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Aujourd'hui, après plusieurs années de travail,
Robert Altman présente le très attendu Nashville
sur grand écran,
Avec 24, vous pouvez les compter,
24 de vos stars préférées.
David Arkin, Barbara Baxley,
Ned Beatty dans Nashville.
Les performances fabuleuses
de Karen Black, Ronee Blakely,
Timothy Brown dans Nashville
et les étonnants
Keith Carradine, Geraldine Chaplin,
et Robert Doqui dans Nashville.
Les fantastiques apparitions
de Shelley Duvall, Allen Garfield,
Henry Gibson dans Nashville.
Les fantastiques Scott Glenn,
Jeff Goldblum !
Barbara Harris dans Nashville.
Sans parler des époustouflants
David Hayward, Michael Murphy,
Allan Nicholls dans Nashville
et les toujours fabuleux
Dave Peel,
Cristina Raines,
Bert Remsen dans Nashville.
Avec en plus les incroyables
Lily Tomlin,
Gwen Welles et Keenan Wynn
dans Nashville.
Soyez le premier à vous émerveiller
devant ces stars somptueuses
grâce à la magie du son stéréophonique
et des images aux couleurs chatoyantes,
tout ça sous vos yeux
sans interruption publicitaire.
Je m'adresse à tous les Américains qui paient
des impôts et ont des actions.
Le premier mardi de novembre
nous devrons prendre certaines décisions cruciales
quant à la façon dont on est dirigés.
J'irai droit au but,
je suis partisan de quelques changements.
J'ai parlé du Parti du Changement
avec plein de gens dans tout le pays
et je suis souvent confronté
à des réactions comme
"je ne veux pas me mêler de politique"
ou "je suis fatigué de la politique"
ou "je ne suis pas intéressé".
On me dit presque aussi souvent
"je ne peux rien y faire de toute façon"
Laissez-moi insister sur deux choses.
Premièrement, nous sommes tous
profondément impliqués dans la politique
qu'on le sache ou pas,
qu'on aime ça ou pas.
Et deuxièmement
on peut faire quelque chose.
Quand une voiture coûte plus cher
que le premier voyage de Colomb
vers l'Amérique,
c'est de la politique.
Les ancêtres de ma mère sont venus en bateau
et se sont battus à Bunker Hill,
mon père a perdu une jambe en France,
j'ai toujours ses médailles.
Mon frère a servi sous Patton
j'ai vu les combats à Alger.
Il faut bien faire les choses
pour durer
200 ans.
Je prie pour que mes fils
n'aillent pas à la guerre
mais il le faudra bien.
Je crois à la devise de notre pays
et je place ma confiance en Dieu.
C'est vrai que nous avons eu
des hauts et des bas,
nos périodes d'épreuves et de craintes,
mais il faut faire les choses bien
pour durer
200 ans.
Nous devons faire les choses bien
pour durer
200 ans.
J'ai vécu deux dépressions
et sept tempêtes de poussière
des grandes sécheresses,
des inondations, des invasions
de criquets et des tornades
mais je ne doute jamais
que nous faisons tous partie de l'histoire.
La gloire passée nous montre
le chemin parcouru jusqu'à maintenant
et celui qui nous reste à faire,
celui qui nous reste à faire.
C'est un travail difficile
mais à chaque fois
que nous sommes en difficulté
pensons à ce qui attend nos enfants
en 2-0-7-6
C'est à nous de paver la voie
avec notre sang, notre sueur
et nos larmes.
Oh, nous devons faire les choses bien
pour durer
200 ans.
Nous devons faire les choses bien
pour durer 200 ans
Nous devons faire les choses bien
pour durer
des années,
des années,
200 ans.
- Cette fille là-bas...
- On arrête, tout le monde s'arrête.
Mon chou, tu dois la faire sortir.
- Bob.
- Oui monsieur.
Je veux parler à Buddy.
Buddy !
Oui monsieur, papa ?
Buddy, qui est la femme
avec un chapeau là-bas,
- c'est une de tes amies ?
- Je m'appelle Opal monsieur Hamilton,
je suis de la BBC et je fais
un documentaire sur Nashville.
Buddy, tu sais que je ne veux
aucun visiteur pendant que j'enregistre,
je ne veux aucun appareil
d'enregistrement dans ce studio.
Buddy, raccompagne cette dame
jusqu'à la sortie.
Si elle veut un exemplaire de cet enregistrement,
elle pourra l'acheter quand il sortira.
Pardon, aucune personne étrangère
n'est autorisée.
Mr Hamilton, je vous attendrai dehors,
on aura un petit entretien.
Je veux en faire une autre.
Jimmy, tu fais le décompte.
Je veux entendre un peu plus
de Haven dans celle-ci.
Nous y voilà.
Ici c'est le Studio B,
- je crois qu'ils enregistrent du gospel.
- C'est chouette.
Un enregistrement quelconque.
Glenn, comment ça va ?
- Ça te dérange si on s'assoit ?
- Venez.
C'est tout petit.
On va se mettre devant
pour ne pas gêner.
J'ai visité tous les studios
d'enregistrement de Londres,
ils sont toujours énormes
et très impersonnels
ici c'est très intime.
Baissez-vous pour qu'ils puissent
voir ce qui se passe.
Voilà, comme ça.
Mon Dieu, c'est pas vrai.
C'est un choeur, un choeur noir
de... qui fait partie
de l'université Fisk de la ville.
Mon Dieu.
- La femme qui chante est...
- C'est une évangéliste ?
Non, c'est une chanteuse de gospel,
c'est la femme de notre avocat.
Je faisais un documentaire au Kenya,
il y avait une femme merveilleuse
qui était une évangéliste,
c'est pour ça que j'ai demandé si c'est
une évangéliste. Elle était sensationnelle,
elle convertissait les Kukuyos
par douzaines.
Elle essayait de convertir les Masais
mais c'était sans espoir bien sûr,
ils ont une religion bien à eux.
- Vous croyez en Jésus ?
- Oui, je crois.
- Vous croyez en Jésus ?
- Oui, je crois.
- Vous croyez en Jésus ?
- Oui, je crois.
Croyez-vous que Jésus sait
ce qu'il y a dans votre âme ?
Remerciez-vous le seigneur
de la chance qu'il vous donne
parce qu'il a envoyé son fils
pour sauver tous les hommes de bien ?
- O mon Dieu.
- Oui, je crois.
Regardez ça, ce rythme est fantastique.
Croyez-vous en Jésus ?
C'est amusant, on peut dire
que c'est inscrit dans les gènes
depuis des siècles et des siècles
et des centaines d'années.
Je veux dire que si on enlève les robes
on est au coeur... au coeur profond de l'Afrique.
Je peux même voir
leurs corps nus et trépidants
danser au rythme de...
Ils font la même chose à l'église ?
Ça dépend de l'église.
J'ai vécu deux dépressions
et sept tempêtes de poussière
des grandes sécheresses,
des inondations, des invasions
de criquets et des tornades,
mais je ne doute jamais
que nous faisons tous partie de l'histoire.
La gloire passée nous montre
jusqu'où...
- Arrêtez, arrêtez.
- Jusqu'où...
Tout le monde s'arrête.
Nom de Dieu Bob.
Le nom du pianiste Bob ?
- C'est Frog.
- Frog, il joue comme une grenouille.
On essaye encore une fois.
Jimmy, tu fais le décompte.
Mais nous devons faire les choses bien
pour durer 200 ans.
Nous devons faire les choses bien pour durer
200...
- Bon Dieu de merde.
- Tout le monde s'arrête.
- Bob.
- Oui monsieur ?
C'était quoi déjà le nom du pianiste ?
- Frog.
- C'est ça.
Quand je demande Pig, je veux Pig.
Maintenant tu vas me chercher Pig
et on sera enfin prêts à enregistrer ce morceau.
Oui monsieur.
Toi, va te faire couper les cheveux,
tu n'as pas le look Nashville.
Ici Bill Jenkins envoyé spécial
pour Channel Two News
à l'aéroport Metro où nous attendons l'arrivée
de Barbara Jean,
qui était partie suivre un traitement
au Baltimore Burn Center.
D'ores et déjà, avant même son arrivée,
environ 3000 fans et supporters
de Barbara Jean sont ici à l'aéroport.,
ils sont retenus à l'intérieur du terminal
par les forces de sécurité.
Madame, excusez-moi, je suis
en retard pour l'avion de Barbara Jean ?
- Je ne crois pas.
- Merci madame.
Des membres de la Chambre de Commerce
et d'autres fans sont en route.
Haven Hamilton fera aussi
une apparition ici à l'aéroport Metro.
C'est évident que tout le monde est impliqué.
La question est : quoi faire ?
C'est dans la nature même du gouvernement
de se préoccuper de broutilles
et d'ignorer les choses importantes.
En tant que citoyen respectueux,
nous acceptons le salaire qu'on nous donne,
nous comprenons la plupart des prélèvements
et nous avons dans une certaine mesure
appris à les considérer comme normaux.
Cela dit, quand le gouvernement commence
à forcer ses citoyens
à avaler des couleuvres,
il est temps de marquer une pause
et de faire le point.
Son avion a atterri et va rouler
jusqu'à la zone de débarquement,
juste en face de nous à l'aéroport Metro.
Vous pouvez me passer les biscuits
s'il vous plaît ?
- Voilà.
- Merci.
- Mademoiselle, je peux avoir...
- Salut.
Un... un sundae caramel
s'il vous plaît ?
Mon chou, on n'a pas
de sundae caramel.
- Et au beurre de caramel ?
- On n'a pas de sundae au beurre de caramel.
On en a à la fraise.
- Les fraises sont toujours de saison.
- Très bien, très bien.
- C'est parfait. merci.
- C'est bon pour toi aussi.
Merci alors je vais prendre
un sundae fraise si c'est possible.
- C'est comme si c'était fait.
- Merci.
- Sueleen, tu as vu ce qu'il a fait ?
- Un sundae fraise.
Sueleen, tu as vu ce qu'il vient de faire ?
Il a dévissé la salière
et lancé le sel en l'air.
Pourquoi vous avez fait ça ?
Qu'est-ce que vous faites à Nashville ?
- J'habite ici.
- Ah bon ?
Hé les copains, ramenez-vous,
je veux vous montrer quelque chose.
Ma femme et moi...
Ma femme
est malheureusement malade.
Je suis navré de l'apprendre.
Ça fait partie des choses qui arrivent.
- Ça arrive dans les meilleures familles.
- Ouais.
J'ai écrit une super chanson,
vous voulez l'entendre ?
Elle s'appelle
"Je n'en ai jamais assez".
OK, écoutez.
Vous êtes prêt ?
Je n'en ai jamais assez,
je n'en ai jamais assez
de l'amour qui me dévore.
Je n'en ai jamais assez,
je n'en ai jamais assez,
j'en veux toujours encore et encore.
Même si nous restons ensemble
la vie entière
je n'en aurais jamais assez,
je n'en aurais jamais assez,
je n'en aurais jamais assez de toi.
Barbara Jean va descendre d'un moment
à l'autre et sera accueillie
par la Chambre de Commerce
et Mr Sperry.
Mr Sperry s'avance vers l'avion
en faisant de grands signes,
c'est le président
de Barnett Enterprises.
Nous parlerons avec Mr Sperry...
John Triplette ?
Je suis John Triplette.
- Comment allez-vous ?
- Salut John. Comment allez-vous ?
Ces gosses en uniforme sont superbes.
Votre nom ?
- Pardon, c'est Del Reese.
- Merci d'être venu.
- C'est une idée géniale.
- Vous parlez des filles en costume ?
Barbara Jean est toujours à bord de l'avion.
On va l'attendre.
Des milliers de gens se sont rassemblés
pour accueillir Barbara Jean
à son arrivée.
Haven Hamilton arrive à l'instant,
tout de blanc vêtu comme à son habitude,
sa Jeep blanche est conduite
aujourd'hui par son fils Bud.
Les membres de la Chambre de Commerce
vont à la rencontre de Haven Hamilton.
Il salue quelques uns de ses vieux
amis, des relations d'affaires.
Les chasseurs d'autographes
commencent à se précipiter.
Barbara Jean est toujours à bord de l'avion.
- Hello Martha.
- Salut.
- Comment ça va Martha ?
- Bien mais...
- Pardon ?
- J'ai changé de nom.
- Ah bon ?
- Maintenant c'est LA Joan.
Je vais chercher des cigarettes.
Ta tante Esther veut te voir,
- elle est à l'hôpital.
- Attends un peu,
ce mec est une rock star.
Je peux avoir un autographe ?
Vous êtes Tom, non ?
De Tom, Bill and Mary ?
Seigneur, tu devrais arrêter ce régime
avant de te déglinguer.
Je n'y crois pas, ils ont notre album.
Salut, ça se vend bien ?
- Lequel ?
- Tom, Bill and Mary ?
Un peu mollement
mais on vend surtout de la country.
Je suis le beau mec à l'avant.
Je n'ai pas mes lunettes
sur la photo mais je...
Attends, Hal Phillip Walker
a exactement la tête de Connie White.
Del, j'aime bien...
j'aime bien l'idée des groupes.
Il faut que tu écoutes ces gosses mon chou,
ils ont répété deux heures
par jour pendant un mois
rien que pour cet événement.
- C'est vraiment sympa.
- Ce n'est pas mignon ?
- Ils sont adorables.
- Pearl, tais-toi,
- tu es le portrait de ta mère.
- Oui, oui, je crois bien.
Barbara Jean s'est gravement
brûlée avec des feux d'artifice,
elle est maintenant tout à fait rétablie
mais elle doit quand même...
- Excuse-moi Barnett.
- Je n'ai pas le temps là.
Seigneur.
Ils sont vraiment trop mignons
Buddy.
Je ***...
je me demande si c'est allumé.
Hé, vous êtes bien Tom
de Bill, Mary and Tom ?
- Ouais, tu t'appelles comment ?
- Jamie.
Vous envisagez de voter Walker
pour la présidence ?
- Je ne vote pour personne.
- Allez...
Lisez ça,
il a un programme fantastique.
Alors sergent, ça boume ?
Tu as tué quelqu'un cette semaine ?
Magnifique.
Tu as déjà vu des filles
aussi jolies ?
Vous serez des grandes filles
comme vos mamans un jour
et vous chercherez un homme
gentil, jeune et élégant.
Viens Buddy, dis bonjour.
Mon fils Buddy, tout juste
diplômé de la fac de droit d'Harvard
et on essaye de lui donner
toutes les chances qu'on n'a jamais eues.
- Buddy, dis bonjour aux gens.
- Salut.
Merci Buddy et merci encore
d'être venus et de nous faire
se sentir vraiment chez nous.
La voilà.
La voilà,
notre Barbara Jean.
Amène-toi.
Va de l'autre côté.
Voilà notre Barbara Jean.
Barnett, je peux te dire un mot ?
Pas ici.
Allez, allez.
Pour qui tu te prends,
Marlon Brando ?
Mesdames et messieurs, Barbara Jean !
- Salut.
- Oh, regarde ça.
Quelle joie de te voir.
Hello Haven chéri.
Salut Bill, salut Mary.
Où est Tom ?
- Tu peux prendre mon sac ?
- Bien sûr.
- A l'entrée.
- Alors on se retrouve à l'entrée.
- Norman, allons à la limousine.
- La limousine est dehors.
Pour toi Barbara Jean.
- Merci Haven.
- Par là pour le photographe.
Merci aux Tennessee Twirlers
d'être venues aujourd'hui
et merci
au Franklin High School Band.
Vous devenez
meilleurs d'année en année.
Les majorettes,
faites tourner les bâtons.
Oh mon coeur.
Merci beaucoup.
Je te ramène en ville ou pas ?
Pars sans moi, je vais attendre,
je crois qu'elle va chanter.
Qui, elle ?
Elle ne va pas chanter,
elle ne chante pas à moins d'être payée.
Je veux vous remercier
d'être venus m'accueillir aujourd'hui.
C'est bon d'être à la maison,
je me sens allumée comme un pé***.
Qu'est-ce qu'il y a de drôle là-dedans ?
Moi et mon groupe on va passer
à l'Opry cette semaine
et, comme mon grand-père
le disait toujours,
si tu vas à la rivière,
j'espère que tu sauteras dedans.
Oui, joliment dit.
Qui t'écrit tes textes mon chou ?
Barnett, c'est qui
tous ces gens à l'intérieur ?
C'est le service de sécurité de l'aéroport
à cause des pirates.
- Ils sont venus pour me voir ?
- Ils te voient très bien.
Alors je veux aller leur dire bonjour.
Oh, comme c'est mignon.
Barnett,
je suis désolé mon chou.
C'est un peu hors programme.
Elle est partie saluer
ses fans à l'intérieur.
- Elle descend avec Barnett.
- Attention aux flaques d'eau.
C'était vraiment gentil.
Juste derrière elle, Haven Hamilton
et tous ses autres amis, les membres de...
Elle est tombée.
Harold, arrive.
Elle est tombée quelque part par là.
Je ne sais pas
si on pourra l'approcher
si on peut y aller.
Qui gère le Congrès d'après vous ?
Des agriculteurs, des ingénieurs,
des profs, des hommes d'affaires ?
Non mes amis, le Congrès
est géré par des juristes.
Un juriste sait faire deux choses
et seulement deux choses.
D'une part à clarifier les choses
et d'autre part à les embrouiller.
Il fait tout ce qui peut
avantager son client.
Si on demande l'heure à un juriste
il explique comment
fabriquer une montre.
Si on demande le chemin de la maison
de Mr Jones à un avocat
on êtes sûr de se perdre.
Le Congrès comprend 535 membres,
288 sont des juristes
et vous vous demandez
ce qui ne va pas au Congrès ?
Pas étonnant qu'on sache souvent
comment fabriquer une montre
mais qu'on ne sache pas heure qu'il est.
Pas étonnant qu'il faille six ou sept ans...
Nom de Dieu,
qu'est-ce qui ne va pas chez toi ?
Oui, je parle de changement,
de remplacer ce gouvernement
de juristes dirigistes
et obsédés des règlements
par des gens parlant le langage sans détours
des agriculteurs, des enseignants,
des ingénieurs et des hommes d'affaires.
Je ne suis pas pessimiste
pour ce pays.
Elle s'est effondrée là
sur le trottoir, comme évanouie.
C'est tout ce qu'on a pu savoir
pour le moment.
On a interviewé Mr Sperry,
il nous a dit la même chose.
Haven Hamilton a dit
la même chose lui aussi.
Bill Jenkins en direct
pour Channel Two News.
Prenons notre hymne national.,
personne n'en connaît les paroles,
personne ne peut le chanter,
personne ne le comprend.
Je suppose que tous les hommes
de loi l'ont adopté
parce qu'un avocat a écrit
les paroles et un juge la musique.
Fais attention Buddy.
- Lisez-le soigneusement.
- Regarde ce camion.
Et je vous demande de le lire
parce que je sais que vous ne pouvez pas chanter.
Lisez-en les quatre vers
et vous saurez de quoi je parle.
Oui monsieur, j'encouragerai le travail
et je voterai pour le changement,
le changement de notre hymne national...
- C'est fantastique Norman.
- pour quelque chose que les gens comprennent,
quelque chose qui illuminera leurs visages.
Hé mec, dégage de ma voiture.
ne t'appuie pas sur ma voiture,
je viens de la faire réparer,
ne t'appuie pas dessus.
Oh doux Jésus.
Oh mon Dieu.
Hé mec, dégage de ma voiture.
Tu m'as presque fait tomber.
OK, merci.
Tu en as une toi aussi ?
Merci beaucoup, continuez
à nous adresser des cartes et des lettres.
- Je ne peux pas, je ne me sens pas bien.
- Je vais nous chercher des glaces.
Ces corps enchevêtrés.
Vous pouvez aller jusqu'à ce camion
de glace et nous en rapporter deux ?
Il doit y avoir au moins vingt voitures
empilées les unes sur les autres.
- Mais non...
- J'ai vu une jambe qui dépasse.
Ça va être le merdier.
Je ne sais pas combien de temps...
Vous ne pouvez pas suivre
la route dégagée par l'ambulance ?
Vous voulez venir essayer ?
- C'est quoi le problème fiston ?
- Je suis en panne.
- Qu'est-ce que tu veux, une glace ?
- J'aurais aimé avoir mon caméraman sous la main,
il n'est jamais là quand il faut, j'ai besoin
de choses comme ça pour mon documentaire.
J'en ai besoin, c'est... c'est l'Amérique
ces voitures qui s'encastrent
les unes dans les autres
et tous ces corps enchevêtrés.
Un instant.
Un instant.
Il n'y a pas de station avec du rock ?
C'est difficile à dire,
ils ont pensé qu'ils devaient
faire une exploration
après l'avoir ouverte,
tu sais, lui faire une sorte
de check-up complet.
- 20 dollars ?
- 20 dollars.
- Je vous en donne 5.
- Non, pas moins de 15.
Vous marchez pour 15 ?
Je vous en donne 10.
Je ne vois aucune raison cohérente
à ce que 12.000 crimes graves
soient commis à New York
quand 1.000 seulement sont commis
à Tokyo dans le même temps.
- Ce sont pourtant les véritables victimes.
- Excusez-moi.
La politique américaine a vu
se développer quelques notions étranges.
Laissez-moi voir.
Vous avez des enfants ?
Oui, j'ai deux enfants,
un garçon et une fille.
Onze et douze ans.
Ils veulent être chanteur
comme leur maman ?
Mes enfants sont sourds.
Ils sont...ils sont sourds,
ils sont nés sourds.
Mon Dieu, c'est horrible.
- C'est vraiment déprimant.
- Mais non, pas du tout,
- je veux que vous voyez le plus jeune.
- Je ne pourrais pas.
Il a une personnalité
franchement étonnante.
C'est tellement triste.
Il s'est fait un million de dollars
avec des tapettes à mouches
parce qu'elles avaient
un point rouge au milieu.
- Des tapettes à mouches ?
- Oui, avec seulement un point rouge en plus.
Il était assis au resto en train
de manger et il a vu une femme
qui tuait des mouches
avec une tapette.
Et elle..... enfin, il a dit
"Qu'est-ce qui fait la différence
entre des tapettes à mouche ?"
Parce que ça a quelque chose
à voir avec la révolution industrielle.
Le truc avec les gens de ce pays
c'est qu'ils ont vraiment envie
de sentir leurs racines.
C'est vrai qu'elles ont leurs partisans
et ce sont ces gens-là
qui élisent le président.
On fera tout notre possible.
Vous avez beaucoup de stars
de cinéma dans votre écurie.
Les gens d'ici s'imaginent que les stars
de cinéma sont excentriques et folles,
communistes.
- Oui, pour beaucoup.
- C'est ce qui se dit.
- Je veux aller au Grand Ole Opry.
- Oublie ça.
- Parce qu'il faut que mon disque...
- Je n'aime pas la musique.
- Je vais aller voir ce qui se passe.
- J'ai un disque d'or,
- il doit être signé.
- Dégage de mon camion.
- Nom de Dieu. Fils de putes.
- Merde.
Je vous ai demandé si je peux parler
à Mr Tommy Brown.
Excusez-moi, qui ?
C'est possible de parler
avec Mr Tommy Brown ?
Je suis de la BBC,
je fais un documentaire sur Nashville.
C'est quoi la BBC ?
- British Broadcasting Company.
- Ah, c'est anglais.
Ça s'appelait "Wanda, Wander".
Non, cette chanson s'appelait
"Wonder, Wanda".
- Wanda, wander m'a fait du mal.
- Je n'ai pas de crayon.
- Non... Wonder, Wanda m'a fait du mal.
- Je continue à voyager
et je suis triste.
Buddy, Buddy, c'est quoi le bon ?
- Je ne sais pas.
- Merci, merci.
- Merde, c'était bien "Wanda, Wander".
- C'était "Wonder, Wanda"
"Wanda, Wander" ! "Wanda, Wander" !
Qu'est-ce que ça peut faire ?
C'était un tube.
Il n'y a pas d'espace pour respirer.
Ce qu'il nous faut
d'abord et avant tout
c'est une approche de bon sens.
Rien de compliqué.
Mr Brown va... il sera là bientôt ?
Oui, il se change à l'arrière,
il se maquille chaque fois
qu'il doit faire une interview
et il aime bien être
tiré à quatre épingles.
C'est bien.
Ça doit être quelqu'un de merveilleux
avec tous ces gens adorables
qui travaillent pour lui.
Je connais les problèmes du sud,
je veux dire que j'en ai entendu parler.
Ah bon.
- C'est un mec très libéral.
- Oh, c'est adorable.
Au fait, sa femme. Joy.
- Madame Brown ?
- Oui.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas,
pas du tout.
Aujourd'hui en Amérique,
avec nos ressources sans égal,
c'est d'un ridicule achevé,
d'une totale absurdité
qu'un citoyen avec un handicap,
mental ou physique,
ne bénéficie pas de soins médicaux.
Nous réglons tout à votre place.
- On a mis les tableaux à la bonne hauteur.
- Oui, encore le petit oiseau.
Ce n'est pas magnifique ?
Je me souviens du jour où tu me l'as donné.
Je me souviens l'avoir presque balancé.
Bon après-midi les filles.
Je veux que tu attendes un peu
à côté
parce que je sais que ta tante Esther
va vouloir se pomponner un peu.
Je veux mon chien.
Où est mon chien ?
- Pardon, j'ai un rendez-vous.
- Ah bon ?
- Je n'ai besoin que d'une seule photo.
- Pardon. Pardon, excusez nous.
- Entrez monsieur
- Comment tu vas Howard ?
La presse n'est pas autorisée.
- Mets ces tableaux au-dessus de ta tête.
- Parfait Buddy.
- Delbert, je n'ai pas le temps.
- Je sais, je sais.
J'ai fait un saut
pour voir Barbara Jean.
Comment tu vas ?
Comment vont les affaires ?
Personne ne fait attention à moi,
je suis comme un mec lambda.
- Tu peux relever un peu mon dossier ?
- Plus de fleurs blanches.
Bud, qu'est-ce que tu fous ?
C'est un hôpital,
ce n'est pas un chantier de construction.
- Je ne suis pas de la presse.
- Va construire une autre chaise.
Quelle merde.
Je ne suis pas de la presse,
je suis de la BBC.
Pas question de ne pas tenir
mon engagement.
- Regardez qui est la, Mr Brown.
- Heureux de vous voir mais faites court.
Comment vous allez ?
Ravie de vous voir.
Vous êtes aussi beau
qu'un grand papillon noir.
Tu me rends jaloux,
tu ferais mieux de sortir d'ici,
il est horriblement jaloux.
Je vais me relever un peu. Salut.
- Il faut que je vous parle.
- D'accord.
Tout le monde dehors,
le docteur doit parler boulot.
Barnett, je veux
te présenter quelqu'un.
- John Triplette de Californie.
- John Triple ?
- Triplette.
- OK, très bien.
- OK.
- C'est un tueur.
- Donnez-nous des bonnes nouvelles.
- Pardon, excusez-nous.
- Vous êtes un parent ?
- Non, non.
- Vous pouvez me dire comment elle va ?
- Elle va bien,
c'est son mari qui m'inquiète.
Dites un truc sympa maintenant,
vous avez deux secondes.
- Vous avez du feu ?
- Pardon ?
- Vous avez du feu ?
- Oui, bien sûr.
L'incident que vous me décrivez là
est très similaire
à celui qui a été diagnostiqué
comme une sorte de désordre intestinal...
- C'est quoi votre nom ?
- Je m'appelle Bud Hamilton.
Il fait vraiment chaud ici.
Esther est réveillée,
elle meurt d'envie de te voir.
J'y vais tout de suite,
je parle à quelqu'un là.
- Je parle à quelqu'un.
- Je vous demande pardon.
C'est mon oncle.
J'ai une tante malade
dans une chambre un peu plus loin.
J'ai débarqué de Los Angeles
il y a quelques heures,
- je m'appelle LA Joan.
- LA Joan ?
Qu'est-ce que vous faites ?
Je sais que ça fait prétentieux
mais je suis en route pour la ville,
si j'y arrive un jour
pour devenir une chanteuse
de country-western ou une star.
Ah bon ? Et vous ferez quoi
si vous n'y arrivez pas ?
Si je n'y arrive pas ? Je ne sais...
je pourrai toujours faire vendeuse.
- De vêtements féminins par exemple ?
- Non, je ne sais pas.
Je m'y connais en camions
alors je vendrai des camions.
- Vous me charriez ?
- Non, je ne plaisante pas,
je suis assez calée en camions et je sais
comment réparer des moteurs et tout ça.
- Personne n'achètera un camion à une fille.
- Je répare des moteurs depuis longtemps,
ils m'en achèteront
parce que je sais tout des moteurs.
Pourquoi vous dites ça ?
Qu'est-ce qui va se passer si je ne peux pas
vendre de camions et que je ne peux pas aller...
- Personne n'achètera un camion à une fille.
- Je savais que ça allait se passer comme ça.
Ne dites pas que vous m'avez vue.
Hé, vous n'avez pas vu ma femme ?
Elle a un look assez ordinaire.
Vous allez en ville ?
Vous n'êtes pas un de ces chanteurs
de country, hein ?
- Non, vous pouvez m'emmener ?
- Ça roule, montez.
Vous ressemblez à un mec
avec qui j'étais dans la marine.
Il ne savait pas nager et on a dû
*** dans son lit pour qu'il soit réformé.
Salut.
Je m'appelle Sueleen Gay.
Je suis là ce soir pour vous chanter
quelques chansons que j'ai écrites.
Je suis sûre qu'elles vont vous
plaire mes petits choux
parce que je sais que
je vais adorer les chanter pour vous.
La première que je vais chanter
ce soir s'appelle
Let Me Be The One.
Allons-y.
Et pour ce qui est de votre...
votre tante et de votre oncle ?
Pas de problème,
je peux les voir quand je veux.
- C'est quoi votre voiture ?
- J'ai une petite... par là.
Martha.
Et...comme
tout ça est vrai,
Je suggérais sur la base du premier bilan...
Mississippi,
continue de couler,
roule tes eaux boueuses vers la mer.
Je me sens si seul
à bourlinguer sur ce fleuve.
Mon vieux Mississippi ,
ramène-moi à la maison.
Une jolie petite pépée
m'attend à la maison
à Memphis Tennessee.
Je vais voir ma nana,
c'est une reine cajun
qui m'attend à la Nouvelle Orleans.
Pourquoi tu ne portes pas
ta robe bleue ?
Parce que je n'en avais pas envie.
Tu es censée porter ta robe
bleue quand je porte ça.
- Je n'ai pas envie qu'on s'habille comme des jumeaux.
- On n'est pas des jumeaux mais un trio.
Salut mon mignon,
entre, va t'asseoir là-bas.
Désolé.
Désolé de...
Non, pas de souci.
Il ressemble à Howdy Doody.
OK, c'est...
Nous voilà au Deemen's Den.
- Bonsoir tout le monde, je m'appelle Sheila.
- Et moi Patti
et on est les
Smokey Mountain Laurel.
Ces temps difficiles
m'ont épuisée.
Le dur labeur et les larmes
me rendent triste.
Oh, ces temps difficiles
m'ont épuisée
alors Dieu est mon meilleur ami
et je vais à la rivière
pour m'y laver de mes péchés.
Je vais à la rivière,
un jour nouveau va se lever.
Doux Jesus,
il est venu au matin,
il n'avait pas embrassé
de femmes pendant la nuit.
Allez Becky, on y va, il est ***.
Je dois me lever...
Désolé.
Tom.
- Oui ?
- Salut Tom.
Une autre de ses petites amies.
Je te cherchais et ce mec
m'a dit que tu étais là.
- Vous êtes qui ?
- Je suis Opal de la BBC. Salut.
Bonsoir mesdames.
Ça ne vous dérange pas
si je m'assied un instant ?
Très bien, je veux encore plus
de bruit pour mes Misty Mountain Boys.
J'ai quelques annonces
à vous faire.
Quelques stars sont présentes
dans la salle ce soir.
- Elle ne parle sans doute pas de nous.
- Et une est...
Tommy Brown est de retour à la maison.
Tommy Brown,
lève-toi et montre-toi.
Oh, ce qu'il est beau.
Tommy Brown ? Tommy Brown
est le nègre le plus blanc de la ville.
Il devrait boire du lait,
ça va avec sa personnalité.
Ce genre de choses n'arrive pas
d'habitude dans les salons du Lady Pearl.
- J'espère que vous le direz aux autres.
- Hé, le chocolat au lait se barre.
Calmez-vous, vous êtes saoul.
Je sais que je suis bourré mais n'empêche
que c'est le nègre le plus blanc de la ville
et vous ne me ferez pas changer d'avis,
je vous le dis.
Tommy Brown. Merde.
Hé, où tu vas Tommy Brown ?
Reviens.
Enlève tes pattes.
Les mecs, j'ai deux armes ici.
Jésus a dit que tout ira
bien.
On a été comment Trout ?
Pas mal les filles. Allez vous asseoir,
je viens vous parler dans une minute.
Amène-nous des bières.
Hé Bear, si tu amenais
quelque bières aux filles ?
Sueleen Gay, c'est toi la suivante.
Viens Bunkie.
1, 2, 3, 4.
Test. Test.
Je dois aller aux toilettes,
attends-moi là.
Le genre de mecs à craquer
pour ce Hal Phillip Walker,
des cheveux longs et qui fume
des cigarettes bizarres.
J'ai entendu dire que ce mec
est un *** déclaré.
Bonsoir tout le monde.
Je m'appelle Sueleen Gay
et je suis ici pour vous chanter
quelques chansons que j'ai écrites.
La première que je vais chanter
s'appelle Let Me Be The One.
Laisse-moi être celle
qui te comprend.
C'est horrible.
Laisse-moi être celle
qui te tend la main
et si tu as besoin
d'un peu d'affection
- laisse-moi t'en donner.
- Qu'est-ce que c'est ?
Laisse-moi
être celle-là.
Oh, laisse-moi
être celle-là.
Laisse-moi être celle-là.
Quand ton ciel devient sombre et nuageux,
- laisse-moi être ton soleil
- Je cherche Frog.
quand tu te sens un peu déprimé
- et que tu veux te distraire.
- Hum, je fais une démo.
- Tu veux une bière ?
- Non, merci, je suis là pour le boulot.
Je me demandais...
je suis en train de faire une maquette
dans un studio d'enregistrement
- et...
- Winifred.
- Quoi , toi ?
- Nom de Dieu, reviens.
- Non.
- Tout le monde
- Winifred.
- a besoin d'en donner aussi.
Quand on est fatigué
de faire semblant...
- Deemen's Den.
- Trout est dans le coin ?
- Ouais, c'est Trout à l'appareil.
- Ici c'est...Del Reese,
on organise une soirée
pour lever des fonds
et on aura besoin
de l'aide de certains...
- Talents ?
- C'est ça, des talents.
Voilà ce que je vais faire,
le type avec qui je travaille est ici,
je vais lui passer le téléphone,
il pourra te dire de quoi il a besoin,
il s'appelle John Triplette.
Trout, le mec au bout du fil
s'appelle Trout.
- Trout.
- Oui.
- Allo, Trout ?
- Salut John, ça va ?
- Très bien. Ça va ?
- Fantastique.
Voilà, comme Del vous l'a dit
on organise une soirée pour hommes.
J'espère pouvoir organiser
ça pour lundi soir.
Salut les filles.
Et ensuite...
Qu'est-ce que tu dis ? Hein ?
Mets le couvert s'il te plaît.
Je suis désolé que tu aies été coincée
dans ce grand embouteillage aujourd'hui.
J'ai une rouquine super excitante
sous la main...
- Excitante ?
- C'est de la dynamite,
Tout le monde a besoin
d'en donner aussi .
Au fait, elle s'appelle
Sueleen Gay.
C'est gagné d'avance si elle est à moitié
aussi provocante que son nom.
Je suis désolé
de t'avoir imposé ce dîner,
j'ai demandé au mec s'il voulait
venir dîner et il a répondu oui.
Un homme m'a poussé.
- Tu étais toute seule là-dedans ?
- C'était étouffant,
j'ai cru que j'allais brûler.
On est restés dans la voiture
et j'ai mis la clim.
Le coach a dit "entrez dans l'eau,"
j'ai dit "OK".
- Qu'est-ce que tu dis Jimmy ?
- Je parle du cours de natation.
Il parle du cours de natation.
Tu as nagé aujourd'hui ?
Tu as appris quelque chose ?
Tais-toi, laisse-le parler.
Alors le coach a dit "prêt ?"
J'ai dit "Oui, j'y vais."
J'ai fait comme je fais d'habitude,
ensuite je suis allé
au plongeoir
et j'ai... j'ai touché le fond.
J'ai continué à avancer
en marchant sur le fond
et puis je suis sorti.
Après j'ai eu deux cartes
"Poisson rouge" et...
et "Examen réussi".
Pas mal, hein ?
Ils t'appellent poi...
Ils t'appellent Poisson rouge ?
Poisson rouge, c'est ça.
De la dynamite ! De la dynamite !
Sueleen,
je suis vraiment fier de toi.
- Merci.
- Tu les as mis sur le cul.
Oh, excusez-moi.
Les gens devenaient fous,
tu es loin devant tout le monde.
Mon Dieu.
C'est magnifique. Chérie,
tu as la dégaine d'une star.
- Qu'est-ce que je peux dire ?
- Alors je suis engagée ?
Je t'ai trouvé un engagement
pendant que tu chantais.
C'est vrai ?
Un ami m'a appelé,
un mec important,
il y a une soirée lundi soir.
Le cachet n'est pas terrible,
c'est un truc à petit budget, 10 dollars.
Je me fous de l'argent.
C'est sans doute
de soirée pour amateurs,
- tu vas être une star.
- Je dois passer un coup de téléphone,
je reviens tout de suite.
C'est très bon chérie.
Je dois le prendre.
- Tout va bien, continuez.
- Où tu vas ?
Le téléphone.
Allo.
Salut. Linnea ?
- Je suis là.
- Qui est à l'appareil ?
C'est Tom.
Un instant,
j'ai quelque chose dans la bouche.
- J'étais en train de dîner.
- Tu n'as pas changé d'un poil.
- Voilà. Qui est l'appareil ?
- C'est Tom, tu ne te souviens pas ?
Non, je ne crois pas.
On s'est rencontrés au contrôle
au studio d'enregistrement
il y a environ deux mois.
- Ah oui, comment ça va ?
- Impec et toi ?
Très bien.
Qu'est-ce que tu fais à Nashville ?
Je vais enregistrer des trucs,
je suis là pour quelques semaines,
- j'aimerais beaucoup te voir.
- Passe à la maison,
les enfants adoreront
te rencontrer.
Ce n'est pas vraiment
ce que j'avais en tête,
je te trouve très séduisante
et j'ai envie de te voir.
Ce serait sympa
de dîner un soir à la maison,
- tu n'as jamais rencontré mon mari, Del.
- Je vois, tu ne peux pas parler librement là,
je te rappellerai. Je rentre chez moi,
je te rappellerai quand je serai là-bas. Salut.
Je veux...
Très bien, je vous rappelle plus ***.
Merci d'avoir appelé.
- Il s'en est bien tiré dans les primaires.
- Ça c'est vrai.
C'est la clé du succès.
C'était qui chéri ?
Oh, le studio,
j'ai oublié des partitions là-bas.
- C'est quoi comme revolver ?
- Un Smith & Wesson 38 spécial,
une arme en acier inoxydable.
Vous vous en êtes déjà servi ?
On doit tirer avec
pour l'examen au stand
mais je n'ai jamais
tué personne avec.
Bien sûr, j'ai dû m'en servir
des fois pour...
A plus alligator.
Je suis en retard ?
Esther dort maintenant,
elle espère te voir demain matin.
Si le président du conseil d'administration
de votre société
avait géré vos affaires
comme Washington
gère les nôtres
vous vous poseriez
un tas de questions
et vous découvririez
ce que vous savez déjà,
à savoir qu'on a des problèmes
que l'argent seul ne pourra pas résoudre.
J'en connais un rayon
sur l'argent.
tous ceux qui ont grandi sans
en savent beaucoup sur l'argent.
j'en sais plus sur l'argent
que certains riches
parce que je n'en ai jamais eu
avant mes 27 ans.
J'en connais un rayon
sur ce que l'argent peut faire
et encore plus important, j'en connais
un rayon sur ce qu'il ne peut pas faire.
C'est cohérent de laisser les géants du pétrole
augmenter les prix à leur gré
- ce qui leur rapporte des bénéfices insensés
- Regarde où tu vas.
alors qu'on dit au petit propriétaire
d'une station-service dans sa salopette kaki...
Pour que les salaires des gens soient
imposés même au plus bas niveau...
Je n'ai pas besoin de cette merde
pauvre con.
pour pouvoir leur rendre deux fois le montant
de ces impôts sous forme d'aide alimentaire.
Votez pour Hal Phillip Walker.
S'il faut faire le ménage,
nous le ferons.
Ce n'est pas Dieu
qui va initier le changement
et les pouvoirs en place ne vont certainement pas
se remplacer d'eux-mêmes.
Le vieil adage se vérifie, il n'y a rien
de mieux qu'un déjeuner gratuit.
- Bonjour.
- Si nous voulons que les chances soient équilibrées
c'est à nous de les équilibrer.
- Oui monsieur.
- Vous avez une chambre à louer ?
Oui, je suis Mr Green.
C'est moi, je suis Mr Green.
- Je veux la voir
- Redites-moi votre nom ?
- Kenny. Kenny Fraiser.
- Très bien, par ici monsieur.
Tout droit.
C'est votre chambre,
juste en face Kenny.
Ma femme est à l'hôpital
et la maison est un peu poussiéreuse
mais il y a des draps propres sur le lit.
C'est parfait.
C'est comme ma chambre chez moi.
Hé Kenny,
les toilettes sont en bas
au fond du couloir.
- Vous êtes musicien ?
- Oui.
Ma nièce s'intéresse à la musique.
Martha.
Kenny.
C'est Martha.
- Salut.
- Salut.
Elle vient de California.
- C'est 13.50 $ ?
- C'est ça. 13.50 par semaine
et vous pouvez prendre votre petit déjeuner
avec moi si vous voulez,
vous devrez m'aider
à faire la vaisselle bien sûr.
Je vais déposer ça
et vous donner l'argent.
Je vais essayer tout ce qui se présente,
je vais réfléchir sérieusement.
Bonjour.
Barbara Jean, il est temps de...
- Excusez-moi, je dois m'être trompé de chambre
- Je crois aussi.
Allez Barbara Jean,
c'est l'heure de se lever. Allez.
- Hello.
- Bonjour Louise.
- Vous vous êtes bien reposée ?
- Oui, je rêvais.
Oh, je sais que les savants
de la politiques rient
mais pas aussi fort aujourd'hui
qu'ils riaient hier.
Chantons,
chantons une...
Del, est-ce que... un instant.
Tu veux que je te fasse
un oeuf sur le plat ?
Non chérie, je vais me faire
des oeufs durs.
Très bien.
Chantons, chantons une chanson.
L'économie est déprimée, pas moi.
J'ai la pêche comme
c'est pas possible.
Vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Vous dites que ce train
- ne prend pas de voyageurs
- Mon Dieu.
- mais ça ne me tracasse pas.
- Mon Dieu, je me croyais en Israël.
- Le monde entier prend parti pour un camp
- Je ne sais pas pourquoi.
- mais ça ne me tracasse pas.
- Ce n'est sans doute pas le décor, pas vrai ?
Je devais rêver,
dans mon empire la vie est douce.
J'ai vécu là-bas environ
un an dans un kibboutz.
je devais le mettre à l'épreuve.
- Allo.
- Je peux parler à Linnea s'il vous plaît ?
- Del, je suis au téléphone.
- OK.
Comment ça va ? Pardon de ne pas
avoir appelé plus tôt, mais...
- Qui c'est ?
- C'est Tom.
Tom qui ?
Allez.
- Qui c'est ? Tom qui ?
- C'est Tom. Ecoute...
Je ne sais pas qui vous êtes,
je ne sais pas pourquoi vous appelez
et je vous demande d'arrêter.
- Tu sais que tu as envie de me voir.
- Je n'ai jamais rien dit de ce genre
et je ne plaisante pas,
ne rappelez plus jamais.
Qu'est-ce qui se passe...
Allo ? Linnea ?
Allo ?
C'était qui chérie ?
Un dingue qui appelait ici,
dis-lui que tu vas lui mettre la police au cul
la prochaine fois qu'il rappelle.
OK.
Allez, chantons
Chantons une chanson,
qu'elle soit simple
pour durer toute ta vie.
Chantons simplement.
Chantons une chanson.
Oui, il a regardé ça.
S'il vous plaît,
c'est quel numéro pour l'extérieur ?
- Le 9.
- Bonjour Mr Green.
Les jolies fleurs.
Vous les avez fait pousser ?
Oui, Esther et moi.
Ma nièce que voici les a cueillies,
elle vient de Californie.
Très bien.
Elles sont si belles.
Je vais voir si elle est réveillée.
Je ne vois pas pourquoi
je ne pourrais pas utiliser le téléphone.
Je peux voir vos papiers ?
- Je serai ravie de vous les montrer.
- Salut.
- Putain de merde, regarde ça.
- Qu'est-ce que c'est ?
Ça doit être un des amis de Buddy.
Hé, les petites femmes.
Les petites femmes.
Depuis Easy Rider
tout le monde conduit
ce genre de motos,
longues, basses,
projection de la roue avant
- Elles sont très dangereuses, non ?
- C'est vrai,
il y a toute une chambrée
de jeunes gens à l'hôpital Baptist ,
tous plus mignons et charmants
les uns que les autres,
paralysés à partir du bassin.
Pardon.
Merci de m'avoir emmenée chéri.
Bonne chance.
- Tu as eu ton diplôme ?
- Oui.
- Non, pas celui-là.
- Non, je sais... excusez-moi
- Mais c'est le jeune Hamilton.
- Ça va ?
- Ça va ?
- Très bien, très bien.
Allez, on s'embrasse.
Vous êtes un jeune homme timide,
pas vrai ?
- Votre père est dans le coin ?
- Oui... mais...
Vous croyez que je pourrai
discuter un peu avec lui ?
Il est un peu pris
mais ça peut se faire.
- Votre mère est dans le coin ?
- Non, ma mère et à Paris.
- C'est Bergman.
- J'aime ça.
- C'est vraiment joli.
- Bergman tel qu'en lui-même.
C'est magnifique.
Vous vivez ici ?
Oui, on habite là depuis
un bon bout de temps.
Quel veinard, c'est tellement ravissant.
Je n'ai jamais vu...
Bien sûr, les gens se trompent
tous sur Bergman, non ?
Je suppose que vous vous
intéressez aux chevaux.
J'aime les chevaux, bien sût.
Ma chérie, tu devrais lui arranger
une visite pour un de nos shows équestres.
Haven élève les célèbres Walkers
du Tennessee dont vous avez entendu parler.
- Oh, vraiment ?
- Mr Triplette connaît tout sur Walker.
Je ne parlais pas de ce Walker-là.
- Le délai est très court.
- Je m'en doute.
Elle a eu un accident épouvantable.
- Salut Marie. Comment ça va ?
- Comment ça va ?
Elle a pris un coup sur la tête en montant
dans une de ces petites voitures,
c'était la voiture de sa fille,
c'est arrivé
il y a presque un an,
personne n'avait pensé
que ça se transformerait en cette chose horrible.
Mr Triplette,
je suis désolée que ce bon vieux Delbert vous ait dit
que Haven apparaîtrait à la réunion politique.
Il devrait savoir
qu'on n'a jamais laissé Haven Hamilton
prendre parti politiquement.
Comprenez-moi bien, on donne
des contributions à tout le monde,
et ce ne sont pas des petites contributions.
La seule fois
où je me suis sentie emballée
c'était pour les Kennedy
mais ils étaient différents.
C'est vrai madame, très différents.
C'est évident.
Excusez-moi un instant.
Merci Brenda.
Cette fête c'est pour l'anniversaire
de quelqu'un ou...
Non, c'est pour...
je suis sûre que vous avez vu Haven Hamilton.
Non, jamais entendu parler.
On se tire ?
Laissez-moi...
Je vais m'occuper de cette porte.
Je voulais vous demander,
ça ne gêne pas si je pose
une question à Mr Gould ?
Vous voulez me demander quelque chose ?
C'est vous qui allez nous ramener,
ça ne peut pas attendre jusque-là ?
Je veux seulement savoir
ce que vous faites à Nashville.
Je vais à une fête.
Et vous, vous faites quoi à Nashville ?
- Je suis cloué ici.
- Ah bon ?
A bientôt.
Haven chante ce soir
au Grand Ole Opry,
C'est une sauterie
pour fêter ça avec ses amis.
Très bien. Dites donc, il a attiré
énormément de photographes.
Au fait, qu'est-ce que vous faites là ?
J'avais un rendez-vous et maintenant
je vais au Grand Ole Opry.
Vous y allez comment
au Grand Ole Opry ?
Vous avez rendez-vous ?
Il va vous emmener ?
Non, il...
Ils sont partis.
Non, je fais la promotion d'un film
mais je n'en tourne pas.
Vous êtes un ami personnel
de Mr Hamilton ?
Oui, on est bons amis.
Non, je ne suis pas chanteur,
je suis un homme d'affaires,
je m'occupe des affaires de mon père.
- Vous êtes un homme d'affaires ?
- Oui.
Avec cette tête ?
Pas possible que vous soyez un homme d'affaires.
Pourtant, je... je travaille
avec la boite de papa.,
je m'occupe de ses disques,
tout ce qui sort passe par moi.
- Vous aimez ça ?
- Oui, c'est vraiment super.
Mon père a toujours
voulu que je fasse ça.
Je serai le dernier homme au monde
à essayer de vous faire changer d'avis
sur quelque chose
que vous n'avez pas envie de faire
mais je veux expliquer
deux ou trois trucs
sur ce que nous essayons de faire
dans cette campagne
avant que vous m'opposiez un refus définitif.
Alors le sang a commencé
à s'infiltrer derrière le globe oculaire
et la pression a fait sortir
son oeil de son orbite.
C'était horrible à voir, tout le monde
pensait qu'elle allait perdre son oeil,
on ne sait toujours pas
comment ça va se terminer.
Je ne sais pas
ce que vous allez en penser
mais Walker dit que vous feriez
un excellent gouverneur pour cet état.
Il pense que c'est le bon moment.
Il pense que les gens du Tennessee
vous adorent, il en est convaincu.
Il sait ce que vous pensez d'eux,
il veut que vous sachiez
qu'il sera là avec son organisation
pour vous soutenir de bout en bout
si d'aventure vous vous lancez
dans la course,
Elliot Gould,
Delbert et Linnea Reese.
- Mme Reese.
- Et Mme Dorster. Elliot Gould.
vous serez à l'Opryland ce soir ?
Je n'ai pas prévu ça.
Moi je serai à l'Opryland ce soir.
Alors j'y serai, bien sûr.
Oui, je sais,
je vous ferai part de ma décision
à ce moment là.
Merci beaucoup d'y réfléchir.
C'est fantastique.
- Haven est dans le coin ?
- Il est là-bas derrière.
Tu peux voir avec lui
si ça ne le dérange pas qu'on vienne ?
Je le vois avec d'autres gens.
Merci Del.
- Vous voulez être chanteur ?
- Oh, je...
- Regardez-moi.
- Je pense que tout le monde...
Papa ne voudrait pas en entendre parler.
Mais vous avez envie d'être chanteur.
- Je le connais, c'est Elliot Gould.
- Ce type ?
- C'est un acteur célèbre.
- Oui, avec les cheveux bouclés.
Oui, il a été marié
à Barbra Streisand,
- il se fait un paquet de fric.
- Tu me charries ?
Non, cette fille chantait People,
je lui ai serré la main comme
si c'était quelqu'un d'ordinaire.
Delbert, amène-le.
- Oui monsieur, je vais...
- Delbert.
On est tous des gens ordinaires
Delbert.
Delbert, Delbert !
Vous pouvez tous venir,
Haven veut vous rencontrer tout de suite.
Je n'avais pas réalisé qui vous étiez
quand on nous a présentés pour la première fois.
Vous avez écrit une chanson ?
Oui, j'ai écrit une seule
chanson dans ma vie.
- J'adorerais l'entendre.
- Vous êtes sûre ?
OK.
La manière dont elle me dit bonjour
doucement et tendrement,
sa façon d'illuminer mes matins
de son sourire
et de me dire qu'elle a besoin de moi,
qu'elle tient vraiment à moi,
tout ça donne un sens à ma vie
parce que ça vient du coeur
d'une femme de coeur,
ça vient de l'âme
d'un ange tombé du ciel
et je resterai dans le coeur
- d'une femme.
- C'est Elliot Gould.
C'est Elliot Gould.
Ravie de rencontrer
une star du cinéma.
- Lady Pearl, Elliot Gould.
- Howdy.
- Haven Hamilton.
- Comment allez-vous Mr Gould ?
C'est un plaisir de vous rencontrer.
Bienvenue à Nashville et dans ma jolie maison.
- Elliot, Elliot Gould !
- Qu'est-ce qui vous amène ici ?
- Salut. Je suis seulement...
- Bonjour.
- Vous êtes superbe.
- Qui c'est ?
- Une autre de nos invitées surprises ?
- Je suis Opal de la BBC.
Vous vous souvenez du festival de Cannes ?
Non, sans doute pas.
- C'est une relation de Mr Gould ?
- Non, pas du tout.
- Qu'est-ce que vous faites...
- Ce que je fais à Nashville ?
- Excusez-moi.
- Je fais un documentaire.
Excusez-moi mais Mr Gould
ne donne pas d'interviews.
Je ne sais pas qui vous êtes
ni ce que vous faites ici
mais je ne tolérerai pas de grossièretés
en présence d'une star, de deux stars.
- On s'est rencontrés à Cannes.
- Delbert, emmène-la. Au revoir.
Mr Hamilton.
- Tout ira bien.
- Vous êtes qui ?
- C'est la rançon du succès.
- C'est ça.
Prenez une barre chocolatée Goo Goo
et asseyez-vous
pour écouter 30 minutes de radio
exceptionnelles
en direct du Grand Ole Opry.
Ce programme vous est proposé
par Goo Goo,
la meilleure barre
chocolatée du monde,
et par les sucettes King Leo,
les sucettes au goût sauvage.
Je vous demande maintenant
d'accueillir chaleureusement
la vedette Goo Goo du jour,
Tommy Brown !
Je parcours cette longue
route solitaire
depuis maintenant si longtemps.
Je parcours cette longue
route solitaire,
à la recherche d'un sourire différent.
J'ai travaillé dans les bars
de New York à San Francisco
mais je n'ai jamais pu
mettre un sou de côté.
Tu sais comment c'est avec l'argent,
il file entre les doigts,
un dollar de plus,
un jour de plus.
L'oiseau bleu n'a pas d'argent,
l'oiseau bleu n'a pas de famille,
l'oiseau bleu ne porte pas de montre,
il répond à l'appel du vent.
Je ne peux pas vous emmener plus loin.
- Pas de problème, c'est très bien.
- Oui, très bien.
- C'est le nouveau.
- Oui, je sais.
- C'est vraiment le nouveau.
- Vous avez du temps ?
Oui, c'est que
j'ai mis une centaine de millions
de pièces dans ce juke-box,
j'ai servi des tonneaux de bière,
j'ai été témoin
de choses pénibles dans ma vie,
j'ai vu beaucoup d'hommes pleurer.
Vous connaissez cette vieille chanson,
Over the Rainbow ?
Si l'oiseau bleu vole
alors pourquoi pas moi ?
Je suis Del Reese et je vais voir
le groupe de Haven Hamilton.
- Vous vous souvenez de moi ?
- Cette jeune femme est avec moi,
elle fait un reportage sur moi.
J'ai vraiment besoin
d'aller aux toilettes.
L'oiseau bleu ne porte pas de montre ,
il répond à l'appel du vent,
il répond
à l'appel
du vent.
Merci.
Merci Tommy.
Superbe performance, comme toujours.
Dites-moi Harold Weakly,
vous êtes déjà parti en vacances ?
Non, j'ai été plus occupé qu'un chiot
dans une pièce pleine de balles en caoutchouc.
Si vous êtes comme moi,
toute cette agitation vous donne envie
de se couper du monde
et de savourer une barre Goo Goo.
Hé Steve, elle est avec moi.
- Pardon, besoin de quelque chose ?
- Je suis avec ces personnes.
- Vous avez un laissez-passer ?
- Ils en n'ont pas eu besoin eux.
Il vous faut un laissez-passer.
- Je n'en aurai jamais assez
- Goo Goo est la barre idéale,
- j'en veux toujours de plus en plus.
- quand vous avez rapidement besoin d'énergie.
- Même si nous restons ensemble
- il n'y a pas d'heure pour Goo Goo.
- notre vie entière
- N'oubliez pas Goo Goo dans votre panier repas.
je n'en aurai jamais assez,
je n'en aurai jamais assez,
je n'en aurai jamais assez de toi.
Achetez Goo Goo,
la barre chocolatée préférée
des gens du Sud depuis 62 ans.
- Prêt pour le jingle ?
- Oui.
Achetez une barre Goo Goo,
c'est bon.
Je ne vois pas comment on pourrait
les tuer, ils sont déjà morts.
Ils ont de la chance d'être en vie.
Haven Hamilton.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci de cet accueil merveilleux
et chaleureux.
Je suis sûr qu'il s'adressait aussi à mon fils
Bud Hamilton qui est ici présent.
Lève-toi Bud.
Hein qu'il est transformé ?
C'est bien vrai.
C'est bien vrai.
Dieu vous bénisse et mille mercis
pour cet accueil chaleureux.
- Il mesure combien ?
- Qui ?
- Haven.
- J'aimerais vous faire une faveur.
- Une toute nouvelle chanson.
- Ne lui demandez jamais ça John.
Défais tes bagages
et retiens tes larmes,
je ne peux pas quitter ma femme
pour trois raisons,
Jimmy,
Kathy
et la douce Lorelei.
A cause des enfants
il faut nous dire adieu
à cause des enfants,
il faut nous dire adieu
parce que Jimmy a envie
que je l'emmène à la pêche.
Il faut le voir frapper la balle
quand il joue au base-ball.
Kathy a maintenant 13 ans,
c'est ma petite princesse
et j'ai envie de voir
qui sera son prince charmant.
Alors défais tes bagages
et retiens tes larmes,
- je ne peux pas quitter ma femme
- C'est amusant parce que...
Oh, regarde, Connie White !
Connie White.
Comment ça va mon chou ?
Vous vous souvenez que vous m'avez
dédicacé votre album ?
Merci d'être venue voir le show.
J'ai écrit une chanson.
Je vous appellerai demain.
on bavardera un peu et...
- Je suis votre amie. Connie White.
- J'adore votre robe.
Je m'achèterai la même
mais j'aime mieux la dorée avec les...
vous savez, celle qui...
celle qui n'est pas pincée à la taille.
Lori vient d'apprendre à marcher,
elle commence à parler
et Papa est le premier mot
qu'elle a prononcé.
Alors défais tes bagages
et retiens tes larmes,
je ne peux pas quitter ma femme
pour trois raisons.
Jimmy,
Kathy
et la douce Lorelei.
A cause des enfants
il faut nous dire adieu.
A cause des enfants
il faut nous dire adieu.
A cause des enfants
il faut nous dire adieu.
Merci.
Merci.
Il a toute la galaxie
au dos de sa chemise.
Et maintenant je vais vous chanter
un de mes vieux succès,
la chanson qui m'a mis le pied à l'étrier
dans ce métier qui m'a tant donné,
une chanson que vous continuez
à aimer au fil des années
et je suis certain que vous allez
encore l'aimer ce soir.
Keep A-Goin.
Merci.
Si tu te piques
à l'épine d'une rose,
continue à aller de l'avant,
qu'il grêle ou qu'il neige.
continue à aller de l'avant.
Ça ne sert à rien de rester
sur place à se morfondre
parce qu'aucun poisson
ne mord à la ligne,
mets un ver à l'hameçon
et essaye encore,
continue à aller de l'avant.
Quand le mauvais temps
détruit tes récoltes,
continue à aller de l'avant
parce qu'il faut beaucoup de travail
pour arriver au sommet.
Continue à aller de l'avant.
Maintenant c'est à Wilton.
A toi Wilton.
On écoute Wilton.
Ça va bientôt être au tour de Joe.
Tu es prêt Joe ?
Oui, Joe est prêt.
Maintenant tout le monde ensemble.
Si le médecin dit que tu es foutu,
continue à aller de l'avant
parce que c'est un homme
tout comme toi.
Continue à aller de l'avant.
Aucune loi n'ordonne
que tu dois mourir,
essuie les larmes de tes yeux,
essaie-toi encore
à cette bonne vieille vie,
continue à aller de l'avant.
Aucune loi n'ordonne
que tu dois mourir,
essuie les larmes de tes yeux,
fais confiance en Dieu miséricordieux
qui nous regarde,
ça va t'aider.
Continue à aller de l'avant.
Continue à aller de l'avant.
Oui monsieur.
Merci.
Merci, Dieu vous aime.
Merci beaucoup.
Merci.
Ayons une pensée spéciale pour
Barbara Jean et envoyons lui nos voeux.
Je sais que la plupart d'entre vous ont lu
qu'elle s'est effondrée
à l'aéroport.
Elle est à l'hôpital, elle récupère
à l'hôpital Vanderbilt.
Barnett m'a dit qu'elle avait pleuré
toutes les larmes de son corps
parce qu'elle ne pouvait pas
être ici avec vous ce soir
mais elle espère que vous lui écrirez
et que vous lui enverrez vos voeux et vos prières.
L'adresse est Hôpital Vanderbilt,
Nashville, Tennessee 27322
et dites-lui que Haven
vous a dit de lui écrire.
Maintenant, comme invitée
spéciale pour la remplacer,
nous avons sa grande amie
Connie White,
qui était encore
chez le dentiste ce matin
pour se faire dévitaliser
une dent
et qui a fait tout ce voyage
pour chanter pour vous.
Miss Connie White, qui est non seulement
une amie de Barbara Jean
mais aussi une de vos amies
et la mienne.
Une chanteuse magnifique
au style original,
Miss Connie White.
Arrive Connie !
- Salut Del. Comment ça va ?
- Je te présente John Triplette.
Tu as l'air en pleine forme.
Magnifique.
Elle n'est pas adorable les amis ?
Elle n'est pas jolie ?
Il va faire des trucs.
On en reparlera plus ***.
Content de d'avoir vu.
Eh bien, qui est là ce soir ?
- C'est quoi ton nom mon chéri ?
- Paul Harris.
Paul Harris, il dit qu'il a 13 ans.
Et ton nom mon chou ?
La dernière fois que j'ai vu une robe pareille
j'allais au bal de ma promotion.
Vous prenez du bon temps ce soir ?
La fille est tombée de la voiture.
Je veux que vous travailliez bien à l'école,
parce que souvenez-vous que n'importe
lequel de vous peut devenir président.
Je veux aller à Memphis
mais je ne connais pas la route,
je veux te dire
ce que je ressens
mais je ne sais pas quoi dire,
je veux aller au paradis
mais j'ai oublié comment prier.
Alors aide-moi simplement
à ne pas tomber encore plus bas.
Quand j'ai essayé
de revenir vers lui
je me suis perdue en route.
Je veux réessayer encore demain
mais je ne sais pas
quel jour on est.
C'est vrai que je veux tellement t'aimer
si tu me montres la voie
et si tu m'aides simplement
à ne pas descendre plus bas.
Je ne sais pas à quoi
ça ressemble là-bas
mais ici il fait
de plus en plus sombre.
J'ai des tas de choses à partager
mais il se fait vraiment ***.
Je veux te donner
tout ce que j'ai
mais je ne sais pas ce que c'est,
je veux t'emmener avec moi
mais je ne sais pas où.
Je sais qu'il doit bien y avoir
quelque part un endroit
et une manière de vivre
alors aide-moi simplement
à ne pas descendre plus bas,
aide-moi simplement
à ne pas descendre plus bas,
plus bas.
Je sais que tu m'aimes
quand je suis heureuse
et je sais que tu m'aimes
quand je resplendis
mais m'aimeras-tu
au petit matin
quand le gosse te fera sauter du lit
une fois encore ?
Merci.
Je sais que tu m'aimes
quand je me sens bien,
que tu m'aimes à chaque fois
que je te fais rire.
Eteins ça.
OK, un instant ma chérie.
- Tout de suite.
- Elle va finir bientôt.
Je veux que tu éteignes
ça tout de suite,
oa me gave.
Ça me gave aussi
mais il faut que j'écoute.
Pourquoi ?
Il faudra que j'aille au King of the Road
et la remercier en ton nom.
- La remercier ?
- Il faut que je sache quelles chansons elle a chantées.
Tu peux demander à quelqu'un.
Tu peux appeler, tu peux envoyer des fleurs,
tu peux envoyer un message.
Arrête, ne t'énerve pas
Tu m'as fait rater mon vernis.
Est-ce que je te dis comment chanter
ma chérie ? Hein ?
Est-ce que je t'ai jamais dit
comment interpréter une chanson ?
Ce n'est pas le sujet,
je sais pourquoi tu vas là-bas.
Ne me dis pas comment
gérer ta carrière,
- je m'en occupe très bien.
- Tu vas...
On se calme. On est en train
de se taper mutuellement sur les nerfs.
Tu vas au King of the Road
pour papoter avec tout le monde.
- Pourquoi ? Papoter ?
- Je n'ai pas d'amis,
je dois rester plantée là
dans cet hôpital à la con,
ils vont tous déblatérer
comme quoi je suis dingue.
Je n'y vais pas pour bavasser.
Du calme.
Barbara Jean
s'est encore évanouie
Tu sais quoi ?
Pendant que tu y es, pourquoi tu ne lui apportes pas
quelques-unes de mes fleurs ?
Tu as fini ?
Non, je n'ai pas fini. Prends cette jolie
noire, ça lui fera plaisir.
- Pourquoi pas celles-ci ?
- Tu as fini ?
- Et celles-ci...
- Je t'ai demandé si tu as fini ?
et pourquoi pas celles-ci aussi.
Je t'ai demandé si tu as fini ?
Est-ce que tu as fini...
Tu vas passer des nerfs sur moi ? Je te préviens
que je ne vais pas le supporter Barbara Jean.
Ça veut dire quoi ? Tu nous fais encore
une dépression nerveuse ?
- Hein ?
- Non.
J'aurais pu le croire
parce que c'est très bien imité.
Maintenant tu te calmes et tu reprends
tes esprits. Tu as compris ?
La seule raison pour laquelle je vais
là-bas c'est parce que je t'aime.
Ça ne me fait pas plaisir d'aller là-bas
papoter avec ces hypocrites prétentieux.
Pourquoi tu me forces
à hausser le ton ?
Pourquoi tu nous fais subir
ça à tous les deux ?
Ça va ?
Allez, fais un petit sourire à Barnett.
- J'en ai marre de cet endroit.
- Arrête avec ça.
Lève-toi.
Tu m'aides, je t'aide.
D'accord ? Allez.
Allez !
Bon, où va Barnett ?
Où je vais ?
- Au King of the Road.
- Pourquoi j'y vais ?
Pour voir Connie.
Et pourquoi je fais ça ?
Pour la remercier d'avoir
chanté à l'Opry.
- Et pour qui je le fais ?
- Tu le fais pour moi.
Très bien.
Maintenant je vais sortir
et qu'est-ce que tu dis quand je sors ?
Tu dis au revoir.
Au revoir.
- Au revoir.
- Au revoir.
Barnett ?
- Salut Ben.
- Salut.
Ils ne sont pas fantastiques ?
Vraiment merveilleux.
Je suis vraiment inquiet.
Et qu'est-ce qui t'inquiète ?
Elle est vraiment en retard.
- Pas tant que ça.
- Si, elle est en retard.
- Merci.
- Il est là-bas.
Je t'ai trouvé vraiment
très bonne ce soir.
Merci. Merci beaucoup.
Elle était ravissante à entendre
et ravissante à voir.
Sue,
je ne m'attendais pas à te voir.
- Je te présente Julie Christie.
- Pardon de vous tourner le dos.
- Bienvenue à Nashville.
- Docteur Jivago.
- C'est celle qui descend du train ?
- Vous allez rester un moment ?
- Non, je ne fais que passer.
- Je vous en prie, asseyez-vous.
- Prenez un verre avec nous.
- Nous ne restons pas.
Vous êtes anglaise, non ?
Ça s'entend.
- Voilà Connie White.
- Salut.
- C'est vraiment une coïncidence.
- Je suis Del Reese.
Je parlais des Christy Minstrels
encore ce matin
et maintenant Julie Christie
est avec nous.
- Je vous ai rencontrée avec Peter Finch.
- Ah bon ?
- Vous ne voulez pas vous asseoir et rester un peu ?
- Non, merci.
- Julie à un ami à l'Exit Inn.
- J'espère que votre séjour sera agréable.
J'espère que vous vous rappellerez
des studios cinéma de Nashville.
- Bien sûr.
- Merci. Ravi de vous avoir vue.
- Passez une bonne soirée. Au revoir.
- Au revoir.
Ravi de vous avoir vue.
Quel honneur.
- Quelle surprise, Julie Christie.
- Qui c'est Julie Christie ?
Qui c'est Julie Christie ? C'est une star,
elle a reçu un Oscar.
Non, je ne plaisante pas,
pour un de ses films,
je ne sais pas lequel,
- elle en a fait tellement.
- Il est génial.
- Il a un sens de l'humour exécrable.
- Non, elle est adorable.
Arrête ton char, elle ne sait
même pas se coiffer.
Oh, vous avez un bouton
Hal Phillip Walker.
Mais non, c'est Kennedy.
Il est plutôt ancien, pas vrai ?
Bizarre, je croyais que les gens
du Sud n'aimaient pas Kennedy.
C'est John Fitzgerald Kennedy.
Il...
il a remporté tous les états du Sud
à l'exception du Tennessee,
de la Floride et du Kentucky.
Il y a une raison pour laquelle
il n'a pas remporté le Tennessee
mais il a eu 481453 suffrages
contre 556577 pour le trou du cul.
Je peux simplement dire
que c'est quelque chose.
C'est la façon
dont elle me regarde,
cette impression qu'on a quand on sait
qu'il se passe quelque chose d'important.
Quand je monte sur scène
et que je suis trop fatiguée, ça n'a pas...
- Bonjour tout le monde. Ça va Connie ?
- Salut Barnett.
Le problème qu'on a ici
c'est l'anti-catholicisme.
Les crétins du coin sont tous
Baptistes ou un truc comme ça,
peu importe.
Ne serait-ce que leur apprendre
à changer la déco d'un bar
suffit à leur surchauffer les neurones
alors ne parlons même pas
de leur apprendre à voter pour un catholique
même si c'est
à l'évidence le meilleur.
Voilà quelque chose...
quelque chose que Barbara Jean
m'a demandé de te donner.
- Il ne fallait pas.
- Je sais mais elle me l'a demandé.
- Je lui ai pourtant dit qu'il ne fallait pas.
- Tu a reçu les fleurs qu'on a envoyées ?
Merci.
Merci.
C'est très gentil.
Merci beaucoup.
Comme la plupart d'entre vous
l'ont sans doute remarqué,
nous avons ce soir
une célébrité parmi nous,
on pourra peut-être avoir une chanson
si on tape fort dans nos mains.
- Miss Connie White.
- Ça vient du fond du coeur.
Qu'est-ce que tu veux, qu'on te paye ?
Tu attends quelque chose
de mieux ?
Tu es vraiment un amour.
Merci beaucoup.
C'est ce que j'aime dans cet endroit.
Vous pouvez me voir ?
Je ne peux pas vous voir.
- C'était un geste délicat.
- Je vais vous chanter quelque chose.
- Qu'est-ce qui était un geste délicat ?
- Reprenez les refrains avec moi.
On dirait qu'il n'a pas été apprécié,
pas vrai ?
Rolling Stone.
Merci.
Gentil Joshua, tu m'as accompagnée
sur un chemin de campagne.
Gentil Joshua, tu m'as emmenée
là où les roses deviennent gigantesques.
Tu m'as allongée Joshua
et tu m'as promis de me donner ton nom
et après ça
plus rien.
Plus rien.
Tous ensemble.
Pierre qui roule, pierre qui roule
- n'amasse pas mousse.
- C'est un gamin qui est écrit cette chanson ?
Tout ce que je me rappelle
des jours suivants
c'est que je regardais
tout ça à la télé
qui disait
"Ruby, tu es un fils de pute "
et Oswald
dans son petit costume rose.
Mais elle
n'amasse pas non plus
d'amour.
Voilà le meilleur.
Voilà Vassar.
Ensuite est venu Bobby.
Oh, j'ai travaillé pour lui.
- Vous ne croyez pas que...
- J'ai travaillé pour lui dans tout le pays.
J'ai travaillé en Californie,
à Stockton.
Bobby est venu faire un discours,
il est allé à Memphis,
et ensuite il a même été
à Stockton en Californie
et il a fait un discours du train de Santa Fe
au vieux dépôt de Santa Fe.
C'était
un très bel homme.
Il ne ressemblait pas trop
à John, vous savez,
il était moins clinquant
mais j'étais terrorisée
quand je travaillais pour lui,
vous comprenez ?
Tout simplement terrorisée.
Haven, on devrait inviter
Connie à notre soirée ?
Connie White et Barbara Jean n'apparaissent
jamais ensemble sur scène,
Connie peut remplacer Barbara Jean
mais c'est tout.
En ce qui concerne Haven Hamilton,
il se montrera partout
où Barbara Jean chante.
J'ai eu la gentillesse
de t'emmener
alors que ma femme est à l'hôpital,
et tu me fais une crasse pareille ?
- Calme-toi, profite du spectacle.
- Barnett est en colère.
OK.
Marche avec moi Joshua
- et je dirai que je boite.
- Je crois qu'elle...
je crois qu'elle a une liaison,
j'en suis sûr.
Mais l'enfant que nous avons fait
- jamais je ne lui laisserai prononcer
- Oh mon Dieu.
- ton nom.
- Tu te plantes.
Tu te plantes complètement.
Tu plaisantes ?
Certaines personnes prennent
et ne donnent jamais
- Je t'aime.
- mais tous les hommes meurent
et doivent vivre
un temps.
La vie est courte,
- Je t'aime.
- C'est un cadeau précieux
cette vie que nous avons,
- s'il te plaît, ne la laisse pas filer.
- Je t'aime.
Chérie, laisse-moi être ton ami.
Je t'aime.
Je t'aime.
Chérie, laisse-moi réessayer.
Chérie, laisse-moi être ton ami
pour un jour de plus.
On est là
depuis 10.000 ans,
brillants et resplendissants
comme le soleil
et nous n'avons pas moins de jours
pour chanter la gloire de Dieu
que lorsque
nous avons commencé
pour la première fois.
Pour marquer
ta profession de foi
je te baptise ma soeur
au nom du Père,
du Fils
et du Saint Esprit
Amen.
Je suis comme un nouveau-né,
il m'a fallu du temps
pour parler de mes erreurs ici-bas.
La grâce divine,
la grâce divine,
la grâce divine pour le pêcheur.
La grâce divine,
la grâce divine.
Je suis comme un nouveau-né
et il marche à mes côtés,
il parle avec moi
et il me dit que je suis sienne.
La joie que nous partageons
alors que nous nous attardons ici,
personne d'autre
ne l'a jamais
éprouvée.
Il parle et le son de Sa voix
est tellement doux
que les oiseaux cessent de chanter
et la mélodie
dont il a bercé
mon coeur
m'accompagne toujours
Vous savez que ma femme Esther
est au même étage que Barbara Jean.
- et il marche à mes côtés
- Esther et moi on a eu un fils
- et il me parle
- dans l'armée, comme vous.
- Oui monsieur.
- Non, pas l'armée, c'était la marine.
et il me dit que je suis sienne
On l'a perdu dans le Pacifique Sud,
on ne sait pas comment.
- et la joie que nous partageons
- Je suis désolé.
- La seconde guerre mondiale.
- Oui monsieur.
alors que nous nous attardons ici,
personne d'autre
ne l'a jamais
éprouvée.
Je me promène dans un cimetière.
Ici les morts n'ont pas de croix,
pas de pierres tombales, ni de couronnes de fleurs
pour évoquer leur gloire passée
mais ils sont empilés en tas poussiéreux,
pourrissants et déliquescents,
vidés de leurs entrailles
par des mains avides et cupides.
Leur immenses squelettes vides
soupirent tristement vers le ciel.
La rouille de leurs corps
est de la couleur du sang séché.
Du sang séché.
Ça me fait penser
au cimetière secret
où vont mourir les éléphants.
Oui,
Ces voitures essayent
de communiquer.
Vous essayez
de me dire quelque chose ?
Vous essayez de me faire
partager quelque secret...
Quoi, pardon ?
Oh, excusez-moi,
je croyais être seule,
c'est très embarrassant.
Oh, vous êtes musicien.
L'économie est déprimée, pas moi.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre
mais ça ne me
tracasse
pas.
Applaudissons Miss Maisie Hoy.
Miss Albuquerque ?
Salut Frog.
C'est un truc avec des gestes.
Miss Jill Brown
sur le circuit avec le numéro 78.
Les jeunes pourront concourir
pour une mini moto à gaz
et un casque.
Tu as envie de parler d'hier ?
Lève-toi nom de Dieu.
Enculé.
Tu as envie de parler d'hier ?
Tu as envie de parler d'hier
ou pas ? Qu'est-ce que tu...
Fous-moi la paix.
Sors de la.
Allez.
Je sais ce que...
Pour l'amour de Dieu, qu'est-ce que tu...
Maintenant tu...
Qu'est-ce que tu fais ? Tu as envie
de parler d'hier ou pas ?
C'est génial.
C'est fantastique, génial.
Merci pour ma tortue,
merci beaucoup.
Calme-toi.
Je sais ce qui se passe.
Le pied,
le détective privé de l'hôtel.
Salut Bill,
je m'appelle John Triplette.
Je viens trop tôt ?
Je vous ai appelé ce matin.
Ah oui, le mec de la télé.
Entrez.
Volontiers.
On faisait
un peu de ménage.
Vous savez...
- Le blues du dimanche matin.
- Vous pouvez me tenir ça ?
- Bien sûr.
- Merci.
Je vais mettre ça ici.
- C'est votre nouvel album ?
- Oui, c'est notre seul album.
Ça n'empêche qu'il est très bon,
je l'ai écouté, excellent.
- Je suis vraiment désolé pour le désordre
- Pas grave,
vous devriez voir ma chambre.
On a fait une petite fête la nuit dernière,
on a pris du bon temps aussi.
Voilà, je veux
vous dire deux ou trois choses
sur ce qu'on essaye de faire avec ce show.
- Vous voulez boire quelque chose ?
- Non, merci, ça va.
Je ne veux pas accaparer
votre temps,
je ne veux que vous parler un peu
de ce qu'on essaye de faire.
Je sais que vous êtes réservé
vis-à-vis de la politique
et je ne suis bien évidemment pas ici
pour vous vendre des salades.
- Je me fous de la politique.
- Pas de politique ? OK, parfait.
Voilà, on a un problème
qui pourrait tourner à votre avantage.
Comme vous le savez, cette musique de bouseux
est très populaire à l'heure actuelle,
j'ai sous la main un gros tas
de ces péquenots pour chanter
- du country-folk de base.
- De la merde country. C'est ça
Alors
je vais essayer
de ratisser plus large
et c'est là où vous intervenez.
Je ne veux pas qu'il n'y ait
que cette musique du Sud
et je crois qu'un groupe
très mode comme le vôtre
pourrait être la vedette de la soirée.
Oui, probablement le seul
groupe rock de la...
- Tout à fait.
- Ça paraît bien.
- C'est emballant.
- Oui
et vous toucherez un large public
au milieu de ces chanteurs country.
C'est seulement une diffusion en direct
ou...
C'est mieux qu'une diffusion en direct,
c'est une tournée,
ça va tourner pendant
un an et demi.
- Tes lunettes mon coeur.
- Merci.
Ma femme Mary. John Triplette.
Ravie de vous rencontrer.
Continuez.
C'est le type qui s'occupe
du show télévisé
qu'ils mettent sur pied
pour Hal Phillip Walker.
C'est ce truc politique qu'on entend partout.
Il nous a offert un créneau.
Vous faites une promotion d'enfer.
Tous ces boutons et...
- Oui, merci. J'essaie.
- Les autocollants.
Quoi qu'il en soit
on a un super créneau dans ce gala
et John dit qu'on va partir
en tournée avec le show.
On ne peut pas voter pour lui,
on est encartés chez les Démocrates.
D'ailleurs il est un peu fou,
pas vrai ?
Ils sont tous un peu fous Mary.
- Je lève mon verre à ça.
- C'est la règle du jeu.
Cela dit, votre avenir est la chose
à considérer en premier lieu.
Ce serait un superbe tremplin pour vous.
Sans doute mais c'est impossible,
on est encartés chez les Démocrates.
Moi aussi j'y suis.
La seule raison pour qu'on soit
démocrates
c'est que ton père est Démocrate
et son père est Démocrate.
Tom aussi est Démocrate,
il ne voudra pas le faire.
Ce n'est pas ma façon de faire
de prendre ta main si je suis...
- Salut Tom.
- Salut Norman. Comment tu vas ?
Bien, je suis vraiment content que tu m'aies
appelé. S'il y a quelque chose que je peux...
- Assieds-toi.
- OK.
- Tu as des oiseaux mouchetés ?
- Quoi ?
Des amphètes, du speed.
Non
mais je sais où trouver de l'herbe.
- Non, merci, je n'ai pas besoin d'herbe.
- OK.
Je peux poser une question ?
Il y a quelque chose...
tu es fâché avec Bill ?
Non.
Parce que... tu sais,, je...
Bill et Mary et toi et...
enfin, je veux dire... Bill paraît...
Je ne trouve pas mes mots.
Ici.
- Vas-y, fais-nous un tube.
- OK.
Je peux parler à Cherry s'il vous plaît ?
Elle est au lit avec RY.
Vous voulez parler à RY ?
- Je préfère lui parler à elle si c'est possible.
- Qui c'est ?
C'est Franck, un des cuisiniers
du restaurant.
Vous êtes témoin de Jéhovah ?
C'est logique que les églises
soit dispensées d'impôts
sur leurs propriétés foncières
et leurs investissements industriels ?
C'est logique que des revenus
de plusieurs millions de dollars
ne soient pas imposés année après année ?
Non, ce ne sera pas facile
mais nous aurons la satisfaction
d'avoir fait ce qu'on devait faire
et si nous ne le faisons
pas aujourd'hui,
nous n'aurons peut-être pas de lendemains.
Les bus.
Les bus sont vides
et paraissent presque dangereux,
menaçants,
comme autant de dragons jaunes
qui me regardent
de leurs yeux profonds et vides.
Je me demande combien
de petits enfants noirs et blancs
font des cauchemars jaunes,
témoins de leur peur
envers ce péril jaune particulier.
Je ne peux pas...
je ne peux pas commencer par...
Merde, il faut que ce soit plus
positif.
Non, plus négatif.
Je recommence.
Le jaune est la couleur de la prudence.
Non,
le jaune est la couleur de la lâcheté.
Le jaune est la couleur du soleil
et pourtant je ne vois
que très peu de soleil
dans les vies de tous les petits
enfants noirs et blancs.
Je vois plutôt leurs vies
comme une étude en gris,
un mélange de noir et...
Oh seigneur, pas ça,
c'est fasciste.
Jaune ! Jaune, jaune, jaune.
Fièvre jaune.
On aura l'occasion d'en parler,
ils sont en train de vérifier.
- Mettez-lui la main dessus avant qu'il parte.
- Et la salle ?
- Pas mal du tout.
- Vous croyez que ça ira ?
Il y a une scène bizarre
qui tombe du plafond.
Ils sortent ce matin.
- L'endroit est très agité.
- Au revoir.
- Tout est prêt dehors ?
- Au revoir, au revoir.
Un instant.
On y va.
Hé, Barnett, téléphone pour toi.
- C'est vraiment important ?
- Au revoir les filles.
- Allo.
- Allo Barnett. John Triplette.
- Qui ?
- Vous rentrez chez vous ?
Comment ça va Mr Green ?
Je rentre chez moi.
- Ravi de l'entendre.
- Merci. Comment va Mme Green ?
Très bien et elle va être aux anges
de savoir que je vous ai revue.
Transmettez-lui mes meilleurs voeux.
Elle prend bien sa vitamine E ?
- J'en ai une boîte sur moi.
- Parfait, c'est très bien.
Prenez soin d'elle.
Au revoir.
Allez, on y va.
- Tu as de la chance.
- Tant que je serai...
- Je vais m'acheter un flingue.
- Allez, rentrez là-dedans.
On emmène ces fers à cheval
en fleurs blanches ?
Il va falloir se les coltiner
malheureusement.
Emmenez tout ça
dans l'autre ascenseur.
- Le docteur ne vous a pas contacté ?
- Plus aucun appel Delbert.
Je suis vraiment navrée
de devoir vous l'apprendre,
Mme Green a expiré ce matin.
Quoi ?
Mme Green est morte ce matin.
Un instant, je vais chercher le docteur.
Mr Green ?
Mr Green,
vous savez que ma mère lui a sauvé la vie,
elles habitaient des appartements contigus,
ma mère a éteint les flammes
Elle a toujours adoré Barbara Jean
plus que tout,
elle a toujours
un album de ses photos.
La seule chose qu'elle m'a dit
quand je me suis engagé ça à été
"Au cours de tes voyages
je veux que tu voies Barbara Jean.
ne lui parle pas de moi,
contente-toi de voir Barbara Jean. "
Alors c'est ce que j'ai fait.
Maintenant je vais aller à l'Opryland
pour l'entendre chanter.
Transmettez mes meilleurs voeux à votre femme.
Un instant. Ne riez pas.
Je veux... j'ai une théorie
sur les assassinats politiques.
Je crois que des gens
comme Mme Pearl
et tous les gens de ce pays
qui portent des armes
sont les vrais assassins.
Vous comprenez,
ils incitent les autres
qui sont peut-être innocents
et qui appuient sur la gâchette
en fin de compte.
- Maman ?
- Kenny ? Tu es où Kenny ?
- Je suis à Nashville. Comment tu vas ?
- J'étais si inquiète.
- Il n'y a pas de raison de s'inquiéter.
- N'empêche que je n'ai pas pu dormir,
j'ai dû prendre un somnifère,
- ça déconnecte immédiatement.
- Ça t'a aidé ?
Oui. Tu loges où à Nashville ?
- J'habite dans une pension de famille.
- A qui tu parles ?
- C'est ma mère.
- A qui tu parles Kenny ?
A une fille qui habite
dans la maison.
Qui est le propriétaire de cette pension de famille ?
- Son oncle.
- Un homme propriétaire d'une pension de famille ?
Ça ne doit pas être très propre.
- Ne dis pas de bêtises.
- Je parie que les draps ne sont pas propres.
Dans le sud
on peut attraper ce parasite...
- Joan, pose ça s'il te plaît.
- Kenny...
- Attends un instant.
- Je voulais regarder ton violon.
Kenny, tu peux attraper ce champignon
parasite dans le sud,
c'est très difficile de s'en débarrasser.
Tu rentres quand à la maison ?
Je ne sais pas,
dans quelques semaines.
Tu as laissé ton costume bleu
dans le placard, tu portes quoi ?
Je n'ai pas besoin de mon costume.
Rentre à la maison le plus tôt possible.
Maman, écoute-moi.
Kenny, ne me parle
pas sur ce ton.
Je t'aime aussi maman.
Vraiment.
On se voit bientôt.
Au revoir.
Essayons de trouver Barnett en espérant
qu'il ne soit pas de mauvaise humeur.
Salut. Comment ça va ?
- Hé, Barnett.
- Je suis obligé de leur donner...
- Barnett.
- Qu'est-ce que vous voulez ?
Ce type veut me faire faire quatre spectacles.
Qu'est-ce que vous voulez ?
Ne la laisse pas en faire de trop.
Comment tu vas ?
- Tu te sens mieux maintenant ?
- Oui, en pleine forme.
Il faut qu'on te parle,
on va organiser un spectacle.
Enfin, c'est John qui organise ce spectacle,
Haven va y participer, on veut
que Barbara Jean soit la tête d'affiche.
- Incroyable.
- Attends.
Je ne veux pas qu'ils nous bousculent.
Prends une photo.
C'est la télévision nationale pour le candidat
Hal Phillip Walker.
Nous ne lui demandons pas
de prendre parti politiquement.
Et sa présence là-bas,
ce sera quoi selon toi ?
- Ce sera quoi sinon une position politique ?
- Les gens n'y feront pas attention.
Non les mecs.
N'y voyez rien de personnel.
Pas de politique, pas de gouvernement,
rien de rien.
- Compris ?
- Pas de problème.
- J'en ai assez entendu.
- Salut, comment ça va ?
Je crois vous avoir déjà
rencontré à l'hôpital.
Regarde moi ça. Jewel
ne t'a pas montré comment la coiffer ?
- Viens ma chérie.
- Bonjour tout le monde.
- Pas de photos.
- Je suis toute stressée.
- Comment tu te sens ?
- En pleine forme.
J'ai dit au groupe que tu commencerais
par la chanson cow-boy.
- Oubliez ça.
- Non John, laissez-moi faire.
Il peut se barrer.
Je vais l'engueuler
comme un rat.
Il a un autoradio dans son tracteur
et il écoute les informations locales,
il bouge au rythme des basses
pendant qu'il laboure
au son du country blues.
C'était un cow-boy
et il savait que je l'adorais.
On ne connaît jamais
les secrets d'un cow-boy.
Non, il n'y a rien
de comparable à l'amour
d'un cow-boy qui travaille
au volant de son tracteur.
Il a un autoradio
dans son tracteur
pendant qu'il laboure
la terre de son père.
Il comprend mieux les chevaux
que n'importe qui.
C'était un cow-boy
et il savait que je l'adorais
On ne connaît jamais
les secrets d'un cow-boy.
Non, rien n'est comparable à l'amour
d'un cow-boy qui travaille
au volant de son tracteur.
Le samedi soir on va
danser en ville
et tous les mecs commandent
une autre tournée.
En été
on attend le rodéo,
le samedi soir on va en ville
et tous les mecs commandent
une autre tournée.
Quand il est en selle
sur le cheval sauvage
j'attends le coup de sifflet.
Il a un autoradio
dans son tracteur,
je peux l'entendre
quand il rentre à la maison.
Ensuite il me tient dans ses bras
dans le rocking-chair
et il me chante une chanson d'amour.
C'était un cow-boy
et il savait que je l'adorais
On ne connaît jamais
les secrets d'un cow-boy.
Non, rien n'est comparable à l'amour
d'un cow-boy qui travaille
au volant de son tracteur.
Non, rien n'est comparable aux muscles
d'un cow-boy qui travaille
au volant de son tracteur.
Merci.
Merci.
Ce manque d'attention,
ce manque de respect,
je ne peux plus supporter.
Ta façon
de ne pas m'aimer
quand tu dis que tu m'aimes
me fait très mal.
Ça me brise le coeur.
J'ai envie de m'en aller
de ce champ de bataille.
Ce combat douloureux
n'est bon pour personne.
J'aimerais te donner beaucoup d'amour
comme je le faisais avant.
J'aimerais pouvoir le faire
C'est vrai que tu vis
dans ton monde à toi
et c'est très bien
comme ça
mais depuis peu
tu caches ta tristesse,
tu ne dis plus ce que tu penses
et ça fait très mal.
Ça me brise le coeur.
J'ai envie de m'en aller
de ce champ de bataille.
Ce combat douloureux
n'est bon pour personne.
J'aimerais te donner beaucoup d'amour
comme je le faisais avant.
J'aimerais pouvoir le faire
Vous êtes allé au Vietnam ?
- Quoi ?
- Mettre ça sur le papier
me fait me sentir mieux.
Oui, je peux le voir
sur votre visage,
Ça me préserve des moments de tristesse.
J'ai envie d'être gentille avec toi,
de te traiter correctement
mais combien de temps pourrais-je
continuer à faire l'effort ?
Ça fait très mal,
ça me brise le coeur.
Je veux m'en aller
de ce champ de bataille.
Ce combat douloureux
n'est bon pour personne, non.
J'aimerais te donner beaucoup d'amour
comme je le faisais avant.
J'aimerais pouvoir le faire
C'était horrible ?
C'était chaud et humide.
J'aimerais
pouvoir le faire.
Merci.
Merci.
J'ai envie de vous confier un petit secret
que vous ne connaissez peut-être pas,
la nuit dernière j'ai remercié
mes bonnes étoiles
de m'avoir permis d'être là
pour chanter pour vous.
J'ai entendu un gamin de neuf ans
à la radio.
Ça arrive que l'animateur
mette une chanson
et demande aux gens de téléphoner
pour dire s'ils l'ont aimée.
J'écoutais la radio et ce gamin
de neuf ans a téléphoné.
Il y avait un choeur de voix
en l'arrière-plan dans la chanson,
de ces voix d'arrière-plan
qu'on entend beaucoup aujourd'hui,
qui sonnent comme des voix d'enfants.
Il a appelé et l'animateur qui lui a demandé
"tu as quel âge jeune homme ?"
Il a répondu "j'ai neuf ans
et ce sera un tube".
L'animateur a demandé "pourquoi ?"
et lui "à cause des petites voix d'enfants".
J'ai trouvé ça mignon
parce que ça m'arrive
de chanter comme un enfant.
J'adore Le magicien d'Oz
et en plus, comme vous le savez,
j'habite près de l'autoroute 24
sur la route de Chattanooga.
Vous pouvez donc comprendre
pourquoi je suis sensible à tout ça.
Maintenant on va vous interpréter
une autre chanson.
C'est parti les garçons.
Je crois qu'une tempête
se prépare.
C'est ce que mon grand père avait
l'habitude de dire avant de devenir sourd.
Après qu'il est devenu sourd
il ne m'a plus beaucoup parlé.
à part quelques fois où il disait "Seigneur"
ou "nom de Dieu" ou "ma parole."
Ma grand-mère passait son temps
à claquer des dents en écoutant la radio.
Mon Dieu, ce qu'elle était amusante
et elle préparait les meilleurs rôtis du monde.
Elle était adorable.
Elle élevait aussi des poules.
Elle...
Vous avez déjà entendu le caquètement d'une poule ?
Vous savez comment elles font ?
Peu importe, on ferait mieux d'interpréter
cette chanson avant qu'il soit trop ***.
OK les garçons.
Le premier travail que j'ai vraiment fait...
Ma grand-mère... celle qui claquait
ses fausses dents en écoutant la radio.
Une fois elle m'a emmenée avec elle
pour aller acheter un nouveau frigo.
on est allées au magasin d'électroménager
où un homme faisait de la publicité.
Un disque tournait en fond sonore
et ma mère lui a dit que je savais chanter.
Il lui a dit "Si elle peut apprendre cette chanson
je vous donne deux billets"
alors Mumy et moi on est
rentrées à la maison.
Et qu'est-ce qui s'est passé ?
Attendez... ah oui...
On est rentrées à la maison et j'ai appris
les deux faces du disque en une demi-heure,
on est retournées au magasin, on lui
a dit que je les avais apprises et il a dit
"Ecoutons ça" et je lui ai chanté les deux
faces du disque au lieu d'une seule
alors il nous a donné quatre dollars
et on est allées se payer un soda.
Depuis ce jour-là j'ai travaillé
Je n'ai pas...
je pense que depuis ce jour-là
j'ai travaillé et...
Peu importe...
- Je suis bien ? Je suis bien ?
- Tu es parfaite ma chérie.
- C'est le micro.
- Je n'ai pas fini.
- Je sais, je sais.
- Je n'ai pas fini.
Va nous chercher un verre d'eau.
Allez les gars, aidez-la.
- Tu vas revenir. D'accord ma chérie ?
- Merci.
Ça va. Fais attention au câble.
Très bien, ça va.
Arrêtez, faites preuve de coeur.
Merci.
Arrêtez.
Elle a repris trop tôt.
Vous savez tous...allez, arrêtez.
Dites-moi que ce n'est pas ce que vous pensez.
Elle vient de sortir de l'hôpital.
Non... arrêtez les gars.
Vous savez que cette jeune femme
sort tout juste de l'hôpital.
Cette jeune femme pleure toutes
les larmes de son corps
parce qu'elle ne voulait pas
vous décevoir.
Dégage.
Je vous invite dans le parc du Centenaire
demain au Parthenon,
vous pourrez la voir gratuitement en tant qu'invités.
Qu'est-ce que vous en dites ?
Ça va ?
OK, je veux entendre encourager
Barbara Jean pour un prompt rétablissement.
Allez tout le monde !
Des ingrats, voilà ce qu'ils sont.
Une bande d'abrutis.
Je me suis fait piéger sur ce coup
et vous le savez très bien.
- Je veux poser des conditions de base maintenant.
- Pas de problème.
Ce sera la première à chanter, elle sortira
avant que votre type se montre.
Parfait,
tout ce que vous voulez.
- Vous n'auriez jamais dû l'emmener ici.
- Peu importe, vous la voulez.
Vous ne l'associez à aucun truc publicitaire
et à aucun article. C'est compris ?
Et elle ne doit jamais, à aucun moment,
être associée à Hal Phillip Walker.
- Allô ?
- Bonjour.
Devine qui c'est.
- Linnea ?
- Oui, c'est moi.
Salut. Tom à l'appareil.
Je donne un concert en ville ce soir,
tu viens me voir ?
Ça s'appelle le... No Exit ou l'Exit,
l'Exit Out ou quelque chose comme ça,
c'est en face
du Friday dans Church Street.
Tu sais où c'est je suppose ?
J'y serai à 20 heures
et pourquoi tu ne me rejoindrais pas là-bas ?
OK ?
C'est triste mais c'est la vérité,
la lumière qui guidait notre amour
a cessé de scintiller...
- Mary...
- Chauffeur, je peux avoir encore du champagne ?
C'est Norman.
Norman, oui.
Norman. Bien sûr.
Il n'aime pas qu'on sache
qu'il est chauffeur.
Au lieu de petits plats préparés avec amour
je dois me contenter de conserves froides
parce que mon amour fait la cuisine
pour un autre homme.
Vous êtes déjà allé
dans les toilettes des femmes ici ?
Non.
Je suis bloquée ici à l' Exit Inn
et je n'ai plus nulle part où aller.
Si faire l'amour
était de la margarine,
ce serait la plus chère du monde.
- Je vais prendre un cidre.
- Un cidre de pomme ?
- Oui, merci.
- Mettez ça sur ma note.
- Oh, non.
- Oui.
Très bien. Et vous pouvez ajouter
un verre de vin, s'il vous plaît ?
Mettre un verre de vin
et le tout sur la note.
Voyager et résider
dans des petits appartements intimes
c'est un peu comme faire
du camping dans une seule pièce.
- De fait, Mary et moi on campe dans une seule pièce.
- C'est bien vrai.
- Oui, je...
- Tom campe dans beaucoup de pièces.
Je m'appelle Wade Coolidge,
et vous ?
Je m'appelle Linnea.
Vous avouerai-je que Tom et moi,
youp la boum.
Vous avez chanté ensemble ?
Non, non, je veux dire
qu'on a appris à se connaître
au sens biblique du terme
dirons-nous.
- Vous êtes allés à l'église ?
- Je suis désolé.
Non, je suis désolée,
c'est horrible
mais il est si séduisant,
je me demandais...
Je ne devrais pas vous le demander à vous,
je devrais plutôt le demander à Mary.
Vous avez couché avec lui,
pas vrai ?
Oui, je croyais que vous aviez compris.
Je ne devrais pas...
Vous avez couché avec lui où ?
On a une petite
gâterie spéciale ce soir,
un de mes amis est en ville
pour enregistrer un album.
- Tom Frank est dans le public.
- C'est vous.
Tom ? Quand on parle du loup.
Il a accepté de venir interpréter
quelques chansons,
accueillons-le comme il se doit.
Tom Frank !
Allez.
Nom de Dieu.
Je ne l'ai pas vu
plus de deux minutes en trois jours.
Merci.
- Je faisais partie d'un trio.
- Faisais ?
Je me suis caché toute la semaine
mais on dirait qu'ils m'ont trouvé ici ce soir
alors on pourrait leur demander
de venir chanter aussi... Bill et Mary.
Merveilleux.
Oui, vous devez y aller.
J'ai surveillé ça toute la semaine.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
- Ça ne me tracasse pas.
- Ma chanson préférée.
- Ça ne me tracasse pas.
- On n'a même pas besoin de chanter,
- vous pouvez le faire à notre place.
- Vous pouvez dire que je ne suis pas libre
- Excellent choix.
- mais ça ne me tracasse pas.
Depuis que tu es parti
mon coeur s'est brisé
une fois encore.
Le train
l'a emporté
loin de moi.
J'étais riche,
je suis maintenant misérable.
Il est tout ce que j'avais toujours désiré
pourquoi il s'est enfui loin de moi ?
Depuis que tu es parti
mon coeur s'est brisé
une fois encore.
Depuis que tu es parti
mon coeur s'est brisé
une fois encore.
Je ne savais pas
que tu allais partir
avant que tu aies franchi la porte,
franchi la porte.
Je ne savais pas
que l'amour que tu me donnais
était sincère.
J'ignorais
beaucoup de choses alors.
Mon Dieu, je les connais maintenant.
Depuis que tu es parti
mon coeur s'est brisé
une fois encore,
une fois encore.
Depuis que tu es parti
mon coeur s'est brisé
une fois encore.
Depuis que tu es parti
mon coeur s'est brisé
une fois encore.
Je vais les emmener quelque part
quand ils auront terminés.
Ce que je peux faire c'est vous montrer
un petit peu de Nashville,
je peux vous raconter des trucs
qui vous laisseront baba.
Je ne plaisante pas. Je connais...
je connais par exemple...
- C'est quoi votre nom ?
- Norman.
Norman.
S'il vous plaît Norman, Je...
J'ai pour règle de ne jamais
bavarder avec les subalternes.
Merci.
OK les amis,
je suppose que vous avez...
que vous avez un candidat
de valeur à soutenir.
Je ne vais pas prendre
trop de temps
parce qu'on vous a réservé
un petit divertissement.
Vous avez des formulaires de soutien sur la table,
vous pouvez donner ce que vous voulez.
Je ferai en sorte de vous faire payer
quelle que soit la somme indiquée.
Si vous avez un carnet de chèques,
n'hésitez pas,
je l'encaisserai en vitesse
avant que vous puissiez faire opposition.
Nous prenons le liquide, tout ce que vous voulez,
et ne soyez pas radins ou timides.
Pour que vous ne vous ennuyiez pas
pendant que vous remplissez le formulaire
nous vous proposons
quelque chose.
Gardez les yeux levés parce que
les trucs sympathiques viennent d'en haut.
Bonjour tout le monde.
- Salut.
- Salut.
Je m'appelle Sueleen Gay
et je suis ici pour vous chanter une chanson
sur une fille qui n'en a jamais assez.
Je n'en ai jamais assez,
je n'en ai jamais assez
de l'amour qui me dévore.
Je n'en ai jamais assez,
j'en veux toujours encore et encore.
Même si nous restons ensemble
la vie entière
je n'en aurai jamais assez.
Je n'en aurai jamais assez de toi.
C'est la pire chanteuse
que j'ai jamais entendue.
Je ne veux pas
un manoir sur la colline,
Elle est incapable de chanter.
je ne suis pas de ce genre,
je n'ai pas besoin
d'avoir les poches pleines
de billets de 100 dollars.
Hé, tu as oublié ta veste.
Excusez-moi, je dois
aller aux toilettes.
Très bien, si vous en voulez plus
ce sera moi tout seul
parce qu'on dirait
qu'on m'a abandonné.
Je vais jouer quelque chose
que je viens d'écrire récemment
- et que je suis venu enregistrer ici.
- Très bien.
Je vais dédier cette chanson à quelqu'un
de spécial qui est peut-être ici ce soir.
La chanson s'appelle I'm Easy.
Ce n'est pas mon genre
de t'aimer en cachette.
Ce n'est pas mon genre
de te prendre la main
si je ne suis pas sûr de mon amour.
Ce n'est pas mon genre
de te faire sentir
ce qui se passe en moi
si c'est un amour
dont tu n'as pas besoin,
si tu n'es pas libre.
S'il te plaît, arrête
de me tourner autour
si ce n'est qu'un jeu pour toi,
si tu ne veux pas prendre des choses
que tu me donnes envie de donner.
Je n'ai jamais beaucoup
apprécié les jeux
et celui-ci me rend dingue.
Tu n'es pas à moitié aussi libre
d'avoir des expériences
que tu le prétends
mais je suis simple,
Oh oui, je suis simple.
Demande-le moi
et je jouerai à ton jeu
comme si c'était la réalité
parce que je suis simple.
Ne me fais pas prendre un chemin
si tu n'as nulle part
où m'emmener.
Même si t'aimer doit être
un passe-temps
je ne peux pas taire
ce que je vis en moi.
Mon amour est une chose
que je ne peux pas cacher,
ça me fait toujours mal
quand je me souviens des fois
où j'ai essayé
mais je suis simple.
Oh oui, je suis simple.
Prends ma main
et fais-moi tomber,
je ne résisterai pas
parce que je suis simple.
Ne me fais pas de faveur,
laisse-moi
te regarder de loin
parce que quand tu es proche
j'ai du mal
à garder la tête froide.
Quand tes yeux jettent
leur lumière dans les miens
ça suffit à me faire changer d'avis,
à laisser loin derrière moi
mes paroles prudentes.
C'est pour ça que je suis simple,
Oh oui, je suis simple.
Quand tu dis que tu me désires
j'accours au galop
sans prendre le temps de réfléchir
parce que je suis simple,
Oh oui, je suis simple.
Prends ma main
et fais-moi tomber,
je ne résisterai pas
parce que je suis simple.
Oh oui, je suis simple.
Demande-le moi
et je jouerai à ton jeu
comme si c'était la réalité
parce que je suis simple.
Ça roule.
- Salut.
- Salut.
Je vais vous chanter une chanson
écrite par Barbara Jean.
Je me mets à l'aise.
Elle s'appelle... One, I Love You.
Tu as bien raison ma puce.
Quand je sens que ma vie s'écroule
je t'appelle au téléphone,
tu me réconfortes toujours
quand je suis au 36e dessous
parce qu'à chaque fois
que j'ai été blessée
et que j'ai perdu le contrôle
tu connaissais les peurs
qui m'étreignaient
avant que je t'en parle.
Bouh ! À poil !
- C'est quoi, une arnaque à la sauce Walker ?
- Premièrement je t'aime,
deuxièmement
je pense à toi,
troisièmement
je ne te laisserai jamais partir,
quatrièmement tu me manques,
cinquièmement je veux t'embrasser,
sixièmement
je ne te quitterai plus jamais.
- Tu as bien dit à Trout ce que tu voulais ?
- Moi ? C'était ton boulot.
- Je sais.
- Je supposais qu'il savait ce que...
Je croyais
qu'il n'y aurait aucun problème.
Quatrièmement tu me manques,
- cinquièmement je veux t'embrasser,
- Enlève tes fringues.
sixièmement
je ne te quitterai plus jamais.
Montre tes nichons.
Allez.
C'est quoi ce truc ?
Viens ici baby.
- C'est quoi le problème ?
- Je ne comprends pas ce qui se passe.
Trout ne t'a pas dit que tu es
censée faire un strip-tease ?
Je suis une chanteuse.
Ecoute.
Ecoute, écoute, écoute.
Va finir le spectacle comme
Trout t'a demandé de faire
et je m'arrangerai
pour que tu chantes au Parthenon.
Tu pourras chanter au Parthenon
avec Barbara Jean.
- Va terminer ton show.
- Je chanterai avec Barbara Jean ?
C'est ça... oui, avec elle.
J'y veillerai. Va finir ton show
comme Trout t'a demandé de le faire.
OK ?
Ces mecs t'aiment vraiment beaucoup.
Je serai une aussi grande
vedette que Barbara Jean un jour.
- Je sais, c'est sûr.
- Maintenant vas-y.
Allez, vas-y.
Que le spectacle commence.
Très bien, très bien !
On dirait ma mère.
Parfait.
Mais je suis simple.
Oh oui je suis simple.
Prends ma main
et fais-moi tomber,
je ne résisterai pas
parce que je suis simple.
Tu veux apprendre à dire quelque chose
dans la langue des signes ?
Oui, comment on dit je t'aime ?
On peut dire...
la façon abrégée c'est...
C'est la façon abrégée.
Ou on peut dire, "je" "t'aime".
"Je t'aime" ?
Où on peut simplement dire
"je suis content de t'avoir rencontrée".
- Je suis content de t'avoir rencontrée.
- Très bien.
Quand tu dis que tu me désires,
j'accours au galop
- sans prendre le temps de réfléchir
- Beurk.
- Comment tu peux fumer des trucs pareils ?
- parce que je suis simple.
- C'est facile.
- Oh oui, je suis simple.
Laisse-moi tirer une bouffée.
- Tu fumes ?
- Non.
Alors pourquoi tu veux faire ça ?
Oh oui, je suis simple.
Demande-le moi
et je jouerai à ton jeu
- Tu n'a pas l'air d'aimer.
- Non ?
Alors ?
parce que je suis simple.
Tom, je dois partir.
Tu ne peux pas lui téléphoner
et lui dire que tu es retenue ?
Non, pas possible.
- Tu ne peux pas rester une heure de plus ?
- Non.
Je ne peux vraiment pas.
Opérateur longue distance.
- Vous voulez être facturé sur votre chambre ?
- Oui, s'il vous plaît.
- Le numéro de chambre s'il vous plaît ?
- 112.
- Allo.
- Salut.
Je suis vraiment désolé
d'être parti comme je l'ai fait.
C'est vraiment super de te parler.
Ce n'est pas grave.
C'est super de te parler aussi.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je pense à toi.
C'est vrai ? Alors
tu peux venir ici ?
- Quand ?
- Ce soir.
- Oh Tom, je ne peux pas.
- Pourquoi pas ?
On a une inauguration au musée
demain, je ne peux pas quitter mon boulot.
Pourquoi tu ne démissionnes pas ?
Je me fais de l'argent ici.
On a déjà essayé, ça ne marche pas,
il faut que je m'occupe.
Je t'attendrai ici.
Tu reviens quand ?
Dans une semaine environ.
OK, eh bien... reviens.
Reviens.
C'est parfait.
Tu me manques
vraiment.
New York c'est vraiment sympa,
tu lui manques aussi.
Le temps est splendide,
je suis allé faire de la voile.
- Oui.
- Qu'est-ce que c'est ?
C'est le service d'étage.
Il y a 50 cents sur le bureau là-bas,
prenez-les.
- Quel pourboire royal.
- Tu sais, les temps sont durs.
C'est vrai, tu as des frais, tu n'aurais pas
les moyens de me faire venir.
- Oui. Bon, on se voit dans une semaine.
- Je t'aime Tom.
C'est là ma puce ?
Fais attention en sortant.
Hé, attends.
Arrête-toi.
Bon,
je sais que tu ne fais pas ça
tout le temps, je...
Je veux seulement
te dire que...
Personnellement, je...
je veux t'embrasser partout,
sur tout le corps.
Tu comprends ce que je te dis ?
- Je pense que...
- Sueleen ?
Ça va ?
Enfoiré.
Ta mère ne t'a pas appris
les bonnes manières ?
C'était qui ?
Qu'est-ce que tu as ?
Tu ne veux pas me parler ?
Tout s'est bien passé ?
- Oh Wade.
- Quoi ?
Cette nuit j'ai dû faire un strip-tease
devant plein d'hommes
pour pouvoir chanter au Parthanon
avec Barbara Jean.
Bordel Sueleen, je...
C'est horrible.
Ma pauvre fille, c'est épouvantable !
Je veux...
je ne sais pas comment te le dire
mais j'en ai envie depuis longtemps,
tu ne sais pas chanter.
Tu ferais mieux d'admettre
que tu ne sais pas chanter,
Ils vont te tuer, ils vont te déchirer
le coeur si tu continues.
Ils vont piétiner ton âme ma fille.
- Je ne sais pas de quoi tu parles.
- Tu ne sais pas chanter.
- Tu ne comprends pas ça ?
- Ah oui ? Tu veux parier ?
Tu as envie de venir au Parthenon
pour m'entendre chanter avec Barbara Jean ?
- Je pars pour Detroit mercredi.
- Viens m'écouter Wade.
Je pars pour Detroit et tu peux
m'accompagner si tu veux.
- Ils vont se servir de toi, tu le sais.
- Au revoir Wade.
Quelle connasse.
Je ne sais pas pourquoi je m'occupe d'elle,
elle me rend tellement dingue
que je pourrais gerber.
Il y a un peu plus d'un an,
un certain Hal Phillip Walker
a fait réfléchir des étudiants
avec quelques questions.
Ça vous est arrivé d'être
en haut d'une colline venteuse
et de regarder les glands tomber
et rouler au sol ?
Vous vous êtes promenés
dans une vallée au bord d'un ruisseau
en méditant tout seul ?
Noël a un parfum d'orange pour vous ?
Des questions de ce genre étaient sans
doute parfaites pour commencer un discours
mais pas vraiment susceptibles
de lancer une campagne présidentielle.
Même ceux qui suivent
la politique de près
ont probablement considéré Hal Phillip Walker
et son Parti du Changement
comme un reste
de gel à flanc de colline
que l'été, voire la fin du printemps,
allait faire disparaître totalement.
On est en plein été aujourd'hui
et en pleines primaires
de la présidentielle
et le gel est toujours la.
On devrait peut-être
y regarder de plus près.
Hal Phillip Walker est un homme mystérieux
d'une certaine façon.
Sorti de nulle part, aidé par une poignée d'étudiants
et pratiquement aucun professionnel,
il a réussi à gagner trois primaires
de la présidentielle
et il a maintenant la possibilité d'en remporter
une quatrième, le Tennessee.
Une victoire dans cet état
serait extrêmement significative
parce que le Tennessee n'a pas voté
une seule fois depuis 50 ans
pour le futur vainqueur
de la présidentielle.
C'est sûr que beaucoup d'américains,
notamment les adhérents des partis classiques,
souhaitent que Hal Phillip Walker
disparaisse du paysage,
disparaisse comme le gel,
et revienne en une saison plus adaptée
mais peu importe où il va,
il semble assuré que Hal Phillip Walker
ne va pas disparaître
parce qu'il a un vrai pouvoir d'attraction
qu'il faut imputer au véritable
courage de cet homme
qui concourt pour la présidentielle en voulant
combattre les grandes compagnies pétrolières,
supprimer les subventions aux agriculteurs,
faire payer des impôts au églises,
abolir le collège électoral,
changer l'hymne national
et virer les avocats du gouvernement,
en particulier du Congrès.
Pour le moment, on peut dire
qu'on ne sait pas vraiment comment répondre
à Hal Phillip Walker
mais pour répondre
à une de ses questions,
c'est vrai que Noël a toujours
eu pour moi un parfum d'orange.
Aujourd'hui notre pays
réclame la paix à cor et à cri.
Il y a des problèmes
aux USA.
Le Watergate
fait les gorges chaudes.
Je me demande
ce que cette année va nous apporter.
- Vous prenez la mauvaise direction.
- On se demande
ce que cette année va nous apporter.
- Vous prenez tous la mauvaise direction.
- Ce sera de la tristesse,
des larmes de la douleur
ou le soleil
refusera de briller ?
Je me demande
ce que cette année va nous apporter.
A Nashville,
j'ai entendu dire aujourd'hui
qu'on va bientôt
manquer de nourriture
alors qu' on parle de pénurie d'essence
à Denver.
Mon Dieu, je me demande
ce que cette année
- va nous apporter.
- Vous allez peut-être devoir vous installer là.
C'est parfait John.
- Laissez-moi le temps de travailler mon discours.
- OK, merci.
Bonjour. Comment allez-vous ?
Content de vous voir.
Ou le soleil
refusera de briller.
- Delbert, ça se passe comment ?
- Salut John. Comment ça va ?
- Je peux lui dire bonjour ?
- Il travaille son discours.
- Venez, on ira plus ***.
- Très bien.
- Il va attendre là ?
- Il va s'installer là quelques instants.
- Il y en qui sont déjà arrivés ?
- Oui, quelques-uns.
- Et Barnett ?
- Je l'ai vu, il devrait arriver très bientôt.
Ce bâtiment a été construit à l'origine...
il a été construit avec du bois
de charpente et du plâtre.
- Ah bon ?
- Tout ce grand bâtiment
a été construit
pour la célébration du centenaire
et les gens avaient aimé ça,
ils ne voulaient pas qu'il soit démoli.
Nashville avait été surnommée
l'Athènes du Sud,
- ils étaient attachés à ça.
- A cause du bâtiment ?
- Oui, c'est ça.
- Oh, c'est bien.
Ensuite il a fallu le reconstruire.
Il a été bâti juste avant ma naissance.
La journée va être torride.
La police du parc contrôle tout ça.
C'est quoi toutes ces chaises ?
On n'a pas besoin de toutes ces chaises.
- Delbert, il n'y a pas de groupe ici.
- C'est quoi le problème ?
Je... je n'y crois pas.
C'est quoi le problème ?
Vous vous foutez de ma gueule ?
Vous voyez ce que je vois ou alors c'est moi...
Qu'est-ce que cette bannière
fout là-haut Triple ?
On avait fixé des règles de base,
pas de bannière politique,
pas de publicité, rien.
Nom de Dieu, qu'est-ce que vous foutez ?
Occupez-vous de vos fesses.
Barnett, je me suis conformé à toutes
les règles de base que vous avez établies.
Je dois faire attendre Walker
comme un idiot derrière le bâtiment.
En ce qui me concerne il peut attendre
en plein soleil et griller.
Ma femme ne va pas bien. Je l'ai sortie
de l'hôpital pour qu'elle vienne ici.
Vous m'avez baratiné, vous n'avez
que de la gueule comme votre type.
- Je me suis conformé à toutes les règles de base.
- Sauf laquelle ?
Elle ne se montrera pas
si cette bannière reste accroché là.
- Je me suis cassé le cul pour vous.
- Je vais vous casser le vôtre moi aussi.
C'est fini avec ça,
prenez votre femme et foutez le camp.
Je dirai à tous ces gens
qu' elle ne viendra pas une fois de plus.
- Très bien, allez-y.
- OK, foutez le camp et c'est ce que je vais faire.
Vous feriez ça ? Vous planteriez un poignard
dans le dos de ma femme comme ça ?
C'est vous qui plantez un poignard
dans son dos mon pote. C'est vous.
Je n'ai pas le temps de descendre
la bannière et de la remettre en place.
Pourquoi vous braillez ?
Vous essayez de me mettre la honte ?
J'essaie de me faire entendre.
Alors enlevez ces chaises
et on en reparlera.
- Je m'en occuperai.
- Delbert, où est ce rat ?
Pourquoi tu te caches
espèce de sale rat ?
Et accorde-nous
de te servir jusqu'au jour
où nous trouverons le repos
éternel à leurs côtés
parce qu'il est mort
et a ressuscité pour nous,
Jésus Christ, notre Seigneur.
Amen.
Mr Green, ce n'est pas terminé.
- Je vais chercher Martha.
- Pourquoi ?
Elle doit un certain respect à Esther.
Mesdames et messieurs,
Barbara Jean et Haven Hamilton.
Quand je sens que ma vie s'écroule
je t'appelle au téléphone.
Je te réconforte toujours
quand tu es au 36e dessous.
Parce qu'à chaque fois
que j'ai été blessé
et que j'ai perdu le contrôle...
Je connaissais les peurs qui t'étreignaient
avant que tu m'en parles.
Tu me dis
premièrement je t'aime,
deuxièmement je pense à toi,
troisièmement,
quatrièmement tu me manques,
cinquièmement je veux t'embrasser,
sixièmement
je ne te quitterai plus jamais.
Quand je sens que ma vie se brise
comme des vagues sur le sable...
Et que rien ne peut la remplacer
sinon le rêve...
Alors j'écris des vers
et je chante mes chansons,
pourtant personne ne comprend...
Que faire rire n'est pas ce que tu veux.
Je vais la trouver.
Je vais te chanter
premièrement je t'aime,
deuxièmement je pense à toi,
troisièmement,
je ne te laisserai jamais partir,
quatrièmement tu me manques,
cinquièmement
j'ai envie de t'embrasser,
sixièmement
je ne te quitterai plus jamais.
Premièrement je t'aime,
deuxièmement je pense à toi,
troisièmement
je ne te laisserai jamais partir,
quatrièmement tu me manques,
cinquièmement
j'ai envie de t'embrasser,
sixièmement
je ne te quitterai plus jamais.
Sixièmement je ne te quitterai
plus jamais.
Sixièmement
je ne te quitterai plus jamais.
plus jamais
Merci.
Ma mère et mon père
m'ont élevée dans l'amour.
ils se sont sacrifiés
pour que j'aie une vie meilleure
ils m'ont nourrie, cajolée,
ils m'ont envoyée à l'école.
Ma mère m'a appris à chanter.
Mon père respectait la Règle d'Or.
Quand je pense à tous
les enfants seuls et effrayés,
abandonnés et sauvages
comme un enfant sans père ,
je pense à ma mère
et comment elle chantait
en harmonie avec mon père
et, nos rires résonnaient forts.
Au long des routes
et sur les plages,
aussi loin que je m'en souvienne
j'entends toujours mon père
chanter ses vieilles chansons militaires.
Nous riions et nous comptions les chevaux
quand il nous conduisait en voiture.
Alors nous étions jeunes,
nous étions ensemble.
Nous pouvions endurer
les inondations, les incendies
et le mauvais temps.
Maintenant que j'ai vieilli,
que je suis devenue adulte,
ce sont toujours ma mère
et mon père que j'aime le plus
et ma maison dans l'Idaho.
Ma mère avait grandi
dans les prairies du Kansas,
elle était douce et gentille.
La poussière et les tornades
tourbillonnaient autour d'elle
mais ça ne l'effrayait pas.
Mon père avait plus ou moins
grandi tout seul.
Sa mère était morte
quand il avait 11 ans.
Il avait sept soeurs
pour l'élever
mais il rêvait
à sa mère montée au ciel.
Son père buvait du whisky
et avait le regard perçant,
il vendait des médicaments
pour les poulets aux agriculteurs.
Ensemble ils parcouraient
les champs et les fermes.
Quand son père est mort
mon père s'est réfugié dans les bras de ma mère.
Au long des routes,
sur les plages,
aussi loin
que je m'en souvienne
j'entends toujours mon père
chanter ses vieilles chansons militaires.
Nous riions et nous comptions les chevaux
quand il nous conduisait en voiture.
Alors nous étions jeunes,
nous étions ensemble.
Nous pouvions endurer
les inondations, les incendies
et le mauvais temps.
Maintenant que j'ai vieilli,
que je suis devenue adulte,
ce sont toujours ma mère
et mon père que j'aime le plus
et ma maison dans l'Idaho.
Maintenant que j'ai vieilli,
que je suis devenue adulte,
ce sont toujours ma mère
et mon père que j'aime le plus
et ma maison dans l'Idaho.
Pour ma mère et mon père.
Merci.
Merci beaucoup
mesdames et messieurs.
- Merci.
- Magnifique, magnifique !
On applaudit bien fort Barbara Jean.
Magnifique !
Otez-lui son arme.
Je n'ai rien.
Emmenez-la, emmenez-la !
- Papa ?
- Bud, aide-la, je vais bien.
- Faites sortir Walker de là.
- Faites sortir Walker de là.
Bougez-vous le cul.
Faites attention à sa tête.
Tout le monde se calme maintenant,
on n'est pas à Dallas mais à Nashville.
On est à Nashville,
vous avez montré de quel bois on est faits.
On ne peut pas nous faire ça
à Nashville.
OK tout le monde, on chante.
Allez, que quelqu'un vienne chanter.
Non, je vais bien. Tu chantes,
tu restes ici et tu joues.
- Que quelqu'un vienne chanter.
- Vous êtes blessé,
- je vais chercher quelqu'un pour vous aider.
- Que quelqu'un chante.
Chantez.
Je crois que vous êtes blessé.
Faites attention où vous marchez,
Faites attention où vous marchez !
Allez, doucement, doucement.
- Je ne peux pas arrêter le sang.
- Vous avez une voiture ou autre ?
Ils disent que ce train
ne prend pas de voyageurs,
ça ne me tracasse pas.
Martha. Martha.
Tout le monde choisit un camp,
- ça ne me tracasse pas
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
Tu peux me dire
ce qui s'est passé s'il te plaît ?
parce que dans mon empire
la vie est douce.
Demandez à n'importe quel vagabond,
- la vie peut être à sens unique
- Quelqu'un peut nous aider ?
mais ça ne me tracasse pas.
Allez, tout le monde chante.
Ça me tracasse pas.
Ça me tracasse pas.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre,
ça ne me tracasse pas.
- Allez !
- Ça ne me tracasse pas,
ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Ça ne va pas me tracasser.
Le prix du pain
en inquiète peut-être certains
mais ça ne me tracasse pas.
Les impôts ne baisseront
peut-être jamais,
ça me tracasse pas.
- L'économie est déprimée, pas moi,
- J'ai besoin de toi, viens.
- j'ai une pêche d'enfer.
- Viens.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre,
ça me tracasse pas,
non, ça ne me tracasse pas.
Ça me tracasse pas.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre,
ça ne me tracasse pas.
Oh, ça ne me
tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre,
ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre
mais, ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas
Ça ne me tracasse pas, non,
ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
- Ça ne me tracasse pas.
- Si nous ne vivons pas en paix
- Ça ne me tracasse pas.
- il ne restera rien
que des bouteilles de détergents
et des tapettes à mouches en plastique.
mais, ça ne me tracasse pas.
- Ça ne me tracasse pas.
- Pourquoi pas ?
Ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre
mais, ça ne me tracasse pas.
Allez, tout le monde ensemble.
- Ça ne me tracasse pas.
- Très bien.
Ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre,
ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Ça ne va pas nous tracasser.
Ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas,
ça ne va pas me tracasser.
Il ne restera rien
au fond nos tombes
sinon des tapettes à mouche
avec des points rouges.
- C'est vrai.
- Vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas,
ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas
vous pouvez dire que je ne suis pas libre...
vous pouvez dire que je ne suis pas libre...
Le prix du pain
en inquiète peut-être certains
mais ça ne me tracasse pas.
La baisse des impôts
ne viendra peut-être jamais
mais ça ne me tracasse pas.
L'économie est déprimée,
pas moi.
J'ai la pêche
comme c'est pas possible...
Et vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Ils disent que ce train
ne prend pas de voyageurs
mais ça ne me tracasse pas...
Et tout le monde
choisit un camp
mais ça ne me tracasse pas...
Parce que dans mon empire
la vie est douce.
Demandez à n'importe
quel vagabond,
la vie peut être
à sens unique
mais ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Je ne vais pas me tracasser.
Ça ne me tracasse pas.
Non, pas moi.
Vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
J'ai le sourire aux lèvres,
ça ne me tracasse pas
Je vais marcher la tête haute,
ça ne me tracasse pas,
vous savez pourquoi.
Vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Je veux vous entendre chanter.
Ça ne me tracasse pas.
Non,
ça ne me tracasse pas.
Je vais sourire, sourire.
Vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Oh non,
ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Je chante,
ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Ça ne me tracasse pas.
Je vais marcher la tête de haute,
ça ne me tracasse pas.
Vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça ne me tracasse pas.
Tout simplement,
ça ne me tracasse pas.
Je souris,
ça ne me tracasse pas.
Plus de pleurs.
Vous pouvez dire
que je ne suis pas libre
mais ça
ne me tracasse
pas.