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- Jamais entendu parler de lui.
- Qui donc ?
Le type que tu m'a recommandé.
Le tireur à la guitare ?
Il a nettoyé 2 villes à lui tout
seul. Un vrai dingue. Ouais.
Tu en as déjà entendu parler, mais tu
ne savais pas qu'il s'agissait de lui.
Tu devrais le rencontrer.
Moi. Moi. C'est moi.
Tant que je suis pas le mec qui fait
les présentations.
Tu étais à Mexico durant le massacre
du cartel Barillo ?
Non.
C'est à ce moment que j'en ai entendu
parler. C'était une légende.
On disait que c'était le plus grand
Mexicain qu'on eût jamais vu.
Des conneries.
Il mesurait 1 mètre 70, pas plus.
Pas de record, mais plus grand que
la plupart d'entre nous.
Mais Marquez, c'est une autre histoire.
Marquez.
Marquez. Général Marquez.
Redoutable, cruel.
Marquez, il l'a vraiment dans
le nez, ce Mariachi.
Ils l'ont appelé "Mariachi"
parce qu'il portait cette guitare.
Une guitare ?
Crois-moi, il savait aussi vraiment
en jouer.
Ecoute, cette histoire a fait
beaucoup de chemin.
Elle a pu être arrangée au cours
de son long voyage.
Faut lire entre les lignes.
Il était peut être pas le plus
grand Mexicain qui soit, mais elle,
c'était une sacrée...
Comme elle était belle.
- Il y a une fille ?
- Oh, ouais. Il y a une fille.
Quand il se retrouvait sans munitions,
elle prenait la relève.
La plus somptueuse femme que tu
ne verras jamais.
C'est là que les problèmes ont
commencé. Elle était avec Marquez.
Et quand Marquez vit qu'elle était
avec le Mariachi, il est devenu fou.
Il se battit jusqu'à la mort avec
le Mariachi. Et alors,
elle lui logea une balle
en plein cœur.
Mais il n'est pas mort.
- Je sais pas ce qui s'est passé ensuite.
- Tu veux gouter ?
Non. Peut-être que Marquez les
a eus, ou les cartels.
Mais comme je t'ai dit, cet homme
est un mythe, une légende.
Et s'il est toujours vivant,
c'est lui qu'il te faut.
Mais...
C'est carrément invraisemblable.
Bon, je raconte mal les histoires.
Où est l'argent ?
C'est la raison de ma venue.
Je n'ai pas trouvé de malette
assez petite
pour 10,000 $ en cash.
Ça suffira.
Juste pour ma propre satisfaction,
je t'en offre 50.
- Pourquoi as-tu refusé ?
- Je suis pas très gourmand.
Je recherche pas l'argent rapide.
A côté, 50,000 c'est beaucoup pour ce que
tu m'as demandé de te trouver, tu sais.
Tu aurais aussi pu me coller une balle dans
la tête au lieu d'allonger le fric, pas vrai ?
Mais 10 000...
Dix mille, c'est suffisant.
10, c'est quelque chose d'acceptable
pour tous les deux.
C'est peut-être encore beaucoup trop.
Tu me tuerais pour 10,000 $ ?
Tu n'oserais pas.
Tu n'oserais pas.
Si, je le ferais.
Me feriez-vous cet honneur ?
Tu dois apprendre à jouer.
C'est pourquoi vous êtes là.
J'ai entendu dire que c'était une
ville de tireurs.
On ne fait que des guitares, ici.
Mariachi.
Lequel ?
Je vois pas ce que vous voulez dire.
Je suis flatté d'être en ta
présence.
Mais quelqu'un d'autre veut te
rencontrer.
Garde-la. Il l'a faite pour toi.
Tu sais, si j'étais toi, fils, je ferais
demi-tour et je repartirais d'où je viens.
Retourner d'où je viens
au lieu de me livrer corps et
âme à ces enfoirés.
Tu parles anglais ?
On dirait pas.
Ma famille a été attaquée par
les cartels.
Les mêmes cartels qui ont bafoué
notre liberté.
Liberté que nous devons défendre
jusqu'à la mort.
Je vous présente le Señor Blascoe.
Prenez place.
Nous avons entendu que vous vouliez
travailler pour nous.
Je suis prêt à démarrer une
nouvelle vie.
C'est votre jour de chance.
- Tu as commandé mon pibil ?
- Il est là.
- Est ce qu'il a un nom ?
- Nous, on l'appelle "El".
Comme dans "LE".
Je sais ce que ça veut dire. Merci.
Alerte le Cartel Barillo
que El est sorti de sa cachette.
- Je crois pas qu'on devrait...
- Est-ce que tu es Mexicain
ou un Mexi-Rien ?
Un Mexicain.
Bien.
Alors fais ce que je t'ai dit.
- C'est beau.
- C'est un air que mon frère m'a appris.
Je l'ai tué.
Oui, on m'a déja transmis cette
information. C'est charmant.
Tu sais, El, si je peux t'appeler
comme cela,
j'ai pris la peine de glâner quelques
renseignements, et on dirait que
les cartels ont mis ta tête à prix.
Je voudrais pas être à ta place.
Dis-moi, existe-t-il une seule personne
qui ne désire pas ta mort ?
Je ne sais pas.
Je veux que tu tues quelqu'un.
El, faut vraiment que tu goutes à ça,
parce que c'est du "puerco pibil".
Du porc rôti lentement, rien de compliqué.
Et c'est juste mon plat préféré,
et j'en commande
avec de la téquila et de la lime
dans chaque boui-boui que
je fréquente dans ce pays.
Et je dois dire, celui-là c'est le
meilleur que j'ai mangé dans tout le pays.
En fait, il est trop bon.
Il est tellement bon que quand j'aurai
fini mon assiette, j'irai payer,
puis j'irai directement en cuisine
pour tuer le chef.
Parce que c'est mon métier.
Je rétablis l'équilibre dans ce pays.
Et c'est ce que je voudrais que
tu fasses maintenant :
que tu m'aides à maintenir l'équilibre
en appuyant sur la gachette
- Tu veux que moi je tue le chef ?
- Non, je vais tuer le chef.
Ma voiture est garée à l'arrière,
de toute façon. Toi...
tu vas tuer Marquez.
Tu te souviens du Général Marquez ?
Il a été payé par le cartel Barillo
pour tuer le président, au cours
d'une tentative de coup d'Etat.
- Tentative ?
- Oh, non. Le président sera assassiné,
parce que lui, c 'est ce bon morceau
de porc que nous devons contrebalancer
J'ai dit "tentative" parce que nous ne
voulons pas que Marquez prenne le pouvoir.
Je veux que tu fasses du mal,
façon de parler, à Marquez
après qu'il aura tué le président.
T'as pigé ?
- Pourquoi moi ?
- Parce que tu n'as plus de raison de vivre
et, dans un certain sens, tu es déja mort.
Et c'est Marquez qui t'as tué
Alors pourquoi ne pas lui rendre
la pareille ? Va à l'église à 15h00.
Tu y rencontreras un de mes contacts
appelé Salome.
Et je rentrerai en contact avec toi
après ce rendez-vous.
J'ai pas raison ?
Je crois pas.
La dernière cargaison d'armes
qu'on a saisie à la frontière
n'a pas été retrouvée, Sanchez.
Désormais vous êtes relevé de cette
mission. Des volontaires ?
OK. Vous, Gomez, c'est à vous.
Depuis la nouvelle campagne
d'el presidente contre le cartel Barillo,
ses activités sont maintenant
au centre de nos préoccupations.
Transferts d'argent, livraisons,
rumeurs de renversement du gouvernement.
Il me faut des hommes clés qui soient
forts et déterminés.
C'est une top priorité d'el presidente.
Alors, qui ?
Romero, c'est à vous.
Prenez quelqu' un pour vous appuyer.
Deux même, s'il le faut.
Terminé. Rompez.
Vous êtes avec nous.
Peuple de Culiacan.
Je viens vous apporter un message
de paix.
La paix en ce moment est menacée
par un groupe de personnes
qui menacent notre nation.
Des personnes comme Armando Barillo.
Je vous invite à rejoindre nos forces
afin d'éviter la destruction
de notre unité,
de notre paix.
El presidente, l'histoire nous enseigne
que, même avec une armée
aussi puissante soit-elle, un chef a
besoin de l'approbation des habitants
pour prendre possession d'une
province.
Comment se mesurer à un homme tel
que Barillo ? Il possède tout Culiacan.
Il ne connait pas le peuple.
Barillo a acheté des centaines
de maisons, des ranchs
dans la région nord du Culiacan.
Ensuite il a distribué ses maisons
parmi les habitants.
- Pour eux, c'est un héros.
- Il est aussi un boucher
et un narco-trafiquant.
Il a tenté de se faire passer pour un
martyr en attirant la sympathie des gens,
mais le peuple voit clair dans
son jeu.
Barillo et ceux de son espèce ont
volé l'âme de ce pays.
Mais mon peuple prendra la défense
du bon droit.
Je crains fort que ce ne soit plus
votre peuple, Monsieur.
Alors, je me battrai jusqu'à la mort.
Vous me suivrez ?
Jusque dans la mort.
Qu'est ce qui ne va pas ?
Rien ne va.
Par ici !
Allez, allez,
Allez, allez !
Alors, c'est toi qui voulait prendre
une chambre au cinquième étage
pour "admirer le magnifique
coucher de soleil" ?
Saute.
Balance, gauche à droite.
- Tiens bon !
- Tu veux dire quoi par "tiens bon" ?
Allez, maintenant !
Donne-moi ça !
Stoppe le bus.
Stoppe le bus.
Un serment doit être brisé.
Pardonne-moi
ce que je suis en train de devenir.
- De quand date ta dernière confession ?
- Une heure.
- Et le nom de ce prêtre ?
- Sands.
OK. Vous devez vous acquitter de votre
mission telle qu'on vous l'a confiée.
- Oui, je sais.
- Tout manquement
dans les endroits désignés
aux heures prévues
aura pour résultat la perte de toute
protection, dont vous aurez grand besoin.
- Ouais.
- Vous serez payé.
Les coup d'Etats, comme les élections,
ça se paie.
Et il y a beaucoup de pognon
qui circule.
Et mieux, vous serez enfin libéré
de Marquez, des cartels,
et même du président...
qui n'est pas votre plus grand
fan, reconnaissons-le.
- Je commence quand ?
- Attendez-moi un instant.
C'est une église, hombre.
Désolé.
Tu es toujours en vie ?
Toujours.
Bien. Le cartel Barillo n'est pas
des plus aimables.
Néanmoins, tu as réussi le test.
Tu feras surement l'affaire.
Rassemble ton équipe et je te rappellerai
pour te donner d'autres instructions.
Terminé.
Je fais seulement mon boulot,
mon ami ; Mexico, c'est mon boulot.
Je bosse, je leur donne des idées
qu'ils attrapent au vol.
Viens me voir à la corrida à 5 heures
Pourquoi je voudrais acheter
du chewing-gum ?
OK, allez. Ouais, ouais, ouais.
Ça devrait suffire à ce qu'on ne se
revoie plus avant très longtemps.
Alors je veux jamais te revoir.
Dégage.
- Salut.
- Bonjour.
La CIA partageant un repas avec le FBI.
Bel exemple de collaboration entre
nos agences, non ?
- J'ai pris ma retraite du FBI.
- Un vrai agent ne prend jamais sa retraite.
Il ralentit la cadence.
- Pourquoi cette discussion ?
- Tu as traqué Armando Barillo
pendant deux années, alors qu'il dirigeait
ses opérations depuis San-Antonio.
Perte de temps, on n'a jamais
pu l'arrêter
En fait, il...
Il est assis juste derrière toi...
Je sais.
Il s'est installé ici. Il habite ici
depuis bientôt six ans.
Il est intouchable.
Tu sais que la plupart des agents vont
passer toute leur carrière sans jamais
voir un des dix criminels les plus
recherchés...toi, tu en as déja arreté 2.
Et ton troisième est assis tout
près de toi. A portée de main.
Alors retraite ou non,
ça doit te chatouiller, de le
sentir dans ton dos.
Je suis un civil, maintenant.
Il a pas tué un de tes amis, cet agent...
comment s'appelle-t-il...
Archuleta ?
Oui.
Barillo est un citoyen mexicain.
Il ne peut pas être extradé pour des
crimes commis aux USA.
Tu as entendu parler d'un certain Docteur
Guevera ? Il travaillait pour le cartel.
Ce docteur a injecté des drogues à
ton ami Archuleta, jour après jour,
pour pouvoir le torturer pendant
deux semaines, jusqu'à ce qu'il meure.
Tu as dû apprendre cela.
C'est le Dr Guevera en personne
qui dine avec ton ami.
Je me demande ce qu'ils mijotent,
ces jours-ci.
Deux semaines de torture, Jorge.
Pense à cela.
Au nom de ton ami décédé,
pour le boulot que tu n'as pas
fini à San Antonio.
Tu veux vraiment le laisser t'échapper
encore une fois ?
J'aimerais que tu goutes à ce porc,
parce qu'il est
divin.
C'est l'heure du Mariachi !
Votre chanson de Mariachi pour 5 pesos.
Un baiser de Mariachi pour 20 pesos.
Et une baise de Mariachi pour seulement
50 pesos !
Où diable étais-tu ?
Très loin.
Toujours à magouiller ?
Je vais chercher Fideo.
Je viens chercher ma guitare.
C'est son dernier soir.
Ils l' ont viré.
Ouais...
Fideo, c'est moi.
- Encore en train de boire.
- Comme un trou.
Je suppose qu'on n'a pas changé
tant que ça.
Jamais j'aurais pensé que tu
reviendrais la chercher.
Moi non plus.
On est sur un coup ?
Je te le redirai.
Rends le sobre, on aura besoin de
lui, alors...
café.
Beaucoup de café.
Parfois, faire la révolution est nécéssaire
si on veut nettoyer le système.
Un...
énorme nettoyage, ce qui rentre
justement dans mes comptétences.
La corrida, le combat de taureaux,
vous aimez ça ?
Le taureau est cogné,
poussé, frappé.
Le taureau est battu. Le taureau
est epuisé bien avant
que le matador ne mette un pied
dans l'arène. Est-ce une victoire ?
Bien sûr que oui.
Quelle est la clé du succès ?
Il faut avoir un peu d'imagination.
En d'autres mots,
on doit tronquer le jeu.
Va ramasser.
El presidente prononcera un discours
le jour des morts
dans la ville de Culiacan.
Il désire s'isoler
dans l'édifice principal
au centre de la plaza.
Pas très difficile de l'approcher,
si quelqu'un voulait entrer.
Tu es celui qui peut le faire.
Je ne suis pas le prince.
Je suis l'homme derrière le prince.
- Je vois.
- Il n'est pas le premier prince que j'aie servi,
ni le premier que j'aie trahi.
- Tu es un bon salaud. Ça me plait.
- J'essaie.
Le reste quand ce sera terminé.
- Mucho gusto.
- Ouais, ouais.
Ça m'arrive à chaque fois.
Tu désires quoi dans ta vie ?
Belini,
ça fait combien de temps qu'on
fait des affaires ensemble ?
Longtemps.
Et dans un sens,
je pourrais presque avoir un
tout petit peu de respect pour toi.
Presque.
Mais faudrait que tu arrêtes de déconner.
Alors, as-tu l'information dont j'ai
besoin sur Barillo ?
J'ai ce que tu demandes.
Je goutes juste à cette position
de pouvoir temporaire.
Ça te rend nerveux ?
Tu sais que dissimuler des informations
importantes à un agent fédéral
est un délit grave.
En particulier quand cet agent a
dépensé une grosse somme pour l'avoir
et je n'hésiterai pas une seconde à
t'enlever ce bandeau que tu as
et te fourrer ma bite dans le crâne.
Non.
Ça va, fous le camp.
C'est bon, je vais bien, dégage.
Lâche-moi.
Cet incident vient de te couter
la vie.
Un coup de main.
OK.
Je sais que tu l'as caché sur toi.
Quelque part.
Tant pis.
Faut que je me salisse.
Bien, je suppose que je dois te remercier
de pas te l'être fourré dans le cul.
Et bah non.
Faudra que tu paies pour ça, le flic.
- Pourquoi ma clé marche plus ?
- Elle est trop petite.
- Plus un pas.
- Je t'ai apporté un petit cadeau.
Je suis encore fâché contre toi.
Et bah, crois moi, ça n'a pas été
facile à aller chercher.
Approche, que je te remercie.
- Est-ce que tu essaies de me faire bander ?
- Approche, je t'ai dit.
Que penses-tu de ce petit tuyau ?
Tu es assurée d'arrêter un gros poisson
et d'avoir les félicitations
de ta petite agence tordue.
Tu m'impressionnes.
- Et puis après ?
- Tu veux connaitre mon plan ?
C'est soit cela, soit je fais
mes exercices de tir.
OK. Le nouveau président s'est
donné comme mission
de se débarasser
du cartel Barillo.
Et Barillo a mis sur pied une
contre-attaque
en recrutant un général appelé
Marquez pour
organiser un coup d'Etat,
pendant que le président
se rend à Culiacan.
J'ai placé un de mes hommes auprès
de Marquez, pour m'assurer
que Marquez ne prendra pas
le pouvoir.
La dernière pièce du puzzle,
c'est Barillo. Ton tuyau permet
de nous assurer
que Barillo ne sera pas impliqué
dans le combat qui va suivre.
En conséquence, après cette révolution
très salutaire,
je me retirerai tranquille
avec les 20 millions de pesos
que Barillo était prêt à donner
à Marquez pour le coup d'Etat.
- Et tu veux que je vienne avec toi ?
- Tu arrêtes Barillo
avec les informations que tu as
sur lui, ensuite tu me rejoins
et on partage le butin.
Viens me retrouver dans deux jours
à la Pileta, à 22 heures
et emporte avec toi seulement
le strict nécessaire.
Oh, ouais.
Il se peut que ce soit un peu
dangereux, mon lapin...
- Tu y arriveras ?
- Je vais y arriver.
Et je veux ravoir ma clé.
Un deux, un deux, un deux...
Allo ?
Tu m'entends, maintenant ?
OK, conneries de cloches.
T'as rassemblé ton équipe ?
Tu sais bien que oui.
- Pourquoi tu me fais suivre ?
- Oh, ouais, ça. Appelons ça...
garantie de conformité, OK ?
Parce que Cucuy est
- là pour te protéger aussi.
- De quoi ? Des moustiques ?
Dis donc, à ta place je ne
l'embrouillerais pas trop.
parce qu'il est plutôt rapide
à dégainer.
Et il est pas très heureux
que tu aies tué ses hommes.
Oh, et en passant, j'ai une autre
mission pour toi.
Vous êtes les mariachis ?
C'est la porte de derrière.
Prenez en bonne note.
Hé, hé, hé, hé.
Qui c'est ?
Musiciens.
Pourquoi c'est si lourd ?
Amplificateur.
Jouez un truc.
C'est bon.
Allons-y.
- J'ai eu peur que vous ne sachiez pas jouer.
- Vous plaisantez ?
Ce que nous recherchons
vient de ce peuple.
Un homme seul peut faire beaucoup,
Mais il peut faire plus encore
avec son peuple derrière lui.
Je me demande combien on sera
payés dans cette histoire...
L'homme qui ne désire rien est
invincible, cabron.
Hé.
Tu vas lui dire que c'est son
dernier repas ?
Une chanson particulière que vous avez
envie d'entendre ?
On a joué pour el presidente, et je
peux même pas m'offrir une téquila !
C'était seulement pour l'honneur.
Je me fous de l'honneur.
- On a besoin d'argent.
- C'est pour demain. Y en aura pour tout le monde.
Même pour toi, Lorenzo.
Pourquoi t'es si interessé par
ce coup-là ? Tu vas en tirer quoi ?
Seulement la vengeance.
Ma vengeance n'a que trop ***é.
Allez vous exercer.
Exercer ?
A la guitare ou au tir ?
Qu'est ce que tu crois ?
Je ne crois pas. Je bois.
- Ouais, allo.
- J'ai pris Barillo en filature
- et le bon Dr Guevera.
- Oh, l'agent Ramirez, sorti de sa retraite.
- Au poil. Bienvenue au bercail.
- Je n'ai pas encore vu d'activités illégales.
Sauf que le Dr Guevera a une intervention
chirurgicale programmée
le 2 novembre.
Le Jour des Morts. C'est demain.
J'ai aussi identifié un membre du
groupe comme étant Billy Chambers.
Un fugitif. Ça fait un bail qu'on essaie
de l'attraper.
Billy Chambers ? Ouais. T'es sûr ?
- Je parie mon insigne.
- Bon...
quoi qu'ils aient en tête,
je peux te garantir
que ça va se passer demain.
- Donc si j'ai un conseil à te donner.
- Il va se passer quoi, demain ?
Si tu vois une occasion, vas-y.
- Tu sais quelque chose ?
- Trop peu, va aux renseignements.
Je ne sais rien.
Je dois les infiltrer. Je n'ai
rien du tout.
Faut que j'avance un pion, mais je
n'ai pas de pion à avancer.
Tu vas faire quoi, imbécile ?
Billy Chambers s'est remis en route.
Tu vas où, comme ça ?
Il va s'acheter un taco.
C'est trop facile.
Où sont les autres types ?
C'est un piège.
Ça sent le traquenard.
Je vais chercher mon pion.
Billy Chambers.
- Oui, ça depend qui le demande.
- J'ai cru vous avoir reconnu.
- Ici, c'est ma tournée.
- Oh, merci.
Oh, merde.
- C'est un vrai ?
- Oui, ça l'est.
Et bah vous en avez mis du temps ?
Whoa, hé, mon ami.
Tu auras pas besoin de ça.
Ça va peut être te surprendre, mais
je suis prêt.
Allons là-bas pour discuter.
Après vous.
Tout ce que je veux, c'est foutre
le camp.
Je suis en cavale et je me cache
ici, au Mexique
depuis ces 8 putains dernières
années.
Et je travaille pour ce cartel
depuis 4 ans.
Et je n'ai plus rien, juste la
chemise que je porte.
Je peux aller nulle part, ils me tiennent
par les couilles, tu vois ?
Jorge Ramirez.
Je te fais entrer dans le FBI au département
de surveillance et de protection
jusqu'à ce que tu sois rapatrié aux
Etats-Unis, où tu seras jugé pour tes crimes.
- Aux Etats-Unis ?
- Aux Etats-Unis.
Si tu savais les choses que j'ai
dû faire pour ce foutu cartel.
- Indescriptibles.
- Tu sais vraiment pas ce que Barillo mijote ?
Je suis proche de cet homme.
Très proche.
Mais il ne met personne dans le
secret, cet enfoiré.
Lui, il peut approcher Barillo ?
Lui ?
J'ai besoin de ton aide.
J'ai besoin que tu me sortes d'ici.
Après je te ferai sortir.
Lui aussi.
Il y a un cartel à chaque coin.
Sands m'a dit que vous me protégiez.
Je ne travaille plus pour lui.
Et puisque je suis mexicain, je peux
faire tout ce que je veux.
Je suppose que je ne travaille plus
pour Sands non plus, alors.
- Au revoir.
- Ta tête est mise à prix.
Je vais encaisser. Pourquoi tu irais
pas dire à Barillo tout ce que tu sais ?
Il se contenterait peut-être de
te couper les deux mains.
Et si je ne veux pas ?
Tu sais, ce vieillard que j'ai tué,
dans ton village ?
Si je tuais tous les habitants
du village ?
Tu oserais les tuer ?
Moi ? Eux, certainement.
Alors, je vois que je n'ai pas
d'autre choix
que de vous tuer tous.
Toi, tu...
seras le dernier que je tuerai.
Ça va le faire dormir pendant
quelques jours
et lui donner des mauvais rêves.
Tu dois détendre tes doigts.
La musique est pure, elle est
celle de l'âme.
Si l'âme est pure, la musique s'évade.
Et si l'âme n'est pas pure ?
Alors, tu dois t'entrainer comme un fou.
Je vous présente...
Señor Cucuy.
Sors-moi cet arrogant crétin d'ici.
Vous voulez que je lui casse les
doigts ?
Non. Je veux que tu les lui coupes tous.
- Je disais ça pour rire.
- Pas moi.
Assois-toi.
Alors,
tu es celui qui nous a amené
le Mariachi.
L'homme pour qui je travaille,
M. Sands,
se sert du mariachi pour tuer
le général Marquez.
Alors, tu veux te joindre à nous,
voici comment ça marche.
Il y a un appât. Il y a un échange.
Un service pour un autre.
Donc le Mariachi est l'échange ?
Non, c'est toi.
Je suis pas fait pour ça.
Ce type a fichu le bazar.
Le général Marquez arrive !
Apportez le mariachi !
Amenez-le au général !
Je ne t'ai pas tué avant.
Assez de sang a été versé.
Maintenant, je vois
que le sang va encore se répandre.
Général Marquez, le Mariachi n'est
plus ici.
Il s'est enfui.
Toi aussi, tu vas t'enfuir.
Hé, hé, hé, hé, Lore, tu fais quoi ?
Pourquoi ?
Entraine-toi à tirer, pas à boire.
C'est l'heure.
Sur ordre du Président, ils recherchent
dans tous les véhicules
de la drogue et des armes.
Ces pauv'cons ont décidé de bloquer
toutes les routes.
Prenons un autre chemin.
Par ordre du Président.
Pour qui se prend-il, celui-là ?
Il veut se débarasser de moi ?
Bien.
Je vais me débarasser de lui.
Et nommer quelqu'un d'autre à sa place.
Puis je disparaitrai simplement.
Hé, vámonos, mec.
Ne m'endors pas complètement.
Dis à mes hommes d'attendre dehors.
Barillo et le Dr Guevera doivent
déja être dans l'immeuble.
Ils ont dû entrer par l'arrière
ou le sous-sol.
Ils sont sûrement à mi-parcours.
Des agents fédéraux.
Ça démarre.
Si Barillo voulait passer méconnaissable
aux yeux des autorités,
il a réussi.
Une perte massive de tissus due
à une reconstruction partielle
du visage n'est pas nécessairement
la cause de la mort.
Ils ont échangé les corps.
Barillo !
FBI.
Il l'était, plutôt. On l'embarque aussi.
Ecoute, je peux pas faire tout
ça tout seul.
J'ai besoin que quelqu'un vienne
avec moi.
Non. J'ai perdu mon espion.
Probablement mort.
Et Cucuy, qui ne pense qu'au pognon,
m'a balancé puis s'est volatilisé.
En plus, je suis assez certain
que le cartel me fait surveiller.
Maintenant, écoute, je connais des gars
pour intercepter l'armée de Marquez,
mais ils n'ont pas d'armes.
Je veux que tu comprennes bien.
J'ai pas le temps de faire des gaffes
parce que là, on est censés leur
présenter notre grand numéro.
Allo ?
Allo ? Tu es là ?
OK, OK, je vais piquer une bonne
crise.
Je voudrais un puerco pibil
et une tequila avec lime.
Ouais, ecoute, faut que je change
de téléphone.
Cette ligne n'est plus sûre du tout.
OK ? Merci.
J'attendrai ici à la Vaca Volando.
C'est ça.
La vache qui vole.
Tu l'as pas vu venir, ce coup-là.
Désolé, bébé, je t'ai dit que
j'étais pas interessé.
Ça fait amateur.
Oh, Seigneur. Est-ce Barillo ?
C'est le nouveau Barillo. L'ancien Barillo
est mort sur le billard il y a 2 heures.
C'est quoi, ce cartel qui te laisse
prendre la tête des opérations ?
Je suis sa fille.
Tu espionnes mon organisation
depuis un certain temps.
Pour être honnête, je dois t'avertir
qu'en me tuant, tu dépasses les limites
et tu auras aux fesses tous les
marines de Guantánamo Bay,
mon cher monsieur, fallait que
tu le saches.
Heureusement pour toi, tu n'as rien
fait qui mérite la mort.
Mais tu en as vu un peu trop.
On va s'assurer que ça ne se
reproduise pas.
En ce Jour des Morts,
je vous offre une chance de
nouvelle vie.
C'est pas un peu exagéré pour
un défilé ?
Les troupes arrivent du Sud.
- Qui donc ?
- Emiliano Marquez.
- Bon, qu'est-ce qu'on fait ?
- On reste ici. Cette place est fortifiée.
Il est plus facile de défendre cette
place que de se hasarder dehors.
Nicholas ? Que veux tu dire par fortifiées ?
Ne pars pas.
Ne vous approchez pas de ces fenêtres,
monsieur, laissez-moi faire.
Mon nom est Sheldon Jeffrey Sands.
Je travaille pour la Central
Intelligence Agency.
Je leur ai tendu un piège. Je les
ai vu tomber.
Et puis je vis la "vida loca".
Non !
Je suis désolé pour ton chewing-gum,
mais écoute.
Je vais te donner ceci
si tu deviens mes yeux.
C'est un dollar.
Je veux dire
ceci.
Je dois me rendre
dans le centre-ville.
Quelqu'un te suit ?
Difficile pour moi de répondre, parce
que ma journée a été assez pourrie.
Tu vois quelqu'un ?
Oui, il est tout près.
Bon, écoute, tu as déja vu un truc
comme ça ?
Tu t'en es déja servi ?
Ne t'en sers jamais, parce que
c'est mal.
Mais pour le moment, je veux que tu
le prennes et que tu tires
une balle dans la tête du méchant
qui nous suit.
Le tuer ?
Oh, oui. Vraiment mátalo.
Il est proche ?
OK. Abats-le.
Brûle-lui la cervelle,
et envoie-le en enfer.
Quoi ?
OK. Allons-y.
Droite ou gauche ?
C'était ma droite ou ta droite ?
Mauvais homme.
Désolé.
Regarde-moi dans les yeux
et tue-moi.
Tu es un bon garçon.
Conduis-moi au centre de la ville.
Là-bas, il y a plein de fric
pour toi...
pour notre fille...
pour Mexico.
Dans le passé, je m'attaquais aux
méchants de la base.
Maintenant, je réalise...
attaque-toi aux méchants du
sommet.
Le président est un homme bon.
Rendez-vous dans cinq minutes.
Surveille-le.
On peut le torturer.
Il est du FBI.
Il a pris sa retraite.
Ça ne compte pas.
J'ai été torturé une fois.
Je n'ai pas aimé.
Tu sais ce que c'est, ce bordel ?
Ils m'ont broyé une couille.
Ça m'a littéralement transformé.
On fait quoi de lui ?
Laissons-le ici, allons manger.
Hé, Blanche-Neige, surveille ce fumier.
Bouge pas, ils nous laisseront
tranquille.
Mais qu'est-ce que t'as fait ?!
J'aime pas les militaires.
Descendez.
- Pourquoi vous stoppez ?
- On peut pas avancer plus.
- Pourquoi pas ?
- Regarde. C'est un coup d'Etat !
Je ne vois rien, connard !
Je n'ai plus d'yeux.
Alors écoute, enfoiré.
L'armée renverse la présidence.
Y a une pagaille épouvantable.
Allez, descendez, maintenant.
Garde ton argent, parce que je ne
bougerai pas d'un pouce.
Merde ! On fait quoi, maintenant ?
- Tu connais les balles perforantes ?
- Ouais.
Ça, c'est beaucoup mieux.
Tu veux quoi dans la vie ?
Bon choix.
- Tu es prêt ?
- Ouais.
OK, on y va !
Ça n'est plus sûr de rester ici,
on bouge.
Vous avez un rendez-vous avec le
général Marquez, monsieur.
On dirait que vous avez besoin de
protection, monsieur.
Mais qui êtes-vous ?
Les fils du Mexique, monsieur.
On est devant l'immeuble ?
OK.
Va t'en, petit.
Je ne t'entends pas courir.
Pourquoi le peuple veut-il ma mort ? Je
n'ai rien fait d'autre que de l'aider.
De quoi parlez-vous ? Laissez-moi
vous montrer quelque chose.
Regardez, vous voyez ?
Et bien, ne regardez pas de trop près
Président.
Votre peuple est dans les rues,
il se bat pour vous, vous saisissez ?
Ôtez votre veste.
- Ça aussi ?
- Oui.
Mettez ça.
Mais c'est quoi ? Un pot de vin ?
De l'argent, quelqu'un a payé
pour vous tuer.
Maintenant, cet argent va vous
sauver la vie, Président.
Tenez, et payez vous une bonne
dose de téquila.
Partez et bloquez la porte.
Carolina ?
Elle est morte.
Votre fille ?
Elle est morte.
Et toi ?
Mort.
Et moi ?
Vivant et bien portant.
En enfer.
Tout est a sa place...
Espèce de petit magouilleur.
Lève-toi.
Ce que tu vois te plait ?
Non.
Tu te rappelles un homme du nom
de Archuleta ?
Pourquoi ?
Je te présente l'agent Spécial
Jorge Ramirez.
Tu as torturé et tué l'agent Agent
Archuleta. Il était mon équipier.
Il était aussi mon ami.
Agent Ramirez, tu dois suivre
certaines règles.
Oh, je suis à la retraite.
Les règles ne s'appliquent pas à
moi pas plus qu'à vous.
- Mr Chambers.
- Oui, monsieur.
On reste plantés là ?
J'ai bien peur que rester là ne soit
bien plus qu'un supplément.
Tu ne me laisses aucun choix.
T'as eu ton homme ?
L'un d'eux.
Si c'est pas une coopération entre
agences, je sais pas ce que c'est.
A plus ***.
Va au diable.
Tu vas bien ?
Je sais pas.
Ne t'inquiète pas, ça ira.
Que désires-tu dans ta vie ?
Etre libre...
Simple.
Non.
Traduction US/FR moumous3000
Correction French TeAm