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Elle est très chère,
mais elle est géniale.
Oui. Tu connais les guitares Gibson
à capteurs Humbucker ?
Non, désolée. Je ne joue pas.
C'est pour les 50 ans de mon père.
C'est très gentil.
Oui, mes sœurs et moi
allons toutes contribuer.
Ton père adorera ça.
Elle est merveilleuse.
Excusez-moi, j'ai une question...
Quel genre de musique joue ton père ?
Je dirais que c'est plutôt jazzy.
C'est une excellente guitare jazz.
Pat Metheny en a une.
- C'est la meilleure.
- Oui.
Ton père aime-t-il Pat Metheny ?
Désolée. J'ignore qui c'est.
Pat Metheny est le meilleur
guitariste fusion de tous les temps.
Il est le Jake E. Lee
des guitaristes fusion.
- Oui. Tu aimes le fusion ?
- Oui.
Je ne sais pas ce que c'est.
Je posais la question,
car je joue du fusion. J'étais curieux.
Oui, je joue aussi du fusion.
- J'enseigne aux enfants.
- Vraiment ?
Je travaille avec plein d'enfants.
- Une petite...
-Viens nous voir jouer.
- Bon sang.
- D'accord. Merveilleux.
Oui. Alors, qu'en dis-tu ?
Vous l'avez en différentes couleurs ?
Couleurs ? Tu parles des finis.
- Des finis.
- Oui, désolée.
On a couleur rayon de soleil.
Elle est super.
On en a une à l'arrière.
Je vais la chercher.
- J'y vais.
- Tu veux la voir ?
- J'y vais. Elle a un étui.
- J'y vais.
- Je prends l'étui.
- Oui, d'accord. Merci.
Je vais chercher l'étui.
Super.
Merde !
LES EXTRAITS REYNOLD
Ce n'est pas pour moi.
- Salut, Step.
- Salut, Joel.
- Mary.
- Bonjour, Joel.
LES EXTRAITS REYNOLD
Je ne sais pas...
- Ils viennent et...
- Oui. Ils font...
LES EXTRAITS REYNOLD
Tu devrais passer ce soir.
Les boissons sont
à demi-prix durant la partie.
Mais tu ne me fais jamais payer.
Je sais. Tu devrais venir.
Pourquoi pas ? Il ne se passera rien
chez moi de toute façon.
Comment ça ? Ta femme n'est pas là ?
Non, c'est juste
qu'on n'a pas baisé depuis un mois.
Hé ! Tu as trouvé cet emploi
grâce à Job 1 ?
Moi aussi.
J'ai commencé ici,
à la chaîne de montage,
comme toi.
Mais j'étais meilleur.
Je faisais 40 caisses par jour.
Tu as bien entendu, vato.
Je suis le meilleur trieur ici.
Oui. Je deviendrai sûrement
chef d'étage avant la fin de l'année.
- Je travaille à temps plein.
- Tu vois ça ?
Le nouveau ? Il nous retarde.
Ce n'est pas à moi
de lui dire d'arrêter la chaîne.
Hé ! Mon groupe joue vendredi.
Tu devrais venir nous voir.
On s'appelle Queue de Dieu.
QUEUE DE DIEU
Quel genre de musique écoutes-tu ?
Du rock ?
Oui. Oui. Tu aimeras ça.
C'est gratuit pour les dames.
Emmène des filles, d'accord ?
Typique.
Je ne bougerai plus.
Tu n'arrêtes pas la chaîne ?
Je n'arrêterai rien.
S'ils ne font pas leur travail,
je ne ferai pas le mien.
Si je ne rentre pas avant 20 h,
elle enfile son survêtement,
et quand elle a son survêtement,
c'est fini.
C'est terminé.
Merde.
Maudit !
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Et toi ?
Et lui ? C'est ce que je veux savoir.
- Pourquoi nous harceler ?
- C'est votre travail.
On ne peut pas faire notre travail
s'ils ne font pas le leur !
On est les seules à travailler, ici !
Un instant, un instant, un instant !
Quel est le problème ? Du calme.
Mary.
Hector est nouveau, d'accord ?
Ça lui prendra quelques jours,
alors soyez patients.
Step, écoute-moi.
Tu devras gérer ces situations
si tu veux devenir chef d'étage.
Exactement.
Super. Bon, nettoyons tout ça
et reprenons le travail.
On ne peut pas prendre du retard.
Allons-y.
À votre poste.
Tu as vu ça ?
On se fait toujours blâmer.
Seigneur ! On dirait des enfants.
Je me sens comme leur gardien.
Désolé d'avoir raté le drame.
Je montrais au petit génie
comment reculer le chariot élévateur.
Regarde-le.
Sa carrière consiste
à conduire ce maudit chariot.
Tu penserais
qu'il voudrait savoir comment le faire.
Il joue aussi dans un groupe.
Oui, il a un groupe.
Je te gage qu'il est aussi mauvais à ça.
- Puis, il y a aussi l'andouille.
- Qui ? Mary ?
Non, non. L'autre.
C'est quoi, son nom ?
Elle m'a demandé
si elle " pourrait" avoir plus de congés.
Comme ça.
Je lui ai dit que si elle remplissait
ses feuilles de présence correctement,
je lui en donnerais d'autres.
Ne t'en fais pas. Elle ne les remplira
jamais correctement.
Je dois filer.
Je dois arriver avant 20 h,
sinon ce sera le survêtement.
Merde. Ne me vois pas.
Ne me vois pas. Rentre chez toi.
Maudit ! Salut.
Salut, Joel. Je suis content de te voir.
Comment ça va ?
Je suis très pressé, Nathan.
Oui ? Tu es occupé ?
Oui. Très, très occupé.
Je suis vraiment occupé
et je dois faire un appel.
Je dois appeler
au bureau avant la fermeture.
Oui. J'ai une question pour toi,
comme tu es là.
Que faites-vous le 17 novembre ?
Le 17 ?
Le 17, je crois qu'on ne sera pas là.
Non ? Où allez-vous ?
Attends un peu. Je voulais dire le sept.
Vous serez en ville le sept, non ?
Oui.
Super. Leslie et moi allons à un souper.
C'est un truc annuel. On y va
chaque année avec le club Rotary.
C'est pour une bonne œuvre
et c'est très amusant.
On aimerait vous inviter, Suzie et toi,
à notre table...
Nathan, je ne pense pas
que ça nous intéresse.
-Vraiment ?
- Oui.
Pourquoi pas ? C'est très plaisant.
Je ne sais pas.
Suzie n'aime pas beaucoup
ce genre de truc.
Pourquoi pas ?
On ne connaîtrait personne,
et elle serait mal à l'aise.
- Ce n'est pas comme ça.
- Bien sûr.
Elle ne serait pas mal â l'aise.
Ce n'est pas cérémonieux.
C'est des gens sympathiques.
Je...
J'ai une idée.
Je vais acheter des billets,
car ils vont se vendre rapidement.
Parle à Suzie.
Je demanderai à Leslie de l'appeler.
Tu sais comment c'est
quand les femmes se parlent.
- Je peux les entendre...
- On en reparlera.
J'ai un appel à faire.
Désolé, Joel, j'ai failli oublier.
Les billets sont 40 $ par personne.
C'est un peu cher,
mais la nourriture est fantastique.
Ça fera 80 $ en tout.
Il n'y a pas de taxes.
Nathan, je dois rentrer
et faire cet appel.
On en reparlera, d'accord ?
D'accord. Hé ! Joel ?
Si vous voulez
qu'on s'occupe de votre maison
quand vous serez partis,
on peut le faire.
- Merci.
- D'accord. Oui.
Hé ! Où allez-vous ?
On va en vacances.
Bon sang, Leslie et moi adorerions
aller en vacances avec vous.
Je dois y aller.
Très bien.
Merci, Nathan. Merci.
Va faire ton appel.
Joel ? Une autre chose.
Hé ! Joel ?
- Chérie.
- Salut.
Ce Nathan ne se la ferme jamais.
Je sais. Quel con.
Sa femme est encore pire.
Je me demande combien de temps
il parlerait si on ne l'arrêtait pas.
Parfois, j'ai peur
d'aller dans la cour avant,
car je crains qu'il se montre.
Tu te souviens de notre condo ?
On y entrait à partir du garage.
Personne ne nous embêtait.
On pouvait marcher jusqu'au 7-Eleven.
Pas besoin de plombiers
ni de garçons de piscine.
Parlant de ça,
il nous en faut un nouveau.
Celui qu'on a ne vérifie jamais
les niveaux de chlore.
Désolé, c'est juste
que cette nouvelle vanille artificielle
a un point triple plus élevé
qu'on pensait,
donc le nouvel extrait
"biscuits à la crème"
qu'on met au point pourrait marcher.
Il faut y arriver avant Weber Flavors,
car si ça devient populaire,
ça pourrait être un bon coup.
Je pourrais vendre l'entreprise.
Tu te souviens du logo que tu as conçu
pour l'extrait
"biscuits â la crème" original ?
Il est encadré dans mon bureau.
Tu t'en souviens ?
Oui. Et maintenant,
je conçois des coupons.
Tu veux qu'on aille dans la chambre ?
- Je suis un peu fatiguée.
- Vraiment ?
Oui. Je ne sais pas pourquoi.
C'est le milieu de la semaine.
Mais non, on est lundi, chérie.
Lundi ? Merde !
- Qu'y a-t-il ?
- C'est Dancing with the Stars.
C'est maintenant ?
Sidelines
BAR SPORTIF
J'aimerais avoir une maison
où la salle de bains
n'a pas un mur mitoyen
avec la télévision.
Pourquoi ?
C'est difficile de se masturber
quand la télé joue
à plein volume, Dean.
Utilise une autre salle de bains.
Ce serait trop suspect.
On ne le fait jamais.
Je vais mettre un isolant.
Un isolant ?
Tu n'as pas à mettre
de la fibre de verre dans tes murs
parce que tu es gêné de te masturber.
Fais un homme de toi et masturbe-toi
où tu veux dans ta maison.
Tu es propriétaire de ta maison.
Et de ton entreprise.
Et dire que tu étais barman ici.
Regarde tout ce que tu as.
Je sais, mais qu'ai-je vraiment ?
Tout ça ne me cause que des ennuis.
Je travaille tout le temps, et pourquoi ?
Les gens se fichent des extraits,
ma femme aussi.
Le musicien au chariot élévateur baise
sûrement plus souvent que moi.
Oui, mais il vit sûrement
dans un appartement minable.
J'emménagerais bien
dans un appartement minable
si la salle de bains n'était pas
à côté de la télévision.
Elle appartenait à mon père.
Il est mort le mois dernier,
et on a plein de factures à payer.
Je vis des moments très difficiles.
Il adorait le fusion.
Je ne suis pas censé dire ça,
mais compte tenu des circonstances,
tu pourrais la vendre
au magasin de musique
et obtenir beaucoup plus.
Non, ça va. Je veux juste régler tout ça.
- Je veux que ce soit fini.
- Je comprends. Tiens.
Je vais te donner un petit cadeau.
Tiens. Allez.
- Non. Non, je ne peux pas. Non.
- Non. Prends l'argent.
Tu as vécu de durs moments. Allez.
D'accord, d'accord.
Mon Dieu.
Que Dieu vous bénisse.
Merci beaucoup. Merci.
Salut.
On pense encore
à la remplacer par un robot ?
Oui, mais ce ne sera
peut-être pas nécessaire.
Tu n'y croiras pas. Tu te souviens
de Michael J. Natherton
chez General Mills,
celui qui a déjà pensé
à acheter notre entreprise ?
Oui. Selon toi, il n'était pas sérieux,
il sondait le terrain.
Maintenant, il est sérieux.
Il nous a fait une offre.
- Une vraie offre.
- Tu veux rire ?
Ce doit être
une stratégie à grande échelle,
car l'offre dépasse la valeur du marché,
selon moi.
Ouah !
Je pourrais peut-être vendre tout
et prendre ma retraite, hein ?
Il y a des détails à régler,
mais oui, c'est...
Ça pourrait être génial.
Il rappellera la semaine prochaine.
Que dois-je lui dire ?
Dis-lui : ''Oui, bon sang !"
Adiós, l'andouille.
Tu vois ça ?
Je l'ai déjà averti. C'est la dernière fois.
Je ne lèverai plus un doigt.
Oh non ! Qu'est-ce qui se passe ?
Je le savais. C'est ce qui arrive
quand on ne prête pas attention.
Oui, très bien.
Appelle-moi si tu as d'autres nouvelles.
Il en a perdu une, et ils croient
qu'ils pourront rattacher l'autre.
Ce n'est pas sûr.
Ouah ! C'est fou.
J'ignore comment c'est arrivé.
On a une si bonne fiche de sécurité,
on suit les consignes de sécurité.
Je crois que ce n'était
qu'un accident débile.
Tu as sûrement
des assurances pour ça, non ?
Oui, bien sûr.
Il y aura un gros règlement.
Oui, j'imagine.
On parle de ses testicules.
Ça nous fait comprendre
qu'on est fragile, non ?
Surtout nos couilles.
Elles pendouillent, là.
Un petit sac.
Elles peuvent être arrachées
à tout moment.
Que serait la vie sans les testicules ?
Tu peux imaginer ça ?
En fait,
je n'utilise plus beaucoup mes couilles.
Et l'autre soir ?
Je croyais que tu allais te masturber ?
Ce que je veux dire,
c'est que Suzie et moi baisons
une fois tous les trois mois.
La frustration sexuelle n'est pas facile.
Mais j'ai peut-être une solution.
- Quoi ?
- Tu devrais prendre des Xanax.
Des Xanax ?
Ce n'est pas pour l'anxiété ?
C'est pour tous les problèmes
psychologiques. C'est documenté.
Les Xanax nous font nous sentir bien.
C'est pourquoi ça marche pour tout.
J'en prends quand j'ai le rhume.
Je crois que ça fonctionnerait
à merveille pour la frustration sexuelle.
- Tu veux que je t'en trouve ?
- Non.
Sais-tu ce qui est bon, aussi ?
Le sirop à la codéine.
- Pour quoi ?
- C'est juste bon.
PERMIS DE L'ARKANSAS
KANSAS - OHIO
UN EMPLOYÉ D'EXTRAITS REYNOLD
A UN ACCIDENT AU BASSIN
gros règlement
un million de dollars.
sans testicules.
Qui voulez-vous ?
Don Wilkinson ou Step Wilkinson.
- Un instant.
- L'adresse, s'il vous plaît.
Je suis désolée. Je n'ai pas ces noms.
Il y a un D. Wilkinson,
mais c'est un numéro non inscrit.
D'accord. Merci.
Les gens de chez General Mills
ont entendu parler
de l'accident testiculaire
et ils sont inquiets.
Si Step veut plus que son règlement,
ça pourrait devenir compliqué.
Comment va Step ?
Mieux. Je crois
qu'il rentre chez lui aujourd'hui.
Bien.
Selon moi, on n'a pas à s'en faire.
Il dit qu'il ne nous poursuivra pas.
Il dit qu'il ne veut pas profiter de nous,
qu'il ne veut que ce qui est juste.
Il le prend plutôt bien.
Oui.
Quand on perd ses testicules,
on voit les choses différemment.
En passant,
devine qui veut une augmentation.
- Qui ?
- L'andouille. Incroyable, non ?
Brian, tu traites
tout le monde d'andouille.
Je ne sais pas de qui tu parles.
L'andouille au chariot élévateur.
Tu le surnommais ''le petit génie''.
Ah oui ! Eh bien,
le petit génie veut une augmentation.
Je lui ai dit : "Tu veux rire ?
"Tu as failli tuer un homme."
Il a tenté d'accuser l'autre andouille.
Tu devrais vraiment apprendre
le nom des employés.
Oui, j'y ai pensé, mais je me suis dit
que si on vend l'entreprise,
je n'aurai pas â le faire.
Je n'inviterai certainement pas
l'andouille et le petit génie chez moi.
Joel, laisse-moi te présenter
les nouveaux temporaires.
L'un d'eux voulait te rencontrer.
Joel, voici Cindy.
- Bonjour.
- Bonjour.
Mon Dieu.
Et...
Désolé. J'ai oublié ton nom.
- victor.
-Victor ! Oui.
Bonjour. Joel. Bienvenue.
Bien.
- Bonjour.
- Bonjour.
Désolée de vous déranger,
mais tout ça, c'est â vous ?
Oui.
Vous avez démarré l'entreprise, tout ?
Oui. Oui.
Mon Dieu. Comment ?
Eh bien... Tu veux vraiment le savoir ?
Les gens trouvent ça ennuyeux.
Non, non. Vraiment. Je veux le savoir.
Vous avez inventé l'extrait ?
- Si on veut.
-Vraiment ?
Eh bien, ma mère faisait...
Ma mère faisait
des biscuits à la racinette,
et je trouvais que la pâte à biscuits
était meilleure que les biscuits,
mais je ne savais pas pourquoi.
C'est parce que la saveur
de l'extrait de racinette s'évapore
à la cuisson.
Durant mes études
de deuxième cycle en chimie,
j'ai trouvé un moyen
d'utiliser un dérivé artificiel
d'une composante du thé des bois et...
Il ne s'évapore pas aussi facilement.
Et de là...
Ouah !
Vous avez fait tout ça avec votre tête !
- Oui.
-Vous devez être riche.
J'ai une BMW de Série 7
et de beaux vêtements.
Vous connaissez tant de gens.
- Je...
- Mon Dieu. vous êtes si populaire.
Step Wilkenson
6923, av. Rhea
Quoi ?
C'est mignon
comme vos six ressemblent à des huit.
Ou est-ce vos huit
qui ressemblent à des six ?
Alors ?
Salut, vieux. Tu veux jouer au golf?
Salut, Dean. Voici Cindy.
Maudit.
Seigneur. Salut. Dean.
Entrepreneur, spiritualiste, guérisseur.
- D'accord.
- Enchanté.
Enchantée. Merci, M. Reynolds.
- Merci.
- Bienvenue chez nous.
On allait jouer au golf,
mais on pourrait sortir ensemble ?
- Dean ?
- Vieux.
Elle travaille ici ?
Oui, elle est temporaire.
- Tapineuse ?
- Temporaire !
Ne la fixe pas ainsi.
Éloigne-toi de la fenêtre.
J'aime ça, Joel. J'aime ton style.
Je ne l'ai pas embauchée.
Job 1 l'a envoyée.
Ils l'ont envoyée,
comme tous les autres.
Job 1 ? Je devrais les appeler.
Je n'ai jamais vu une si belle fille ici.
Mais c'est logique, non ?
Les belles filles doivent aussi travailler.
Vraiment ?
Mais tous tes temporaires ressemblent
à des alcoolos, et c'est des gars.
- Tu veux savoir autre chose ?
- Oui.
Je crois qu'elle me draguait.
Vraiment ?
- Peut-être pas.
- Bien sûr, vieux.
Tu pourrais sûrement
te taper n'importe quelle fille ici,
toutes celles qui portent des filets.
Tu le pourrais.
- Je ne sais pas.
- Je te le dis.
Tu es le roi de ce royaume.
C'est ton domaine. Tu es le chef.
Tu es le roi de...
Quelle merde fabriques-tu, ici ?
De l'extrait,
un aromatisant par atomisation et...
Tu es le roi de l'extrait, vieux.
Toutes ces femelles le sentent,
et tu peux les avoir si tu le désires.
Moi, ça ne m'intéresserait pas,
car elles ne m'attirent pas,
mais cette fille-là...
- Bravo, Joel.
- On a volé mon sac !
Qu'est-ce qui se passe ?
On a volé mon sac ! C'est lui !
Il a volé mon sac ! Toi !
Il a volé mon sac ! Lui !
- Il a volé mon sac !
- Du calme !
- Je le savais !
- Du calme !
Du calme, d'accord ?
Je ne me calmerai pas !
Je vais appeler la police !
Arrête un peu !
Je parle sa langue. Hector.
- Son sac-o ?
- Sac ! C'est ça !
Tu as volé mon sac, mon argent !
- Un instant !
- Il a volé mon sac.
Arrête un peu, compris ?
Comment sais-tu qu'il a été volé ?
Je le sais, car il n'est plus là ! Voilà !
De quoi a-t-il l'air ?
C'est un sac en cuir blanc
avec des motifs multicolores.
L'intérieur est turquoise,
et un ourson en tutu y est accroché !
Tu peux passer
si c'est tout ce que tu as.
- Vraiment ?
- Oui, bien sûr.
Certain ?
C'est très gentil de ta part. Merci.
Je n'arrive pas à croire
que j'achète un extrait Reynold.
Je travaille à l'usine.
Vraiment ? Moi aussi.
Sérieusement ?
Bien sûr. Eh bien, avant, mais... Oui.
Je viens juste de commencer.
Je suis le trieur le plus rapide.
-Vraiment ?
- Oui. 40 caisses par jour.
J'allais être promu chef d'étage.
Je m'appelle Cindy.
On ne fait plus l'amour.
Je ne sais plus quoi faire.
On dirait un frère et une sœur.
Vous vous ressemblez un peu.
- C'est faux.
- D'accord.
Et le pire,
c'est que je n'arrête pas
de penser à Cindy, Dean.
Combien de fois
vais-je rencontrer une belle fille
qui aime les agents aromatisants ?
Elle m'a presque invité à sortir.
Elle m'a donné son numéro.
Elle m'a demandé
si j'allais voir le groupe de Rory.
- Tu peux y croire ?
-Ah oui ?
- Oui.
- Que vas-tu faire ?
Que veux-tu dire ?
Rien. Je ne tromperai pas Suzie.
Je dois l'endurer jusqu'à
ce que je sois trop vieux pour bander.
Alors, tout ira bien.
Et si Suzie te trompait ?
Bien sûr. Allez.
Écoute-moi bien.
J'aime Suzie. Tu me comprends ?
Je n'ai rien contre elle,
mais si elle se sentait comme toi,
en ce moment ?
Et si elle te trompait ?
Ça te dérangerait ?
Je ne... Non, je ne pense pas.
Pas au point où on en est.
C'est étrange, n'est-ce pas ?
Oui, un peu,
mais tu crois qu'elle le ferait ?
- Me tromper ? Non.
- Tu en es sûr ?
Je ne sais pas, en fait. Peut-être.
Suzie le pourrait.
Elle pourrait être tentée.
Si un beau gars la draguait...
Donc, elle pourrait te tromper
si la tentation se présentait.
La tentation se présente à toi,
mais tu ne la trompes pas.
- C'est bien ça.
- Très bien.
Voici ce que tu dois faire.
- Je ne veux pas de drogues, Dean.
- Il y a des moyens,
d'anciens moyens venus des Aztèques,
pour que ta femme te trompe,
si c'est ce qu'il te faut.
Je t'écoute.
Embauche un ***
pour qu'il ait une aventure
avec ta femme.
- Quoi ?
- Je suis sérieux. Je connais un gars.
- Tu connais un *** ?
- Oui.
Comment ça ?
- C'est Brad.
- Brad, le *** ?
Oui, il vient ici tout le temps.
C'est un ami de Cliff.
Tu embauches Brad.
Il a une aventure avec Suzie.
Bien. Oui.
N'as-tu pas un autre client à servir ?
Tu viens de me dire
que ça ne te dérangerait pas
si elle couchait avec un autre.
Et si elle le faisait,
tu n'aurais pas à te sentir coupable
de coucher avec Cindy.
Tes problèmes seraient réglés.
C'est une idée de génie.
Seigneur ! Je pense
que je vais essayer tes Xanax.
- Allez.
- Je suis sérieux.
Ce que je vais faire,
c'est m'asseoir avec Suzie
et lui parler de tout ça.
- Voilà !
- C'était une blague.
Pas une blague.
- Je plaisantais.
- Je suis sérieux.
Tu vas te la fermer, maintenant ?
Quels sont les effets, encore ?
Oui, je crois
qu'il faut faire ce qui est juste.
C'est vrai, Step.
Et ce qui est juste,
c'est que tu envoies un message
pour qu'un accident horrible
comme celui-là ne se reproduise pas.
Je t'ai trouvé un avocat.
Tu veux savoir qui c'est ?
- Qui ?
- Le gars sur les bancs d'arrêts de bus.
Joe Adler ?
Tu as embauché Joe Adler ?
Oui.
Tu es si bonne pour moi, Cindy.
D'accord. Mon Dieu.
Step, je suis désolée.
Tu m'excites,
et je t'excite,
et ton médecin a dit
que tu ne devrais pas t'exciter
avant la fin du procès.
Step, je suis désolée.
Désolée. Je crois qu'on devrait y aller.
Excuse-moi.
Bon sang ! Regarde tous ces colverts.
J'aurais dû apporter le Mossberg.
Merde.
Te souviens-tu de la couleur
de la pilule que je t'ai donnée ?
- Quoi ?
- Maudit.
Je ne crois pas que c'était du Xanax.
Ça pourrait être du Ritalin
ou de la kétamine.
Je m'en fiche. Quoi ?
La kétamine est
un tranquillisant pour chevaux.
Parfois, ça a
d'étranges effets sur les humains.
Ne t'en fais pas.
Mais tu ne devrais plus boire.
Te souviens-tu de ce que tu as dit ?
-À propos du *** ?
- Oui ?
Tu ne trouves pas ça mal ?
Tu ne trouves pas ça moralement mal ?
Pourquoi serait-ce moralement mal ?
Je ne sais pas.
Écoute-moi. Si elle ne veut pas le faire,
elle ne le fera pas, d'accord ?
Mais si elle le fait,
c'est elle qui aura péché,
et toi, tu pourras
baiser toutes les filles que tu veux.
Et c'est ce qui est moralement bien.
Je n'y vois rien
de moralement mal non plus,
et c'est un de tes amis, non ?
Comment il s'appelle ?
Brad. Tu veux que je l'appelle ?
Non, non. Attends.
C'est étrange de parler de ça, Dean.
Tout ce que tu dois faire, c'est dire
qu'un garçon de piscine viendra,
et tu verras ce qui arrivera.
Je suis sérieux.
Si elle ne fait rien, super.
Tu te sentiras soulagé
de ne pas l'avoir trompée.
Je crois que tu as raison,
et on a besoin d'un garçon de piscine.
C'est un signe, mon vieux.
Oui, mais je ne sais pas. C'est débile.
Tu dois écouter l'univers.
Prends donc un autre verre.
Tu sais quoi ? Je vais appeler Brad.
Je vais lui demander ce qu'il en pense.
Pourquoi pas ?
C'est simple, non ?
C'est 200 $. C'est ça ?
Oui. C'est 200 $.
Eh bien, oui, mais je prends 10 % .
Franchement, Dean.
Tu es maquereau ou quoi ?
On ne dit pas "maquereau"
pour les prostitués mâles, Joel.
- Très bien.
- Il y a un autre mot.
Ce n'est pas un micheton,
mais quelque chose du genre.
C'est autre chose.
C'est moi qui ai tout arrangé.
- Je comprends.
- D'accord ?
Tu n'as pas à t'en faire,
- car ce sera son argent.
- Bon !
- Bien.
- C'est 200 $.
Oui. 220 $.
- Dean !
- Quoi ?
J'ai une question.
Oui.
Tu vas regarder, c'est ça ?
Non, non. Non, je...
Je ne serai même pas là.
Je serai au travail.
Tu as oublié ? On en a parlé.
- On n'en a pas parlé ?
- Écoute-moi bien.
Voici ce que tu vas faire.
Tu iras chez Joel,
tu agiras
comme le nouveau garçon de piscine.
Quand tu seras là, tu tenteras
de séduire la femme de Joel.
Si elle n'est pas intéressée,
tu nettoies la piscine et tu pars.
C'est tout. C'est simple.
Tu n'essaieras pas
de me tripoter le cul ?
Écoute-moi. Il sera au travail.
Tu iras chez lui quand il ne sera pas là
et tu feras
comme si tu étais le garçon de piscine
qui tente de séduire sa femme.
Je vois. Oui. Je comprends.
- C'est simple.
- Oui. Désolé. Super.
Oui. Tu ne seras même pas là.
Non, il n'y sera pas.
Il ne sera pas là. Toi, tu y seras.
Sa femme y sera. Il sera...
- Il ne sera pas...
- Il ne sera pas â la maison.
Génial. Pas de problème.
Ce sera super.
N'oublie pas.
Elle n'acceptera peut-être pas.
Super, oui. J'ai vraiment hâte.
- Elle n'acceptera peut-être pas.
- Super.
Super. En passant,
si tu connais d'autres personnes
qui auraient besoin de mes services,
des femmes à la maison esseulées,
tu pourrais leur parler de moi ?
Si je pouvais en avoir un bon nombre,
je pourrais quitter
mon emploi de paysagiste.
Ce serait super,
car je dé*** être paysagiste.
Je préfère baiser.
Il y a des tas de femmes à la maison
en chaleur dans les bars,
alors si ta femme a des amies...
Brad, tu me tues, vieux.
D'accord ? Content de t'avoir parlé.
- Très bien.
- C'était plaisant. À plus.
Tu sais à quoi je pensais ?
-À plus, Brad. Bonne nuit.
- Très bien.
Je vais te reconduire.
Tu ne peux pas conduire.
Je sais.
Es-tu certain de ce type ?
Oui. C'est un bon gars.
Il s'excite un peu avant chaque contrat.
Il n'a pas l'air très intelligent.
À quoi t'attendais-tu ?
C'est un prostitué.
Salut.
Ouah ! Vous avez eu toute une soirée.
J'ai raté ça ?
Merde.
- Allô ?
- Salut, Dean.
-Joel.
- Tu es réveillé.
A-t-on vraiment fait ça, hier soir ?
On l'a vraiment fait ?
Cette affaire de *** ?
Si je m'en souviens bien, oui.
- Maudit.!
- Quoi ?
À quoi ai-je pensé ?
Il faut tout annuler.
Tu peux l'appeler?
Comment il s'appelle ?
Brad. D'accord. Oui, je l'appelle.
Dis-lui que je le paierai quand même.
Sans problème.
Dis-lui de ne pas y aller.
À quoi ai-je pensé ?
Très bien, du calme.
Calme-toi. Je l'appelle.
Merci pour la drogue, Dean.
En fait, je n'ai pas son numéro.
De quoi tu parles ?
Tu l'as appelé hier soir.
- C'est Cliff qui m'a donné son numéro.
- Demande-le â Cliff, alors.
Cliff n'a pas le téléphone.
Il était au bar.
Maudit !
Quel est son nom de famille ?
J'appellerai l'assistance annuaire.
Je ne m'en souviens pas.
C'était mexicain.
Mexicain ?
Bon sang, Dean,
il a les cheveux blonds
et les yeux bleus.
Moi aussi,
je trouvais ça étrange que ce jeune
ait un nom mexicain,
mais je ne juge pas les gens.
Ce n'était peut-être pas mexicain.
Ça pourrait être philippin.
Je crois que c'est Lopez ou Sanchez.
Ou Gutiérrez.
Merde. Je dois arriver avant lui.
- On doit parler.
- Pas maintenant.
- Il faut qu'on parle.
- Non.
- Pas maintenant.
- Oui.
- C'est Step.
- Brad Chavez
sur la ligne un pour vous.
- Qui ?
- Brad Chavez.
Brad Chavez ?
Je prends un message ?
Non. C'est le garçon de piscine.
Je devrais répondre.
Allô ?
- Salut, c'est Joel ?
- Oui.
- Salut. C'est Brad.
- Salut. Merci, mon Dieu.
Mission accomplie, vieux.
Ça a marché. Elle a capitulé.
Tu n'étais pas censé y aller
avant 45 minutes.
Vraiment ? Oui.
J'avais oublié l'heure convenue
et j'étais si excité
que je suis arrivé plus tôt.
Donc, tu as... Elle a... Vous avez...
Oui. Ce fut facile.
Facile ? Comment ça, facile ?
Non, je ne veux pas dire
qu'elle était facile
et que ta femme est une pute.
C'est juste
que ce ne fut pas difficile de lui...
Oublie ça.
Raconte-moi. Dis-moi
ce qui s'est passé. Je veux tout savoir.
- Tu en es sûr ?
- Certain.
Bon, d'accord.
Eh bien, elle m'a laissé entrer,
je suis allé à l'arrière
pour nettoyer la piscine,
mais je n'y connais rien.
Je faisais semblant,
et elle était en maillot,
alors j'ai entamé la conversation.
C'est une belle maison.
Merci.
C'est celle de ton père ?
Non, c'est la nôtre.
Ouah ! Tu sembles si jeune
pour vivre dans une telle maison.
Quoi ?
As-tu de l'écran solaire ?
J'ai oublié le mien.
Bien sûr.
Je pense que ce fut rusé de ma part
de lui demander de l'écran solaire,
car de cette façon, je pouvais
lui demander si elle en voulait
et lui en mettre sur le dos.
Je n'ai pas eu
à la surprendre avec la question.
C'était rusé, n'est-ce pas ?
Ensuite, j'ai commencé
à lui enduire le corps.
- Le reste fut facile. Elle...
- Bien ! C'est assez.
Arrête ! Je ne veux pas en savoir plus.
D'accord. D'accord, vieux.
Écoute, si tu connais d'autres femmes
à qui tu pourrais me recommander
ou si tu veux
que je me retape ta femme, je peux...
Non ! Je dois y aller. Au revoir.
- Maudit !
- Ohé ! Hé !
- Comment ça va ?
- Je suis très occupé.
Je ne te retiendrai pas longtemps.
J'ai acheté les billets pour le souper
dont on a parlé, celui du sept.
Je t'avais dit qu'ils étaient 40 $.
En fait,
ils étaient plus chers cette année. 55.
Je t'avais dit
qu'on ne voulait pas y aller.
Tu ne t'en souviens pas ?
Tu as dit que Suzie serait mal â l'aise,
mais comme je l'ai dit,
elle ne le sera pas.
Elle pourra porter un pantalon,
si c'est ça le problème.
- Ce n'est pas cérémonieux.
- Ce n'est pas le problème, Nathan.
Quoi, alors ?
Elle ne porte jamais de robe ?
Je dois y aller.
Une dernière chose !
Je suis occupé aussi.
Joel, je me disais
qu'on pourrait aller en vacances,
juste nous deux.
On n'a pas fait ça depuis longtemps,
et il y a de bonnes aubaines
pour les Caraïbes en ce moment.
Je dé*** les Caraïbes.
Vraiment ? Pourquoi ?
Car c'est nul.
Je croyais
que tu aimais les endroits chauds
pour pouvoir porter tes shorts.
Je ne me sens pas bien.
Je vais me coucher.
C'est la nourriture ?
Je joue
dans cinq groupes en ce moment,
mais Queue de Dieu, c'est
les mêmes gars que Tête de bagarre,
mais Tête de bagarre est plus
du genre "thrash skate punk",
alors que Queue de Dieu est plus
du genre grindcore mélodieux.
C'est donc cinq groupes,
mais quatre bandes de gars.
Elle est si gentille. Ils devraient
en embaucher d'autres comme elle.
Je n'arrive pas à croire
qu'il travaille encore ici.
Savais-tu
que le portefeuille de Sylvia a disparu ?
Elle croit qu'il a été volé.
Et qui était le dernier dans le vestiaire ?
Hector.
Salut. Vous avez entendu la rumeur ?
Jim dit que Joel et Brian vont vendre.
Rich dit la même chose.
Il dit qu'ils feraient
des millions et des milliards.
La ferme.
Je me tue à l'ouvrage,
et ces gars vont faire le magot ?
Je travaille plus fort que quiconque.
Si on additionne le tout,
je lève plus de 90 000 kg par semaine.
Il faut agir.
Tenez. C'est gratuit pour les dames.
Emmenez des filles.
- Tu as un moment ?
- Oui.
Je crois qu'on a un gros problème.
Je ne sais pas ce qui s'est passé,
mais Step dit
qu'il veut plus que le règlement.
Je crois qu'il a parlé â un avocat.
Et General Mills ne veut rien officialiser
avant que cette affaire soit réglée.
Ne t'en fais pas trop.
Step essaie seulement
d'avoir l'air d'un dur.
Il fait toujours ça.
Il s'emballe et parle fort,
mais il s'adoucit toujours.
Et il faisait ça
quand il avait des couilles.
- Je vais lui parler.
- D'accord. Fais-le vite.
Le voilà. Salut.
Je ne peux pas te parler aujourd'hui.
- J'ai failli te manquer.
- Je ne peux pas parler.
J'ai vu votre nouveau
garçon de piscine aujourd'hui.
Vous l'aimez ?
On en voulait justement un autre.
Je dois rentrer à...
Attends un peu. C'était hier, non ?
- Quoi ?
- Tu l'as vu hier,
pas aujourd'hui, n'est-ce pas ?
Non, aujourd'hui. Le nouveau.
De quoi avait-il l'air ?
Eh bien,
il était blond et était grand comme ça.
Il était vraiment mignon.
En fait, Leslie a même dit...
Tu es absolument certain
que c'était aujourd'hui
et pas hier ?
- Oui.
- Sans aucun doute ?
Aucun doute. C'était aujourd'hui.
Je suis venu dîner à la maison.
Hier, j'avais
une importante réunion de ventes.
Le gars n'arrêtait pas de parler.
Penses-tu
que tu pourrais me donner ce chèque ?
C'est 110...
Très bien, je t'appelle !
Allô ?
- C'est Brad ?
- Oui.
Que faisais-tu chez moi aujourd'hui ?
- Rien.
- Sottises.
Ne t'en fais pas, vieux,
je ne te ferai pas payer.
Tu as encore couché avec ma femme ?
Comme on l'a déjà fait une fois,
ce n'est pas bien grave, non ?
- Tu n'auras pas à payer.
- Je n'aurai pas à...
Je vais te payer quelque chose,
car tu ne coucheras pas
avec ma femme gratuitement.
Écoute-moi bien.
Si je te reprends encore chez moi,
ce ne sera pas joli, compris ?
D'accord. Si tu connais
quelqu'un d'autre qui...
Tu voudrais sortir
ou faire autre chose ?
On va au 7-Eleven
pour des bâtonnets de pizza ?
J'ai une sortie avec les gens du travail.
Le groupe de Rory joue.
Tout le monde y va.
Recevez-vous ce que vous méritez ?
Appelez-moi l Joe Adler, le dur.
LE DUR ! - JOE ADLER
POURSUIVEZ ! RECEVEZ DES $$$
- Salut, Cliff.
- Salut.
Je n'arrive pas â croire
que ma femme a couché avec ce type.
Tu as dit que ça ne te dérangerait pas.
Je n'y avais pas pensé
assez longuement.
Et ça a été si facile pour lui.
C'est insoutenable.
Je suis peut-être mauvais au lit.
Non, vieux. Ce n'est pas ta faute.
Je t'avais dit
que Brad était un super ***.
Je suis désolé si... Désolé.
Ça va. Apparemment, tu as raison.
Les femmes disent
que beauté importe peu,
moins qu'intelligence et humour,
mais au bout du compte,
elles rient toujours
des blagues du beau gars stupide.
Je sais.
Et devine quoi. Le petit con
est retourné chez moi aujourd'hui.
-Vraiment ? Pourquoi ?
- Selon toi ?
C'est incroyable.
Tu embauches un gars pour un contrat,
et il revient le lendemain
pour se taper ta femme gratuitement.
Il ne le fera pas gratuitement.
Je vais le payer.
Vraiment ? Combien ?
La même chose, j'imagine. Pourquoi ?
Devrais-je appeler Brad pour ma part
ou devrais-je te la demander â toi ou...
Ne t'en fais pas avec ça maintenant.
On parlera de chiffres plus ***.
On en reparlera.
Ce n'est pas important.
L'important,
c'est que tu devrais sortir ce soir,
appeler Cindy sans te sentir coupable.
La conscience tranquille.
Oui. Je ne sais pas. Elle est à une fête.
- Sais-tu ce que tu devrais faire ?
- Pas de drogues.
Je sais que je plaisante beaucoup
et que je suis un peu étrange,
mais je suis sérieux.
J'ai un vrai conseil pour toi.
D'accord ? Écoute-moi bien.
Tu devrais fumer un peu de mari.
- C'est une drogue.
- Non. C'est une fleur.
Elle a des propriétés médicinales.
Le stress tue.
Je deviens parano avec la mari.
Pas si tu n'en fumes qu'un peu.
Sais-tu ce que tu devrais faire ?
Tu devrais aller voir mon ami Willie.
Il est super. C'est lui qui m'a donné
le tranquillisant pour chevaux.
Les Atlantes ont révélé le secret
à l'homme il y a 10 000 ans.
Les drogues ne causent pas
la gueule de bois. Tu comprends ?
Les gens commencent juste
à le comprendre. Accepte-le.
C'est ainsi qu'on résoudra
les problèmes de l'humanité.
La sagesse des Anciens.
Demande-le à Willie. C'est un shaman.
Ouais.
-À toi.
- Non.
Je suis un poids plume.
Si tu as de la bière ou du vin...
- Je n'aime pas ça.
- Conneries.
Allez, Joel.
Il croit qu'il deviendra parano.
- C'est vrai.
- D'accord.
Tu connais le *** Graffix ?
- Tu l'as déjà utilisé ?
- Non.
D'accord. Mets ton pouce là.
Hé ! Mets ton pouce droit
sur le carburateur.
Quand je te le dirai,
je veux que tu inspires bien fort.
D'accord. Expire !
- Je vais vous la laisser.
- Non !
Je n'aime pas ça. Dean, à toi.
- Expire fort !
- Je deviens parano, alors je...
Expire !
Mets les lèvres dessus. Oui.
Allez ! Inspire ! Allez ! Plus fort !
Relâche !
Inspire !
Oui.
Oh oui !
Oui. C'est Jésus. Tu le vois ?
Merde.
Hein ?
Hein ?
Je croyais que quelqu'un avait parlé.
Bon sang !
As-tu vu son expression ?
Tu es vraiment parano
quand tu es gelé.
C'est vrai.
Tu as sursauté quand il s'est avancé.
Je vous l'avais dit.
Tu devrais appeler cette fille.
Oui. Quelle heure est-il ?
L'heure de l'appeler
et de la baiser. Allez !
- Très bien.
- Il est minuit et demi.
Elle doit être chez elle.
De quoi a-t-elle l'air ?
Elle a les cheveux foncés.
Elle est plutôt jolie
dans le genre classe ouvrière.
Que veux-tu dire ?
Qu'elle a l'air d'une salope ?
Un peu. Oui.
C'est comme ça que je les aime.
Elle a l'air cochonne. Oui.
Vous avez les mêmes goûts.
Oui. J'espère
que je ne la réveillerai pas.
C'est occupé.
Au moins tu sais qu'elle est chez elle.
Quel genre de personne n'a pas
l'appel en attente ?
Je n'ai pas l'appel en attente.
Je dé*** ça.
Chaque fois que j'entends ce bip,
j'arrache la tête de quelqu'un !
Tu l'as cru ? Il s'amuse avec toi.
Tu es vraiment parano
quand tu es gelé.
Blague à part,
je dé*** vraiment l'appel en attente.
D'accord.
Tu es trop gelé.
Je vais composer pour toi.
Je vais te dire pourquoi c'est occupé.
C'est mon numéro.
Assez. Je ne sais pas pourquoi
tu veux me rendre parano.
Tu vas me faire pleurer.
Salut.
Joel ?
Salut. Que faites-vous ici ?
Joel, je ne suis pas fier de toi.
On dirait
- que vous avez des trucs à régler.
- Hé.
Je ne veux pas être de trop.
Merci de m'avoir invité. Ce fut plaisant.
À plus ***.
Cochonne ?
Merde.
Mon Dieu, Joel, ça va ?
Que s'est-il passé ?
Je vais bien. Je me suis fait
casser la figure. Rendors-toi.
- Mais...
- Chérie...
Par qui ? Que s'est-il passé ?
Par un gars, chez Sidelines.
Bonne nuit.
Mon Dieu.
Tu devrais aller voir un médecin.
Non, non. Je veux juste dormir.
- Tu es sûr que ça va ?
- Chérie, ne t'en fais pas.
Des gens se battent tous les jours.
Ce n'est rien. Rendors-toi.
- Tu veux de la glace ?
- Ça va.
Bonjour, Joel.
Brian veut vous voir. Oh ! Mon Dieu.
Qu'est-il arrivé à votre visage ?
Une porte de voiture. Je me suis cogné.
Salut, tu as parlé à Step ?
Il ne me rappelle pas.
Merde. On a des ennuis.
Il a parlé à un avocat.
Joe Adler, l'avocat en responsabilité
sur les bancs des arrêts de bus.
Le type à la coiffure bizarre.
Tu dois le voir.
C'est une merde humaine.
Bon sang. Que t'est-il arrivé ?
Je suis tombé dans l'escalier.
Joe Adler?
Oui. Ça pourrait être grave.
On pourrait être dans la merde.
Il faut aussi embaucher
d'autres personnes, car Cindy va partir.
Savais-tu qu'elle fréquente Step ?
Quoi ?
Incroyable, non ?
- Step ?
- Oui.
- Notre Step ?
- Je sais. C'est étrange.
Ils ne se sont pas connus ici,
mais dans une épicerie
ou un truc bizarre.
Comment une telle andouille
peut-elle fréquenter une fille
comme Cindy ?
Si ça te va, je vais congédier Hector.
Congédier Hector ? Pourquoi ?
À cause du sac de l'autre
et du portefeuille de l'andouille.
C'est lui. Qui d'autre ?
Non. Ne vire pas Hector.
- Pourquoi pas ?
- Fais-moi confiance.
D'accord. Si tu le dis.
Jenny, je ne me sens pas très bien.
Je vais rentrer plus tôt.
Merde.
Qu'est-ce...
Qu'est-ce que tu fous encore
dans ma rue ?
Tu n'étais pas censé rentrer
avant encore quatre heures.
Qu'est-il arrivé à ton visage ?
La même chose qui...
Ton visage aura l'air du mien si je...
En fait,
ton visage sera pire que le mien si...
Si je te reprends encore une fois
près de chez moi ou de ma femme,
tu seras arrêté.
Pour quoi ? Suzie m'a laissé entrer.
Je sais que c'est ta femme,
mais tu dois le savoir :
on est amoureux.
Amoureux ? Tu es vraiment con.
Vraiment con, Brad. Stupide, con.
Tu crois qu'elle est amoureuse de toi ?
Tu ne la connais même pas !
Tu n'es qu'un petit ***. C'est tout.
Je ne crois pas.
Tu ne crois pas ?
As-tu déjà pensé qu'elle ignore
que je t'ai payé
pour coucher avec elle ?
Y as-tu déjà pensé ?
Ta petite cervelle
a-t-elle déjà pensé â ça ?
Et si je rentrais et lui disais
que tu as fait ça pour l'argent ?
Alors, le con ?
Non. Tu ne le ferais pas.
-Vraiment ? Regarde-moi, la pute.
- Non !
- J'y vais !
- Non, attends ! S'il te plaît !
Ne fais pas ça !
Ta femme et moi,
on vit quelque chose de spécial.
Ne fiche pas tout en l'air pour moi.
Ne rien ficher en l'air ?
Tu parles de ma femme !
De ma maison ! De ma piscine ! Crétin.
Non, attends ! Allez !
Ne me fais pas ça !
Attends un peu !
Salut. Tu rentres tôt.
Alors, tu aimes
le nouveau garçon de piscine ?
Que veux-tu dire ?
Que penses-tu que je veux dire ?
A-t-il bien nettoyé la piscine ?
Eh bien, je...
A-t-il ramassé toutes les feuilles ?
Elle n'a pas l'air bien propre.
Je la regarde, et elle a l'air très sale.
Non. Il n'a pas fait un bon travail.
Je crois qu'il est médiocre
et je ne crois pas qu'on le rappellera.
- D'accord.
- D'accord ?
Es-tu sûr que ça va ?
Tu veux aller chez le médecin ?
Non !
- Tu veux de l'aspirine ?
- Non, merci !
Des raisins secs ?
- Salut, Step.
- Joel ! Entre.
Super.
Voici mon demi-frère, Phil.
-Allons derrière.
- D'accord.
Hé ! Ferme la porte.
Désolé.
Tu fréquentes Cindy, hein ?
Oui. C'est ma copine.
On se mariera peut-être
après le procès.
Step, sois prudent avec elle.
Que voulez-vous dire ?
Elle a une M.T.S . ?
Step, je ne sais pas comment dire ça,
mais tu recevras beaucoup d'argent
grâce au règlement.
Sois prudent avec elle.
Joel, Cindy a ses problèmes,
mais elle a bon cœur.
C'est la meilleure chose
qui me soit arrivée.
Step, je ne veux pas te forcer,
mais je voudrais
que tu réfléchisses à ceci :
si tu veux plus que le règlement,
si tu nous poursuis,
tu pourrais faire sombrer l'entreprise.
Beaucoup de gens perdraient
leur emploi,
beaucoup de gens
t'en voudraient, alors...
Ça ne me fait pas peur.
Je suis plus fort que quiconque
dans cette entreprise.
Oui.
Vous aurez affaire à moi
si vous ne fermez pas la porte !
Brad, on ne peut pas. Désolée.
- Il faut arrêter ça.
- Pourquoi ?
Parce que c'est mal.
Je me sens horrible.
Et tu dois commencer
à nettoyer la piscine.
Je n'ai jamais ressenti ça auparavant
et j'ai couché avec beaucoup de filles.
Écoute-moi, Brad.
J'aime mon mari. Vraiment.
On a fait une erreur. Excuse-moi.
Je ne sais pas ce qui m'a pris.
Je m'ennuyais, j'étais frustrée
et je ne me trouvais pas jolie.
Mais il faut qu'on arrête ça.
Ça m'a fait comprendre que je veux
que mon mariage fonctionne.
Je suis désolée.
Mais ça ne veut pas dire
qu'on ne pourra plus se voir, hein ?
C'est exactement ce que ça veut dire.
Pourquoi ?
À cause de tout ce que je viens de dire.
Tu veux que je le répète ?
Je peux te voir demain ?
- Non.
- Jeudi ?
- Non.
-Vendredi ?
Bon, tu sais quoi ? Tu dois partir. Allez.
- Je t'appelle demain.
- D'accord. Ça va.
On en reparlera.
Mon Dieu. Quel crétin.
- Salut. Tu es prêt ?
- Hein ?
La rencontre avec l'avocat de Step,
ou plutôt, ses avocats.
- C'est aujourd'hui. Maintenant.
- Merde.
Je devrais vous virer tous les trois
pour avoir ri de moi quand j'ai acheté
ces publicités sur les bancs des arrêts.
Step, c'est notre Saint-Graal.
Si ses deux couilles
avaient été arrachées,
il serait une bonne affaire,
mais pas une super affaire.
Un homme sans couilles n'est pas
vraiment un homme.
Un jury ne pourrait jamais
se mettre dans les souliers
d'un monstre asexué,
castré, sans couilles.
Mais Step ?
Il lui reste une petite couille.
Pour un jury, c'est encore un homme,
et sa masculinité ne tient qu'à un fil.
Je vous le dis : ce type est le gros lot.
Le maudit...
Bonjour. Je m'appelle Joe Adler.
- Salut, Joe. Brian. Voici Joel.
- Enchanté.
- Ça va ?
- Salut.
Vous voyez tous ces gens ?
C'est les gens de chez General Mills.
S'ils vendent l'entreprise
et que je perds mon emploi,
je crois que je mérite d'avoir ma part.
C'est juste.
Je travaille ici depuis deux ans.
C'est des conneries. Je travaille fort.
Je t'ai dit, Hector,
que je travaillais fort, hein ?
Je travaille ici depuis 14 ans. GemCo
nous embaucherait tout de suite.
Chez GemCo,
tous les employés sont propriétaires.
C'est même écrit sur les porte-nom.
Mais je ne veux pas travailler
chez GemCo.
GemCo est nul.
Ils font faire de la callisthénie. Oui.
C'est vrai. On pourrait travailler
chez Southwest Airlines.
Je ne veux pas travailler là non plus.
Ils font faire du limbo.
C'est fou.
Oui. Je serais la risée
de la communauté grindcore.
Si on fait la grève,
cet endroit s'arrêtera.
Ils ne pourront plus vendre.
C'est pour ça
qu'on devrait faire la grève
et exiger des actions
dans l'entreprise avant qu'ils vendent.
Si General Mills sait qu'on fait la grève,
ils n'achèteront pas l'entreprise
avant la fin du conflit.
Joel et Brian seraient obligés
de nous donner des parts.
Oui. On devrait le faire.
Faisons la grève.
C'est ce que je dis
depuis tout â l'heure.
On a tout revu,
et la seule façon
d'arriver à une entente,
c'est si vous acceptez
le montant inscrit â la page 18.
Vous l'avez tous ?
Quoi ?
On est loin d'avoir cet argent.
Pas en liquide. Bien sûr que non.
Mais si vous vendiez vos biens,
le bail de la propriété, l'équipement...
Vous voulez rire ? Ce serait la faillite.
C'est ce que je voulais te dire, Joel.
Si vous pensez que je vais perdre
cette entreprise
que j'ai démarrée tout seul...
Et que dire
de ce que mon client a perdu ?
Ses testicules ! Qu'en dites-vous ?
En fait, j'ai une offre à vous faire.
On abandonne l'affaire tout de suite
si vous venez ici,
si vous mettez vos testicules juste là
et que vous me laissez claquer la porte.
Venez. On peut régler ça maintenant.
On sera quittes. On abandonne l'affaire
si vous me laissez claquer
vos testicules dans la porte.
C'est ce qui est arrivé à mon client !
Oui. C'est les gens
de chez General Mills.
Vous voyez ça ? Ils négocient fort.
C'est ce qu'on dirait.
Que faire ?
J'ai des paiements de voiture.
Ils vont saisir ma Geo. Ils l'ont déjà fait.
Il faut agir vite.
Ils vont conclure une entente.
Oui, et nous laisser
en dehors de celle-ci.
On va perdre notre emploi ?
Ça se pourrait bien, Hector.
Il faut faire la grève.
C'est ce qu'il faut faire.
Bien. Qui est partant ?
Il faut être unis. Maintenant ou jamais !
Allez, tout le monde.
Allez ! Allez ! On y va ! Oui.
- On y va.
- Faisons-le.
Je réduirai le montant avec plaisir
si vous vous avancez,
si vous me laissez claquer la porte...
Je ne veux pas faire ça.
Je veux que vous soyez raisonnable.
-Vous ne voulez pas discuter ?
- Si vous me laissez...
C'est moi qui claquerai vos testicules
dans cette porte !
Pardon. Vous m'avez menacé ?
-Arrêtez-moi ça.
- Il faut se calmer un moment.
On revient.
J'en ai assez. Je rentre chez moi.
Oui, quoi ?
Quoi ?
Ça va, Joel ?
En gros, on... On se disait...
On se disait... Rory nous a dit
que vous alliez vendre â General Mills,
et on se disait que... On a pensé que...
On s'est dit qu'on méritait notre part.
Et on a décidé que...
Tout le monde a décidé
que si on ne l'avait pas,
on allait... On allait...
Attendez un peu.
Vous voulez votre part ? C'est ça ?
- Oui.
- Oui, si possible.
Et si je vous donnais
toute cette fichue entreprise ?
- Bien sûr.
- Parfait !
L'endroit est à vous !
Vous le gérez, d'accord ?
Vous êtes tous responsables.
Dès maintenant. En fait, vous pourrez
payer la nouvelle courroie et le procès.
Vous pouvez aller rencontrer Adler.
Il claquera vos couilles dans la porte,
mais vous serez les patrons.
Alors, c'était bon ou...
J'allais en dire plus,
mais tu m'as interrompu, et je...
Notre buffet inclut
tout ce que vous aimez â un prix...
Vandella tourne le coin
et touche le deuxième.
Il a fait un double.
Il tourne au deuxième.
Il s'arrête. Il restera là.
Il a réussi ce lancer.
Que dire de plus ?
Berot ne peut pas subir
plus de quatre manches
et il n'a pas réussi la quatrième.
Avec deux doubles...
Joel, je dois te dire quelque chose.
Tu es très occupé à l'usine
depuis quelques années,
et depuis que je travaille à la maison,
je ne me sens plus
- aussi jolie qu'avant...
- Tu as baisé le garçon de piscine.
- Quoi ?
- Ce n'est pas ça ?
Tu as couché avec Brad.
- Tu le savais ?
- Oui. Je l'ai embauché.
Oui, je sais,
mais comment as-tu su qu'on...
Je l'ai embauché pour coucher avec toi,
pas pour nettoyer la piscine.
Quoi ?
Attends. Pourquoi ?
Je l'ai embauché
pour qu'il ait une aventure avec toi,
car je voulais avoir une aventure
sans me sentir coupable.
J'étais très soûl et sous l'effet
d'un tranquillisant pour chevaux.
Brad se faisait payer ?
Tu as payé Brad ?
Les 15 fois ?
Quinze ?
- Oui.
- Mon Dieu.
Ça fait déjà 15 jours ?
C'est incroyable.
Comment peux-tu même t'asseoir ?
Tu voulais avoir une aventure
avec une autre femme ?
Oui, mais je ne l'ai pas fait.
Pourquoi ne m'en as-tu pas parlé ?
J'allais le faire,
mais Dean m'a donné une pilule.
Salaud.
- Moi, un salaud ?
- Oui ! Je pars.
Techniquement, je n'ai rien fait.
Tu aurais pu dire :
"Non. va à la piscine."
S'il n'était pas venu,
rien ne serait arrivé.
Salut. Content de vous attraper.
Vous ne répondez pas souvent
à la porte.
- Ce n'est pas le bon moment.
- Je m'en vais.
Quand serait-ce un bon moment ?
Je ne sais pas. Je ne sais pas.
- C'est que...
- Demain ?
- Tu veux passer demain ?
- Super.
- D'accord ?
-À quelle heure ?
Je ne sais pas.
Demain, n'importe quand.
D'accord, super. Si vous prépariez
le chèque, ce serait super.
- C'est 110.
- D'accord.
- Deux billets à 55 $.
- D'accord.
- Je ferme.
- D'accord.
- Joel ?
- Salut.
Salut. Comment avez-vous su
que j'étais ici ?
Je reste aussi ici.
J'ai cru te reconnaître.
Entrez. Désolée.
Vous voulez quelque chose à boire ?
Une boisson gazeuse ?
Non, merci.
Je suis désolée
de ce qui s'est passé avec Willie.
Il devient fou, parfois.
C'est pourquoi j'ai déménagé.
Asseyez-vous.
- C'est le sac de Mary, hein ?
- Quoi ?
Là-bas. C'est le sac de Mary ?
Non, c'est le mien.
Alors, comment ça va au travail ?
C'est le sac de Mary, et tu l'as volé.
N'est-ce pas ?
Joel, c'est mon sac.
Il ressemble sûrement à son sac.
Il en existe plusieurs.
Je n'en ai jamais vu un autre.
Ou un autre stupide ourson en tutu.
- Que mijotes-tu avec Step ?
- Quoi ?
Il poursuit l'entreprise à cause de toi,
n'est-ce pas ?
Sais-tu à quel point ce fut difficile
de démarrer cette entreprise ?
Le sais-tu ? Tu t'en fiches ?
Je m'en vais. Je vais prendre ça.
Si c'est ton sac, appelle la police
et dis-leur que je l'ai volé. D'accord ?
À bien y penser, je vais les appeler
pour leur dire que tu l'as volé.
- Joel, je vous en prie, ne faites pas ça.
- Pourquoi pas ?
Joel, n'appelez pas la police.
Je suis en probation
et j'irais en prison pour très longtemps.
Tu aurais dû y penser
avant de commencer
à voler mes employés.
Joel, s'il vous plaît ? Je vous promets
que je romprai avec Step.
Il oubliera la poursuite.
Comment je peux en être sûr ?
Gardez le sac.
Si je ne laisse pas Step,
s'il n'abandonne pas l'affaire,
vous pourrez me dénoncer.
Oui. Et le portefeuille de Sylvia,
la montre de Jim ?
Tu les as aussi ? Je peux les avoir ?
C'est d'accord. Super.
Je suppose que les aromatisants
ne t'intéressaient même pas.
C'est toi, ton problème ?
Comment en es-tu arrivée là ?
Alors ?
Hé ! Voilà de quoi je parle.
Tu me manipules avec tes larmes.
Ça ne marchera pas.
Oublie ça.
J'espère que tu es sérieuse,
car je me sens vraiment mal.
Alors ?
Tu fais semblant ?
Eh bien, je suis désolé.
C'est juste que...
Je me demandais
comment on pouvait en arriver là.
Très bien. Tu...
Je suis désolé.
D'accord ? Ne t'en fais pas.
Je voulais juste savoir comment...
Cindy ? Cindy ?
Merde.
Joel n'est pas rentré ce matin.
Peux-tu le croire ?
Si on est en retard, on a des ennuis.
Et Hector ne l'a pas volé. C'était Cindy.
Peux-tu le croire ?
Il blâme Cindy pour protéger Hector.
C'est typique.
Il faudrait vraiment
aller à l'épicerie, Step.
As-tu eu des nouvelles de Cindy ?
Ça fait plus de trois jours
qu'elle a emprunté ton camion.
On devrait peut-être
appeler la police ou...
Elle reviendra, d'accord ?
Elle n'aurait pas volé mon camion.
D'accord.
C'est la dernière bouteille de Pepsi.
Je vais appeler Domino's
pour qu'ils nous en livrent.
Mais si elle n'a pas volé ton camion
et qu'elle n'a pas eu d'accident,
qu'est-ce que...
Arrête de parler de Cindy
sinon je te casse la gueule !
Domino's . Bonjour, M. Wilkinson.
Allô.
- Salut.
- Salut, Brian.
Step veut te voir.
Il est ici ? Super. Fais-le entrer.
Il est dehors, au quai de chargement.
Il veut te parler là-bas, en privé.
D'homme à homme.
J'en ai assez de négocier avec Adler.
En vérité, je veux retrouver
mon ancienne vie, mon travail.
Je suis un travailleur.
C'est ce que je fais.
Le problème,
c'est que si je fais sombrer l'entreprise,
il n'y aura plus de travail pour moi.
Tu n'as pas
à faire sombrer l'entreprise.
Si j'abandonne ma poursuite,
vous vendrez l'entreprise.
Les nouveaux patrons ne voudront pas
d'un type avec une seule couille.
Je ne pense pas
qu'ils aient le droit de le demander,
alors ne t'inquiète pas.
Je suis aussi un travailleur, Step.
Tu comprends ?
Je crée des extraits.
C'est mon travail. À la vanille.
À la cerise.
À la racinette. À la guimauve.
Beaucoup de gens
ne trouvent pas ça génial,
mais moi, je ne suis pas d'accord,
alors pourquoi voudrais-je vendre ?
Je crois que j'ai juste été distrait
par Dean et par la drogue,
par les gigolos et...
Ce que j'essaie de dire,
c'est que je pense
ne pas vendre l'entreprise.
S'il n'y a pas de poursuite, bien sûr.
Tu auras l'argent
des assurances, Step,
alors qu'en dis-tu ?
Oui, ça me semble juste.
Mais j'ai une condition.
Laquelle ?
Je veux être chef d'étage.
Arrêtez tout !
Merci.
Très bien.
Avancez, tout le monde ! Écoutez-moi !
Bien. Tout d'abord, je veux vous dire
que je ne vendrai pas l'entreprise.
D'accord ?
Ensuite, je viens de promouvoir Step
comme chef d'étage.
Si ça ne vous convient pas, j'ai su
que GemCo embauchait des gens.
N'oubliez pas que le propriétaire
de GemCo ignore votre nom.
Vous ne le rencontrerez jamais.
Il travaille au siège social.
Moi, je suis juste là, en haut.
Vous pouvez venir me voir
si vous avez un problème, d'accord ?
C'est tout. D'accord ?
Step, l'étage t'appartient.
Tu ne vends pas ?
Je ne vends pas.
Tu devras apprendre leur nom, Brian.
- Tu vas travailler et...
- Oui.
Hé ! Retournez au travail, vous deux !
Arrêtez de jacasser.
Salut.
Je sais que tu veux sûrement
me casser la figure.
Je voulais juste te dire
que je ne verrai plus Suzie,
alors tu n'as pas à t'en faire.
Elle t'aime vraiment, vieux.
J'imagine que c'est pour ça
qu'elle t'a épousé.
Peu importe.
Tu as beaucoup de chance.
Pardon de t'avoir causé des ennuis.
Pourquoi as-tu craqué pour elle ?
Tu peux avoir n'importe quelle fille.
Oui, mais je veux Suzie.
Je ne peux pas l'avoir.
Tu l'as eue 15 fois.
Eh bien, oui.
Mais elle ne m'aime pas.
Ce n'est pas la même chose.
- Je voulais juste te dire ça.
- Très bien. Tu me l'as dit.
D'accord. À plus.
En passant,
j'ai quitté mon emploi de paysagiste
et je ne suis pas un très bon ***.
Je me demandais si tu avais une place
à l'usine d'extraits.
Je ne te donnerai pas
un travail, compris ?
Oui. Désolé.
Tu pourrais passer au bureau
et remplir un formulaire.
Je verrai
ce que je peux faire, d'accord ?
Super. Merci, vieux.
Le voilà.
L'étalon s'éloigne en trottant.
Je pense
qu'on a peut-être fait une erreur.
-Vraiment ?
- C'était peut-être ma faute.
- Ou la tienne.
- Non, c'était la tienne.
On blâme toujours l'autre.
Certaines personnes ne sont pas faites
pour prendre de la drogue, Joel.
Je crois que tu es l'une d'elles.
Il y a quelqu'un ?
Merde.
Pourquoi nettoies-tu la piscine ?
Le nouveau garçon n'allait pas ?
Non, il n'allait pas.
C'est difficile de trouver
de bons employés, hein ?
Oui.
En passant. As-tu le chèque ?
Nathan, Joel et moi n'allons pas
au souper, d'accord ?
vous auriez pu me le dire
avant que j'achète les billets.
Joel n'a jamais accepté,
et moi non plus.
J'aurais juré que vous aviez accepté.
Leslie voulait t'en parler,
mais tu ne la rappelles jamais.
J'ai déjà acheté les billets,
et ils ne sont pas remboursables.
J'aurais aimé
que vous soyez plus clairs avec moi.
Laisse-moi être claire
avec toi maintenant.
Quand on dit des trucs
comme "je ne pense pas"
ou "je ne suis pas sûr",
quand on te claque la porte au visage,
ça veut dire non.
Pourquoi ne peux-tu pas comprendre ?
- Eh bien, c'est...
- La ferme ! D'accord.
Je vais être encore plus claire, Nathan.
On ne t'aime pas.
Est-ce assez clair ?
Tu es ennuyeux.
Tu parles trop. Tu n'écoutes jamais.
Tu es toujours dans notre cour.
Je ne sais pas ce que vous faites cuire
sur le barbecue,
mais ça pue.
Tu t'étends dans ta cour avant
et tu écoutes la radio de ta voiture !
Tu es le pire voisin au monde.
On ne t'aime pas. Est-ce assez clair ?
C'est assez clair, Nathan ?
La ferme !
Nathan ?
Nathan ? Nathan ?
- Salut.
- Salut.
Ça va ?
Je crois que je l'ai tué, Joel.
Il est mort
en m'entendant lui crier de se la fermer.
Il parlait beaucoup.
Oui. Il n'arrêtait pas,
et j'ai finalement craqué.
Je suis sûr que ce n'est pas ta faute.
C'est une simple coïncidence.
Je ne sais pas.
Je me sens vraiment coupable.
J'ai même dit à Leslie que j'irais
au souper du club Rotary ce soir.
Elle a dit
que c'est ce que Nathan aurait voulu.
J'ai dit que j'irais aussi.
Qui était la fille
avec qui tu voulais coucher ?
Une simple criminelle en cavale.
Ce n'était pas super.
Je croyais qu'elle aimait
les agents aromatisants et...
-Vraiment ?
- J'aurais dû m'en douter.
Personne n'aime ça.
Je ne sais pas.
Vous en vendez beaucoup.
Les gens doivent aimer ça.
En passant, tu devrais savoir
que j'ai embauché Brad.
Oui, je sais. Tu me l'as dit.
Tu as oublié ? Toute...
Non, désolé,
pas pour l'aventure ni la piscine.
Je l'ai embauché à l'usine.
Pourquoi ? C'est un crétin.
Oui, je sais. Ça va te paraître étrange,
mais j'ai eu pitié de lui.
Oui. Moi aussi.
Ma voiture est là,
alors on se voit au club Rotary ?
Oui, on se voit là-bas.
Suzie ?
Pourquoi ne pas prendre
une seule voiture ?
Oui. On devrait faire ça.
Oui.
Étrangement,
ces funérailles avaient de la classe.
Oui. Quand je l'ai regardé
dans son cercueil, j'ai pensé :
"Je ne l'ai jamais vu
aussi longtemps la bouche fermée."
Oui. Je ne pensais pas
qu'il y aurait tant de gens.
Il y en avait beaucoup.
Oui.
Salut. Ici Cindy. Je ne suis pas là.
Laissez-moi un message.
Où est-elle, merde ?
Combien de temps ça prend
pour aller acheter des cigarettes ?
Tenez, monsieur.
C'est quoi, ça ?