle savait peut-être qu'il la trompait.
Oui, mais s'il a une liaison,
il devrait être content
que sa femme soit morte.
Pourquoi t'en vouloir ?
Regarde. Pas d'alliance.
Peut-être qu'elle la faisait ajuster
ou nettoyer.
Ou peut-être qu'elle avait un amant.
Le compte secret,
c'est au cas où elle partirait.
Mais même si c'est vrai,
Brentine n'a pas à t'en vouloir.
Non, mais son amant, si.
Les journaux auraient annoncé ce mariage.
La demoiselle d'honneur. La meilleure amie.
C'est bon.
- Je regarde les annonces.
- Merci.
On travaillait ensemble. On avait un concept.
Elle s'occupait des mariages
et moi des gamins en pleurs.
On s'assurait une bonne clientèle.
Comment était son mari ?
Dominant, casse-pieds, un être pitoyable.
Ça n'allait pas.
Elle voulait des enfants, pas lui.
- D'où sa liaison ?
- Sa liaison.
C'était une romantique,
elle aimait les roses et les bijoux.
Et ce type la gâtait.
Il parlait même de prénoms
pour leurs enfants.
N'ayant pas de sœur, elle voulait deux filles.
Mabel et Vivian.
- Vous ne l'aimiez pas ?
- Je ne l'ai jamais vu.
Et j'ignore son nom.
Elle parlait peu de lui
pour éviter les soupçons.
Je sais qu'il lui a offert des bijoux Mark D.
Rien d'exceptionnel,
mais elle était aux anges.
Savez-vous ce qu'elle faisait à la banque ?
Ils comptaient s'enfuir.
La veille de sa mort, elle est venue
me dire qu'elle voulait revendre ses parts.
Où comptaient-ils partir ?
Ils rêvaient d'acheter un ranch
dans le Wyoming, Camelot.
Donc là-bas, j'imagine.
- Vous avez ses appareils ?
- J'en ai un.
Mais vous ne trouverez aucune photo.
Elle vidait tout le temps ses appareils.
Liz.
Il y avait toujours des boutons de rose
sous ses appareils.
Il lui envoyait des roses roses
tous les lundis.
Pardon, mais si je traîne trop,
- c'est la crise assurée.
- Oui. Merci.
Des roses roses entouraient Roy
au cimetière.
C'est lui.
Allô.
- Salut.
- Salut.
Sa porte était piégée.
Il y avait un retardateur de 5 secondes.
Il a reculé pour aider sa voisine et boum !
Ça lui a sauvé la vie.
Que deux agents surveillent sa chambre.
C'est fait. Chambre 203.
Je l'ai vu.
Dave ?
Dave.
Que s'est-il passé ?
Cooper a piégé ta porte d'entrée.
Je l'ai vu.
Il voulait que je le voie.
- C'est un flic.
- Tu le connais ?
Oui, c'est un membre du RAID.
Walker.
Non.
Walken. Walken.
Jerald Dennis Walken.
Un tireur du RAID. Accroche-toi.
Il était posté devant la banque
quand Angela est morte.
Il attendait dehors pendant que je négociais.
Il ne pouvait rien faire.
Il a déménagé après avoir démissionné.
Aucune adresse.
Et le Wyoming ? L'amie d'Angela...
J'ai vérifié. Aucun ranch à son nom.
Pas de Camelot.
- Et ses cartes bancaires ?
- Résiliées.
Enfin, celles qu'on connaît.
Les comptes aussi.
Il a vendu son pick-up
et il a un 9 mm, un calibre .32
et un fusil à son nom.
Des amis, de la famille ?
Non, et ses amis n'ont aucune nouvelle.
Il a disparu de la circulation.
Tout le service le recherche.
On te prévient dès qu'on a un truc.
- Merci.
- De rien.
- Allô.
- Salut, Duncan, c'est Phoebe.
C'est pour te tenir au courant.
Il s'en est pris à Dave.
Oui, je sais.
Il va s'en tirer ?
Oui, ça va aller.
Tant mieux.
Tu es là depuis le début ?
J'ai repris Joe le suicidaire.
Ça me semblait bien. Il voit un psy.
Quoi ? À quoi tu penses ?
Je suis heureuse de te connaître.
Tu sais ce qu'on fera quand ça sera fini ?
Quoi ?
On partira en vacances.
- En vacances ?
- Oui.
Où ça ?
À Disney World.
Le tueur fou sous les verrous,
Phoebe et Duncan partent à Disney World.
Avec Carly.
- Carly adorerait ça.
- Tu veux l'emmener ?
Juste elle, maintenant que j'y pense.
Duncan.
Tu veux bien m'épouser ?
Où est la bague ?
Tu n'en as pas ?
C'est quoi cette demande sans bague ?
Je suis pas mal occupée.
J'allais te demander en mariage
à Disney World, avec une bague.
Ça veut dire oui ?
Oui.
- Allô.
- Salut.
Tu m'appelles de bon matin ?
Tu es libre ce midi ?
Je déjeune avec Loo.
D'accord.
Je dois trouver
une bague pour Phoebe sans toi ?
Je peux m'arranger.
Mon portefeuille le regrettera,
mais emmène Loo avec toi.
Bien. Où veux-tu aller ?
Chez Mark D.
Tu as gagné au loto ?
- Midi, ça te va ?
- Entendu. Duncan,
tu fais bien.
Je sais. Crois-moi, je le sais.
On avance ?
Il sait que tu l'as vu. Il a le choix. S'enfuir
ou aller jusqu'au bout.
Il ira jusqu'au bout.
Tu te sens d'attaque ?
Capitaine. Lieutenant.
La voiture a été louée
au nom de Samuel Grimes
et il a laissé la voiture à Middletown.
Voici une copie de son permis.
C'est lui.
Les cheveux plus foncés et des lunettes,
mais c'est lui.
- Une adresse au Nevada ?
- Oui, mais il a payé avec une Visa.
L'adresse nous conduit à Tybee Avenue.
C'est trop facile.
Il savait qu'on trouverait cette adresse.
Il veut que tu y ailles.
Phoebe, fais attention.
Brosse à dents et rasoir. Il ne s'enfuit pas.
Il ne reviendra pas pour autant.
Ça va vous intéresser.
Merde alors.
Ils sont à l'heure.
Phoebe.
Un mécanisme à retardement.
Pas d'armes.
Pas de photos. La carte mémoire est vide.
Il ne reviendra plus. Il savait qu'on viendrait.
Où est-il, maintenant ?
Pourquoi des photos de ces lieux-là ?
Regarde.
Les mêmes photos, dans le même ordre.
Sauf que celles-ci ne sont pas sur le mur.
S'il les a prises, il y a une raison.
Ce sont des cibles.
Tu crois qu'il se donne le feu vert ?
Oui.
Il va frapper aujourd'hui, à midi.
La question, c'est où.
- À la banque ?
- Trop facile.
Regarde. C'est la bijouterie Mark D.
Elle n'est pas sur le mur non plus.
C'est romantique, le signal est fort
et l'amie d'Angela disait qu'il allait là-bas.
Il a dépensé 3 000 $ là-bas
un mois avant la mort d'Angela.
C'est pas rien.
Il l'a demandée en mariage.
Ou il allait le faire.
On a 23 minutes.
On est en avance.
On peut faire un tour avant qu'il n'arrive
et faire du repérage.
- Puis-je vous aider ?
- Oui.
Je voudrais voir vos pendentifs en or
incrustés de diamants.
Non, vos bagues de fiançailles.
Pardon. Vous permettez ?
Kevin.
Pardon. Les bagues de fiançailles ?
Les livraisons, c'est derrière.
Écoutez.
Vous !
- Je n'ai rien fait.
- Non ?
Allez-y. Déclenchez l'alarme !
Tout le monde au fond du magasin.
Allez, vite.
Là. Ici.
Asseyez-vous tous.
Pas vous. Venez ici. Allez, vite.
Asseyez-vous. Vite.
Videz vos poches et vos sacs.
Retournez-les.
Videz le contenu devant vous, allez.
Sortez un portable ou une arme, et je la tue.
C'est bien clair ? Bien.
Vous. Debout. Debout !
Hésitez encore
et je vous fais sauter la cervelle.
Arrêtez l'alarme. Allez.
Décrochez le téléphone.
Appelez police secours.
On a reçu cet appel il y a 4 mn.
Ici le magasin Mark D.
Un homme armé retient sept personnes
et moi-même en otage.
Il a des armes et des explosifs.
Si le lieutenant MacNamara ne l'appelle pas
d'ici midi, il tuera un des otages.
Prenez la ruelle.
On est en position.
- On y va !
- Allez.
Bouclez le périmètre.
On n'a pas encore une ligne directe.
Quel est le numéro ?
Installez une ligne directe, vite.
Répondez.
Passez-moi le preneur d'otages.
C'est pour vous.
Apportez-le-moi.
Jerry. Comment va tout le monde ?
Vous savez qui je suis.
Bravo, lieutenant.
Tout le monde va bien.
Sauf le vigile.
Il porte une nouvelle veste,
je crois qu'il ne l'aime pas trop.
Vous avez placé des explosifs sur le vigile ?
Vous comprenez vite.
Commencez par libérer des otages.
Non.
Commençons par vos tireurs qui me visent.
- Vous connaissez la procédure.
- C'est clair.
Qu'ils quittent leur position
ou je flingue un otage.
Rappelez dans cinq minutes.
Bravo 1, 2, 3, retirez-vous.
On se retire.
D'accord. J'arrive.
L'équipe Sierra a un angle de vue
du deuxième étage du bâtiment adjacent.
Il y a cinq ou six otages.
La porte arrière est piégée.
Vos instructions ?
- On a d'autres tireurs ?
- Deux, à l'aveugle.
On a le feu vert ?
Il va se faire sauter, et eux avec.
- Phoebe.
- Duncan.
Il connaît deux des otages.
- Ma Bee et Loo sont dedans.
- Tu es sûr ?
On devait s'y rejoindre à midi.
J'ai vu la voiture de Loo.
Elles ne feront rien de stupide.
Et s'il sait qui elles sont ?
Impossible. Et il ne parle pas d'elles.
Fais-les sortir. Dis-lui de libérer les femmes.
Tu peux, non ?
Va attendre dehors.
Il faut que je me concentre.
Viens.
Oui.
Tout le monde va bien ?
Super bien, lieutenant.
Personne ne se vide de son sang
à cause de vous.
Pas encore.
L'un de vous a-t-il besoin
de quelque chose ?
J'aurais pu piéger votre voiture.
J'y ai pensé.
Pourquoi ne pas l'avoir fait ?
Vous ne seriez pas là maintenant,
pauvre conne.
Que puis-je faire pour régler cette crise ?
Faites-vous sauter le caisson.
Je croyais que vous vouliez qu'on parle.
Vous avez des choses à me dire.
Je vous écoute.
Ou préférez-vous quelqu'un d'autre ?
Vous l'avez laissée mourir.
Je l'avais dans mon viseur.
J'attendais votre feu vert.
Vous me reprochez sa mort.
Je vous comprends.
Mais on ignorait qu'Angela était blessée.
Vous auriez dû le savoir.
Il est toujours
dans le coin nord-est du magasin.
On ne le verra que s'il bouge.
Et la vitrine fait 13 mm,
la trajectoire de tir sera affectée.
- On pourrait tuer un otage.
- Oui.
Un tir pour la vitrine et un autre pour le P.O.
Mes gars ont regardé la bombe derrière.
Ils pensent pouvoir la désamorcer
et couper l'alarme.
- Sans en être sûrs.
- Pas loin.
Vous avez une heure,
après l'équipe de déminage s'occupe
de la porte arrière.
Une heure après, il n'y a guère d'évolution.
Il y aurait au moins sept otages
dans le magasin.
Mark D est une bijouterie de luxe
dans le quartier le plus chic de la ville.
Jerry ?
C'est rasoir d'attendre, hein ?
Vous ne pouvez rien faire du tout.
Vous avez réfléchi à ce que vous vouliez ?
Dix millions.
Relâchez les femmes, et je m'en occupe.
Que je relâche les femmes.
Vous vous foutiez d'elles
quand Angela se vidait, pas vrai ?
Pas vrai ? Non. Non.
Commencez par faire un truc pour moi.
Postez-vous devant les caméras
et dites qu'Angela est morte par votre faute.
Ensuite, on verra si je libère les femmes.
Je dis à mes hommes...
Ce sont vos renforts ?
On vous dit d'accélérer le pas ?
Vous les libérez si je fais une déclaration.
J'ai une meilleure idée.
Vous venez,
je filme votre déclaration sur mon portable
et je libère tous les otages.
Je viens, et vous libérez tous les otages.
Oui.
C'est du bluff.
- On arrête le...
- Non.
À vos ordres.
Passez-moi ce cahier.
Liz, je veux une rose rose.
Il y a un fleuriste tout près.
Elle sort.
Je suis dans la rue, Jerry.
On m'a donné le journal intime d'Angela.
Vous mentez.
Elle n'en avait pas.
Je l'ai là. On vient de me l'apporter.
Lisez-le-moi.
Je saurai si vous mentez.
Il y a une rose séchée.
Lisez, que j'entende ses paroles.
Libérez des otages en échange.
Lisez, maintenant.
"On dit toujours
"que l'on sait quand on a rencontré le bon.
"Et c'est vrai.
"Tout semble s'éclaircir.
"Je nous vois vivre ensemble au ranch.
"À Camelot."
Continuez.
Libérez des otages.
Allez-y. Allez !
Ils sortent. Des otages sortent.
- Par ici, madame. Venez.
- On les a.
Libérez d'autres otages.
Lisez ou je les tue tous !
Vous m'entendez ?
"On a trouvé le prénom des filles.
"Mabel et Vivian. "
Debout. Debout !
Il se déplace.
Restez devant moi !
Restez devant moi.
Montrez-moi la rose.
Montrez-la-moi.
Ensuite, venez faire votre déclaration.
Racontez comment vous avez tué Angela.
Ensuite, ce sera terminé.
Libérez deux otages de plus.
Non, montrez.
Deux otages de plus.
Vous deux. Allez ! Sortez !
On a deux otages de plus qui sortent.
Ici. Venez ! Venez !
- Venez !
- C'est bon.
Par ici.
- Tu l'as ?
- Tiens.
- Merci.
- Bonne chance.
Montrez-la-moi.
Montrez-la-moi ou je tue quelqu'un !
Mon Dieu.
Je la tiens plus haut, Jerry.
Pas d'embrouille. Je vois rien. Plus haut.
Vous la voyez ?
Non. Plus haut.
Debout. Relevez-vous. Pas autant.
- Vous l'avez ?
- Négatif.
Je la tiens plus haut.
Plus haut.
Oh, mon Dieu !
Mon Dieu.
Alors,
prête pour Disney World ?
Je préfère un tour de roue
et une barbe à papa.
Adaptation : Florence Suberbielle