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TIRE ENCORE SI TU PEUX
Hé, de l'or !
Mon or...
mon or !
Tu n'iras pas loin, Oaks...
Tu n'iras pas loin.
Ne bouge pas, reste allongé.
- De l'eau...
- Du calme.
- De l'eau.
- Calme-toi.
Beaucoup... beaucoup d'or.
Tous au fleuve...
Allez, déshabillez-vous !
Viens ! Viens te baigner.
- Venez !
- Tu nages comme un salaud.
Arrête tes idioties !
Vous ne venez pas ?
- On verra bien.
- Il ne manquait plus que ça.
Vite ! Les Mexicains attaquent !
Les fusils, les fusils !
Ne perdons pas de temps.
Allez, aide-moi.
Vite !
Hombre !
- On est parés pour la vie !
- Hourra !
- Je m'achèterai un ranch !
- Et une statue de la Vierge !
On a ce qu'on mérite.
Assez d'or pour toute la vie.
Il faut savoir attraper
la chance au vol.
Cette fois,
ça valait vraiment le coup.
Alors, Oaks ?
Tu parles tout seul maintenant ?
Il serait temps de partager, non ?
Je veux passer la frontière ce soir.
Oui. Je disais que ça valait le coup.
On a agi tous ensemble.
Une vraie fête,
on a l'or et on a rigolé.
A présent, partageons.
Quoi ? Tu n'es pas de cet avis ?
Partager avec qui ?
Hé, muchachos,
le soleil a cogné dur
sur la tête d'Oaks !
Vous avez entendu ?
Il ne sait pas avec qui partager,
- qu'il dit !
- Ils ont entendu.
Très bien entendu.
J'en ai trop bavé
pour mettre la main sur cet or.
J'ai dû supporter votre puanteur.
On ne partage pas
avec de sales Mexicains.
Les mains en l'air !
Quoi ?
Toi aussi.
Lève les mains, peau grasse.
Tire !
Il ne doit pas s'échapper !
Tire !
Pas de balle !
Comme tous les bâtards,
tu n'es pas assez malin.
Trimer, on ne fait que ça !
Pioche, pelle !
C'est notre destin.
Bravo, une fosse pour toute la bande.
Vous ferez de ces parties de dés !
Pas vrai, boss ?
Nous tuer sans offrir de tequila !
Quel coup de vaches !
Vous pourrez parler l'espagnol
pour l'éternité.
Aucun *** n'aura à redire.
Vous pourrez discutailler
avec le diable !
Métis, que parleras-tu ?
L'anglais ou l'espagnol ?
Quand il s'agit d'amis, c'est tout un.
Tu le sais bien.
Salaud !
Je suis ton ami plus que jamais,
avec tout cet or.
Quelle chaleur ! De l'eau.
Alors, quoi ?
Ne le laissez pas filer !
Les chevaux ! Retenez-les !
- Descends-le !
- Vite !
C'est bon.
Qu'est-ce que vous attendez ?
Descendez-le !
Attention aux chevaux !
Ils se sauvent !
Tu n'iras pas loin, Oaks !
De l'autre côté ! De l'autre côté !
Rattrapez les chevaux !
Ne perdons pas de temps.
- Ça va mal.
- On doit se grouiller.
- On n'y arrivera pas.
- Une belle décharge !
Tu n'iras pas loin, Oaks !
Feu !
- Voilà ton or.
- Oui, l'or...
pour lequel tu es mort.
On en a fait des balles.
Elles pénètrent mieux.
Tu as vu le feu de la mort,
ton or ne te servira que comme ça.
On te servira.
Tu devras nous parler
des vertes prairies
d'où tu reviens.
Tu les as vues
dans la lumière de la mort,
tu nous parleras des bisons,
de notre peuple,
de nos chefs morts.
Tu nous parleras de tout ça
et nous te servirons.
Non, non !
Non, maman !
Tu es un salaud ! Un salaud !
Regardez-moi ça.
Quel patelin pourri.
Drôle d'endroit.
N'y allons pas, Oaks.
Où veux-tu aller sans chevaux ?
Et tu veux manger des cailloux ?
J'ai faim. Et quand j'ai faim,
je n'ai peur de personne.
J'ai trop faim pour ça.
Bien dit, Burt.
On n'a aucune raison
d'avoir peur.
Personne n'a dit qu'il avait peur.
Mais on n'est peut-être pas
assez loin.
Loin de quoi ?
C'est sur le chemin. On l'a décidé.
Gardez les chevaux.
Ne bougez pas d'ici.
Vous, allez au magasin.
Tim, Rudy, Charlie,
occupez-vous des bêtes.
Vous deux, venez avec moi.
Bonjour, tout le monde !
Quel charmant village !
Je n'étais jamais venu,
mais j'ai l'oeil.
Vous êtes du genre accueillant.
Vous vendez des chevaux ?
On va dans le nord.
On s'est retrouvé à pied
parce que nos chevaux...
ont flanché.
Alors, j'ai dit : "On s'arrête."
Et nous voilà.
- Tu les poses, ces cartes ?
- Prends ça.
Deux paires d'as.
C'est si drôle d'être à pied ?
Boucle-la, Evan.
On a des chevaux,
mais ils coûtent cher.
Ne vous en faites pas, patron.
On travaille, nous.
On a de quoi payer.
Whisky à gogo !
C'est du bon, j'espère.
Vous venez de loin, apparemment.
Qu'importe,
quand on cherche du travail.
Et que la paye est bonne.
Ça fait plaisir de rencontrer
des gens qui travaillent.
Il suffit de vous regarder
pour voir que vous êtes
de braves garçons.
Vous êtes pleins de poussière.
Vous avez traversé le désert.
Vous êtes arrivés
par le chemin le plus dur.
Tant mieux pour vous.
Vous allez vendre des chevaux.
L'affaire est jouable.
Alors, patron ? On est pressés.
J'ai dit que les chevaux
coûtaient cher.
Quoi, il vous dégoûte ?
On a été payés comme ça.
Combien de chevaux ?
Neuf.
Vous avez de quoi les payer tous ?
Naturellement.
Je vais vous les procurer.
Richie ! Joue quelque chose pour eux !
Fleury, tu ne descends pas ?
Des voyageurs veulent s'amuser.
- Chante un peu !
- Vas-y !
Mets de l'ambiance.
RECHERCHÉ
MORT OU VIVANT
- Belle femme.
- Très chic.
Elle chante bien.
Je veux te dire, étranger,
Pour que tu saches
que je n'ai pas honte,
Je veux te dire que je vis
Le meilleur moment de ma vie...
- Autre chose ?
- Ça devrait suffire.
Voyons un peu ce qu'on a pris.
- Beaucoup de vivres.
- La route est longue.
On va travailler dans le nord.
De la viande fumée, des haricots,
du café, du sucre...
Ajoutez dix boîtes de balles de 12.
Dix ? Si c'est pour chasser,
le gibier manquera.
Oh, que non.
Un instant, je vous prie.
Je reviens.
- Quoi ?
- Ce sont des bandits, remplis d'or.
Dépêchons-nous. On a tout pris.
J'attache les sacs.
On doit rejoindre les autres.
Oaks, tu n'as pas l'impression
qu'il fait noir ici ?
Idiot !
On a encore le soleil du désert
dans les yeux.
Non, tu es encore faible.
Je me sens bien.
Mes blessures ont cicatrisé.
On peut aller plus vite ?
Le cheval est vieux,
il prend son temps.
On ne les rejoindra jamais.
La faim, la soif et peu de chevaux
ralentissent la marche.
Ils ont dû s'arrêter.
Il y a un village plus loin.
Très loin ?
Non, derrière les montagnes,
où finit le désert.
Comment s'appelle-t-il ?
Je ne sais pas comment
l'appellent les Blancs.
Pour nous,
c'est le Camp de l'Angoisse.
- Suivez-moi !
- Dépêchez-vous !
Ils doivent tous y rester !
Qu'est-ce que vous attendez ?
Des coups de feu ! Vite !
Ils ne doivent pas s'en tirer !
- Attention !
- Tirez !
On l'a eu ! On l'a eu !
Bravo, Larry !
Ne le lâche pas ! Tiens bon !
Allez, Larry !
Attention !
Cognez-le !
Ne le lâche pas !
À l'aide !
Arrête, toi !
Le voilà ! Vite !
- Par ici !
- Attrape-le !
Allez !
On le tient ! Venez !
- La corde ! La corde !
- La voilà !
C'est la fin, grand-père !
- Qu'on le pende !
- Qu'on le pende !
Inutile de crier, tu es fichu !
- Où on le pend ?
- À l'abreuvoir !
Ne perdons pas de temps !
Il y en a d'autres !
On l'a touché !
Il vit encore.
Qu'est-ce que tu attends ?
Tiens bon, il est dangereux.
- Tu voulais te couper la barbe ?
- Une belle corde !
- Tenez bon.
- C'est qu'il gigote.
Prie, mon fils, prie !
- Tire !
- Assassin, bandit !
- C'est fini, la maraude !
- Égorgeur !
Là, avec les autres.
Montre-lui que tu connais
ton boulot.
Vas-y, oeuvre proprement !
Tu n'embêteras plus les braves gens.
Jim, traite-le gentiment !
Pitié, pitié !
Rendez-moi mon cigare.
- Fais-lui plaisir !
- Prêt ?
Oui, pour la justice !
Allez ! Tous ensemble !
Encore une fois !
Ils se balancent bien !
Ils rigolent eux aussi !
C'est un village de gens honnêtes.
Pas de voleurs et d'assassins ici !
Tirez !
Assez ! Ça suffit.
Attention,
il saigne autant qu'un cochon.
Regardez,
- ils bougent.
- Ils ont la peau dure !
- Démons !
- Assassins, bandits !
N'attendez aucune clémence ici !
C'est la main du Seigneur qui frappe !
- Regarde-le danser !
- Sors ton harmonica.
Regardez-moi leurs tronches !
Hé, il y en a un autre !
- Leur chef !
- Attrapons-le !
- Oui !
- Chopons-le !
Le voilà !
Tirez, tirez !
Vite, attrapons-le !
Ne défie plus notre colère !
Rends-toi !
Attention !
Finissons-en !
Personne n'a de cran, ici ?
500 dollars à qui le bute !
Richard !
Il l'a eu !
Tu es fou, Pat !
Attention !
- Que fais-tu là, étranger ?
- Tu veux mourir ?
500 dollars !
Je n'y vois rien !
Fais attention, étranger !
Non, ce n'est pas lui !
Ce n'est pas possible !
Va-t'en !
Va-t'en, qui que tu sois !
D'où tu sors ? De l'enfer ?
Va-t'en !
Je ne suis pas mort comme toi !
Alors ? Tire,
si tu n'es pas un fantôme !
Tire !
- Il l'a rempli de plomb !
- Il vit encore.
- Tant mieux.
- Il est amoché.
Il vaut mieux être mort.
Tu tires bien,
mais tu es un vrai boucher.
Tu l'as charcuté.
Tu as gagné les 500 dollars.
On va le pendre. Aidez-nous.
Allez. Prenez-le par les jambes.
Attendez !
Attendez, j'ai dit ! Reposez-le.
Il m'intéresse. Je le veux vivant.
Il a des choses à dire,
la pendaison attendra.
Pourquoi le sauver ?
Il finira pendu lui aussi.
- Pancho !
- À vos ordres, Monsieur.
Occupe-toi de lui.
Rends-le-moi vivant.
Bien. Les gars, aidez-moi à l'emmener.
- J'aurais voulu le pendre.
- Il ne mérite pas pitié.
Quelle pitié ?
On m'a parlé de ces hommes.
Des vagabonds pillards et assassins.
On a fait notre devoir.
Ils cachaient des choses.
- Une âme perverse !
- On a rendu justice !
La justice ! Je vous la laisse.
Je cherche autre chose.
Viens, Willy. Il devra parler,
lui ou un autre.
Comptez sur nous, M. Sorro.
Il vaudra mieux. Allons voir
les miracles de Pancho.
Frère !
On voudrait savoir si on reste
ou si on s'en va.
- Je reste.
- On le savait.
Tiens, donne-lui à boire.
Bois, ça va te remonter.
Sauve-le, Pancho.
Un cadavre ne me sert à rien.
- Je ferai de mon mieux.
- Allez, opère-le.
Arrête de crier pour des broutilles.
Continue, Pancho, vite.
Il va récupérer, hein ?
Et il se fera un plaisir
de raconter sa vie.
Une vie abominable
consacrée au crime !
Très peu pour moi. Je m'en vais.
Moi, j'adore les mémoires.
Je serai tout oreilles.
J'espère que notre parole
de braves gens
comptera plus que celle d'un criminel.
Non, non ! Pour moi,
le sirop de framboise habituel.
- Bravo, tu l'as eue !
- Il s'y connaît.
C'est de l'or !
De l'or ?
- Le couteau !
- Que se passe-t-il ? Reculez !
Espèce d'imbécile ! Tu l'as tué !
J'ai passé ma vie à chercher de l'or
et il en est farci.
C'est vrai, il est farci d'or.
Une balle en or.
On a affaire à un farceur.
Pourquoi, il n'est pas mort ?
Pour tuer, rien de tel que l'or.
Pour être mort, il est mort.
Mais ça revient quand même cher.
Trente dollars la balle.
C'est de l'argent bien investi.
J'ai gagné mes 500 dollars.
Non, M. Tembler ?
Quoi ? 500 dollars ?
- Tu es bien généreux !
- Pour le bien public.
Extirper les mauvaises herbes
n'a pas de prix.
Tu ne dois pas beaucoup tenir à l'or.
Il vaut ce qu'il vaut.
Voilà tes 500 dollars, étranger,
si c'est ce que tu voulais.
J'ai surtout besoin d'un lit.
Tu me paieras demain.
Je ne suis pas pressé.
- Il y a une chambre pour moi ?
- Tout de suite.
Il semble venir de loin,
comme tous les vagabonds.
Qu'est-ce qu'on fait de lui ?
On le met dehors.
Ecoute-moi bien, Tembler.
Dans ce patelin,
personne n'est généreux.
Vous étiez bien pressés
de les tuer tous,
l'étranger vous a aidé
et celui-là ne peut plus parler.
C'était trop risqué
d'attendre avec eux.
Je ne parle pas d'eux,
mais de ce qu'ils avaient.
Un paquet d'or !
C'est ce que je veux,
pas les balles de l'étranger.
Dénichez-le !
J'ai pas de temps à perdre !
On t'a mal renseigné,
ou l'un d'eux s'est sauvé.
Mes hommes savent ouvrir l'oeil
et tout m'appartient par ici.
Personne ne passe
sans que je le sache.
Hagerman est témoin.
Non, ce n'est pas moi,
mais Celui qui nous a guidés !
On le fera parler, on le fera parler !
Venez, vous autres.
Là, regarde.
Il a signé en faisant une croix.
- Tu aurais dû le payer.
- Il a refusé. Il voulait dormir.
Ecoute.
Il ne dort pas.
Il marche depuis qu'il est entré.
Demain, je le paierai et il partira.
Et nous ?
Ne fais de cadeaux à personne,
tu as ce dont tu rêvais.
N'aie crainte, je serai sans pitié.
Et nous nous marierons.
Je ne veux plus être ta maîtresse.
Oui, nous nous marierons.
- Tu dors avec moi, ce soir ?
- Non, pas ce soir.
J'ai à faire.
Ecoute ! Il ne marche plus.
- Je mérite le double.
- Tu es fou ?
- Je les ai trouvés.
- Je t'ai aidé à cacher l'or.
- Qui a pris les mules ?
- Ce n'est rien.
Et l'argent que je t'ai prêté
et que tu n'as pas rendu ?
J'ai investi, Hagerman,
et tout le village y a gagné.
Toi le premier.
Ce trou est devenu
un village civilisé.
Et je t'ai payé les intérêts.
Moi aussi, j'ai des mérites.
J'ai toujours défendu la morale.
J'ai prêché le respect de Dieu
et de la justice.
Mais il ne s'agit pas de mérites.
On doit partager l'or
en parts égales !
Tu veux les hommes de Sorro
sur le dos ?
Maître chanteur, voleur !
Ne m'insulte pas, ou ça finira mal !
Je t'écraserai comme un ver !
La moitié chacun, je te dis !
- Pas d'accord !
- Je m'en moque.
Je n'ai pas l'intention
- de céder.
- C'est à voir.
Tu me menaces ?
- Laisse ça.
- Je prends ma part.
On doit la calculer.
On l'a déjà calculée.
C'est aussi mon or !
- C'est ma part !
- Pas du tout !
Qui est là ?
Je peux entrer ?
Qu'est-ce que tu veux ?
J'ai une faveur à vous demander.
Tu m'as réveillé.
- Mais il fait jour.
- Oui.
Qu'est-ce que tu veux ?
Tu ne parles pas ?
Vous pouvez m'emmener avec vous ?
Avec moi ?
- Où ça ?
- Je m'en moque.
Tu m'as rappelé qu'il faudra bien
que je m'en aille,
je ne sais où.
Vous savez tirer,
vous pouvez aller partout. Emmenez-moi.
Un revolver ne sert à rien, petit.
Tu veux partir ?
Je ne veux plus rester ici.
- Il y a bien quelque chose de mieux.
- Oui...
il m'est arrivé de voir mieux.
Emmenez-moi, s'il vous plaît.
Je ne peux pas.
Je dois rester ici...
ici, dans ce village.
Je suis désolé.
Comment t'appelles-tu ?
Evan ? Evan !
- Quoi ?
- Regarde ce qu'a fait ton fils !
Toutes mes robes de Denver !
Il me hait, il me hait !
Il finira pendu,
comme les autres dehors !
- Je t'en achèterai d'autres.
- Non !
Tu l'excuses toujours.
Reconnais que tu le dé***
toi aussi.
Non, c'est lui qui me dé*** !
Du calme, je le punirai.
Evan ! Evan !
Aidez-moi à les descendre.
On savait que
tu n'oublierais pas tes frères.
C'est bien.
Ils se sont plaints cette nuit.
Il a fait très froid, cette nuit.
Alors, tu racontes ?
- Quoi ?
- L'au-delà, où tu es allé.
Il y a des bisons ?
La prairie est grande, dit-on.
Et on ne s'y bat pas.
Toi !
Ecoute-moi !
Qui t'a dit de les détacher ?
Tu crois faire ce que tu veux ?
Tu te trompes.
C'est nous qui commandons ici...
pas les vagabonds !
Ils doivent tomber en morceaux.
On est honnêtes ! On aime l'ordre.
Ils doivent pourrir là, en exemple.
Voilà tes 500 dollars. Tiens.
Avec un conseil : Va-t'en !
On n'aime pas les étrangers.
Ni les Indiens, ni les gens bizarres.
On a des familles,
on veut un village comme il faut.
Alors, déguerpis !
Hé, on te parle !
La prairie n'est pas libre,
on se bat aussi dans l'au-delà.
Il te faut un cheval.
Cours, cours, mon gars !
Cours !
Tu dois lui mettre le grappin dessus.
- Le noir ! Le noir !
- C'est celui qu'il te faut !
Bravo, tu l'as eu !
Allez ! Allez !
Tiens-le bien, ne lâche pas !
Tiens bon !
- Où sont les autres ?
- Ils arrivent !
Gare à toi, ou ça va mal finir !
Tiens le gamin !
Tiens-le ! Il s'enfuit !
Arrêtez-le !
Arrêtez, laissez-le !
Etranger...
viens un peu ici.
C'est dangereux de se mêler
des affaires des autres.
Il s'agit d'affaires ?
Je croyais que vous jouiez.
Oui, on joue.
Le gamin est notre hôte.
On l'a invité à une fête.
Une réunion de famille.
C'est dur de dire non.
Tu es invité toi aussi.
Je t'ai vu tirer. Tu sais y faire.
Tu ne peux pas te permettre
de gâcher tes balles.
Je les garde pour les fêtes.
C'est toujours la fête avec moi.
Viens si tu veux du boulot.
Qu'en dis-tu ?
Pourquoi pas ?
On peut toujours en discuter.
Attache-le bien.
N'aie pas peur de lui faire mal.
Pedro !
Saute en selle.
Va vite chez son père.
Dis-lui que je veux l'or
qu'il a fauché aux bandits tués
contre la vie de son fils.
L'or jusqu'au dernier gramme.
Dépêche-toi.
Je veux une réponse tout de suite.
Très bien. Un cheval !
Il y aura de l'or
pour tout le monde !
Que dis-tu de ça ?
Je crois à l'amour paternel.
Il finira par payer.
En attendant,
le petit sera le gage de notre fête.
Jonathan !
Qu'est-ce que tu attends pour servir ?
Voilà, c'est prêt !
- Enfin !
- Ce sera un délice !
- Je vais le couper.
- Sortez vos couteaux !
Tenez-vous comme il faut.
Etranger, assieds-toi ici.
Tu me plais, je te veux près de moi.
Tu as vu comment je traite
mes hommes ? Ça te tente ?
Vous vous poussez ?
- A moi le jambon !
- Arrête !
- J'ai faim.
- Donne !
Mange et bois. Tu verras,
tu te sentiras des nôtres.
La table réveille les sens,
les sens la fraternité,
la fraternité la virilité.
Plutôt le crime.
Faire prisonnier un gamin !
Qu'y a-t-il de plus viril
que le crime ?
Ne dis pas que tu ne l'as pas connu.
Tu tires trop bien.
Oui, j'ai eu des amis moi aussi.
Si tu as commis
un crime futé avec eux,
tu me comprends peut-être.
Manger, boire
et contempler sa victime.
Il n'y a rien de plus sensuel,
crois-moi.
Mes hommes le sentent,
je les ai bien instruits.
Regarde leur appé***,
comme ils boivent goulûment,
et comme ils regardent le gamin.
Tu dois payer toi aussi,
ils ont mon fils !
C'est ton fils et c'est mon or.
Je garde ma part.
Un secret nous lie tous les deux.
- Paye !
- On ne m'a rien demandé.
Salaud, tu ferais tuer un innocent ?
Je ne tue personne,
je n'ai rien à y voir.
Tu es frappé, comme dans Ezéchiel.
Oublie la Bible.
Rien à faire. Tu n'auras pas mon or.
- Lâche, voleur !
- Doucement ou je te descends.
Tu me le paieras cher.
Où vous êtes ?
Quand je l'aurai, votre réponse ?
Calmez-vous.
Servez-vous, je reviens.
Quand vous me la donnerez,
cette sacrée réponse ? Sorro attend !
Vous voulez qu'il se fâche ?
- Alors ?
- Rien.
- Il n'a pas donné sa part ?
- Non.
- Et toi, idiot, tu paierais !
- Tu sacrifierais un innocent ?
Ils ne lui feront rien.
Ils veulent seulement t'effrayer.
- Tu courrais le risque ?
- Ils ne savent pas que tu as l'or.
Et on donne notre part comme ça ?
Nie, nie ! Surtout, n'avoue jamais.
Le voilà !
Rien à faire ! Il est désespéré,
mais il n'a pas l'or.
Il prétend ne l'avoir jamais eu.
Il implore ta pitié.
J'ai du travail pour toi.
Tu porteras le cadavre du petit
à son père.
Myster, descends-le.
Un instant.
Le garçon pourrait nous être utile.
Je me charge de l'or.
Tu tiens tant que ça au gamin ?
Tu tiens à l'or ?
Bon, d'accord.
Mais gagne la vie du petit.
Tu devras trancher ses cordes
au revolver, à dix pas.
Avec un handicap,
comme pour les chevaux trop rapides.
Ingurgite une demi-bouteille de whisky.
Tu es d'accord ?
Je veux voir si tu bois
aussi bien que tu tires.
Ce gamin vaut bien une cuite.
Silence ! Quand on boit,
il faut se recueillir.
Continue, continue !
Bien, tu y es arrivé.
Recule de dix pas et tire.
Arrêtez ! Calmez-vous !
La main fracassée.
Tu t'es fait avoir bêtement.
Bon, j'aime bien les réflexes rapides.
Garde le gamin, tu l'as bien mérité.
Détachez-le !
Qu'attendez-vous ?
Notre ami l'a sauvé,
il continuera à vivre.
Tu as de la chance.
Si ça ne tenait qu'à ton père,
tu serais mort.
Ta vie vaut une balle d'or,
maintenant.
Quel enterrement !
Que la fête continue !
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Pas moyen de dormir !
- Qui a tiré ?
- Je ne sais pas.
- Il y a eu un coup de feu.
- Debout !
Je ne trouve pas mes bottes.
- Où on a tiré ?
- Près des écuries.
Que s'est-il passé ?
Un accident.
Il jouait avec mon pistolet.
Il l'a cherché.
Désolé, étranger. Tu l'avais sauvé,
mais il n'a pas voulu être un homme.
Un homme sans peur,
qui ne recule devant rien.
Il a préféré le silence.
Je t'offre toujours du travail.
Porte-le à son père,
dis-lui de me donner l'or...
ou il recevra
la visite de mes hommes.
D'accord, mais ça ne servira à rien.
Si, dans ton intérêt.
Pablo, un cheval.
- Personne ?
- Non.
Pourquoi tardent-ils ?
Alors ?
- L'étranger le porte, il arrive.
- Que s'est-il passé ?
Des amis confirment
que c'est un accident.
Mon Dieu, Fleury !
Il est là !
Prenez-le.
Lâchez-le.
Lâchez-le !
Faites de la place.
Reculez.
- Mon pauvre fils.
- Je suis navré.
Qu'est-ce qui te prend ?
Tu es un père minable !
Tiens-le ! Cogne !
- Il débloque ?
- L'étranger a commencé.
Aucun respect pour un père en deuil.
On devrait le chasser.
Tu devras lâcher l'or, Tembler.
Tu devras le lâcher.
On le laisse partir comme ça ?
Non ! Il y a trop de monde.
Ils ignorent que tu ne peux pas partir
tant que tu as ces balles.
Il t'en reste beaucoup ?
Après la dernière,
tu pourras dire la vérité.
Nous avons quelque chose en commun :
Le même ennemi.
Tembler est dangereux,
c'est un violent.
Il m'a menacé plus d'une fois.
Pourquoi tu n'entres pas ?
J'habite ici.
Ici, les maisons ne sont pas
très accueillantes.
Sauf chez moi.
Un étranger qui vient de loin
doit pouvoir se reposer.
Je t'en prie, entre.
Tu y tiens tant que ça ?
J'ai peur. On m'a menacé.
Tu sais tirer,
j'ai besoin de protection.
Je te paierai.
Viens.
Entre.
Je m'arrange tout seul.
Les domestiques sont des voleurs.
Quel village !
Mange, mange, tu en as besoin.
Je te traiterai bien, si tu restes.
C'est à ne pas croire.
J'ai aidé tout le monde et j'ai peur.
Un honnête homme dort mal
dans ce patelin.
Tu vis seul ?
Oui. Enfin, c'est tout comme.
Et la femme à la fenêtre ?
- Tu l'as vue ?
- Oui.
C'est ma femme.
C'est comme si elle n'était pas là.
Elle est folle, je dois l'enfermer
dans sa chambre.
Elle n'a pas toute sa tête,
c'est une enfant.
J'ai peur pour elle, si je disparais.
Les pillards de Sorro
seraient tentés par ma maison.
Et tu as vu ce que vaut Tembler.
Il vit dans le péché,
le Seigneur l'a peut-être frappé
avec la mort de son fils pour ça.
Il n'est pas marié avec Fleury.
Leur ménage a toujours fait scandale.
C'est bon ? Ça te plaît ?
Je veux sortir ! Je veux sortir !
Elle est toujours comme ça.
Pauvre femme. Quel malheur !
Dénichez l'étranger et tuez-le.
Il doit être mort demain.
Il y a les deux Indiens.
Il faut le provoquer.
Faites ce que vous voulez.
Qu'il soit mort d'ici demain.
D'accord. Je m'en occupe.
Voilà. Un bon lit.
Ne t'en va pas et ne t'endors pas.
Tu as entendu ?
Comme ça, sans éteindre.
Tu te reposeras en restant aux aguets.
J'ai sommeil.
J'ai sommeil et je dormirai.
Demain, je m'en irai tôt.
Bonne nuit.
J'ai dit, bonne nuit !
Alors, tu es vraiment là.
J'ai entendu ta voix,
les pas, les bruits.
- Tu ne me reconnais pas ?
- Je t'ai vue à la fenêtre.
Je te faisais des signes,
tu ne comprenais pas.
Que me disais-tu ?
De t'en aller, de repartir.
Tu n'es pas à ta place ici,
tu es différent.
Ne reste pas.
Il faut que tu te sauves.
- De quoi ? De la mort ?
- De quelque chose de pire.
Car la vie est affreuse ici.
Regarde-moi.
- Comment t'appelles-tu ?
- Elisabeth.
- Tu es malade.
- Ce n'est pas vrai.
C'est ce qu'il veut faire croire,
et j'ai accepté.
Pourquoi ? Qu'as-tu fait ?
Je suis tombée amoureuse d'un autre,
il y a longtemps.
Depuis, il m'enferme dans cette pièce.
- Alors, tu n'es pas folle ?
- Si, je le suis.
Je ne comprends pas.
Je le suis, parce que
j'ai tant besoin d'amour.
Et il a ouvert ta porte.
Pourquoi ?
Pour que tu défendes sa maison,
ses sous, ses biens.
Où est-il ?
Non, va-t'en,
tant qu'il est encore temps.
Tu veux vraiment m'embrasser ?
Mon amour... mon amour...
Que se passe-t-il ?
- Les hommes de Sorro !
- Allez aux fenêtres, mais ne tirez pas.
Arrêtez-vous !
Tembler, ouvre tout de suite !
Que faire ? L'or !
- Ils le trouveront.
- Cachons-le.
Ouvre,
ou ce sera encore pire !
Tembler, on est nombreux !
On va démolir la baraque !
Ouvre !
Ne perdons plus de temps.
Enfoncez la porte.
Carlos, Pablo ! Allez !
Scola, remue-toi !
Surveillez les chevaux.
Allez !
Enfoncez-la !
Ce n'est pas le moment.
Le saloon est fermé. Pour deuil.
Ecoutez-le, on le croirait presque.
Remuez-vous. Fouillez la maison.
Qu'on est belle !
Alors...
tu te décides à parler ?
Où l'as-tu caché ?
Je vous ai laissé faire
pour que vous voyiez.
Et vous avez vu : Je n'ai pas l'or.
Parce qu'il est chez Hagerman.
- C'est lui qui l'a.
- Si tu mens, gare à toi !
Ils arrivent ! Sauve-moi !
- Ils sont là, regarde.
- Non, ne va pas à la fenêtre !
Je t'ai accueilli pour ça !
Tire, défends-moi !
Tu m'as fait venir pour défendre
ta maison, ta femme,
ta peau, ou autre chose ?
- C'est où ?
- Je ne sais pas.
- Il y a de la lumière, là.
- On va rigoler.
On y est. C'est cette maison.
Hagerman !
Donne l'or ou ça ira mal !
Tu dois défendre ça. Donne-le-leur.
- Tais-toi ! Tu es folle ?
- Je veux que tu te sauves.
Laisse-la !
Hagerman, ouvre !
On sait que c'est toi qui l'as !
Ouvre !
- Il y a quelqu'un !
- Ouvre, Hagerman !
Tembler a parlé !
Donne l'or sans faire d'histoires !
Ce n'est pas lui.
Attention, c'est l'étranger !
- L'or !
- Tirez !
- Là ! Prenez l'or !
- Tirez !
Tirez ! Tirez !
Vendu !
Il y a des blessés.
Rassemblez les chevaux !
En selle ! En selle !
N'aie pas peur, c'est fini.
Sale garce !
Un serpent se nichait chez moi !
Avec ce métis.
C'est comme ça qu'il me défend !
Je vous écraserai.
Vous me le paierez !
Essaie d'oublier, ne te tourmente pas.
L'amour ne sert donc à rien ?
Il ne t'aide pas ?
L'amour est impossible...
quand il existe certaines personnes.
C'est vrai.
Je les vois de ma fenêtre.
Ils sont affreux.
Mon pistolet !
"Vous pouvez piétiner
les serpents, les scorpions
"et tout ennemi.
Rien ne pourra vous nuire.
"Que celui qui veut être grand
soit votre serviteur
"et que celui qui veut être le premier
serve les autres,
"car le Fils de l'homme est venu
non pour être servi,
"mais pour servir et donner sa vie
pour sauver la plupart."
Quelle journée !
Sers-moi un verre.
Ça t'apprendra à donner
mon adresse aux amis.
Vous voilà servis tous les deux !
Il l'a pris pendant qu'on dormait.
Pourquoi ? Où est-il allé ?
Je dois le retrouver.
Il n'y a pas que lui. Ils sont trop !
Ils t'empêcheront de revenir.
- Tu veux que je reste ?
- Non, toi seul peux les affronter.
Je viendrai te chercher.
Rappelle-toi que
si tu ne me libères pas de cette prison,
je serai perdue.
- Il est farci de plomb.
- Comme tu dis.
Bizarre de laisser le pistolet.
Le chargeur est vide.
Je l'ai déjà vu.
Hé, attendez un peu...
C'est une balle en or !
Assassin !
Qu'est-ce qu'on attend pour le tuer ?
Il faut en finir
une fois pour toutes.
Où est passée Fleury ?
Je ne l'ai pas vue ce matin.
Elle ne vaut pas cher.
Je parie qu'elle est dans le coup.
- Prenez vos fusils !
- On y va !
Vous, là ! Vous !
Venez vite.
J'ai peine à croire
à ce qui vient d'arriver !
Hagerman a tué Tembler.
Quant à moi, je me suis sauvée.
J'ai peur !
Vous seul pouvez m'aider.
- Racontez.
- Au saloon,
on revenait de l'enterrement.
Je risque gros.
Ils m'accuseront de sa mort.
Que vaut ma parole
contre celle d'Hagerman ?
On n'était pas mariés.
Il me tuera ou me fera tuer.
Mon Dieu !
Vous pourriez devenir riche.
Comment ça ?
Soyez claire, pour une fois.
C'est sérieux.
L'or, l'or de Tembler.
Aidez-moi et nous le partagerons.
- Où est-il ?
- Dans le cercueil d'Evan.
Je n'oserai jamais le récupérer,
mais il y a de quoi vivre tranquille
pour la vie.
Personne ne touchera
le cercueil d'Evan !
Ça ne te suffit pas, tout ça ?
Vous êtes pourris,
plus pourris qu'un cadavre.
L'or n'est à personne.
Il peut me sauver !
Comment partirai-je ?
Vous êtes fou !
Ils me tueront, et vous aussi !
Ce bon vieux colt.
- Nous sommes prêts ?
- En route !
- Liquidons de bâ*** !
- Qu'il pende au bout d'une corde !
On va bien rigoler !
Protégeons nos familles,
rétablissons l'ordre !
Ecrasons ces bâtards !
- Bien dit !
- Nettoyons la ville !
Cherchons partout !
- Restez ensemble.
- Rien, Larry ?
Il faut chercher partout.
- Allons voir là-bas.
- Tous ensemble !
- Greg !
- Quoi ?
Dire qu'il y a des Indiens
dans ce village !
- Les Peaux-Rouges !
- D'abord eux !
Ni chiens, ni Indiens, ni étrangers !
- Au Père Eternel !
- Ça va être leur fête !
- Oui !
- Chien !
Ne tire pas, ce serait dommage.
Je veux un scalp depuis si longtemps.
- Voilà.
- Joli travail.
- Où as-tu appris ?
- Quel coiffeur !
Tu as la main ! Il a fait flop.
Vite, ils veulent te tuer !
- Et ton ami ?
- Ils l'ont tué !
Tuer !
Vite, par ici !
Arrête-toi ! Tu ne fuiras pas !
Cogne, Willy !
Arrière, vous autres ! Il est à nous.
Bien joué !
Vendu,
tu régleras tes comptes avec Sorro !
Où est-il ? Que lui as-tu fait ?
Tu y tiens, hein ?
Il est tombé dans les mains
de quelqu'un qui le hait plus que moi.
- Non !
- Viens ! Viens ici !
Tu ne sortiras pas
vivante de là, garce !
Arrête, Carlos. Ça suffit.
Tu ne veux pas parler ?
Quel idiot.
Je t'avais offert du travail,
tu me plaisais,
on pouvait devenir amis.
Mais tu as préféré jouer double jeu.
Tu me diras où est l'or.
Pas pour l'or.
Mais tu m'as déçu, beaucoup déçu.
Tu pouvais être des nôtres
et tu as préféré défendre ce bourgeois
et cette bonne femme.
Mais je t'obligerai à tout me dire.
Carlos, libère nos petites bêtes,
nos agents de persuasion occultes.
Nous devons partir,
mais tu ne resteras pas seul.
A toi de choisir la compagnie.
Que préfères-tu ?
Le serpent des rochers,
le vampire ou le lézard des abysses ?
J'insiste, tu peux choisir.
Tu peux prendre ton temps.
C'est fait, Carlos ? On s'en va.
Arrête ta comédie.
C'est inutile, Sorro.
Tu ne m'auras pas.
Tu parleras, tu parleras.
J'en ai vu céder
de plus coriaces que toi.
Profite de ta solitude !
Viens, Carlos, laissons-le seul.
Willy, Jonathan, Carlos,
vous êtes tous là ?
Vous pouvez y aller !
Le prisonnier a enfin parlé.
Allez-y ! L'or est caché
dans le cimetière !
Fouillez partout, dépêchez-vous !
Mettez-vous en route !
Le cimetière ! Le cimetière !
Tu fais un peu de conversation ?
Tu te sens seul ?
Tu as besoin de compagnie ?
Le cimetière... Le cimetière...
Ils reviendront avant l'aube.
Tu bois un coup ?
Comment es-tu entré ?
J'ai joué une chanson à la flûte.
Bravo, caporal !
Donne-moi à boire ! A boire !
- A boire !
- Vieil ivrogne ! J'arrive.
Tu ne peux pas comprendre.
L'uniforme rend beau !
Beau et pervers,
avec la mort toujours à deux pas.
Tiens, bois...
vieux pochard !
Tu as plus de vices que moi.
Encore !
Bon Dieu, il n'y a rien ici !
- Il nous a dupés.
- L'or est ici.
L'étranger a parlé.
Il faut le trouver !
Allez, prenez les pelles !
Cherchez, fouillez !
Creusez ! Il faut le trouver !
Allez, au boulot !
Echinez-vous !
Attends !
Vite, prends-en le plus possible !
Viens, vite !
Prends ça !
Vite, ils arrivent !
- Maintenant !
- File !
Le cheval du patron ! Attrape-le !
Il est comme fou !
Essayez de l'arrêter !
- Bloque-le !
- De l'autre côté !
Attrape la bride !
- Il y a quelque chose qui cloche !
- Je le tiens !
Ton heure !
Maintenant, ton heure !
Ton heure !
Idiot !
Maintenant, ton heure !
Qu'as-tu fait, malheureuse ?
- Ça brûle bien !
- A l'étage.
- Regarde en bas.
- L'escalier a pris feu.
Que s'est-il passé ?
Ça flambe ! Il faut agir !
- Le rez-de-chaussée brûle.
- Ça chauffe dur.
Vite, allez-y.
Dieu merci,
l'église n'a pas pris feu.
Je n'ai jamais vu ça.
Une si belle maison !
- Où est Hagerman ?
- Va savoir.
Vu tous ceux
qui lui doivent de l'argent,
s'il y restait, ça arrangerait bien.
- Tu as entendu crier ?
- Je crois.
- Impossible de s'approcher.
- Heureusement, elle est isolée.
Sinon, le village aurait brûlé.
Reculons, c'est dangereux.
Elle va s'écrouler.
C'est fichu.
Regarde-moi !
Sous-titrage : CMC
Traduction : Anne Bruant