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CompleX-Sub présente :
The Spectacular Now
Traduction :
Tutur, Wasabih, Leila
Relecture : Network
Synchro : Tutur
Question numéro 2.
Décrivez un défi,
une épreuve ou un malheur ...
que vous avez vécu dans votre vie.
Qu'est-ce que vous avez appris,
et comment cela vous a préparé pour le futur ?
Cher Directeur des Admissions,
mon nom est Sutter Keely...
et jusqu'a hier j'avais la putain de meilleure petite amie du monde.
Je sais, je devrais sûrement pas dire “putain”
ici, mais désolé. Je suis obligé.
Comme si, on était lié.
Sérieusement.
Tout le monde nous connaissait.
Tout le monde nous aimait.
On était populaire.
Je veux pas dire qu'on était le cœur de chaque fête, mais c'était le cas.
On était le cœur de chaque fête.
Avant Cassidy,
je n'étais pas trop posé comme gars.
Mais dès qu'on a commencé à sortir ensemble,
tout a changé.
Je suis un putain d'excité.
Je l'aimais bien.
Vraiment bien.
Tout allait bien dans mon monde.
Je ne sais pas ce qui s'est passé.
J'essayais juste de donner
à mon meilleur ami Ricky...
un peu d'attention sexuelle bien méritée.
Colleen Marshall. Elle est sympa.
Elle est bien trop grande.
J'aurais l'air de son fils.
Mec, j'en ai marre de tes excuses.
Ce soir c'est le grand soir.
C'est quel soir ?
Ce soir c'est le grand soir,
je vais te dégoter un peu d'action, Ricky.
Et de la bonne.
J'en sais rien, Sutter.
Pourquoi ? C'est juste des filles, mec.
Relax. C'est bon.
Qu'est-ce que c'est ?
On dirait du potentiel.
Juste l'homme qu'on cherchait.
Comment va, Tara, Bethany ?
Salut les filles.
- Tu sais où on peut se chopper quelques bières ?
- Oui.
- Je pense que je peux vous aider.
- Super. On y va !
On y va !
Potentiel, mec. C'est du potentiel.
- Mon héros !
- C'est ce que je fais.
Bethany, tu connais mon pote Ricky,
n'est-ce pas ?
Merde, mec.
J'ai oublié mon portable dans la voiture.
Partez devant.
On prendra le prochain.
- À plus.
- À plus.
- C'était des conneries pour le téléphone ?
- Carrément.
J'ai hâte qu'on se barre de là.
On pourrait changer ?
Tu n'aimes pas ?
J'adore. Ça me détend.
Faut que tu écoutes les paroles aussi.
C'est qui ?
C'était innocent.
J'aidais juste un pote.
- Y'a quelque chose de mal à ça ?
- Hé.
Et la dernière chose dont je me souviens, c'est d'être accusé d'avoir franchi une limite.
- Sérieusement, c'était un malentendu.
- C'est qui celle-là ?
J'y comprends toujours rien.
- C'est pour Ricky. Je l'ai mis dans un canoë
- Tu es une cause perdue, Sutter!
- Cassidy, tu n'es pas sérieuse là.
- C'est fini ! C'est fini !
Pour être honnête, je n'étais pas si inquiet que ça.
On avait des hauts et des bas, c'est sûr.
Mais quels couples n'en ont pas ?
Je suis désolé.
Tout ce que je j'avais à faire c'était de la calmer,
lui expliquer la situation...
À quel point elle m'était importante,
à quel point on était bien ensemble...
et à quel point notre relation comptait.
Sutter, qu'est-ce que tu fais ici ?
Cassidy, c'est vraiment une très jolie robe que tu portes là.
C'est vraiment une putain de belle robe.
- Cette robe, wow.
- Merci.
- Il est bourré ou quoi ?
- Sûrement.
Disons que “bourré” est égal à “A”
et qu'autre chose est égal à "B".
La réponse n’est sûrement pas "B".
- Écoute mec, je sais que c'est bizarre.
- Peut-être qu'on devrait...
- Non, ce n'est pas bizarre du tout.
Marcus West est en train de me parler.
Quel honneur, mec.
- Hey, mec.
- Quel honneur !
Je comprends carrément le sens de “se faire larguer comme une merde”...
donc je vais vous souhaiter une très bonne soirée.
- Sutter, ce qu'il s'est passé ici...
- Laisse-le.
Il conduit mieux comme ça.
Merci pour cette preuve de confiance, ma beauté.
Tu es vraiment une femme compréhensible dans tous les domaines sauf l'amour.
Allez vous faire foutre.
Vous voulez une épreuve ou un malheur ?
Voilà.
Est-ce que je vais me morfondre dans ma misère ?
Non, pas moi.
Et pendant ce temps, pourquoi elle serait la seule à s'amuser ?
C'est une belle soirée,
et je commençais juste à me chauffer.
- Votre carte d'identité.
- Comment ça va ?
- Je dois voir ta carte, mec.
- Mec, je l'avais, et je l'ai oubliée...
Je crois que je l'ai laissée là-bas,
peut-être dans les toilettes.
- Je suis désolé.
- Attends, je connais le gérant.
- Si tu n'as pas de carte, tu n'entres pas.
- John ?
Le petit ?
Le gérant ? Big John.
Comment ça va les filles ?
Bon, j'ai 18 ans, je viens tout juste de me faire larguer et j'ai besoin d'un verre.
Donc, est-ce que quelqu'un,
genre, n'importe qui...
Veut prendre un verre avec moi ?
Du rouge !
Qu'est-ce que tu veux dire, attends.
Je pensais qu'on allait tous traîner ensemble après.
Allez, s'il vous plaît !
Je vais pas vous supplier quand même.
Je vais vous supplier !
A plus.
Tu es belle !
Franchement !
Magnifique !
Sacrément magnifique !
Salut.
Salut.
Mon Dieu, tu es vivant.
J'ai cru pendant une seconde que tu étais mort.
Je pense pas être mort.
Où est-ce que je suis ?
Tu es en plein milieu d'un jardin.
- Tu sais qui vit ici ?
- Non.
Merde, j'ai dû m'écrouler là.
Laisse-moi t'aider.
Où est ma voiture?
Je ne sais pas.
Tu vis dans le coin, Sutter?
- Comment tu connais mon nom ?
- On va dans le même lycée.
Tu ne sais pas qui je suis.
Non, je sais. Tu es...
Je suis Aimee. Aimee Finecky.
C'est exactement ce que j'allais dire.
Ravi de te rencontrer, Aimee.
- Ravi de te rencontrer.
- Il est quelle heure, Aimee?
Il est 6h00.
Tu reviens d'une soirée ?
Non, je suis en train de faire mes livraisons.
C'est pas vraiment les miennes.
C'est celles de ma mère
Elle était sortie avec mon beau-père au casino hier donc...
- Ils ne sont pas rentrés très tôt.
- Tu veux que je t'aide?
- Avec mes livraisons ?
- Oui.
- Non, c'est bon. Merci quand même.
- Je peux t'aider.
Ça va. Merci.
Aimee, tu vas circuler dans le quartier,
et je ne sais pas où se trouve ma voiture.
Donc je pense qu'on peut s'aider mutuellement.
Qu'est-ce que tu en dis ?
- Essaye de viser l'allée.
- D'accord.
Je savais pas que lancer des journaux était tout un art.
- Tu dois te faire pas mal de sous.
- Oui. Enfin, ma mère oui.
- Tu n'as rien ?
- J'en ai un peu.
La plus grosse partie sert à payer les factures.
Ça n'a pas l'air très juste.
Tu fais tout le boulot, non ?
- Non, enfin si.
- C'est ta mère.
C'est elle qui devrait payer les factures.
Je rigole pas. Ça me semble pas juste.
Je pense surtout que tu fais une très mauvaise affaire avec cette histoire de journaux.
- C'est bon.
- Je commence à comprendre le truc.
Tu aurais dû me voir à l'époque.
Quand j'étais en little league,
j'avais un bon lancer.
- Ah oui ?
- Oui.
Mon père m'a dit que j'aurais pu devenir pro si j'avais continué.
Oui ! Mec tu as ça dans le sang.
Bien joué.
Merde. Je crois que j'ai touché un chien.
- Quoi ?
- Sérieux.
- Sutter !
- Il marche toujours.
C'est allé super loin!
Tu sais, Aimee Finecky,
c'était une soirée pourrie hier soir, jusqu'au moment où tu es arrivée.
Je pense qu'on devrait se manger un bout un de ces jours.
Pourquoi pas lundi ?
- D'accord. Va pour lundi.
- Tu t'es levé tôt.
- Ouep.
J'enchaine deux services. Encore.
Oh non, Sutter.
Je t'ai pas demandé d'accrocher ça ?
Regarde comment c'est fripé.
Ça ne t'aurait pris que deux secondes pour me l'accrocher. C'est trop te demander ?
J'ai oublié. Je suis désolé.
C'est pas comme si tu en faisais beaucoup ici.
Arrête. J'aide pas mal ici.
Je suis désolé. Je t'ai interrompu dans tes... céréales.
Je suis désolé, maman.
Parfois tu me rappelles tellement ton père.
Très bien, il y a des restes dans le réfrigérateur.
Je ne serai pas rentré pour le dîner.
Ou tu peux appeler ta soeur.
Sutter?
La prochaine fois que je te demande quelque chose...
Je t'aime tellement, que j'en ai mal.
- Ça me fait mal, tellement je t'aime.
- Tu sais ce qui va vraiment faire mal ?
Qui aurait cru qu'un resto-ciné coûterait 30$ ?
À peu près toutes les personnes qui ont déjà eu un rencard.
Et le meilleur, c'est qu'elle s'en fiche.
Elle a payé pour le pop-corn et tout.
Elle est...
Quoi ?
- Tu l'as embrassé ?
- Check.
- Un peu de langue avec ça ?
- Double-check.
- Bien joué.
- Merci mec.
Qu'est-ce que tu veux manger ?
Je meurs de faim.
Tu manges pas avec... C'est quoi son nom ?
Merde, si. J'ai oublié.
Je dois te dire, Sutter.
Aimee Finecky?
C'est bizarre comme nom pour un bouche-trou.
Mec, ce n'est pas un bouche-trou.
Non. Est-ce que j'ai l'air d'avoir un intérêt de sortir avec Aimee Finecky?
Je pense que c'est juste une gentille fille
à qui la mère lui fait livrer des journaux.
À partir de 5h00 du matin, 6 jours sur 7, pour payer la moitié des factures.
Aimee ne dit rien.
- Ça craint.
- C'est surtout des conneries.
Et tu sers à quoi dans l'histoire ?
Je crois que je peux l'aider.
Si deux avions se croisent, ils se croisent exactement...
Allez, "A" est un avion.
"B" un point. "C" une ligne.
C'est la pause déjeuner, bande de chanceux.
N'oubliez pas vos devoirs.
Sutter. Un mot s'il te plaît.
M. Keely, asseyez-vous.
Je dois vous dire un mot.
- Je dois y aller.
- Au revoir. Au revoir, Hannah.
Ne soyez pas en retard demain.
Merci. Rhabille-toi.
- Alors ?
- Alors ?
J'ai vu que tu n'avais pas rendu ton devoir.
C'est drôle, car je l'ai fait hier.
J'ai tout rempli.
- Fais-moi plaisir. Tais-toi.
- D'accord.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- À toi de me le dire.
J'ai juste envie de te voir réussir. Tu le sais ça, non?
- Oui, je sais.
- Si tu échoues, j'échoue.
J'aime bien mon travail. Je t'aime bien.
J'ai pas envie d'échouer.
Je n'ai pas envie que vous échouiez non plus.
Je ne vais nous laisser échouer.
Je vais me ressaisir.
Je mets tout ça derrière moi.
Convaincs-moi.
J'ai envie de te croire.
- Je me sens déjà plus intelligent.
- Réponds à celle-ci.
Si un angle aigu
est deux fois plus large qu'un autre...
Quelle est la valeur des deux angles ?
- C'est ce que je pensais.
- Ce n'était pas dans le devoir !
C'était dans le devoir !
Reste ici !
On va faire le devoir ensemble.
J'adore ça.
C'est dingue.
Tu allais à combien ?
Genre 30 ou 40 km/h.
- Tu as juste sauté de la voiture ?
- Oui.
Quoi ?
Il y avait de la neige,
je pensais pas que ça allait faire mal.
Mais ça a fait mal.
C'est incroyable.
C'est génial.
Tu écoutes si bien.
D'accord. À ton tour.
Je me rappelle-
Je crois que c'était pendant ma 2e année.
Tu es venu dans le gymnase avec la tête de la mascotte.
Tu as refusé de l'enlever.
Oui, c'était drôle.
C'était vraiment drôle.
Oui. Mais tu n'as pas une histoire à ton sujet ?
- De moi ?
- Oui.
Je n'ai pas vraiment d'histoire.
Tout le monde en a une.
Pas moi, on dirait.
Très bien. Je ne sais pas.
Quel est ton truc ?
- Mon truc ?
- Oui, tu sais.
Tout le monde a un truc.
Larry Rourke ? Camé.
Greg Jacoby est le gosse de riche.
C'est quoi le tien ?
J'aime à penser
qu'il y a plus chez les gens qu'un seul truc.
Tu vois ?
- Oui.
- Salut, Aimee.
Alors, il est enfin arrivé jusque là, non ?
- Voici Kristal.
- Salut, Kristal. Sutter Keely.
- Ravi de faire ta connaissance.
- Oui, je sais qui tu es.
Aimee, allez viens. Le club de Français.
Ils nous attendent. Dépêche !
Désolé. J'ai carrément oublié le club de Français.
- Je suis désolé.
- T'inquiète pas.
Est-ce que tu as eu M. Aster
en cours de géométrie ?
Oui en 1re année.
Je suis sûr que tu as trouvé ça facile.
Oui un peu. Je pense.
Oui ? J'en suis sûr.
Tu pourrais me donner des cours ?
Car il parle tout le temps.
Et je n'ai aucune idée de ce qu'il dit.
Oui bien sûr.
Oui. Tu n'as...
Tu n'as qu'a m'appeler.
Appelle-moi.
Génial.
C'était un plaisir de te rencontrer.
Un vrai plaisir.
À plus ***.
D'accord. A plus.
- Tu as très bon goût en terme de nœud papillon.
- Merci.
C'était mon préféré.
Je l'aurais acheté pour moi, si vous ne l'aviez pas fait.
On se voit à la maison.
Au revoir.
- Qu'est-ce que tu en penses ?
- Tu t'améliores.
C'est vraiment bon.
C'est le meilleur que j'ai vu depuis.
- Quand est-ce que tu vas m'adopter ?
- Désolé.
- Deux bouches à nourrir c'est ma limite.
- D'accord. L'offre tient toujours.
- On parlait de quoi déjà ?
- Cassidy.
- Oui.
- Je l'aimais bien.
Oui. Moi aussi.
J'ai toujours pensé qu'elle saurait
ce qui te ferait bouger de ton point mort.
Point mort ? De quoi tu parles ?
Dan, je suis en 5e là.
Quoi ?
- Aimee !
- Shane, ferme là !
- Comment vas-tu ?
- Ça va.
Super. Entre.
- Voici mon frère Shane.
- Salut, Shane.
- Il vient d'apprendre ça.
- Charmant.
- Oui. On peut réviser dans ma chambre.
- Après toi.
C'est très joli.
Merci.
J'essaye de la garder propre.
Y a pas mal de choses un peu partout.
- Tu lis beaucoup ? Tu aimes bien les mangas ?
- Oui, beaucoup.
J'adore les mangas.
La majorité c'est de la science-fiction.
Un peu de policier.
Et d'autres.
- Celui-là est vraiment bizarre.
- C'est le bizarre ?
- Tu en as pris un vraiment bizarre.
- C'est bien bizarre.
Je dis oui au bizarre.
C'est vraiment bizarre.
- C'est à l'envers ?
- Oui. C'est comme ça que tu le lis.
Tu vois, tu commences, ici...
Au début.
- Gleaming Planet.
Gleaming Planet.
Est-ce que c'est toi qui voyages à travers l'espace ?
Non c'est juste un personnage des mangas que je lis.
- Vraiment bête.
- Non, si tu aimes bien, ce n'est pas bête.
Qu'est-ce qui la rend si spéciale ?
Elle est en charge d'un objet qu'on appelle l'Arche de Neexo.
Et elle doit sortir de la Galaxy Noire...
et sauver le système solaire de la Gleaming Planet.
Oui. Je sais pas.
Je sais que c'est bizarre...
Mais franchement... Elle est géniale.
C'est un peu mon héroïne.
Tu serais mon héroïne si tu m'aidais avec ce problème de géométrie.
Je n'ai pas la moindre idée de ce que je fais.
- Est-ce que c'est le bon livre ?
- Oui.
Tu as appris beaucoup ?
“Appris.” C'est un grand mot.
L'angle “C” et l'angle B
sont complémentaires.
Complémentaires. D'accord.
Mince, vous êtes une excellente professeur,
Mlle Finecky.
- Tu as compris ?
- Oui.
Je ne comprends pas pourquoi
je dois savoir tout ça.
Sérieusement, qui calcule...
Des lignes coplanaires, des angles, tout ça ?
Qui fait de ça son métier ?
- Aimee ?
- Qui a besoin de ça ?
Viens par là, veux-tu.
Je croyais que tu allais
nous apporter du lait.
- Je vais le faire.
- Maintenant, Bon Dieu !
Désolée.
C'est rien.
- Je vais...
- Oui.
Il y a une fête samedi,
tu n'as qu'à venir avec moi.
- Moi ?
- Ouais.
- Quoi ?
- Oui, je passerai te chercher.
Qu'est-ce que t'en dis ?
Okay.
- C'est une question ou une réponse?
- Non. C'est une réponse.
- Si tu ne veux pas...
- Non, c'est d'accord.
J'adorerais.
Merci.
Salut.
Ça va ?
Super.
Tu me manques.
On se verra à la fête demain.
On dirait bien.
Je dois y aller. Salut.
- Tu veux que je le porte ?
- C'est bon.
- Ça va ?
- Oui.
Tu la vois, l'eau ?
N'y va pas.
C'est dégoûtant.
Les gens y font leurs besoins.
- Merci, je ne bois pas.
- Tiens-le.
Ça donne l'impression que tu t'amuses.
Tu n'es pas obligé de boire.
Salut !
Comment ça va ?
C'est Aimee Finecky.
Je ne sais pas si vous la connaissez.
Cody, tu lis beaucoup, non ?
Tu as lu les Gleaming Planet ?
- Un ou deux.
- Un ou deux ?
Je ne t'ai pas dit,
j'en ai entamé un hier.
- Ah oui ?
- Ouais, c'est vraiment bien.
- Lequel ?
- Celui où Shirei Migoto...
combat le seigneur cosmique
et lui casse la figure.
- Ouais ! Elle est géniale.
- Géniale.
J'adore ces mangas.
Tu as lu Solar Bolt ?
Ouais. J'adore Solar Bolt.
Il y a plein de super scènes...
Désolé de vous couper.
On se connaît pas.
Je m'appelle Sutter Keely.
- Cassidy.
- Comment ça va ?
- Super poignée de main.
- Merci.
Ça te dirait, une bière ?
- On était en train de parler.
- Tu la retrouveras.
Tu restes là, hein ?
On revient.
- On va se prendre une bière, viens.
- T'es pas croyable.
- Je reviens.
- Allez. Merci.
Ne me souris pas comme ça.
J'y peux rien.
Tu sais que j'y peux rien.
Merci.
- Juste un...
- Cassidy ?
- Hé !
- Hé.
- Sutter.
- Marcus.
Je vais y aller.
- Tu m'accompagnes ?
- Oui.
- Allons-y.
- Oui.
- Enchantée.
- Salut.
Il suffit d'un mouvement.
C'est fait en un rien de temps.
Hé, quoi de neuf ?
Tout va bien ?
Ouais.
J'allais marcher un peu.
Tu veux venir ?
- Ouais, avec plaisir.
- Okay, cool.
Santé.
- Heureuse de t'avoir rencontré.
- Moi aussi.
- Désolé si ce type t'embêtait.
- Non, il est cool.
Ah. Tant mieux.
T'as fini ?
- Je peux goûter ?
- Quoi, ça ?
- C'est du lourd, tu sais.
- Juste une gorgée.
T'es sûre ?
Okay, tiens.
Vas-y.
C'est plutôt fort.
- Oh purée.
- Ouais.
Ouais, je sais.
Je sais ! Je te l'avais dit.
Comment tu peux boire ça?
Je sais pas. J'ai juste l'habitude.
Je sais pas.
- Tu sais qui m'a donné ma première bière ?
- Qui ?
- Mon père.
- Vraiment ?
Oui. J'avais peut-être six ans.
Il m'emmenait voir le baseball le dimanche
et me donnait quelques gorgées.
- Tu te soulais ?
- Non, pas jusque là.
Mais j'aimais le goût.
La sensation de chaleur.
Qu'est-ce qu'il fait maintenant ?
- Il est pilote de ligne.
- C'est vrai ?
- Oui, il survole tout le pays.
- C'est génial.
Il est génial. Je sais pas ce qu'il a fait
avec ma mère tout ce temps, mais...
Ils sont divorcés ?
Ouais. Elle l'a jeté
dehors il y a longtemps.
- Tu en veux encore ?
- Je veux bien.
Ouais ? Tu veux bien ?
- On dirait qu'on a la même mère.
- Ah oui ? Comment ça ?
Eh bien, par exemple...
J'ai été acceptée à la fac aujourd'hui,
mais ma mère ne voudra jamais.
T'as été acceptée ?
C'est super !
- Oui, merci. À Philadelphie.
- Félicitations.
C'est bien, parce que
c'est là que vit ma soeur.
Je sais pas quoi dire.
C'est vraiment génial.
- Félicitations. C'est super.
- C'est pas grand-chose.
Et puis je n'irai jamais, donc...
- Comment ça ?
- Je dois aider ma mère, pour les journaux.
Ta mère ?
Pour distribuer des journaux ?
- Oui. Elle est seule...
- Ta mère est une adulte.
Elle peut s'occuper de ça toute seule.
Tu iras à Philadelphie, c'est tout.
C'est sûr à 100%.
- Non, non.
- Si.
Il n'y a pas de "mais".
Tu ne comprends pas ?
Tu es une personne vraiment douée,
et tout le monde te répète
que tu ne peux rien faire.
Et ça doit cesser.
Tu dois vivre pour toi.
- Comment ?
- Je t'apprendrai.
Reprends-en un peu.
Allez, vas-y.
Une bonne lampée !
Répète après moi.
Maman, lâche-moi la putain de grappe !
- Quoi ?
- Oui.
- Non !
- Si.
- Je peux pas.
- Dis-le.
Maman, lâche-moi la grappe.
Non. Tu dois dire le "putain".
- Je peux pas.
- Si, tu peux.
- Dis-le.
- Maman, lâche-moi la putain de grappe.
- Plus fort !
- Pu... Putain !
- Allez !
- Putain !
Lâche-moi mes putains de baskets !
- C'est ça !
- Ouais !
- Ouais !
- Ouais !
- Putain ! C'est bien !
- J'adore.
Qui d'autre ? C'est bon, ça.
Occupe-toi de
tes putain d'affaires, Kristal !
- Va te faire, Kristal.
- Ouais, va te f...
Et tes ex ?
- Il nous faut un ex à insulter.
- J'en ai pas.
Un ex qui t'a vraiment
fait chier et qui le mérite,
que tu détestais et...
Je n'ai pas d'ex.
- Quoi ?
- Non.
Tu as 17 ans.
Tu n'as pas d'ex ?
- Non. Je les intéresse pas.
- Ça me choque.
Bien sûr que tu les intéresses.
Je viens de voir deux intéressés.
Erik Wolff et Cody Dennis,
c'est certain.
- On parlait juste.
- C'est certain !
- Certain que non.
- Si, si.
Pourquoi tu ne me crois pas ?
- Parce que...
- Parce que quoi ?
- Tu es magnifique.
- Oh, non.
Oh si, tu iras au bal.
Avec moi.
Viens au bal avec moi, Amee !
Oui.
Tu vas au bal avec elle ?
Oui. Ça n'a rien de surprenant.
Tu as des projets, Sutter.
C'est surprenant.
Du calme. Je veux juste
aider cette fille.
- Mais oui. Sutter à la rescousse.
- Parfaitement !
Et si elle tombe amoureuse ?
Qu'est-ce qui se passe ?
Tais-toi !
Tu déconnes.
Salut, Sutter. C'est Aimee.
Je sais pas si tu veux réviser aujourd'hui,
mais je n'ai pas de nouvelles, donc...
Et pour hier...
C'était vraiment bien, avec toi.
Merci.
On se voit plus ***. Salut.
Rédaction sur soi
Salut, beauté.
Salut, toi...
Tu fais quoi ? On se voit ?
T'as qu'à venir.
Ou encore l'orage.
Sur le toit.
C'était superbe.
Je n'ai ressenti ça avec personne d'autre.
C'est pas souvent.
Seulement avec toi.
En fait, je le ressens à l'instant.
Il se passe un truc, là.
- Arrête.
- Quoi ? Je suis sérieux.
Quand on est ensemble,
on est comme invincibles.
Toutes les responsabilités,
tous les problèmes, tout... pouf,
tout disparaît quand je suis avec toi.
Mais tu ne peux pas t'amuser tout le temps.
Tu dois être sérieux.
Hé, je suis sérieux à 100%.
- Ah bon ?
- Quand il s'agit de ne pas être sérieux.
Tu t'es inscrit à la fac, au moins ?
Personne n'a besoin de ça.
Écoute, j'ai tout ce qu'il faut, ici.
J'ai un boulot, une voiture,
une fille magnifique à côté de moi.
Tu penses que la beauté se trouve
en cours, dans les bouquins.
C'est pas vrai.
Ça, maintenant,
c'est ça qui est beau. Tout ça.
C'est tout ce dont tu as besoin.
T'es bourré.
Bourré ?
On s'en fiche, tu es bourrée !
On s'en fiche.
Okay, tu as raison.
Et j'ai raison.
Tu dois juste vivre l'instant présent.
L'instant présent ?
Je veux...
Je veux plus qu'un instant.
- Je veux...
- Quoi ?
Je veux un avenir.
Et tu ne peux pas me le donner.
Pars, Sutter.
- Non.
- S'il te plaît.
D'accord.
Qu'est-ce qui se passe avec Cassidy ?
- Je veux pas d'ennuis.
- Dis-moi.
Rien du tout.
On est passé à autre chose.
- À autre chose ?
- On sort ensemble, mais...
Oh ! Du calme.
On est bien, mais il ne se passe rien.
Promis.
- Je peux te poser une question ?
- Oui.
Pourquoi elle ne peut
pas être avec moi ?
- Quoi ?
- Pourquoi elle ne peut pas être avec moi ?
Je suis pas comme toi.
Je ne la fais pas rire.
Mec, tu es Marcus West.
Tu es une star.
Tu es le délégué de classe.
T'es génial !
Comment s'appelle
ton association, déjà ?
L'Escadron de l'Espoir.
L'Escadron de l'Espoir, mec !
C'est fantastique !
T'as pas besoin de moi.
Tu es la star.
C'est pas pareil.
Regarde comme elle parle de toi.
Je veux qu'elle m'aime comme ça.
Crois-moi, tu ne veux
pas être comme moi.
J'en raconte beaucoup,
mais tu fais des trucs.
Tu vas changer le monde.
Vous allez bien ensemble, crois-moi.
Tu t'en fais trop.
Trop tendu.
- Relâche-toi un peu.
- Ouais, peut-être.
- Prends pas tout au sérieux.
- Ouais.
Tu dois te lâcher un peu, tu vois ?
T'es un mec super, profites-en.
Agis sur le moment.
Adopte le présent.
Ouais.
Et merci...
de me parler comme ça.
J'apprécie.
- Avec plaisir, mec.
- T'es vraiment cool.
- C'est normal.
- Et désolé...
C'est bon, t'en fais pas.
- Les autres se méprennent.
- Comment ça ?
T'es pas le rigolo
que tout le monde pense.
Tu te prends pour qui ?
Le Roi du Mexique ?
Tu t'en tireras pas comme ça.
Aimee m'a parlé de la fête au lac.
- Et ?
- Et maintenant tu l'évites.
- Je l'évite pas.
- Tiens donc ?
Tu l'as vu, depuis ?
Tu l'as appelée ?
Et si tu me laissais un peu tranquille ?
Tu l'as déjà influencée.
Elle m'a dit la même chose.
- Bien pour elle.
- Non, c'est pas bien pour elle.
Aimee n'est pas comme toi.
Elle est gentille.
Elle mérite mieux
que toi et tes problèmes.
Et mieux que toi
qui la harcèles comme si
elle était ton assistante.
Ne la traite pas comme ça.
Merci. Au plaisir.
Salut !
- Quoi de neuf ?
- Rien.
Je ne savais pas
que tu viendrais aujourd'hui.
C'était pas prévu, mais
je passais par là et je me suis dit
tant pis pour les devoirs,
je vais voir ma Aimee.
Alors, comment vas-tu, Aimee ?
Bien. Très bien.
Et toi donc, Sutter ?
- Parfait.
- Bien.
Ouais... Écoute.
Ma soeur organise un dîner pour un ami
et elle veut que je vienne.
- Tu as une soeur ?
- On n'est pas tellement proches.
Mais tu voudrais venir avec moi ?
- Au dîner ?
- Ouais.
- Ouais, carrément.
- Okay. Cool.
Ouais. À quelle heure ?
- Dix minutes.
- Dans dix minutes ?
- Ouais.
- Okay.
Et je suis retournée
à la table et j'ai dit
“Je vous apporte autre chose ?”
Et il a dit...
Je te laisse le dire.
Tu as dit...
J'ai pris une pose détendue et j'ai dit
“Apporte-moi ton numéro, ma poupée”.
Exactement. Et je ne savais
même pas qu'il était avocat.
Je le lui ai quand même donné.
Et je suis heureuse de l'avoir fait.
Elle n'a pas travaillé depuis.
C'est bien vrai.
Vous êtes une vraie
bouffée d'air frais.
Merci, Sutter.
C'est rare de voir
un couple aussi heureux.
On dirait que tout le monde divorce.
Ça, ce n'est pas vrai.
Non ? Nos parents.
Les parents d'Aimee.
Les parents de mes amis.
- C'est pas faux.
- Merci, Joe.
Pas les miens.
- Mais tes parents ont divorcé.
- Non.
Alors, tu vois, Sutter ?
Tout n'est pas noir.
Mon père est mort.
Quoi ?
Je suis désolée.
Non. Ce n'est pas de ta faute.
Comment ?
C'était un homme bien.
C'est juste qu'il avait
un petit souci avec les analgésiques.
Il a souvent essayé d'arrêter.
Mais un jour, ma soeur est rentrée à la maison
et il était sur le sol de la cuisine.
Elle lui a fermé les yeux, et tout.
C'était... dur.
Navrée.
C'était... plutôt sombre.
Tout ça pour dire que je sais
que mon mariage fonctionnera.
Ah oui ?
J'y ai réfléchi.
On vivra tous les deux dans un ranch.
Et... je travaillerai pour la NASA.
Et il fera quelque chose de différent.
Pour qu'on se complète, vous voyez ?
On aura certaines choses en commun
mais chacun apportera
ce qu'il a à donner.
Pour que la vie
ne devienne pas ennuyeuse.
Je sais que ça marchera.
On dirait un rêve.
C'est bon d'avoir des rêves, non ?
- Aux rêves.
- Aux rêves.
- J'ai une question.
- D'accord.
Tu pensais ce que
tu as dit l'autre fois ?
Quoi ?
- Quoi ?
- Tu sais !
- Non.
- Si.
Tu sais, au sujet du bal de promo.
Bien sûr que je m'en rappelle.
Comment je pourrais oublier ça ?
Non, c'est juste que...
Si tu as changé d'avis ou que
tu ne veux plus y aller, je comprendrais.
- Mais de quoi du parles ?
- C'est juste...
Je ne t'aurais pas demandé
si je ne voulais pas y aller.
- Je sais.
- Je ne t'aurais...
Je ne t'aurais pas demandé.
Je dis juste que je sais
que les gens changent d'avis.
- Et ça serait pas grave.
- Pas moi.
Et je comprendrais si
tu ne voulais plus y aller.
Je ne t'aurais pas
demandé de venir au bal
si je ne voulais pas aller au bal avec toi.
- Vraiment ?
- Vraiment.
Viens là.
Viens là.
- Salut.
- Salut.
Quoi ?
Je contrôle la situation.
Tu ne contrôles rien du tout.
Ça t'est venu à l'idée
que je puisse être amoureux ?
Non. Pas du tout.
Oui, parce que tu ne
l'as pas bien regardée.
Une fois qu'on lui a vraiment parlé,
on voit qui elle est.
Je sais pas. Elle est vraiment belle.
"Belle" ?
Ce n'est pas toi, Sutter.
Tu vas lui briser le coeur.
Dans le pire des cas, j'aurais
au moins été son premier petit copain.
C'est ça, le pire des cas ?
Je ne crois pas.
Ouais. Je sais pas.
On sait tous les deux
qu'elle m'oubliera en un mois.
- Et elle tournera la page.
- Et sinon ?
Sinon, ce serait une première.
Je t'aime tellement.
Je t'aime aussi.
On devrait enlever nos T-shirts ?
Ouais.
Toi d'abord.
Okay.
- Voilà.
- Tu es génial.
Tellement génial.
À toi.
- Je dois enlever le mien ?
- Oui.
Ne ris pas, d'accord ?
Okay, c'est promis.
- Stop. Non, tu as promis.
- Quoi ?
- Ne dis rien.
Tu déconnes ?
C'est superbe.
Je t'aime vraiment, Sutter...
tellement.
Tu veux le faire ?
- Ouais.
- Okay.
Et toi ? Oui ?
Deux secondes.
Là.
- Où tu les as eus?
- J'en sais rien.
C'est mieux.
Vaut mieux se protéger, hein ?
Protégeons tout ça.
Tu t'en sors ?
- Ouais.
- Besoin d'aide ?
- Non.
- T'es sûr ?
C'est bon ?
- Ouais.
- Okay.
- Oh, j'y crois pas.
- Quoi ?
Rien.
- Tu veux le faire ?
- Oui.
- Hé.
- Quoi ?
Je suis heureuse de t'avoir.
Et je suis heureux de t'avoir.
Doucement. Très doucement.
Ça va ?
- Désolé.
- Désolé.
Tout va bien.
- Ça va ?
- Oui.
Je peux te dire un secret ?
Quoi ?
- Mon père n'est pas pilote.
- Quoi ?
En fait, je ne sais même pas
ce qu'il fait, ou où il se trouve.
- Quoi ? Sutter.
- Et ouais.
J'ai tout inventé, parce qu'il
était absent la moitié de ma vie,
et il me manque.
Oh, mon Dieu.
Personne ne sait où il est ?
Ma mère le sait, mais
elle ne veut pas me le dire.
- Quoi ?
- Ouais.
Elle n'a pas le droit.
C'est ton père.
Je sais, mais elle ne veut pas.
Sutter, c'est pas...
Quoi ?
Ouais.
On va faire un marché.
Je ferai face à ma mère
si tu fais face à la tienne.
T'en penses quoi ?
J'en pense...
que tu es magnifique.
Je peux voir ?
- Désolé, pas de limousine.
- C'est pas grave.
Mais ça !
Ça s'en rapproche pas mal.
- Tu n'étais pas obligé.
- Je sais. Je le voulais.
Je l'ai emballé.
- Je l'ouvre ?
- Oui.
- C'est toi ?
- Papier journal.
- C'est très beau.
- Merci. J'ai mis une plombe.
- Okay. Merci.
- De rien.
Je ne sais pas ce que c'est, mais merci.
- Quoi ?
- Ouais ! Alors, tu aimes ?
- J'adore.
- Vraiment ? Bien.
Mon nom est gravé ?
- Merci.
- Content que ça te plaise.
- T'étais pas obligé.
- Le meilleur, c'est que c'est plein.
- Effectivement.
- Enfin presque.
- Tu en as pris ?
- Une gorgée, pour tester.
- Pour porter chance
- Ouais.
- Prête ?
- Oui.
- Santé.
- Santé.
- A toi, Aimee Finecky.
- A toi, Sutter Keely.
Ricky ! Très élégant, mon pote !
- Voilà.
- Merci.
Ma Dame.
Sympa.
- Tu en veux ?
- Ouais.
- C'est bon ?
- Oui, merci.
- Elle danse bien.
- Qui ça ?
- Cassidy.
- Oh, j'avais pas remarqué.
- Santé.
- Santé.
Pourquoi vous dansez pas ?
- Prochaine chanson.
- Allez ! C'est le bal de promo.
- Aimee, danse avec moi.
- Non, merci.
- Je ne sais pas danser.
- Heureusement, moi je sais.
- Et je peux te montrer des trucs.
- Non, ça ira.
Mais vous devriez danser.
- T'es sûre ?
- Oui, vraiment.
D'accord.
Éclatez-vous.
Très jolie.
Tu as déjà fait d'elle une alcoolo ?
Tu veux me faire la morale ou danser ?
Okay, on danse alors.
Lève les bras.
Lève les bras.
Ouais, c'est ça, la classe.
- Santé.
- Santé.
C'est magnifique.
Sérieusement, tout le monde chante...
danse...
tombe amoureux.
Je suis si heureux.
C'est vraiment notre soirée.
On ne sera jamais aussi jeune que ça.
J'aime ces gens.
C'est vrai. Je les aime.
Je vous aime tous !
Allez, danse avec moi.
Viens.
Désolé de ne pas danser comme Cassidy.
Tu danses comme Aimee, c'est parfait.
- Oh, j'oubliais.
- Quoi ?
Devine quoi !
Ma soeur m'a appelée aujourd'hui
et elle a dit qu'elle
pourrait très probablement
m'avoir une place à la libraire.
- A Philadelphie?
- Oui !
- Super ! Tu adores les livres.
- Oui, c'est parfait !
- C'est le job parfait pour toi.
- Oui !
Ça aidera à payer l'université et...
Ouais.
- Tu as parlé à ta mère ?
- Non.
Mais je vais le faire...
Un jour.
C'est joli.
Oh, pardon !
Viens là. Désolée.
Tu me maltraites.
Désolée.
Pour en revenir à ce que je disais,
j'ai beaucoup réfléchi...
récemment...
Plus qu'en temps normal...
et je pense que
tu devrais venir avec moi.
- A...
- Philadelphie.
- Philadelphie.
- Oui. Oui !
J'ai fait des recherches.
Tu pourrais aller à l'université
et on pourrait se trouver
un boulot en centre-ville.
Ça serait vraiment super.
Tu y as déjà été ?
Tu as déjà vu la Liberty Bell ?
- Non.
- Moi non plus, mais...
mais elle a l'air beau sur les photos.
Elle est magnifique.
Tu y réfléchis depuis longtemps, non ?
Oui. Oui, c'est vrai.
Et le meilleur, c'est que
ma soeur m'a aussi dit...
- C'est mieux que la Liberty Bell?
- Oui. Il y a tellement de choses !
Elle a dit qu'il y avait
plein d'appartements vides...
- Écoute-moi, je parle.
- Je t'écoute.
Elle a dit qu'il y avait plein
d'appartements vides dans son immeuble
à cause de la crise, tout ça.
C'est notre chance de s'y installer
fin juin, tous les deux.
Ce serait vraiment pas cher, et génial.
Qu'est-ce que t'en penses ?
Je pense que c'est super.
- Vraiment ?
- Ouais.
Je l'ai fait.
- Quoi ?
- J'ai parlé à ma mère.
Je suis entrée, et j'ai dit
“C'est ma vie, tu ne la dirigeras pas.”
- Comment ça s'est passé ?
- Plutôt mal au début.
Elle a essayé de me faire culpabiliser
mais j'ai dit, "Écoute,
si je le peux, alors je pars,
et tu ne pourras rien y faire du tout."
C'est super.
Je suis fier de toi.
Merci.
Je suis fière de moi.
C'est pas si dur, tu verras.
- Quoi ?
- Quand tu le feras.
- De quoi tu parles ?
- Sutter ! Et notre marché ?
Ouais... Je sais pas.
Quoi ? Tu peux le faire, crois-moi.
- C'est différent.
- Non.
Okay, répète après moi.
Dis "Je veux appeler mon père.
Donne-moi son putain de numéro."
C'est pas juste.
- Qu'est-ce qui ne va pas?
- Rien.
- Je voulais te demander un truc.
- Quoi donc ?
À propos de papa.
- Oh, Sutter.
- Je veux lui parler.
- C'est pas une bonne idée.
- Pourquoi pas ?
- C'est mon père.
- Et je suis ta mère
et tu vis sous mon toit.
Juste un appel.
Je suis au travail.
On peut parler plus ***, d'accord ?
Pas étonnant qu'il t'ait larguée.
Que penses-tu du jardin ?
On a planté des lilas avec Joe.
Tu les as vus ?
Oui, c'est très joli.
Holly, je t'en ai parlé au téléphone,
je voulais parler de papa.
- Tu veux déterrer tout ça ?
- “Déterrer”?
On ne déterre pas papa.
Il est génial.
Il nous racontait
des histoires dans la tente.
- Tu t'en souviens ?
- C'était surtout toi.
Mais tu te souviens
du voyage au Mexique
où il cherchait le musée
de la boucle de ceinture partout ?
Et pourquoi il n'y a pas
de glace à l'artichaut ?
C'était hilarant !
Me regarde pas c...
- C'était drôle !
- C'était gênant.
Non, c'était drôle.
Les gens nous adoraient.
Ils t'adoraient, toi.
Parce que tu étais petit et mignon.
Mais les garçons t'adoraient.
Une jolie petite muchacha.
- Et t'aimais ça.
- Eh oui !
- Il savait comment se faire des amis.
Oh que oui !
Donc, tu sais ce qui s'est
passé entre papa et maman ?
Il l'a trompée.
Ouais, ça c'est sa version.
Et tu penses qu'elle ment ?
Non, mais je pense qu'il y a
toujours deux versions.
- Réfléchis.
- Sutter.
Elle ne veut pas même
pas nous dire où il est.
Parlons d'autre chose.
Comment va Aimee?
C'est un peu suspect, non ?
Elle ne me donne même pas son numéro.
Je ne ne peux pas lui parler.
Chaque fois que je lui demande,
elle refuse de me le donner.
S'il te plaît, demande-lui pour moi.
S'il te plaît.
Pas besoin.
- Je sais où il est.
- Quoi ?
Merci beaucoup.
Merci.
Sutter?
Viens déjeuner quand tu veux, okay ?
D'accord, c'est promis.
Allô ?
Papa ?
Mauvais numéro.
Non. C'est moi, Sutter.
Sutter ?
Sutter, comment vas-tu ?
Tout va bien.
Tu... as la voix d'un homme maintenant.
Et euh...
Tu joues toujours au baseball ?
Quoi ?
Je veux dire, ton lancer.
Tu étais petit pour ton âge,
mais tu étais un sacré lanceur.
Tu joues toujours ?
Oh, ça me surprend
que tu t'en souviennes, papa.
Qu'est-ce que tu racontes ?
Bien sûr que je m'en rappelle.
T'es toujours lanceur ?
Non, pas vraiment.
Ça fait un bail, en fait.
Quel dommage.
Tu avais un super lancer, vraiment.
Alors, com...
Comment vont... ta mère et Holly ?
Elles vont bien.
Ouais, très bien.
Bien. C'est formidable, garçon.
Bien, très bien.
Écoute, papa...
Je pourrais te rendre
visite un de ces quatre ?
Me rendre visite ?
Bien sûr que tu peux.
Qu'est-ce que tu t'imagines ?
Tu peux venir me voir
quand ça te chante.
- Vraiment ?
- Bien sûr que tu peux.
Tu peux venir vendredi vers 15 heures,
on pourrait aller voir un match.
Ouais. Vraiment ?
Papa, ça serait vraiment super.
J'adorerais.
C'est encore loin ?
Encore trois heures.
Aimee, merci.
- Pour quoi ?
- Je ne l'aurais pas fait sans toi..
C'est bon, on y est.
J'ai besoin d'un petit whisky, là.
On refrappe ?
Ouais ?
Papa, c'est Sutter.
Oh, merde. Bien sûr.
Tu... Oh, je...
Regarde-toi. Tu...
- Tu es plus grand que moi.
- J'ai pas mal grandi cet été.
Ouais, tu...
J'étais sur le point...
- Je...
- Comment ça va ? Viens là !
- Salut.
- Salut.
- Et qui est...
- Désolé. C'est Aimee.
- Salut.
- C'est ma petite amie.
- Mon père.
- Comment vas-tu ?
- Enchantée.
- Très enchanté.
C'est bon de voir que Sutter
a de bons goûts en terme de filles.
Il tient ça de son daron, tu sais.
Il tient ça de son daron.
Regarde-toi.
C'est vraiment un mauvais timing.
J'allais sortir.
J'allais rejoindre des amis.
Mais puisque vous êtes là,
vous pouvez venir si vous voulez.
- Ouais.
- Ça vous dit ?
- Ouais, avec plaisir. Hein ?
- Oui, absolument.
C'est d'accord ?
Vous n'avez qu'à prendre votre voiture.
C'est pas loin.
On boira un verre, c'est d'accord ?
Ouais, parfait.
Salut, les mecs.
C'est mon fils Sutter.
Sutter, voilà mes potes.
Et elle, c'est la femme
la plus belle de toute la région.
C'est Roberta.
Comment vas-tu ?
La semaine dernière tu as dit
"de tout le pays".
Et je le pensais
Et lui, de nouveau
c'est le génial Sutter Keely
Roberta.
Et voici sa superbe copine
- Aimee.
- Aimee.
Tu tiens ta beauté de ta mère, hein ?
Elle est un peu susceptible, parfois.
Bon, allez vous asseoir là-bas.
Je vous ramène à boire, ok ?
- Ce box?
- Ouais.
Hey, Sal.
Donne-moi deux pichets.
Tu n'as jamais été à Key West ?
C'est vraiment l'endroit où il faut aller.
Il y à des couchers de soleil
qui sont comme des glaces au caramel...
Avec un tourbillon de fraises
Et ça fond, tout droit dans l'océan.
Tout le monde à un verre à la main
et un sourire sur le visage.
C'est ça, Key West.
- Wow.
- Ça à l'air parfait.
- Ouais
- C'était parfait...
J'aurai aimé que vous puissiez y être avec moi.
Comment se fait-il que tu sois parti ?
Qu'est-ce que tu veux dire ?
Pourquoi tu as quitté Key West ?
Je n'avais plus d'argent.
C'est pour ça que j'ai quitté Key West.
Si j'avais pu rester là-bas,
je l'aurais fait, crois-moi.
Eh, je vais mettre une chanson sur le jukebox.
Cool, fais ça, je vais nous resservir des boissons.
OK.
Super.
Ouais, c'est ça.
C'est la chanson.
I wanna live fast,
love hard, die young
And leave a beautiful memory
I wanna live fast,
love hard, die young
Un pichet frais.
Et voilà.
- Et voilà mon pote.
- Merci papa.
- Mademoiselle Aimee.
- Merci.
C'est bon, hein ?
- Merci. C'est quoi ça?
- La chanson.
Tu aimes cette chanson ?
Ça ?
Ouai, ça peut aller.
C'est le genre de choses qu'aimait ta mère
Maman ?
Qu'est ce que tu...
C'est fun. Je peux pas imaginer maman
écouter un truc fun comme ça.
De quoi tu parles ?
Quand j'ai épousé ta mère,
elle était la personne la plus fun que je connaisse
Ta mère était la définition de fun
Personne n'était plus fun que...
Ne dis rien de mal à propos de
ta mère ici, hein ?
Alors, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Comment ça, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Entre toi et maman, qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Ça n'a pas marché.
Voilà ce qu'il s'est passé.
Ouais, bah elle te rend coupable de
tout ce qui s'est passé.
Je te défends toujours.
J'apprécie ça, tu sais pourquoi?
Tout n'était pas de ma faute.
Ouais, exactement.
Il y a toujours deux versions à chaque histoire
- C'est vrai.
- Ouais.
Et peu importe ce qui s'est passé
entre vous...
Elle n'aurait pas dû
te mettre à la porte comme ça.
Ta mère ne m'a pas
mis à la porte.
Qu'est-ce que tu veux dire ?
Ta mère ne m'a pas mis à la porte.
Je suis parti.
Laisse-moi te dire quelque chose.
Il fallait que je parte.
Je voulais être là pour toi. Vraiment.
Plus que tout au monde.
Je le voulais.
Vous représentiez tout pour moi,
mais entre ta mère et moi,
ça n'allait pas.
On peut dire que je n'étais
pas fait pour être père de famille
pas au sens traditionnel.
J'ai fait des choses dont je
ne suis pas fier
Mais je ne vis pas dans le passé.
Je vis dans le présent parce que
c'est ça qui compte.
Tu comprends ça ?
Ouais. Ouais.
Je pense que ça pourrait être
une bonne idée.
- Hé.
- Oui?
Rends-moi un service.
Prends l'addition. Je reviens.
Papa
Je ne savais même pas que
tu avais un fils.
Merci pour l'info.
- Tu vas bien ?
- Ouais. Ouais.
- C'est bon.
- Il faut que je paie l'addition.
Il n'a pas d'argent.
- Tu as de l'argent?
- Ouais.
C'est pas assez.
- C'est tout ce que t'as ?
- Écoute...
Roberta a trop bu...
donc je vais la ramener chez elle.
Si tu vois ce que je veux dire.
- Tu veux qu'on te suive ?
- Non c'est pas la peine.
Ça prendra pas plus d'une heure.
Papa, on a rien de prévu,
on peut venir.
Non, c'est pas nécessaire.
Tu sais ce qui serait le mieux ?
Rejoignez-moi chez moi, OK ?
Papa, on a fait tout ce chemin
pour te voir.
Je sais et je suis content
que tu l'aies fait.
Mais je vous rejoins chez moi dans une heure.
Ça vous va ?
- Oui.
- Oui ça me va.
- OK on fait ça.
- OK.
- À tout à l'heure alors.
- Ouais.
On devrait repartir.
On peut encore attendre.
Ça fait seulement...Sutter !
Je suis sûre qu'il voulait revenir.
Si c'était pas à cause d'elle,
je suis sûre qu'il serait revenu.
Ouais, et s'il n'avait pas trompé ma mère...
On serait toujours une famille
et je serais délégué de classe.
Quoi ?
Je t'aime.
- Tu m'as entendu.
- Ouais.
- Sutter, je t'aime.
- Non, tu ne m'aimes pas.
- Si, je t'aime.
- Non, tu ne m'aimes pas. Tu te trompes.
Sutter, je ne me trompe pas.
- Tu ne m'aimes pas.
- Si, je t'aime !
Tu te trompes,
tu ne m'aimes pas.
T'es juste bourrée et contente
que quelqu'un s'intéresse à toi
- OK, arrête. Arrête ça.
N'essaye pas de tout gâcher.
Gâcher quoi ?
Qu'est-ce que tu penses que c'est ?
De quoi tu parles... Sutter !
- Oh mon Dieu. Oh mon Dieu.
Est-ce que ça va?
- Quoi ?
- Est-ce que tu vas bien ?
- Non.
- T'es blessé ? Tu as quelque chose ?
Aimee, arrête ! Non, je ne vais pas bien.
Je suis loin d'aller bien.
- Mon Dieu !
- T'es blessé ?
- C'est quoi ton problème ?
J'ai failli te tuer
et tu veux savoir si je vais bien !
- Bah oui, je veux savoir si tu vas bien.
- Putain, c'est quoi ton problème ?
Tu ne te rends pas compte que je suis mauvais pour toi?
Il faut que tu t'éloignes de moi !
Tu dois d'éloigner de moi, putain !
Aimee, sors de ma voiture.
Non, je sortirai pas de ta voiture !
Sors de ma voiture.
Dehors, putain !
- Putain, mais sors de ma voiture !
- Oh, mon Dieu, Sutter.
C'est pas vrai !
Je suis désolée, Sutter.
Merde ! Aimee !
Je te laisse le choix, petit.
La police ou tes parents.
Il a de la chance. Comme sa copine.
Tout le monde n'a pas de seconde chance.
Maintenant.
Ce n'est pas un F.
- Je pensais que tu allais te faire aider.
- C'est le cas
Je me fais aider.
Il te faut un C à mon cours pour ne pas échouer.
Je ferai des efforts.
Non, tu n'en feras pas.
Je ne te comprends pas, Sutter.
T'es un gamin intelligent, réfléchis !
Est-ce que tu veux vraiment être diplômé ?
Je ne sais pas.
- Pardon ?
- Je suis juste honnête avec vous.
Je ne sais pas.
Tout le monde me dit qu'il faut que j'avance.
Je vois pas ce qu'il y a de bien
à être un adulte.
Est-ce que vous êtes heureux ?
Salut.
Salut. Comment tu te sens ?
Je vais bien. Et toi ?
Ça fait du bien de te voir.
On devrait en parler.
Je suis d'accord.
- Je suis vraiment désolée, Aimee.
- Sutter, arrête.
- OK.
- C'est pas grave.
Je sais, c'est rien.
On fera comme si
rien ne s'était passé.
On n'a même pas besoin d'en reparler.
Je ne veux pas que
quoi que ce soit se mette sur le chemin de Philadelphie.
Tu es tout ce qui compte pour moi.
- Salut bébé.
- Salut.
- Regarde. Salut.
- Salut.
Tiens ça.
- Tu en veux ?
- Non c'est bon.
- T'es sûr ?
- Oui, merci.
- Ta famille est là ?
- Non, je leur ai dit que c'était la semaine prochaine.
Ouais.
Je devrais sûrement aller lui dire bonjour.
On est tellement fier de toi.
Tu peux tenir ça ?
On l'a fait.
Oui, je crois bien.
- Je suis vraiment contente.
- Ouais.
Je suis vraiment fière de toi, Sutter.
Félicitations.
Quand vas-tu au Texas ?
Je pensais que tu savais.
Je ne vais pas au Texas.
Je vais avec Marcus,
en Californie ?
- C'est ça...
- Quoi ?
Arrête !
T'es sérieuse ?
Je veux dire, tu penses pas que c'est un peu...
- Quoi ?
- Je sais pas.
Ça me semble un peu...
- Tu y vas vraiment ?
- Oui, j'y vais vraiment.
Bah, peut-être que, tu sais,
je viendrai vous rendre visite.
J'ai jamais été en Californie.
Ça doit être cool.
Je pense pas que ce soit une bonne idée.
Ouais. Ouais.
Ouais, c'est peut-être pas si cool.
Désolée. C'est juste...
- Je...
- Je comprends, c'est rien.
J'essaie de faire certaines choses
qui ne soient pas mauvaises pour moi.
Je comprends.
Compris.
Pas de problème.
Je suis pas énervée contre toi.
Je sais
Tu resteras toujours mon ex petit ami préféré.
- Sutter.
- Oui ?
Tu peux monter ?
Tu as certainement remarqué
que nous n'avons pas été très occupés ces derniers jours.
Et à cause de ça,
je ne peux garder qu'un seul employé.
Je t'aime bien, Sutter.
Et encore plus important,
les clients t'aiment bien.
Donc, je pense que c'est toi que je devrais garder.
C'est super.
Une seconde.
J'y ai pas mal réfléchi,
et la seule condition pour que je te garde...
c'est que tu me promettes
que tu ne viendras plus jamais bourré.
Et je suis sérieux.
Pas même un petit coup.
Parce que si tu le fais,
je serai obligé de te virer.
Tu comprends ?
Je comprends.
Tu peux me le promettre ?
C'est vous qui m'avez recruté, Dan.
Vous savez que je ne peux pas vous promettre ça.
Et bien, j'apprécie ton honnêteté.
J'ai toujours été franc avec vous.
Merci pour la chance que vous me laissez.
- Oui.
- Merci.
J'imagine que si j'étais ton père...
C'est à ce moment que je devrais te sermonner
à propos de ce que tu te fais subir à toi-même.
Si vous étiez mon père,
vous n'auriez pas à le faire.
Bus 710 embarquement pour
Washington, DC...
Baltimore et Philadelphie.
Mademoiselle, il faut que j'y aille.
Juste deux minutes, s'il vous plaît.
Je suis désolée,
je dois y aller.
OK. Merci.
Alors, tu penses que j'ai pris la bonne décision ?
Pour toi, ou pour elle ?
Il fallait que tu la laisses partir.
Il fallait que tu sauves cette fille.
C'est pour ça que j'ai...
Je l'ai sauvée. Je l'ai sauvée.
Tu as raison.
T'es un héros.
T'es un chef.
Je suis un boss.
Regarde-toi, Sutter.
Quel âge tu as, 22, 23?
Ouais.
C'est super.
Tu as toute la vie devant toi.
Hé, toi aussi, mec.
- Tu crois ?
- Carrément.
Regarde-toi. T'es un jeune homme.
T'es un gamin.
- Je suis un gamin ?
- T'as...
T'as encore plein de choses à vivre.
Hé, ça te dit qu'on se prenne une tournée de shots ?
Pour nous, les gamins.
Oh merde.
Merde.
Qu'est-ce que tu fous, Sutter ?
Seigneur.
On est déjà passés par là.
- Qu'est-ce qui va pas chez toi ?
- Comme si ça t'intéressait ?
- Excuse-moi ?
- Tu t'es jamais soucié de moi.
Est-ce que c'est parce que tu le vois en moi?
C'est pour ça que tu me dé***?
Tu peux même pas me regarder, hein ?
De quoi tu parles !
T'es mon fils !
Je suis son fils aussi.
Je suis exactement comme lui.
Tu n'es pas du tout comme lui.
Je vais te donner le numéro de ton père
et tu pourras aller le voir.
Et voir à quel point tu es différent.
- Je croyais que tu voulais pas que je le voie.
J'essayais de te protéger de lui.
J'avais tort, OK ?
Donc je veux que tu y ailles maintenant.
J'y suis déjà allé.
Holly m'a donné son numéro.
J'y suis allé la semaine dernière et je l'ai vu.
Tu avais raison, maman.
Tu avais raison depuis le début.
Tu n'es pas ton père.
Sutter, écoute-moi.
Écoute-moi.
Cet homme n'a jamais aimé personne à part lui-même.
Son cœur est petit comme ça.
Mais toi, tu aimes tout le monde.
Tu as le cœur plus grand
que n'importe qui que je connaisse.
Quand tu étais en CE2
et que Ricky avait des béquilles.
Tu te souviens ?
Tu as porté ses livres.
Tu as porté son cartable,
tous les jours !
Et quand tu avais neuf ans
et que Rosemary Clark a perdu sa mère ?
Tu l'as invitée à venir vivre chez nous.
Tu lui as dit
que je serai sa nouvelle maman.
Tu as toujours été quelqu'un
de spécial Sutter.
C'est pour ça que tout le monde
t'aime tellement.
Personne ne m'aime.
Sutter, tu as complètement tort.
Tu m'entends ?
Tu as tort.
Je m'appelle Sutter Keely,
et j'ai 18 ans.
Par rapport aux autres enfants,
je n'ai pas eu beaucoup d'épreuves à surmonter.
Pas vraiment.
Tu sais, des merdes me sont arrivées.
Des problèmes me sont arrivés, c'est sûr.
Mais les problèmes, ça arrive tout le temps, non?
Mais le vrai challenge dans ma vie,
la vraie épreuve...
C'est moi.
Ça a toujours été moi.
Aussi loin que je m'en souvienne,
je n'ai jamais eu peur.
Peur de l'échec...
De laisser tomber les gens...
De les blesser...
D'être blessé.
Je pensais que si je baissais ma garde et que
je me concentrais sur d'autres choses...
Si je ne pouvais même pas le sentir,
alors aucun mal ne m'arriverait.
J'ai foiré.
Non seulement je me suis fermé à la douleur ,
mais je me suis fermé à tout le reste.
Le bon et le mauvais.
Jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien.
C'est bien de vivre dans l'instant présent,
mais la meilleure chose à propos du présent,
c'est qu'il y en aura un autre demain.
Et je vais faire en sorte qu'ils aient de l'importance.
Bien à vous, Sutter Keely.
PS. Je ne sais pas si ce devoir
était à rendre il y a longtemps.
C'est sûrement le cas.
Ce n'est pas grave.
Il est peut-être trop *** pour cette dissertation.
Mais il n'est pas trop *** pour moi.
Merci d'avoir suivi The Spectacular Now
avec CompleX-Sub.