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OPERATlON CREPUSCULE
''Berlin-Est''
Vous faites une grave erreur !
lci lke Pappas. Je vous parle
du Schloss Treptow...
dans le secteur U.S. Berlin-Ouest
qui reste une ville divisée...
où nous allons sûrement vivre
un des moments monumentaux...
de l'histoire de l'humanité.
Les négociateurs américains et russes
seraient proches d'un accord...
qui éloignerait le monde du seuil
de l'anéantissement nucléaire...
et qui mettrait fin
à la longue guerre froide.
Mais il reste
un problème majeur.
Des militaires de haut rang russes
et américains...
continuent à s'opposer
amèrement au traité...
qui signifie selon eux la suppression
du bouclier nucléaire...
laissant les deux côtés
vulnérables à une attaque.
Malgré cela, le traité devrait
être finalisé aujourd'hui.
C'est une Zil ?
- Allez, Johnny !
- On s'active, Gallagher !
- Sergent, que savez-vous ?
- Salut, John.
- Salut, John.
- Comment ça va ?
- Troupes, troupes, troupes.
- Salut, Sergent !
- On va au casse-pipe ?
- C'est quoi ça, Michaels ?
Une barre chocolatée, Sergent.
Si t'as faim,
bouffe de l'herbe, de l'écorce.
De la crotte de cerf.
Arrêtez de rire.
- T'as vu comment t'es fringué ?
- Elle est bonne, Sergent.
On doit faire peur, Michaels.
Le Sergent t'a pas appris ça ?
C'était un Mars ?
Bon, allez, ça suffit.
Balance-moi cette merde.
- D'accord, Sergent.
- Couille molle.
T'as quoi dans la poche, hein ?
- Comment ça va, Gallagher ?
- Bien, monsieur.
Vous allez à 800 mètres du château
puis vous faites une boucle.
- Qui est de l'autre côté du lac ?
- L'équipe rouge.
N'oubliez pas :
on est des chiens de garde.
C'est la police de Berlin
qui fait la loi.
S'il arrive quelque chose,
garantissez le secteur et attendez-les.
Bonjour, mon Général.
- Tu te rends compte--
- Tu vas me donner ton accord, non ?
Bon sang, Bob,
ce n'est plus une option.
Tom, c'est insensé.
- Nous avons le soutien total--
- Je ne marche pas, Tom.
Parle-moi, Bob.
- Allez, on y va.
- T'avances, Michaels ?
Je nettoie ta merde
derrière toi, tête de noeud.
Regardez-moi ce type.
ll marche dans le froid alors qu'il
pourrait prendre un café à l'intérieur.
- ll a pas l'air content.
- Parce qu'il se gèle les couilles.
C'est un général, les gars.
Ça pense beaucoup, un général.
C'est pour ça que je dis non
à chaque fois qu'on me propose.
Bonjour, monsieur le Secrétaire.
Comment allez-vous ?
- Merci.
- Bonjour.
Lieutenant.
- Je n'approuverai pas ça.
- Tu n'as rien à faire.
D'ailleurs, je veux ta parole
que tu ne feras rien.
Corrigez-moi
si je me trompe, Sénateur...
mais nous pouvons avoir
le feu vert immédiat du Sénat.
- Je l'espère.
- Nous avons les votes.
Et nous coordonnerons
avez les chaînes.
- lnutile.
- Bonjour, Général.
Nous avons notre propre
relation avec les chaînes.
Yuri, le mot clé est doverie :
confiance.
- J'ai vu une Allemande noire hier,
- Une quoi ?
- Une Allemande noire.
- Ouais, c'est ça.
C'est vrai. Elle voulait
payer un coup à Kitner.
- Elle m'a appelé schwarze.
- Parlez moins fort.
''Sécurité
Caméra infrarouge''
Capitaine.
Y a du mouvement dans les bois.
- Combien de personnes ?
- Deux.
- Quelle équipe est la plus près ?
- Tiger Papa, monsieur.
Appelez-les.
Passez-moi le château.
Quelle meilleure façon de conclure
cette saison des fêtes et de paix...
que de vous souhaiter
joyeux Rozhdestvo.
- Paix et amitié.
- Merci.
- Tiger Papa trois, mon Capitaine.
- Je les prends.
Papa un, il y a des personnes
non-autorisées à 60 mètres de vous.
Le château nous informe
que la réunion est finie.
Bon sang.
Ne les laissez pas sortir.
Gardez-les jusqu'à ce qu'on sache
qui est dans le bois.
Le Q.G. veut savoir
qui est dans le bois.
lls ne laissent pas sortir
les conférenciers.
Bon, bon.
lci Tiger Papa.
Que se passe-t-il ? Les équipes de
négociation attendent à cause de vous.
- Nous avons un problème.
- Refilez-le à la police de Berlin.
- On n'a pas de juridiction.
- Oui, mon Capitaine.
Regardez dans leurs sacs à dos !
Papa un, la situation
est-elle réglée ?
Oui, mon Capitaine.
Bon, allons-y.
Je suis heureux d'annoncer
qu'un accord a été trouvé.
M. le Ministre
des Affaires étrangères.
Tout porte à croire
que nous avons un accord.
Et si nous maintenons le cap,
il pourra être signé...
aux Nations unies
dans dix jours.
Quel est le compromis
sur la vérification ?
ll y aura un briefing formel
demain. Merci beaucoup.
Plus de questions.
Une déclaration ?
ll y a donc un traité...
et, comme nous l'avons entendu,
le Secrétaire général et le Président...
le signeront à l'O.N.U.
dans dix jours.
Mais d'abord, les deux chefs d'état
feront un voyage symbolique...
pour marquer la fin de l'ère
de la menace nucléaire.
Bien que l'itinéraire n'ait pas
encore été annoncé...
on nous dit que le Secrétaire général
rencontrera le Président à Washington.
De là, ils iront à l'Université
de Chicago...
où a eu lieu
la première fission nucléaire.
Et avec à-propos, juste avant Noël,
la saison de la paix...
ils iront à l'O.N.U.
pour cette signature historique.
lci lke Pappas,
de Berlin-Ouest.
Alors, Yuri ?
C'est dans notre intérêt
à tous, Yuri.
Je n'ai pas besoin
d'en entendre plus.
Sergent !
Ne vous frottez pas les yeux !
A terre, Michaels !
Michaels !
lci ! Kitner !
Oui, Sergent.
Appelez un toubib !
Tiger Base, il nous faut
un médecin.
On est à deux kilomètres du château
sur la route d'accès principale.
ll nous faut un médecin
tout de suite !
Oh, putain.
Ah, merde.
Bordel de merde !
Ce n'est pas les porteurs
de sacs à dos.
Qui sont ces gens ?
Des membres d'un groupe terroriste
qui a revendiqué l'attentat.
Des terroristes,
mon Colonel ?
lls étaient sacrément organisés,
comme une opération militaire.
- Bien, Sergent, vous pouvez disposer.
- Merci.
Je n'ai pas besoin de vous rappeler
que tout ceci est classé secret.
Oui, mon Colonel.
Je suis curieux. Pourquoi n'avoir
pas fouillé leurs sacs à dos ?
Nous avons essayé mais la police
de Berlin les a pris en main.
J'avais l'ordre de leur laisser
le commandement sur leur territoire.
Alors ces terroristes déguisés
en policiers vous ont convaincu ?
Pardon, mon Colonel,
c'étaient de vrais policiers.
La police de Berlin n'a aucune trace
d'un détachement dans ce secteur...
au moment
de la fusillade.
Alors ils ont bien été aidés.
lls avaient les uniformes--
Vous êtes un expert
de la police de Berlin ?
- Ce sera tout, mon Colonel ?
- Pour le moment. Merci, Sergent.
Vous étiez avec l'opération
lran Delta, n'est-ce pas ?
La libération manquée
des otages.
Oui, mon Colonel.
Je trouve intéressant que vous soyez
encore une fois impliqué...
dans une situation où la négligence
a entraîné la perte--
Je ne me rappelle pas vous avoir vu
ce soir-là dans le désert iranien.
Nous étions là, Sergent.
Nous étions dans la ville.
Nous attendions.
Téhéran.
L'Unité du Crépuscule.
Qu'est-ce qui vous fait rire ?
Je suis soldat depuis 25 ans et à chaque
fois que je rencontre quelqu'un...
des opérations secrètes,
un agent infiltré...
j'ai un gros malaise
au niveau des tripes.
Mais je suppose que c'est ce que
vous nous apportez.
Ce que j'apporte, Sergent...
c'est la compétence.
ll n'y a pas eu de négligence
dans ces bois aujourd'hui.
Si vous êtes prêt à sortir de l'ombre
assez longtemps pour m'accuser...
je me défendrai
avec plaisir.
Ça ne sera pas nécessaire,
Sergent. Ce sera tout.
Oui, mon Colonel.
C'est un bon soldat, et il a perdu
un bon élément aujourd'hui.
Je ne comprends pas
votre attitude.
Je crois qu'il a fait
une connerie, Colonel.
ll a déconné.
Voilà mon attitude.
Debout !
Désolé de devoir faire appel
à vous comme ça, Sergent.
Vous allez être un héros chez vous.
Vous allez à Chicago.
Ah bon, mon Colonel ?
Pour faire quoi ?
Nous pensons que les services secrets
russes opèrent dans un groupe néonazi.
Vous allez vous y infiltrer
pour savoir ce qu'ils manigancent.
Oui, mon Colonel.
Nous croyons qu'ils ont l'intention
d'assassiner le Président.
Mon Dieu.
Je serai à la hauteur,
mon Colonel.
Nous le savons, Sergent.
Nous le savons.
''Armée américaine
Q.G. de la brigade de Berlin''
Garde-à-vous !
- Hé, Gallagher !
- Qu'est-ce que tu veux ?
Je te cherche partout.
Tu as l'ordre de rentrer aux U.S.
- De quoi tu parles ?
- Tu ramènes un paquet.
Un sergent qui frappe des officiers.
lls le veulent demain.
Qu'est-ce qu'il se passe,
bon sang ?
Quelqu'un tire
sur votre chaîne, Sergent.
''Poste de contrôle allié''
J'en ai assez de toi.
Mais tu te débrouilles bien,
Horvath. T'es coriace.
Mais t'es froid, moche et dur.
Ne me cherche pas.
Ferme-la, connard.
- T'as frappé un officier ?
- Une brêle de pilote dans un bar.
A propos d'une femme ?
Non, il critiquait notre politique
consultative en Amérique centrale.
Je lui ai dit de se taire,
il a continué, je l'ai allongé.
- Pourquoi t'as pas laissé tomber ?
- T'as pris du galon en faisant ça ?
Tenez, Sergent.
ll s'appelle Henke.
Voilà ses papiers avec vos ordres,
forfaits journaliers et billets.
Vous prenez un vol MAC,
puis un vol commercial de Francfort.
Livrez-le au prévôt à Belvoir.
ll est à vous.
Donnez-moi les clés.
Si j'étais vous,
je lui laisserais les menottes.
- T'es pas lui, enfoiré.
- Laisse tomber, Timmons.
- Oublie.
- Quand tu veux.
- Arrêtez, arrêtez !
- Nom de Dieu !
Foutez le camp.
Ouais, fous le camp.
Ta mère t'appelle.
Connard.
Bon sang.
T'es rapide, Sergent.
Suffisamment.
C'est ton portefeuille ?
Donne-moi ça.
Monte. Bon Dieu.
T'es un sacré cas, toi.
Tu devrais être adjudant
maintenant.
- T'as été arrêté combien de fois ?
- Je sais pas.
''Je sais pas.'' Putain.
Putain.
Oh, c'est pas vrai.
D'après toi, combien de temps
avant que tu retournes au casse-pipe ?
En lran, peut-être.
En Libye. Au Nicaragua.
Aux Philippines.
Au Mexique, peut-être.
- Je me suis engagé pour ça.
- Oui. T'es un patriote.
Ça me dérange pas.
T'es un mercenaire, John.
Un mercenaire pour le pays
où tu es né. Tu le sais.
Tu me fais penser
à mon père.
ll avait une petite
affaire de carrosserie...
dans une baraque...
et il avait le drapeau
américain qui flottait au-dessus.
Chaque jour,
il le hissait...
et quand il est mort, on a dû
emprunter de l'argent pour l'enterrer.
- Où tu veux en venir ?
- C'est pour dire que...
le complexe militaire industriel
soviétique et américain...
tient tout le monde patriotique
par les couilles.
Tu le sais.
T'as lu un livre,
là-dessus, Walter ?
Tu crois que je débloque,
hein, John ?
Je crois que tu vas
en prison, Walter.
- Tu sais pas où je vais.
- Ça veut dire quoi ça ?
Je rigole, Sergent.
C'est une blague.
Je vais te dire
ce qui n'est pas une blague.
Devant la cour martiale, porte
tes décorations, coupe-toi les cheveux--
- Sois quelqu'un.
- Exactement.
Sois tout ce que
tu peux être.
Oh, toi alors.
Je pourrais appeler ma femme ?
Elle vit à Arlington.
Elle sait que tu rentres
pour aller en prison ?
Ça ne la surprendrait pas.
Bon, d'accord.
- T'as 25 cents ?
- Ah, nom de Dieu.
Oui.
Merde.
Salope.
Elle pensait que j'étais mort.
Elle préfère continuer à le penser.
- Je l'emmerde.
- Désolé.
- On a le temps d'aller aux toilettes ?
- Oui.
- Voilà, monsieur.
- Merci.
On est de garde, Sergent,
ou un cherche un nouveau colocataire ?
Eloigne-toi de ce miroir.
Tu vas te faire mourir de trouille.
- Va te faire foutre.
- Allez, Henke.
- Espèce de grosse merde.
- Allons-y.
Ça va, l'ami ?
Oui, ça va.
Vous êtes sûr ?
ll est où ?
Où sont ses papiers ?
- Quoi ?
- Une grande enveloppe.
De quoi il parle ?
- Vous voulez dire ça ?
- Oh.
Oui.
Aidez-moi à me relever.
- Bon sang.
- Vous êtes sûr que ça va ?
Oui, ça va.
- C'est loin d'ici, Arlington ?
- A 40 minutes en taxi.
- Merci beaucoup.
- Hé ! Votre enveloppe.
- Merci.
- Vous devriez vous faire examiner.
Je reviens tout de suite.
- Vous êtes Mme Walter Henke ?
- Oui.
Je suis John Gallagher. J'étais
avec votre mari ce matin à l'aéroport.
- Walter ?
- Oui.
Walter est en Allemagne.
Je peux entrer un instant ?
C'est important.
Oui.
Je m'excuse pour le désordre.
Je travaille la nuit ce mois-ci et
je ne trouve pas le temps de nettoyer.
Et Walter alors ?
ll était mon prisonnier...
et il s'est échappé.
Je voudrais le rattraper
avant qu'il n'aggrave son cas.
Walter, un prisonnier ?
Ça fait un bout de temps que
Walter et moi avons peu à nous dire.
Autant divorcer, mais il est
en Allemagne ou dans un autre endroit...
de malheur
et on ne l'a pas encore fait.
Vous savez comment c'est.
C'est qui sur cette photo ?
C'est Walter.
- Colonel Gallagher ?
- Oui, Nancy ?
ll y a un Sergent Gallagher
qui demande à vous voir.
ll dit qu'il est
votre ex-mari.
Madame ?
Faites-le entrer.
Salut.
Entre.
Ça pour une surprise !
Je te croyais en Allemagne.
- Ça me fait plaisir de te voir.
- Moi aussi.
T'as maigri.
- Assieds-toi.
- Merci.
Tu remarques quelque chose
de différent ?
Tu t'es teint les cheveux.
T'es passée lieutenant-colonel.
Félicitations.
- Mon bureau te plaît ?
- ll est super.
J'ai besoin que tu me sortes
le dossier militaire de ce type.
- Tu veux que je sorte un dossier.
- J'ai besoin de ton aide, Eileen.
Ah bon ? T'as fait quoi
ce coup-ci ? T'as frappé un flic ?
T'as envoyé chier
un général ?
On t'a pris en train de sortir
par la fenêtre du boudoir d'une femme.
Non. J'ai perdu un prisonnier
que je ramenais d'Allemagne.
J'ai besoin de ton aide, Eileen.
Bienvenue à Chicago.
Le service de navettes
est à votre disposition...
à la sortie d'lllinois Street,
au sud de la gare.
Johnny, je te présente
le Lieutenant Ruth Butler.
- Comment allez-vous ?
- J'ai beaucoup entendu parler de vous.
Fort Dix, basique. Ecole de paras.
Actuellement au 82ème Aéroporté.
Affecté temporairement
à la brigade de Berlin.
Tu ne le connaissais pas ?
C'est ton prisonnier ?
Non, mais l'infirmière dit
que c'est lui son mari.
Elle a sa photo au mur.
Cour martiale. Echappé.
Arrêté à Berlin-Est.
- En transit depuis hier.
- Oui.
- Quelque chose sur le Vietnam ?
- Non. ll n'y était pas.
Mon paquet était au Vietnam.
J'en suis certain.
- Je vais appeler sa femme.
- Je peux utiliser ce téléphone ?
- Je dois y aller.
- Enchanté de vous avoir rencontrée.
- Bonne chance, Sergent.
- Merci beaucoup.
Qu'est-ce qu'il
se passe, bon Dieu ?
Laisse le prévôt
le découvrir.
Elle n'est pas chez elle.
Tu dois aller au rapport.
J'ai fini ma journée.
Je t'emmène.
- T'as le numéro de l'endroit ?
- Oui.
- On est bons ici ?
- Oui.
Appelle-les.
Tu vas être stationné où après ?
A Bragg ?
Oui.
Tu vis toujours
avec ton matelot ?
''Mon matelot.''
Ouais, le marin.
Je sais ce que ''matelot''
veut dire.
Non, je ne vis plus avec
le Capitaine de corvette Wycross.
Bien, parce que c'était
un vrai con.
Alors tu vis seule ?
Oui, parfois.
Ça veut dire quoi ?
Ça veut dire parfois seule
et parfois pas.
- Ça fait combien de temps ?
- Un bail.
C'est quoi un bail ?
- C'est un contrat de location.
- Oh, allez.
- Alors t'es seule, hein ?
- Je te l'ai dit !
Non, t'as dit :
parfois seule, parfois pas.
C'est comme si tu sautais dans le lit
et hors du lit en permanence.
Je ne veux pas parler
de ma vie privée avec toi.
- J'essayais juste d'être amical.
- Non.
Arrête de mettre le nez
dans mes oignons.
C'est drôle
ce que tu viens de dire !
Et quel ami tu fais ! Tu ne me parles
pas de ma santé ou de ma carrière.
- Comment va la santé ?
- Y en a que pour ma vie sexuelle.
Comment va la carrière ?
Madison Wabash,
changement pour Ravenswood.
Eloignez-vous de la bordure
du quai. Attention à la marche.
Je t'appelle. D'accord ?
T'es toujours un emmerdeur,
Johnny Gallagher.
Vraiment ?
Sergent.
Nom d'une pipe !
Johnny !
- Tom Marth.
- Comment ça va, mon pote ?
- Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je suis stationné au Q.G.
- Et toi ?
- Je suis en transit.
Je te dois une fière chandelle
de m'avoir tiré d'affaire à Fort Dix.
- Paye-moi un coup.
- Je t'en paierai dix !
John Gallagher.
Je dois voir le prévôt.
Ça fait plaisir
de te revoir.
- Sergent Gallagher.
- Oui ?
Vous êtes assigné à résidence.
Nous avons un ordre
d'arrêt contre vous...
pour interrogation à propos du meurtre
d'une femme ce matin à Arlington.
''Bienvenue à Fort Belvoir
Armée des Etats-Unis''
Je te revaudrai ça, Ruth.
Je te vois tout à l'heure.
Pourquoi prendre la place
d'un type qui va en prison ?
Pour entrer dans le pays
sans passeport.
ll est là,
et personne ne le sait.
Oui, ça explique
la bagarre à l'aéroport.
C'était un coup monté.
Ça doit être
quelqu'un d'important.
De quoi il t'a parlé ?
Y a bien dû avoir quelque chose
qui t'a semblé vrai.
Je ne sais pas.
Qui sait ce qui est la vérité
ou un mensonge ?
Pourquoi est-ce qu'il veut
rentrer clandestinement ?
S'il n'est pas Walter Henke...
où est le vrai Henke ?
- Hé, Walter.
- Karl ?
- Karl Richards. Comment ça va ?
- Allons-y.
Ouais, ben, ça va pas
se passer ici à Chicago !
Vous croyez qu'ils vont pas planquer
200 missiles intercontinentaux...
quelque part en Sibérie ?
Martin, je te présente
Walter Henke.
ll veut nous donner
un coup de main.
Enchanté. Assieds-toi.
Je suis fier d'être ici.
Et si vous le croyez pas...
on a un enfer nucléaire
qu'on va vous foutre sur la gueule !
Et les gouverneurs se réunissent
à propos de quoi d'après vous ?
C'est pour prendre le train
de la paix en marche...
le même train qui livrait
du fumier à mon père...
et y a les mêmes
ingrédients dedans !
Un seul conseiller des Forces spéciales
est passé en cour martiale...
et a servi au Salvador.
Allons là. Viens.
Boyette : Assaut, déserteur. Renvoi pour
manquement à l'honneur il y a 10 ans.
Regarde ça--
''Vietnam, Guatemala...
Thaïlande, Philippines, Salvador,
Etoile d'argent, de bronze-''
C'est qui ce type,
Rambo ?
Opération Crépuscule.
C'était quoi ça ?
- C'est trop secret pour notre dossier.
- Et ces numéros de référence ?
Ça signifie que pour en savoir plus,
il faut une autorisation.
Oh, bon sang.
Attends, on me doit
des faveurs au Pentagone.
Je vais voir si je peux
me renseigner.
T'es sûre ? T'as déjà
assez pris de risques.
- Si tu fouilles là où tu dois pas--
- Ne t'en fais pas.
Dès que j'ai quelque chose,
je t'appelle. Maintenant, file.
Merci, Ruth.
Le Père Noël t'a pris sur ses genoux ?
Tu lui as dit que j'ai été sage ?
Faut que j'y aille.
Je te rappellerai.
lci Garrett.
ll faut que je vous informe
de quelque chose.
''Tentative d'accès non-autorisé''
Oui, je comprends.
Mais c'est un accès non-autorisé.
Quelqu'un consulte le dossier
de Thomas Boyette.
Lieutenant-Colonel Gallagher.
Eileen, y a un truc étrange
à propos de ce Boyette.
- On est peut-être dans le pétrin.
- Ruthie, qu'est-ce qu'il y a ?
Je te retrouve à ta voiture dans 10 mn.
Ne parle pas à la police, à personne.
- Vous l'avez bien vue ?
- Oui. Elle sortait de l'ordinaire.
C'était une très belle
femme-officier noire.
Elle a traversé la rue, la voiture
a fait demi-tour et l'a renversée.
Vous avez vu les personnes
dans la voiture ?
Gallagher ?
Debout, Sergent.
Vous avez un appel.
Ruth est morte.
Quoi ?
Elle a trouvé quelque chose.
Elle avait peur et elle m'a dit
de la retrouver à ma voiture.
Quand je suis arrivée,
elle avait été renversée.
- Où es-tu ?
- A une cabine.
Rentre à la maison.
Je t'y rejoins.
- Mais tu es consigné à la base.
- Rentre chez toi.
Marth, c'est John.
J'ai un problème.
Faut que je sorte d'ici.
Ecoute-- Non, écoute-moi.
Trouve une voiture, retrouve-moi
près de l'entrée dans 5 minutes.
Hé, Sergent.
On a un avis de relaxe et de transfert
pour le Sergent Gallagher.
- Aide-moi. Je me barre d'ici.
- T'es consigné !
- Eileen a des ennuis.
- Et pas toi ?
- J'ai besoin de ta voiture.
- C'est une camionnette.
Bon, une camionnette !
D'accord ?
Monte. Planque-toi
sous la bâche !
Colonel Gallagher ?
Oui ?
Ralph Burns,
de la police d'Arlington.
Mon partenaire, Tom Garcia.
De quoi s'agit-il ?
Du Sergent John Gallagher,
madame.
ll dit qu'il a passé une partie
de l'après-midi avec vous.
Et alors ?
Pouvez-vous nous accompagner
au poste pour signer une déclaration ?
ll a besoin
de toute l'aide possible.
Oui, d'accord.
Au secours ! Au secours !
Monte ! Allez !
Baissez-vous !
Vas-y !
Restez couchée !
Terez !
Mais qu'est-ce
qu'il s'est passé, bon Dieu ?
- Un des clowns de l'aéroport.
- ll est mort.
- Je suis garée là.
- D'accord.
- Fiche le camp.
- Quoi ? Je ne pars pas maintenant.
- Ça va.
- Ça va ? Y a un cadavre là !
Regarde ça. Une carte de la police
d'Arlington, Virginie.
Un permis de conduire de l'lllinois
au nom de Ralph Terez.
Un billet de retour
pour Chicago au même nom.
- Notre Ralphie se balade.
- On dirait.
Une carte de visite.
Agent immobilier à Chicago.
- Henke était de Chicago.
- C'est là où on va aller.
- Johnny, il nous faut de l'aide.
- Qui ?
Je ne sais pas.
De vrais policiers.
Oui. Y a un gars
à Chicago en qui j'ai confiance.
Oh, génial. Chicago.
Y a une voiture
de location là-bas.
Je vais prendre
les plaques.
Je ne peux pas quitter
Washington. Et Ruth ?
- Tu ne serviras à rien ici.
- Comment on sait--
Je ne sais pas, bon sang !
Je ne sais rien...
sauf que si on veut s'en sortir vivants,
on ne peut compter que sur nous.
Ces gens peuvent prendre
n'importe quelle identité.
Ça me fout les chocottes.
Je conduis. Je sais
où est l'autoroute.
J'ai quelque chose pour toi.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Un dossier.
C'est pour ça que je suis
dans ce pétrin. Tu te souviens ?
Tu connais Henke.
L'autre type s'appelle Boyette.
C'est peut-être ton paquet.
''Thomas Boyette.
Vietnam, Salvador, Etoile d'argent-''
Regarde ça.
''Passé en cour martiale
pour avoir frappé un officier.''
C'était il y a dix ans.
Nom de Dieu.
''Opération Crépuscule.''
Je viens de m'engueuler
avec un colonel de cette opération.
Ah bon ? Et alors ?
Ça signifie quelque chose ?
Je ne sais pas.
L'itinéraire final a été approuvé
par les équipes des deux leaders.
Le Président et le Secrétaire
général arriveront donc...
à neuf heures quinze.
Qui sortira de voiture
le premier ?
Selon le protocole,
le Président sortira le premier.
Bien.
Le Secrétaire général
prendra le bras du Président...
et ira à l'emplacement
de la couronne.
Nous voulons donner un maximum d'accès
à la presse et aux caméras.
Nous voulons qu'il soient
à 18 mètres aux trois endroits.
C'est trop, Bob.
Ces deux artisans de la paix feront leur
cadeau de Noël à des milliards de gens.
lls ne peuvent pas
être aussi près.
Vous voulez faire réélire le Président
mais ça peut attendre quatre ans.
On sait qu'il y aura
des manifestations au Hilton...
donc on contrôlera tous les périmètres
de sécurité autour des zones de presse.
Crowder, vous n'êtes pas
mauvais bougre. Je vous aime bien.
Vous recommencez à me traiter
avec condescendance, Rogers.
Allez, Jack.
Allez.
- Général Hopkins.
- Messieurs.
Comment allez-vous ?
- On arrête l'opération ?
- Négatif, mon Général.
Gallagher et la femme ?
lls sont sur le réseau
national de la police.
Quand ils se feront arrêter,
on s'occupera d'eux.
Allez à Chicago.
Je suppose que vous entrez
dans le 3ème quart-temps.
A l'instant même.
Tu vas adorer.
T'as raison, Karl.
J'adore. Tout à fait mon style.
Par ici.
Je te présente Laurie.
Elle t'aidera à t'installer.
- Demande-lui ce qu'il te faudra.
- Ma propre secrétaire.
Super couverture. Une agence de voyage.
Ça rentre et ça sort constamment.
Tous tes contacts
passeront par ici.
Fais tout tes rapports sur nos amis
de la salle de bingo d'ici.
C'est une ligne protégée.
Bien.
Du café.
Je pourrais avoir
une plaque à mon nom ?
Oui, on t'en donnera une.
C'est vraiment parfait.
Oui.
Bonjour. Je suis bien
chez les Henke ?
- Oui.
- Walter est là ?
ll est mort.
Ça fait bien
12 ans de ça.
Vous avez un fils
qui s'appelle Walter ?
Vous voulez dire Sonny ?
- Oui, madame.
- Sonny est là ?
Vous êtes un ami ?
Oui, on n'arrête pas
de se manquer.
Oh, bon, les prospectus
sont à l'intérieur.
Ah oui ? Les prospectus.
C'est merveilleux. Merci.
Vous savez où on peut
trouver Sonny ?
Je ne sais même pas
où il couche.
Je ne comprends pas
son nouveau travail.
Vous savez où il est
là maintenant ?
Probablement à un des endroits
où vous emportez ces prospectus.
Oh, oui, à--
- A la salle.
- Oui, la salle.
- Celle qui est sur--
- Noble.
- La Rue Noble, oui.
- L'Avenue Noble.
Tu sais,
là où Noble croise--
Milwaukee.
La salle de bingo
Saint Stefanski à Milwaukee.
Bonjour. Je cherche
l'inspecteur Milan Delich.
Comment ça va, l'ami ?
C'est un grand jour
pour être Américain, hein ?
- Sonny est là ?
- Sonny qui ?
- Walter Henke.
- T'es un ami à lui ?
Pourquoi vous croyez que je me balade
avec ces putains de trucs ?
Je sais pas. Dis-moi.
- Où est ce bon vieux Walter ?
- T'es son pote.
Sa mère m'a juste demandé
de les déposer ici.
Alors dépose-les.
Oui, je vais envoyer
quelqu'un pour vous parler.
Au revoir. Merci.
Raconte.
Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
C'est juste une bande
de gros bras néonazis.
Et Milan ?
Ton pote est lieutenant
à la mondaine. ll sort à 19 h.
Et l'autre numéro
de téléphone ?
Un agent immobilier qui gère des
immeubles de bureaux au centre-ville.
Tenez, monsieur. Un grand ralliement
contre les cocos au centre-ville.
ll vivent ici dans votre quartier.
Vous le savez ?
Des communistes dans le quartier.
''Arrêtez l'invasion russe des U.S.A.''
Signez, joignez-vous à nous.
Vous avez l'air d'un bon américain.
Tenez, les gars.
On a un grand ralliement
au centre-ville pour arrêter les cocos.
lls sont partout--
A la télé, à la radio.
Hé, vous avez laissé tomber--
T'es un coco, mon pote ?
Je veux appeler
mon avocat, mec.
T'auras tout le temps
de le faire.
''Siège central
de la police de Chicago''
Putain, quel temps, hein ?
- A foutre directement aux chiottes.
- A plus, Lieutenant.
- Salut.
- Hé, Joe.
- Milan ?
- Oui.
Johnny Gallagher. Suis-moi.
''Maison de Tiki - Bar''
Oui. D'accord, bon.
Merci. Si tu trouves autre chose,
appelle-moi à la maison.
Merci. Salut.
A plus.
Eddie, sers-lui un verre
de lait, c'est moi qui paye.
Quel blagueur.
On te recherche pour t'interroger
sur un meurtre à Arlington...
et t'es fiché comme danger
pour la sûreté nationale.
On veut vraiment
te mettre le grappin dessus.
Rien à propos
d'un Lieutenant Ruth Butler ?
Pas encore, mais j'ai
quelqu'un sur le coup.
Et rien sur la fusillade
dans le parking hier soir.
C'est mis sur le compte
de la guerre des gangs.
Je ne sais pas dans quoi
t'as mis les pieds...
mais leur équipe
a de plus gros calibres.
- Je sais que je te demande beaucoup.
- Tu l'as dit.
Je comprendrai
si tu ne veux pas m'aider.
J'ai pas dit ça.
Je pense juste que--
J'ai 18 ans d'investis ici
et tu débarques de mon passé...
en disant que seule l'année
qu'on a passée ensemble compte.
Et je suis d'accord avec toi.
Et y a des sales
magouilles dans cette affaire.
Merci.
Allez. On va vous
trouver où dormir.
Ça irait bien avec ce pull aussi.
Mets ça sur le sofa, mon chéri.
- Je peux dormir n'importe où, Milan.
- Oui, sans doute.
On dirait que vous allez
tous les deux vous endormir debout.
Ne t'en fais pas,
il est habitué. Voilà.
Faut que j'arrête
de nourrir ce gosse.
- Qu'est-ce que vous en dites ?
- Tu veux une bière ?
Oui.
''Journal Télévisé''
Reculez. Reculez.
Je veux ce corridor vide...
bouclé et gardé une heure avant
l'arrivée des équipes avec les chiens.
Limitez le personnel de cuisine au
minimum. On a identifié tout le monde ?
Oui, monsieur.
Rogers voudra prendre des photos.
Mettez ceux qui sourient devant.
Gallagher en sait déjà trop.
ll faut l'éliminer.
S'il savait quelque chose, son pote,
le Lieutenant Delich, s'activerait.
Vous devriez peut-être
laisser tomber, Colonel.
Ou alors carrément laisser
tomber le pays. Ça vous irait ?
Faites à votre guise.
Moi, c'est ce que je fais.
En effet, autrement tout ça
ne serait pas nécessaire, n'est-ce pas ?
- On les suivra demain.
- Non.
Vous voulez quelqu'un : ne le suivez
pas. Attendez qu'il vienne à vous.
L'inspecteur, l'ami de Gallagher...
cherche des renseignements
sur Terez, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Alors, donnez-lui-en.
Appâtez-les. Et quand ils viendront,
tuez-les tous les deux.
- Où allez-vous ?
- A l'opéra.
- C'est une ville qui bouge.
- La saison est finie. Où allez-vous ?
Vous n'avez pas besoin de moi
pour assassiner Gallagher.
Vous êtes un professionnel.
ll n'y a pas d'activité criminelle
ici, j'espère.
Je ne sais pas.
La demande de M. Henke semblait
indiquer que c'est un bon citoyen.
Oui, écoutez.
Vous le reconnaissez ?
Je ne sais pas.
Je ne l'ai jamais rencontré.
- J'ai affaire à sa secrétaire.
- Ça tombe sous le sens.
- Regarde.
- Oui.
ll y a un lien.
Rentrez chez vous,
Communistes !
Arrêtez la machine de guerre !
La paix est patriotique !
- Excusez-moi, Gouverneur Thompson.
- Gouverneur Thompson.
Le type avec le blouson noir
et le bonnet.
Lui là. Je crois
que c'est Walter Henke.
Si on se perd,
on se retrouve chez moi.
Je vais vous arracher
la gueule, fumiers.
T'en redemandes ?
Hé, Sonny ! Sonny !
Allez, Henke, on dégage.
Reculez ! Reculez !
Arrêtez !
Foutons le camp.
Rien à signaler ici.
- Toutes les sorties sont gardées ?
- Par ici, monsieur.
C'est par ici à gauche.
Je vais prendre ça,
monsieur.
Pardon, madame.
C'est réservé à la presse.
Mon mari m'attend à l'intérieur.
Désolé. Je ne fais
que mon travail.
lls ont mis Henke
dans une voiture de police.
lls l'ont sans doute emmené
à la 11ème Rue. Allons-y.
- Où est Eileen ?
- Elle est entrée dans l'hôtel.
Si tu veux parler à ce Henke,
faut que j'aille vite le chercher.
Eileen sait se débrouiller.
Elle nous contactera par Betty.
Content de vous voir, Lieutenant.
Vous auriez pas besoin d'un partenaire ?
Vous avez de la chance d'être ici
loin des cinglés qui sont dehors.
Allez, Albert. Ouvre.
On n'a pas que ça à faire.
Allez, Albert.
Tout le monde debout.
ll faut que je vous voie tous.
- lls ont tous été emmenés ici ?
- Oui.
Celui que vous cherchez
a dû s'éclipser.
Merde.
ll aurait dû être là.
On l'a peut-être emmené ailleurs.
- Vous l'aurez, Lieutenant.
- Merci.
Pas de problème. Adios.
- Lieutenant Delich ?
- Oui.
Je suis Richards
des renseignements.
Un de nos agents infiltrés,
Tony Maruss, vous connaît.
ll m'a dit de vous dire qu'il a
quelque chose sur un certain Terez.
ll veut que vous le retrouviez
ce soir à 23 heures...
au New Yankee Grill
sur Wilson Avenue.
- Vous savez où c'est ?
- Non, mais je trouverai. Merci.
''New Yankee Grill''
Salut, Tony.
C'est qui, lui ?
ll travaille pour l'avocat général.
Prenons un boxe.
Hé, je le connais pas.
Tu me connais moi, non ?
ll est avec moi, putain. Allez.
Tu crois que je suis
avec Al Capone, bordel ?
Je veux voir
une pièce d'identité.
- Du café, messieurs ?
- Oui.
ll est infiltré.
ll a pas de papiers sur lui.
- Drogues ?
- Rackets.
ll parle pas ?
Bon. Qu'est-ce que
t'as pour moi ?
- On t'a dit ça ?
- Oui.
- C'est un piège.
- Foutons le camp.
- Y en avait combien ?
- J'en ai compté trois. Et toi ?
Oui.
Bon, police. C'est fini.
- ll est mort ?
- Oui.
Espèce de cinglé !
- Ça va ?
- Chope-le, John.
Les mains en l'air !
- Recule, recule.
- Prends tout ce que tu veux.
Appelez une ambulance !
Tout de suite !
Allez !
Ça va ?
Tire-toi, Johnny.
- Je ne peux pas.
- Allez, fous le camp.
Non, non.
Tiens bon.
- Je viendrai te voir.
- Sois prudent.
Je te le promets.
C'est lui.
Je te verrai à l'hosto.
- Circulez. Y a plus rien à voir.
- Allons-y !
Ne bouge pas, mon salaud.
Attends une minute.
Je veux te parler.
Oui, c'est ça.
Parle à tout le monde.
- Allez !
- L'Armée veut te parler.
La police d'Arlington
veut te parler.
Y a beaucoup de gens
qui te cherchent, mon pote.
Sergent John Gallagher,
tu viens avec nous.
- Attendez un peu.
- Tu viens avec nous !
- Qui sont ces types ?
- Allons-y !
- Monte !
- Je veux te parler une seconde.
Monte !
On aura deux voitures
à Michigan et Balbo...
deux à la 8ème et Michigan,
et cinq là où arrivera le Président.
Les services secrets auront
des tireurs sur le toit.
Je veux un homme là-haut
avec une radio.
Tous les congés sont annulés.
Dites à Crededio de se remettre
sur pied. Merryweather.
Faites le tour avec eux
et montrez-leur le côté.
Hé, Chicago, prêt
pour les embouteillages du traité ?
Si vous allez au centre-ville
demain, ça va être mortel...
de O'Hare
jusqu'au centre.
Le Président et le chef de l'Etat russe
vont compliquer vos achats de Noël.
- Le Président.
- Mets-lui un bandeau sur les yeux.
Que pensez-vous du traité ?
Toutes les lignes vous sont ouvertes.
Dites-moi si vous êtes
pour ou contre.
- J'ai un auditeur sur la ligne 1.
- Allô, lra ? lci Nick de Cicero.
- ll vous a parlé ?
- Non, on lui a donné un sédatif.
- Mais il va s'en tirer ?
- C'est ce qu'ils disent.
- lls savent quelque chose ?
- Personne ne sait rien.
ll y a eu une fusillade--
une affaire de drogue.
ll y a eu beaucoup de blessés.
Les enquêteurs attendent de lui parler.
- Mais Johnny ?
- Je ne sais pas, Eileen.
ll vous appellera ici,
n'est-ce pas ?
La seule question
qui se pose encore, selon moi--
c'est celle du risque
qu'il a pris--
... la plus grande force en U.R.S.S.
après le Parti communiste.
Un vrai quatre étoiles,
Sergent.
Colle-toi contre ça.
A terre.
Main droite.
Rien que le meilleur
pour toi, Sergent.
Bonne nuit.
Y a quelque chose
à béqueter ?
Pourquoi vous l'avez amené ici ?
On allait l'emmener
où, putain ?
ll reste ici jusqu'à ce qu'ils
nous disent quoi faire de lui.
Bien vu.
Rien à signaler.
- Y a un blindage derrière le podium ?
- Oui. C'est arrivé hier soir.
Mettez un homme dans le boxe
derrière le projecteur.
Le bureau local
nous donnera un autre agent.
lls ont décollé.
- On ferait bien d'aller à O'Hare.
- Agent Clark.
Des photos
d'acquisition de cible.
N'est-ce pas, Tom ?
Tu travailles pour qui ?
Johnny, cette information
est strictement confidentielle.
Je peux te dire
que ça paye très bien.
Qui ? Qui te paye ?
Tout le monde.
Je suis un serviteur public.
T'es un zéro ambulant.
Un putain de zéro ambulant !
Le Président et le Secrétaire
général sont arrivés ici...
à l'Université de Chicago
pour le deuxième arrêt...
de leur voyage historique symbolisant
la fin de la menace nucléaire.
Les deux leaders déposent une couronne
sur le monument du souvenir...
près de l'endroit où Enrico Fermi
et une équipe de savants...
ont réalisé la première fission,
ouvrant la voie...
non seulement à l'usage pacifique
de l'énergie nucléaire...
mais aussi à la création d'horribles
moyens de destruction de masse...
que ce traité a pour but
d'éliminer.
Le Président et son homologue
soviétique sont accompagnés...
par le Secrétaire d'Etat
et des membres des...
équipes de négociation
russes et américaines.
D'ici, les chefs d'Etat iront
ensemble à l'hôtel Hilton...
sur le front de lac de Chicago
dire à un rassemblement...
de la Conférence nationale des
gouverneurs que cette signature...
marquera le début
d'une nouvelle ère de coopération...
politique, économique et culturelle
entre les deux superpuissances...
et d'une nouvelle ère
de paix dans le monde.
- Où tu vas, putain ?
- Sa copine.
- Tu peux te charger de lui tout seul ?
- Pas de problème.
Tu vois, Sergent,
on va croire...
que t'étais un
des soi-disant conspirateurs.
Et t'auras fait une bourde
en voulant détruire des preuves.
Tu te seras fait
sauter en l'air.
C'était bon,
le lait et les petits gâteaux ?
Personnellement...
je trouve qu'on aurait dû
te faire exploser la cervelle.
Qu'est-ce que t'en penses ?
Merde.
J'espère que vous les aimez brouillés.
Je sais rien faire d'autre.
- J'ai même pas faim.
- Maman a dit que vous les adoriez.
Je fais de mon mieux.
Je sais qu'elle cuisine mieux.
C'est Johnny.
T'es en danger. Va-t'en.
Où es-tu ?
Contacte Milan.
Je vais à l'agence de voyage.
Allez, les enfants.
Prenez vos manteaux. Vite.
Je vous emmène
chez les voisins.
- Je me sens bien. Merci.
- Vous n'êtes pas en état de partir.
T'as mes affaires, Steve ?
Emmène Scotti chez mon voisin
et reste avec lui.
- Sa mère le retrouvera là-bas.
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
Donne-moi les clés de voiture.
Ecoute-moi bien.
Ne rentre pas à la maison.
Je te rejoindrai plus ***.
Allons-y.
Merci. Qu'est-ce que c'est ?
Ouvre.
C'est pas mon anniversaire.
Tu m'as acheté
un cadeau de Noël ?
Mince alors.
ll est autrichien,
n'est-ce pas ?
C'est quoi ce--
- Qui êtes-vous ?
- Walter Henke.
Mesdames et messieurs,
le Président des Etats-Unis...
et le Secrétaire général
de l'Union Soviétique.
Aujourd'hui, nous vivons
un moment historique.
Notre passé sombre
et désespéré est derrière nous.
Quel plus beau cadeau pouvons-nous
faire aux enfants du monde ?
lls ne vivront plus dans la terreur
de l'holocauste nucléaire.
''Paix sur Terre''
lls ont un tireur là-haut
pour abattre le Président.
Va à l'hôtel. Préviens les services
secrets. Arrête le Président.
Qu'est-ce que tu fais ?
Ne te mêle pas de ça !
Attends que je crève
pour m'envoyer des fleurs.
Nous allons bien
nous amuser à New York.
C'est une fausse piste.
lls n'ont jamais eu l'intention
d'abattre le Président d'ici.
Alors qui c'est lui ?
C'est le vrai Walter Henke.
C'est le pigeon.
C'est pour faire croire
qu'il a été abattu après.
ll doit y avoir
quelqu'un d'autre ici.
Boyette est sur le quai du métro aérien.
''ll y a une bonne photo
à prendre devant l'hôtel.
Des Russes-américains,
des mères, des bébés.
Les chaînes de télé sont pour.
On pourra s'en servir mondialement.''
- Delich.
- Que fais-tu là ?
- Comment ça va ? J'ai su à propos--
- J'ai dit : que fais-tu là ?
J'ai été affecté ici
pour le passage du Président.
Arrête-toi.
Ne bouge plus, salopard !
Qu'est-ce qu'il y a ?
Reculez, mesdames.
Attention !
Ecartez-vous !
Pardon !
Faites venir plus d'hommes !
Entourez la voiture !
ll est mort.
C'est un de vos guerriers
de l'ombre ?
- Ne me touchez pas !
- Je devrais vous faire la peau !
C'était votre opération
depuis le début.
L'assassinat du Général Carlson,
et le reste : c'est vous.
Quelle opération, Sergent ?
ll ne s'est
rien passé ici.
- Y a un cadavre là-dedans.
- Oui.
Un homme que vous avez fait rentrer
clandestinement. Vous devriez fuir.
Les Russes vous ont engagé
pour tuer un des leurs ?
Ou la guerre vous manque tant que
vous voulez en provoquer une tout seul ?
Vous ne vous demandez jamais pourquoi
y a pas eu de guerre depuis 50 ans ?
A cause des armes nucléaires.
Nous les voulons,
les Russes aussi.
Qui c'est ''nous'' ?
Une bande de cinglés ?
Sans les armes nucléaires...
vous combattriez les Russes
dans les rues de Washington.
- J'en prendrai le risque.
- Vous êtes un imbécile !
Nous n'appartenons pas
à la même armée, vous le savez ?
Mais vous êtes exposé et vous allez
vous précipiter vers l'ombre.
Et je vais m'assurer
qu'on vous écrase !
Vous êtes
un homme mort, Sergent.
La joie mondiale entourant le traité
de désarmement russo-américain...
se poursuit, mais au Capitole,
une humeur plus sombre règne...
après le témoignage à huis clos
du Sergent John Gallagher...
devant le Comité des renseignements
de la Chambre des députés...
à propos
d'un complot bizarre...
pour assassiner
le Secrétaire général soviétique...
et empêcher la signature du pacte.
- C'est fini.
- Des preuves du complot...
tramé par des chefs militaires
renégats russes et américains...
ont fait surface quelques heures
seulement après la signature.
Grâce à Gallagher, on a déjà
retrouvé le corps d'un...
ou peut-être deux tireurs
qui devaient abattre le leader russe.
ll a aussi désigné le Colonel Whitacre,
qui est toujours introuvable...
comme l'un des chefs
du complot.
Les services secrets s'engagent
à explorer toutes les pistes...
peu importe où elles aboutissent.
Qu'est-ce qu'on fait
maintenant ?
Pourquoi on s'arrête, Sergent ?
Pardon, mon Colonel.
Je dois consulter la carte.