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J'ai confiance en l'Amérique.
L'Amérique a fait ma fortune.
J'ai élevé ma fille à l'américaine.
Je lui ai dit : ''Tu es libre,
mais ne déshonore jamais ta famille.''
Elle avait un petit flirt,
pas un ltalien.
lls allaient au cinéma.
Elle rentrait ***.
Je ne protestais pas.
ll y a deux mois, ils partent
en voiture, avec un ami à lui.
lls lui ont fait boire du whisky,
et ensuite,
ils ont essayé d'abuser d'elle.
Elle a résisté,
elle a sauvé son honneur.
Alors ils l'ont battue
comme un animal.
Quand je l'ai vue à l'hôpital,
elle avait le nez brisé,
la mâchoire fracturée.
Ca tenait avec du fil de fer.
Elle avait trop mal pour pleurer.
Moi, j'ai pleuré. Pourquoi ?
Elle était la lumière de ma vie.
Elle était belle.
Elle ne sera plus jamais belle.
Je suis allé à la police,
comme un vrai Américain.
On a fait un procès aux deux types.
Le juge les condamne à trois ans
de prison avec sursis.
Avec sursis !
lls ont été libérés le jour même !
Je regardais la Cour comme un idiot.
Et ces deux salauds, ils m'ont souri.
J'ai dit à ma femme :
''Pour que justice soit faite,
il faut aller voir Don Corleone.''
Pourquoi aller à la police ?
ll fallait d'abord venir ici.
Que voulez-vous de moi ?
Demandez-moi tout,
mais faites ce que j'implore.
Que voulez-vous ?
Qu'ils meurent.
C'est impossible.
Je paierai tout ce que vous voulez.
Depuis des années,
c'est la 1 ère fois
que vous me demandez de l'aide.
J'ai oublié la dernière fois
où j'ai pris le café chez vous.
Et ma femme est la marraine
de votre fille !
Soyez franc. Vous n'avez
jamais voulu de mon amitié.
Vous aviez trop peur
d'être mon débiteur.
Je ne voulais pas avoir d'ennuis.
Je comprends. Vous aviez trouvé
le paradis en Amérique.
Une bonne affaire, une bonne vie,
la protection de la police.
Vous n'aviez que faire
de mon amitié.
Et tout d'un coup,
vous venez me supplier
de vous rendre justice.
Mais vous le demandez sans
respect, sans offrir votre amitié,
sans penser à m'appeler Parrain.
Vous arrivez ici
le jour où ma fille se marie,
et vous m'offrez de l'argent
pour un meurtre.
Je demande justice.
Où serait la justice ?
Votre fille est en vie !
Alors, qu'ils souffrent
autant qu'elle souffre.
Combien ce sera ?
Pourquoi me parlez-vous
avec si peu de respect ?
Si vous étiez venu comme un ami,
ces voyous seraient déjà punis.
Et si vous aviez des ennemis,
alors ils seraient mes ennemis.
Et ils vous craindraient.
Soyez mon ami.
Parrain.
Un jour peut-être,
je vous demanderai un service.
Mais en attendant ce jour,
je vous offre ce service,
pour les noces de ma fille.
Merci, Parrain.
Confie l'affaire à Clemenza.
Je veux des gens sûrs
qui ont la tête froide.
On n'est pas des assassins,
en dépit de ce que dit ce croque-mort.
Et Michael ?
ll est tôt.
On l'attend pour la photo.
- Qu'y a-t-il ?
- On attend Mike.
Soyez le bienvenu.
Paulie ! Apporte du vin.
- Tu danses comme un champion !
- C'est toi qui donnes la médaille ?
Va donc faire une petite ronde.
Calme les gosses,
qu'ils ne s'excitent pas trop.
Ne t'excite pas trop non plus !
Vingt, trente mille,
en petites coupures ! Cash !
Tout ça dans son petit sac de soie !
Si c'était moi qu'elle épousait !
Quelle fête !
J'ai encore du travail.
Un Sicilien ne refuse rien
le jour où sa fille se marie.
Je suis honoré et reconnaissant
d'être invité chez vous...
Fichez le camp !
C'est une réception privée.
C'est le mariage de ma soeur.
Ces salauds du Fbl respectent rien !
Viens ici ! Viens ici !
On l'a libéré du camp pourvu
qu'il appuie l'effort de guerre,
et il travaille dans ma pâtisserie.
Que puis-je faire pour vous ?
Maintenant que la guerre est finie,
Enzo va être rapatrié en ltalie.
Parrain, j'ai une fille.
Elle et Enzo...
Vous voudriez qu'il puisse rester ici
et épouser votre fille.
Vous comprenez tout. Merci !
Merci, M. Hagen !
Vous allez voir le gâteau de mariage
que j'ai fait.
Avec les promis et un ange et...
- A qui je confie ça ?
- Pas à notre ''paisà''.
A un sénateur juif, ailleurs.
Rien d'autre sur la liste ?
Luca brasi voudrait vous voir.
C'est indispensable ?
ll veut vous remercier
de l'avoir invité.
Don Corleone, je suis honoré
et reconnaissant d'être invité
au mariage de votre fille.
Que leur 1 er enfant soit un mâle !
Michael ?
Cet homme parle tout seul.
ll a une tête à faire peur.
- ll a de quoi faire peur.
- Qui est-ce ?
ll s'appelle Luca brasi.
ll aide mon père de temps en temps.
Attends ! ll vient par ici.
Tu as fière allure !
Mon frère, Tom Hagen. Kay Adams.
Ton père veut te voir.
Ton frère porte un autre nom ?
Quand mon frère Sonny était petit,
il a vu Tom dans la rue.
ll était sans abri,
et mon père l'a recueilli.
ll ne nous a plus quittés.
C'est un bon avocat.
Même s'il n'est pas sicilien.
ll va devenir ''Consigliere''.
- C'est-à-dire ?
- Un conseiller, une éminence grise.
C'est un rôle important dans
la Famille. Tu aimes les lasagnes ?
Je suis honoré et reconnaissant
d'avoir été invité
au mariage de votre fille.
Le jour où votre fille se marie.
Et je souhaite
que leur premier enfant
soit un enfant mâle.
Je vous assure
de mon dévouement jusqu'à la mort.
Pour la corbeille nuptiale.
Merci, mon plus fidèle ami.
Je vais vous laisser.
Je sais que vous avez à faire.
Le sénateur Cauley ne vient pas.
ll sait que vous comprendrez pourquoi.
Ca, ce sont des juges.
lls envoient des cadeaux.
Que se passe-t-il ?
Johnny ! Je t'adore !
ll est venu de Californie !
Je le savais bien !
Ca fait deux ans.
ll a besoin de vous !
C'est un bon filleul.
Une chanson !
Tu connais Johnny Fontane ?
Oui ! Tu veux que je te présente ?
bien sûr.
Mon père l'a aidé dans sa carrière.
Ah oui ? Comment ?
Ecoutons-le chanter.
Je t'en prie, raconte-moi.
Quand Johnny était à ses débuts,
il a signé
un contrat avec
un grand orchestre.
ll a commencé à se faire un nom
et il a voulu se libérer.
ll est le filleul de mon père.
Mon père est allé voir
ce chef d'orchestre.
ll lui a offert 1 0 000 $
pour résilier le contrat.
Le chef d'orchestre a refusé.
Dès le lendemain,
mon père est revenu,
mais cette fois, avec brasi.
Une heure après,
l'autre avait résilié le contrat,
moyennant un chèque de 1 000 $.
Comment ça ?
ll ne pouvait refuser l'offre.
Laquelle ?
Luca lui braquait son arme au nez
et mon père a dit
que soit sa cervelle,
soit sa signature
serait sur le contrat.
C'est une histoire vraie.
C'est ma famillle, ce n'est pas moi.
Trouve Santino.
Qu'il monte dans mon bureau.
Comment ça va, Fredo ?
Mon frère Fredo.
Je te présente Kay Adams.
C'est mon frère Mike !
Tu t'amuses bien ?
Oui. Alors, c'est ta petite amie ?
Je ne sais pas quoi faire.
Ma voix est partie.
Si j'avais le grand rôle de ce film,
ça me remettrait
en haut de l'échelle. Mais...
le patron du studio
me refuse ce rôle.
- Quel est son nom ?
- Woltz.
ll ne veut pas me donner le rôle.
Sonny, tu es là ?
Ton père veut te voir.
Une minute.
Le mois dernier, il a acheté
les droits d'un livre. Un best-seller.
Le rôle principal est fait pour moi.
Je n'aurais qu'à être moi-même,
sans jouer !
Je ne sais pas quoi faire, Parrain...
Au moins, sois un homme !
Qu'est-ce qui te prend ?
C'est ça que tu es devenu ?
Un ''finocchio'' qui pleure
comme une femme ?
''Je ne sais pas quoi faire !''
C'est insensé !
Ridicule !
Tu t'occupes de ta famille ?
bien sûr.
Un homme qui ne s'occupe pas de
sa famille n'est pas un vrai homme.
Tu as une tête affreuse !
ll faut que tu manges,
que tu te reposes, et dans un mois,
ce type d'Hollywood
te donnera le rôle.
On tourne dans une semaine !
Je lui ferai une offre
qu'on ne refuse pas.
Maintenant, va dehors,
amuse-toi et oublie ces bêtises.
Je me charge de tout.
Quand partent les jeunes mariés ?
Dès que le gâteau sera coupé.
Votre gendre, on lui donne
un poste important ?
Pas question !
On lui donne du travail
sans le mêler à nos affaires.
Quoi d'autre ?
Virgile Sollozzo a appelé.
ll veut vous voir.
Après ton retour de Californie.
Je vais là-bas ?
Je veux que tu partes ce soir.
Tu iras voir
ce ponte du cinéma,
pour régler l'affaire de Johnny.
S'il n'y a plus rien,
je vais au mariage de ma fille.
Carlo, on va prendre la photo.
Une minute.
Nous y sommes. Ne bougeons plus.
WOLTZ lNTERNATlONAL
STUDlOS DE ClNEMA
Allez-y. Parlez.
Je viens de la part
d'un ami de Johnny Fontane.
Cet ami, mon client,
donnerait toute son amitié
à M. Woltz, si M. Woltz
nous accordait un service.
Woltz vous écoute.
Offrez à Johnny
le premier rôle de votre film.
Et quel service votre ami offrirait
en retour à M. Woltz ?
Vos problèmes syndicaux
seraient réglés.
En plus, une de vos vedettes
se drogue maintenant à l'héroïne.
Vous me faites chanter ?
Ecoutez, petit salaud bavasseur,
et allez le dire à votre patron :
Fontane n'aura jamais ce rôle.
Ce ne sont pas ces sales Ritals
merdeux qui me font peur.
Je suis germano-irlandais.
Très bien, mon brave lrlando-boche.
Vous ne savez pas ce qui vous attend !
Je ne suis qu'un avocat.
Je connais les avocats de New York.
Qui êtes-vous ?
Mon cabinet s'occupe d'un seul client.
J'attends votre appel.
A propos, j'aime beaucoup vos films.
Voyez qui est ce type.
C'est ravissant.
Regardez, ça vient
du palais d'un roi.
Vous travaillez donc pour Corleone !
J'ai cru que Johnny avait engagé
un truand pour me bluffer.
Je ne cite son nom que s'il le faut.
Venez voir quelque chose de très beau.
Vous êtes sensible à la beauté ?
Voilà ! 600 000 $ sur quatre sabots !
Les tsars n'ont jamais payé
autant pour un cheval.
Je ne vais pas le faire courir.
Je le garde comme étalon.
Allons manger un morceau.
Corleone est le parrain de Johnny.
Pour les ltaliens, c'est un lien
très important, presque sacré.
Je respecte ça.
Qu'il me demande n'importe quoi,
mais pas ce service-là.
Si on lui dit non,
il ne demande rien d'autre.
Vous ne comprenez pas.
Johnny Fontane n'aura jamais ce rôle.
ll serait parfait,
il deviendrait une grande vedette.
Mais je vais le faire
boycotter partout. Pourquoi ?
Parce qu'il a abîmé une des protégées
des studios Woltz.
Je l'ai fait travailler cinq ans,
le chant, la comédie,
la danse. J'ai claqué
des centaines de milliers de dollars !
J'allais en faire une grande star.
Et je vais être franc,
moi aussi, j'ai un coeur qui bat. ll ne
s'agit pas seulement de gros sous !
Elle était belle. Elle était jeune.
Elle était innocente.
C'était la meilleure baiseuse
que j'aie eue, et j'ai tout eu !
Et Johnny Fontane
s'amène, avec de l'huile d'olive
plein la voix et plein les cheveux
et elle file avec lui.
Elle a tout lâché pour me ridiculiser.
Un homme dans ma position
ne peut pas
se permettre d'être ridiculisé.
Foutez-moi le camp d'ici.
Dites-lui à ce sale Rital
que je ne suis pas chef d'orchestre !
Je connais l'histoire !
Merci pour le dîner et la soirée.
Peut-on me reconduire à l'aéroport ?
Corleone n'aime pas attendre
les mauvaises nouvelles.
Pas trop fatigué, Tom ?
J'ai dormi dans l'avion.
J'ai le dossier Sollozzo.
Ce Sollozzo, on l'appelle Le Turc.
ll est très fort au couteau,
mais seulement pour affaires,
quand il s'estime lésé.
Ses affaires, c'est la drogue.
ll a des champs de pavot en Turquie.
ll a des labos en Sicile
pour en tirer l'héroïne.
ll veut de l'argent,
et être protégé de la police.
En retour, il offre un pourcentage.
J'ignore combien.
lci à New York, la Famille Tattaglia
est derrière lui. Et pas pour rien !
ll a fait de la prison ?
Deux fois. En ltalie et ici.
C'est un des rois des stupéfiants.
Santino, qu'en penses-tu ?
ll y a beaucoup à gagner.
Je suis d'accord. La drogue
rapporterait plus que tout le reste.
Allons-y, sinon la place sera prise
par une des cinq autres Familles,
ou toutes.
Alors ils achèteront flics et
fonctionnaires et nous abattront.
Nous avons les syndicats et le jeu,
ce qu'il y a de mieux.
Mais la drogue, c'est l'avenir.
Si on n'y entre pas,
on risque de tout perdre.
Pas maintenant,
mais dans dix ans.
Alors, qu'est-ce que tu vas répondre ?
ll me faut un homme
avec des amis haut placés.
ll me faut un million de dollars
et ces politiciens que vous coltinez
dans vos poches
comme de la monnaie.
Quel serait notre intérêt ?
Trente pour cent. La première année,
ça ferait 3 ou 4 millions de dollars
et puis ça grimperait.
Et pour la Famille Tattaglia ?
Compliments !
Je les paierai sur ma part.
Donc, j'aurais 30% pour
une avance de fonds
et une aide politique et légale.
- Voilà ce que vous offrez ?
- Exact.
Pourquoi ? En quoi est-ce
que je mérite cette générosité ?
Si vous considérez un million
de dollars comme une simple avance...
J'ai accepté de vous recevoir
parce que vous êtes sérieux,
vous méritez le respect.
Mais je dois vous répondre non.
Je vais vous dire pourquoi.
C'est vrai, j'ai des amis
dans la politique.
Mais ils ne seraient plus mes amis
si je m'occupais
de la drogue et plus du jeu.
Le jeu est véniel. La drogue,
c'est une sale affaire.
Les gens gagnent leur vie
comme ils le veulent.
Mais cette affaire est
un peu trop risquée.
Ne vous en faites pas pour ce million.
Tattaglia le garantira.
Les Tattaglia garantiront
l'investissement ?
J'ai une faiblesse pour mes enfants.
Je les ai trop gâtés.
lls parlent trop.
Mon refus est définitif.
Mes voeux vous accompagnent.
Je sais que vous réussirez.
bonne chance.
Je me réjouis que nos intérêts
ne se heurtent pas. Merci.
Reviens.
Qu'est-ce que tu as ?
Tu as le crâne ramolli !
Tu fais trop le clown
avec cette fille !
Plus de commentaires
en dehors de la Famille !
C'est quoi ça ?
Ca vient de Johnny, il a eu le rôle.
Enlevez-moi ça.
Dis à Luca brasi de monter.
Je n'ai guère confiance en Sollozzo.
Vois ce qu'il cache sous ses ongles.
Va chez les Tattaglia.
Raconte-leur que tu n'es pas heureux
avec notre Famille.
Vois ce que tu peux dénicher.
Un cadeau pour ta mère, et Sonny,
une cravate pour Freddy,
et Tom a le stylo.
Et toi, que veux-tu ?
Toi, c'est tout.
Appelle Paulie.
Je vais chercher la voiture.
Paulie est malade.
Ca ne me gêne pas de conduire.
Luca ! Je suis bruno Tattaglia.
Je sais.
Un scotch ? D'avant-guerre !
Je bois pas.
- Tu me connais ?
- Oui, je te connais.
Tu as discuté avec
la Famille Tattaglia, non ?
Toi et moi, on pourrait faire
des affaires.
J'ai besoin d'un costaud comme toi.
ll paraît que tu ne te plais plus
dans la Famille Corleone.
Tu veux travailler avec moi ?
Ca me rapportera combien ?
50 000 $ pour commencer.
Pas mal !
Alors, tu es d'accord ?
Tom Hagen ! Joyeux Noël !
Quel heureux hasard !
J'ai à vous parler.
Je n'ai pas le temps.
ll faut le prendre, Consigliere.
Venez avec nous.
Allons ! Si je voulais vous tuer,
ce serait déjà fait.
Attends, je veux acheter des fruits.
Tu m'aimerais mieux si j'étais
nonne, comme dans le film ?
- Non.
- Et si j'étais lngrid bergman ?
Ca, c'est une idée !
Non, je ne t'aimerais pas plus...
Qu'est-ce qu'il y a ?
VlTO CORLEONE
AURAlT ETE ASSASSlNE
ON A TlRE SUR
LE CHEF DE LA PEGRE
lls ne disent pas s'il vit encore.
Sonny ?
Où étais-tu ?
Comment va-t-il ?
On ne sait pas encore.
Les avis diffèrent.
Mais c'est grave. Tu es là ?
Oui, je suis là.
Où étais-tu ? Je m'inquiétais.
J'ai appelé ! Tom te l'a dit, non ?
Non. Rentre vite, petit.
La Mama a besoin de toi.
J'arrive.
- Qui est là ?
- Ouvre. C'est Clemenza.
ll y a des rumeurs dans les rues.
On dit que le Don est mort.
Qu'est-ce qui te prend ?
bon Dieu, calme-toi !
Où était Paulie ?
Au lit. ll a été mal fichu
tout l'hiver.
- Souvent ?
- 3 ou 4 fois.
Freddy n'a pas voulu
d'un autre garde.
Va le chercher, même malade.
S'il respire encore,
amène-le chez mon père, vu ?
- Faut-il des gardes là-bas ?
- Non. Juste toi et moi.
Des hommes à nous
vont venir ici.
Nous tenons Tom Hagen.
On le relâche dans 3 heures,
avec une offre.
Ecoutez-le bien avant d'agir.
Ce qui est fait est fait. Alors,
épargnez-moi vos saintes colères !
Je l'attends.
Votre patron est mort.
Vous êtes opposé à la bagarre,
je le sais,
alors n'ayez pas peur.
Vous devez aider les Corleone,
et m'aider moi aussi.
On l'a descendu une heure
après vous avoir embarqué.
buvez.
A vous de ramener la paix
entre Sonny et moi.
Sonny était chaud
pour mon offre, non ?
Et vous étiez d'accord aussi.
Sonny va lancer la bagarre.
Ce sera sa première réaction, oui.
A vous de lui faire voir son intérêt.
La Famille Tattaglia et leurs amis
sont avec moi.
Les autres Familles de New York
suivront pour éviter la guerre.
ll faut regarder les choses
en face, Tom.
Le Don commençait à dérailler,
paix à son âme.
ll y a 1 0 ans, je ne l'aurais pas eu.
bref, il est mort, Tom,
et rien ne le ressuscitera.
Alors discutez avec Sonny,
et avec ses lieutenants,
Tessio et le gros Clemenza.
L'affaire vaut le coup !
J'essaierai. Mais Sonny lui-même
ne pourra pas retenir Luca brasi.
Luca, c'est mon problème !
Parlez à Sonny
et à ses deux frères.
Je tâcherai.
bon. Alors,
vous pouvez partir.
J'aime pas la violence.
Je suis un businessman.
Le sang coûte trop cher.
ll vit encore ! Cinq balles
dans le coffre et il vit encore !
C'est pas de veine pour moi, ni pour
vous, si vous loupez l'affaire.
Ta mère est à l'hôpital.
On pense que ton père va s'en tirer.
T'en dis quoi ?
Ca ira trop loin. N'en faisons pas
une affaire personnelle.
- Tu veux les tuer tous ?
- Ne t'en mêle pas.
La clé, c'est Sollozzo. Lui éliminé,
ça ira. Pour Luca, il a dit que...
Si Luca nous a vendus,
on va avoir des ennuis !
Personne n'a pu le joindre ?
ll doit faire la fête.
Téléphone chez lui.
Luca dort jamais chez les filles.
Tom, tu es le Consigliere.
Et si le Vieux meurt ?
Si on perd le Vieux,
on perd aussi nos appuis politiques.
Les autres Familles
miseront sur Sollozzo
pour éviter une guerre ouverte.
On est presque en 1 946.
Les gens en ont assez de voir
couler le sang. Si le Don meurt,
il faut accepter l'offre.
Facile à dire.
Ce n'est pas ton père.
Je me sens son fils autant que toi.
Paulie ! Je t'ai dit de pas bouger !
Le type de la grille
dit qu'il y a un paquet.
Tessio, va voir ce que c'est.
- Je dois rester ?
- Oui, reste. Ca va mieux ?
- ll y a à manger. Tu as faim ?
- Non, ça va.
bois un cognac, ça aide à suer.
Oui, c'est une idée.
Liquide ce fumier !
C'est lui qui a vendu le Vieux,
ce salaud.
Je veux plus le voir.
Mets-le en tête de liste !
Entendu.
Mike, va chez Luca avec deux types.
Attends-le.
ll vaudrait mieux ne pas
mêler Mike à tout ça.
Rends-toi utile.
Reste près du téléphone.
Essaie encore chez Luca.
C'est quoi, ça ?
C'est un message sicilien :
Luca brasi dort chez les poissons.
- J'y vais.
- Tu rentres tôt ?
Non, probablement ***.
N'oublie pas les cannellonis.
Rocco, assieds-toi de l'autre côté.
Tu bouches le rétroviseur.
Sonny est cinglé.
ll veut qu'on se mette ''aux matelas'',
en planque, dans le West Side.
Allons voir au 309, 43ème Rue Ouest.
Tu connais des planques là-bas ?
Je vais y réfléchir.
Alors, pense en conduisant !
Qu'on arrive à New York ce mois-ci !
Fais gaffe en reculant.
Tu iras chez Carlo Santo,
pour acheter 1 8 matelas.
Et je veux la facture !
Et des matelas propres ! Les gars
en ont pour un bon bout de temps.
Chez Santo, on tue la vermine.
''On tue la vermine'' !
C'est pas une chose à dire !
T'es pas de la vermine, toi ?
Arrête. ll faut que je pisse.
Laisse le pé***.
Prends les cannellonis.
Téléphone.
- C'est qui ?
- Une fille.
- Oui, Kay ?
- Ton père va mieux ?
Ca va. ll s'en tirera.
Je t'aime. Michael ?
Oui, je sais.
Et toi, tu m'aimes aussi ?
- Je ne peux pas parler.
- Tu ne veux pas le dire ?
Je te verrai ce soir.
Pourquoi tu lui dis pas
que tu l'aimes ?
''Je t'aime de tout mon coeur,
si je te vois plus, je meurs !''
Viens voir. Qui sait, un jour
tu devras peut-être faire la cuisine !
Regarde ! Une goutte d'huile,
tu fais revenir un peu d'ail.
Tu ajoutes des tomates,
fraîches et en boîte.
Tu fais revenir,
sans que ça attache.
Quand ça bout, tu mets
les saucisses et les boulettes.
Et puis une goutte de vin,
une pincée de sucre,
et voilà ma recette.
Arrête ton numéro. Tu as autre
chose à faire. Où en est Paulie ?
Lui ? On le reverra plus.
- Où vas-tu ?
- En ville.
Qu'on l'accompagne.
- Je veux un garde !
- ll risque rien. C'est un ''civil''.
- Fais gaffe.
- bien.
Envoie quand même un type !
ll faut que je parte.
Je peux y aller avec toi ?
Non, Kay. ll y aura des policiers,
des journalistes...
Je resterai dans le taxi.
Tu ne dois pas être mêlée à ça.
Quand te reverrai-je ?
Retourne chez tes parents,
je t'appellerai là-bas.
Quand te reverrai-je, Michael ?
Je ne sais pas.
Que faites-vous ici ?
Vous n'avez pas le droit d'entrer.
Je suis Michael Corleone.
C'est mon père.
Où sont les gardes ?
ll y avait trop de gens ici.
Ca gênait le service.
La police les a fait sortir
il y a dix minutes.
Donnez-moi Long beach 4-5620.
lnfirmière, une minute.
Attendez.
Sonny ? Je suis à l'hôpital. J'arrive
à peine et il n'y a personne ici.
Personne ! Ni les hommes
de Tessio, ni les flics.
Papa est tout seul.
Je m'affole pas !
Désolée, mais il faut partir.
Aidez-moi à le transporter ailleurs.
- On peut débrancher un moment ?
- Pas question !
Vous savez qui est mon père ?
Des hommes vont venir le tuer,
vous comprenez ?
Aidez-moi, je vous en prie !
- Qui êtes-vous ?
- Enzo, le pâtissier.
Vous vous rappelez ?
Filez, il va y avoir de la bagarre.
S'il y a de la bagarre, je vous aide.
Pour votre père...
Très bien, attendez-moi dehors,
à la porte de l'hôpital.
Je vous rejoins dans un instant.
Ne t'inquiète pas, papa.
Je m'occupe de toi.
Je suis avec toi, maintenant.
Fais semblant d'être armé.
Tout ira bien.
bien joué !
Je croyais les Ritals au bloc !
- Que fais-tu là ?
- Où sont les gardes de mon père ?
Sale petit voyou !
Tu m'apprends mon boulot ?
C'est moi qui ai viré ces truands.
Fous le camp !
Que je ne te revoie plus ici.
Je reste tant qu'il n'y aura pas
de gardes là-haut.
Phil, boucle-le !
ll est en règle.
ll n'est pas dans le racket.
Je m'en fous !
Je te dis de le boucler !
Le Turc vous paie cher
pour mon père ?
Attrapez-le ! Tenez-le !
Tenez-le bien droit.
Je suis l'avocat de Corleone.
Ces détectives privés
vont le garder.
lls ont un port d'armes.
Si vous refusez, il faudra
vous expliquer devant le juge.
bon, lâchez-le.
Qui sont ces types ?
On a besoin d'aide.
Depuis le coup de l'hôpital,
Sonny est fou de rage.
On a descendu bruno Tattaglia
ce matin.
On dirait une forteresse ici !
On est parés !
J'ai cent types qui veillent
24 heures sur 24.
Si le Turc montre un seul poil,
il est mort.
Viens, Mike, que je te regarde !
Tu es beau comme tout !
Tu es superbe !
Ecoutez ! Le Turc veut discuter !
ll a du culot, l'enfant de salaud !
La nuit il tue, le jour il bavarde !
- Qu'est-ce qu'il a dit ?
- ll veut qu'on envoie Mike
écouter son offre, et il promet
qu'on pourra pas la refuser.
Et la mort du fils Tattaglia ?
C'est dans le contrat :
bruno paie pour mon père.
Ecoutons ce qu'ils ont à dire.
Non ! Plus maintenant, Consigliere.
Ni réunions, ni palabres,
ni ruses de Sollozzo !
Qu'on me donne Sollozzo !
Sinon, c'est la guerre !
Les Familles nous lâcheront.
Alors je veux Sollozzo !
Le Vieux dirait non !
Les affaires...
lls l'ont abattu pour les affaires,
pas à titre personnel !
Les affaires devront souffrir un peu.
Rends-moi service,
plus de conseils pour replâtrer !
Aide-moi à gagner !
- J'ai des tuyaux sur McCluskey.
- Lesquels ?
J'ai la preuve que Sollozzo
le paie. Et cher !
Le flic est devenu
le garde du corps de Sollozzo.
Tant que Sollozzo l'aura avec lui,
il sera invulnérable.
On n'a jamais descendu un capitaine
de la police de New York !
On sera cuits,
avec les cinq Familles sur le dos !
Les Corleone deviendront des parias !
Tous les amis politiques du Vieux
nous lâcheront.
Toi aussi, rends-moi service,
tiens compte de ça !
D'accord, on attend.
On ne peut pas.
On ne peut pas attendre.
L'offre de Sollozzo, c'est du vent :
il veut liquider papa.
C'est ça le problème,
il faut descendre Sollozzo.
Mike a raison.
Alors dis-moi,
et ce fameux McCluskey ?
Comment on s'y prend pour ce flic ?
lls veulent me rencontrer !
ll y aura donc moi,
McCluskey et Sollozzo.
Arrange cette réunion.
Que nos informateurs trouvent
où ça se passera.
Exigeons que ce soit
un endroit public, un bar,
un restaurant, un endroit
où il y aura des gens autour de moi.
On me fouillera quand j'arriverai,
n'est-ce pas ?
Je ne peux donc pas être armé.
Mais si Clemenza arrive à planquer
là-bas un revolver à l'avance,
je les tuerai tous les deux.
Tu vas faire quoi ?
Tu trempes pas dans nos affaires,
et là, tu veux tuer le capitaine,
pour une gifle !
On flingue pas à distance.
Là, tu tires de si près que le type
pisse sa cervelle sur toi !
Tu en fais un truc personnel !
ll s'agit d'affaires,
pas d'un truc personnel.
On peut tuer un flic !
Attends, Tom. Je parle d'un flic
mouillé dans la drogue !
Je parle d'un flic
malhonnête, corrompu
qui trempe dans le racket
et mérite la mort !
Quel article !
Or on paie des gens dans la presse.
L'affaire leur plairait !
Possible, c'est possible.
Ce n'est pas à titre personnel,
c'est pour les affaires.
On a tout limé,
on peut pas l'identifier.
Tu laisseras pas d'empreintes :
il y a du collant sur la détente
et sur la crosse. Essaie-le.
Quoi ? La détente est trop dure ?
- Mes oreilles !
- C'est exprès.
Le raffut fera peur
aux emmerdeurs qui passeraient.
bon, tu les as tués.
Et ensuite ?
Rien, je finis mon repas !
Ne blague pas, Mike !
Tu laisses retomber le bras,
tu lâches l'arme
sans que les gens le voient.
lls regarderont tes yeux seulement !
Alors sors vite, mais sans courir.
ll ne faut ni les regarder en face,
ni les éviter.
lls seront raides de trouille,
alors ne t'en fais pas.
Tout ira bien.
Ensuite, tu partiras en vacances !
Les ennuis seront pour nous.
Ca fera une grosse pagaille ?
Comme tu n'as pas idée !
On aura les cinq Familles contre nous.
Tant pis. Ces bagarres éclatent
tous les cinq ou dix ans.
Ca purge le sang !
On a eu dix ans de paix.
ll faut cogner vite.
Fallait cogner sur Hitler dès Munich
au lieu de le laisser faire.
On allait au-devant des emmerdes.
Tu sais, on était tous fiers de toi.
Ton père aussi !
Tu es un héros de la guerre !
Pas le moindre tuyau.
Même les gens de Sollozzo
ignorent où la rencontre aura lieu.
J'ai combien de temps ?
Tu dois être devant le bar de
Jack Dempsey dans 1 heure 30.
On pourrait les filer en voiture.
ll nous sèmera au coin de la rue !
Et le ''négociateur'' ?
ll est bouclé chez moi. ll joue
aux cartes et on le laisse gagner.
C'est trop risqué pour Mike.
Annulons.
L'otage tape le carton chez moi
jusqu'au retour de Mike !
Et si Mike tirait dans la voiture ?
Non, ils s'y attendent.
Sollozzo n'y sera peut-être pas.
J'y vais !
''Chez Louis'', dans le bronx.
- D'où vient le tuyau ?
- D'un flic de McCluskey.
Faut qu'on puisse le joindre partout.
ll a donné ce numéro, entre 8
et 1 0 heures. Qui connaît ce resto ?
Moi. C'est parfait pour nous.
Un bistro de famille.
On y mange bien,
on vous fout la paix.
C'est parfait.
ll y a un cabinet à l'ancienne.
Avec la chasse d'eau au mur,
et une chaîne.
On peut planquer l'arme derrière.
Très bien.
Mike, tu entres dans ce restaurant,
tu manges, tu bavardes,
tu te détends, tu les tranquillises.
Et tu dis que tu vas ***.
Ou plutôt, tu leur demandes la
permission. Tu reviens et tu tires !
Et cours pas de risques,
deux balles à chacun !
ll faut un type sûr
pour cacher l'arme. Que Mike sorte pas
avec seulement sa bite à la main !
Le pé*** sera là.
Conduis-le et ramène-le
après le coup.
En route.
On t'a dit de lâcher l'arme
aussitôt après ?
Oui, un million de fois !
Oublie pas, deux balles chacun
dans la tête dès que tu sors du W.C.
Je devrai partir longtemps ?
Au moins un an, Mike.
Ecoute,
j'expliquerai à maman
que tu n'as pas pu la voir
et je parlerai à ta petite amie,
dès que possible.
Sois prudent.
bonne chance, Mike.
Content que tu sois venu.
J'espère qu'on va tout régler.
C'est moche, c'est pas
ce que je voulais.
On aurait pu éviter ça.
Je veux tout régler
pour qu'on ne touche plus à mon père.
On ne lui fera rien,
je le jure sur mes gosses.
Mais tu dois garder l'esprit ouvert.
Ne t'emballe pas comme Sonny.
Avec lui, on peut pas parler !
C'est un bon petit gars.
Désolé pour l'autre soir, Mike.
ll faut que je te fouille.
Mets-toi à genoux, face à moi.
Je deviens trop vieux pour ce boulot.
Trop grincheux.
Je ne supporte plus
qu'on m'asticote, tu comprends ?
ll n'a rien.
Le New Jersey ?
Peut-être.
Joli travail, Lou.
La cuisine italienne est bien ici ?
Oui. Essayez le veau.
Le meilleur de New York !
Je vais lui parler en italien.
Allez-y.
Ce que je veux, ce qui est
le plus important pour moi,
c'est la garantie qu'on ne
s'attaquera plus à mon père.
Quelle garantie veux-tu ?
C'est moi qui suis traqué !
J'ai raté mon coup.
Tu me surestimes !
Je suis pas si malin que ça.
Tout ce que je veux,
c'est une trêve.
Je vais aux toilettes.
- Vous permettez ?
- S'il faut y aller, faut y aller.
- Je l'ai fouillé. ll a rien.
- Reste pas une heure !
J'en ai fouillé des milliers !
CHASSE AU TUEUR
GUERRE AU CRlME ORGANlSE
UN CAPlTAlNE DE POLlCE
LlE AU TRAFlC
LE GANGSTER bARZlNl
lNTERROGE
GUERRE DES GANGS :
3EME MOlS
Le caïd du Syndicat
du Crime est guéri
Je t'aime, grand-père.
Excuse-le, il ne te connaît pas !
Lis ça à grand-père.
''J'espère que tu guériras vite
et que je te reverrai bientôt.
Ton petit-fils, Frank.''
Toi aussi, Carlo. Laisse-nous.
Tu veux manger
le poulet à toi tout seul ?
Tu as les yeux plus gros
que le ventre !
- Qu'est-ce que tu as, Carlo ?
- La ferme ! Mets la table.
Depuis la mort de McCluskey,
la police
met le paquet.
Ca freine nos opérations.
Les autres Familles nous coincent
aussi. Ca s'est envenimé.
Si on nous cogne dessus,
il faut cogner aussi.
Grâce à nos contacts dans la presse,
on a publié
des articles prouvant que McCluskey
trafiquait avec Sollozzo.
Les choses se tassent peu à peu.
J'envoie Fredo à Las Vegas
sous la protection
de Don Francesco.
ll a besoin de repos.
J'apprendrai les ficelles du casino.
Où est Michael ?
C'est lui qui a descendu Sollozzo.
ll est en sûreté.
On pourra bientôt le faire revenir.
Où se planque ce maquereau
de Tattaglia ? Je veux sa peau !
Les choses s'arrangent.
Si tu te venges de lui,
ça explosera. Attends.
Le Vieux négociera.
Non, il n'est pas en état.
C'est à moi de décider !
Ta vendetta coûte cher,
on ne travaille plus.
Eux non plus, ne t'inquiète pas.
Plus de statu quo !
Je vais tuer ce salaud !
Tu te fais une belle réputation !
Fais ce que je te dis !
Si j'avais un Consigliere de guerre,
un Sicilien, ça irait mieux,
mais je n'ai que toi !
Excuse-moi.
Viens, la Mama a fait un gueuleton.
Les Noirs de Harlem font fortune
avec nos maisons de jeux.
lls ont des Cadillac !
lls ne paient que 50% sur les paris !
Fallait pas leur laisser voir
tout ce fric !
Papa ne parlait pas affaires
à table, devant les petits.
Ferme-la.
Ne dis pas à ma soeur de la fermer !
Sonny, ne t'en mêle pas.
Sonny, Tom, je veux vous parler.
Je pourrais être utile.
On ne parle pas affaires à table !
Mes respects, Don Tommasino.
Tu es trop loin de la maison !
Je suis responsable de ta vie.
J'ai mes gardes du corps.
C'est quand même dangereux.
J'ai des nouvelles de Santino,
à New York.
Tes ennemis savent que tu es ici.
Santino dit que je peux rentrer ?
C'est trop tôt.
ll n'en est pas question maintenant.
- Où vas-tu ?
- A Corleone.
Prends ma voiture.
Non, j'ai envie de marcher.
Sois prudent.
Voilà Corleone !
Où sont tous les hommes ?
Morts, dans les vendettas.
Voilà les noms des morts.
Hé, G.l., emmène-moi en Amérique !
Aïe, quelle beauté !
Je crois que tu as eu
le coup de foudre !
Les filles d'ici sont plus
dangereuses que des fusils.
Vous avez fait bonne chasse ?
Vous connaissez
toutes les filles d'ici ?
On a vu de vraies beautés !
Une, surtout !
Notre ami a eu le coup de foudre !
Elle affriolerait le Diable lui-même !
Elle est faite comme un rêve !
Des cheveux ! Une bouche !
Les filles du pays sont
belles, mais vertueuses.
Celle-là avait une robe
couleur prune.
Et un ruban dans les cheveux.
Elle a le type plus grec qu'italien.
Vous la connaissez ?
ll n'y a pas de fille
comme celle-là au village.
Mon Dieu, j'ai compris !
Quoi donc ?
Fichons le camp !
- C'est sa fille !
- Dis à cet homme de venir.
Non ! Va le chercher.
Fabrizio, traduis pour moi.
Pardonnez-moi si je vous ai offensé.
Je ne suis ici qu'un étranger.
J'ai du respect pour vous
et pour elle.
Je suis un Américain,
réfugié en Sicile.
Je suis Michael Corleone.
bien des gens paieraient
pour savoir ça.
Mais alors, votre fille
perdrait un père,
au lieu de gagner un mari.
Je veux la revoir,
avec votre permission,
et sous la surveillance
de votre famille.
Avec tout mon respect.
Je vous recevrai dimanche chez moi.
Quel est son nom ?
Tu en auras jusque là !
Tu liras quand tu seras vieux.
En route, on va chercher ma soeur.
Qu'est-ce qui se passe ?
- C'était ma faute !
- Où est-il ?
C'était ma faute, Sonny !
Je l'ai frappé !
J'ai provoqué la bagarre !
Je l'ai frappé, alors il me l'a rendu.
Je vais dire au docteur
de venir t'examiner.
Je t'en prie, ne lui fais rien !
Voyons ! Je ne veux pas que ton
bébé soit orphelin avant de naître.
Je ne veux plus les voir !
On a déjà trop perdu de fric.
Carlo ! Viens ici ! Viens ici !
Si tu touches encore
ma soeur, je te tue !
Vous auriez dû appeler, Kay.
J'ai tout fait. J'ai téléphoné,
j'ai écrit...
Je veux joindre Michael.
On ne sait pas où il est,
mais il va bien.
Que s'est-il passé ?
Un accident.
ll n'y a pas eu de mal.
Vous voulez bien donner cette lettre
à Michael ? Je vous en prie !
Si j'acceptais cette lettre,
un tribunal en déduirait
que je sais où est Michael.
Patience. ll vous écrira.
Je n'ai plus de taxi,
puis-je en appeler un autre ?
Excusez-moi ! Venez donc !
- Carlo est là ?
- De la part de qui ?
D'une amie. Dites-lui queje serai
en retard ce soir.
Salope !
- C'est servi.
- Je n'ai pas encore faim.
C'est prêt, ça refroidit.
Je dînerai dehors.
Tu m'as demandé à dîner !
Va te faire voir !
Va te faire voir toi-même !
Sale petite Ritale !
Vas-y !
Casse tout, sale gosse trop gâtée !
Amène donc ta putain
pour dîner ici !
C'est une bonne idée !
- Maintenant, nettoie !
- Tu peux courir !
Nettoie, sale petite chafouine !
Nettoie ça !
Tue-moi ! Tu es une criminelle,
comme ton père !
Vas-y ! Tous les Corleone
sont des assassins !
Allez ! Tue-moi !
Fous le camp !
- Je te dé*** !
- C'est moi qui vais te tuer !
Qu'est-ce qu'il y a, Connie ?
Je n'entends rien !
Parle plus fort, le bébé pleure !
Santino, viens.
Je ne comprends rien.
bon. Attends-moi !
Non, attends-moi chez toi.
Enfant de salaud !
Enfant de salaud !
Ouvre cette bon Dieu de grille !
Secoue-toi !
Fous-moi la paix !
Suivez-le ! Vite !
Donne-m'en une goutte.
Ma femme pleure là-haut,
j'entends des voitures arriver.
Consigliere, écoute-moi,
dis à ton Don
ce que tout le monde sait.
Je n'ai rien dit à la Mama.
J'allais monter pour vous réveiller
et vous le dire.
Tu voulais un verre, d'abord !
Maintenant, tu as bu ton verre.
lls ont eu Sonny sur l'autoroute.
ll est mort.
Je ne veux aucune enquête.
Je ne veux aucune vengeance.
Organise une réunion
avec les chefs des cinq Familles.
Cette guerre doit s'arrêter.
Appelle bonasera.
J'ai besoin de lui.
lci Tom Hagen.
J'appelle de la part de Vito Corleone.
Vous devez un service au Don.
ll ne doute pas
que vous voudrez le lui rendre.
ll sera au funérarium d'ici une heure.
Attendez-le.
Eh bien, mon ami, êtes-vous prêt
à me rendre ce service ?
Qu'attendez-vous de moi ?
Mettez en oeuvre tous vos pouvoirs,
et tout votre talent.
Je ne veux pas
que sa mère le voit ainsi.
Regardez, ils l'ont massacré !
Je risque moins
en t'apprenant l'anglais !
Je sais bien l'anglais !
Quelles nouvelles de Palerme ?
Michael m'a appris à conduire.
Regardez !
Comment ça va, à Palerme ?
Les jeunes ne respectent plus rien.
Les temps ont changé, en mal.
lci, ça devient dangereux pour toi.
ll faut partir tout de suite.
Tu vas t'installer près de Syracuse.
- Qu'y a-t-il ?
- De mauvaises nouvelles d'Amérique.
Ton frère Santino...
ll a été tué.
Viens vite. Tu m'as promis !
Fabrizio, va chercher la voiture.
Tu vas conduire toi-même ?
Ta femme part avec toi ?
Non. Tu vas l'amener chez son père
jusqu'à ce que ça se tasse.
D'accord, patron.
Carlo, où est Apollonia ?
Elle veut te faire une surprise.
Elle va conduire !
Elle sera bientôt
une vraie Américaine !
Je vais chercher les bagages.
Où vas-tu ?
Attends ! Je vais conduire !
Don barzini, merci de m'avoir
aidé à organiser cette réunion.
Et merci aux chefs des autres Familles
de New York et du New Jersey.
Carmino Coleano, du bronx,
Philippe Tattaglia, de brooklyn.
Et pour Staten lsland,
nous avons Victor Strachi.
Et je salue nos associés venus de
très loin, de Californie, du Kansas
et de tous les autres territoires.
Merci à tous.
Comment en sommes-nous arrivés là ?
Je n'en sais rien.
Tout ça est si déplorable,
si inutile !
Tattaglia a perdu un fils.
J'ai perdu un fils.
Nous sommes quittes.
Si Tattaglia est d'accord,
j'accepte que les choses
recommencent comme avant.
Merci à Don Corleone
de nous réunir ici.
C'est un homme de parole,
un homme de mesure, et de raison.
Non, Don barzini, il est trop mesuré.
ll a les juges et les politiciens
dans sa poche
et il refuse qu'on en profite.
Ai-je jamais refusé
un arrangement ?
Vous me connaissez tous.
Ai-je jamais refusé ?
Sauf une fois !
Et pourquoi ?
Parce que je crois que la drogue
nous détruira tous d'ici peu.
C'est pire que le jeu ou l'alcool,
ou même les femmes,
qui sont les distractions
de tout le monde
et que seuls les ''pezzo da novanta''
de l'Eglise interdisent !
Même les policiers qui nous couvrent,
pour le jeu et le reste,
nous lâcheront si on s'occupe de
drogue. Je le pensais à l'époque,
et je le pense encore maintenant.
Les temps ont changé.
Ce n'est plus comme autrefois,
quand on faisait ce qu'on voulait.
Refuser, ce n'est pas digne d'un ami.
Si Corleone tient les juges et
les politiciens de New York,
il doit les mettre
au service de tous, pour que
nous puissions tirer l'eau du puits.
Qu'il présente une facture
pour ses services.
Après tout, nous ne sommes
pas communistes !
Moi aussi, je suis contre la drogue.
Je paie un bonus à mes gens pour
qu'ils ne trempent pas là-dedans.
Mais un jour, on vient leur dire :
''J'ai de la drogue
et si tu investis 3 à 4 000 dollars,
on en raflera 50 000
sur la distribution !''
Qui résisterait à ça ?
Alors voyons ça comme
une affaire sérieuse, et convenable.
Qu'on n'en vende pas dans les écoles.
Pas aux enfants !
Ca, c'est une ''infamia'' !
Dans mon secteur,
on n'en vendrait qu'aux Noirs.
Du reste, ce sont des animaux,
ils n'ont pas d'âme !
Je savais que la raison
prévaudrait entre nous.
Etant raisonnable,
je suis prêt à chercher
une solution pacifique
à nos problèmes.
On est d'accord. Le trafic de drogue
est permis, sous contrôle.
Corleone assure notre protection
dans l'Est et la paix règnera.
ll me faut des garanties de Corleone.
A mesure que sa position s'affermira,
ne va-t-il pas relancer la vendetta ?
Soyons raisonnables. Ce sont
les avocats qui exigent des garanties.
Vous parlez de vengeance !
La vengeance vous
rendra-t-elle votre fils ?
Me rendra-t-elle le mien ?
Je renonce à venger
la mort de mon fils.
Mes raisons sont égoïstes.
Mon fils cadet a dû s'expatrier
à cause de l'affaire Sollozzo.
Je dois le faire revenir
en toute sécurité
et être lavé
de ces fausses accusations.
Mais je suis superstitieux.
Si un accident devait lui arriver,
s'il était abattu
par un agent de police,
ou s'il devait se pendre
dans sa cellule,
ou s'il devait être
frappé par la foudre,
alors je me dirais
que le coupable est ici.
Et ça, je ne le pardonnerais pas !
Cela dit,
je fais ici le serment,
sur le salut de mes petits-enfants,
que je ne romprai pas
le pacte de paix établi ici.
En discutant avec Tattaglia,
j'exigerai que ses types
n'aient pas de casier.
Mentionne-le, sans insister.
barzini n'a pas besoin
qu'on lui dise ça.
Pas lui. Tattaglia !
Tattaglia n'est qu'un maquereau.
Seul, il n'aurait pas eu Santino.
Ce n'est qu'aujourd'hui
que j'ai compris.
C'est barzini qui tire les ficelles !
Restez groupés, les enfants.
Depuis quand es-tu là ?
Je suis rentré il y a un an,
ou un peu plus.
Je suis content de te revoir.
Je travaille avec mon père, Kay.
ll a été malade, très malade.
Mais tu n'es pas comme lui !
Tu ne voulais pas devenir comme lui !
C'est ce que tu me disais !
ll est comme n'importe quel
homme d'affaires,
n'importe quel homme
responsable de vies humaines.
Comme un sénateur ou le Président.
Tu es très naïf, tu sais !
Les sénateurs ne font tuer personne !
C'est toi qui es naïve, non ?
Les méthodes de mon père sont
dépassées. ll le sait lui-même.
D'ici 5 ans, les affaires de la
Famille Corleone seront légales.
Crois-moi, je ne peux rien dire.
Michael, pourquoi es-tu venu ?
Pourquoi ?
Que veux-tu, après si longtemps ?
J'ai tant appelé, tant écrit...
Parce que j'ai besoin de toi.
Parce que je t'aime.
Parce que je veux t'épouser.
C'est trop ***, trop *** !
Je ferai tout
pour compenser ce qui est arrivé.
Ce qui est important, Kay, c'est...
d'être ensemble.
De vivre côte à côte,
d'avoir des enfants.
Nos enfants !
Kay, j'ai besoin de toi.
Et je t'aime.
Les gens de barzini grignotent
mon secteur et on ne fait rien !
Je ne serai plus chez moi à brooklyn !
Patience !
Je veux simplement
avoir les mains libres !
Je veux me défendre !
Laisse-moi recruter quelques hommes.
Non ! barzini relancerait la guerre.
Mike, tu as tort !
Don Corleone,
vous disiez qu'un jour
je formerais une Famille avec Tessio.
Je ne voulais pas. Mais là,
je vous demande la permission.
A présent, c'est Mike
qui dirige la Famille.
S'il accepte, alors bonne chance.
Quand on sera installés au Nevada,
tu pourras te mettre à ton compte.
- Quand irez-vous là-bas ?
- Dans six mois.
Parrain, une fois
que vous serez partis,
moi et Pete
on sera coincés par barzini.
Je le dé***,
ce salaud de barzini !
D'ici 6 mois on pourra
plus travailler.
As-tu confiance en mon jugement ?
- Me restes-tu fidèle ?
- Pour toujours !
Alors sois l'ami de Mike,
et fais ce qu'il te demande.
J'ai entamé des négociations
qui résoudront tous vos problèmes.
Je ne peux rien dire de plus.
Carlo, tu es né au Nevada.
Une fois là-bas,
tu seras mon bras droit.
Tom n'est plus Consigliere.
ll sera notre avocat.
Ce n'est pas un désaveu,
mais ma décision est prise.
Et si j'ai besoin d'aide,
j'ai mon père.
Voilà, c'est tout.
Content pour toi, Carlo.
Mike, pourquoi me lâches-tu ?
Tu n'es pas
un Consigliere de guerre.
Et si on part d'ici,
ça risque de chauffer.
J'ai conseillé Michael.
Je n'ai jamais dit que tu es
un mauvais Consigliere.
Santino était un mauvais Don,
paix à son âme.
Michael a toute ma confiance,
comme toi.
ll ne faut pas que tu sois mêlé
à ce qui va se passer.
Je peux être utile !
Non, c'est non, Tom.
Je n'en reviens pas !
Tu as une nouvelle gueule !
Ce docteur est un champion !
Kay t'a décidé, hein ?
Laissez, on verra ça plus ***.
ll veut se reposer.
Attends, je vais ouvrir.
- bienvenue à Las Vegas !
- En ton honneur !
Je reviens.
Occupe-toi d'elles, Johnny.
ll y a tout ce que tu veux, petit !
Qui sont ces filles ?
A toi de le découvrir !
Mets-les dehors.
Je suis ici pour affaires,
et je pars demain.
Fous-les dehors, je suis fatigué.
Et renvoie les musiciens.
Allez, du vent ! Dégagez !
Foutez le camp !
Je ne sais pas ce qui lui prend !
Où est Moe Greene ?
ll travaille. ll doit venir
quand la fête sera en train.
Appelle-le.
Comment ça va, Johnny ?
On est tous fiers de toi.
Je veux te parler.
Le Don aussi est fier de toi.
Tout ça, c'est à lui
que je le dois.
ll sait que tu n'es pas un ingrat,
et il te demande un service.
Que dois-je faire ?
Nous vendons notre affaire d'huile
d'olive. La Famille s'installe ici.
Moe Greene va nous vendre ses parts.
Le casino et l'hôtel
seront tout à nous.
Tu en es bien sûr ?
Moe tient à sa boîte.
ll n'a pas parlé de vendre.
Je lui ferai une offre
qu'on ne refuse pas !
Des attractions aideraient à attirer
les joueurs au casino.
On aimerait que tu chantes ici
5 fois par an.
Essaie de convaincre tes amis
du cinéma d'en faire autant.
On compte sur toi.
bien sûr.
Je ferais tout pour le Parrain !
Salut, Mike !
Je vois que tout le monde est là !
- bonsoir, Moe.
- Tout va bien ?
Le chef s'est surpassé. ll y a
des filles et ton crédit est solide !
Donnez-leur des jetons,
sur mon compte.
J'ai assez de crédit
pour te racheter ?
Me racheter ?
Oui, le casino et l'hôtel.
La Famille Corleone veut te racheter.
Les Corleone veulent me racheter ?
Non ! C'est moi qui vous rachèterai !
La boîte perd du fric,
on fera peut-être mieux.
Tu crois que je vole ?
Tu n'as pas de veine.
Ces Ritals me font rigoler ! Je te
rends service, je prends Fredo
quand tu as des ennuis,
et tu me fous dehors !
Non ! Tu as pris Fredo parce qu'on
a banqué pour ton casino
et que la Famille Molinari
le protège. Parlons affaires !
Allons-y.
D'abord, vous êtes finis !
Vous ne faites plus le poids.
Ton père est malade,
barzini et ses alliés
vous ont virés de New York.
Tu crois que tu peux débarquer ici
et tout rafler ?
Je me suis entendu avec barzini.
Je pourrai garder la boîte.
Ainsi tu gifles Fredo en public ?
Ce n'était rien, Mike !
Ce n'était pas méchamment !
ll pique une rage de temps à autre,
mais on est bons copains !
Je dirige la boîte. Des fois,
il faut cogner pour qu'elle tourne.
On s'est accrochés,
et j'ai dû le corriger un brin.
Tu corriges mon frère ?
ll sautait toutes les serveuses !
Les joueurs du casino
n'étaient plus servis !
Je rentre demain à New York.
Réfléchis à un prix.
Nom de Dieu !
Tu sais qui je suis ?
Je suis Moe Greene !
J'ai tué des types quand
tu pissais encore au lit !
Attends, j'ai une idée.
Tom, tu es le Consigliere.
Tu dois expliquer au Don...
Le Don est à moitié en retraite.
C'est Mike qui dirige la Famille.
Si tu veux parler, parle à Mike.
A Las Vegas, on ne traite pas
Moe Greene comme ça !
Tu es mon frère
et je t'aime beaucoup.
Mais ne prends jamais plus parti
contre la Famille !
Je dois voir mon père et ses associés.
Dîne sans moi.
Ce week-end on sortira. On ira au
théâtre, on dînera dehors. Promis !
Ta soeur a quelque chose
à te demander, mais elle n'ose pas !
Veux-tu être le parrain
de son fils ?
On verra.
Je vais y réfléchir. Viens !
barzini lancera l'attaque.
ll y aura une réunion
avec des gens ''sûrs''.
ll garantira ta sécurité,
et c'est là que tu seras assassiné !
J'apprécie davantage le vin qu'avant.
En tout cas, j'en bois plus.
Ca te fait du bien.
- Ca va, avec Kay et les gosses ?
- Très bien.
Ca ne t'ennuie pas que je remâche
sans arrêt l'affaire barzini ?
Pas du tout.
C'est une vieille habitude. J'ai
toujours essayé d'éviter les erreurs.
Un homme n'a pas le droit d'en faire.
- Ton petit va bien ?
- Très bien !
ll te ressemble de plus en plus.
ll est plus futé que moi.
ll lit déjà les ''comics'' à 3 ans !
ll lit les journaux !
ll te faut une écoute téléphonique,
pour surveiller les appels.
C'est déjà fait.
Je m'en suis occupé.
C'est vrai. J'ai oublié.
Qu'y a-t-il ?
Qu'est-ce qui te tracasse ?
Je vais tout régler.
Je te l'ai dit, je vais tout régler.
Je savais que Santino
vivrait dans ce milieu.
Quant à Fredo...
Fredo n'est qu'un...
Mais je n'ai jamais voulu ça pour toi.
J'ai travaillé dur pour ma famille,
je n'en ai pas honte.
J'ai refusé de danser
comme un pantin
pendant que les caïds
tiraient les ficelles.
Je n'ai pas honte de ma vie,
mais je pensais
que lorsque ton jour viendrait,
c'est toi qui tirerais les ficelles.
Le sénateur Corleone.
Le gouverneur Corleone.
Moi, être un ''pezzo da novanta'' !
Le temps m'a manqué.
On y arrivera, papa.
On y arrivera.
Ecoute, celui qui te proposera
une réunion avec barzini,
ce sera lui le traître.
N'oublie pas !
Je peux le prendre ?
Je peux les arroser ?
Par ici.
Attention, tu renverses tout !
Viens, je vais te montrer
quelque chose.
Reste là.
Donne-moi une orange.
C'est un nouveau truc !
Où tu es ?
Je peux te parler une minute ?
barzini veut organiser une réunion,
pour régler tous les problèmes.
Tu lui as parlé ?
Je garantirais ta sécurité.
Ce serait dans mon secteur.
D'accord.
Tu sais ce qu'ils vont faire ?
lls organisent une réunion à brooklyn.
Le secteur de Tessio,
là où je ne risque rien !
Je craignais Clemenza, pas Tessio.
Le coup est malin, et Tessio
est le plus malin des deux.
Faisons-les attendre.
On fera ça après le baptême.
Je vais être le parrain
du fils de Connie.
Ensuite, je rencontrerai
barzini et Tattaglia
et tous les chefs des cinq Familles.
Michael, crois-tu en Dieu,
le Père Tout-Puissant, le Créateur ?
J'y crois.
Crois-tu en Jésus-Christ,
Notre Seigneur ?
J'y crois.
Crois-tu au Saint-Esprit
et en la Sainte Eglise Catholique ?
J'y crois.
Renonces-tu à Satan ?
Je renonce à lui.
Et à ses oeuvres ?
Je renonce.
Et à ses pompes ?
Je renonce.
Michael Rizzi,
veux-tu être baptisé ?
Je le veux.
On ne part pas à Las Vegas
avec les autres. Un pépin.
Oh, nos premières vacances !
- Que dois-je faire ?
- Rentre chez toi, je t'appellerai.
J'arriverai dans deux jours.
A tout à l'heure, à brooklyn.
Mike nous arrangera un joli coup ?
J'en suis sûr.
Le Patron prendra une autre voiture.
Partez devant.
ll peut pas faire ça !
Ca fout tout en l'air !
- J'ai mes ordres !
- Je n'y vais pas non plus.
Dis à Mike que c'était les affaires.
Lui, je l'aime bien.
ll le sait.
Tom, tu peux me tirer de là ?
- En souvenir du passé ?
- Je ne peux rien faire, Sal.
ll te faut répondre
du meurtre de Santino.
Mike, tu te trompes !
Tu as donné Sonny à barzini.
En jouant ce numéro à ma soeur,
croyais-tu
que ça abuserait un Corleone ?
Je suis innocent.
Je le jure sur le petit.
Je t'en prie, ne fais pas ça !
Mike ! Ne me fais pas ça !
barzini est mort.
Philippe Tattaglia aussi.
Et Moe Greene.
Strachi... Cuneo...
Je règle les comptes de la Famille.
Ne fais pas l'innocent.
Avoue !
Donnez-lui à boire.
N'aie pas peur. Je n'ai pas envie
que ma soeur soit veuve.
Et je suis le parrain de ton fils !
Allez, bois.
Tu ne travailleras plus avec nous,
voilà ta punition.
Tu es lessivé.
Tu vas prendre l'avion pour Las Vegas.
Tu ne bougeras plus de là-bas.
Compris ?
Mais ne raconte pas
que tu es innocent !
C'est une insulte
à mon intelligence
et ça me met en colère.
Qui a monté ce coup ?
Tattaglia ou barzini ?
barzini.
On va te conduire à l'aéroport.
Je téléphonerai à ta femme.
File ! Je ne veux plus te voir.
bonjour, Carlo.
Oh, Mama, je t'en prie !
Michael ? Où est-il ?
lgnoble salaud !
Tu as tué mon mari !
Papa n'était plus là pour te retenir,
alors tu l'as tué !
Vous lui reprochiez
la mort de Sonny.
Et moi ? Tu te fiches bien de moi !
Qu'est-ce que je vais devenir ?
C'est pour ça
qu'il a retenu Carlo ici !
ll avait décidé de l'assassiner !
Dire que tu es le parrain
de notre bébé !
Salaud, tu n'as pas de coeur !
Tu sais combien d'autres gens
il a fait tuer ? Lis les journaux !
Voilà qui est ton mari !
Aidez-la à monter.
Appelez un médecin.
Elle est hystérique !
Hystérique !
Mike, est-ce vrai ?
Ne t'occupe pas de mes affaires.
- Est-ce que c'est vrai ?
- Ne t'occupe pas de mes affaires !
Assez !
Cette fois seulement,
tu peux m'interroger
sur mes affaires.
Est-ce vrai ?
Non.
On a tous les deux besoin d'un verre.
Don Corleone !