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PARTIE TERMINÉE
- C'était comment ?
- J'ai joué à Stay Alive.
Le truc le plus cinglé
depuis Fatal Frame.
C'était glauque, vraiment glauque...
Tu viens faire un tour ?
Ça te tente ?
Je viendrai en fin de semaine.
Deux jours de jeux.
- On se voit en fin de semaine.
- À plus ***.
- Merde, tu ne peux pas frapper ?
- Pas fait exprès.
- Ferme la porte, obsédé.
- Vous étiez dans le jeu, écrabouillés.
On ne joue plus depuis des heures.
Loomis, il faut
qu'on te trouve une fille.
Bon, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Tu veux regarder ou... ?
Non, c'est bon. Mais faites gaffe
aux draps de mes parents, O.K. ?
O.K.
Tout ça est un jeu. Du calme.
Y a quelqu'un ?
Y a quelqu'un ?
Rex ?
Sarah ?
Rex, non !
- C'est du rapide.
- Salut, ça va ?
- Le rapport sur la marina ?
- J'ai presque fini.
Laisse tomber.
Il veut te voir de suite
et il file un mauvais coton.
- Bonne fête, à propos.
- "Merci, Darling"
Salut.
- J'allais...
- Plus d'un mois,
c'est le temps que j'ai passé là-dessus.
C'est-à-dire...
C'est-à-dire 100 heures.
Désolé, je termine le rapport
sur la marina au plus vite.
Quoi ?
- Le rapport sur la marina ?
- Oui.
C'est vrai...
- Hutch...
- Oui ?
Assois-toi. Détends-toi. O.K. ?
Écoute. Je t'ai engagé
pour une seule et unique raison.
Le manuel me dit de jeter les munitions
et que le boss va mourir.
On parle toujours
de Silent Hill 4. non ?
Oui.
O.K., très bien.
Tu as l'hyperblaster ?
Tu me prends pour un con ?
Bien sûr que je l'ai.
O.K., jette-le.
Il est bourré de munitions.
Je peux prendre la journée demain ?
Attends une seconde.
Non, je dois m'occuper du grand boss.
Tabasse-la, tu pourras continuer.
Si tu t'appliquais
autant au bureau que dans tes jeux,
tu pourrais finir comme moi.
Tu sais ça ?
Bon.
C'est O.K. pour demain.
Mais, comment je fais ?
Facile de la tuer sans le blaster.
Jette-le avant de descendre l'escalier.
Elle mourra de sa belle mort.
D'accord.
Tu connais ce machin *** pour PDA ?
- Ce n'est pas mon truc.
- Téléphone, Hutch.
Merci.
Je trouve ça vraiment con.
Allô ?
Quoi ?
Je suis si contente que tu sois là.
C'est très important pour moi.
Nous enterrons aujourd'hui
Loomis Crowley,
un jeune homme
enlevé tragiquement à notre affection.
Mais consolons-nous, car le Seigneur
l'a accueilli dans Son royaume.
- Tu viens de me photographier ?
- Oui.
Tout le monde pleure.
Tu es le plus triste,
pourtant tu ne pleures pas.
Alors, j'ai fait une photo.
- Vous étiez très proches, Loomis et toi.
- Oui.
On était proches, mais...
Tu le connaissais ?
D'une certaine façon.
J'ai grandi avec Sarah en Géorgie.
On devait sortir ensemble ce soir-là.
C'est vrai ? Moi aussi.
J'espérais bien photographier
son mariage, pas ses funérailles.
- Je vais te laisser...
- Salut, Emma.
Salut.
Ce que tu as grandi !
Comment tu vas ?
Ça va. Tiens.
C'est le sac de ton frère.
Tu n'en veux pas ?
Mes parents ne veulent pas
que je joue à ça,
des jeux trop violents.
En plus, ça lui ferait plaisir.
Viens. Sois sage, compris ?
O.K.
Si tu sens le besoin de parler,
je te laisse mon numéro.
Salut, mon rayon de soleil.
Je ne t'attendais pas si tôt.
Embrasse-moi.
- Je suis désolée, Hutch. Ça va ?
- Je n'arrive pas à y croire.
C'est une tragédie. D'abord tes parents.
Puis cette histoire.
Le bon Dieu ne t'a pas gâté.
Phin, tout ce qui sort de ta bouche,
c'est ton indifférence. Tu es un idiot.
Garde le moral, c'est mon seul conseil.
On compte sur toi. Je t'aime bien.
- Je t'aime bien aussi.
- Tu parles à ton frère comme ça ?
- Parce que j'ai un frère idiot.
- Tu es terrible.
On sait ce qui s'est passé ?
Il a été tué avec deux amis, c'est tout.
Putain de merde. C'est vrai ?
- Il y a quoi dans le sac ?
- Des jeux, des photos, des conneries.
- Qui étaient à lui ?
- Oui.
- Putain ! C'est vous deux ?
- Oui.
Regarde.
Le briquet marche.
- Superbe.
- Tu peux le garder si ça te tente.
- Désolé, Hutch.
- Tu as dû être adopté.
Merci, Loomis.
- Il était accro aux jeux ?
- Oui.
- Des trucs intéressants dans le sac ?
- Vérifie.
Bingo.
Stay Alive ? Connais pas.
Il jouait à ce jeu le soir de sa mort.
Il voulait que je vienne.
Je l'ai envoyé promener.
- Tu ne pouvais pas savoir.
- C'est juste que...
- Ça vient d'où ?
- Il testait des versions bêta.
J'ai fait ça un temps. C'est naze.
C'est comme un *** -
génial au début et chiant à la fin.
On fait une partie pour Loomis.
Ça serait bizarre -
le dernier truc qu'il ait fait.
Reprends-toi.
Si Loomis le testait,
ça veut dire qu'il est à peine légal.
Ça serait le fun. Tout le monde
aime les premières fois.
Moi, ça me file la trique.
C'est un peu comme le trac, ou...
- La trique ?
- La trique.
Dis plutôt
que tu mérites la trique.
Bon dieu !
Hutch peut venir jouer ?
Swink, tu m'as foutu la frousse.
Oui, je veux bien entrer.
Merci de me proposer.
Je vérifie que tout est prêt.
Euh...
Je suis désolé, pour ton copain.
Une...
..vraie vacherie.
Merci. Tout va bien. Ne t'inquiète pas.
Je suis content d'être avec vous,
de me changer les idées.
Tu as quelque chose à me dire ?
Tu y es arrivée.
Je vous présente Abigail,
une amie d'une amie de Loomis.
Elle va rester un moment.
- Salut.
- Salut. J'ai envie de ***.
- Au bout du corridor.
- Désolée.
- Ça va ?
- Oui.
- Cette fille a un corps de mannequin.
- La ferme.
Essaie de pas
tout foutre en l'air, cette fois.
- Pas touche, trouduc.
- "Trouduc" ?
La grossièreté est le lot des faibles.
Désolé de t'avoir offensé...
tête de nœud.
- Tu es prêt à t'éclater ?
- Je ne peux pas rester ***.
On a besoin de moi
pour réparer un réseau défectueux.
T'as pas plutôt envie de rester avec nous
pour déflorer ce jeu ?
- Un jeu inédit ?
- Oui.
Mince, je ne devrais pas.
O.K. Je trouverai une excuse.
- Pourquoi t'as invité la paparazzi ?
- Relax, m'man.
Tout ce qu'elle a vu de la ville,
c'est un enterrement.
T'en fais pas,
t'es toujours la reine.
Ceux pour qui la taille ne compte pas
n'ont jamais du jouer à un jeux de tir.
Je peux avoir un gros calibre ?
Tu sais que j'aime ça.
Comme d'habitude,
tu en dis trop.
Merde ! Putain.
Tu es une pute.
- Oui ?
- Abigail, je suis désolé...
Il n'y a plus de papier-toilette.
Mince. Il est sous le lavabo ?
C'est là qu'il devrait être,
mais non, en fait, c'est moi qui l'ai.
- Je peux demander à October de...
- Non, c'est pas la peine.
- Passe-le-moi.
- Tu veux que je... ?
- Ouvre.
- D'accord.
- Voilà.
- Merci.
- Tu veux bien fermer la porte ?
- Oui, bien sûr. Désolé.
Vous avez tous grandi ensemble ?
On s'est rencontrés en ligne,
en jouant à Unreal Tournament.
Tu connais ?
Non, c'est vrai, tu ne joues pas.
C'est pas grave.
Je te laisse. Appuie sur la poignée
pendant au moins 5 secondes
O.K.
Putain, mais qu'est-ce que je fous ?
- Toi ?
- Non.
Tu as dit quoi ?
Ce truc est génial.
Je le sens.
- Pas de panique, je suis là.
- Ho ! Sébastien Bach, je veux jouer.
- Le boss se connecte ?
- Miller, tu es là ?
Putain, ça brûle.
Oui, je suis là.
Loretta a dit à ma femme
que j'avais un meeting d'associés.
- Lâche-toi.
- Chaud devant.
On s'arrête de papoter.
Le jeu s'appelle Stay Alive.
On n'en sait pas grand-chose,
sauf qu'on n'est pas censés l'avoir.
Installe-toi bien.
Mon frère !
Allons-y.
- Quand même...
- Prends-le.
- Dégueulasse.
- Touche-le.
BELLMAN GAMES PRÉSENTE
La prière d'Élisabeth
Venez à moi, nuages.
Transformez-vous en tempête maléfique.
Elle est bloquée,
je n'arrive pas à entrer dans le jeu.
Tu es peut-être censé lire
la prière en même temps.
- C'est juste une idée.
- Activation vocale, impossible !
- C'est une technologie en développement.
- O.K.
Venez à moi, nuages.
- Quoi ?
- C'est du spiritisme ou...
On peut sauter les préliminaires ?
Je veux me taper ce machin.
O.K. Allons-y.
Tout le monde est d'accord ?
"Venez à moi, nuages."
"Transformez-vous en tempête maléfique
destinée à les réduire en lambeaux."
"Que l'ombre de la nuit témoigne
et détruise ceux qui résistent
pour qu'ils ne me fassent pas de mal."
"Que le sang de la foule me purifie,
préservant ma beauté éternelle,
je vous adresse cette prière"
Bienvenue. Si vous avez écouté,
vous avez commis une faute grave.
Vous avez prononcé les paroles
et vous en mourrez bientôt.
En ce moment même, la malédiction
de cette maison chemine dans vos veines.
Le destin vous a condamnés à mourir.
Vous avez choisi de venir ici,
à la plantation Gerouge.
Il y a 200 ans,
la comtesse Bàthory
y a fondé
une école pour jeunes filles...
- Gerouge.
- Tu connais ?
Ma grand-mère nous disait de rentrer
avant la nuit, sinon on serait enlevés...
Mais grand-maman mettait
sa culotte par-dessus sa robe.
Sérieusement,
j'en ai entendu parler.
Le sort de ces jeunes filles
était si ignoble
qu'aucun récit n'a été
conservé dans les archives.
La malédiction de Gerouge refait surface.
Votre salut se trouve
en dehors de cette plantation.
Voici votre seule chance :
découvrez l'horrible vérité sur
cette plantation et arrêtez la malédiction.
Mais, pour y parvenir,
vous devez demeurer en vie.
- Bon Dieu !
- Je commence à avoir la trouille.
Ta gueule !
- Tu vas où ?
- J'essaie de comprendre.
C'est quoi ?
- Vous ressentez ça ?
- Oui, jusque dans mon pantalon.
- On doit approcher de quelque chose.
- Ou quelque chose s'approche de nous.
Il faut sortir les armes.
- Faites quelque chose. Swink ?
- Je passe mon tour.
Comment la tuer ? Elle est déjà morte.
Attention !
Lorsque la peur vous paralyse,
que l'ombre de la mort vous encercle,
lancez une rose.
Ça peut vous sauver la vie.
On va pouvoir échapper aux fantômes.
Les non-morts ne croisent pas une rose.
Tu lis trop de conneries gothiques.
Laisse tomber l'encens.
C'est le fun, ce jeu,
mais ça se traîne les pieds.
À gauche, va à gauche.
À gauche, sur ta gauche.
À gauche, espèce de neuneu.
O.K., tu veux des clous,
tu vas en manger des clous.
Contourne le mausolée.
Très bien. Et prends ça !
Bon dieu, ces salopes mortes
sont un vrai troupeau.
Miller, la tombe des Bàthory devant toi.
Ne ferme pas la porte, man.
Bon Dieu !
Salut, mémére.
- C'est quoi ça ?
- Où ?
- Là, la garde-robe ?
- Tu as l'œil.
Merci.
- Félicitations, Abs. T'es plus pucelle.
- C'est une sorte de pièce secrète.
COMTESSE ÉLISABETH BÀTHORY
Son journal ?
Oui, on l'a vu au début du jeu,
le truc avec la prière
- Miller, ça va ?
- Ça va.
Tu es dans les tunnels ? Il n'y a rien.
Les portes sont barrées.
Elles sont ouvertes maintenant.
Je fais de l'exploration.
- Ça se précise.
- Ça se précise ?
- Mon contrôleur vibre.
- Tu devrais lancer une rose.
Bon mais maintenant je suis...
Je suis à court de ces putains de roses.
- Raconte ce que tu vois avant de filer.
- Une chambre de torture ou...
Bon Dieu !
J'ai eu un flash, des filles mortes.
Bon dieu, les mecs.
- Elle m'a eu.
- Une fille ?
Une femme. Je pense que c'est la femme
au portrait. La comtesse.
Je n'ai même pas pu me débattre.
- Où est la chambre de torture ?
- J'ai pris une porte secrète
Tu essaies de retourner dans le jeu ?
Ben...
Y a quelqu'un là-dedans ?
- Miller, à qui tu parles ?
- Je ne sais pas.
Sûrement à un maudit agent de sécurité
qui veut foutre la trouille aux vivants.
Il paraît que jouer trop longtemps
provoque des visions.
- Ou une attaque.
- Jouer peut causer une attaque.
La réalité perceptive
a donné lieu à des études intéressantes.
- Tu les as toutes lues, bien sûr.
- En effet. Plus on joue,
plus notre inconscient
perçoit l'univers du jeu comme réel.
Intéressant, mais purement théorique.
Il y a aussi la mémoire rétinienne.
Tout ça est fascinant, mon chéri,
mais il faut fermer boutique.
J'en connais qui travaillent.
Mais je viens de trouver
comment dévêtir ces petites zombies.
Comment tu fais ?
En haut, en haut, en bas, en bas,
gauche, droite, gauche, droite, B, A.
Nichons.
Les mecs... Hutch a raison.
On continuera plus ***.
D'accord.
Miller, tu peux nous rejoindre.
Oui, je consulte mon agenda.
Encore merci d'être venus, les gars.
J'en avais bien besoin.
En souvenir de Loomis.
En souvenir de Loomis.
Parfait. O.K.
La réalité perceptive.
- Hutch.
- Loretta.
Qu'est-ce qui se passe ?
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Miller...
Miller ?
Miller.
Il faut dégager le lieu du crime.
Vous me trouvez une tenture ?
- Je lui ai parlé il y a quelques heures.
- Quelques heures ?
- Foutez-moi la paix.
- Calmez-vous, mon ami.
Merci.
Je sais que ce n'est pas facile, fiston.
Je vais être le plus bref possible.
Hier soir, vous étiez ici avec M. Banks ?
Non, j'étais chez moi.
On jouait à un jeu vidéo.
Sa femme dit
qu'il a travaillé très ***.
Oui, excusez-moi. Je voulais dire
qu'il jouait ici. Et moi, chez moi.
- Seuls, tous les deux ?
- J'étais avec 4 amis. On jouait en ligne.
- Tâche de récupérer les noms.
- C'est noté.
- Vous habitez prés d'ici ?
- Oui, du côté de Magazine Street.
C'est à dix minutes, à peine.
Vous auriez pu être sur le lieu du crime.
Charlie, calme-toi.
- Je veux savoir ce qui lui est arrivé.
- D'accord.
Si vous devez m'appeler,
je suis le détective Thibodeaux.
J'aurai peut-être à vous reparler.
Toutes mes condoléances pour votre ami.
Merci.
Bon dieu de merde, regardez-moi ça.
J'ai trouvé le corps du patron.
- Bon Dieu !
- C'est plutôt déprimant.
- Tu disais que Miller a été poignardé ?
- Je ne peux pas regarder.
Il faut que j'arrête de te voir.
Phin, si tu étais encore plus bête,
tu serais une cafetière.
Éteins ce maudit jeu.
- À cause du cadavre de Miller ?
- C'est un jeu de survie-horreur.
Vous en faites trop, les gars.
- Un peu de respect.
- Du respect ?
On rend hommage à un joueur en jouant.
Reprenons ce jeu, pour Miller.
- Tu ne joues pas pour Miller ou Loomis.
- Tu ne les connaissais même pas.
Si tu veux passer la journée en position
fœtale, O.K. Mais très peu pour moi.
Et toi, que j'ai connue hier, va chier.
- Phin.
- Quoi ?
Si vous dégagiez la place, les gars,
et me laissiez jouer en paix ?
La paix.
Calme-toi.
Excuse-moi.
Ça va ?
C'est un mauvais moment à passer.
Abigail, on ne sait rien sur toi,
sauf que tu contrôles mal ta vessie
et que tu joues comme un manche.
J'ai grandi en Géorgie.
Mon père est architecte
et ma mère enseigne dans une maternelle.
J'entre à Princeton cet automne.
En résumé, c'est la famille idéale.
Je ne sais pas si elle est idéale.
Excuse-moi.
- Ça va ?
- Oui.
J'ai la phobie du feu. C'est
une vieille histoire, sans importance.
Qu'est-ce qui se passe ?
Le cadavre de Miller dans le jeu...
Je n'y connais rien, mais il y a tant
d'occasions de mourir dans un jeu vidéo.
C'est juste une question
de mauvais timing.
Tu considères le timing "mauvais"
parce que tu es affectée par cette mort.
Mais en fait
c'est une coïncidence parfaite.
C'est ça qui est flippant.
De toute façon c'est mieux
en mode "un seul joueur".
Connards !
Très bien, comtesse, allons-y.
Nous y sommes.
J'oubliais votre horreur des miroirs.
Vous ne pourrez pas le casser.
Si ce n'est pas une affaire de timing,
alors c'est le destin.
La possible répétition d'homicides
à un niveau sociopathique.
Tu vas où ?
Loomis et ses amis jouaient à ce jeu
le soir de leur mort. Puis, Miller.
Par quel hasard ont-ils été tués
juste après avoir joué à ce jeu ?
- Chéri, calme-toi.
- C'est un mauvais timing.
Pas sûr. Swink a peut-être raison.
Je théorise beaucoup.
Il ne faut pas m'écouter.
Phineus, bon Dieu !
Qu'est-ce que tu fais ?
Je fume. Ça se voit pas ?
Et vous ?
- Si Loomis et Miller...
- Si ce n'était pas un hasard ?
Ils ont tous les deux joué à ce jeu
et ils sont morts, donc...
c'est ce jeu vidéo qui les a tués.
Tu parles sérieusement ? Réfléchis.
J'étais prêt à crever.
J'ai trouvé ce miroir.
Le dos ressemble à un miroir,
mais il est incassable.
Ce doit être de l'argent poli, je pense.
Vous n'en avez pas, vous autres.
Tu en as fait beaucoup et je t'adore,
mais tu nous fais tous flipper.
Je sais.
Génial.
RÉALITÉ PERCEPTIVE
"Aucun signe particulier."
"Rampe d'escalier cassée."
la victime a eu le cou cassé
deux lames jointes de 35 cm
Y a quelqu'un ?
Y a quelqu'un ?
Allô ?
Bon sang !
Qu'est-ce que tu fais là, Hutch?
Tu n'es pas censé être au bureau.
Je prends des choses
appartenant à Miller, pour sa famille.
L'enterrement a lieu demain.
Je suis désolé, Loretta,
il faut que j'y aille.
C'est pour ça que je rate
mon week-end spécial sur G4techTV ?
On a eu cette conversation, non ?
Je suis peut-être fou ou paranoïaque.
Je m'en fous, mais regardez ça.
- Phineus n'est pas là ?
- Il va venir.
Nous savons que Miller a été poignardé.
La police pense qu'on a utilisé
une cisaille, comme les amis de Loomis.
Le corps de Sarah était vidé de son sang.
Selon la police, Loomis avait le cou cassé.
Dans le jeu, il meurt pendu.
Ils sont tous morts comme dans le jeu.
C'est plus qu'une coïncidence.
Je n'aime pas ça du tout.
Il y a plus important.
Où est mon frère ?
Génial !
Y a quelqu'un ?
Tu vas bien, Phin ?
- Oui, un peu sonné.
- C'est Hutch. Où es-tu ?
J'étais en route,
mais j'ai eu un accident sur River Road.
- Je suis au sud du sex shop Binky.
- J'arrive.
- C'est Abigail ?
- Oui.
- Salut.
- Salut.
Swink, la réalité perceptive
dont tu parlais,
ça concerne la vue ou l'ouïe ?
Les deux. Sur le plan rétinien...
Arrête. C'est mon plus beau trip depuis
cet acide au camp de vacances juif.
Ne bouge pas, Phin. On vient te chercher.
Ne raccroche pas.
Tu n'es pas mort dans le jeu.
J'arrive tout de suite.
C'est vrai,
je ne suis pas mort dans le jeu, bébé.
Minute, dans le jeu,
elle n'apparaît que la nuit.
Y a quelqu'un ?
On approche.
Regarde si tu vois sa voiture.
Arrête-toi. Attends.
Phin !
Je t'en prie, non.
Mon Dieu... Pourquoi ?
Cinq minutes avant qu'on arrive.
- Phineus a joué. Quand ?
- Il a dit à October que non.
Je comprends pas.
Vous vouliez me parler ?
Ça...
Ça va vous paraître idiot.
Mais ce jeu, Stay Alive.
porte sur la plantation Gerouge
et une femme, Élisabeth Bàthory.
- Je connais cette histoire de fantômes.
- Phineus est mort écrasé dans le jeu.
Miller est aussi mort
comme dans le jeu.
- Minute, fiston.
- J'ai eu ce jeu d'un ami il y a 8 jours.
Lui et deux de ses amis ont été tués
de la même façon que dans le jeu.
Vous avez une explication ?
En effet.
C'est l'affaire Crowley, à Church Point.
Vous avez habité chez eux
après ce qui est arrivé à vos parents.
Oui.
Vous avez parlé à Crowley
le soir du meurtre ?
Vous savez que oui, détective.
J'essaie de vous expliquer
que quelqu'un surveille ce jeu.
Quelqu'un le contrôle.
Ce n'est pas moi.
Ce quelqu'un sait
comment vous mourez dans le jeu
et il vous fait subir le même sort
dans la vraie vie ?
Une espèce de tueur en série
inspiré par un jeu vidéo.
- Ce n'est même pas possible.
- Si, ça l'est.
- Techniquement, n'importe qui peut...
- Ta gueule.
Venez, on va marcher.
- Voyons ce qui te fout tant la trouille.
- Vous ne...
Ta gueule.
- Comment ça marche ?
- Il faut lire le texte.
C'est parti.
"Venez à moi, nuages.
Transformez-vous..."
Il y a sûrement un lien.
- Oui, Hutch.
- Je vous ai déjà dit...
Je vous préviens,
ami ou pas ami, jeu ou pas jeu,
si je vous trouve sur le lieu
d'un crime, je vous enferme.
Vous réagiriez comment
s'il s'agissait d'un ami.
- Quelqu'un à qui vous tenez.
- Je m'en remettrais à la police.
Ne jouez pas à ce jeu.
- Écoutez-moi.
- Du calme.
Il vaut mieux que personne ne joue.
Je comprends qu'à votre âge
ça vous impressionne.
- Calme-toi.
- J'ai compris.
Très bien.
Je vais m'occuper de l'affaire,
mais vous devez rentrer chez vous.
Pourquoi tu ne l'enfermes pas ?
Tu crois qu'il est arrivé en carrosse
et a tué son copain ?
Ce jeu vidéo, c'est de la connerie.
C'est génial. C'est prodigieux.
Nous savons tous
qu'il se passe des choses.
Swink, ferme ta grande gueule.
Tu n'es pas une aide.
Pourquoi as-tu introduit ce jeu
dans nos vies, Hutch ?
Pourquoi ?
October.
Tout ce que j'avais, c'était mon frère
Il était tout pour moi
et maintenant il n'est plus là.
Je ne savais pas.
Pardonne-moi.
Je ne veux pas
qu'il y ait d'autres morts.
Moi non plus.
Il faut faire quelque chose.
Il faut que tu découvres
tout ce que tu peux sur ce jeu.
O.K. Je commence
par la maison de Loomis.
Je m'occupe des affaires de Phin.
Tu vas avoir la force ?
Mon frère a été écrasé
par une voiture à cheval.
Je vais trouver
qui a fait ça et l'étriper.
O.K.
Abigail, reste avec Hutch.
Mais s'il lui arrive quelque chose...
Et on ne touche pas à ce jeu,
interdit absolu.
Y a quelqu'un qui sert ici ?
Votre femme et vos enfants
vous rendent fou.
Vous voulez un calmant ?
Un jeu avec plein de violence.
- J'ai l'air d'avoir 12 ans ?
- Donc, vous ne jouez pas.
Je me suis retiré après avoir gagné
le championnat de Q*bert en Louisiane
Q*bert ? Génial.
Je cherche des renseignements
sur Stay Alive. un jeu d'horreur.
Stay Alive ? Connais pas.
Peut-être un jeu underground.
- C'est fait par qui ?
- Un junkie, dans le grenier familial.
Un jeu n'est que le prolongement
du cerveau qui l'a créé.
Vous ne joueriez pas
à un jeu de Charles Manson.
Non, sans doute pas.
Ça vous est peut-être déjà arrivé ?
Oui, je n'ai rien trouvé.
Ce doit être une espèce
de jeu underground.
Oui, d'accord. Écoute, je te rappelle
un peu plus ***. O.K. ?
Elle a dû laisser une fenêtre ouverte.
- Comment le sais-tu ?
- J'ai habité chez les Crowley.
Oui.
Oui, c'était comme...
Chez Loomis, j'étais comme chez moi.
Je me réfugiais ici
quand ça devenait, tu vois...
Tu n'es pas obligé de me raconter.
Mon père perdait un peu la boule.
Il croyait que ma mère
avait des amants, ce qui était faux.
À son avis, tant qu'à ne pas être avec lui,
elle ne devait être avec personne d'autre.
Il a donc mis le feu à la maison.
Tout a brûlé.
Les pompiers m'ont sauvé de justesse,
mais ma mère...
Ils l'ont retrouvée dans son lit.
Je me dis que si j'avais été un peu
plus vieux ou un peu plus courageux,
j'aurais pu...
j'aurais pu l'arrêter.
Mais je n'ai pas bougé.
Il aura 76 ans à sa libération.
La famille, y a que ça !
Cette fenêtre est ouverte.
Ça explique ta peur du feu ?
Ça explique ma haine du feu.
- Je vais t'ouvrir la porte.
- O.K.
Viens.
On va fouiller la chambre de Loomis.
Qu'est-ce qu'on va découvrir
que la police n'a pas déjà trouvé ?
Ils ne savaient pas où chercher.
Quoi ?
Qu'est-ce que c'est ?
C'est l'éditeur de jeux
pour qui Loomis faisait des tests.
J'en ai le frisson.
J'ai trouvé l'adresse de l'éditeur.
Où se trouve le 1420 Cypress Road ?
C'est sans problème.
Voyons... Prends Belle Chasse
jusqu'au pont Breaux.
On va chez le concepteur du jeu.
- C'est notre seule piste.
- Pas forcément.
- Qu'est-ce que tu racontes ?
- À ton avis ?
Qui enchaîne ses victimes ?
Les tue avec
une cisaille d'argent ?
Et les pourchasse
dans un carrosse ?
- October...
- Quoi ?
Tu as tes pistes et j'ai les miennes.
Si j'ai raison...
Son fantôme serait
revenu d'entre les morts ?
Je lis Malleus Demonium.
- Malleus quoi ?
- "Le Marteau des sorcières".
C'était un manuel pour les inquisiteurs.
Si nous la trouvons,
nous devons lui enfoncer des clous
dans le cœur, le cou et le front.
Les clous vont lui redonner
son âme humaine
et ensuite - c'est très important -
"Une âme non-morte n'est purifiée
qu'en brûlant son sang."
C'est insensé.
Le détective Charles King
a été tué au centre d'achats Clearwater.
Ce meurtre est peut-être relié...
Bon Dieu ! Le flic, King...
Il est mort.
Quoi ?
On a un problème de plus.
La police arrive.
On se rejoint chez Loomis.
- Chez Loomis ?
- Il a raison.
Grouille-toi, sinon ils te coffrent.
Allez, vite !
Donne.
Fouillez l'appartement.
On a trouvé quelque chose ?
COMTESSE ÉLISABETH BÀTHORY
Ça alors...
Regarde-moi ça, Hutch.
Drôle d'endroit
pour concevoir un jeu vidéo.
Pas si vite. Attends.
Y a quelqu'un ?
Désolé.
Que faites-vous chez moi ?
Je suis désolée. Je croyais...
je croyais qu'il n'y avait personne.
Qui êtes-vous ?
- Qui êtes-vous ?
- Abigail.
Abigail ?
- Vous cherchez quelque chose de précis ?
- Non.
- Ne vous approchez pas d'elle.
- C'est une propriété privée.
- Attendez.
- Loomis Crowley.
Loomis Crowley ?
Il n'aurait jamais dû accepter mon jeu.
Il a testé Stay Alive.
- Tout ça...
- C'est pour le jeu.
Je développe le jeu,
puis je le vends à un éditeur.
Mais celui-ci est différent.
Depuis des années, j'essaie de créer un
jeu d'horreur aussi réaliste que possible.
Enfant, l'histoire
d'Élisabeth Bàthory me hantait.
Cette femme a existé ?
La part d'authenticité d'un jeu
le rend d'autant plus effrayant.
- On dirait que ça a marché.
- Il ne s'agit pas de cela.
Il se trouve que cinq personnes
sont mortes après avoir joué à votre jeu.
Vous voulez dire que j'ai quelque chose
à voir là-dedans ? C'est ça ?
Elles sont mortes exactement
comme leurs personnages dans le jeu.
C'est votre jeu.
À vous de nous le dire.
- Voici mes amis.
- Mon Dieu...
Il existe un livre, écrit par un écrivain
du coin il y a quelques années.
Sa trace sera facile à retrouver.
Je crois qu'elle pourra vous aider.
Son livre s'intitule La dame de sang.
C'est une histoire troublante -
c'est le moins qu'on puisse dire.
- Elle vous empêchera de dormir.
- Probablement.
Élisabeth Bàthory.
- Elle était vraiment magnifique.
- Oh, oui.
Elle est arrivée de Roumanie
il y a plus de 200 ans.
De Roumanie ?
Pourquoi est-elle partie ?
Personne ne le sait vraiment.
Mais j'imagine que c'est
à cause de son obsession.
Son obsession ?
Elle avait une passion morbide :
torturer les jeunes filles.
- Qu'est-ce qui la poussait à faire ça ?
- Le pire des péchés : la vanité.
Elle voulait rester jeune à jamais.
- Assois-toi, ma chérie.
- Merci.
Elle est allée jusqu'à briser
tous les miroirs de sa maison.
Mais pourquoi torturer des jeunes filles ?
Pour leur sang.
Leur sang ?
Une jeune femme de chambre
coupait les cheveux de la comtesse
et l'a coupée par accident.
Erreur fatale.
La comtesse l'a tuée
à coups de ciseaux,
puis elle s'est dit que le sang tout frais
de la jeune fille pouvait rajeunir sa peau.
- Comme la fontaine de Jouvence.
- Son obsession était née.
La comtesse de sang.
La comtesse battait la campagne,
kidnappant des jeunes filles à la volée,
pour les ramener dans la plus
ignoble des chambres de torture.
Puis elle les vidait de leur sang
et se baignait
dans leur sang encore chaud.
- Doux Jésus.
- Non.
Pas chez elle, ma chérie.
Mais un magistrat du coin ne pouvait plus
ignorer la rumeur plus longtemps.
Les autorités ont fouillé la propriété,
et elles ont découvert...
Que 39 jeunes filles
avaient été assassinées.
C'est horrible.
En représailles,
les gens ont emmuré
Élisabeth vivante, dans sa tour,
la condamnant
à une mort à retardement.
Elle les a tous maudits
et a juré qu'elle ressusciterait.
Elle a promis qu'à son retour,
sa colère frapperait
hommes, femmes et enfants.
Savez-vous
où se trouve cette plantation ?
Elle a brûlé
il y a plus de 100 ans.
Mais la tour noire et les chambres
souterraines seraient encore là.
Personne ne sait où elles sont
car le comté a enfoui son secret,
fermé les registres à tout jamais
et juré de ne plus parler d'elle.
Le fantôme d'Élisabeth
pourrait-il être ramené parmi nous ?
Écoutez-moi bien.
Il serait très mal avisé...
de jouer avec le fantôme de la comtesse.
Nous le savons.
Mais est-ce que c'est possible ?
Oui.
Un esprit puissant
peut être évoqué par le texte approprié.
Le texte approprié ?
Un jour, la parole se fera chair.
- Tu te souviens de son journal ?
- Son journal ?
- Oui, dans le jeu.
- Pourquoi ?
- Si c'était ça ?
- Quoi ça ?
Le texte approprié.
Son journal, avec la prière
et "Un jour, la parole se fera chair."
Ça voudrait dire que...
Rien à voir avec un fantôme.
Tu crois qu'on a fait apparaître
son esprit maléfique dans un jeu ?
- D'abord, on a dû réciter cette prière
- C'est très improbable.
Qu'est-ce qu'il y a, Swink ?
On en parlait, October et moi.
Elle a peut-être trouvé une piste.
Le jeu est ouvert, pourquoi ?
Le jeu.
Je ne l'ai pas ouvert.
Je t'avais dit de ne pas jouer.
- Où est October ?
- Sortie fumer.
Tu as dit que si on ne jouait pas,
tout irait bien. Ce n'est pas la règle ?.
Je ne connais pas la règle,
je ne sais même pas s'il y en a une.
October !
Je n'ai pas joué. Personne n'a joué.
- Si personne n'a joué, donc...
- Le jeu joue tout seul.
O.K.
Merde !
Lâchez-moi.
Au secours.
Lâchez-moi.
Ouvre la fenêtre.
Vite.
Allez vous faire foutre.
Vite.
C'est ouvert.
Non.
Tu vas t'en tirer.
Je vais arranger ça.
Ne me lâche pas, merde.
Bon Dieu !
Ne me fais pas ça.
Tu peux pas partir. Tu peux pas.
Merde. Merde.
- Je n'aurais pas dû la laisser.
- Ce n'est pas de ta faute, Swink.
C'est de ma faute à moi.
Tu aurais dû partir
quand il était encore temps.
Tu étais parfaitement heureuse avant.
Mon père n'est pas architecte.
- Quoi ?
- Mon père n'est pas architecte.
Ma mère n'enseigne pas
en première année.
- En maternelle, non ?
- Peu importe. Je ne vais pas à Princeton.
Je n'ai raconté que des mensonges.
- Ce minibus, alors...
- C'est mon chez-moi.
Je dé*** dire la vérité et que les gens
soient gênés d'avoir posé des questions.
Il faut en finir.
Il faut arrêter ça.
- Et ça commence à urger.
- Tu as raison.
Il faut trouver son corps.
- Donc, trouver la tour.
- O.K.
Celui qui a conçu ce jeu
connaît tout d'Élisabeth Bàthory.
Il sait où se trouve
exactement sa plantation.
Qu'est-ce que tu fais, Swink ?
Il faut rester en vie dans le jeu
jusqu'à la fin.
- L'un de nous doit jouer.
- Si tu meurs dans le jeu...
Il y a quelque chose
qui nous force à jouer, non ?
Puisque ça fonctionne avec ou sans nous,
je peux servir d'appât et nous protéger.
Allons-y.
- O.K., tu sais ce que tu dois faire.
- Rester en vie.
Allez-y. Je m'occupe
de ces putains d'enfoirés de merde.
C'est l'heure de jouer.
Incroyable, cette histoire.
Une seconde, je vérifie.
Attends-moi ici.
PAUSE
Bon dieu de merde !
Rassure-moi :
tu n'es pas mort dans le jeu.
- Tout va bien.
- L'endroit est désert.
- Va vers la porte arrière.
- Je ne sais pas où elle est.
- Tu es où ?
- Dans une espèce de salon.
Une seconde.
- Il y a deux issues devant toi ?
- Oui.
Utilise le portail, pas la porte,
et prends le couloir.
Il doit y avoir un escalier à droite
et la cuisine à gauche.
Comment tu sais ça ?
Écoute-moi. Traverse la cuisine
et sors par la porte arrière
Marche jusqu'à ce que tu voies
l'escalier avec les statues.
- Tu vois le portail de fer forgé ?
- Oui, je le vois.
C'est comme dans le jeu.
Mon dieu !
C'est la plantation Gerouge.
C'est le jardin de la salope.
PLAN DE LA PLANTATION GEROUGE
Élisabeth.
- Ça veut dire quoi, Hutch ?
- Son corps est dans la tour.
Sans déconner.
Le journal d'Élisabeth.
Ces filles, elle les a toutes tuées.
Abigail a des problèmes là-haut.
Je passe par où ?
C'est plus court par l'escalier extérieur.
O.K.
Il y a un cadenas.
J'ai besoin d'une pince-monseigneur.
Tu ne vois pas sur la marche ?
Tu me fais marcher.
- Maintenant ?
- Vers la chambre à coucher.
Swink !
- Je ne peux pas entrer, c'est barré.
- Attends, j'ai la clé.
- C'est...
- ..taré, putain. Vas-y.
Swink, je ne vais pas y arriver.
J'essaie un truc.
Il s'est passé quoi ? Vous allez bien ?
Oui, tu lui as sauvé la vie.
- C'est bon à entendre.
- Et maintenant ?
Il nous faut trois clous.
Rappelle-toi ce qu'October a dit.
On purifie l'âme d'une sorcière
en brûlant son sang.
Attends. Si tu vas là-haut,
n'oublie pas les roses.
On ne sait jamais...
Non.
Ouais.
Viens, ma salope.
Oh merde.
Tu triches, salope.
Je ne suis pas encore mort.
Fous le camp.
À l'aide.
Ne vous approchez pas de moi.
PARTIE TERMINÉE
Je suis désolée, Hutch.
Il nous faut un marteau.
Ça fera l'affaire.
O.K.
- Tu entends ?
- Viens.
Vite, vite.
Viens.
Ouvre la porte.
Hutch, viens. Viens.
Merci, Swink.
Pardonne-moi.
C'est O.K. Tout va bien. O.K. ?
Je passe en premier. Suis-moi.
O.K.
Tu as entendu ?
C'est bon.
Viens.
Par ici.
Viens. Viens.
Vite.
Merde.
Il doit y avoir une deuxième porte.
Ce doit être la tour.
Oui, vite, on y va.
- C'est barré.
- Ouvre.
Laisse-moi réfléchir.
Je vais arriver à l'ouvrir.
- Comment ?
- Je ne sais pas. Une seconde.
- C'est... Quoi ?
- On n'a pas le temps.
Réfléchis.
Il faut que tu ailles au bout.
Non, je ne te laisse pas seule.
Je veux que tu y ailles.
Tu es notre dernière chance. O.K. ?
- Ce n'est pas possible.
- Si, malheureusement.
Je ne la laisserai pas t'enlever.
Je sais.
Sois prudent.
O.K.
Il m'aime,
il ne m'aime pas.
Il m'aime,
il ne m'aime pas.
Il m'aime,
il ne m'aime pas.
Il m'aime...
Va-t'en.
Non, va-t'en.
- Hutch.
- Grouille-toi.
Vite. Grouille-toi. Vas-y.
- Vas-y.
- Hutch !
Vite, vite. Grouille-toi.
Vite. Grouille-toi.
Génial.
STAY ALIVE
VOUS MOURREZ POUR CE JEU
Venez à moi, nuages.
Transformez-vous en tempête maléfique
destinée à les réduire en lambeaux.
Que l'ombre de la nuit témoigne
et détruise ceux qui résistent
pour qu'ils ne me fassent pas de mal.
Que le sang de la foule me purifie,
préservant ma beauté éternelle.
Je vous adresse cette prière