Tip:
Highlight text to annotate it
X
HANTE PAR SES EX
Bonjour, Connor.
Versace est sur la première.
- O.K.
- Dégagez!
- Très bien, très bien.
Oh, que c'est joli, ça!
O.K., mesdemoiselles.
Ne regardez pas la caméra.
Continuez ce que vous êtes
en train de faire.
Attention. Un, deux et trois!
Super! On va recommencer.
Je reviens tout de suite.
Baisse l'éclairage d'un stop
et martini pour tout le monde!
Beau travail!
- Il veut qu'on ajuste l'éclairage
sur le plateau un. On passe au deux.
Y a le Vanity Fair sur la ligne deux.
- Ah, salut, vous!
- Bonjour, monsieur Mead!
- Hé! Salut, mesdemoiselles!
- Alors, vous dînez avec nous,
après la séance?
- J'adorerais, mais c'est impossible.
Je suis hyper pris, aujourd'hui.
Mais ce n'est que partie remise.
- Je te prends un rendez-vous
avec elles?
- Oui!
- Ciao!
- Séparément ou ensemble?
Ah, bonjour, Keelia!
- Salut.
- Je suis Connor Mead.
Vous êtes ravissante!
- Merci.
- Mettez-vous ici... Très bien.
On va commencer.
Enlevez-moi l'écran du fond.
ça manque d'ambiance.
Lumière de base, s'il vous plaît.
Envoyez-la sur le côté.
- Qu'est-ce que vous me faites?
Mais enfin, qu'est-ce que...
- Il faudrait que le médecin de plateau
se tienne prêt, au cas ou.
Et passez-moi les...
les pommes.
- C'était mon costume.
- C'est bien.
Ce sera une ode à Guillaume Tell.
- Je veux juste que vous sachiez que
je suis une de vos plus grandes fans.
- C'est réciproque. Mais j'ai pas
12 ans et je suis pas à moitié sourd.
Alors j'aime pas vos chansons,
mais par contre,
je suis dingue de votre look.
O.K. Qu'on lui remplace
les sourcils
et ce sera parfait.
On ne bouge plus!
Très bien, génial.
- C'est la photo?
Vous allez me prendre
comme ça?
Je suis presque toute nue
et j'ai une pomme sur la tête?
- C'est exact.
- C'est ça, la couverture
de Vanity Fair du grand Connor Mead?
- Non, pas tout à fait.
Laissez-moi vous présenter
Kako Tatsumi,
qui est championne japonaise
de tir à l'arc.
Elle va travailler avec nous. D'accord?
Vous n'avez rien à craindre.
Elle s'est classée sixième
aux Jeux de Pékin.
- Vous dites ça pour rire?
Est-ce qu'il...
Il dit ça pour rire?
- Keelia...
Baissez le menton, regardez-moi,
relâchez les bras.
- Attendez.
Dites-moi qu'il rigole.
- Ne bougez pas!
Kako, à mon signal, attention!
- Elle n'a même pas eu
de médaille!
Ecoute ma musique...
J'ai pas qu'un beau cul, tu sais.
Je suis une artiste.
- Voyons, mon coeur,
t'es déjà super belle, enfin...
Pourquoi tu tiens absolument
à avoir deux talents?
- Connor!
Ils veulent ton choix
pour la photo du Med.
- Immédiatement?
- Et je jongle avec trois
de tes petites amies sur iChat.
- Elle entre comme ça?
- Désolée. Tu m'as demandé
de m'assurer que tu sois parti à 2 h.
- Pourquoi?
- Pour le mariage de ton frère
à Newport.
- C'est aujourd'hui? C'est vrai?
- Le dîner de répétition
a lieu ce soir,
au domaine de ton oncle Wayne.
- ça alors! Il faut que je parte.
- En plus, il y a Kiki, Charlece
et Nadja sur ta messagerie.
Elles appellent sans arrêt.
- Nadja... Rappelle-moi qui est Nadja.
- T'as dîné avec elle vendredi.
- Ah oui! Une très jolie fille,
assez peu volubile.
- Oui. Elle est Roumaine
et elle parle à peine
un mot de français.
- Alors ça explique tout.
Envoie ça à Mike tout de suite.
Je suis légèrement débordé.
Alors si tu pouvais parler aux filles
pour moi, j'apprécierais.
- Non. Ne compte pas sur moi
pour plaquer ces filles à ta place;
je crois au karma.
- O.K... Conférence alors.
- Tu veux que je les mette
en conférence?
- Mets-les en conférence.
- Non... Tu feras pas ça?
- Ah si, je vais le faire.
- Appel conférence.
Tu cliques ici pour te déconnecter.
- Salut, mesdemoiselles!
Ici Connor Mead!
- Salut, Connor! ça va?
- Quelqu'un d'autre est connecté
avec nous?
- Ecoutez, je suis vraiment
très occupé en ce moment,
alors je vais... je vais devoir
procéder en bloc, d'accord?
Euh... ça ne marchera pas entre nous.
Je suis désolé.
- Quoi? C'est pas vrai?!
- Pardon?
- Dis-moi que tu ne romps pas
avec moi par conférence téléphonique!
- Je croyais que ça se passait bien.
- Tu es misogyne!
Connor Mead dé*** les femmes.
- Non, non! J'adore les femmes,
au contraire.
Je veux dire, euh... j'en suis dingue.
J'adore les femmes, je les aime toutes.
C'est bien ça le problème, d'ailleurs.
- Non. Le problème, c'est que
tu fréquentes une fille
pendant deux semaines,
elle tombe amoureuse de toi--
- Tu prends l'amour, mais donner...
Tu sais pas donner! Tu es un pingre!
- Nom de Dieu!
Est-ce qu'il reste encore des femmes
qui veulent juste s'amuser?
- Moi, je veux m'amuser.
- Dans ce cas,
n'écoute pas ces filles.
Je te jure, elles sont
complètement cinglées!
- Connor! On t'entend
même si tu couvres la caméra.
- Ah... Oui.
- Un vrai attardé émotionnel!
- Tu me dois une thérapie!
- O.K., les filles, je crois que vous
avez des tas de choses à vous dire.
Alors je vais me déconnecter.
Mais je vous en prie,
continuez entre vous. D'accord?
Kiki, Nadja, Charlece... j'ai passé
des moments merveilleux
avec chacune de vous.
Je vous souhaite à toutes
bonne chance.
Au revoir!
- J'avais pas fini de parler!
- Tu es vraiment aussi pourri
qu'elles le disent?
- Oh non, ma jolie...
Je suis encore pire.
- Evidemment, tu ne me traiterais pas
comme ça, pas vrai?
- Non.
C'est pour toi que j'ai fait ça,
voyons. J'enlève les amuse-gueule
avant le plat principal.
- Ha! Ha! Ha!
T'es le plus grand frimeur
que je connaisse.
Tu es même réputé pour ça.
Non, vraiment.
Pourquoi je fais ça?
- Généralement, c'est lié
à vos relations avec vos pères.
- Oh, je t'en prie!
J'ai même jamais rencontré
mon père.
- Bon, alors...
viens voir papa!
Nah nah-nah-nah
nah-nah-nah-nah-nah-nah
I got a certain little girl
she's on my mind
No doubt about it
She looks so fine
She's the best girl
that I ever had
Sometimes she's gonna make me
feel so bad
O.K...
Et en avant toute.
- L'opération se déroulera
comme prévu
et à 15 h 29 précises,
je dirai: "Vous pouvez
embrasser la mariée."
- On devrait peut-être
répéter ça aussi.
- Ah, c'est pas vrai.
- Paulie!
Salut!
- Connor!
Passe devant!
- Oui!
- Il est venu. Super!
- Ha... Il est venu.
- Oui. J'en ai peur.
- Comment ça?
Toi et toutes mes demoiselles
d'honneur sauf une avez couché
avec lui, alors il peut pas
être si terrible.
- Non...
- Jenny, aide-moi à me calmer.
- Oh. Grande respiration.
- Ouais!
- Hé!
- Je suis content de te voir.
- T'as pu venir!
- Oui!
- T'es en forme, on dirait.
- Oui, toi aussi.
- T'as vu ce qu'on a fait
du dojo de karaté d'oncle Wayne?
- Wô!
- Je suis drôlement content.
Je croyais pas te voir à la répétition.
- Oui... Ecoute, j'ai voulu arriver tôt
pour savoir si tu avais réfléchi
après notre dernière
conversation...
A propos du mariage, de l'amour,
de la monogamie permanente
et éternelle?
- Oui. J'y ai réfléchi, en effet.
Oui, je te jure que j'y ai réfléchi.
- Ecoute, si jamais tu regrettes,
je te laisse la clé de ma Jaguar.
T'as qu'à me donner le signal
et moi, je te couvre.
- C'est pas vrai. T'es sérieux?
- Bien sûr que je suis sérieux!
Je ferais n'importe quoi pour toi.
Tu sais que tu peux compter
sur moi, hein?
Ensemble à la vie à la mort.
Pas vrai?
- Il lui donne des clés
pour quoi?
- Je parie qu'il vous offre
une voiture.
Wow! Je vais aller voir
ce qui se passe.
Attends-moi.
- Oh, d'accord.
- Connor, on a déjà parlé de tout ça.
Je veux me marier.
J'aime Sandra.
- ça, c'est ce que tu crois.
- Alors, tout va bien, les gars?
Vous savez, on est toujours
en train de répéter.
- Jenny Perotti.
- Connor Mead.
- ça alors, quelle surprise!
- Je ne te le fais pas dire.
- Wow.
- La mariée est sans surveillance.
- Je m'en occupe.
- On a pas fini
de discuter de tout ça, hein.
- De quoi vous parliez, au juste?
- Des options.
- Des options...
O.K., écoute-moi bien, Connor.
C'est le week-end le plus important
de sa vie pour Sandy.
Si tu fais la moindre chose
pour nuire à ce mariage,
j'entrerai dans ta chambre
en pleine nuit,
et sectionnerai
ton précieux appendice.
- La première partie
est très intéressante.
- ça peut très bien avoir l'air
d'un accident, alors n'insiste pas.
Essaie de les encourager.
Sois normal. Ne sois pas un boulet,
pour une fois. D'accord?
- Je me conduirai
du mieux que je peux.
- C'est bien ce qui m'inquiète.
- Je vais les encourager, je...
Je ferai ce qu'il faut.
- Tu es sûr?
- Oui.
- Allez, viens.
- Vous voyez? Je savais qu'il y aurait
pas de malaise entre vous,
j'en étais sûr. Connor,
tu te souviens de Sandra?
- Oui, bien sûr.
Comment vas-tu, Sandra?
Il est pas trop ***
pour reculer, ma beauté.
- Ha! Ha! Ha! Il... il rigole.
Et tu connais
les demoiselles d'honneur?
- Ah oui, je les connais.
Deena, Donna...
Content de vous revoir.
Et... oh...
- Denice.
- Enchanté, Denice.
- Moi aussi, enchantée.
- Mesdames.
- Je vous présente mon témoin,
les gars: mon frère Connor.
- Salut, les gars.
- On connaît toutes les histoires,
mon vieux.
- Ah, je vois.
- C'est un honneur de servir
à tes côtés.
- Ah, pour moi aussi.
- Je suis enchanteré... Eh, merde!
C'est foutu.
- Désolée d'interrompre
la fraternisation, les gars,
mais Connor, mets-toi comme ça,
que je puisse garder un oeil sur toi.
Bien.
- Tout le monde est prêt?
- Oui. Désolé, sergent.
- Sergent?
C'est un flic qui vous marie?
- Sergent major Volkom.
Je suis de la marine américaine.
Je n'ai absolument rien d'un flic,
comme vous dites, monsieur.
- Wow. Ou t'as trouvé
ce rayon de soleil, Paulie?
- C'est le père de Sandra.
Sergent, je vous présente
mon frère Connor.
Connor, voici le sergent.
Il a été ordonné tout de suite
après la guerre.
- Une petite guerre qu'on appelle
Guerre de Corée.
ça vous dit quelque chose,
monsieur Clinquant?
On y a perdu plus d'hommes
qu'au Vietnam.
On n'a pas eu de Mur du souvenir
ni de film.
On n'a eu qu'une sitcom
avec Alan Alda
qui n'était que rigolade
et plaisanteries,
sauf pour tous ceux qui revoyaient
leurs frères crever.
- Papa, la guerre est finie.
C'était une impasse.
- Ecoutez, on devrait peut-être
essayer de respecter l'horaire prévu.
- Lançons l'attaque.
- Lançons l'attaque.
- Après le baiser des mariés,
à 15 h 30 minutes et à mon signal,
le marié saisira l'avant-bras
de la mariée
et effectuera une rotation
de 80 degrés
en direction nord-nord-est.
C'est alors que je vous déclarerai
mari et femme.
A la suite de quoi...
à la suite de quoi?
Vous vivrez heureux pour toujours,
tous les deux.
- Oh...
C'est trop mignon...
- On baigne dans le sentiment ici.
Non, merci, ça ira.
- Allez, viens.
- Ah...
Salut, oncle Wayne. Ha!
Ah... le monde est
drôlement moins bien
depuis que tu n'y es plus,
mon vieux.
Ah non.
Ah non, non, non...
Pas de cette affreuse déco ici!
Non. Non...
Eh non!
Eh oui!
Non...
Non, mais...
Qu'est-ce qu'ils ont fait?
- Il y a un problème, Connor?
- Il y a au moins une trentaine
de chandelles parfumées
dans ma chambre.
- Le parfum de leur mariage,
c'est la lavande.
- Et après, on se demande
pourquoi je veux pas me marier!
- Moi, je sais.
- Je t'assure, Jenny,
mon oncle Wayne se retourne
dans sa tombe, en ce moment.
- Mais non, voyons.
Wayne adorait les grandes fêtes.
- Les fêtes, oui; les mariages, non.
A l'époque, mon oncle avait choisi
cet endroit pour y tenir
des *** torrides et abrutissantes
qui duraient toute une semaine!
Tu savais que Dean Martin
a dormi dans cette salle de bains?
Il a bu l'eau du bidet
et il a chanté à tue-tête
l'hymne national irlandais...
- Je me souviens que Wayne
nous avait raconté ça.
- Tu vois? ça, c'était une fête!
Pas... pas ça.
- Il y a eu des paris sur ta présence
à ce mariage. Tu le savais?
- J'aurais pas manqué le mariage
de mon frère.
- Tu vois? C'est ce que je disais.
Ton attitude de salaud,
c'est juste pour pouvoir coucher
avec des filles vulnérables.
Au fond, t'es un coeur tendre.
- Oh.
Alors me voilà catalogué.
- Et maintenant le sarcasme;
qui sert bien sûr à cacher
toute apparence d'affection
pour Paul.
- Hé. Je n'ai rien à cacher,
figure-toi.
Et d'ailleurs,
je serais extrêmement heureux
d'enlever tous mes autres vêtements
pour te le prouver.
- Et voilà l'allusion sexuelle
de mauvais goût.
Tous les vieux trucs
de Connor Mead.
Mais... sois tranquille,
je garde ton secret.
Je ne dirai à personne
que tu as des sentiments.
A l'attaque!
A l'attaque!
- Oh, c'est fort!
- Oh!
- O.K. Non, ça marche pas,
je suis toujours nerveuse.
- Si on en prenait un autre?
- Oh, Sandy! Qui c'est celui-là?
- Dan Palumbo. Marié.
- Euh, des enfants?
- Ah...
- Quoi? Ils sont pas vraiment mariés
tant qu'ils n'ont pas d'enfants.
Alors à l'attaque!
- A la guerre comme à la guerre.
Et pas de quartier! Ha! Ha! Ha!
- Sandy!
- Essayez de laisser à boire
aux autres invités.
- Et range ma chambre,
la nouvelle!
- Doucement, les enfants!
C'est une magnifique réception.
- Hé! Vous pourrez m'en apporter
d'autres, hein?
Merci... Et voilà, c'est parti.
- Pardon, monsieur Mead?
- Hum-hum?
- Je suis un grand admirateur
de votre travail.
- C'est gentil.
- Vous allez photographier
le mariage?
- Non, je ne suis pas un photographe
de mariages. Non.
- Mais c'est le mariage de votre frère.
- Je sais.
- Il est pas doué pour photographier
les gens quand ils sont habillés.
- Ah! Ce qu'elle peut être drôle!
- C'est pas sa tasse de thé.
- Eteins ce téléphone.
- Connor Mead...
Non, je ne baisserai pas mon tarif...
- Connor...
- Dis-lui d'aller se faire foutre!...
Non, j'ai dit: "Dis-lui d'aller
se faire foutre!"
Comme quand un homme
et une femme se...
- Salut. Contente de vous voir.
- Faut que j'y aille.
- Salut!
Assieds-toi avant de...
- Oh, mon Dieu.
- Quoi?
- Qu'est-ce que c'est?
- Salade de roquette et d'endives.
Très bon choix.
- Non, non, non! Dans la salade
que je voulais, il y avait des figues.
Oui, les fruits, ce sont
les nouveaux croûtons, c'est...
Ah... c'est un vrai désastre.
Mes amis et ma famille
ne sont pas venus jusqu'ici
pour se taper une salade morne
et sans intérêt! Ou sont les figues?!
S'il vous plaît! Ou sont les figues?
On voudrait vraiment des figues!
- Chérie, chérie... Salut.
Salut, ça va?
- Oui.
- O.K. Ecoute, tu as raison,
tu as commandé des figues.
Mais... tout le monde raffole
de la salade,
on dirait.
Il manque des figues?
- Non, non! C'est parfait.
J'adore la roquette.
- O.K... Désolée.
- C'est pas grave.
- Désolée.
- La revoilà. O.K., elle est revenue.
- Je suis désolée.
Vous savez, je suis juste...
C'est mon mariage... Je ne suis
pas toujours aussi insupportable.
- C'est pas mon avis.
- Arrête!
Je tiens vraiment à ce que tout
se déroule parfaitement.
Normal, je ne compte pas me marier
plus de quatre, cinq fois maximum.
- Oh, ma chérie...
Tiens! ça m'y fait penser.
Connor?
Sandy et moi, on voudrait savoir
si tu porteras un toast, demain.
- Quoi? Euh...
Oui, on serait si heureux.
- Je sais que c'est pas trop
ton genre, mais... c'est la tradition
que le témoin porte un toast.
- Tu peux faire ça très court.
- Ou très long, comme tu veux.
- Il rigole, hein?
C'est une blague?
- Oui! Ha! Ha! Ha!
- Non.
- Oui.
- Tu es la seule famille que j'ai ici.
J'aurais aimé t'entendre dire
un petit mot.
- C'est pas ta meilleure idée, Paul.
- Moi, je suis d'accord avec Jenny!
- Demande à quelqu'un de passer
pour ton cousin.
- Non, c'est pas ça!
Tu es mon frère, tu es plein d'humour,
tu t'exprimes bien, tu es brillant...
- Très juste, c'est tout moi,
j'en conviens. Euh...
Je suis flatté, je t'assure, mais--
- Vous pouvez au moins faire ça
si vous faites pas de photos.
- Qui c'est ce gars-là?
- Qui c'est?
- Jeff.
- Je porterai pas de toast.
Désolé, mais je peux pas. D'accord?
Je peux pas célébrer... tout ça.
- Arrête.
- C'est toujours pareil.
Que du scotch, il n'a rien mangé.
Y a pas des petits pains
ou encore...?
De toute façon,
si on parlait d'autre chose?
Alors, à quelle heure
vous prenez l'avion?
- Paulie... Tu connais ma position
sur tout ça, frérot.
Pour moi, le mariage
est une institution oppressive
et complètement archa¨i¨que
qui aurait dû être abolie
il y a très longtemps.
Et l'amour,
c'est de la camelote
qui sert de pain quotidien
aux faibles et aux ignorants.
Oui, bien sûr, on s'y sent au chaud
et à l'abri de tout.
Mais à tous les coups,
l'amour rend faible, dépendant
et obèse.
- Ce serait pas très bien
comme toast.
- Tu veux dire que je suis obèse?
- Non! Toi, obèse?!
- Non, non, non...
Chérie, chérie...
il dit ça pour rire, je crois.
- Réfléchis bien
à ce que tu vas dire ensuite,
si tu veux un conseil, Clinquant.
- Franchement...
J'aimerais beaucoup croire
en tout ça pour mon frère Paul.
Je serais heureux de pouvoir y croire.
Vraiment!
J'aimerais aussi pouvoir croire
au lapin de Pâques,
au bouclier antimissile
et aux danseuses nues éclopées
au grand coeur, vous voyez?
Mais malheureusement,
je suis condamné
à voir le monde comme il est vraiment.
Et l'amour...
eh bien, c'est un mythe.
- Ah, génial! Moi qui craignais
que tu sois cynique, insensible
et provocant.
- La vérité fait mal, ma belle.
- O.K., si tu t'en allais?
- Oui, c'est ce que je vais faire.
Tiens, je vais apporter
ma salade dans ma chambre.
Mmm!
Avec des figues,
ç'aurait été beaucoup mieux.
Hum!
On dirait...
que ça va être plus dur
que je croyais.
- Ha! Ha! Ha!
Pour ça, t'as raison, petit.
- Oncle Wayne?
Oncle Wayne. Ah...
- Tu es mort.
- Les joueurs ne meurent jamais,
Gaston;
ils tentent leur chance
à une autre table.
Wô! On touche jamais à un homme
quand il touche son manche à balai!
ça va pas?
- Bien, ça alors...
Aqua Velva.
Mais qu'est-ce que...
qu'est-ce que...
Qu'est-ce que tu fais ici?
- Je suis là pour
te mettre en garde.
Ne gaspille pas ta vie
comme je l'ai fait.
- Mais enfin, de quoi tu parles?
Tu as vécu une vie géniale,
mon vieux! Tu...
tu étais une légende. Les femmes,
le fric, la fête jour et nuit!
- Ecoute-moi, petit.
Quand la musique s'arrête
et que tu prends tes cliques
et tes claques,
rien de tout ça
n'a plus d'importance.
Il y a bien eu...
une certaine soirée.
Nouvel An 68 aux Philippines.
Steve McQueen, moi et
1 7 hôtesses de l'air de la Lufthansa
avec un sac de poudre
gros comme un ballon de football.
ça, c'était une sacrée fête!
- Ah! ça devait être une fête
du tonnerre!
- Ah oui, j'ai bien rigolé,
j'ai bien butiné,
mais fais-moi confiance, Gaston,
faut pas que tu finisses comme moi.
- Mais qu'est-ce que tu veux dire--
- Non, non, non, non!
Ne joue pas les na¨i¨fs, petit.
Je t'ai beaucoup observé.
Et je peux te dire que t'es en train
de tourner exactement comme moi.
Bien sûr, je ne peux pas
t'en blâmer.
Mais ce soir...
ce soir, les choses vont changer.
Ce soir, tu recevras la visite
de trois fantômes.
- C'est une blague, hein?
Non, dis-moi que c'est une blague.
- Tu vas être forcé
de ressentir des choses
que tu n'as pas ressenties
depuis un sacré bout de temps.
Des choses comme des sentiments,
tiens, par exemple.
Et n'oublie surtout pas
que même si ça fait mal,
tout ça, c'est pour ton bien.
Et tout ce qui n'est pas
pour ton bien...
sert à me divertir un peu.
- Ecoute, oncle Wayne, tu...
Mais ou il est?
Ouf! O.K., il s'est rien passé.
Oh-oh.
Melanie?
Melanie! Ou es-tu?
J'ai besoin de toi ici, écoute...
Tu es mon assistante,
et j'ai besoin que...
...qu'on m'aide.
Un scotch, mon ami.
Et faites ça vite.
Tu me rappelles.
Ouf!
ça me semble si vrai.
- Ils sont vrais, jeune homme.
100% naturel.
J'ignore ce qu'on vous a dit
à mon sujet,
mais en général, j'aime bien
qu'on m'offre un verre avant.
- Vous n'êtes pas celle
que je croyais.
- Vonda Volkom.
Je suis la mère de la mariée.
- Connor Mead.
Je suis le frère du marié.
Mais je vous en prie, asseyez-vous,
Vonda Volkom.
- Je vous remercie.
- Je vous en prie, madame.
Champagne, s'il vous plaît.
- C'est charmant.
- Depuis combien de temps
vous êtes divorcée?
- Je vous demande pardon?
- Allons...
Vous êtes ravissante.
Aucune femme mariée de votre âge
ne garde aussi bien la forme.
- Ha! Ha! Ha!
Je suis divorcée depuis huit ans
maintenant.
- Hum...
- Le sergent et moi,
on ne se parle plus
depuis le divorce.
C'est enfantin et pathétique.
- Taisez-vous tout de suite, mon coeur.
ça n'est pas de votre faute.
Non, le mariage est une institution
destructrice et nuisible.
J'ai expliqué tout ça,
tout à l'heure,
à une autre table.
J'aimerais savoir une chose...
Pourquoi le sexe pour le sexe
est devenu un crime?
Non, c'est vrai! De nos jours,
quand on est célibataire,
on est automatiquement perdu.
On rate quelque chose de crucial.
Quoi qu'il en soit, tous les soirs,
je nage dans une mer de sexe.
Tandis qu'eux, ils s'endorment
dans les bras l'un de l'autre...
en cuiller.
- Connor,
c'est très bien, la cuiller.
- Oui, mais je préfère encore
la fourchette.
J'ai pas raison?
- Vous avez raison.
- Un jour, le propriétaire
de cet endroit m'a dit, il a dit:
"Faut vivre léger, Gaston.
Faut vivre léger."
J'ai jamais compris pourquoi
il m'appelait Gaston, mais...
ses paroles étaient très sages,
je trouve.
- C'est très intéressant.
Je suis assez d'accord.
Ecoutez, mon coeur, avant de passer
à la vitesse supérieure,
est-ce qu'on est en zone interdite?
Enfin techniquement,
on n'est pas de la même famille
avant demain.
- Vous savez,
je suis extrêmement flattée.
Mais il se trouve que oui,
on est en zone interdite,
comme vous dites, je le crains.
- Quel dommage.
Je suis persuadé que vous savez
drôlement y faire au lit.
- Vous parlez toujours aux femmes
de cette façon?
- Oui, toujours.
- Et ça fonctionne?
- Très souvent.
- Ha! Ha! Ha! Eh bien...
Je crains de ne pouvoir
vous satisfaire, mais je suis sûre
qu'elle n'attend que ça.
- La blonde à 6 h?
Robe bleue, jambes interminables...
- Oui, c'est bien ça.
Elle vous a regardé tout le temps
de notre conversation.
- Je suis ravi d'avoir fait
votre connaissance.
- Oh, moi aussi.
- Vous êtes vraiment...
une source d'inspiration.
- Excusez-moi.
Je vais vous la voler un instant.
- Excusez-moi.
Je vais vous la voler un instant.
- O.K. A tout à l'heure!
- Jenny, viens avec moi,
je vais te donner ton cadeau
de demoiselle d'honneur.
- Ah, c'est vrai?
- Tu te souviens
de cet homme
dont je t'ai parlé, Brad?
- Non. Je t'ai déjà dit
que je ne veux plus
de rendez-vous arrangés.
Je me suis tapée ça--
- Attends, écoute.
C'est lui, Brad.
- ça m'arrive quelquefois, oui.
En général, j'aime bien le jazz,
tous les genres de jazz.
- D'accord,
mais c'est la dernière fois.
Mes dents, ça va?
- Parfait. Tu es très bien.
- Essaie d'être naturelle, d'accord?
On en fait pas un plat,
on reste relax.
- Brad! Voici la fameuse Jenny.
- Ah oui. Médecin, célibataire
et super sexy.
- Salut.
- On me parle de toi continuellement.
- Je sais quelle voiture
tu conduis,
ou tu as fait ta médecine
et combien de chiens tu as.
- J'oubliais l'amour des animaux!
Vous avez ça en commun.
Quel hasard!
- Tout se passe naturellement.
- Oui, c'est bien.
- Oh, il y a autre chose!
Brad adore faire des triathlons,
lui aussi. Je sais, c'est fou!
- Ecoute, ça te dirait
qu'on bouge un peu?
- ça oui alors, c'est pas de refus.
- O.K.
- Salut. Allez, amusez-vous bien,
les enfants!
- A plus ***!
- Pas de bêtises!
- Salut, Connor.
- Salut.
- ça va?
- Je suis à un mariage...
et je vois des fantômes
dans les toilettes.
Alors ç'a déjà été mieux.
- Et de quoi tu parlais
avec la mère de Sandra?
ça avait l'air très intense.
- Du sexe pour le sexe.
Tu as une position préférée
sur le sujet, dis-moi?
- Au-dessus. Euh...
je... je suis pour.
- A ce propos, justement,
je crois que je te dois des excuses.
J'ai été en compagnie
de toutes les demoiselles d'honneur,
sauf toi. Tu dois te sentir
terriblement abandonnée.
- C'est vrai.
- Eh bien, j'espère qu'il y a un moyen
de corriger
cette malheureuse injustice.
- Moi, tu sais, j'ai une devise.
C'est: penser globalement,
agir localement.
- Ha!
Ecoute, avant que, disons,
que je donne le signal de décollage,
c'est avec toi que mon frère a couché?
Parce que j'aime pas trop
partager les femmes
avec mes proches.
- Attends. Quoi?! Ton frère a couché
avec une des demoiselles d'honneur?
- Oh, alors ça veut dire
que c'était pas toi.
Très bien. Alors à l'avenir, je...
je ne partagerai plus de femmes
avec mes proches.
C'est pas grave, j'ai une idée.
Tu vas filer vite dans ma chambre,
faire bouillir de l'eau,
sortir la griffe d'aigle de ma valise
et faire quelques étirements
pour t'échauffer. Je te rejoins
dans cinq minutes tout au plus.
- Une griffe d'aigle? D'accord.
Une griffe d'aigle.
Et voilà le travail, petit.
Voilà le travail.
- Ah... ça marche avec les garçons?
- Probablement, oui.
- Pardon, monsieur, on peut...
s'asseoir ici?
- Oui, je vous en prie.
- Merci.
- Oh! Salut, enchanté.
- Salut.
- Connor Mead, le frère du marié.
- Je te présente Brad.
- Ravi de vous connaître.
- Tout le plaisir est pour moi.
Vous devez être celui qu'ils ont invité
pour coucher avec Jenny.
- Ha! Et... vous devez être
celui qu'ils ont invité
pour coucher
avec toutes les autres.
- Ah, regarde! Quand il est jaloux,
il se met à rougir.
Il fait ça depuis
qu'il est tout petit.
C'est trop mignon.
- Oh, ma chérie! Si j'étais jaloux,
pourquoi serais-je sur le point
de monter à l'étage
pour achever mon tour du chapeau
avec les demoiselles d'honneur?
- Eh bien.
- Peut-être parce que tu es terrifié
à l'idée de rester seul
avec ton vide intérieur abyssal.
- Ouh! Vous êtes tombé
sur une futée, Brad.
- Ecoutez, vaut mieux
que je vous laisse, d'accord?
- Non, Brad, voyons, reste.
- Je vais vous laisser.
- Sauve-toi, Connor, va.
Une demoiselle d'honneur attend
d'être partiellement satisfaite.
- Oui, j'y vais tout de suite.
Brad, je suis ravi.
J'espère que vous aimez
les bagarres d'oreillers,
parler de ce que vous ressentez
et échanger des massages
toute la soirée
sans rien enlever.
Jenny.
- Connor.
- Brad...
- Brad...
Je parie que ce type
repasse son jean.
C'est très bien, ça!
Comment va
ma superbe demoiselle d'honneur
d'un mètre quatre-vingt
aux cheveux d'or, aux yeux bleus
et aux jambes interminables?
- Salut, Connor!
- Oh!
- Est-ce que je t'ai manqué?
- Qui êtes-vous?
- Quoi, tu...
Tu ne te souviens pas de moi?
But a good time
- Allison Vandermeersh?
- Connor... Mead.
Tu te souviens de moi?
ça y est, je peux mourir.
Je dis ça pour rire,
je suis pas sérieuse.
- Qu'est-ce que tu fais ici?
- Je suis une sorte de fantôme.
Oui, oui! En fait, je suis le spectre
de ton passé amoureux.
Ah!
Ah, ça chatouille un peu.
- Ah! Ah! Ah!
- Connor?
- Vraiment? Tu crois pouvoir
semer un fantôme?
- On pourrait faire ça
pendant des heures, mon vieux.
- Tu n'existes pas.
Non, non, tu peux pas.
Tu n'es qu'un souvenir refoulé,
réactivé par le trop-plein de scotch
et le traumatisme de voir mon frère
se marier. En tout cas...
tu n'existes pas vraiment.
- Hum! Alors là, je suis renversée!
- Oh! Oh!
- ça me fout par terre. Ha! Ha! Ha!
Est-ce que j'existe assez
pour toi, alors?
- Oh, attention! Tout doux.
- Hum...
- Qu'est-ce que...
qu'est-ce que tu vas me faire?
- Ah non, non! ça va être géant,
tu vas voir! On va revoir ensemble
chacune de tes relations
avec tes ex
et peut-être comprendrons-nous
comment tu es devenu
le plus grand trou du cul
de la planète!
Tu es prêt?
Hum.
Ha! Ha! Ha!
Tadam!
- Mais qu'est-ce que...
Qu'est-ce qui s'est passé?
- Ah, on est toujours
chez ton oncle Wayne,
sauf que là, on est en 1982,
et cet été-là, évidemment,
c'était l'été de ton premier amour.
Connor!
T'as vu comme t'étais mignon?
On a envie de te prendre
dans nos bras.
Oui!
Tu sais qui est
la fillette?
- Jenny Perotti.
J'ai gagné!
Une minute vingt-six pour toi,
une minute vingt pour moi.
J'ai fait six secondes de moins.
- D'accord.
Mais c'est ton anniversaire.
Je t'ai laissé gagner.
C'est ton cadeau.
Et ça, c'est quoi?
- Est-ce qu'ils peuvent nous voir?
- Non. On est des fantômes.
- C'est pas vrai!
- ça te plaît, alors?
- Oui, c'est génial.
T'es la meilleure, Jenny.
- Ah oui?
Et je suis quoi d'autre pour toi?
- Oh.
Ah, je sais pas trop, euh...
Tu vois comment elle commence jeune?
Tu as vu ça?
- Chut! Regarde. Attends!
- Oui, oui, oui, oui.
Cadre ça, mon petit.
Approche-toi.
On dirait même pas
que c'est toi.
T'as l'air d'une fille.
- Oui, et alors?
- Oh! C'est le moment
que je préfère!
- Je vais la garder pour toujours,
cette photo.
- Ah! "Je vais la garder
pour toujours, cette photo."
- Je crois pas avoir dit ça.
T'as fait un montage?
Je vais la garder
pour toujours, cette photo.
T'es sûre que c'est pas mon frère?
C'était lui qui disait
ce genre de trucs fleur bleue.
Je vais la garder pour toujours,
cette photo.
...pour toujours, cette photo.
O.K., j'ai entendu. J'ai dit ça.
Je vais la garder pour toujours,
cette photo.
- Oui, t'es pas aussi con
que t'en as l'air.
- C'est parti!
- Attends! C'est pas juste!
J'étais pas prête! Tu as triché!
- Ma mère et mon père.
C'était l'été
avant leur accident de voiture.
- Ils étaient drôlement heureux.
- Oncle Wayne, Paul et Jenny étaient
les seuls proches qu'il te restait.
Ils te connaissaient depuis
bien avant que tu ne deviennes
celui que tu es.
...si je traverse les ravins
de la mort, ne crains aucun mal...
O.K...
O.K. Et ensuite?
L'école secondaire? Ah bon.
S S S S A A A A
F F F F E
Tu te souviens de cette soirée, non?
- Je suis sûr que je l'ai refoulée,
et avec raison.
On n'a pas le temps
de s'attarder, j'imagine.
- Plus ***, Jenny et toi
avez tenté de faire
cette très délicate transition
entre l'amitié et peut-être
un début de sentiment amoureux.
- C'est nul cette soirée,
tu trouves pas?
- C'est l'horreur, oui.
Je sais pas pourquoi, mais
cette mode du gant blanc,
je trouve ça sinistre.
- Euh, oui.
Oui, bien joué.
- On va se rapprocher
un peu maintenant.
C'est l'heure romantique.
Je vais ralentir le rythme
un petit moment et...
Les gars, prenez le bras
de celle qui fait battre votre coeur
et entraînez-la
sur la piste de danse.
- Invite-la à danser, petit.
Elle en rêve.
Invite-la.
Alors...
- Jenny!
Tu sais pas quoi, Jenny?!
Neil a dit à Suzie que
Pete Hastings veut danser
avec toi. Tu te rends compte?
- Pete Hastings!
Il est trop beau!
Non, non.
Pete Hastings est chauve,
et le week-end, il prend part
à des reconstitutions
de la Guerre de Sécession.
- Et il dit qu'il veut t'embrasser.
- Et il est en secondaire 3,
donc ça veut dire avec la langue.
- Oh, c'est pas croyable,
tu as tellement de chance!
Pete Hastings! Ah!
- Euh...
Je...
Je...
- D'accord alors.
Oui!
- Oui, mais...
Non, attends. Ce type-là
avait des érections
dans la *** du vestiaire.
Alors faut pas t'en faire.
- Mais lui, au moins,
il s'est pas dégonflé.
- Je me suis pas dégonflé!
D'accord?
J'aurais pu y aller
si j'en avais eu envie.
Je voulais me conduire
en gentleman!
- Je ne respire plus...
- Ecoute, de toute façon, t'avais pas
envie de faire ça avec elle, petit.
- Hé! Qu'est-ce que t'as?
Mais qu'est-ce que c'est
que cette fontaine?
- Jenny.
- Ah. Tu l'as mise enceinte?
- Non.
- Tu as des morpions?
- Non.
- Tu l'as emmenée
dans un coin sombre
et lui as trouvé une quille
sous la robe. C'est ça?
ça nous arrive à tous.
C'est pas grave!
- Mais de quoi tu parles?
- Oh, de rien, rien.
Qu'est-ce qui s'est passé?
- Jenny a...
embrassé Pete Hastings,
ce soir.
Pour son premier baiser!
Tout est gâché, foutu.
Je ne suis même plus sûr
qu'on va se marier maintenant.
- Eh bien, ça vaut
beaucoup mieux comme ça.
Evite toujours de donner
le premier baiser.
Ou le dernier.
- Qu'on en dise ce qu'on voudra,
cet homme était un visionnaire.
C'est lui qui a inventé le mot
"prostipute".
Qu'est-ce que je vais faire
maintenant?
J'ai jamais ressenti ça.
J'ai l'impression qu'on m'a donné
un coup de poing dans l'estomac.
C'est atroce!
Je crois que je vais vomir.
Nom de Dieu,
je dé*** les filles!
- Tu parles comme une femmelette!
Bon Dieu! Ne dis jamais un truc pareil
dans ma sexe-mobile!
- Oncle Wayne, euh...
Ou sont les ceintures?
- Encore des propos
de femmelette!
- Il ne mettait jamais sa ceinture.
Jamais.
- Ecoute, petit, je suis...
je suis désolé de m'être emporté
comme ça. D'accord?
Tu sais, jouer les parents,
c'est pas exactement mon fort,
tu comprends?
Je veux dire,
je peux pas t'enseigner l'algèbre
ni le camping...
ni même l'éthique.
Mais en ce qui concerne
les dames...
pour ça, j'ai un vrai don, tu sais.
- C'est vrai?
- Hum.
- Parce que... je suis prêt
à tout faire, tout ce que tu diras.
Je ne veux plus jamais
ressentir ça.
Jamais.
- O.K., Gaston.
Plus jamais ça! Accroche-toi!
- On est... on est dans un bar?
- Imagine que c'est
une salle de classe, d'accord?
Do a little dance
Make a little love
Get down tonight
Get down tonight
Do a little dance
Make a little love
Get down tonight
Get down tonight
Baby...
- Hé, là, Tommy! Deux Jack Daniel's
frappés, s'il te plaît.
Gaston, voyons si ce siège
est à ta taille.
Règle numéro un:
Tu les regardes pas. Les dames,
c'est comme les chevaux;
elles sont un peu farouches.
A la tienne, Gaston.
- Ha! Ha! Ha!
- Règle numéro deux:
Tu craches pas sur ton copilote.
- Désolé.
Tu apprends la vraie vie
sur le terrain.
Si on était vraiment ici ensemble
pour draguer des filles,
je changerais ta gaffe
en rigolade.
Les filles, elles adorent rire,
tu sais.
Surtout des hommes, en fait.
ça leur donne l'impression
d'être plus puissantes,
ce qui les rend plus à l'aise
et détendues.
Ce qui bien sûr,
les rend plus susceptibles
de commettre d'énormes erreurs
comme de coucher
avec un parfait inconnu dans
les toilettes du terminal de bus.
- Mais en principe, j'ai pas le droit
de parler aux étrangers.
- Très bien. C'est pas utile
de parler. Pas de numéro de téléphone,
pas de nom de famille.
Pas de prénom si possible.
- Quelqu'un peut appeler
la Protection de la jeunesse?!
- Silence, le prophète va parler.
- Tu vois, Gaston,
une femme qui est laide,
emmène-la au fond du jardin
et mets-lui une balle entre les yeux,
c'est pareil; elle ne pourra
jamais chasser.
Mais n'importe quel homme qui a
une queue a une chance de séduire
parce que son charme
vient toujours
de l'intérieur.
- Ah, ce qu'il me manque,
cet homme-là...
- Voici quelques conseils.
Quand tu rencontres une fille,
tu la complimentes sur deux trucs
qu'elle a au-dessus du menton.
Tu lui dis qu'elle a de jolies lèvres,
de jolis yeux, de beaux cheveux,
qu'elle est intelligente,
qu'elle a de belles valeurs;
toutes les bêtises
qui te viennent à l'esprit.
Et alors, juste au moment
ou elle commence à croire
que t'es un de ces types gentils
et ennuyeux dont elle peut faire
ce qu'elle veut
sans même se déshabiller,
alors là tu l'insultes.
Tu renverses le pouvoir
et tu t'arranges pour qu'elle sache
que t'es là pour jouer.
- Mais c'est que...
Jenny dit qu'elle n'aime pas
les jeux superficiels.
- Ah, laisse tomber ce boudin!
- Mais... tu m'aides pas
à la récupérer?
- Il faut que t'oublies cette fille.
Crois-moi, ce sont
tes sentiments pour elle
qui rendent ton jeu pitoyable.
S'il y a une seule chose
que je souhaite t'apprendre
ce soir, c'est celle-ci:
le pouvoir dans une relation
appartient à celui des deux
qui n'en a rien à cirer.
- Une grande vérité, mon frère.
- Un jour, tu te retrouveras
à côté d'une fille,
couché en cuiller,
des idées romantiques plein la tête,
et quand ce jour se pointera,
il faudra te lever. Tu te lèves vite,
sans ramasser tes affaires,
et tu t'enfuis à toutes jambes.
Parce que plus *** -
peut-être pas la semaine
ou l'année suivante -
mais un jour, tu vas souffrir
encore une fois. C'est écrit.
Tu ne veux plus jamais
ressentir ça, non?
- Non.
- Oui...
O.K.
Alors venons-en maintenant
aux choses sérieuses.
Imaginons que je veuille me taper
cette superbe blonde glaciale
à 8 h.
- A 8 h?
Mais comment t'as fait
pour la voir?
- On abordera le sujet
des surfaces réfléchissantes
une autre fois. Devrais-je lui offrir
un bouquet de marguerites
et dire: "Salut! Tu viens
à la discothèque avec moi"?
- Euh... non?
- Non.
Tant qu'à faire, je lui dirais:
"Je suis pédé,
soyons amis tous les deux."
Alors, quelle serait la manoeuvre
la plus brillante?
Sers-toi de ton imagination.
Qu'est-ce que tu me conseilles?
- Eh bien, je sais pas... Je crois
que tu pourrais peut-être...
parler à la fille à côté d'elle?
Tu sais, ça la rendrait
peut-être jalouse.
- Je salue ton génie.
Aujourd'hui,
j'ai vraiment le sentiment
que tu es mon fils.
- Ah...
- Je me demande pourquoi
on n'a pas parlé de tout ça
il y a des années! Ha! Ha!
O.K., ça suffit pour ce soir.
Allons nous coucher.
- Mais pour la blonde, alors?
- Non, non... Les petites prises,
tu les rejettes à l'eau.
- S'il te plaît...
- Mais enfin,
ce serait pas bien!
- Je t'en prie!
- Attention, ça va chauffer.
- Et c'est parti. Regarde.
Regarde ce qu'il va faire,
tu vas voir.
Je dois admettre que les filles
étaient beaucoup plus canon
dans mon souvenir.
- Et...
- Et voilà le travail, Gaston.
Voilà le travail.
- Mais tu t'es complètement planté!
- Vous savez...
ça lui dit peut-être rien à elle,
mais moi, ça me plairait.
- C'est la preuve que j'ai un don.
- Oh... Hé, salut, ma jolie.
T'en as mis du temps, dis donc.
- Oui.
- Et tu n'as plus jamais été pareil.
Allez, viens.
- Le sous-sol chez Mickey...
Ah oui, c'est vrai.
Ce parfum d'aventure,
je le reconnaîtrais entre 100 000.
- C'est vrai, ça sent bon.
Ah, voilà Jenny!
ça fait deux ans
que tu l'as pas vue
depuis que tu t'es mis
à la discipline du maître.
- Ouais, ouais... J'aurais fait
exactement pareil à ta place.
- Hé! Connor est là!
- J'ai le nouvel album de Poison.
- C'est Connor Mead.
- Il paraît que son oncle
l'instruit chez lui, à Las Vegas,
depuis deux ans.
- C'est vrai?
On m'a dit à Bangkok.
- Hé, mon vieux!
ça fait trop longtemps!
- ça, c'est bien joué, petit gars!
- Oui... Ce qu'il y avait de pire
avec la philosophie de ton oncle,
c'était que ça fonctionnait.
- Cher oncle Wayne.
- C'est clair que tu l'intéresses
pas du tout.
Il ressemble aux Duran Duran.
- Oui, aux deux!
- Wow! Regarde, c'est moi!
T'as vu ça? C'est moi, c'est moi!
Ha! Ha! Ha!
Oh non!
On est sortis ensemble
pendant... environ 39 minutes
et ce furent
les meilleurs trois quarts d'heure
de ma jeune vie!
Tu vois, c'était le bonheur parfait.
Mais hélas,
notre amour ne pouvait durer.
Tu n'as pas été avec la fille
dont tu étais vraiment amoureux,
mais tu as été avec toutes
les autres filles de l'école,
à commencer par moi
à cette fameuse soirée!
Tu te rappelles? Ta première fois!
- Non. Non, non, non...
J'ai pas envie de voir ça.
- Oh, sois tranquille,
ç'a été bref.
ça y est, c'est fait.
La toute première partenaire sexuelle
de Connor Mead...
J'ai l'impression de...
d'être comme Neil Armstrong.
C'est vraiment la seule comparaison
que je puisse faire, tu vois,
pour mesurer l'importance
de ce que j'ai fait pour toi.
Lui, le premier homme sur la Lune,
et moi avec toi, eh bien, j'ai été
la toute première! C'est vrai,
Jenny a été ton premier amour,
mais il a fallu qu'il te pousse
un demi-mètre de cheveux
avant que tu ne la revoies.
- Vous savez,
dans mon esprit, toutes les femmes
ont une beauté spéciale
et bien à elles. Il faut juste arriver
à la voir, c'est tout.
Un bon cadre,
une lumière adéquate et pan!
Je prends la photo. Oui.
Je l'immortalise.
- Jenny, encore un panaché?
- Oh non, ça va. Merci.
- Jenny Perotti?
- Connor Mead! Hé!
- Eh bien, dis donc!
Tu es magnifique, mon coeur.
- Ah... Merci, mon coeur.
- Wow.
Euh... les filles, vous allez devoir
m'excuser un petit moment;
il faut que j'offre un verre
à la fille qui m'a laissé tomber
pour Pete Hastings
à l'école secondaire.
- Je t'ai pas laissé tomber!
C'est toi qui t'es dégonflé!
- C'était juste une stratégie.
- Tu t'es dégonflé.
- Excusez-nous un instant.
- Une stratégie? Qui a duré
quoi, dix ans? Je t'en prie!
- O.K., je me suis peut-être dégonflé.
- Alors?
- Jenny Perotti...
- Oui. Qu'est-ce que tu fais
en compagnie de toutes ces femmes?
- Je travaille pour Herb Ritts.
Le célèbre photographe, tu vois?
- Tu es photographe?
- Eh oui.
- C'est moi qui t'ai offert
ton premier appareil.
- Ah oui, oui, c'est exact.
Et toi, alors? Qu'est-ce que tu fais?
- Je suis médecin.
Enfin, je fais ma première année
de résidence.
- Je vois...
- Mais Herb Ritts...
c'est très impressionnant.
- Je suis son deuxième assistant.
- C'est génial.
- Je gagne plus de $150 000
par année.
C'est ahurissant.
J'adore mon travail.
C'est vraiment formidable.
Hector!
Dos sex on the beach, por favor.
Extra sexe, mon ami!
- J'arrive pas à croire
que t'aies dit ça.
- Moi non plus,
j'arrive pas à y croire.
- Tu viens de me dire
combien tu gagnes
et t'as commandé à boire
en espagnol.
T'es devenu macho à souhait, alors?
- Non, arrête. J'ai pas changé.
- Maintenant, tu vas essayer
d'avoir une touche avec moi?
- Evidemment que j'essaie
d'avoir une touche avec toi.
Regarde-toi.
Tu es une super belle fille.
Qu'est-ce que tu crois?
Que je t'offre un verre
juste pour savoir comment tu vas?
Au fait, comment tu vas?
- Bien. Oh, Pete Hastings et moi,
on est toujours ensemble.
On est follement amoureux.
- Merde! ça va.
- On vit dans un bungalow
dans le New Jersey.
Le grand amour.
- Espèce de salopard.
- Danses langoureuses,
baisers passionnés...
- Ouais...
- ...avec la langue. Quelquefois,
je mets ma robe rouge
et je le laisse--
- Non. Ta robe rose.
- ...me peloter partout.
La robe rose
super sexy.
- Quoi?
- C'était une robe rose que tu portais
quand tu dansais avec Pete...
au lieu de danser avec moi.
- Hé, Jen,
on va rentrer.
Mais on peut t'attendre.
- Hum...
non.
J'arrive tout de suite, merci.
- Mais tu t'en vas pas déjà?!
- Eh bien, contente de t'avoir revu.
- Jenny...
- Au revoir.
- Non, non...
Mais attends une minute!
Allez, viens.
Donne-moi au moins
ton numéro de téléphone.
- C'est inutile.
- Oh, tu dois me le donner, docteur.
J'ai une maladie pour laquelle
j'ai besoin de te consulter.
Tu dois faire ton devoir,
c'est la loi.
- C'est quoi ta maladie?
- J'ai le coeur brisé.
- Ha! Ha! Ha!
- Je t'en prie...
Allez, on va sortir, s'amuser,
se faire une petite bouffe et...
une partie de jambes en l'air.
O.K., juste la dernière partie.
- Et juste un dîner?
D'accord, comme tu voudras.
Il est tout à vous, les filles!
- D'accord pour le dîner.
D'accord pour le dîner.
Oui... J'adore les dîners.
Et d'ailleurs, il se trouve...
que je meurs de faim, là,
tout de suite.
- O.K. Mais à une condition.
Il faut te boutonner.
T'as l'air gay comme un pinson.
- Je vais devoir t'appeler un taxi
ou quoi?
- Non, non. J'habite ici.
- Très bel immeuble!
- Oui. Merci.
- Bien sûr, tu pourrais avoir mieux
si tu empochais plus de 150 000...
dollars par année!
- Je gagne une fortune!
Wow, l'autodérision!
C'était une super technique.
Je vais songer à remettre ça
au programme, je crois.
- Je suis extrêmement inquiète
de voir que tu passes complètement
à côté du message.
Au revoir.
- Ah non, attends un peu.
Laisse-moi t'aider à porter tes...
tes bagages, au moins.
- Non.
On vient de se rencontrer.
- Qu'est-ce que tu racontes?
- Ha! Ha! Ha!
- Hé, hé...
On se connaît depuis toujours.
ç'a été trop génial ce soir
pour se quitter si tôt.
- Tu es devenu très doué, mais...
tu ne peux pas monter chez moi.
Je veux pas que ce soit
une histoire d'un soir.
Tu sais, tu dois...
tu dois me faire la cour.
- Pourquoi faire la cour
quand on peut faire l'amour?
Hein?
- Ha! Ha! Ha!
Tu sais, c'est pas
vraiment pour moi
que je te demande
de me faire la cour.
J'arrive pas à croire que
mes stratagèmes aient foiré.
Alors là, c'est pas du tout
comme ça dans mon souvenir.
C'est quoi la suite?
- Pour la suite, nous allons regarder
un montage romantique
des moments que t'as vécus
avec Jenny sur la chanson
Time after time.
- Oh non!
- Ah!
Lying in my bed
I hear the clock tick
And think of you
Caught up
In circles confusion
Is nothing new
Flashback
Warm nights
Almost left behind...
- Réveille-moi quand il y aura
une scène d'action, tu veux?
- Chut!
- L'important, c'est d'arriver
le plus tôt possible...
Salut, les filles! ça va?
- Oh, Jennifer.
- Salut, toi.
- Voilà.
Je vous remercie.
Vraiment, c'était délicieux.
On peut avoir la carte des desserts?
...If you're lost you can look
and you will find me
- Qu'est-ce que t'as fait?
Time after time
If you fall I will catch you
I will be waiting...
Et un jour, après
plusieurs semaines de cour...
...Time after time...
- Ah. On y est enfin.
- Oups!
Ah oui...
Ah, c'était... fantastique.
- Oui, je me demande pourquoi
les préliminaires
ont duré à peine 20 ans.
- Ah oui...
- Qu'est-ce que tu fabriques?
- Je dois rentrer chez moi.
J'ai un truc à faire
très tôt demain matin, alors...
- Oui, moi aussi.
J'ai mis le réveille-matin.
- Jenny, tu sais, je...
je passe jamais la nuit. D'accord?
- Mais Connor, écoute.
Il y a deux sortes de femmes
dans le monde:
les femmes que tu laisses
après les avoir baisées
et celles que tu enlaces
après les avoir baisées.
Malheureusement, je suis
de la seconde catégorie.
Alors tu as trois secondes
pour revenir dans ce lit.
C'est ta place. Et de toute façon,
je sais que c'est là
que t'as envie d'être
au plus profond de toi.
Sinon tu peux sortir de chez moi
et ne plus jamais me téléphoner.
Un...
deux...
- Trois.
- C'est vrai que t'es moins con
que t'en as l'air.
- C'est à ce moment-là que t'es
vraiment tombé amoureux de Jenny.
Tu t'es complètement abandonné.
Et... c'est là que
tu t'es rendu compte
que vous étiez couchés
en cuiller.
Alors... tu as fait
ce que tu sais le mieux faire...
Non, j'ai pas envie
de voir ça.
- Bien sûr que non.
- J'ai téléphoné?
Tant mieux, je me rappelle pas
avoir téléphoné.
- Allô?...
Ah...
Non, je suis le Dr Perotti...
O.K. Entendu.
J'arrive dans 15 minutes...
Oui, d'accord.
- Et ce fut la dernière étape
avant que tu ne deviennes
officiellement
Connor Mead.
Allez, viens. Je t'offre un verre.
Après Jenny,
tes relations avec les femmes
sont devenues
de plus en plus courtes.
Tellement courtes, en fait, que ce sera
plus facile de faire ça en bloc.
Oh, tu te souviens d'Amy,
l'hôtesse de l'air?
- Salut, Connor.
On a baisé dans l'avion
au-dessus d'Albany.
Et de Rochester.
Et de South Bend en Indiana.
- Triple culbutage aérien.
Tu as osé coucher
avec ma soeur!
- Je m'appelais Shana, à l'époque.
J'étais serveuse au Palm.
On a baisé dans le vestiaire.
- C'était toi?
Ma famille a été déshonorée
à cause de toi, minable!
Va te faire foutre, Connor Mead!
- On a été ensemble deux jours.
- Pendant une heure.
- Pendant 48 secondes.
- On l'a fait dans ta voiture.
- Sur ta voiture.
- Pendant que je nettoyais ta voiture.
- Ensuite, tu m'as jamais rappelée.
- Pas un coup de téléphone.
- Chaque fois que tu as couché
avec moi,
tu m'as appelée Jenny.
- Oui... Il y en a encore beaucoup
comme ça?
- Ah, des quantités!
- Oh, wow. O.K.
Là, ça devient vraiment bizarre.
- Tu nous manques, Connor!
- Connor, reste avec nous!
- Wô! Oh non!
Arrêtez!
Ah... Quel cauchemar!
De l'alcool.
- C'est très simple. Nos invités
sont représentés par les alliés.
Paul, tes invités et toi
êtes les nazis.
- J'essaierai de ne pas
m'en formaliser, monsieur.
- Les hommes-grenouilles bleus
représentent le personnel
non indispensable: serveurs,
photographes, traiteurs, musiciens, etc.
- Ah, Donna, regarde!
Tu es un grenadier.
- Mais j'adore les grenadiers!
Quelle chance! Merci.
- Papa, tu leur montres pas encore
ton plan des tables? T'exagères!
- Ma chérie, je m'assure
que tout le monde a compris.
- C'est vraiment impeccable.
- Vous, vous êtes ici.
- Le mitrailleur?
- J'ai pas eu de mitrailleur, moi.
- De l'alcool... De l'alcool...
De l'alcool...
"Toast seulement!!" Ha! Ha!
Tant pis, c'est tout
ce qui reste ici.
O.K., oui.
Hi!
Oh...
Catastrophe.
Oh, catastrophe.
Oh non. Ou est la colonne?
O.K.
Il me faut quelque chose
pour le supporter.
La bouteille.
ça devrait marcher.
- O.K. Le sergent avec Sandy...
Oui, voilà.
Et Paul avec Mme Volkom...
Ensuite, les autres se joignent à eux
pour danser.
- On danse ensemble.
- Je sais pas danser.
- Faites attention aux fleurs.
- ça te dirait qu'on danse?
- Oh, c'est gentil,
mais je m'occupe de la musique.
- Allez, viens.
- Oh, excellent maintien.
- Toi aussi.
- Ou as-tu appris à danser?
- J'ai séjourné en Colombie.
- T'es passeur de drogue
ou quoi?
- Il faisait partie
de Médecins sans frontières.
Oui, je sais, il est parfait.
- Très joli.
- Quels autres
incroyables talents as-tu?
- Il est diplômé
en massage shiatsu.
C'est pas bizarre
que je le sache?
- Ouais.
- Peut-être.
...Vis very very
Extraordinary
E is even more
Than anyone that you adore
- Je t'ai, je t'ai...
And love is all that I
Can give to you
Two in love can't fake it
Take my heart
and please don't break it
Love...
- Qu'est-ce qui...
Oh, mon Dieu.
- C'est pas vrai, le gâteau.
- Vous avez vu ce qui s'est passé?
- Oh, mon Dieu!
- O.K., écoutez...
Ces gâteaux ne sont pas
très bien conçus, d'accord?
Ils sont extrêmement instables!
Et c'est reparti.
- Non!!!
- Ecoute, je... je peux
tout arranger, hein. Oui...
Si ça peut te consoler,
il était pas très bon, ce gâteau,
de toute façon, Sandra.
- Tu... en as mangé?
- Enfin... il m'a éclaboussé
la langue...
- Ah...
- ...au moment de l'impact,
tu comprends? C'était inévitable.
- C'était un gâteau de mariage!
Espèce de pauvre imbécile de merde!
Pas un gâteau de dîner
de répétition!
Je te dé***!!!
- Non, Sandy! Respire!
Respire, respire!
Il n'en vaut pas la peine.
- ça va aller. ça va aller.
Oui... Je sais me conduire.
Je suis polie et distinguée.
Alors ça va aller.
- Sortons d'ici, Sandy.
- O.K.
Tu peux essayer de stabiliser
la mariée, Paul?
Je m'occupe du gâteau et du gamin.
Brad, un shiatsu pour Sandra,
s'il te plaît.
Je veux voir des sourires!
S'il vous plaît!
On sourit, on sourit! Ah, mais ou
est-ce que tu vas comme ça?
- Respire...
- Respire...
Merci. C'est gentil.
Merci.
- ça va mieux? Oh, merci.
- Elle est dans tous ses états,
la pauvre.
- Connor va gâcher leur mariage.
- Il va aussi gâcher
l'opération sexe pour toutes
les demoiselles d'honneur.
- J'ai failli coucher avec Connor.
- Arrête!
- Il m'a dit de le rejoindre
dans sa chambre,
mais quand j'ai voulu entrer,
la porte était verrouillée
et je l'ai entendu parler tout seul.
- ça alors! Les jeux psychologiques,
c'est vraiment son fort.
- C'est du passé, ces trucs-là.
- A qui le tour?
- Moi, je veux bien.
- Ah!
- Dis-moi, c'est pas toi
qui as couché avec Paul?
- Non!
- Si c'est le cas, il voudra pas.
- O.K., ma chérie, bois...
- Quoi?
- J'avoue que c'est moi.
- Tu déconnes? T'es pas sérieuse?
- Taisez-vous!
- T'as fait ça?
- Maintenant, j'en paie le prix.
Je crois que je vais devoir
me soûler la gueule
et me rabattre sur l'un des collègues
de travail de Paul.
- J'ai le GPS et le walkie-talkie.
- T'es sur quel canal?
- Cinq.
- Les gars,
rangez ça tout de suite.
- Pourquoi?
- Des femmes.
- Oh...
- Dites-moi que je rêve,
c'est trop bizarre.
- Oui... j'ai l'impression que
ça te fait plaisir de voir ça, hein?
- Quoi, tu veux rire? Connor Mead
en train de réparer ses conneries.
Je suis aux anges.
- Tu sais, Jenny, je...
je suis désolé.
- C'est qu'un gâteau. Il y aura bien
une pâtisserie ouverte en ville.
- Non, c'est pas de ça
que je parle, tu sais.
En fait, je parle de nous...
de la façon...
dont ça s'est terminé.
- Est-ce que t'es en train
de me faire des excuses?
- O.K.! Inutile d'en faire
toute une histoire, pas vrai?
Alors, c'est mieux? C'est propre, non?
Tu vois encore des taches?
- Tu sais, quelque part, je crois
que de façon extrêmement ténue,
c'était ma faute à moi aussi.
J'ai toujours été attirée
par les salauds.
- C'est gentil, je te remercie.
- Tu comprends?
- Des projets, des hommes
que je croyais pouvoir sauver.
ça a sans doute à voir
avec mon père.
- Probablement, oui.
- Mais après ton départ,
j'ai fait le voeu de ne sortir
qu'avec des hommes solides
et pleinement équilibrés.
Plus de types pleins de lacunes,
plus de salopards.
- Alors autant dire... des femmes.
- Autant dire des femmes,
c'est vrai.
- Et jusqu'à quel point ta politique...
anti-salopard est immuable?
- J'ai la règle tatouée sur le cul.
- Je peux voir?
- Non.
Qu'est-ce que tu fais?
- Quoi?
- Moi, qu'est-ce que je fais?
- O.K., écoute. Je sais que
j'ai commis une grosse bourde,
mais maintenant, j'ai changé, Jenny.
Je te le jure.
- Je sais que c'est faux.
- Non, c'est vrai.
Jenny, je... je vois les choses...
sous un nouvel angle, ce soir.
D'accord?
Je suis amoureux de toi.
Je crois. Je l'ai toujours été.
Tu es celle avec qui
j'aurais toujours dû être.
- Connor, je t'en prie, arrête.
Je comprends ce que tu dis,
je suis sûre qu'en ce moment,
c'est vraiment ce que tu penses.
- Oui.
- Mais je te connais.
Demain matin,
je vais me réveiller...
et tu seras parti.
- O.K., mais Jenny, je t'assure
que je n'ai aucune envie
d'être seul ce soir. Tu comprends?
Tu veux bien rester avec moi?
Tu veux bien?
- J'ai compris.
- S'il te plaît, Jenny!
Ne me laisse pas seul!
Des fantômes viennent me hanter
dans ma chambre!
- Salut, Connor.
- Ah!!!
- Ou tu vas, enfin?
Mais qu'est-ce qu'il faut faire
pour tirer un coup durant ce mariage?
- Oui?
Le Quatre-Saisons, s'il vous plaît.
Ah...
Hé, hé! Démarre!
- Ou tu vas, Connor?
- Oh! Ah, Mel!
Tu sais pas à quel point
je suis heureux de te voir, toi!
Oh!
- Vraiment, tu n'as rien appris
du dernier fantôme que tu as vu?
- Tu es le fantôme de mon présent
amoureux? C'est insensé.
- Oui, c'est vrai,
c'est carrément dingue.
Et même si c'est d'une tristesse
épouvantable,
je suis la seule femme dans ta vie.
Alors me voici...
en train de travailler le week-end,
encore une fois.
- Mais on n'a pas... Enfin, tu...
Tu es 100% gay, pas vrai?
- Quoi?
- C'est pas le cas?
- Non...
Juste une fois à l'université.
J'ai fait des études féministes.
- O.K.
- J'ai pas eu le choix.
- Euh, je te demande pardon.
Désolé, Mel, si j'avais su,
j'aurais essayé de te séduire
il y a très longtemps.
- Ah...
- A¨i¨e! Pourquoi t'as fait ça?
- Parce que ce soir,
c'est moi qui commande.
Tu es prêt?
Qu'est-ce que tu fais au juste?
- Mais quoi, on va pas... s'envoler
ou un truc comme ça?
- C'est le présent, espèce d'idiot!
On y est déjà, Connor.
- Mel!
- Hé, regarde comme ils s'amusent
maintenant que tu es parti.
Il est pas superficiel.
- Superficiel? Voyons!
Il passe tous les Noëls tout seul
et il va voir un match de basket.
- Ha! Ha! Ha!
- Mais disons à sa décharge
que sa surface
est du genre brûlante.
- Non, il est pas si terrible que ça.
- Merci, Paulie.
- Paul, il a dragué ta belle-mère!
- Oh, j'ai baisé pire que ça.
- Et merci, Vonda.
- Vous le connaissez pas
aussi bien que moi.
C'est vrai. Ce gars-là
m'a pratiquement élevé.
J'avais deux ans
quand nos parents sont morts.
Connor n'avait que sept ans.
Et à cet âge ou il était lui-même
un enfant,
il a dû prendre soin de moi.
C'est lui qui m'a appris à lire.
Il m'a appris à rouler
à bicyclette...
Et puis...
il cassait la gueule à tous ceux
qui se moquaient de moi.
Vous savez ce qu'il disait?
Il disait: "Paulie, on est ensemble
à la vie, à la mort."
Ce que je veux dire, c'est...
c'est que j'ai eu la chance de vivre
une enfance innocente.
Mais pas Connor.
Et je sais que c'est facile
de se moquer de lui,
et je concède que vous avez raison
sur plusieurs points.
Mais Connor est ma seule famille.
Et le moins qu'on puisse faire
dans une famille,
c'est de croire en l'autre,
même quand on a
toutes les raisons de douter.
J'aime mon frère.
Et aussi longtemps que je vivrai,
je croirai qu'il peut changer.
Parce que... parce que
c'est mon grand frère.
- Je vais aller appeler mon frère.
ça fait drôlement longtemps.
- Bien sûr, tout ça
ne veut rien dire pour toi.
Parce que l'amour n'existe pas,
pas vrai?
Ce n'est que de la camelote
qui sert de pain quotidien
aux faibles et aux ignorants.
- Wow! Tu as réussi
à me faire ressentir
pour Connor Mead quelque chose
s'approchant de la sympathie.
Je te tire mon chapeau.
- Mais je t'ai vue flirter
avec lui au bar.
- Oui. J'ai toujours envie
de me le taper,
mais maintenant, je saurai
que je baise une victime.
- Ouh! Comme quand Denice s'est
tapée Gary Coleman au Loolapaloosa!
- Ah, j'étais complètement soûle!
Et il avait des mains si délicates.
- Ah, Denice,
tu trouves ça malheureux?
Regarde ce que Connor fait
à la pauvre Jenny.
Il l'a tellement manipulée
et entortillée
dans tous les sens
qu'elle n'arrive même plus
à apprécier
cette magnifique pièce montée
de mariage
que Sandy a fait venir pour elle.
Alors à l'attaque!
Quoi? J'ai dit quelque chose...
- Oh, Jenny,
elle voulait dire...
Jenny! Mais...
- Ah non. Est-ce que ça va aller?
- Eh bien, à ton avis?
- Jenny?
- Ah, bien sûr! Le gentil Brad
vole à son secours.
- Attends une minute.
Es-tu vraiment en train d'essayer
de réparer ce gâteau de mariage?
- Peut-être, oui.
Je l'arrange un peu...
- Tu sais que j'ai déjà
été pâtissier, non?
- De grâce, dis-moi qu'il est gay!
- Il est pas gay. Fais-moi confiance.
- C'est vrai?
- Non, c'était une blague.
- Ha! Ha! Ha!
- Tu veux qu'on en parle?
Comme partenaire sexuel désigné,
je te garantis d'être discret.
- Non, c'est juste que...
ça fait au moins dix ans que
Connor et moi, on a... enfin...
Mais en le revoyant,
je me sens de nouveau
comme il y a dix ans.
- Mon médecin superviseur me disait
que les médecins ne guérissent pas
d'une peine d'amour;
ils sont juste en rémission.
On est attiré par les patients
les plus mal en point,
les irrémédiablement atteints,
les phases terminales...
- On a compris, c'est bon, Brad!
- C'est très embarrassant,
tu sais.
- Je crois qu'on ne se détache
vraiment d'une personne
que quand on en trouve une autre
qui compte plus pour nous.
- Alors là, ça vire au cauchemar!
C'est moi qui les fais se rapprocher?
- Quel beau gâchis.
- Il est séduisant, en plus.
- Non, non, non, non! Ce gars,
c'est pas le genre de Jenny!
- Non, ça se voit tout de suite.
Allez, viens, on s'en va.
- Non, non, non, attends!
Voyons ce qui va se passer entre eux.
- D'accord.
C'est toi le patron.
- Ah oui?
- Hum-hum.
- A¨i¨e!
Mais enfin,
pourquoi est-ce que tu...?
- J'arrive pas à croire qu'il a rompu
avec nous par vidéoconférence!
- Comment il a pu nous duper
toutes les trois? Vous savez
ce que je trouve le plus bizarre?
C'est qu'il a tout fait pour
qu'on tombe amoureuses de lui.
Et quand c'est arrivé, ou quand
on a pensé que ça y était,
alors il a disparu!
Il faut être malade pour faire ça.
- Je t'en prie, Kiki, voyons,
faut pas pleurer.
- Au moins, Connor nous a permis
de nous connaître, pas vrai?
- Oui! Tu as raison, Charlece,
c'est ça, la bonne attitude!
Il faut regarder le bon côté
des choses.
Grâce à moi, tu t'es fait
deux nouvelles amies,
t'as rencontré des gens,
c'est super.
- Et voilà!
C'est si agréable
d'avoir des invités.
- Martini?
- Quoi? C'est chez toi ici?
- Oui, de l'alcool.
- Mel!
- Alors j'ai aux pommes,
pêche-banane et tandoori.
Je sais que ça paraît dégoûtant,
mais il suffit de deux
pour être complètement assommé.
Santé!
- C'est toi qui les as réunies?!
- Ecoutez... il faut vous ressaisir,
bande de pauvres idiotes.
Il n'en vaut pas la peine.
Il est comme l'homme de fer blanc,
il n'a pas de coeur.
Et vous savez, les filles...
Peu importe l'endroit ou Connor
va dormir ce soir,
quand le soleil se lèvera
au petit matin, il ne sera pas heureux
car il sera seul.
- Buvons à cette grande vérité!
- Allez, santé!
- Hum-hum!
Alors, comment tu t'en sors,
Gaston?
- Eh bien, plutôt mal.
- Oui...
- Pourquoi toutes ces femmes
me détestent?
Tu sais, je...
je les dé*** pas, moi.
- Les femmes adorent baiser, mais
elles n'aiment pas se faire baiser.
Tu comprends?
C'est chiant, mais c'est comme ça.
- Oui, enfin...
Je suis prêt à admettre
que j'ai peut-être fait du mal
à quelques femmes.
- Quelques femmes, tu dis?
Gaston...
sois honnête. C'est pas moi
que tu réussiras
à berner.
- Et ça, c'est... de la magie
ou quoi?
- Non, c'est pas de la magie, Gaston.
Cette petite averse
contient toutes les larmes
versées pour toi par des femmes.
Et ça...
ce sont tous les mouchoirs
dont elles se sont servies
pour sécher leurs larmes.
Et ça, ce sont les chocolats
que tu leur as envoyés.
Ha! Ha! Ha! Mais non!
T'envoies jamais de chocolats,
c'est pas bon pour la ligne.
- Ah oui, t'as raison.
- Et ça, ce sont les condoms
que t'as utilisés.
- Non...
Non! Non! Non! Non! Non!...
Ta gueule!
- C'est pas croyable!
Vous ne devinerez...
vous ne devinerez jamais
ce qui vient de m'arriver
dans ma voiture.
C'est à cause
de l'histoire du gâteau?
- Non, ce n'est pas à cause
du gâteau.
- C'est pas possible.
- On vient d'apprendre
que Paul a couché avec Donna;
un fait que tu as si gentiment
porté à la connaissance
de Denice.
- Mais c'est rien!
D'abord, c'était il y a des années!
- En ce qui concerne la date,
c'est pas si clair que ça.
- Non! Tout est très clair pour moi!
On était déjà ensemble à l'époque,
on se fréquentait déjà!
Tu m'as trompée!
- On venait de se rencontrer,
mais t'as raison. Ce qui compte,
c'est que je t'ai fait du mal.
Ecoute, ma chérie--
- T'as pas le droit
de me dire:
"Ecoute, ma chérie"!
Tu as couché avec elle
et t'as même pas eu le courage
de me le dire.
Que m'as-tu caché d'autre?
- Non, rien du tout.
Je ne t'ai jamais rien caché d'autre.
Ecoute, je suis désolé.
Désolé, ma chérie,
je voulais pas te faire de mal.
- C'est bon. ça y est, il l'a dit,
il s'est excusé. Il est désolé.
Sincèrement. Affaire classée!
- Affaire classée?
Parce que s'excuser une fois,
ça suffit pour tout arranger,
c'est ça, Connor?
- Non, Jenny.
Non, ce qui compte plus que tout,
c'est que Paul est sincère
et qu'il l'aime--
- Maintenant, t'es un expert en amour!
Tu n'y crois même pas!
- Ce que je dis,
c'est que si je crois
que vous vous aimez,
alors vous devez vraiment
vous aimer!
- Tu sais à quel point je t'aime,
ma chérie.
- Elle se conduit
comme une échappée
de l'asile depuis le début
de la journée.
Et lui, il est toujours là!
- Hé! La ferme!
- Comment veux-tu qu'elle
lui fasse confiance désormais?
- Tu parles de Paul? On dirait
que c'est de moi que tu parles.
Et n'oublions pas une chose:
toute cette histoire est sortie
à cause de ton amie Donna!
Votre petite escouade
de justicières enragées
semble l'avoir oublié.
Et de toute façon,
si tu tiens absolument
à épouser quelqu'un
avec qui tes demoiselles d'honneur
n'ont jamais couché,
je te conseille vivement
d'aller te marier outre-mer.
- Va te faire foutre, Connor!
- Sandy!
- Paulie, attends, mon vieux.
- Connor, je veux que tu t'en ailles
maintenant.
- Tu dois mettre ces choses-là
au clair tout de suite--
- Connor! ça suffit!
Tout ce que t'as fait,
c'est rendre ce week-end
infernal pour tout le monde.
Sandy!
- Paulie!
Hé, attends! Hé, Paulie!
Ecoute, mon vieux.
Je suis désolé.
- Ils avaient raison.
Je n'aurais jamais dû
t'inviter ce week-end.
Tu sais, pendant des années,
j'ai essayé de me convaincre
qu'il y avait du bon en toi.
C'est terminé, je me suis trompé.
- J'essayais juste de te défendre
parce que toi et moi, on est ensemble
à la vie à la mort. Pas vrai?
- Tu voulais même pas venir!
Et personne ne veut de toi ici.
Va-t'en maintenant, O.K.?
Je t'en prie, va-t'en.
Sandy!
- Je sais que j'ai encore droit
à un autre fantôme ce soir,
mais on m'a demandé
de quitter les lieux!
Alors si vous me voulez,
eh bien, c'est le moment!
Bien sûr, je serais pas fâché
de pouvoir rencontrer
ma future petite amie!
Franchement, c'était le fantôme
que j'étais le plus impatient
de voir!
Mais si c'est comme ça, tant pis!
Oh...
Es-tu ma future petite amie?
Et ça te dirait de le devenir?
Ah non, pas ça!
Je suis celui qui se marie?
Oh...
O.K., ça, je suis pas contre.
En fait, je crois que...
je suis même plutôt pour.
Brad? Non...
- Et maintenant, mes amis,
si quelqu'un a une raison
de s'opposer à ce mariage...
- Oui, moi!
- ...parle tout de suite...
- Non, Jenny, c'est moi
que tu es censée épouser!
Elle aurait dû être avec moi
depuis le début!
Pas avec lui!
Non! Tu dois pas l'épouser!
C'est une erreur. Non!
Non!
Je suis là! Je suis là, Jenny!
Je suis juste à côté de toi!
Non!
Non!!!
A¨i¨e!
Oh, Paulie?
Il ne porte pas d'alliance?
Mais comment ça?
Il ne s'est pas marié?
Pourquoi?
Moi?
Qu'est-ce que j'ai fait?
T'es du genre
qui parle pas beaucoup, toi.
- Je crois que tout le monde...
est arrivé.
Alors commençons.
Seigneur, nous nous sommes
réunis aujourd'hui
pour rendre les derniers hommages
à Connor Mead.
Connor Mead était un grand homme
et un grand ami de l'Eglise.
- Il n'y a qu'une personne
à mon enterrement?!
- Eh oui! C'est comme ça, Gaston.
Des gars comme nous, tu sais,
on n'attire pas les foules
en crevant.
- Non! Je ne parle pas de ça!
Je veux pas de foule, mais ça,
c'est carrément ridicule.
- Euh... je sais pas
comment te le dire
pour que ce soit pas trop dur,
Gaston, mais...
En fait, tu manqueras à personne.
...la paix de l'âme.
Avant la mise en terre,
souhaitez-vous dire
quelques mots à propos du défunt?
- Oh, bon Dieu...
Connor Mead...
a suscité toutes sortes
de sentiments.
Pas que positifs, mais...
pour moi, il a été un bon frère.
Je suis seul à la vie à la mort,
à présent.
- Non, c'est faux, Paulie.
Non, écoute...
ça pourrait se passer autrement,
ça devrait pas être comme ça.
- Tu peux rien y faire, Gaston.
Comme on fait son lit, on se couche,
mais quoi qu'on trouve dedans,
faut faire avec. C'est ce que
j'essaie de te dire depuis le début.
Que veux-tu? La vie, tu sais,
c'est comme un expresso court
sur le pouce. Si tu trouves pas le
courage d'aimer vraiment une personne,
tu vas boire ton café seul.
- Non. Non, oncle Wayne--
- Désolé, petit,
mais la fête est finie!
- Ah!
- Mesdames, à vos pelles!
- Non! Non!
Je peux changer! Je vous le jure!
Non! Non!!!
Je peux changer!
Non! Je peux changer!
Je suis vivant.
Hé!
Je suis vivant!
Ha! Ha! Ha!
Hé, toi, mon petit gars!
Quel jour on est, dis-moi?
Est-ce que c'est Noël?
- Non. C'est samedi,
imbécile!
- C'est samedi?
C'est le jour du mariage
de mon frère!
O.K. Je l'ai pas raté.
Dieu merci!
Enfin c'est le moment
de célébrer les noces
Oh, oh... Hé, hé, Paulie! Hé!
Hé... Est-ce que j'ai raté
le mariage?
- Non. Tu as eu ce que tu voulais.
Sandra l'a annulé.
- Quoi? Mais pourquoi?
- Pourquoi, tu crois?
- A cause de ce que j'ai dit
au sujet de Donna?
- Oui.
- Non, non, non!
Il faut pas vous séparer, Paulie.
Tous les deux, vous êtes faits
pour passer toute votre vie ensemble!
Tu vas devenir misérable sans elle!
- Tes sarcasmes de connard,
je m'en passerais en ce moment.
- C'est pas des sarcasmes,
je suis sincère.
Et ou... ou est Sandra, hein?
- Le sergent l'emmène à l'aéroport
avec ses copines. C'est terminé.
- Non... Non,
non, non!
Sandra!
Lord almighty
I feel my temperature rising
- Qu'est-ce que tu fais, Connor?
Higher higher
- Ouais!
Its burning through to my soul
Oh!
Your kisses lift me higher
Like the sweet song of a choir...
Y a pas de ceinture!
Merde!
Oh non!
Sandra!
Hé! Sandra!
I feel my temperature rising
Your kisses lift me higher
- Est-ce que c'est Connor?
Just like the sweet song of a choir
With burning love
Like a burning love
Like a burning love...
- C'est Connor!
- Tu aurais pu nous tuer tous!
- Sandra, verrouille la porte!
- Sandra?
- Hé, hé!
- Sergent, je dois parler à votre fille!
- Non! Tu peux rêver, petit gars!
C'est hors de question! O.K.?
Calme-toi!
- C'est pas vrai?!
- Oh, mon Dieu!
- Toutes mes excuses, monsieur.
Je ne peux plus reculer maintenant.
Sandra!
- Il nous a enfermées ou quoi?!
- Ne me touche pas!
- Sandra, il faut que tu m'écoutes.
O.K. Pour commencer,
je suis désolé
d'avoir détruit
ton gâteau de mariage,
d'avoir tenté ma chance
avec ta mère,
d'avoir assommé ton père
à l'instant
et d'avoir provoqué l'annulation
de ton mariage.
Je suis désolé.
Cela dit, maintenant,
je t'en supplie, pour l'amour du ciel,
surtout ne t'en va pas!
D'accord? Ce qu'il y a
entre Paul et toi, c'est rare
et c'est extrêmement précieux.
Il faut pas que tu le lâches.
- Que je le lâche? Il m'a trompée!
- Tu dois lui pardonner ça!
C'était il y a des années, enfin...
Et avec une petite salope
de tes amies.
- T'as entendu? Eh bien, il a raison.
- Une amie contre laquelle,
étrangement,
tu n'es même pas en colère.
Et tu sais pourquoi?
Parce qu'au fond, tu t'en fiches.
Tu aimes Paul si profondément
que tu lui as pardonné tout de suite.
C'est ça qui te fait peur,
en réalité.
- Tu sais pas ce que je ressens.
T'en as aucune idée.
- Si, je le sais.
J'ai déjà vécu ça.
Et ça m'a foutu une trouille
épouvantable, moi aussi.
Et si elle me faisait souffrir?
Tu vois? Et si elle me quittait?
Et si elle mourait?
Je serais un homme fini.
Alors j'ai coupé court.
Pour empêcher
qu'elle le fasse elle-même.
Et tu sais?
ç'a été la plus grosse erreur
de toute ma vie.
Tu es en train de faire
la même erreur que moi.
Il n'est pas question que je sois
le témoin d'un pareil gâchis.
Il faut prendre le risque
de l'amour, Sandra.
Moi, je l'ai refusé.
Et regarde-moi...
Je suis vide, je suis seul.
Je ne suis qu'un fantôme,
en fait.
Oh, c'est pas sûr du tout que
tu ne souffriras jamais, non...
Mais je peux te garantir
une chose:
même si tu souffres un jour,
ce ne sera jamais,
jamais comparable au regret
que l'on éprouve quand
on a laissé passer l'amour.
J'ai connu les deux, tu sais.
Et crois-moi,
la souffrance...
vaut 100 fois mieux
que le regret.
C'est le paradis,
à côté du regret, je t'assure.
Alors te sauve pas.
Hein? Ne fais pas ça.
- C'est vraiment incroyable,
mais...
je dois admettre
que tu as raison.
- Donc...
tu veux bien te marier?
- Oui, je le veux.
- Tu le veux?
- Oui, d'accord.
- D'accord?!
Ah! Allez, viens!
- Oh, mon amour...
- Les fleurs... O.K.
Le gâteau, oui... ça va...
Et le photographe--
- Oh, je connais
un excellent photographe.
- Commençons la cérémonie.
Mesdames et messieurs,
nous sommes réunis pour célébrer
l'union de Sandra Volkom
et de Paul Mead.
- Hé, c'est eux.
- Il faisait froid et noir.
On subissait les tirs ennemis
depuis des heures.
Nous avons reçu un tir de mortier.
J'ai ouvert sa veste
et ses entrailles ont jailli!
Et j'avais ses viscères sanglants
dans les mains.
Ils étaient mous et flasques
et fumants dans l'air glacé.
Et je les ai remis
dans sa cavité abdominale
en priant de toutes mes forces
pour qu'il vive.
Voilà ce que c'est
que l'amour véritable.
Santé!
santé.
- Oui...
- J'ai entendu cette histoire-là
cent fois.
-je crois que c'est
le moment tout indiqué
pour porter un toast
à mon tour, euh...
Je n'ai jamais fait ça
auparavant, alors...
soyez indulgents.
Quelqu'un m'a dit un jour que...
que le pouvoir dans une relation
est entre les mains de celui
qui n'en a rien à cirer.
Et il avait raison.
Mais le pouvoir ne donne pas
le bonheur.
Et... et je crois que le bonheur
vient au contraire
avec un plus grand...
souci de l'autre.
Et plus de vulnérabilité,
de générosité.
Et personne n'illustre mieux
cette vérité
que mon petit frère Paulie.
Frérot, tu répands l'amour
partout autour de toi.
Et tu ne demandes rien en retour.
A partir d'aujourd'hui,
je ferai tout pour devenir
comme toi.
Je veux que tu sois fier de moi.
Ouais...
Et quant à ma nouvelle
belle-soeur...
Tu sais, Sandra,
tout ce que je peux te dire,
tout ce que je...
tout ce que je sais
avec certitude,
c'est que maman et papa...
ils t'auraient adorée.
Je suis heureux que tu fasses partie
de la famille.
A la santé de Paul et de Sandra.
Bravo.
I need love love
Par ici! Par ici! Regardez-moi!
O.K.
Quel âge as-tu?
Oh-oh! Et la petite puce au milieu.
Regarde-moi!
Et voilà. Tu peux aller danser...
boire un lait fouetté.
- Salut, Connor, monsieur
le photographe sexy...
- Salut, les filles.
- Connor, on est inquiètes pour toi.
- Faut-il te rappeler qu'à titre
d'homme facile en résidence,
tu as certains devoirs à l'égard
des filles seules ce soir.
- J'avoue que c'est tentant,
jolies dames...
Oui, sauf que maintenant...
- Hum?
- C'est fini, tout ça.
- Mesdemoiselles, merci.
Mais non, merci.
- Attends!
- Jouer les inaccessibles, ça marche
si tu cèdes à un moment.
- Encore une fois...
- Salut!
- Salut.
- Toutes mes félicitations!
- Tu as réussi.
Tu en as fait un superbe mariage.
- On en a fait un superbe mariage.
- Oui, si j'avais pas tout gâché,
j'aurais pas eu à tout réparer.
- C'est juste. Très juste.
O.K., il faut que je te demande...
- Qu'est-ce qui t'est arrivé
hier soir? Parce que hier encore,
tu étais toi-même;
c'est-à-dire le beau
tombeur exécrable.
Mais aujourd'hui, t'es redevenu
celui que j'ai connu.
Celui que j'ai toujours...
toujours pensé
que tu étais vraiment.
- En fait, j'ai pas la moindre idée
de ce qui m'est arrivé hier soir.
Je sais pas.
Mais je sais que je vois les choses
plus clairement aujourd'hui
que jamais auparavant.
Par exemple, ce que je ressens
pour toi...
c'est une chose
qui n'a jamais changé.
- J'aimerais pouvoir te croire.
C'est pas la première fois
que tu me dis ce genre de chose.
Comment je peux être sûre
que c'est pas encore
un truc machiavélique
de ton répertoire?
Tu te souviens d'elle?
- T'as gardé la photo.
- Oui.
Je la garde sur moi depuis le jour
ou je l'ai prise.
-J'arrive pas à y croire.
- Accorde-moi encore une chance.
Je ferai mieux cette fois.
Je ferai tout ce que tu voudras.
Je te parlerai de mes sentiments,
je te ferai la cour,
on fera la cuiller.
- On se fera des massages
sans rien enlever?
- Non. C'est ma limite.
ça, non. Pas de massage
sans rien enlever. Impossible.
Mais je te promets ceci:
quand tu te réveilleras
au petit matin...
je serai près de toi.
Chaque fois.
- Quoi? Qu'est-ce qu'il y a?
- Non, rien.
Seulement, je reconnais
cette chanson.
Ah oui...
- Hein?
M'accordes-tu cette danse?
- Enfin!
- Pete Hastings,
tu peux aller te rhabiller.
- Et voilà le travail, Gaston.
Et voilà le travail.
Bon, le boulot est fait.
O.K., poupée,
tu peux tout enlever.
Dry martini.
J'adore.
Tu sais, en ce moment, je cherche
une nouvelle secrétaire.
Evidemment, elle doit maîtriser
sa langue.
Tu saisis? Maîtriser sa langue...
- J'ai saisi. De toute façon,
je suis à cette fête, en ce moment.
- Salut.
- Salut.
- Ouh! Nous voilà enfin seuls,
ma chérie!
Oh, j'adore ces choux
dans tes cheveux.
C'est très joli.
- Ouh... Ha! Ha! Ha!
Vous réalisez que j'ai 16 ans?
- On est des fantômes,
ma toute belle!
On n'a pas d'âge, trésor!
Sous-titrage: haikel l'ancien !!
- O.K. Connor Mead est éliminé.
- Alors, il reste qui?
- Les collègues de travail
de Paul.
- Regarde ça!
Attention! A toi!
- Allons-y, les filles!
- Allons-y.
- O.K., alors je prends le petit!
- O.K., ça va, il est à toi.
- Salut!
- T'es mignon.
- C'est pour toi, ma chère.
- Je t'adore.
- Moi aussi.
- Puis-je vous interrompre?
Tu sais ce qui me rend heureuse.
- Tu as fait du bon boulot
avec elle, Vonda.
- Toi aussi, Marvis.
- Si tu répètes ce nom à qui
que ce soit, je te fais la peau.
- Ah! Kako!
- La victoire m'appartient!
- Ah ouais...
Jennifer Jessica Kimberly
Girls from my past
are haunting me
Lisa and Tina and Zoe
Are in my dreams
they followed me
Aah Aah Aah Aah...
Donna Clarissa and Marly
All they wanted
was to be with me
Nadie Kiki and Ashley
Thought they'd turn me
into what they want me to be
Take a look at myself
What do I see
Ghosts of girlfriends
Are haunting me
Take a look at myself
What do I see
Girlfriend's past
Are following me
Rea was watching the TV
That'sjust not my reality
Kelly has all
her annoying friends
Her mindless chat never ends
All these girls
gave their soul to me
There was one thing
I couldn't see
That one special girl
helping me to be
The other me
that I was meant to be
Take a look at myself
What do I see
Ghosts of girlfriends
Are haunting me
Take a look at myself
What do I see
Girlfriend's past
Are following me
Jessica Manda Melissa
Ashley Britney Samantha
Katherine Megan Naomi
Alex Joan and Tiffany
Madison Grace Melody
Rachel Amber Stefany
Fay Alicia Kay Amy
Jennifer Jessica Kimberly
Lisa Tina and Zoe
Lisa Tina and Zoe
Lisa Tina and Zoe
- Quoi?