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I see trees of green
Red roses too
I see them bloom
For me and you
HAROLD ET KUMAR
HAROLD ET KUMAR
S'ÉVADENT DE GUANTANAMO
...I see skies of blue
And clouds of white
The bright blessed days
The dark sacred nights
And I think to myself
What a wonderful world
Yes
I think to myself
What a wonderful world
Ah ouais, c'est fort !
Qu'est-ce que tu fous ?
Qu'est-ce que tu fous au juste ?
Je coule le plus beau bronze
de l'histoire de l'humanité.
T'aurais pas pu attendre
après ma *** ?
Puis-je te rappeler que
nous venons tout juste d'avaler
30 burgers et quatre grosses
portions de frites ?
Ah, tu vas voir,
dans pas longtemps,
ça va te frapper aussi.
Peut-être bien, mais moi, je
m'assurerai que tu sois sorti avant.
Attends pas trop. Il faut qu'on soit
à l'aéroport dans une heure.
Une heure ?
Ah oui.
- Hé, Roldy...
- Oui ?
Beaux poils de ***.
Sors d'ici tout de suite.
Dégage !
Dis donc, c'est un géant.
Je crois qu'il y a encore
la garniture.
Merde. Oh, mon Dieu...
- Je viens juste de réaliser...
- Quoi ?
Maria va croire que
je la harcèle peut-être
si je la poursuis
jusqu'à Amsterdam.
Dis, relaxe. J'ai une entrevue
pour la fac de médecine
dans dix minutes :
est-ce que je panique ?
T'en fais pas, elle va être
bouleversée de te voir.
Tu crois vraiment
qu'elle sera bouleversée ?
Complètement. Voyons,
pourquoi elle le serait pas ?
Alors, on procède comment ?
On débarque à Amsterdam
et on se met à appeler les hôtels
et on demande s'il y a
une Maria qui réside là ?
Je connais même pas
son nom de famille !
Écoute, c'est totalement cool,
on va certainement la trouver.
- Amsterdam, c'est tout petit, voyons.
- Monsieur.
Je dois procéder
à un contrôle aléatoire.
- J'ai fait "bip" ?
- Oh non.
C'est purement au hasard.
Si vous voulez bien
vous déplacer... juste ici.
Aléatoire ?
Ouais... Alors ça n'a rien à voir
avec mon groupe ethnique ?
Allons, vieux,
fais donc ce qu'il te dit.
Monsieur, c'est notre job de
repérer des armes dangereuses
lors de l'embarquement.
Ou des drogues illégales.
Alors donc, à cause de la couleur
de mon teint, vous estimez
- que j'ai de la drogue sur moi ?
- Non...
- Vous êtes raciste ?
- Raciste ?
Dites, je suis Black.
Il est Noir,
il peut pas être raciste !
Pitié, mon gars.
C'est à peine si t'es brun.
Non...
c'est pas ce qu'il voulait dire.
Si on se compare,
t'as l'air de Matthew Perry.
Qui t'appelles Matthew Perry, mec ?
Salut, le sosie de Matthew Perry.
T'es Matthew Perry, ma biche !
Non, personne ici est
Matthew Perry ! Personne !
Hé, qu'est-ce
qui se passe ici ?
Matthew Perry que voici croit
que j'ai des drogues illégales
sur moi parce que je suis
une minorité visible.
C'est carrément
du profilage racial.
Je serai ravi de déposer
une plainte en haut lieu.
Non, non, non. Désolé pour
cet incident, monsieur. Allez-y.
C'est gentil. Ciao, Matt Perry.
Pourquoi faut toujours que
tu fasses un plat avec tout ?
Parce qu'on est en Amérique
et tant que j'aurai
ma liberté d'expression,
personne ne me fermera la gueule.
- Vanessa ?
- Ah, mon Dieu !
C'est bon de te voir !
Quelle belle surprise. Je...
Ça fait un bon bout de temps.
Qu'est-ce que vous devenez ?
Bien, nous sommes en route
pour Amsterdam.
Amsterdam ? Mais vous n'avez
pas changé du tout.
Toi, oui. Tu es superbe !
Tes cheveux et tout !
N'est-ce pas
qu'elle est superbe ?
Ouais. Ouais, t'as l'air bien !
Magnifique !
Désolé, qu'est-ce que
je raconte ?
T'as l'air... différente.
- Kumar Patel... t'es troublé.
- Oui.
Alors, qu'est-ce que
tu deviens ?
Tu sors toujours avec ce type
fringué chez Abercrombie ?
En fait, c'est Brooks Brothers.
Colton ! Comment va, vieux ?
- Content de te voir.
- Moi aussi.
Nous ne nous fréquentons plus.
Non, nous...
- nous allons nous marier
- Félicitations à vous deux !
Vous marier ensemble, tu dis ?
- Ouais.
- Quand, ça ?
Euh... la semaine prochaine.
Ce sera parfait, oui.
Mais ça, c'est si on réussit
à avoir les lilas qu'on souhaite
pour les bouquets.
- Ces fleuristes sont insupportables.
- Foutus trous de cul !
Colton planifie tous les détails
à lui tout seul, en fait.
Alors, Roldy, Rooster Keegan
t'a accordé un petit congé ?
Je suis le patron maintenant,
Colton.
Merci de m'avoir recommandé.
- Dis, j'ai croisé Todd
- chez Whitaker's, bien sûr -
et il m'a dit que t'allais travailler
pour le gouvernement ?
Oui ! Le président Bush
et mon père sont copains.
- Oui, ça me revient.
- Il a nommé mon père
au département de la Défense
et papa a fait de même.
Le président devait être à nos noces,
mais il est occupé ces temps-ci.
C'est tout un boulot
que t'as décroché.
Alors en fait, t'as des contacts
jusqu'au sommet ?
Si t'as besoin de quelque chose,
je suis ton homme.
- Merci bien, mon vieux.
- Quand tu veux.
- Ce gars est le meilleur.
- Eh bien, chérie...
- faudrait y aller.
- Oui.
- C'est sympa de vous voir, les gars.
- Félicitations encore.
- Merci.
- D'accord, merci.
- Au revoir.
- Bye.
Je peux pas croire
qu'ils vont se marier.
On a rompu ça fait
à peine deux ans.
Je suis désolé, Kumar.
Mais nous, on va à Amsterdam !
Ouais, c'est juste.
C'est juste, Roldy !
- Ça me ressemble tellement pas.
- Ouais.
Je suis comme
un tout nouveau Harold :
meilleur, plus fort, solide.
J'ai jamais pris
de journée de maladie avant.
Je m'accorde toute une semaine
de répit, là, mec.
Et... dans moins de huit heures,
nous serons à Amsterdam.
C'est fou.
Je sais, Roldy, ce sera exactement
comme les road trips,
sauf que ça sera pas nul
mais sublime.
On peut pas manquer
notre coup.
Dis donc, cette fille me fait bander
comme c'est pas possible.
Merci. T'as tué ce moment.
- Elle est toute à toi.
- J'appuie sur "pause" ?
Non, je vais aux toilettes.
Non, merci.
Amuse-toi.
Une minute.
Fait chier.
Chut ! Minute.
Qu'est-ce que tu fais là ?
Je suis en train de ***, crétin.
Tu veux qu'on fasse un concours
ou bien quoi ?
Que dis-tu de ça ?
T'en voudrais ?
- Serais-tu retardé ?
- Non.
- De l'herbe pour fumer à bord ?
- Ouais.
Mais t'es fou ! T'as engueulé
le garde de sécurité ! T'es cinglé !
Comment tu voulais
que je passe, autrement ?
En n'ayant rien
de compromettant sur toi ?
C'est quoi, ce truc ?
- Qu'est-ce que c'est ?
- Tu vas voir.
Harold Lee, je voudrais
te présenter une invention à moi.
Voici mon sensationnel ***.
- T'as fabriqué ça ?
- C'est exact.
Pendant que tu t'éreintais
comme un esclave au bureau,
moi, je produisais ça.
Ouais, t'es très... productif.
Laisse-moi t'expliquer.
Alors tu prends un peu d'herbe...
puis tu la places ici
et tu l'allumes
comme un *** ordinaire.
Et voici le trait de génie :
à l'intérieur du mécanisme,
j'ai installé
un tout petit ventilateur
avec une poudre anti-odeur, OK ?
Un peu comme un déodorant.
- Tout ce qui en sort sent le Lysol.
- Tu peux le ranger.
- Non, voyons.
- Attends qu'on arrive à Amsterdam :
c'est le centre du monde
pour la mari !
Non.
Range ça tout de suite !
- Une petite touche.
- Non.
- Allons, mec, pas question...
- Range-le. Fais-le disparaître.
Désolé, je m'excuse.
Pardon.
Terroriste !
- Roldy ?
- Non, madame, c'est...
C'est pas un terroriste,
c'est juste... c'est qu'un idiot.
C'est juste un ***.
Il dit qu'il a une bombe !
S'il vous plaît ! C'est une pipe
pour fumer du tabac !
Non, c'est pas une bombe,
c'est juste un ***.
- Poison au gaz toxique !
- Non, non, non !
- C'est pas une bombe !
- Faut qu'on sorte d'ici !
T'as plutôt mal choisi ton avion,
salopard !
Il y a trois officiers
de police à bord !
On n'est pas des terroristes :
- c'est un ***, pas une bombe.
- La ferme !
J'ai celui-ci !
Pitié, je... Aïe !
Monsieur, vous me faites
plutôt mal.
Tout le monde relaxe ! Calmez-vous !
Tout est sous contrôle.
Dites au pilote
de faire demi-tour.
Ces deux salopards
retournent aux États-Unis.
Secrétaire Fox ?
Heureux de vous revoir.
Croyez-vous que je manquerais
une telle attaque terroriste ?
Non, jamais de ma foutue vie.
Qui sont tous ces gens ?
Des représentants des différentes
agences de renseignement.
Je suppose que
le secrétaire Withmore
- est en route ?
- Négatif !
Il est en excursion de pêche
près de Glacer Bay !
J'assurerai l'intérim.
Peut-être qu'il faudrait
l'avertir.
Il me semble que cette situation
est plus importante
qu'un... voyage de pêche
sous la glace, voyons.
Qui êtes-vous déjà ?
Docteur John Beecher,
vice-président de la NSA.
Ouais, bien écoutez, docteur...
de mes deux.
Avez-vous déjà pêché
sous la glace, mon vieux ?
Non, en fait.
Bien, c'est plutôt...
très excitant.
La dernière chose qu'on veut
vivre en pêchant le brochet,
c'est d'être interrompu
par un Schtroumpf.
Laissez-moi faire mon job.
Qu'est-ce qu'il a,
le gars avec les yeux bridés ?
Un handicap ou quoi ?
Nous croyons qu'il est
de descendance coréenne.
Bon Dieu...
La Corée du Nord
et Al-Qaida ensemble...
C'est plus gros que je croyais.
Tu pouvais pas !
Tu pouvais pas du tout attendre !
On allait bientôt
avoir de l'herbe légalement.
Tu sais, à Amsterdam,
où nous allions ?
Vous croyez pouvoir
vous en sortir ?
Vous avez cru
qu'après le 11 septembre,
notre Sécurité nationale
n'était qu'une farce,
- hein ?
- Non.
Eh bien...
Devinez quoi ?
Quoi ?
On savait que vous reviendriez,
minables !
- Seigneur Jésus...
- On est Américains, mec,
- on adore l'Amérique !
- Y a aucun doute.
C'est très gentil de nous dire ça,
après avoir voulu
détruire l'avion rempli
d'Américains !
Non, on a pas...
Vous voyez, vous vous trompez.
Mon idiot de copain
a amené de la mari...
Ta gueule, Hello Kitty.
Je sais que vous vous financez
grâce à la drogue.
Non, c'est typique de
la merde gouvernementale...
- La ferme ! La ferme ! La ferme !
- J'essayais de lui expliquer...
- La ferme !
- Harold...
Est-ce qu'on a le droit
de donner un coup de fil ?
Oh ouais. Je suis désolé.
Vous voulez vos droits ?
Maintenant, vous voulez
jouir de vos droits ?
C'est l'heure de la liberté
d'expression ?
- Devinez quoi ?
- Quoi ?
Là où vous vous en allez,
les droits n'existent plus
du tout, vous allez voir.
Où est-ce qu'on va ?
On est innocents, merde !
Nous sommes innocents !
J'ai rien fait, moi.
J'ai donné mon sang...
et des jouets...
pour les enfants.
Et me voilà à Guantanamo Bay.
Tu vois pourquoi
je veux pas payer de taxes ?
Va te faire foutre !
Voudrais-tu te calmer ? OK ?
Regarde le bon côté :
y a l'évier, y a une toilette...
L'oreiller a l'air
assez confortable.
OK. Toi, tu ne me parles plus
de toute ma vie.
- Jamais.
- OK.
- Non ! Ta gueule !
- OK.
Alors, vous êtes là
pour quoi, vous ?
Pour avoir fait goûter
aux États-Unis d'Amérique
un peu de leur propre médecine.
- Vous êtes de vrais terroristes ?
- Certains...
nous appellent terroristes :
d'autres, des héros.
Allez vous faire foutre !
Vous croyez être des héros
parce que vous tuez
d'innocentes victimes ?
C'est à cause de couillons
comme vous
qu'on se retrouve derrière
ces foutus barreaux, imbéciles !
Peut-être que si les gens
de votre pays
arrêtaient de bouffer
autant de burgers et réalisaient
ce que votre gouvernement fait
au reste du monde,
des couillons comme nous
n'auraient pas à exister !
- Mais les burgers sont énormes !
- Ils sont délicieux.
Tu aimes les burgers ?
Bien, attends de voir
ce qu'on va te faire avaler ici.
- Ouais ?
- Qu'est-ce qu'ils te font avaler ?
Est-ce que tu connais
le... sandwich à la bite ?
Qu'est-ce qu'un sandwich
à la bite ?
Vous allez le savoir.
Ah non, pas lui.
Alors...
le sandwich à la bite,
c'est l'heure.
Tu connais la routine.
Pourquoi pas ces deux-là ?
Ils viennent d'arriver !
- Pitié...
- Big Bob va s'occuper de ces deux-là.
- Big Bob ?
- Big Bob ?
- J'espère qu'ils aiment les burgers !
- Ah, Big Bob...
Allez, au boulot.
Les gars, bon appé*** !
- Ah...
- Dieu du ciel !
- Ah, ça, c'est pas bon.
- Non, Kumar, c'est pas bon.
J'ai jamais sucé de queue avant.
- Ni moi.
- C'est pas mon truc.
Oh, merde, vieux.
Faites que ce soit pas Big Bob.
Faites que ce soit pas Big Bob...
Seigneur, je vous ai
jamais rien demandé,
mais faites que ce soit pas Big Bob.
Faites que ce soit pas Big Bob,
- faites que ce soit pas Big Bob.
- Salut.
- Je suis Big Bob.
- Oh, merde.
Ouais, ça se voit.
Les gars, vous êtes prêts
pour votre sandwich à la bite ?
non.
Vaudrait mieux
que ça vous vienne !
Parce que c'est tout un gros
sandwich qui vous attend.
Dieu du ciel !
- Allez, au boulot !
- Attends, attends, Big Bob.
Je dois te poser une question
avant qu'on passe à l'acte.
Tous les gardes à Guantanamo
sont gays ?
Tu délires ? Y a rien de gay
à se faire sucer la queue !
C'est vous, les gays,
- puisque vous me sucez !
- Quoi ?
En fait, le cœur me lève
juste d'être en votre présence.
- Allez !
- Attendez...
Mettez-vous à genoux
et ouvrez vos gueules !
- Pitié, Big Bob.
- À genoux, pédales !
D'accord, d'accord, d'accord,
d'accord, d'accord, d'accord...
Toi d'abord, mon vieux.
Je te dé***, connard.
- Ah, je te dé*** tellement !
- Je m'excuse, je m'excuse...
Ah, Dieu, sa queue
sent la chèvre.
Merde !
- Aïe !
- Joe, qu'est-ce qui t'arrive ?
Ce terroriste m'a mordu !
- Allez, viens.
- Une minute !
Tu crois ?
Mais s'ils nous tuaient ?
Ils vont nous forcer
à leur sucer la queue,
alors autant risquer de crever !
- Ah, merde.
- Sac à merde.
- Ah, merde.
- Sac à merde.
- Ah, merde.
- Sac à merde.
- Merde !
- Faut sortir d'ici.
- Ah, merde !
- Faut sortir d'ici.
- Regarde !
- Qu'est-ce qu'il fabrique, dis ?
Allez, viens.
Viens, viens, viens !
Oh, ça sent le trou de cul brûlé !
Maman, viens me chercher...
Au secours !
- Je me suis foulé le poignet !
- Ta gueule !
- On va mourir dans la jungle !
- Ta gueule !
- Fait chier.
- Attention aux guépards !
C'est leur genre de terrain !
- Quoi ?
- OK. Fait chier.
Voilà l'océan :
qu'est-ce qu'on fait, là ?
Attends.
Oh, regarde.
Excusez-moi !
- Vous partez pour l'Amérique ?
- Si, vamos.
Oui, c'est ça !
Merci ! Ravi de vous connaître.
Écoute-moi bien, Jorge.
La première chose que tu dois faire
en arrivant en Amérique,
c'est t'acheter un appareil
qui s'appelle TiVo, OK ?
Tu seras pas libre
tant que tu seras esclave
de la programmation
conventionnelle.
Kumar, garde ton focus.
Faut qu'on décide ce qu'on va
faire en arrivant aux États.
On n'a pas de portefeuille,
pas de pièces d'identité,
- on a rien du tout.
- Bien...
Je calcule qu'on va atterrir
tout près de Miami.
Y a qu'un seul gars qu'on connaisse
qui habite là-bas.
- Qui connaît-on ? Raza.
- Ouais.
Alors on va aller voir Raza.
- - Adios ! Hasta luego !
- Merci encore !
Sympa, ces gens.
OK, super, ces Cubains.
OK, alors...
Et pour se rendre chez Raza ?
T'as qu'à me suivre, vieux.
On marche. Allons.
- On marche ?
- Ouais.
- Je suppose que... Raza...
- On va trouver !
- ...c'est par là.
- On va trouver.
Ouais.
C'est vraiment joli chez Raza.
Ouais, un peu ghetto
pour Miami.
Salut. Est-ce que vous...
Vous êtes pas venus
vous plaindre du bruit, j'espère.
Euh... non, on n'est pas...
venus pour se plaindre du bruit.
Nous sommes ici pour voir...
- Comment il s'appelle ?
- Vagin.
Non, on est ici pour... Raza.
Oh, OK. Suivez-moi.
Merci, m'dame !
On vous suit. Je suppose.
- Salut, les gars.
- Salut.
- Hé, Raza !
- Quoi ?
Kumar et Roldy ?
- Quoi de neuf, vieux ?
- On s'est pas revus depuis l'école !
Qu'est-ce que vous faites ici ?
- Oh, c'est...
- C'est quoi, ces costumes, au juste ?
- Non, non, non...
- C'est quoi, cette fête ?
- C'est-à-dire ?
- Cette exposition
- de vagins dans toute ta demeure ?
- Ah, ça !
C'est mon idée.
Voyez-vous, les gars,
j'en ai assez de cette promotion
du topless.
Moi, j'aime les seins à l'air.
Ouais, bien, je lance
la mode du sexe à l'air.
D'où cette fête de sexe à l'air.
Que faites-vous à South Beach ?
Réponds donc à cette question,
je vais faire un petit tour.
Où vas-tu ?
À la pêche, mon ami.
Écoute, ça m'emmerde
de t'embêter avec ça.
- Tu vas bien ?
- Pas vraiment.
Ils sont sous les verrous
depuis moins d'une heure
et ils se sont déjà échappés ?
Merde !
Assurez-vous que
la presse ignore tout !
Faudrait pas que le public croie
qu'on est des amateurs.
Al-Qaida ou la Corée du Nord
est dans le coup.
Vérifiez s'ils ont de la famille
dans le pays !
Mais peut-être qu'on aurait dû
faire ça dès le début.
Avez-vous un problème avec la façon
dont je mène le dossier, Beecher ?
Ce que je dis, c'est que...
j'ai fouillé les archives
sur Harold Lee et Kumar Patel.
Ils sont bien natifs
du New Jersey
et à part quelques billets
de stationnement, il n'y a rien.
Voilà pourquoi ils viennent
à peine de s'enfuir de la prison !
Ce n'est pas clair
qu'ils auraient dû y être
- depuis le début.
- Ah bon.
Voyez-vous cette jolie
petite fille blanche, Beecher ?
Oui.
Voulez-vous qu'elle soit...
lâchement tuée ou bien violée ?
Bien sûr que non.
Vous êtes sûr ?
Parce que c'est l'Amérique.
Souhaitez-vous violer
l'Amérique ?
- Quoi ?
- Non.
Alors cessez
de me fouiller les narines.
C'est très sérieux.
Elle est adorable.
Alors vous êtes
de foutus fugitifs ?
C'est juste que...
C'est Kumar, en fait.
Si on s'en tire, les chances
qu'on demeure des amis
sont hautement...
- hautement...
- Hé, toi ! Qu'est-ce que tu fais là ?
Remets ça tout de suite
- et recommence pas !
- Désolée.
Quelle sorte de foutue fête
tu crois que c'est ?
- De quoi vous parlez ?
- Roldy m'expliquait votre situation.
Merci de m'impliquer, les gars.
Rappelle-toi quand on t'a couvert
en mentant à ton ex-petite amie
quand t'avais attrapé
des morpions.
- Ouais, c'est vrai.
- Ça, c'était y a très longtemps.
En parlant d'ex-copine,
la tienne va se marier, pas vrai ?
Comme ça, tout le monde le sait,
excepté moi ?
Ouais !
Colton !
- Colton Graham peut nous aider.
- Non, pas ça.
- Ouais !
- Aucun doute.
Si quelqu'un peut vous aider,
c'est bien lui.
Non, désolé, ce pète-sec,
c'est hors de question.
- T'as encore son téléphone ?
- Plus maintenant.
Mais le mariage est chez sa famille.
C'est à Hewitt, au Texas.
Mais vous allez pas vous pointer
pour le mariage, c'est trop nul.
En fait, ça se présente comme
notre seule planche de salut.
On se rend comment ? Pas question
d'aéroport : ils nous cherchent.
- Je vous prête une voiture.
- C'est vrai ?
Mais je veux...
que vous participiez à cette fête.
- Que veux-tu dire, "participiez" ?
- Que crois-tu que ça veuille dire ?
Et puis toi ?
Moi ? Je participe.
- Oh, mon Dieu !
- Oh non !
- Joli pé***, Raza.
- Ouais.
- Ça t'intéresse ?
- C'est quoi, ce truc ?
On dirait Oussama ben Laden !
C'est monstrueux !
Je sais, oui. Et maintenant,
à votre tour.
Faites-la pendouiller.
- Allons-y.
- Montrez-la.
À trois ?
Un...
deux... trois.
Oh !
Kumar... arrête.
My *** cost a late night fee
Your *** got the ***
My *** plays
on the double feature screen
Your *** went straight to DVD
My *** bigger than a bridge
Your *** look like
a little kids
My *** large like the Chargers
the whole team
Your *** look like
your fourteen
My ***
locked in a cage right
Your *** suffer from stage fright
My *** so hot it's stolen
Your *** look like
Gary Coleman
My *** pink and big...
Cette auto est un foutu délice !
Ah ouais, ouais,
c'est un délice.
On est des fugitifs
qui conduisent
une voiture décapotable jaune
en plein jour !
Yo ! Y a même un de ces trucs !
- Veux-tu laisser ça ?
- Tu peux te brancher sur Internet,
tu peux voir Mike Tyson
pulvériser King Hippo !
- "C'est une chute !"
- Range ce truc où tu l'as pris !
Je peux pas croire que tu veuilles jouer
à des jeux à un moment comme celui-ci !
Tu te rends compte si nos parents
venaient à apprendre ça ?
Vous avez envoyé nos fils
à Guantanamo Bay ?
- C'est un outrage !
- Oui !
Les Arabes,
vous espérez infiltrer
notre société pacifique
et disparaître dans la foule ?
Je ne suis pas Arabe,
je suis Indien !
Écoutez, chef, je suis pas là
pour causer "séblantique"
avec vous, compris ?
Je suis ici pour sauver des vies !
Demandez aux Lee
ce qu'ils savent
des activités terroristes
de leur fils.
Écoutez. Nous sommes citoyens
ici depuis plus de 40 ans.
Alors franchement,
je trouve ceci agressant.
Il parle une espèce de dialecte
que j'entends pour la première fois.
Mais je suis pas mal sûr qu'il
parlait d'une sorte d'agression.
Dites-leur bien que nous savons
ce que leur fils peut faire.
Et à moins qu'ils coopèrent,
il pourrait faire face
à la peine de mort.
Allez. Allez.
On a tout compris !
Monsieur,
Harold et Kumar sont
de bons garçons.
Il devrait être en médecine !
Ils devraient être en prison !
C'est là que
les terroristes vont !
Ces pédés, on les aura.
Morts ou vivants.
Dites-leur ça dans
leur foutu langage won-ton.
Ah, ferme-la, crétin !
Je ne sais pas ce que tu dis,
le vieux...
- mais va te faire foutre !
- Me faire foutre ?
Non, non, revenez
tout de suite !
Regarde, mec,
on est en Alabama.
Ça va nous permettre
d'explorer le Sud.
Hé, c'était pas censé être
un voyage exploratoire dans le Sud.
C'était censé être la plus
romantique semaine de ma vie.
Tu te rappelles, ça ?
Puis t'as tout foutu en l'air.
Écoute, relaxe.
On va vite se tirer de là
et tu seras
- dans les parties intimes de Maria.
- Oh, oh... hé...
Elle est pas
un morceau de viande.
Tu sais,
j'ai jamais senti ça avant.
Avec quiconque, en fait.
Qu'est-ce que je fais ?
Pourquoi je te raconte tout ça ?
C'est pas comme si
tu pouvais comprendre.
Excusez-moi ! S'il vous plaît !
Voulez-vous éteindre ça ?
C'est une bibliothèque !
T'es un foutu clown !
"Merci, à la prochaine."
- Ça fait chier !
- Ah, bon sang !
La seule raison pour laquelle
les gens viennent ici,
c'est pour le calme et...
la paix.
Je suis désolée. Je dé*** quand
les gens viennent me déranger ici.
Ce foutu examen de calcul intégral
est en train de me tuer !
Oh. Ça te dérange
si je jette un coup d'œil ?
Non.
Tu y es presque, en fait.
Je peux ? Je...
- Ouais.
- OK.
Excuse-moi...
J'ai touché ta poitrine.
- C'est correct.
- Ça va.
Tu me suis ?
T'es vraiment doué.
Merci.
Est-ce que t'as étudié le calcul
intégral au secondaire ?
En fait, mon père me l'a appris
en sixième année.
T'es une sorte
de Doogie Howser ?
Non.
Quoique ce serait incroyable.
Il est mon héros.
Je l'adore.
Sur quoi tu travaillais ?
Oh, ça, c'est juste un poème
pour mon cours d'écriture créative.
"La racine carrée de trois,
un poème d'amour par Kumar Patel."
- Donne-le-moi !
- Hé, je veux le lire !
- Non ! Non !
- Pourquoi ?
- Parce qu'il est très moche.
- Alors lis-le-moi.
Pas question que tu me voies
sous ce jour-là.
Bonne chance avec ton calcul.
Allons, ne sois pas
embarrassé.
Beaucoup de filles trouvent
l'intelligence sexy.
Écoute, je vais même pas montrer ça
à mon professeur. D'accord ?
- C'est pourquoi je suis si tendu.
- Tendu, hein ?
Viens avec moi.
Où est-ce qu'on va ?
Viens-t'en.
Quoi ?
Oh. Tu fumes de la drogue
dans la bibliothèque ?
Mais si quelqu'un nous surprend ?
T'inquiète pas,
ça va t'aider à relaxer.
Oh, merde.
C'est illégal ?
Tiens.
C'est du poison !
Laisse-moi t'aider.
Je suis Kumar.
Vanessa.
Tu ne liras quand même pas
ce poème.
- Kumar. Kumar !
- Hein ?
Qu'est-ce qui se passe ?
On est à Birmingham, Alabama.
C'est là qu'on devrait être ?
Pourquoi tu nous conduis ici ?
Je "nous conduis" ?
C'est toi qui étais censé
suivre les indications, idiot !
Où est-ce qu'on est ?
On devrait être sur l'autoroute.
On y est, tu crois ?
Ah ouais, on est sûrement
sur l'autoroute.
Qu'est-ce qui se passe là ?
Qu'est-ce que c'est ?
- Je fais demi-tour.
- Non. T'as qu'à rouler tranquillement.
Je n'interromps pas cette partie
- de basket-ball.
- Après tout, on a déjà vu pire, non ?
Écoute. J'ai pas peur
parce qu'ils sont Noirs,
mais parce qu'ils font peur.
C'est pas Gregory Hines
- qu'on a là.
- Ils sont pas terrifiants.
C'est mon ballon !
Fais demi-tour.
Qu'est-ce que j'ai fait ?
- Qu'est-ce que tu fous ?
- Elle n'avance plus !
C'est pas bon,
il n'y a plus de musique.
- Saloperie !
- Ma chaussure dégouline !
- Fait chier, c'est pas bon.
- Pas bon, c'est pas bon.
- Ah non !
- Ils s'amènent.
Merde de merde.
Pourquoi t'as fait ça ?
J'ai pas fait exprès
de la frapper !
Ils sont armés, vieux.
Que fait-on ? Que fait-on ?
Cours, cours, cours.
Cours ! Cours !
Hé, les gars ! Hé !
Où vous allez ?
- On veut vous aider !
- Merde.
Faut qu'on appelle la police.
Il faut signaler ça.
Ouais, c'est ça.
T'aimes la bagnole ?
Ils l'ont abandonnée
hier soir.
Elle est enregistrée
au nom de Raza Syed.
Toutes les descriptions qu'on a eues
du chauffeur et du passager
correspondent à Lee et Patel.
On a essayé d'arrêter Syed hier soir,
mais il avait déjà quitté le pays.
Mais ils savent qu'on se rapproche,
voilà pourquoi.
Non, je vais te rappeler...
D'accord.
Suffit !
C'est le témoin !
Alors...
tu les as vus, hein ?
Ouais,
c'est comme j'ai dit au shérif.
Ouais, ouais, ouais, ouais...
Comment je sais
que tu dis la vérité ?
Je n'ai aucune raison
de vous mentir.
Oh, c'est vrai ?
On verra.
Où est-ce qu'il va ?
Qu'est-ce qui lui prend ?
Pourquoi tu me dis pas
tout ce qui est vraiment arrivé ?
D'accord.
C'est vraiment de l'ignorance.
- Vraiment ?
- Ouais.
Et ça aussi ?
C'est du racisme, mec,
c'est du racisme !
Hé, John,
tu vas le laisser te faire ça ?
Presque vide, on dirait.
T'es certain d'avoir
rien d'autre à me dire ?
J'arrêterai pas
jusqu'à ce que tu craques !
- J'ai déjà tout dit !
- Tout ceci est inutile !
Monsieur White vous dit
la vérité !
Ouais. Comment en êtes-vous
si sûr, Beecher ?
Parce qu'il n'a pas
de casier judiciaire :
il est orthodontiste, bon sang.
OK. Alors Beech...
comment va-t-on trouver
les terroristes, hein ?
Il y avait un Nokia 77
qui a disparu de la console.
Nous détenons
son journal d'appel.
Les satellites sont
en train de les retracer
à l'instant où on se parle.
Qu'est-ce qui se passe ?
Où êtes-vous ?
Ça, c'est une foutue
longue histoire.
On est en Alabama en ce moment,
en route pour le Texas.
Écoute, tu vas peut-être pas
me croire, mais l'autre soir,
je me suis ramassé
à cette fête d'Asiatiques et...
j'ai sauté Cindy Kim.
Ferme ta foutue gueule !
T'es sérieux ?
Ouais, mec.
Elle m'a même fait un blumkin.
- C'est quoi, un blumkin ?
- Une fille te fait une pipe
- pendant que t'es en train de chier.
- Vraiment ?
- Hé ! Hé !
- Allô ?
Qu'est-ce que tu fais ?
T'es en train de parler
au cellulaire
- quand le gouvernement nous recherche ?
- C'était juste Goldstein.
J'avais quelque chose
d'important à lui dire.
Oh, t'avais quelque chose...
C'est bon, c'est bon.
Y a rien de plus important
que de trouver un moyen
de se rendre au Texas.
Tu comprends ? Nous avons marché
toute une journée
et nous n'avons pas croisé
une seule rue.
- Est-ce que tu saisis ?
- J'ai saisi, oui.
Tout ça est...
Je n'en peux plus.
Écoute, honnêtement,
il faudrait que tu deviennes
un peu plus positif
face à tout ça.
Devenir positif à propos
de quoi, dis-moi ?
Tout d'abord,
regarde ce magnifique paysage
de l'Alabama. D'accord ?
Tu trouverais pas ça
au New Jersey.
- Qu'est-ce...
- Hé !
Hé, t'as vu ?
- Un bébé chevreuil.
- Merde.
Ah, merde.
Oh, mec.
- Regarde comme il est mignon.
- C'est pas comme ces minables
- chevreuils du New Jersey.
- Je sais, Kumar.
Hé, l'ami, écoute,
l'Alabama est formidable.
Il t'aime, on dirait.
Oh, mon Dieu, non !
Non !
Excusez, les gars !
J'étais dans ma zone.
Qu'est-ce que vous foutez là,
habillés en touristes ?
On était en route pour le Texas
et on s'est perdus.
Texas ?
Vous êtes loin du Texas.
- Non !
- Non !
Bien, il était pas vieux.
Par ici, toi.
Ouais...
Le soleil descend.
Vous cherchez une place
où rester, affamés ?
C'est sûr.
Alors suivez-moi !
Allons !
Peut-être qu'on devrait pas ?
Il est déjà mort.
Vous voulez de l'aide ?
Mon grand-papy a acheté
cette terre en 1902.
Ah, c'est chouette, ça.
Ça va être dégueu.
Chérie ! Me v'là !
Je suis ici !
Oh. Oh...
Si tu m'avais dit que
tu ramènerais des invités,
j'aurais fait un petit ménage.
Les gars, voici ma femme
Raylene.
- Raylene, voici Harold et Kumar.
- Allô.
Oh non, j'ai...
du sang de chevreuil sur moi.
- Enchanté.
- Très enchantée, moi aussi.
Messieurs, vous faites
comme chez vous.
- Merci.
- Chéri, on a un problème
avec l'ADSL : chaque fois
que je vais en ligne,
- ça dit "recherche le serveur".
- Pourquoi tu vas en ligne ?
Je voulais me procurer une de
ces radios satellites portatives.
Pour quoi faire t'as besoin
d'une radio satellite, enfin ?
Commence pas à chialer quand
on a de la compagnie, Raymus !
- Écoutez, nous, on s'en allait.
- Non, voyons !
C'est ridicule,
vous êtes nos invités.
Voyons, les gars,
vous devez rester pour souper.
- Non, merci bien.
- Faut vraiment qu'on y aille.
Mais avant,
va falloir qu'on se gèle solide.
On se rapproche, messieurs.
C'est incroyable. J'ai jamais cru
que les fermiers fumaient de l'herbe.
T'as déjà cultivé sans te geler ?
C'est pénible à chier.
Et c'est génial, en fait.
J'ai toujours cru...
ou déduit que les gens du Sud
étaient, enfin...
Une bande de pauvres incultes ?
- Non.
- Non, non, non. Ce n'est pas...
On essaie de garder
notre fils consanguin
dans la cave
quand on a de la compagnie !
Non, voyons, ce n'est pas...
Oh, merde ! Merde !
- Ils nous ont trouvés !
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
Est-ce que vous avez
des emmerdements ?
Ça semble, disons, cinglé,
mais en fait, oui.
On était dans un avion
pour Amsterdam
et on nous a pris
pour des terroristes.
On s'est évadés
de Guantanamo Bay, puis on a
regagné l'Amérique avec des Cubains.
Là, on tente de se rendre
au Texas, où celui
qui pourrait nous aider
- se marie avec l'ex de Kumar.
- Oui !
Et il y avait une petite fête
de sexe à l'air.
Oh. OK. C'est cool.
- Je comprends ça, les gars.
- Ah oui ?
Le gouvernement nous a déjà
emmerdés, tous les deux.
Vous savez quoi ?
Vous allez vous cacher
dans la cave,
- je vais m'occuper de ça.
- Merci. Merci à vous deux.
Merci. Merci.
OK.
Ça fait pas peur.
C'est quoi, ça ?
Tu marches vers cette musique
qui fait peur ?
- Chut !
- Quoi ?
- Kumar...
- J'adore cette chanson.
Viens...
Hé, dis donc, y a un briquet
avec un gros clown.
Ah, Seigneur !
Y a un foutu monstre !
Cours !
Hé, t'aurais pas une Baby Ruth
sur toi, vieux ?
Non. Pourquoi tu veux
une Baby Ruth ?
C'est comme ça que Choco a calmé
Cinoque dans Les Goonies.
Cette chose est comme Cinoque ?
En fait, je n'ai vu
que cette main.
Et c'est celle de Cinoque ?
La foutue main
d'un drôle de monstre, vieux.
Genre plein de griffes
et tout ça.
Fait chier.
Quoi qu'il arrive,
ne laisse pas la créature
savoir qu'elle est si laide, OK ?
La dernière chose qu'on veut,
c'est la critiquer
ou lui faire sentir qu'elle est
différente parce qu'elle est née
avec d'horribles difformités.
Pas de panique !
Je m'en suis débarrassé !
C'était juste mon voisin.
Y a un foutu cyclope
dans ton sous-sol !
- Ouais, c'est Cyrus.
- Cyrus ?
Notre fils.
Vous avez dû le troubler.
Il faudrait qu'il dorme.
Je m'excuse.
Je croyais que
vous plaisantiez
quand vous disiez que vous aviez
un fils consanguin qui vit
- dans votre sous-sol.
- Bien, c'était sérieux !
Raylene ici et moi sommes frère
et sœur et on couche ensemble !
Mais ça veut pas dire
qu'on doit nous juger !
Les gars, vous devez être
épuisés après la journée
que vous avez vécue. Venez,
je vais vous montrer vos lits.
Toi, tu ferais mieux
de te recoucher !
Ne me fais pas descendre ou je vais
te botter ton cul de monstre !
C'est de l'amour.
Je sais pas ce qui m'a pris de
sortir avec ce pète-sec de Colton.
C'est vrai que c'est un pète-sec.
Qu'est-ce qui t'a pris ?
J'étais à l'agonie
de lui faire croire
que son tout petit pénis
me satisfaisait.
Je comprends.
Je parie que ma super queue
t'a manqué,
n'est-ce pas, mon bébé ?
- Ouais.
- Ouais, elle t'a manqué.
- Combien ?
- Très fort.
Oh, je le crois.
Vanessa...
J'ai une sorte de fantasme.
C'est quoi ?
Ce serait plutôt cool d'amener
quelqu'un d'autre au lit avec nous.
Qui ?
Hé, bébé...
- Ouais.
- Oui ? Elle t'excite, hein ?
Allons-y.
Chéri !
Oui...
T'aimes ça ?
- Ah...
- Quoi ?
Je viens de faire
un cauchemar épouvantable.
Oh, voyons, vieux,
j'étais au beau milieu d'un...
rêve extraordinaire.
Je t'en prie, dors.
Pourquoi on est partis ?
Leur petit monstre
était plutôt mignon.
Je m'en fous.
Il a tenté de me mordre.
Seigneur, chaque fois qu'on essaie
d'aller quelque part ensemble,
c'est un foutu désastre
par-dessus foutu désastre !
Tiens, prends
une petite touche.
Non, je ne veux pas
de petite touche !
C'est ta solution pour tout,
tu le sais, ça ? Penses-y.
On devrait être
chez Colton déjà.
Relaxe, il nous reste deux jours
pour foutre en l'air leur mariage.
- Quoi ?
- Quoi ?
C'est ce que tu souhaites,
c'est ça ?
Tu veux foutre en l'air
le mariage ?
T'es pas drôle du tout, Kumar.
Tu me fais pas rigoler !
Colton est le seul gars qui peut
nous aider en ce moment.
J'arrive pas à croire que
tu veux foutre ça en l'air !
Je dé***
ce foutu connard, OK ?
Ouais ? Bien, je l'aime mieux
que toi à cet instant.
- C'est vrai ?
- Ouais. Tu sais ce qu'il m'a eu ?
Un job.
Tu sais ce que toi, tu m'as eu ?
Un petit tour à Guantanamo Bay.
- Mais ton job est nul.
- Admets-le, t'es jaloux
parce que Vanessa a trouvé
quelqu'un de mieux que toi.
J'aimerais que tu m'expliques.
Bien mieux que toi.
Réfléchis.
Un possible futur président
ou un fumeur de pot ?
Oh, pas facile, ça !
C'est vraiment pas facile pour elle.
Au moins, Vanessa
est pas à Amsterdam
en train de se faire labourer
- par un troupeau d'Européens.
- Quoi ?
Tu crois vraiment que
Maria se garde pour toi, vieux ?
À cet instant, deux queues
non circoncises lui pendent
au bout du nez.
Tu sais ce qu'elle fait avec ?
"Dans la gorge tout de suite !"
Foutu con !
Mon chapeau.
Ça, c'était mon chapeau.
Oh, Maria, Maria, Maria...
Je t'interdis de blasphémer
à propos de mon ange.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
- Relève-toi. Relève-toi !
- Va te faire foutre.
Merde.
- C'est un bûcher du Ku Klux *** ?
- Oui...
c'est ça.
Peut-être qu'on devrait
foutre le camp d'ici.
Ouais. Ouais, ouais.
Arrête une seconde. Faut que
j'aille faire *** le colosse.
Kenny, allons, mec,
dépêche-toi un peu.
C'est toi qui m'as fait boire
une troisième bière.
Détends-toi, le petit nouveau.
Ah, merde !
Mais tu m'as ***é dessus,
- sale raciste à la con !
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
Qu'est-ce qui se passe là-bas ?
C'est la merde.
On est dans la merde.
Kenny ! Travis !
Qu'est-ce que vous foutez,
les gars, bon sang ?
C'est bon, vous avez le tonneau !
Grouillez-vous !
- C'est bon, allons !
- Allons-y ! Et c'est parti !
...si tu mets des oignons dessus,
cuits à la vapeur, c'est génial.
Hé, Roldy, je croyais jamais
dire ça un jour,
mais le *** sait faire la fête.
- Tu devrais essayer ces hot-dogs.
- Ah bon ?
- Ouais.
- Le *** sait faire la fête ?
- Idiot ! Faut qu'on parte d'ici !
- Roldy, relaxe.
Rassemblez-vous tous ici,
on va s'asseoir autour du feu.
- Merde. Qu'est-ce qu'on fait ?
- On va s'asseoir.
Placez-vous près des guimauves
et des craquelins Graham.
C'est la meilleure fête
qu'on ait eue depuis longtemps !
Voilà ce que je dis ! Ouais !
Bon. Alors je veux que chacun
d'entre vous me dise un truc
qu'il a fait à une minorité visible
cette semaine.
C'est mieux d'être bon. Toi.
- Euh...
- Allez quoi,
- dis quelque chose.
- Et alors,
- t'accouches ?
- Vous savez quoi ?
Ouais, j'ai...
J'ai donné un coup de genou
dans les couilles d'un Indien.
- Excellent !
- Ça, c'est vrai !
Ouais, les Indiens,
faut les retourner en Afrique !
Hé, vous voulez entendre
un truc dégueu
- et énorme que j'ai fait ?
- Ouais !
J'ai pris la brosse à dents
d'un gars de la Corée
et je l'ai frottée partout
sur ma queue !
T'as fait ça ?
Ça, c'est carrément
dégueulasse !
Mais j'aime ça !
Ouais ! C'est le top
d'être Blanc !
- C'est quoi ?
- Regardez ce qu'on a là, mes frères !
Des Mexicains !
- Lynchons-les !
- Ouais !
Bouge ! Bouge, bouge, bouge !
Allez, les gars, poursuivons-les
jusqu'à la frontière !
- Au secours !
- Nom de Dieu !
Est-ce qu'on va l'aider ou quoi ?
- Dis, est-ce qu'ils nous suivent ?
- Je crois pas.
Le *** est plutôt lent,
dis donc.
Ouais ! J'arrête cette voiture.
- À l'aide !
- À l'aide ! À l'aide !
- Merci !
- Merci.
Merci beaucoup.
Pas de problème.
Neil ?
Gary et Kumar !
- Ouais, ouais.
- Harold, Harold.
Désolé, mec, j'ai oublié.
Qu'est-ce que
tu fais ici, mec ?
C'est ici que Dieu m'a conduit.
Mais vous, que faites-vous ici ?
Bien, on essaye
de se rendre au Texas.
Te... C'est ma destination !
Quel hasard !
Foutons le camp.
- D'accord.
- Oh.
Champignon ?
- Non, merci.
- Non, merci, vieux.
À votre goût.
Il conduit, merde.
Messieurs, accrochez-vous.
Ça va être une putain
de balade d'enfer.
On a trouvé leur téléphone.
Lee et Patel vous ont contactés
tous les deux.
Dites-nous tout ce que vous savez
sur leur complot terroriste.
Complot terroriste ?
Harold et Kumar ?
C'est, c'est, c'est, c'est...
c'est ridicule.
OK, parfait... parfait !
Monsieur Rosenberg,
monsieur Goldstein...
c'est comme vous voulez.
Qu'est-ce que c'est ?
Qu'avons-nous ici ?
Il y a environ... sept dollars.
Vous nous insultez ! D'accord ?
Je ne sais pas du tout
ce qui se passe ici,
mais je vais plaider
le cinquième amendement !
Oh, vous demeurez silencieux, hein ?
- Oui.
- Beecher,
apportez-moi une copie
du Code civil.
- Le Code civil ? Pourquoi ?
- Faites-le !
Excusez-moi.
Le cinquième ?
- Le cinquième.
- Oui.
OK... OK... OK.
Vous voulez savoir ce que j'en fais
du cinquième amendement ?
Le cinquième amendement...
le voilà.
Ah...
Ça, c'est ce que je pense
du cinquième amendement.
Pourquoi votre cul est si dégueulasse ?
Vous vous essuyez jamais ?
Pose pas de questions car
la réponse pourrait te surprendre.
Qu'est-ce qu'on a ?
Il semble que le FBI écoutait
déjà la ligne de M. Goldstein.
- On a ce qu'il nous faut.
- Une seconde.
- Mon téléphone était sur écoute ?
- Vous voulez l'écouter ?
Non. J'en ai assez d'écouter
ce petit merdeux.
Vous avez du neuf ?
Lee et Patel sont en route pour
le Texas en ce moment même.
C'est une question de temps !
Préparez l'avion.
Ces petits cons, je les aurai.
Neil, pourrais-tu te concentrer
sur la conduite ?
Concentre-toi sur la route.
T'as déjà avalé
une douzaine de champignons
au moins, mon vieux.
Écoutez, si j'ai pu entreprendre
une appendicectomie
quand j'avais 14 ans,
je crois que je vais survivre.
Mais c'était à la télévision.
Seigneur Jésus !
Avez-vous vu cette licorne ?
Sa corne étincelait !
Alors ?
Qu'est-ce qui vous attire
au Texas ?
Disons que mon ex-copine
va se marier.
- Ah. Celle qui s'est sauvée, hein ?
- Ouais.
Un petit coup va
t'arranger ça.
La route. Neil, pitié.
- Peux-tu faire attention à...
- Tout est sous contrôle.
- Ouais, mais...
- C'est un bon chauffeur, arrête.
Merci, mec. Santé.
Qu'est-ce que tu bois, dis ?
J'ai eu une histoire
- d'amour perdu, moi aussi.
- Ah oui ?
Je ne peux l'oublier.
- Son nom, c'était Tashanda.
- Tashanda...
C'était la doublure
de Whoopi Goldberg.
Sa peau était si douce...
Ses lèvres, si sucrées...
Elle avait des...
tout mignons mamelons
aux tétines pointues.
Et je devenais l'insecte
qui suce le pistil.
Peu importe.
Le dernier jour du tournage,
je lui ai dit :
"Petite chérie,
va falloir se quitter."
Pourquoi ça ?
Je croyais pas être prêt
à vivre cette responsabilité.
- Oh.
- J'ai fait une méga erreur de con !
Oh non, ce que je veux dire,
les gars,
c'est que même si j'adore
avoir du sexe
avec toutes les femelles chaudes
que je rencontre,
aucune journée ne se passe
sans que je songe
à Tashanda.
Chaque fois que je croise
un pistil de fleur,
ma bite devient humide.
À la tienne, Tashanda.
J'espère que t'as gardé le bébé.
Hé, chéri !
- Ça va ?
- J'ai...
trouvé quelque chose
dans ton sac.
Pourquoi as-tu fouillé
dans mon sac ?
Pourquoi avais-tu un joint
quand tu sais que ça pourrait
me détruire politiquement ?
Oui, désolée... Mais avec
les préparatifs du mariage,
j'ai été un peu stressée.
Ça aide à me détendre.
La marijuana est illégale, Vanessa.
Je croyais cette partie de ta vie
derrière toi.
- Ça l'est.
- Bon.
C'est tout ce que
je veux entendre.
Hé... bébé...
Écoute, je sais que ça peut
devenir stressant,
tous ces préparatifs,
mais tu sais,
si tu deviens tendue,
t'as qu'à faire comme moi :
inhale du Zoloft. OK ?
Qu'est-ce que c'est ? Merde !
Saloperie !
Ils ont installé
un foutu barrage routier !
Cette fois, on est cuits.
Mais de quoi s'agit-il ?
Je sais pas comment
te l'expliquer autrement,
- mais on est des fugitifs.
- Ah, cool !
OK. On doit trouver un moyen
de s'en sortir.
Pitié. Vous agissez
comme si j'avais jamais
fait passer de fugitifs
à la frontière.
Tenez, cachez-vous là-dedans.
Je m'excuse.
C'est un petit peu... collant.
Beurk !
Je...
Ah ouais...
Vous alliez me les montrer
quand, ces trucs ?
Excusez-moi.
Minute, officier !
- Ça y est.
- Retenez cette voiture !
Neil
Patrick
Harris.
Ouais.
C'est... un honneur
de vous rencontrer.
Ouais, j'imagine que oui.
Je suis certain qu'on vous dit ça
tout le temps, mais...
votre rôle dans Starship Troopers
a vraiment... vraiment...
- transformé ma vie.
- Ah oui ?
A-a-allons donc.
Eh bien...
personne croyait que la guerre
contre les Arachnides
de Klendatu pouvait être gagnée,
mais vous avez convaincu
les Starship Troopers
que ces bestioles
pouvaient être détruites.
Des tas de gens pensent que
la guerre contre les terroristes
ne peut pas être gagnée.
Pas vrai ?
C'est pourquoi
j'ai joint les rangs
du département
de la Sécurité intérieure.
Deux mots :
les Starship foutus Troopers.
Si tu veux connaître
le secret de la vie,
alors viens avec nous.
Mais, mais... je vous demande
pardon, je dois vraiment y aller.
Ouais, c'est sûr. Je suis désolé
de vous avoir retardé. Allez-y.
Au revoir !
Je t'aime. Salut !
Je vous aime aussi,
monsieur Patrick Harris.
Qu'est-ce que je fous ?
Oh, la foutue chiasse !
C'était terrible !
Essayez d'avoir une conversation
sur les champignons !
Je devrais avoir un Oscar
- pour cette performance.
- C'est juste.
Les gars, je vais faire
un petit détour
- sur le chemin, d'accord ?
- Non, mais Neil,
- on est pressés...
- Non mais ! Non mais !
Là, j'ai besoin de tirer un coup
et je vais faire ça
dans mon foutu bordel préféré !
Si vous avez pas envie
de vous tremper le pinceau,
c'est votre affaire.
Nous tremper le pinceau ?
Lucy, t'es où ?
Allô ?
Ouais, ouais, ouais...
J'étais certaine
qu'on ne te reverrait pas
- de sitôt.
- Qu'est-ce qui se passe, Sally ?
Je croyais que j'étais
- un de tes meilleurs clients.
- T'as oublié
ce qui est arrivé
la dernière fois ?
À cause de toi,
ma meilleure fille a quitté !
Je l'ai payé le gros prix.
En plus,
- je t'amène des nouveaux clients.
- Nouveaux clients...
Ah non, Neil, ça va...
Merci alors.
Merci, je l'apprécie.
Sally, montre-nous
ce que tu offres.
Ouvrez grand vos barrières,
les filles,
les taureaux sont
dans la basse-cour !
Plus gros. Plus gros.
Plus gros, plus gros... Allô.
Ouais...
- Salut.
- C'est quoi, votre nom, mamzelle ?
*** Hemmingway.
J'espère que t'es prête
pour moi, ***.
Parce que je vais te montrer
mon gros organe.
Tu vas m'étouffer
dans tes nichons.
Ça sera magique.
- Je paye les putes, les gars.
- Non, Neil. Merci, mais...
Suffit, Harold. Tu peux faire
ce que tu veux, mais...
Sans vouloir offenser le reste d'entre
vous, mesdames, je choisis vous deux.
- Mes hommages.
- Kumar.
Roldy, passons à l'acte,
mon frère.
Couche-toi donc sur le lit.
Et dis-nous ce que tu veux
qu'on te fasse.
OK.
OK...
Eh bien...
Eh bien, enlevez donc
vos vêtements et amusez-vous
- toutes les deux.
- On a déjà fait ça.
- On peut faire ça.
- Ouais...
Vous savez ce qui
me dérange le plus ?
Pas une fois il s'est excusé de
m'avoir mis dans un pareil pétrin.
Je veux dire,
je serais censé être...
avec ma Maria, à cet instant,
à Amsterdam. OK, mais...
C'est cool. Il sait pas dire
"je m'excuse", on dirait.
Pourquoi est-il ainsi ?
Sparkle, parce que tout tourne
autour de ce qu'il veut,
ce qu'il aime, lui, lui !
Vous savez, s'il peut pas
être un bon ami pour moi,
je serai pas un bon ami pour lui.
C'est réglé.
Dis pas ça. Un bon ami,
ça ne s'invente pas.
S'il était un véritable ami,
il saurait comment s'excuser.
- Oh, ça, c'est vrai.
- Merci, Agnes.
Droit dans le mille.
Excepté que là,
après toute cette merde...
qu'on a vécue ensemble
ces dernières journées,
vous savez...
Il est probablement là,
en train de s'envoyer en l'air.
J'aurais jamais dû la quitter !
Je ne sais même plus...
Je sais même pas à quoi je pensais.
Je l'aimais tellement.
C'était mon petit bébé.
C'était mon petit bébé.
Pourquoi mon petit bébé,
je l'ai laissé s'en aller ?
Oh...
tu vas trouver
quelqu'un d'autre.
Jamais. Pas comme Vanessa.
Tu trouveras l'amour
un de ces beaux jours.
Ouais, tu verras.
Vous l'avez trouvé, vous ?
Non. On est des putes.
- Tu te rappelles ?
- Ah...
ouais.
Est-ce que ça va ?
Mais qu'est-ce qui t'arrive
au juste, ma belle ?
Ce fou m'a marquée
au fer rouge !
Calme-toi !
- Je t'avais prévenu, Neil.
- Va chier ! Toutes des salopes.
Je vais enterrer
ta sale queue de malade !
Attends, Neil !
Qu'est-ce que tu fais ?
- Allez, viens !
- Mais...
Neil !
- Qu'est-ce qu'on fait de Neil ?
- Je me fous de Neil !
Il nous a mis dans la merde !
- Neil !
- Dépêche, dépêche, dépêche !
- Neil !
- Dépêche ! Dépêche-toi !
Neil !
Stop ! Stop !
Attends, attends, attends...
- Faut qu'on aide Neil !
- Pourquoi ?
On vole sa voiture,
on peut pas
- le laisser là !
- Il a volé ta foutue voiture, lui !
C'est quoi, ça ?
- Dépêche-toi ! Dépêche-toi !
- Neil ! Vite !
- Les gars...
- Allez, vite, dépêche-toi !
- Les gars...
- Neil, dépêche-toi !
Ce n'est plus drôle, dépêche-toi !
Neil, fais vite !
Ah, mon Dieu ! Ah non, chiasse !
Ah, mon Dieu !
Seigneur Jésus, Neil !
Neil, il est mort, il est mort !
Mon Dieu, sors-nous d'ici
au plus vite !
C'est l'aube
d'une nouvelle journée.
Neil Patrick Harris n'est pas là
pour la voir, mec.
Merde, ça suffit.
Peux-tu arrêter de répéter ça ?
Seigneur...
Il est parti.
Peut-être qu'il a de la famille
à contacter. J'ai l'info ici.
Non, pas question
que j'appelle ses parents.
Qu'est-ce qu'il y a dans le sac ?
- Voyons donc !
- Un affreux masque.
Un pot avec...
un genre de perruque.
Et...
genre 12 canettes de gaz.
- Regarde ça !
- C'est pas vrai !
Incroyable !
On est arrivés !
C'est ici que Colton
a grandi, hein...
Tu sens ça ?
Ça pue l'aseptiseur.
Non.
Tu vas rester dans cette voiture
et je vais y aller,
et si on est bien chanceux,
- Colton acceptera de nous aider.
- Pourquoi je reste ici ?
Kumar, laisse-moi
te le dire autrement.
Tu quittes cette voiture
et notre amitié sera terminée.
Mais Roldy...
Kumar ! Ouvre la porte
et je te coupe les couilles
- en morceaux !
- J'ai compris.
- Les couilles.
- Bon.
Bonjour.
Je suis un ami de Colton.
Merci.
- Merde, fait chier !
- Vanessa ?
- Ça va ?
- Kumar ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
- OK. Laisse-moi t'aider.
- D'accord.
Je croyais que t'étais parti
pour Amsterdam ?
Ouais, moi aussi.
Ça n'a pas fonctionné.
Est-ce que ça va ?
Est-ce que c'est douloureux
quand je touche ?
Oui.
C'est en plein ce qu'il me fallait :
boiter le jour de mes noces.
OK, fais un mouvement
circulaire.
OK, c'est ce que je croyais.
C'est ton ligament.
Il est pas déchiré. Avec un peu
de glace et un massage,
tout devrait bien aller,
tu verras.
Tu vas me dire
pourquoi tu te trouves ici ?
Roldy et moi,
on a eu quelques ennuis
et on s'est dit que peut-être ton...
Colton pourrait nous aider.
- T'as encore des emmerdements ?
- Un petit peu.
Tu te souviens la fois où
tu t'es introduit dans le labo,
que t'as volé ce singe et que
tu l'as mis dans la chambre...
OK, d'abord, c'était
une idée de Goldstein
et ensuite, si j'avais su
que ce singe avait le sida,
jamais j'aurais fait ça.
Et tu peux bien parler !
T'as mis ces dégueulasses
de tampons usagés dans le cartable
- de la professeure Konuck...
- Oh, Kumar, c'était une salope
et tu le sais bien !
Qu'est-ce qui se passe ici ?
- J'ai...
- En fait, elle est tombée
- et a cassé son talon.
- Oui, j'ai...
Je me suis foulé la cheville.
Kumar l'a examinée.
- Pourquoi t'es pas dans l'auto, Kumar ?
- Écoute...
- Je t'avais dit d'y rester.
- Hé, t'en fais pas.
T'inquiète.
Roldy m'a expliqué la situation.
Je vais lui parler.
Je suis sûr que mon père
va régler votre cas.
Ah. Merci bien.
Pendant ce temps,
- tu iras chez le docteur.
- Non.
- Ramon !
- Oui.
Ramon, conduisez Vanessa
chez le Dr Harris immédiatement.
Au revoir, Vanessa.
J'espère que tu vas aller mieux.
Au revoir.
Au revoir.
Les gars...
allons-y.
Les gars, l'avion a fait le plein :
vous serez à la maison
- en un rien de temps.
- C'est gentil.
Hé, Colton, je peux pas croire
que tu fasses ça pour nous
la veille de tes noces.
Je l'apprécie beaucoup. Merci.
Mais y a pas de quoi, voyons.
Je veux m'assurer que
tout se passera en douceur.
Tous ces appareils sont à toi ?
Non...
OK. Roldy, voyons,
bien sûr que oui.
Ce gars est drôle.
- Ouais, je sais.
- Hé, Colton !
Écoute, j'avais tort
à ton sujet.
T'es pas un pète-sec.
Tu comprends, je veux dire,
t'es un bon gars et...
je suis heureux
pour toi et Vanessa.
Merci, Kumar.
- Je l'apprécie.
- Cool.
J'ai tellement hâte
de me retrouver là-bas.
Ah, tu vas t'y retrouver,
c'est certain.
Cette fois, tu t'échapperas pas.
Maintenant !
Allez ! Bougez ! Bougez ! Bougez !
Tu es un salopard
de foutu salopard !
- Va te faire foutre !
- Ouais. Il était pas question
- que je vous laisse ruiner mon mariage.
- Tu as fait ça ?
- C'est lui. Qu'est-ce que tu crois ?
- Comment tu peux me trahir ainsi ?
Voyons, Roldy, toi et moi ?
Tu m'as laissé copier
en comptabilité avancée.
Si ce n'était de ça,
- je me fiche pas mal de toi.
- Emmenez-les, les gars.
Quand je vais sortir de là,
je vais botter
- ton foutu cul !
- Bon sang, j'ai peur. Allez, viens !
T'es pas un de ces kung fu
d'Asiatiques :
- t'es un foutu banquier minable !
- Salaud !
- Tu me lèves le cœur !
- Tu vas payer, petit con de merde !
- Va au diable !
- Va te faire foutre !
Mais c'est trop génial !
Vous avez pas choisi
le bon côté, hein ?
Où il est, votre Coran,
les gars ?
On n'est pas des musulmans...
Et même si on l'était, ça ne fait pas
de nous des terroristes ! Hé !
J'étais en train
de te parler, ducon !
Highway to the danger zone...
Kumar, je peux pas croire
qu'on retourne là-bas.
Là, tu vois pourquoi je hais
Colton Graham.
Je te hais.
Tu ignores comment.
Je t'ai demandé spécifiquement
de rester dans l'auto, je t'ai dit
que notre vieille amitié était en jeu.
- Vanessa était tombée...
- Je ne veux entendre aucune excuse.
C'est pas une excuse,
je l'ai entendue crier !
Je m'excuse.
C'est vrai, t'as raison.
Je me suis planté, OK ?
Je me suis planté.
Toujours, je me plante.
Je suis fait comme ça.
Tu crois ?
t'es mon meilleur pote, vieux.
Tu es tout pour moi, mec,
- et je t'aime.
- Pédé.
Je te promets que si jamais
on se tire de là, je vais changer.
Ça sera pas à propos
de Kumar toujours :
ça sera à propos...
de Kumar et d'Harold.
Harold et Kumar.
Je trouve que l'autre,
ça sonne mieux.
OK, OK ! Harold et Kumar.
Harold et Kumar.
Ce n'est pas juste
de ta faute.
Oui, ça l'est.
- J'ai apporté de l'herbe dans l'avion.
- T'as de l'herbe ?
Non. L'autre avion.
Dis donc, je parie
que si Neil Patrick Harris
était toujours en vie,
ce foutu gars l'aime tant
qu'il trouverait bien
un moyen de nous sauver.
Tu viens de me donner
une idée, Kumar.
- Quoi ?
- Je m'en occupe.
Hé, Bern... En fait,
il me reste un peu d'herbe.
- Ah oui ?
- Sérieusement ?
Oui. C'est dans...
c'est dans mes pantalons.
- Tu veux fumer là ?
- Excuse-moi.
Harold, c'est vraiment pas
le temps de fumer.
Prends ça !
Highway to the danger zone
Gonna take you
right into the danger zone
Highway to the danger zone...
Dis donc, t'as pris
le gaz de Neil ?
Après toutes ces emmerdes,
je me suis dit
- que ça pourrait peut-être servir.
- Bien joué !
Derek, m'apporterais-tu
de l'eau, s'il...
Mais qu'est-ce que c'est
que ça ?
Gardez vos mains en l'air !
- Pitié, ne tirez pas !
- Seigneur Jésus, non !
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Il va faire sous zéro en enfer
avant que je vous laisse
détourner cet avion. Aïe !
Oh, merde !
Beecher,
que faites-vous donc, hein ?
De quel côté êtes-vous ?
Je croyais vous avoir dit...
Ça suffit, Fox !
J'en ai assez de vos conneries !
Parce que je suis intelligent,
vous croyez que vous pouvez
me traiter comme un...
dossier où vous appuyer ?
C'est évident que ces gamins
sont innocents,
mais vous êtes trop imbécile
pour le voir ! Vous savez,
c'est des gens tels que vous
qui font croire au monde que
les Américains sont stupides !
Mais nous ne sommes
pas stupides !
Et nous n'accepterons plus
vos foutues conneries !
Ça va aller, les gars.
C'est terminé.
Tout va bien aller.
Mon Dieu !
Merde !
Je vais mourir !
- Kumar !
- Quoi ?
J'ai un parachute !
Viens par ici !
Comment veux-tu que
je fasse un truc pareil ?
Nage !
Oh.
Oh, la merde !
C'est fou, ça marche !
Ouais !
Je t'aime, mec !
Oh, merde !
T'inquiète pas pour lui,
j'ai une idée !
- Quoi ?
- Tiens-toi !
Ah, mec, ça, c'était
foutument extrême !
Ce l'était.
Roldy, t'as vu la maison qui arrive
droit en dessous de nos pieds, là ?
Je n'ai aucune idée
de ce que je fais.
La vitre m'a égratigné la queue !
Elle m'a égratigné la queue !
- Ah, mec... on est en vie.
- Merde.
- Ça va ?
- Je crois que oui.
Faut qu'on s'en aille
avant que les gens
- qui habitent ici nous trouvent.
- Je sais. Hé, regarde.
- Kumar.
- Hein ?
- Regarde.
- Qu'est-ce qu'y a ?
Non !
- C'est pas vrai !
- Qu'est-ce que vous foutez
dans mon bureau ? Hein ?
Hou...
Vous avez intérêt
à me répondre tout de suite !
George, on va être en retard
- à ces noces !
- Merde ! C'est Cheney !
Faites pas de bruit, suivez-moi !
Ce gars-là me fout la trouille !
On va se cacher
dans le pavillon des invités !
- Grouillez-vous !
- J'arrive !
- C'est... très, très cool ici.
- Ouais.
Ouais, je viens ici...
- pour m'évader du boulot.
- Ici ?
Oui, monsieur.
Alors, qui êtes-vous, les gars ?
Écoutez...
Alors mon nom est
Harold Lee, monsieur.
Et voici Kumar Patel.
Alors nous étions en parachute
et sommes atterris
dans votre ranch.
Dites donc, c'est de l'herbe ?
C'est de l'Alabama.
La meilleure herbe qui soit.
Vous vous gelez et vous mettez
les autres qui fument en prison ?
C'est trop hypocrite.
Oui ? Bien, laisse-moi te poser
une question, Kumar.
- T'aimes masturber les autres ?
- Non, monsieur.
- T'aimes te faire masturber ?
- Oui.
D'accord. Ça fait de toi
un foutu hypocritiseur, alors.
Donc boucle-la
et fume mon herbe.
Amour.
Que fais-tu ici ?
C'est de la malchance !
La cérémonie est
dans une heure.
Je voulais que
tu sois au courant.
J'ai commandé au traiteur
une caisse de Coors Light de plus,
au cas où
le président viendrait.
- Tu crois que ça va être suffisant ?
- Sans doute, oui.
Je m'en fous complètement.
As-tu bien tout réglé
dans le cas de Kumar et Harold ?
Ne t'inquiète plus, ma chérie.
Je me suis bien occupé d'eux.
Ils ont cru que vous étiez
des terroriseurs ?
On ne rigole plus,
là, mec.
On s'est retrouvés
à Guantanamo Bay.
Oh, merde ! Là-bas ?
Dites-moi que vous avez pas
bouffé de sandwichs à la bite !
Non.
Non, nous n'en avons pas bouffé :
nous nous sommes évadés.
Ce sandwich à la bite !
C'est mon préféré !
Mon Dieu ! C'est intense.
Je sais. J'y ai ajouté
- de la coke.
- Merde.
Ça t'assomme et ça te maintient
en même temps.
Si vous aimez tellement l'herbe,
vous devriez la légaliser.
Tu rigoles ou quoi ?
Tu te rends compte
comme mon père serait furieux
si je faisais ça ?
Ouais, je vois. Mon père est
à plein temps sur mon cas
à cause de l'école de médecine.
C'est pas que je veuille pas
être docteur, mais... merde !
Parfois, je me demande
s'il m'encourage
parce qu'il sait que
ça va me rendre heureux
ou parce qu'il veut que je suive
ses traces, vous voyez ?
Oui, là, tu viens
de m'assommer.
Papa ?...
Ouais, c'est W...
Je n'ai plus besoin de tes amis
pour me dire ce que je dois faire...
- Non, je te manque pas de respect !...
- Moi aussi, je dis ça.
Je peux m'occuper
de mes propres trucs.
Je veux dire, j'ai pas besoin d'eux
pour me dire comment faire
- ce que je dois faire...
- Ouais !
Bien, tu sais quoi ?
Va chier, p'pa !
Va chier !
- Dites, c'était génial !
- Vous êtes "génials", les gars.
- Non, vous êtes génial.
- Vous êtes plus "génials".
Monsieur, vous êtes génial.
Sérieusement.
Écoutez... à propos
de notre situation...
C'est réglé.
Écoutez, les gars, les gars...
je suis le foutu président,
d'accord ?
Et donc je peux pardonner
à qui je veux, les gars.
Arrêtez de vous en faire.
- Oh, Seigneur !
- Êtes-vous sérieux ?
- Merci, monsieur le président.
- Ouais...
- Merci !
- Y a pas de quoi.
Mais... Écoutez, honnêtement,
après tout ce qui nous est
tombé dessus,
je ne sais plus
si je peux faire confiance
- à notre gouvernement.
- Lui faire confiance ?
- Ouais.
- Hé, je suis dans le gouvernement
et je lui fais pas confiance.
T'as pas besoin de croire
en ton gouvernement
pour être un bon Américain.
Il suffit de croire en ton pays.
C'est exact.
C'est exact !
- Bien sûr.
- Hé, dites, c'est bon, ce truc.
Ouais, ça l'est.
Bien, si vous avez besoin
de quoi que ce soit d'autre,
vous me le dites.
En fait, monsieur le président,
y aurait un truc.
- Tout se déroule vraiment bien.
- Oui, c'est vrai, mais...
J'ai allumé
toutes ces chandelles.
- C'est génial.
- Oui.
- La voie est libre. Procédez.
- Le président ! C'est lui !
Il est là !
Je savais qu'il viendrait !
C'est bon, faites-le entrer.
- Qui sont-ils ?
- Harold ?
- Kumar ?
- Très chers invités,
excusez-moi d'interrompre
cette magnifique cérémonie.
Mais il est hors de question
que je laisse la seule femme
que j'ai jamais aimée
épouser ce fils de chienne !
Sécurité, veuillez les sortir
d'ici, je vous prie.
Ces gars-là ? Non, ils sont
avec nous, tu vois ?
Ouais. On dirait que
j'ai plus de poids
auprès du président
que toi, petit con.
Voulez-vous me dire
ce qui arrive ?
Je vais te le dire
ce qui arrive.
Ton fiancé a promis
de nous aider.
Mais au lieu, il s'est arrangé
pour qu'on soit réexpédiés
à Guantanamo Bay, où on serait
forcés de sucer Big Bob
et sa foutue grosse queue.
- C'est la vérité ?
- Oui, c'est juste.
Ça va, je m'en occupe.
- Colton, non, attends.
- Non, laisse.
Espèces de salauds !
Je t'aimais, mec.
J'en crois pas mes yeux.
- Vanessa, laisse-moi t'expliquer.
- Expliquer ?
M'expliquer pourquoi tu me places
dans la plus embarrassante situation
de ma vie ?
Mais...
Si je me faisais quelque chose
d'embarrassant, tu te sentirais mieux ?
Y a rien que tu pourrais faire
qui soit aussi embarrassant.
"J'ai peur que pour toujours
je devienne un chiffre
comme racine de trois"
"Et trois et tout
ce qui est bon et vrai
"Pourquoi mon trois
fait-il les frais
"d'une racine froide
comme un neuf
"J'aimerais plutôt être un neuf
Car neuf
est bien plus sympathique
quand on fait de l'arithmétique"
"Connaîtrons-nous
le même destin
"tel un point sept
- trois deux un"
- C'est vraiment nul.
Ta gueule, ***.
"Car telle est ma réalité
"Une triste irrationalité
"Mais ah
qu'est-ce donc que je vois
"Une autre racine carrée
"de trois
"Et qui tranquillement
vient valser
"Et nous voici multipliés
"Formant notre chiffre préféré
Réjouissons-nous
d'être intégrés"
"Libérés d'un mortel poids
Nous retrouvons enfin la joie
"Notre racine carrée dénouée
Et notre amour bien renoué"
T'avais raison, oui,
c'est plutôt nul.
Je te l'avais dit.
Écoute, je peux pas te promettre
le genre de vie
que Colton peut t'offrir.
Et je peux pas te promettre
de devenir un adulte
du jour au lendemain.
Mais ce que je peux te promettre,
c'est que...
Désolé, j'ai fumé de l'herbe
avec le président
et j'ai complètement oublié
ce que je voulais te dire.
Ce que je peux
te promettre,
c'est que je t'aimerai toujours.
Et que jamais je te transformerai
en une chose que t'es pas.
Alors, veux-tu revenir
à ton âme sœur ?
Seulement si tu promets de me
sortir de cette situation absurde
- dès que possible.
- Viens là.
Vas-y, mon beau !
Allons, retournons vite
au New Jersey !
D'accord ! Attends.
Faut qu'on fasse quelque chose
pour mon ami ici.
- Faut qu'on aille quelque part.
- Où ?
Ooh baby do you know
what that's worth
Ooh Heaven
is a place on Earth
They say in Heaven
love comes first
We'll make Heaven
a place on Earth
Ooh Heaven
Is a place on Earth...
- Pas de chance, hein ?
- Non.
J'ai appelé chaque hôtel
de la ville, j'ai marché partout.
- Je ne la trouve nulle part.
- On va la trouver.
- Quoi ?
- Ah, mon Dieu. La voilà.
- Roldy, elle est jolie.
- Allez, vas-y.
Ah. Désolé, mec.
C'est pas grave, oublie ça.
C'est probablement
une amourette d'Amsterdam.
On va rentrer au New Jersey
- dans quelques jours et puis...
- Non.
Non, merde.
On a parcouru trop de chemin
et puis trop vécu d'aventures.
Je vais y aller, c'est tout.
- Non, vieux, ne va pas là.
- Non, attends.
On la reverra au New Jersey.
Veux-tu bien la lâcher ?
- C'est quoi, ton putain de problème ?
- Harold ?
- Oh, répète un peu ça ?
- Qu'est-ce que vous foutez ?
- Et toi, mec ?
- Vous ruinez ma séance !
- Votre quoi ?
- Quittez mon plateau !
Je suis trop confus.
Qu'est-ce que c'est que tout ça ?
Harold, je fais
des photos, chou.
Ah bien...
ah oui, t'es un modèle.
T'es très en demande. Je me suis
toujours demandé de quoi tu vivais.
Je m'excuse. Attends une seconde.
Alors t'es pas avec ce gars ?
- Tu rigoles ? Moi ?
- Ouais.
Non ! Anton est genre
totalement gay.
Harold, que fais-tu ici ?
Je pouvais pas attendre
dix jours pour te voir,
alors j'ai pensé
que je viendrais
- te surprendre, c'est tout.
- Oh...
Ça, c'est trop gentil !
OK... c'est gentil.
J'ai pensé à toi
tout ce temps.
- C'est vrai ?
- Vraiment.
- Tu me manquais tellement.
- Moi aussi.
Vas-y, vieux...
***-*** Roldy !
Allô, Maria. Mon nom est Kumar.
Je suis ravi de te connaître.
- Voici Vanessa. Vanessa, Maria.
- Salut, comment ça va ?
Chérie et Roldy, que diriez-vous
de se geler la gueule comme il faut,
vu qu'on est à Amsterdam ?
- Ouais.
- Allons-y !
- C'est tout un plan !
- Allons-y !