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CHAMBRES LIBRES
Vous avez une chambre ?
Eh, mon pote !
Vous avez une chambre ?
COMPLET
Espèce de con !
Je vais au carnaval,
pour me trouver une reine du carnaval.
Oh, mec, dis donc, le carnaval !
Ça va être un trip, tu sais ?
Tu sais ce qu'on devrait faire ?
S'offrir un super dîner.
Commencer à le claquer un peu,
ce fric.
Seuls dans la nature, assaillis de tous
cötés par des indiens et des cow-boys.
Qu'est-ce que t'as ? T'es défoncé ?
Bien défoncé ?
Non, je suis un peu à plat.
Tu rentres en toi-même.
Tu es légèrement distant, ce soir.
Légèrement distant, mec.
Je me remets les idées au clair.
Debout, on se tire !
Eh ! Billy !
Fais pas ça, vieux.
Salut !
Vous désirez ?
J'aimerais réparer mon pneu,
si ça vous va.
Pas de problème.
Vous trouverez des outils
dans la grange.
Doucement !
Arrêtez ce truc,
ça effraie mon cheval.
C'est une belle machine.
Et voilà.
Tenez, asseyez-vous là.
Vous voulez bien öter
votre chapeau ?
Nous te remercions, Seigneur
pour ce don de ta gräce...
au nom de ton Fils Unique...
notre Seigneur Jésus-Christ.
Amen.
Vous êtes d'où ?
De L.A.
L.A. ?
Los Angeles.
C'est vrai ?
Quand j'étais jeune...
je voulais aller en Californie...
Mais, vous savez ce que c'est...
Vous avez vu grand,
dites donc !
Oui, j'ai beaucoup d'enfants.
Ma femme est catholique.
On peut avoir du café ?
Non, c'est vrai...
C'est chouette ici...
C'est pas donné à tout le monde
de vivre de la terre.
Vous faites ce que vous voulez.
Vous pouvez être fier.
MONTAGNE SACREE
Qu'est-ce que tu fous ?
Faut que je te parle, vieux...
Tous nos rêves sont
dans ton réservoir...
et tu le laisses mettre l'essence ?
Il n'a qu'à regarder dedans
pour voir...
Il saura pas ce que c'est.
T'inquiète pas Billy, tout baigne.
Je suis pas si sür, mec.
Moi, si.
C'est bon, Billy.
Pas la peine, c'est déjà fait.
C'est sympa.
- C'est encore loin ?
- J'en sais rien.
Pas trop loin.
C'est ce que t'as dit ce matin...
Parfois, je le dis
toute la journée...
C'est vrai ?
Tu le dis toute la journée ?
C'est pas trop loin.
On y sera bientöt.
Faut qu'on aille au carnaval...
Tu t'es mis ça en tête, hein ?
On a une semaine...
C'est dans une semaine.
On est encore loin du carnaval.
Moins d'une semaine,
pour la Nouvelle-Orléans.
Je vais aller m'écrouler.
Je crois que c'est déjà fait.
J'arrête pas de voir des trucs
sauter partout.
- C'est vrai ?
- Oui. Regarde.
- C'est quoi ?
- Une phalène.
Une quoi ?
Une phalène. Un insecte.
C'est un dröle d'endroit.
Cette fumée m'emmerde.
Oui, mais tu ne bouges pas.
Tu es d'où, vieux ?
Je peux avoir du feu ?
Tu es d'où, vieux ?
Difficile à dire...
Difficile à dire ?
Tu es d'où ?
C'est difficile à dire,
c'est un mot très long.
Je veux juste savoir d'où tu es.
De la ville.
D'une ville ?
N'importe laquelle,
elles sont pareilles.
Pour ça que je suis ici.
C'est pour ça que t'es ici ?
Pourquoi ?
Je suis loin de la ville...
et c'est ce que je veux.
T'es connu, dans ce coin ?
Là où on va ?
Ou là où on est ?
Ici.
Tu es juste au-dessus d'eux.
Juste au-dessus d'eux ?
Les propriétaires sont enterrés
exactement sous toi.
Tu pourrais être
un tantinet plus poli...
" Un tantinet plus poli" ?
Je te demande pas grand-chose.
Ça te dirait d'être
quelqu'un d'autre ?
J'aimerais bien être Porky.
J'ai jamais rêvé d'être un autre.
Vous m'aurez pas.
Je suis invisible.
Salut, Sarah. Comment ça va ?
Qu'est-ce que tu bouffes ?
Merci pour ce que tu as apporté.
Ça gaze, ici ?
On prend plus personne.
Il y a trop de gens qui débarquent.
Je ne parle pas pour toi
et tes potes.
La semaine dernière,
Susan a ramené 12 types.
Elle voulait emporter
dix livres de riz.
On a dü refuser.
Elle s'est fächée, et a sorti du hasch
sans nous en donner.
Ils ont voulu repartir
avec leur bus...
mais impossible de démarrer.
Tu as personne comme moi
avec qui discuter.
Je t'aime, tu sais.
J'ai envie que tu me parles.
- Allez, parle-moi...
- Arrête ça !
Ça n'intéresse personne...
mais j'aimerais bien
connaître ton pote.
Tu aimerais même plus que ça.
Je le trouve beau.
Il est beau.
C'est quoi,
en haut de la colline ?
On dirait une scène.
Vous montez des opérettes ?
C'est pour les mimes.
Ils sont aux sources thermales.
Des mimes ?
Eh, Lisa ?
Qu'est-ce que ça veut dire ?
" Commencer porte malheur.
Persévérer amène le danger.
Le changement ne doit pas toujours
se baser sur des exigences.
D'un autre cöté,
les revendications bien fondées...
doivent être écoutées."
Quand on...
Oyez, oyez !
Nous sommes venus jouer la comédie...
pour manger comme on nous l'a dit...
Et même...
pour tuer qui vous ennuie !
Les hommes en guerre.
C'est affreux ! Affreux !
On est venus boire votre vin...
goüter vos vivres,
et tirer plaisir de vos femmes.
La rivière doit être à 26 degrés.
Mais un mètre plus loin,
l'eau est glaciale.
Dehors ! Il faut
que je fasse le dîner.
" Dehors", moi ?
Lächez-moi ! J'ai joué dans les...
Dehors !
Malheur à cet endroit !
Et le double pour vous...
Venez, ma chère,
nous ne jouerons pas ici.
Dehors !
Tu me plais.
Ces gens sont arrivés
à la fin de l'été...
trop *** pour semer.
Le temps était radieux...
c'était la belle vie.
Mais l'hiver est venu.
Ils vivaient à 40 ou 50
dans une pièce.
Affamés, au bord de la route,
cherchant des carcasses de chevaux.
Mangeant n'importe quoi.
Il en reste 18 ou 20.
Des gosses des villes. Regardez-les.
Mais ils cultivent...
et ils resteront jusqu'à la moisson.
C'est l'idée.
Il pleut beaucoup, ici ?
Il va falloir faire une danse.
Regarde, un coquillage !
Il n'y a que du sable.
Ils n'y arriveront pas.
Ils y arriveront.
Ils y arriveront.
Nous avons planté nos graines.
Nous demandons...
que nos efforts soient dignes...
de produire une nourriture simple...
pour nos goüts simples.
Nous demandons que nos efforts...
soient récompensés.
Nous Te remercions pour
ces dons de nourriture...
que nous partageons
avec notre prochain.
Nous serons plus généreux...
quand nous produirons la nötre.
Merci d'avoir un endroit...
où nous affirmer.
Amen.
Mangeons.
Oyez, bonnes gens !
C'est le lever du rideau !
Comment sont tes cheveux
Sont-ils très longs
Couvrent-ils tes yeux
Sont-ils blonds
Brillent-ils dans ton dos
Pourquoi sont-ils si beaux
Tu es Verseau ?
Poisson ?
J'ai deviné.
Ça te plaît, chez nous ?
Qui t'envoie ?
Faut que je me tire, mec.
Il y a des choses qu'on veut faire.
Faut que je me tire.
Vous pouvez m'emmener avec ma copine
de l'autre cöté du canyon ?
Oui, ce que tu veux.
Ça fera pas un détour, promis.
C'est d'accord.
C'est d'accord.
On est pas une agence
de voyages.
Elles ont qu'à se démerder.
Elles nous ont nourris.
Bon, d'accord.
- Va les chercher.
- D'accord.
A l'endroit qu'il faut,
avec les gens qu'il faut...
prends-en un quart.
Ça pourrait être l'endroit
qu'il faut.
Tu n'as plus le temps.
Eh, vieux !
Si on y va, on y va.
On se casse !
Je sais, le temps passe.
Mais faut que j'y aille.
" Défiler sans autorisation" ?
Vous savez qui c'est ?
Le Capitaine Amérique. Moi, c'est Billy.
Des têtes d'affiches.
On a joué dans toutes les foires
de la région. Pour plein de fric.
J'AIME Dieu
Des paysans tarés,
un tas de paysans tarés.
Défiler sans autorisation !
Qu'est-ce que j'ai encore fait ?
Qu'est-ce que je vais faire ?
Oh, ma tête !
George, qu'est-ce que tu vas faire,
maintenant ?
Tu avais promis à ces gens.
Tu avais promis à ces gens.
Tu leur avais promis.
Dis donc, toi !
Tu as réveillé mon pote.
Je suis désolé.
J'avais pas vu...
J'avais pas vu.
Ma tête...
Si tu fermes pas ta gueule,
t'en auras plus, de tête !
Vous êtes levé, M. Hansen.
Ça doit aller mieux, alors.
Merci, Bob.
Je devais en tenir une bonne,
la nuit dernière.
J'ai dü bien m'éclater.
Si je pouvais m'en rappeler.
Vous auriez pas une cigarette ?
Les animaux comme vous,
ça joue pas avec le feu...
C'est des bons garçons.
Donnez-leur une cigarette.
Merci, monsieur...
Vous avez une allumette ?
Merci, Bob.
Je suis désolé du malentendu.
Il n'y a pas de malentendu.
On est tous dans la même cage.
Vous devez être un cave
vachement important...
" Cave" ?
Ça veut dire quoi, "cave" ?
Caviste ?
Un cave, c'est un brave type,
tu comprends ?
C'est quelqu'un de normal.
Vous n'avez pas l'air
d'être du coin.
Vous avez du pot que je sois ici
pour vous éviter des ennuis.
Eh bien...
Ils ont un truc, ici...
pour embellir l'Amérique
à coups de ciseaux...
et que tout le monde ressemble
à Yul Brynner.
Ils ont utilisé des lames rouillées
sur les derniers chevelus...
qu'ils ont arrêtés.
Je n'ai pas pu les défendre.
Vous voyez...
je suis avocat...
pour la Ligue des Libertés Civiques.
George Hansen.
Tu peux nous aider à sortir ?
Je pense que oui,
si vous n'avez tué personne...
Enfin, personne de blanc.
25 $. Pas trop mal pour échapper
aux lames de rasoir...
pas vrai ?
- C'est super sympa. Merci.
- Super sympa.
Je parie qu'on ne vous a jamais dit ça.
Au fait, merci pour l'aspirine.
Je commence...
Je commence à croire que tu es
un habitué de la maison.
Je ne le dirai pas à ton père.
Mais sois plus prudent.
Ce serait bien, si les instances
supérieures n'en entendaient pas parler.
Mon vieux ne se sent pas très bien.
Vous voyez ?
T'en fais pas, George,
on ne dira rien à ton père.
- N'est-ce pas ?
- Bien sür.
Et si on allait voir ces supers engins
dont on a tant entendu parler ?
Allons-y.
- Merci bien, Bob.
- A bientöt.
Je m'en charge.
Ne vous inquiétez pas.
Ça va, Carl.
Merci beaucoup.
Donne le bonjour à ta femme.
Au premier verre
de la journée, les gars !
A la santé du vieux D.H. Lawrence !
Vive les indiens !
Vous savez...
J'ai dü partir pour le carnaval
six ou sept fois...
sans jamais dépasser
la frontière de l'état.
Le gouverneur de Louisiane
m'a donné ça.
" Mme Jouet D'Amour,
Les Lumières Bleues.
Bourbon et Toulouse,
La Nouvelle-Orléans, Louisiane."
Ce serait, paraît-il,
le meilleur bordel du Sud.
C'est pas des bas-morceaux.
C'est du premier choix.
Le pied géant !
Je voudrais bien y aller.
Combien de temps vous avez dit
que ça prendrait pour y aller ?
- Deux ou trois jours.
- Deux ou trois ?
C'est vrai ?
J'aimerais vraiment
partir avec vous.
Tu as un casque ?
J'en ai un !
C'est une splendeur !
Ben mon vieux, j'aurais jamais cru
te revoir de sitöt.
Vous savez, je l'avais jeté
la semaine dernière.
Ma mère l'a récupéré.
Je me demande pourquoi.
Elle ne voulait pas que je joue au foot
de peur que je me fasse mal.
Et 12 ans après,
je trouve ça sur mon oreiller...
avec un mot épinglé disant :
"Garde ça pour ton fils."
Au feu !
Prends ça à la place.
Non merci, j'en ai acheté
plusieurs paquets.
Non, vieux. C'est de l'herbe.
Tu veux dire de la marie-jeanne ?
Nom d'un petit bonhomme !
C'est donc ça ?
Fais-moi voir.
Vas-y, allume.
Oh, non, non...
Je ne peux pas.
J'ai déjà assez de problèmes...
avec l'alcool.
Je ne veux pas me droguer.
Tu ne seras pas drogué.
Je sais, mais ça mène
à des trucs plus durs.
Tu es sür que ça va ?
Bon alors,
comment je fais ?
Tiens.
Ça a bon goüt.
Mais je ne pense pas
que ça me fasse grand chose.
J'ai l'habitude de l'alcool.
Il faut garder ça dans tes poumons
plus longtemps.
Quoi ?
C'est quoi ?
Qu'est-ce que ça peut être ?
Je sais pas.
Je regardais ce truc...
comme un satellite.
Il traversait le ciel,
et soudain...
d'un seul coup...
il a changé de direction
et a filé comme un éclair...
Tu es complètement défoncé.
Je suis défoncé, n'empêche
que j'ai vu un satellite.
Il traversait le ciel,
il a clignoté trois fois vers moi...
puis a zigzagué et filé.
Et je l'ai vu.
C'était un OVNI
qui t'envoyait des signaux.
Avec Eric Heisman, on était
au Mexique il y a quinze jours.
On en a vu 40 volant en formation.
Ils ont des bases dans le monde
entier maintenant.
Ils viennent ici depuis 1946...
quand les savants ont commencé à
balancer des radars sur la lune.
Depuis, ils vivent
et travaillent parmi nous.
Le gouvernement est au courant.
Qu'est-ce que tu racontes ?
Tu en as vu un, pas vrai ?
J'ai vu quelque chose,
mais j'ai rien vu travailler ici.
Ce sont des gens
exactement comme nous...
venant de notre propre
système solaire.
Sauf que leur société
est plus évoluée.
Ils n'ont ni guerres,
ni système monétaire.
Ils n'ont pas de chefs,
parce que chacun est un chef.
Gräce à leur technologie...
ils peuvent se nourrir, se vêtir,
se loger, et se déplacer...
également et sans efforts.
Tu veux savoir ce que je pense ?
Je pense que c'est des idées
de cinglé. Voilà.
Qu'est-ce que tu dis de ça ?
C'est des idées de cinglé.
S'ils sont si malins,
pourquoi il ne se montrent pas...
une fois pour toutes ?
Ils ne se montrent pas,
parce que s'ils le faisaient...
ça causerait une panique générale.
Nous avons encore des dirigeants...
sur lesquels compter
pour nous donner ces informations.
Ces dirigeants ont décidé
de taire ces informations...
à cause du choc...
que ça causerait
à notre système archaïque.
Le résultat de tout ça,
c'est que les Vénusiens...
ont contacté des gens
de toutes sortes...
de toutes sortes.
Ça porterait un coup épouvantable
à notre système archaïque.
Maintenant, les Vénusiens rencontrent
des gens de toutes sortes...
pour les conseiller.
Pour une fois, l'homme aura
un contröle divin...
sur sa propre destinée.
Il pourra se surpasser...
et évoluer.
Tous les hommes seront égaux.
Il était comment, ton joint ?
Je crois qu'il s'est éteint.
J'ai tellement parlé,
je l'ai complètement oublié.
Il s'est éteint.
Mets-le de cöté, on se le fera
demain matin.
On envisagera la journée
d'une autre façon.
Ça fera pas de mal.
Non, ça fera pas de mal.
Qu'est-ce que c'est ?
Des trouble-fêtes ?
Si vous voulez,
je les vire, shérif.
Les filles, regardez
ce qui vient d'entrer.
J'aime celui à chemise rouge
et bretelles.
Chemise blanche pour moi.
J'ai un faible pour
les pantalons noirs.
- T'as dis quoi ?
- Je disais...
Quoi ?
J'y crois pas.
Ils font quoi, ici ?
- Regarde le collier de dents.
- Ils ont des motos ?
Ils savent qu'on parle d'eux.
Nom de nom !
Je vous dis pas.
Je vais prendre des rognons,
les miens sont sur la route.
- J'aime ses mèches qui tombent.
- J'aime ses yeux.
Tu vois la fille dans le coin ?
Regarde pas trop à cause du shérif.
Tu comprends ?
- Regarde ces cheveux longs.
- Repéré !
Faudrait l'amener dans notre 4 étoiles
au plus vite.
- Je la trouve mignonne.
- A croquer.
On le mettra avec les femmes.
On devrait les mettre en cage
et faire payer l'entrée.
C'est ce qu'on appelle
l'humour des champs.
Je peux pas y croire.
On leur demande de faire un tour ?
T'es pas folle ?
Ils penseront...
Il vont te rire au nez.
- Ça serait chouette.
- Je crois pas.
- Je vais leur demander.
- Vas-y.
Pas quand je suis là...
Chiche.
Vas-y.
Ces gars-là, j'ai d'abord pensé que...
des gorilles avaient effrayé
leurs mères...
mais ils ont dü se les farcir.
Celui-là doit être pédé...
avec ses perles.
L'un d'eux ne peut pas l'être.
On dirait une bande de rescapés
d'une partouze de gorilles.
- Un gorille en voudrait pas.
- Une mère non plus.
Faudrait l'accoupler
avec l'une des putes noires dehors.
Ça, je ne sais pas.
On peut pas tomber plus bas.
C'est un caïd.
Ils sont verts.
- Ils sont pas verts, ils sont blancs.
- Blancs ?
Tu es daltonien,
il faut le dire.
Je boufferais bien un morceau.
Je croyais les prisons faites
pour les humains, pas pour ça.
- D'où sortent-ils ces perruques ?
- Ils doivent les faire pousser.
- Rien d'autre ne poussera sur ça.
- Tu sais...
j'ai pas vraiment faim, là.
Tu me comprends ?
J'en ai vu deux, une fois,
qui s'embrassaient.
Deux bonshommes !
Qu'est-ce qu'on en fait ?
Je ne sais pas, mais je crois pas
qu'ils iront très loin.
Tirons-nous !
Allez.
Messieurs...
c'était un plaisir.
Ils ont des grosses bécanes,
ces pédés.
Regarde le drapeau.
En effet.
Je continue à dire qu'ils iront
pas très loin.
Eh, je peux faire un tour ?
Vous voulez faire un tour ?
Vous avez un mot de votre maman ?
Nos mères seraient d'accord.
S'il vous plaît, un tour.
Je veux bien vous emmener.
Le type à la fenêtre
Le type à la fenêtre
J'aimerais vous emmener
faire un tour.
Tu sais...
ce pays était chouette, avant.
J'arrive pas à comprendre
ce qui a mal tourné.
Tout le monde a la trouille, voilà.
On peut même pas aller
dans un hötel minable.
Je veux dire, un motel miteux.
Ils pensent qu'on va leur couper
la gorge. Ils ont peur.
Ils ont pas peur de toi.
Mais de ce que tu représentes.
Tout ce qu'on représente pour eux,
c'est des cheveux trop longs.
Oh, non...
ce que tu représentes pour eux...
c'est la liberté.
La liberté, c'est ça qui compte.
C'est vrai.
Il n'y a que ça qui compte.
Mais en parler, et être libre...
c'est pas la même chose.
C'est dur d'être libre...
quand on est un produit acheté
et vendu au marché.
Ne leur dis jamais qu'ils ne sont
pas libres, ils se mettraient...
à tuer et à massacrer pour prouver
qu'ils le sont.
Ils vont te parler sans arrêt...
de liberté individuelle.
Mais s'ils voient un individu libre,
ils prennent peur.
Ils ne partent pas en courant.
Ça les rend dangereux.
As-tu déjà...
parlé à des crapauds
au milieu de la nuit ?
Pas souvent.
- Pas souvent ?
- Non.
Tu sais ce que je faisais ?
Qu'est-ce que tu faisais ?
Une chose que je ne faisais pas...
c'est de parler aux crapauds
au milieu de la nuit.
T'es dingue.
C'est vrai.
Oh, merde.
Qu'est-ce qu'on fait de ses affaires ?
On les envoie à sa famille.
Il n'y a pas grand-chose...
un peu d'argent,
son permis de conduire.
Tiens, la carte...
il ne va pas s'en servir.
On ira y boire un pot, d'accord ?
Vraiment, vieux, il aurait voulu
qu'on le fasse.
"Si Dieu n'existait pas, il aurait
fallu L'inventer."
C'est extra.
Je suis un peu bourré, vieux.
Un peu bourré.
Qu'est-ce qu'il fait chaud, ici.
Ah, les gonzesses.
Regarde-moi ces gonzesses, vieux.
C'est à la mort que la réputation
est jugée bonne ou mauvaise.
Au revoir, les filles.
A plus ***.
Salut !
Je m'appelle Billy.
Et voici le Capitaine Amérique.
Excusez-moi une minute.
Ça t'ennuie si j'ai la grande ?
- Non, c'est bon.
- Merci.
Allez, mon morceau de premier choix.
Viens par ici.
Ma petite chérie...
En fait, je suis de New-York.
Tout ça, c'est de la frime.
Tu es un hippie, non ?
Je m'appelle Mary.
Tu veux un verre ?
Non, merci.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
- C'est tes vrais cheveux ?
- Et ça ?
C'est tes cheveux ?
Tu rigoles !
- C'est quoi, ces trucs ?
- Et ces trucs là, alors ?
Moi aussi,
je suis marginale.
J'ai jamais pensé que j'étais marginal.
Mais j'aimerais le devenir.
Qu'est-ce qui se passe dehors ?
Quoi ?
Tu sais, dans la rue, le carnaval.
Oh, tu sais, la foule et tout ça.
Tu veux un verre ?
A la tienne.
Merci.
Qu'est-ce que t'as ?
Je te plais pas ?
Quoi ?
Tu as payé pour moi.
C'était pour mon copain.
Je ne...
Je t'offre un verre ?
Je ne bois pas.
J'ai une idée.
Si on sortait ?
On va tous au carnaval.
C'est quoi ?
C'est quoi ?
Cherche pas.
Ferme-la et prends-en.
C'est ça.
Qu'est-ce qu'on en fait ?
Donne.
- Ferme-la et prends-en.
- Mets-le sous ta langue.
Je crois en Dieu...
le Père tout puissant...
créateur du ciel et de la terre.
Montant aux cieux
pour la dernière fois, la dernière fois.
A été crucifié, est mort et a été enseveli.
Est descendu aux enfers.
Le troisième jour, est ressuscité.
Est monté aux cieux,
où Il est assis à la droite de Dieu...
notre créateur.
Je crois en Dieu, le Père tout puissant,
créateur du ciel et de la terre.
et en Jésus-Christ, son fils,
notre Seigneur...
- Ta gueule.
- Conçu du Saint-Esprit...
né de la Vierge Marie,
Il souffrit sous Ponce-Pilate.
A été crucifié, est mort et a été enseveli.
Est descendu aux Enfers.
Le troisième jour,
est ressuscité.
Est monté aux cieux, où Il est assis
à la droite de Dieu...
d'où Il viendra juger
les vivants et les morts.
Je crois au Saint-Esprit,
à la Sainte Église Catholique...
à la communion des saints,
à la rémission des péchés...
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle. Amen.
Qu'as-tu fait
pour que je te haïsse tant ?
Je te hais tant.
- Je veux que tu sois belle.
- J'ai toujours voulu être belle.
Ecoute-moi.
Je veux que tu sois belle.
Non ! Tu me connais.
Je te connais.
Chérie, oui.
Reviens !
Je te connais.
Le Seigneur soit avec vous.
Vous êtes bénie
entre toutes les femmes...
Fais qu'on m'aime.
Sainte Marie, mère de Dieu
priez pour nous, pauvres pécheurs.
Je le sais.
Je te connais.
Regardez, on brille tous !
Regardez, on brille tous !
On brille ! On brille !
Où est ton micheton ?
Pourquoi tu me plais ?
- Me plais-tu ?
- Tu me plais.
Je sais que tu me plais.
N'essaye pas !
T'as pas intérêt !
Je peux sentir l'extérieur...
mais je ne ressens rien
à l'intérieur.
N'arrête pas ! N'arrête pas !
Je meurs.
Je vais mourir !
Je vais mourir !
Je suis morte !
Je suis morte,
tu comprends ?
Mary a aimé...
Mon Dieu, faites que ça arrive,
que j'aie un enfant.
Je suis ici.
Je suis ici.
Je suis ici.
Je suis ici, en train de délirer.
Je conçois un enfant.
S'il vous plaît, mon Dieu,
laissez-moi sortir !
Je veux sortir !
Tu vois ce que je veux dire ?
Tu me voulais laide, non ?
Je connais les michetons.
Je te hais tant.
Tu ne sais rien de moi.
Pourquoi m'as-tu abandonné ?
Tout le monde, mais pas toi.
Et pas moi.
Je t'aimais.
Oh, comme je t'aimais.
Tu es une mère si cruelle,
et je te hais tant.
On y est arrivés.
On est riches, Wyatt.
Oui, vieux.
On y est arrivés, vieux.
Ça y est.
On est riches, mec.
On peut prendre notre retraite
en Floride.
Tu sais, Billy...
on a déconné.
Quoi ?
Faut pas chercher plus loin,
tu sais.
On prend le gros pacson,
et après, on est libres.
Tu piges ?
On a déconné.
Bonne nuit.
Regarde ces types.
Mets-toi à cöté.
On va leur foutre une sacrée trouille.
Tu veux que je te fasse
sauter la cervelle ?
Va donc chez le coiffeur !
Mais quoi... ?
Bon sang !
- Je vais chercher de l'aide !
- Je les aurai !
Faut y retourner.
Je les aurai.
On y est.