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Ecrouville
Cornets de glace Antigel
Floyd Ferafrizer
Salon de coiffure
Chez Gunk
A la grasse cuillère
Je vais être papa.
J'ai parlé à ma femme, le bébé arrive.
- Poussez-vous de là !
- Je vais être papa.
Félicitez-moi.
Content pour toi, Herb.
Même pas en rêve, toi !
Au Clou Rouillé
Pardon. Ça va ? Je vais être papa.
Félicitations.
M. Zéboulon, vous êtes au courant ?
Belle journée.
Je suis là ! Je suis là !
Je suis là !
Chéri, je suis navrée...
Tu as raté la livraison.
C'est pas grave.
C'est la conception qui est amusante.
Chéri, tu as dû te tromper de...
Je n'ai pas besoin de lire la notice.
Pousse ! Pousse !
Douze heures de travail.
Mais ça en valait la peine.
Regarde-le !
Rodney Copperbottom.
Les yeux de ta mère
et le nez de mon père.
Riche idée d'avoir gardé les pièces.
Ce Copperbottom fera parler de lui,
je le sens.
- Chéri ?
- Quoi ?
II reste une pièce, là.
Ils en mettent toujours une de plus.
On voulait un garçon, non ?
Tu ne sentiras rien, bonhomme.
Je t'attrape le museau.
Je t'attrape le...
Ses premiers 75000 kilomètres
Stabilisateurs
- Salut, bonhomme.
- C'est mes pièces de grand garçon ?
Tout à fait.
Elles brillent pas.
Elles ne sont pas neuves.
Elles ont déjà servi.
Elles ont été portées.
Par ton cousin, Jeffrey.
C'est juste pour une année.
A la baguette d'acier
- Papa, c'est qui, lui ?
- Lui, c'est Bigweld.
Le plus grand robot du monde.
Mais c'est toi, le plus grand robot.
Après moi, alors !
C'est le patron des Industries Bigweld.
Il invente des choses
pour notre bien-être.
- Je pourrais le rencontrer ?
- Bien sûr. Un jour, peut-être.
- Papa ?
- Oui.
- C'est quoi, ton métier ?
- Je travaille dans un restaurant chic.
Je suis lave-vaisselle.
En cas d'urgence,
kit débouche-à-bouche
En direct de Robot Ville,
le Bigweld show !
Vite, Papa ! Tu vas le rater.
J'arrive, j'arrive.
J'ai apporté une pile de boulot.
M. Gunk est remonté en ce moment.
Et maintenant, l'hôte de la soirée,
Bigweld !
Bonsoir. Cette semaine, je vous ferai
visiter les Industries Bigweld.
Voici l'entrée principale.
Elle est belle, non ?
- Bonjour, Tim.
- Bonjour, M. Bigweld.
Qui a fermé l'entrée ?
Mais, je croyais que...
Ne jamais la fermer.
On ne ferme pas la porte
aux nouvelles idées.
Chaque jour, des robots
arrivent de partout
pour présenter leurs idées.
Je leur prête à tous
une oreille attentive.
Rappelez-vous : que vous soyez faits
de plomb, de fer ou de nickel,
vous pouvez faire des étincelles.
Papa, c'est à moi qu'il parle.
Bien sûr, mon fils, bien sûr.
Les amis,
allons inventer !
On sait que j'aime bricoler.
Mais tout bricolage est inutile
sans une bonne idée au départ.
Donc, cernez un besoin
et trouvez une idée pour y répondre.
Une idée en entraîne une autre,
et en un rien de temps,
c'est gagné !
Un souci ? Me voici !
Ça y est, Papa.
Je dois cerner...
un besoin.
Pensez grand
Doucement.
Et voilà, champion.
Les pièces pour tes 12 ans.
Ce sont...
Des occases, je sais, Papa.
- Ça me dérange pas.
- Elles étaient à ta cousine,
Véronica.
Tu sais le succès qu'elle a.
Dès qu'on arrive en fin
de garantie, on tombe en ruine.
Je ne suis plus qu'un ruban adhésif.
Je peux le tester ?
- Tu as viré tous les bugs ?
- Il te facilitera la tâche.
Je l'ai inventé pour toi.
Allons-y, essayons.
Super. C'est parti.
Wonderbot,
au boulot !
Copperbottom !
- M. Gunk.
- C'est quoi, ça ?
Une trouvaille de mon fils.
Que fait-il ?
M. Gunk, vous le stressez, là !
II bousille ma cuisine.
Je le débranche.
Ton fils, hein ?
II n'y est pour rien.
C'est un garçon brillant, monsieur !
Un inventeur.
Toi, range cette pagaille !
Et toi, dehors !
Tu n'es qu'un vulgaire produit
de lave-vaisselle,
tu seras jamais rien d'autre.
Débarrassez-moi de cette gadoue
et servez-la aux clients.
Un aller-retour ?
Un aller simple.
Te voilà, toi !
Je savais que je le retrouverais.
L'instinct maternel.
Il nous a laissé un mot.
"Je pars. Je serai à la gare. "
Peu importe.
Tu rentres à la maison.
Non, Maman. Je dois partir.
Je vais à Robot Ville, ce soir.
Je travaillerai
pour rembourser M. Gunk.
Dis quelque chose !
A Robot Ville ?
Mais tu n'es qu'un enfant.
Je ne serai jamais personne ici.
Je veux être inventeur,
rencontrer Bigweld et être quelqu'un.
Tu es déjà quelqu'un.
Quelqu'un qui ne prendra pas ce train.
Si, je le prendrai.
Dis quelque chose !
- Un billet pour Robot Ville.
- Où vas-tu ?
Pas moi. Lui.
Mais...
Moi, à ton âge, je voulais être musicien.
Je jouais plutôt bien. Mais...
mon père disait
que c'était pas un métier.
On m'a donc recyclé en lave-vaisselle.
Je me plains pas.
Mais je n'ai cessé de me dire,
si c'était à refaire,
je vivrais mon rêve.
Tu es capable de grandes choses.
N'en doute jamais.
Va à Robot Ville, rencontre Bigweld
et montre-lui tes idées géniales.
Surtout, Rodney,
ne renonce jamais.
En voiture !
Maman...
Je te décevrai pas, Papa.
Tu seras fier de moi.
J'en suis certain.
Bienvenue à Robot Ville
Excusez-moi, pourriez-vous...
J'ai déjà donné !
Pour aller aux Industries Bigw...
Quoi ?
Parfait. 50 plaques !
50 dollars ? Pour quoi ?
La photo de ta 1 re seconde
à Robot Ville.
Et voilà ta 2e seconde.
50 $ de plus.
Il tourne, ton compteur ?
Allez, lâche-toi.
Un sourire, sois naturel.
En toi sommeille
un futur top modèle anorexique.
Ouvre grand les yeux.
Comme dans les mangas.
- Je kiffe, je kiffe !
- Je veux pas de photos.
- Ah non ?
- Non.
No problemo. Y a pas de pelloche.
Un plan de la maison des stars ?
Où qu'il est ?
Ferblanc
On m'serre la vis
Petit, une belle montre ?
N'achète pas, on est des fausses.
Suivant.
Pour aller aux Industries Bigweld ?
Super.
C'est pas grave.
S'il vous plaît,
pour aller aux Industries Bigweld ?
Krrtch-ligne-16-chhKrkr
changer-à-Krrrch.
- Comment ?
- Z'êtes-pas-tout-schkreul !
- Oui, merci.
- De krr.
L 'Express pour Battery Park,
les Industries Bigweld
et La Fonderie uniquement.
Attachez vos pièces
et resserrez vos boulons.
Les voyageurs sous haute pression
sont invités à prendre l'omnibus.
Bonne journée.
Quoi qu'y a ?
Tu me suis, c'est ça ?
- C'est ton 1er voyage sur l'Express ?
- C'est-à-dire que...
Chouette !
Bonne chance ! Si tu cartonnes ici,
tu cartonneras partout.
Mais si tu foires,
bienvenue au club !
- Oh, non !
- Quoi ?
On va dérailler !
On va dérouiller !
- Quoi ?
- Je veux pas mourir.
Je te taquinais.
Mets ta tête entre les jambes.
J'ai loupé mon arrêt.
Toutes ces pièces qui me lâchent,
c'est gênant !
Pardon.
Avant, c'était pire.
Il y avait un marteau géant.
Ils l'ont remis.
Je connais cette ville comme ma main.
Tiens, c'est nouveau.
...de plomb, de fer ou de nickel,
vous pouvez faire des étincelles
Excusez-moi.
Puis-je vous renseigner ?
Pardon, je...
Vous êtes Tim,
de l'émission de télé.
En personne.
Dis-moi, Tim !
Qui a fermé l'entrée ?
Ne jamais la fermer...
OK, que voulez-vous ?
Rencontrer M. Bigweld.
Je suis inventeur.
Fallait le dire plus tôt.
Reculez.
Merci.
Quoi ?
Je t'ai eu.
T'étais tout excité et... boum !
Bon, assez rigolé. Vas-y.
C'est trop drôle.
Ca fait 2 fois.
Tu as cru que j'allais te laisser entrer ?
Eh bien, non.
On n'entre plus.
Ordre de la direction.
Comment les nouveaux inventeurs
sont-ils recrutés ?
Ils ne le sont plus.
C'est du passé.
Reviens 2 ans plus tôt
et tu auras un boulot.
Rappelez-vous que vous soyez faits
de plomb, de fer ou de nickel,
vous pouvez faire des étincelles.
Juste ciel. Le bel héritage !
Se soucier du commun des robots.
Ces vieilles valeurs n'existent plus,
mes amis.
Pour une bonne raison :
ça ne rapporte rien.
Allô ? Un rappel pour Bigweld.
On n'est pas une O.N.G. !
Voilà pourquoi le vieux bouffi
a perdu son fauteuil.
C'est une relique.
Que je n'entende plus :
"Où est Bigweld ?"
II sera au Bal de Bigweld,
le mois prochain. Comme d'hab.
A présent, voyons comment
nous allons bien pouvoir tondre
M. et Mme Crétin de Base.
Notre produit phare ?
Les mises à jour, braves gens.
Elle est là, la thune.
Si on dit aux robots : "Peu importe
le métal, vous êtes parfaits",
comment pourraient-ils se sentir
suffisamment minables
pour nous acheter nos mises à jour ?
J'ai donc imaginé
un nouveau slogan.
"Pourquoi être obsolète
quand on peut changer de tête ?"
Je trouve l'idée brillante.
Mais dites-moi, franchement, ce que
vous, les employés, vous en pensez.
C'est de la balle, Ratchet.
Ne regarde pas en bas.
Du vent !
Lâchez-moi !
Arrêtez ! Barre-toi !
Cappy...
vous n'avez rien dit.
J'en ai encore des frissons.
- Cependant...
- Cependant ?
Je m'interroge.
Quel robot achètera une mise à jour
si les pièces détachées
sont moins chères ?
C'est très simple. Parce que,
à dater d'aujourd'hui, on ne fabriquera
plus de pièces détachées.
Ceux qui ont pas de blé pour se relooker,
c'est que de la ferraille.
Ils traînent leur pauvre rouille
dans les rues.
Ça vous déboulonne les boyaux. On file
vite chez soi se faire un détartrage.
Cappy,
lancez le nouveau slogan.
En fait, installez-vous
dans le bureau voisin du mien.
Nous collaborerons plus étroitement
sur ce projet, vous et moi.
- Heureuse ?
- Comblée.
Mille excuses...
Monsieur, je suis un jeune inventeur qui
rêve depuis toujours de venir à
Robot Ville pour proposer
mes idées à M. Bigweld
qui semble ne pas être là.
Hélas, non. Mais en son absence,
il m'a nommé responsable.
Regardez ce qu'il sait faire.
J'ai une meilleure idée : c'est vous
qui allez voir ce qu'il sait faire.
Il sait faire... ceci !
...quand on peut changer de tête ?
Tout s'est bien passé ?
C'est quoi, ce délire ?
Un nul avec son acier trop poli
trône dans le fauteuil de Bigweld !
Et toi, sur le bitume
avec ton regard magnétique.
Je reviendrai.
Je tirerai tout ça au clair.
Dans le genre cause perdue,
tu ne trouveras pas mieux.
On fabrique encore des rêveurs
comme toi ? Dégage, le barje !
Y a des os qui craquent
Dans la zone danger
Ça grogne et ça claque
Au fond d'la Cité
Boyaux glauques, immondes
Là où j'ai trouvé
Que vit tout un monde
"Underground"
Allez, début de la pause.
Allez, fin de la pause.
Et que ça coupe !
Regardez qui est là.
- 'soir, M'man.
- Mon ange !
Comment va mon grand garçon ?
Bien. J'ai fait comme tu m'as dit.
Fini les pièces détachées.
Les obsolètes se décomposeront
en limaille sur les trottoirs.
Tu ne sauras bientôt plus
où donner de la grue.
Tu es un brave petit.
Quand tu auras dessoudé Bigweld,
plus personne ne les réparera.
Exactement !
Tu peux me la refaire ?
Imbécile ! Ces obsolètes
ne jurent que par lui.
- Imagine qu'il refasse surface.
- Mais non !
- Je l'ai neutralisé.
- De quoi tu as peur ?
Montre que tu as des douilles.
Tu veux finir comme ton père ?
Salut, fiston.
Content de te voir.
Imagine un peu.
A la place des Industries Bigweld,
les Industries Ratchet.
Continue.
Ratchetville.
Oui, où tout serait
rutilant.
Plus de Bigweld !
Plus d'obsolètes !
Et que ça pulse !
Ça, c'est mon fils !
On jette les vieilles chaudières
Au fond des taupinières
Tu as faim ?
Je te prépare quelque chose ?
- Tu es maigre.
- Non, Maman. Je dois y aller. Au revoir.
Salut, Papa.
Bonne chance
dans tes répugnantes manuvres.
Un monde qui vit dans l'Underground
Je suis la petite théière en fer
Mon bec est devant
Ma poignée derrière
Quand la vapeur sort
Je siffle toute fière
J'ôte mon couvercle
Et je vous sers
Salut.
Écoute,
si tu as l'impression que je rapetisse,
c'est parce que... je me casse !
Mes pieds,
je vous passe la main !
Arrête !
Tu m'as pris mon pied.
Super. T'es content de toi ?
Rends-moi d'abord mon pied,
pickpocket.
Pas un pickpocket.
Il se trouve que je suis un...
pique-assiette.
C'était donc toi, au bout du pied.
Tu as besoin d'un coup de main.
Laisse-moi faire.
J'ai ma fierté. Par ici.
Au pied !
A quoi bon fouiller ?
Y a plus un clou.
Hé, Diesel !
Je t'ai trouvé une boîte vocale.
En voilà une autre.
Pas bon non plus. Donne.
Jamais de pièces à ma taille.
Qu'est-ce qu'il y a, Médor ?
Fender ! T'es au régime ?
Au régime ?
Regarde !
Sa tête ! Dans un panier !
On est morts. Je le savais.
Boucle-la, soupape hystérique.
Si j'avais un poing, tu le sentirais.
Quand on parle du loup !
Aïïïe, Maman !
Regardez !
Quel est le sauvage
qui a jeté un si joli bibelot ?
- N'aie pas peur.
- Il est à moi.
C'est lui. C'est le mec.
Je connais cette tête.
Je connais ce pied.
Là-bas, andouille.
L'artisan de mon malheur.
Celui qui m'a pris la tête.
- Tu cherches la bagarre ?
- OK, mon gars !
Lâche les baskets de mon frangin,
sinon tu es... un vrai canon !
Piper, un peu de pudeur.
Il faut remonter Fender,
pour la énième fois.
Le voilà ton... trucmuche-bidule.
Au fait, moi, c'est Piper.
Ça rime avec "vipère".
A plus, ma puce.
On te l'a dit cent fois.
Parle pas aux gens bizarres.
Merci, Manuel.
Je te parle bien à toi.
J'ai une bonne nouvelle et une mauvaise.
La mauvaise ?
D'après l'inventaire, on ne fabrique plus
de pièces pour votre modèle.
Officiellement, vous êtes obsolète.
Moi, obsolète ? Super.
Et la bonne nouvelle ?
Quand on les fabriquait,
elles étaient en promo.
Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ?
Je suis quasiment un bébé.
Ressaisissez-vous.
Offrez-vous une mise à jour.
Y a pas à dire, ça sent le neuf.
Je viens de les recevoir.
Tout équipés.
Un porte-gobelets. De série.
- Vous l'auriez en XXXL ?
- Bien sûr.
La collection printemps de chez Bigweld.
Trop cher, ces fanfreluches.
J'ai juste besoin d'un joint cervical.
Pourquoi ces choses-là
n'arrivent qu'à moi ?
Je me fais mal. Imbécile.
Navré, c'est soit la mise à jour,
soit le Casse-Pipe.
Le Casse-Pipe ?
Je suis au top.
Sans les mains.
Me revoilà.
Je vous ai manqué ?
- On n'ira pas au Casse-Pipe.
- Jamais !
Combien on peut revendre sa carcasse ?
C'est fini, oui ?
Écoute, dur à cuivre,
trouve la pièce pour mon frangin.
On n'est ni de la ferraille ni du bidon.
On ne se laissera pas marcher dessus.
Désolé,
je n'ai plus de pièces.
Vous auriez
deux joints et un ressort ?
Je peux te réparer.
La Force est grande en lui.
La date de ta dernière vidange ?
Pas devant ma petite sur.
Très drôle, Fender.
Ne bouge pas, ça va chatouiller.
On ne s'est pas présentés.
Moi, c'est Fender.
A l'origine, Denfer.
Mais l'état civil s'est planté.
Rodney Copperbottom.
Très classe.
Que faisais-tu dans cette poubelle ?
J'essayais de rencontrer M. Bigweld.
Si tu le croises,
dis-lui qu'on a besoin de lui.
Lui se souciait de notre cas.
Paraît qu'on l'a plombé.
On est bons pour la casse.
Ca devrait tenir.
Regardez, j'ai à nouveau toute ma tête.
- Balayeur !
- Balayeur ?
Planquez-vous !
Quel est le problème ?
Les obsolètes, comme Fender...
Les balayeurs les embarquent
pour le Casse-Pipe.
Là-bas, ils les fondent
et les recyclent en autre chose.
Tu veux dire que...
Balayeur !
Voilà un obsolète que vous n'aurez pas.
Fender, sauve-toi.
A Robot Ville, les amis des Rouillés,
c'est-à-dire nous,
logent chez Tante ***.
"Pour ne pas rouiller dehors. "
Je lui annonce que tu es là.
Tante *** !
- On a de la visite.
- Je suis dans la cuisine.
- Ta tante voudra bien ?
- C'est pas ma tante.
Elle recueille les robots en panne...
de blé.
Une sainte femme.
Pourquoi Tante *** ?
C'est mieux que Tante Culasse.
Pé*** !
C'est une artiste-pétomane.
Quand elle se lâche,
elle casse la baraque.
Sur mes chaussures...
Maladroite que je suis.
Bonjour, comment tu t'appelles ?
Rodney Grospopotom.
Non, Copperbottom.
Quel joli nom !
Grospopotom.
Où est passé ton ami ?
Sous un poids lourd.
Te revoilà !
Tante ***, il a besoin d'un toit.
Tu es ici chez toi.
Merci, vous êtes très aimable.
C'est un plaisir.
Un souci ? Me voici !
Comme Bigweld !
Bigweld ! Ça, c'est du beau robot !
Tu pieutes avec moi.
Au diable les ragots.
T'as raté un bouton.
Fender, sors de ma chambre !
Je suis pas "dans" ta chambre.
Là, si. Là, non.
Si. Non. Si. Non.
Sors de ma chambre !
Ma 3e vidange, aujourd'hui.
Je couve quelque chose, moi.
Pardon.
Et voilà,
mon petit nid douillet.
Ce qui est à moi est à toi.
Bouge pas.
Oh, non ! Ils font un bras de fer.
Sépare-les.
Vite, ça me gratte dans le dos.
C'est pas très fin, mais j'adore
faire des prouts avec le bras.
Tu sais faire ça ?
Vu qu'on est en métal,
ça demande plus d'adresse.
Je suis pas loin. Écoute
Non, attends.
Non, attends, attends.
Celui-là,
on dirait vraiment un papy.
Je suis un peu fatigué.
Demain, peut-être.
Dure journée, hein ?
Un peu.
Mon père doit attendre
que son brillant héritier l'appelle
pour lui raconter
sa première journée "triomphale".
C'est pas ton problème. "Ne soûle pas
tes amis, ou tu les perdras. "
Tu fais aussi les horoscopes ?
Les amis, c'est fait pour...
Je suis donc ton ami ?
- Bien sûr. Pourquoi pas ?
- Je pensais être
la honte de ta vie, le grain de sable
dans tes rouages... La liste est sans fin.
Je te préfère comme ami.
Après une dure journée,
dis-toi que demain sera pire.
Mon précédent coloc
s'est jeté de cette fenêtre.
Oui, ma poule !
Fais péter l'acier !
Vous avez 3 ans, les gars ?
Voilà un vrai prout de mec.
Vous êtes immondes.
Et puis, c'est comme ça qu'on fait.
Les enfants, écoutez ça !
Tante ***,
nous, c'est avec le bras.
Pardon.
Madame... pitié...
allez voir un médecin !
A table !
Une bonne tasse de graisse bien chaude
vous remontera le métal.
Miam !
Ne vous brû*** pas.
Vous faites quoi, aujourd'hui ?
- Ce qu'on fait là.
- Et toi ?
Bigweld a disparu
et vous restez là ?
C'est un fait établi.
Moi, je me lance à sa recherche.
- Tu veux un conseil ?
- Vas-y.
Oublie.
"Qui ne tente rien ne rate rien. "
C'est ma devise.
Une idole disparaît
et ça n'intéresse personne ?
J'aimerais voir une foule en colère.
Toi, le médium, tu m'épates.
Dis maintenant :
"Qu'un paquet d'oseille tombe du ciel ! "
Dis-le !
Des pièces ! Des pièces !
Désolé, j'ai tout vendu.
Désormais, ce sera des mises à jour.
Je me trouve bien telle que je suis.
On n'a pas les moyens.
On va te dévisser.
Arrête !
Je suis pas une ordure.
- C'est pas lui qui a réparé Fender ?
- Oui, il est réparateur de robots.
Il peut vous aider.
Cramponne-toi, tu deviens une star.
Tout le monde a sa mutuelle ?
Bon, tant pis. Venez tous !
Z'auriez pas une petite pièce ?
Vous avez l'air en pleine...
forme.
Les gars, des pièces détachées !
Une minute !
Qu'est-ce qui vous prend ?
Vous devriez tous avoir honte.
Pourquoi tu as deux nez ?
Un pour la frime, un pour la clim.
Pardon.
Examinez mon bras.
Sacrée poigne.
De fer !
Faites fondre cette bouée.
J'ai plus toute ma tête.
Arrière !
Lui aussi a des rêves
qui ne verront pas le jour.
"Un souci ? Me voici ! "
Attendez !
Qui veut que je le répare ?
Merci, Rodney. Ça décape.
Jamais je ne me suis senti aussi détendu.
Pourriez-vous me poncer délicatement
entre les omoplates ?
Oui, là...
Doucement.
J'ai dit, doucement.
Mais qu'est-ce que...
Calme-toi. C'est moi, ta maman.
- Par où es-tu entrée ?
- Par la tuyauterie.
Puisque tu as honte de ta mère !
Que veux-tu ?
Quelqu'un les répare.
Quoi ?
Quelqu'un répare les obsolètes.
On rigole bien dans ton dos.
Qui ?
Tu es sûre qu'on rigole de moi ?
Un fanatique du bricolage répare
quelques casseroles. Quelle importance ?
Sers-toi de la cervelle
que j'ai volée pour toi.
Aujourd'hui, il y en a un.
Mais si demain, d'autres se disent :
"On peut se réparer,
au diable leurs mises à jour.
On veut Bigweld. "
Qu'adviendra-t-il de toi ?
Du calme.
Il faut savoir qui c'est
et lui dire d'arrêter.
Non, il faut l'écrabouiller, l'anéantir.
Au fait, voici pour égayer ton bureau.
La meilleure maman du monde
On a d'autres clients ?
Je vais voir.
Quelques-uns.
- Quelques-uns ?
- Qu'est-ce que tu croyais ?
Bigweld parti,
les balayeurs sont lâchés,
mais Copperbottom est arrivé.
J'en suis encore toute survoltée.
Je ne suis pas Bigweld.
Et il leur faut des pièces.
Le facteur !
Copperbottom.
Une lettre de votre maman.
Rien pour moi ?
J'ai quelque chose.
De la part de ma sur.
Je reconnais son style.
Mauvaise nouvelle ?
Carrément.
Le papa a un pied dans la casse.
Si on lui trouve pas de pièces,
il fera pas de vieux boulons.
Tu t'inquiètes pour ton père ?
Tu veux rentrer chez toi ?
Je ne pourrais rien pour lui.
Il y a pénurie de pièces.
Il faut retrouver Bigweld.
Il est notre seul espoir.
Il veut nous dire un truc.
Quoi, petit ?
Bigweld...
il va...
danser.
Bien sûr !
Le Bal de Bigweld.
Pas de Bal de Bigweld
sans Bigweld.
C'est simple, j'irai donc à ce bal.
La fête la plus classe de l'année.
Tu passeras pas la grille.
Puis-je vous renseigner ?
Oui, vous puijez, peut-être.
Voici comte Parchok Van der Brick,
alias Fabrick Van der Brack.
Où sont trompettes ?
Celles promises
pour fanfaronner arrivage du comte.
Pardon, Votre Grâce.
Claquez ma personne.
Merci.
Ma personne se sent mieux.
Pas sur la liste.
Sur la quoi ?
Claquez encore.
Merci.
Bien. Nous partons.
Vous direz à vos hiérarchik
pourquoi
nous ne pûmes honorer votre cotillon,
votre bamboula party.
Mais nous drapons notre dignité.
Je vous supplie d'entrer.
D'ailleurs, si le comte
veut bien me claquer, moi.
Le comte claquer "vous" ?
Quelle arrogance !
Je claquerai vous à sa place.
Merci, Votre Grâce.
Séparons-nous.
Si tu vois Bigweld,
viens me trouver.
En cas de pépin,
on s'envoie un signal.
Quelle sorte de signal ?
Subtil, comme ceci...
Ou bien...
Peut-être, ceci...
Subtil. Au travail !
Un antioxydant pour mon tournevis.
Frappé mais pas secoué.
La même chose que lui.
Chère Cappy, heureux que vous puissiez
me voir ailleurs qu'au bureau.
Vous découvrirez mon côté
festif et nonchalant.
Où en étions-nous ?
Dans ces soirées,
y a pas un seul mec bien.
Mesdames. Fender von Fender,
pour vous servir.
Moi, c'est Loretta...
Boitavis.
Un type aussi mal looké ne peut être
qu'un milliardaire excentrique.
Mesdames et mes essieux,
il fait son entrée sur le podium,
le chef robot multifonctions,
votre papa,
M. Phinéas T. Ratchet.
Merci.
C'est un grand honneur pour moi
de vous présenter
notre fondateur bien-aimé,
M. Bigweld
qui ne pourra, hélas, être des nôtres.
Quoi ?
II vous fait part de son affection
et vous offre des gâteaux secs.
Il ne vient pas ?
Qu'est-ce que tu fais là, toi ?
Qu'avez-vous fait de Bigweld ?
On ne le voit plus nulle part.
Sécurité, un intrus.
Oui, c'est ça !
Dire que je me suis déguisé
pour pouvoir entrer
et dire à Bigweld que vous déclarez
obsolètes des millions de robots.
Je le sais bien.
C'est moi qui les répare.
Vous.
Ma chérie,
le cri de détresse du cacatoès.
Je vole à son secours.
Emmenez-le faire un tour.
Rapportez-moi son poids en agrafes
au milligramme près.
Je le raccompagne.
- Évitons l'esclandre devant nos invités.
- C'est un argument.
Au retour, vous verrez mon côté
festif et nonchalant.
Oh, vous !
- On bouge.
- Qu'est-ce que vous faites ?
Je te sauve la vie.
Lâchez-le ! Lâchez-le !
Va-t'en, imbécile !
Arrêtez-le !
- Fender, amène-toi.
- Tu le connais ?
Attends-moi.
Laissez-moi passer.
Tim, je veux voir M. Bigweld.
Encore vous !
Tu m'as bien bluffé.
Où va-t-on, maintenant ?
Te déposer à la gare.
Pas question.
Tu connais pas Ratchet.
Il te découpera à la tronçonneuse.
Je ne pars pas
avant d'avoir vu Bigweld.
Tu sais où il est ?
Faut-il que je sois folle.
Arrosoir, ma chérie.
Merci de m'avoir raccompagnée.
Merci de m'avoir porté.
- A demain, alors ?
- Je compterai chaque seconde.
J'en suis déjà à quatre.
Vous êtes un grand fou.
Un grand fou de vous.
Je chante sous la graisse
Je chante sous la graisse
Je turbine sans cesse
Je glisse
Sur la graisse
On me jette à la casse
Je me graisse la carcasse
Ma nouvelle vie commence
Je suis maintenant
Un conquérant !
C'est une erreur. Je suis vivant.
A l'aide !
On aura tenté. Filons d'ici.
Tout ça sonne faux.
Tous ces journaux, ce courrier.
Ils doivent dater de plusieurs années.
Le journal !
Dernière édition !
- Tu disais ?
- Pas mal, la photo.
UN INTRUS GÂCHE LE BAL
Ne restons pas là.
La porte qui grince.
Parfait.
Regarde ça.
L'atelier de Bigweld.
C'est comme à la télé.
Parle pas si fort.
On ne devrait pas être là.
Tu sais ce que c'est ?
Les dessins originaux de ses inventions.
C'est son écriture.
C'est bizarre.
Pourquoi celui-ci s'arrête à la moitié ?
Regarde ça.
Rappelle-toi.
Ça aussi, c'était dans son émission.
C'est terrible à dire, mais...
Pourquoi toute cette poussière ?
Attends, non !
Bien plus élaboré que dans l'émission.
On fait quoi, maintenant ?
Je sais pas.
C'est nouveau pour moi.
C'est lui.
C'est qui, le roi de la vague ?
Rien de cassé ?
Pour un vieux bouffi qui se scratche
sur le rivage, c'est la super forme.
- Mais vous, vous êtes qui ?
- Moi, c'est Rodney.
Vous n'êtes pas le livreur de dominos ?
Remettons tout en place.
Plus haut cette fois.
Vous travaillez sur ce projet ?
C'est la raison de votre absence ?
Jeune homme,
je redoute les moulins à paroles.
L'heure est grave, M. Bigweld.
Il faut en parler.
Fiston, tu fais
une mauvaise première impression.
Il est votre plus grand fan.
Il est inventeur. Comme vous.
Montre ton invention.
Un appareil ? Un trucmuche ?
N'aie pas peur.
Montre ce que tu sais faire.
Allez. Tout baigne.
Il sait faire ça ?
II ne faut pas le stresser.
Fiston, un bon conseil...
- Laisse tomber.
- Quoi ?
Que je renonce ?
J'ai dit "laisse tomber".
Mais "renoncer", c'est bien aussi.
Comme vous l'avez fait ?
Vous vous planquez
alors que Ratchet
détruit des robots comme mon père ?
II faut savoir déclarer forfait.
Vous êtes Bigweld. Le grand réparateur.
Je l'ai cru aussi.
J'ai créé cette affaire
pour le bien-être de tous.
Pour Ratchet,
c'était une affaire d'argent.
Je suis devenu démodé.
Un obsolète.
Rentre chez toi, petit.
Tu n'es pas de taille.
Le monde que tu cherches n'existe plus.
Trouve-toi une autre utopie.
Laisse-moi. Je suis terriblement...
occupé.
Oui, je vois ça.
Moi qui rêvais d'être comme lui.
A moi ! Ouvrez cette porte !
Ouvrez cette porte !
Fermez cette porte !
Toutes ces pièces !
C'est buffet à volonté.
Toute ma vie, j'en ai rêvé.
Ça, c'est top.
Maman, par ici.
Laisse-moi voir, s'il te plaît.
Je n'en peux plus.
Triche pas.
C'est une surprise !
Mon fils me torture.
Regarde !
Pour moi ?
II y a le plein.
L'essayer, c'est balayer.
Tu es le rêve de toutes les mamans.
Au fait, je sais
qui répare les obsolètes.
Dès demain, on le balaye
du trottoir, lui, ses amis
et tous ces débris
que je ne peux plus saquer.
C'est quoi, ça ?
Je rame, tu rames, il rame...
J'en peux plus ! J'en peux plus !
Au secours !
Au secours !
Ecrouville. Un aller simple.
Bonjour, Maman.
Je vais bien. Et toi ?
- Et Papa ?
- Il est là. Je te le passe.
Salut, champion.
Comment ça va ?
Bonjour, Papa. Ça va, toi ?
Bien, bien.
Je ne suis pas dans mon assiette.
On a un peu de mal à trouver des pièces
pour ton vieux papa.
Mais parlons de toi. Ton travail ?
Et Bigweld ? Tu l'as rencontré ?
Je l'ai rencontré.
Mais...
Des ennuis, mon fils ?
C'est pas comme on l'avait cru.
Je ne peux pas...
Je vois.
Je t'ai bien déçu.
Jamais tu ne me décevras, Rodney.
Écoute
Ce n'est pas toujours facile.
Mais un rêve que tu ne défends pas
te hantera pour la vie.
Oui, Papa.
Ça ne dépend que de toi.
Votre papa vous aime beaucoup.
Je sais.
Notre forfait familial
vous donne 500 minutes par mois,
soirs et week-ends gratuits.
Rodney, attends !
- Ta valise.
- Merci, mais...
Les autres voulaient venir aussi.
Ils ne sont pas là ?
Ils sont tous là.
Vive les taxis.
C'est qui, celle-là ?
J'ai eu cette taille de guêpe,
à son âge.
Vite !
Un aller pour n'importe où.
Fender ?
J'ai une sur.
Un gros thon.
Hé ! Devinez !
Les balayeurs ramassent les obsolètes
et les livrent...
"nous" livrent
au Casse-Pipe de Mme Gasket.
Et qui est derrière tout ça ?
Ratchet.
Vous devinez pas ?
J'ai fui en talons aiguilles.
Dites un nom.
Écoutez-moi !
On durera pas une semaine.
Calme-toi. J'ai un plan.
On prend tous ce train.
Attendez.
- Comme ça, vous renoncez ?
- Tu as donné l'exemple.
J'ai eu tort de croire
que Bigweld nous aiderait.
Mais non,
tout dépend de nous.
A nous de résister contre Ratchet.
Allons nous battre !
La guerre n'est pas une solution.
Renoncer n'est guère plus productif.
C'est le big boss !
Ne t'emballe pas, ma pompe.
Petit, si tu te bats, je suis avec toi.
C'est vrai ?
Qui est la dame au gros popotom ?
Pourquoi ?
Je suis gros
et j'aime les femmes avec un gros...
Pourquoi vous nous aideriez ?
Parce que...
j'ai toujours rêvé d'être comme toi.
Allons-y !
En avant ! Ratchet va comprendre
de quel métal on se chauffe !
Quel homme !
Apportez la grue.
Maman, je suis grand.
Je sais comment tuer Bigweld.
Je le ferai aujourd'hui.
Quand je veux, où je veux
et comme je veux.
Salle de réunion dans 10 minutes.
M. Bigweld ?
On vient aussi ?
Vous surveillez la limousine de Papa.
Je vais resserrer quelques boulons.
Ton fiancé est un génie.
C'est pas mon...
Ah oui ?
Ah oui ?
Merci d'avoir cru en moi.
Qu'on est bien chez soi !
Tralala lalère.
Avec la graisse brésilienne,
c'est tous les jours la fiesta.
Annoncez-moi à Ratchet.
Tout de suite, monsieur.
Dites que je suis absent.
Qu'il n'entre pas.
Je serai bref.
Quoi ? Plus de dominos ?
Je vous fais livrer.
Vous êtes viré.
Pour quel motif ?
La société est florissante.
Elle est pourrissante.
Dehors !
Attendez. Écoutez-moi.
Vous ne pouvez pas. Mon travail,
c'est ma vie. Je n'ai rien d'autre.
J'ai tout fait pour l'obtenir.
Les mensonges inventés,
les vies brisées...
Je m'enfonce, là.
La sécurité.
Attendez.
Accordez-moi une ultime faveur.
Laquelle ?
Celle-ci.
Je suis aussi détraqué que ma mère.
Le Bouffi, au Casse-Pipe.
Mettez mon nom
sur sa place de parking.
Lâchez-le !
Ben voyons ! C'est fini, petit.
Tu as perdu.
On va fondre Bigweld
pour la collection d'automne,
avec toi, ta cafetière névrosée
et Cappy.
Terrible gâchis.
M. Bigweld,
rien de cassé ?
Je suis la plus belle pour aller danser.
Je prends ça pour un non.
Chaud devant !
Une promenade ! Une promenade !
- Une promenade !
- Vous me faites pitié.
C'est Rodney. Il a une galère.
Je dois le réparer.
Je vous couvre.
Remuez-vous.
Il faut sauver Rodney.
Non, Piper.
Tu restes ici.
- Pas question.
- Soyons clairs.
Tout ça va finir en énorme baston.
Tâche de faire quelque chose de ta vie.
Tu es la seule famille
que je laisse derrière moi.
Il a raison.
Ca va finir en énorme baston.
Je descends de la montagne en métal...
Daisy, Daisy
Donne-moi ta réponse
Et voilà !
Rodney. Qu'y a-t-il ?
Où sommes-nous ?
Tout va bien.
OK, les débris.
C'est là qu'on intervient. Hissez-moi.
Bas les pattes !
On vient vous sauver.
Tout baigne, jusqu'ici ?
La prise.
Cramponnez-vous,
je passe de l'autre côté.
Pas par là.
Le Casse-Pipe.
C'est bon. Game over.
Pas encore.
On va faire des étincelles.
Leur montrer de quoi on est faits.
Moi, je suis un métal rare,
le "flipétium".
Avec un arrière-goût
de poule mouillée.
Là, je m'épate.
Rodney a raison.
J'en ai marre de me plaindre,
de ne jamais rien faire.
Je veux essayer.
Non. Oublie. Navré.
Si ! Je veux essayer.
A toi l'honneur.
L'honneur de quoi ?
Ils veulent de la mise à jour ?
On va leur en donner !
Gasket, tu es un robot malade,
tordu et malfaisant.
J'essaye.
Quelle bonne surprise !
De la compagnie.
C'est donc toi le petit bout de fer
qui nous cause du tracas ?
Qui sont ces tocards ?
Nous, monsieur...
Je suis une femme.
Nous venons sauver notre ami,
maudite cornemuse.
Vous serez vaincue
par ces mêmes obsolètes
que vous méprisez et détestez.
Oui, parce qu'on est 7
et vous, il n'y a que vous.
On est 7 et...
8, 9...
- Lui, tu l'as compté ?
- Je crois bien.
Restez en place.
C'est énervant.
J'ai dû en compter un deux fois.
Pendant que vous y êtes,
comptez ceux-là.
Quand on en aura fini avec vous,
ils ratisseront les rues.
Ce jour sera le dernier
pour tous les obsolètes.
J'ai loupé la baston ?
Tu es même un poil en avance.
Alors, bastonnons !
Bien parlé, ma sur.
Chargez !
II a une chaîne d'acier.
Buddy s 'est retranché
dans un coupe-gorge.
Il grimpe l'échelle.
Quel saut périlleux !
De la casse dans l'air.
Venez goûter à mon arrière-boutique.
Ça va vous la couper.
- Tu penses à ce que je pense ?
- Et comment !
Un souci ? Me voici !
Je pensais pas du tout à ça !
Qu'est-ce que tu fais ?
Va-t'en.
Lâche-moi.
Fais ce que je dis.
Va-t'en.
Mes mises à jour !
Pas grave, fiston.
Que tu sois fait de plomb ou...
Arrête !
Viens, Rodney.
Allons rouvrir l'entrée définitivement.
Attendez.
Avant, j'ai une chose importante à faire.
- Herb.
- Chérie ?
- Que fais-tu ici ?
- C'est Rodney, chéri.
- Il va bien ?
- Viens voir. Vite.
Tu vas où comme ça ?
La vaisselle ?
Reviens ici.
Tu laveras plus jamais
dans cette ville.
Que se passe-t-il ?
Tout le monde est dehors.
Papa.
J'ai quelqu'un à te présenter.
Bigweld.
Le plus grand robot du monde.
Après toi.
Vous semblez avoir besoin de pièces.
Je ne me plains pas.
Et pour cause.
Voici de quoi en faire deux comme vous.
Mesdames et mes essieux...
je suis venu jusqu'ici...
Coupez ça.
C'est perturbant.
Pardon... pardon... pardon...
Où en étais-je ?
M. et Mme Copperbottom,
je suis ici en personne pour vous dire
que votre fils, Rodney,
l'homme qui a su me faire remuer
mon postérieur de titane
sera désormais mon bras droit
et un jour, mon successeur.
Fils.
Je sais que tu aurais voulu
me donner plus de choses.
Mais tu m'as donné l'essentiel.
Tu as cru en moi.
Dès ta naissance.
Aujourd'hui,
ton rêve va se réaliser.
Tu as toujours voulu être musicien.
A toi de jouer,
et que tout le monde entende.
Content pour toi, Herb.
T'es un chef.
J'ai vraiment un cur :
il est en miettes.
Soyez indulgents.
Je suis un peu rouillé.
Bonjour le "happy end" !
C'est de la fusion entre jazz et funk.
C'est de la "junk".
Herb, je t'aime.
- Fender.
- Loretta, ma chérie.
Navré.
Attendez, j'étais sur la liste.
Savez-vous qui je suis ?