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- Bonjour, vous !
- Bonjour, Kara.
Ca va ?
Qui connaît les fonctions
des faisceaux d'électrons
en liaisons covalentes
kryptoniennes ?
Navrée. . .
Leya ?
La racine cubique de la longueur
d'onde sur le logarithme. . .
Salut !
Salut, amie !
Tu es superbe !
Bonjour, Kara.
Oh, que c'est beau !
Et ce sera quoi, Zaltar ?
Ma foi. . . un arbre !
Un arbre. . .
Qu'est-ce qu'un arbre ?
Une babiole qui pousse sur Terre.
Sur Terre ?
Là où est allé mon cousin ?
Et où, dans un proche avenir,
qui sait, je m'aventurerai à mon tour.
Ça, je ne te crois pas !
Comment ?
Là-dedans. Via ça !
L'œuf binaire ?
Mais la pression te tuera !
Avec ça, vroum-vroum,
et pffuit !
Tu ne vas pas nous quitter !
Quitter Argonville !
Oh que si, Kara !
lci, je fais ronron.
Me tenterait assez. . .
Saturne !
Très envisageable.
Saturne. . . Est-ce à ce point
plus loin que Terre ?
Question idiote ! Et la géométrie
sexti-dimensionnelle ?
Ce n'est plus au programme ?
Mais si !
J'en connais les équations, mais. . .
Je ne les visualise plus.
Les grands artistes trouvent
la mathématique ennuyeuse.
Tape dans l'imaginaire.
Saturne et la Terre
sont dans le Grand Espace,
mais nous, nous sommes
dans l'Espace du Dedans.
Notre ville a deux sources
d'énergie.
En voici une. Regarde.
Un omégaèdre !
Et les gardiens te l'ont confié ?
Pas exactement.
Je l'ai emprunté.
Volé, oui ! Oh, Zaltar. . .
Non ! Emprunté. . .
pour l'après-midi.
J'y trouve mon inspiration !
lnspiration !
Jamais je ne verrai les branches
d'un arbre vivant.
Pourquoi pas ? L'omégaèdre
peut lui donner la vie, non ?
Non. ll lui donne seulement
l'illusion de la vie.
Ce n'est que l'ombre
de l'arbre réel,
ce dont il faut s'accommoder
sur ce vieux rocher.
Kara !
Ca fait une éternité
que je te cherche !
- Oh, maman.
- Zaltar.
Alura, soyez des nôtres.
Nous inventons. . . des miracles.
Tes doigts ici, Kara. . .
et appuie fort.
Parfait. A toi !
Laisse exploser ton imaginaire !
Mon mari me dit que vous envisagez
de quitter Argonville.
Pour aller où ?
Dans l'inconnu.
C'est hélas vrai.
Zor-El et vous, votre vie est ici.
Et vous avez Kara.
Mais vous avez fondé cette ville !
C'est votre œuvre !
A perte de vue ?
Jusqu'à la tombe ?
Pan ! Et après ? Au-delà ?
Ma limite n'est pas Argonville.
Ma tête bouillonne ! Mon imaginaire
est trop vaste ! lrrépressible !
Selon moi, Zaltar,
vous vous répétez
avec vos trucs en aérostrass !
Exact ! Aussi vais-je sur Vénus.
Vénus ? Quand ?
Demain. Ou après-demain,
au plus ***.
C'est mûrement réfléchi ?
Cela me semble absurde.
J'y ai réfléchi. . . intensément.
Ma décision est prise.
Kara ! L'énergie !
Au secours !
Zaltar !
Kara !
Vous avez pris l'omégaèdre !
Erreur !
J'ai perdu l'omégaèdre.
Non, papa, c'est moi qui. . .
Peu importe qui.
La ville n'a plus
que quelques jours de survie.
Nos lumières s'affaibliront,
notre air se raréfiera.
Je sais ! J'irai le chercher
jusqu'aux limites de l'Espace du Dedans.
lmpossible ! Comment ?
Nul ne peut quitter Argonville.
C'est notre univers, et vous l'avez
détruit par jeu ! C'est puéril !
C'est faisable ! Via ceci.
L'œuf binaire.
Le Voyageur.
Que c'est lâche !
- Sombre crétin !
- Elle va se tuer !
Mais non !
Elle sera saine et sauve !
Via le binaire,
via le Temps-Espace,
il y aura un arc.
- Un quoi ?
- Une radiation gravitationnelle.
Un chemin.
De l'Espace du Dedans
au Grand Espace.
Mais elle ne sera plus la même !
Plus jamais !
Du moins vivra-t-elle.
Mon sort m'attend.
J'ai perdu l'omégaèdre.
Confinez-moi en Zone des Chimères.
Votre souffrance sera
de courte durée. La mienne. . .
éternelle !
Encore du champagne,
ma chère Selena ?
A quoi pensez-vous ?
Qu'il est beau, ce monde !
Vivement qu'il soit tout à moi !
Vous ne régnerez sur ce monde
qu'en devenant invisible, choupette.
lnvisible ?
A vos yeux, je suis déjà
presque invisible.
J'ai la recette.
Prenez cinq haricots noirs,
et la tête d'un homme mort.
Placez un haricot dans sa bouche,
deux autres dans ses yeux. . .
Ça suffit, Nigel.
Ça marche ! Vous pouvez alors
aller n'importe où, tout faire.
Nigel, depuis quand
sommes-nous ensemble ?
Des mois, chérie.
Pourquoi me semblent-ils. . .
des années ?
Parce que vous êtes impatiente.
Vous voulez tout pour hier.
ll faut toute une vie pour étudier
la magie noire dans les grimoires.
Oh, nom. . . d'un chien !
Mais c'est bien sûr. . .
Que l'Immortalité soit en elle
Elle partage
La vie éternelle du soleil
Il n 'y aura plus péril
De mort
Ce monde l'enfermera à jamais
Qu'est-ce ?
Que se passe-t-il ?
Que se passe-t-il ?
L'apprentie vient de dépasser
le maître. C'est la vie !
lntolérable, Selena !
Sans moi, vous liriez encore
dans le marc de café au Club Med !
Pas d'enfant dans le dos, Selena.
C'est moi qui ai les clés, trésor.
Et Superman s 'est embarqué
pour une mission de paix
vers une galaxie
à des centaines de trillions
d'années-lumière.
Bianca ! Je suis rentrée !
Bianca !
Quoi ?
Amène-toi !
J'ai une surprise pour toi.
L'eau chaude, encore coupée !
Je vais en tuer un,
à la Compagnie des Eaux !
Pour faire face à la montée
des charges de ce taudis,
il faut constituer
un sabbat autonome !
Ce n'est plus nécessaire.
Je lisais Le Guide du Paradis
et de l'Enfer pour les sorcières.
En créant notre sabbat,
on pourrait demander 5 $ par admission.
C'est génial.
- Des cacahuètes.
- C'est mieux que rien.
Qu'y a-t-il dans
le Coffre des Ombres ?
- Où est Nigel ?
- C'est de l'histoire ancienne.
- Vraiment ?
- La Compagnie des Eaux aussi.
Les paiements de la voiture, de
la maison, c'est de l'histoire ancienne.
- Et les taxes foncières ?
- De l'histoire ancienne.
Le monde me mange enfin
dans la main.
Alors ça, oui, j'aime !
Bonsoir.
Bonsoir, qu'elle dit.
Bonsoir, mon lapin.
Bonsoir. Pourriez-vous
me dire où je suis ?
Comment que ça s'appelle, ici ?
L'Allée des Amours, pas vrai ?
Dans le mille, Emile !
L'Allée des Amours.
Non. . . Moi, je voulais dire. . .
Toutes ces lumières. . . c'est quoi ?
Vise un peu la vue
par-derrière !
Pas de ça !
La copine à Superman, hein ?
Non. Sa cousine.
Je viens chercher l'omégaèdre,
énergie vitale pour Argonville.
C'est là que je vis.
Sans blague ?
Eddie et moi, on est en mission
secrète, nous aussi.
On cherche à s'éclater.
Et tu as décroché la timbale,
poupée jolie.
Oh, aérobic, hein ?
Pourquoi agissez-vous ainsi ?
On a ça dans la peau.
Là, t'as tort, poupée.
Ah, c'est ça. . .
Tu veux la vraie joujoute, hein ?
Celle-là, tu vois,
on s'en vantera pas.
Où est cette boule mystère ?
Un coup d'œil !
J'apporterai mes lumières.
Je hais la lumière !
Est-ce électrique ?
Chaud au toucher ? Où est-ce ?
En lieu sûr. Allez, bain de foule !
- Et laissez-moi penser.
- Bain de foule ?
Là-dedans ? Vous êtes folle ?
Ces fripouilles fripées ?
Ce sont mes fantassins.
Mon Armée de la Nuit.
J'envisage tout bonnement
la domination du monde.
Après votre sortie, j'ai vu une chose
fort préoccupante pour vous
qui rêvez de régenter la planète.
Mon secret était bleu et rouge,
et volait de ses propres ailes !
J'ai moi aussi un secret.
J'ai le pouvoir.
Ne l'oubliez pas.
Ça va donc leur coûter cher.
ll y a des chances.
Dans ma vie,
j'ai vu infiniment plus impressionnant
qu'un briquet humain, chère madame.
A savoir. . .
Et c'est quoi ?
L'ambition galopante.
Prenez garde.
J'ai touché la corde sensible ?
- Bonsoir.
- Bonsoir.
''La grenouille rouge qui se tapit
dans les ronces peut jeter des sorts.
- ll y a un petit os à gauche. ''
- Un petit os.
''Un petit os, qui, rattaché à un homme,
fait resurgir sa soif de pouvoir. ''
- Je veux être riche et célèbre.
- Alors restez avec moi.
Ma destinée sur Terre
est d'enchanter des millions de gens.
C'est délicieux.
Pourquoi n'allons-nous pas danser
ailleurs, joue contre joue ?
Arrêtez, Selena. C'est injuste.
Vous devriez vous en prendre à moi.
- Merci.
- Pas de problème.
- Que s'est-il passé ?
- Rien de grave.
Sortez de chez moi, Nigel,
et ne revenez pas en rampant !
Je vous mets en garde.
Ne soyez pas si myope !
Bonjour !
Tu l'as, Lucy ?
Près du chêne.
- Grouille !
- Je l'ai !
Ne mets pas 1 07 ans !
Tu bloques le jeu !
C'est à toi. . . Allez. . .
Allez !
- Où tu étais ?
- Chez Danvers.
ll a encore fait son numéro.
Une nouvelle, quelle tache !
On prend n'importe quoi !
Tiens bon, Danvers.
Ne te laisse pas bouffer.
C'est la rentrée.
Le semestre commence. Tu vas. . .
Bonjour. Je. . .
Sans frapper !
Et le savoir-vivre ?
N'inculquons-nous pas
à nos jeunes filles
que dans la jungle on ne frappe
jamais, mais qu'à Midvale, toujours ?
Où allez-vous ? Revenez !
Entrez !
J'ai oublié.
Je n'ai pas l'habitude.
Un instant. . .
Un tout petit instant.
De ma vie, je n'ai posé les yeux
sur vous, me semble-t-il ?
Non, monsieur. Je suis nouvelle.
Certes, vous l'êtes, si vous n'avez
pas encore accroché mon regard.
Mais gardons les pieds sur terre :
qui êtes-vous ?
Sur Terre, je suis Lee.
Linda Lee.
Votre lettre de recommandation ?
Ma lettre ?
J'ai à vous parler, M. le Principal.
Je suis occupé.
J'en connais d'autres ! Elles !
Les harpies que vous acceptez ici !
Elles ont cloué tous mes tiroirs.
Jamais, dans toute ma carrière
d'enseignant. . . Venez !
Je refuse toute provocation.
ll ne me dévorera pas, cette année !
Je serai fort. Fort. Un roc.
Votre nom, déjà ?
Ah oui, oui. Linda Lee.
Mon cousin a dû vous écrire.
Vous avez peut-être sa lettre,
à K comme Kent, dans votre classeur.
Kent ? Kent ?
Ça ne me dit rien.
Mais alors,
rien du. . .
La voilà. Sous mes yeux !
''Cher Monsieur, je vous écris
de la part d'une jeune personne,
une orpheline. . . ''
N'espérez pas un traitement
de faveur.
Oh non. Certes pas.
Peu ou prou, nous sommes tous seuls
sur cette triste planète.
Oh, je sais !
Votre dossier ayant été égaré,
il vous faudra tout reprendre à zéro.
Question d'équité.
Vous aurez anglais, latin, maths,
biologie, informatique. . .
- En même temps ?
- Et chimie !
L'oisiveté est mère
de tous les vices. Par ici.
Un homme à l'étage !
Ouvrez, Lane.
Vous êtes là, je le sais.
Je n'ai rien sur le dos !
Ni dans la tête ! Petite menteuse !
Entrez, entrez,
je n'ai pas que ça à faire.
Non ! J'ai droit à une chambre
particulière, ce semestre !
On n'a pas toujours ce qu'on veut.
Les contraintes trempent l'âme.
Qui veut d'une âme trempée ?
Linda Lee.
Moi, Lucy Lane.
Lucy Lee, voilà Linda Lane.
Non, c'est pas ça.
- Elle, c'est Linda Lee, et moi. . .
- Lucy Lane.
Vous vous connaissez ?
On vient de faire connaissance.
Quand ?
Là. Mais on se connaissait
depuis des années. N'est-ce pas ?
Je ne crois pas. . .
Ah, mais oui. . . Le journal
The Daily Planet. Oui, oui. . .
Le cousin de Linda y travaille,
et votre sœur. . . Son nom, déjà ?
Elle me harcèle au téléphone.
- Loïs.
- C'est ça.
Bref, je vous confie la nouvelle,
Mlle Lee, Mlle Lane.
Oh. . . elle est orpheline.
Qu'elle ne vous ait pas
au sentiment, hein ?
Alors. . .
C'est qui, ton cousin ?
Clark Kent.
C'est une vanne !
Clark Kent, ton cousin ?
Tu me fais marcher !
Tu le connais ?
Si je le connais ? Ma sœur plutôt.
Question dure dure.
Remarque, s'ils sont dans le même
journal, ils se connaissent !
Je dormirai là ?
C'est ton lit. Mais ici,
on ne ferme pas l'œil.
Animation non-stop
dans ce dortoir.
Concentration de fêlées.
Tes malles arrivent quand ?
C'est tout ce que j'ai.
Ce petit sac, rien d'autre ?
Ne crois pas que je n'ai pas
les moyens, mais. . .
Je n'ai pas encore
eu l'occasion de. . .
Tu le connais ?
Superman ? Bien sûr.
Ma sœur, elle a le toc
pour ce baraqué.
Tu peux me piquer des fringues.
Tu pioches. Sers-toi.
Merci. T'es très sympa.
Lui, c'est un personnage.
Un super mec.
Je te le présenterai
si on s'entend bien.
Focalisez-vous sur ce problème
qui exigeait des semaines de calcul
avant l'ordinateur.
Même de nos jours, ce serait fort
long, sans certains algorithmes que,
si vous êtes sages,
j'accepterai de vous révéler.
Amour, haine, amour, haine.
Amour.
Les cartes l'ont décidé.
Les gens sont prêts à tout
pour l'amour.
A sauter du haut d'une falaise.
A se noyer, comme des lemmings.
Moi, j'obligerai tout le monde
à m'aimer.
Tu rêves. Tu es une horreur !
Laisse tomber.
Et les fantasmes, tête d'épingle ?
La magie !
Pourquoi n'avance-t-on pas ?
Je suis amoureuse !
Miam-miam, le beau mâle !
ll est trop !
Que se passe-t-il ?
Voici un exercice sur
les grands nombres. Le présent. . .
ll essaie de me dire quelque chose.
Quoi ? Qu'on est en danger ?
Comment veux-tu que je sache ?
Ça y est, je sais !
Eh bien, dis-le-moi !
Mon prince est là !
Ah non.
Je l'ai vu la première ! C'est pas juste !
ll m'avait tapé dans l'œil !
Partons.
Famille moyenne,
chinoise, moyenne d'âge,
de mort, de mariage, de grossesse. . .
A l'aide de ces paramètres,
calculez la population en Chine en 2040.
Linda. . .
Etes-vous avec nous ?
Oui, monsieur.
Ah oui ?
Et où, exactement ?
lci, monsieur. Sur Terre !
Quelle chance nous avons !
Est-ce à dire qu'en regardant
le mur et non votre terminal,
comme vos petites camarades,
vous étiez en fait,
en pleine résolution d'équation ?
Oh oui, monsieur. Et même, je. . .
Excellent.
La réponse, je vous prie.
Attention, mesdemoiselles.
Mlle Lee va nous illuminer.
5.271 .009.01 0.
Filons avant que tu sois collée !
Mlle Lee !
- Merde !
- Oui, monsieur.
Avez-vous fouillé
dans mes papiers ?
Bien sûr que non.
Cette bonne réponse, alors ?
Comment ?
J'ai dû. . .
On a un drôle de temps,
en ce moment.
Orages, ondes de choc,
électromagnétisme. . .
Ça donne des éclairs d'intelligence.
Excusez-nous.
Oh, merci.
Je vais apprendre à. . .
Comment t'as fait ?
Je ne sais pas.
En sexti-dimensionnelle.
Avant, j'étais nulle.
Eh bien, conseil d'amie,
ne joue pas les cracks.
Ça serait très mal vu. Salut.
Bien joué.
Croche-pied exprès !
Absolument. Elle est débile.
Tu reprends. . .
Myra,
mets Lane K.O. pour de bon.
Ça va ?
- Ça va ?
- Oui, ça va.
Ça a juste tapé l'épaule !
Vous avez vu le mignon,
au base-ball ?
Un brun, super baraqué.
Ça, c'est du mec !
- Tu lui as parlé ?
- Non, mais je vais.
Parler ? Perte de temps !
ll taille les arbres.
ll en a pour un moment.
Elles y sont ?
Tu veux aller jusqu'au bout ?
Quoi... tu te dégonfles ?
C'est le pied ! J'ai hâte
de les entendre hurler !
Coupe plutôt le chaud
et envoie l'eau glacée !
Tu rigoles !
Ça, c'est zéro !
Si tu coupes le froid,
tu les ébouillanteras !
Elles pèleront un peu...
bien fait pour elles !
Je veux les voir souffrir.
Je vous hais !
Tu es superbe !
Je vous hais, toutes !
Alors ?
Toujours pareil. Tristounet.
Fais-toi faire des mèches
et percer les oreilles.
Je te le fais gratis.
Quoi, mes oreilles ?
Percées.
Je prends une aiguille,
je la chauffe. . .
Un peu d'alcool, et schbam !
Et les mecs sont dingues.
Pour un trou dans les oreilles ?
C'est une vanne ?
Des fois, je ne te pige pas.
Où vas-tu, ce week-end ?
Nulle part.
Nulle part ! Tu peux pas rester ici.
C'est déprimant.
C'est la morgue.
- Pourquoi ?
- Pourquoi ? Tu es née d'hier ?
C'est un week-end de trois jours.
De trois jours.
Alors, viens chez moi.
C'est à 8 km. Et j'ai un copain
qui vient de Metropolis.
ll connaît ton cousin Clark.
C'est Jimmy Olsen.
J'ai la cote avec lui.
ll pourrait amener un copain.
Qu'est-ce que tu fais ?
Oh, rien.
Non, je vais rester et étudier,
mettre un peu d'ordre. . .
Eh, Linda !
A plus *** chez Popeye, OK ?
Oui, je tâcherai. . . promis.
J'espère. On va se marrer.
Amuse-toi bien.
''Retirez une araignée
de sa toile.
Enfermez-la dans
deux coquilles de noix.
Puis faites bouillir la noix dans l'huile
à laquelle on a rajouté
une partie de la toile.
Avec une cuillère d'argent,
mettez deux gouttes
de cette huile
dans un peu d'eau. ''
Parfait.
''Celui qui boira de cette eau
tombera amoureux de la première
personne qu'il verra,
tant que l'araignée
sera dans la coquille,
ou toute une journée,
selon ce qui vient en premier. ''
Tu parles ! Une journée ! Tu ferais
mieux de te servir de. . . tu sais.
Je me réserve ca
pour les gros coups.
Bianca. . . va ouvrir !
Monsieur a sonné ?
J'ai dit : ''Monsieur a sonné ?''
Ouais... ça va ?
Je cherche une certaine. . .
M'dame Selena.
Et vous l'avez trouvée,
petit veinard !
Vous devez être très demandé.
Je vois partout votre camionnette.
Ouais. . . Ouais,
souvent on me rappelle.
Paraît que je travaille bien.
J'en suis sûre.
On en siffle un petit ?
Ben. . . Ouais,
ça serait pas de refus.
Alors. . . Où il est, ce gazon ?
Raide mort.
Où, exactement ?
Là derrière ?
Faisons un peu mieux connaissance
avant de
creuser l'affaire
et d'y aller. . . carré.
Voyez, je suis assez casanier.
Mon boulot fini,
je rentre.
Voir votre femme ?
Non, actuellement, je jouis
du célibat sur le plan intime.
A la vôtre !
Cul sec, crac boum !
Crac boum !
J'ai noté que votre terre
est alcaline.
Je veux des plantes d'intérieur
ici,
qui soient bien dans la note maison.
Ça, une maison ?
C'est une maison.
La chambre est là-bas.
ll commence à faire sombre, ici.
Vous savez. . .
Quelles plantes pourraient bien
se plaire dans ce foutoir ?
Je ne sais pas.
Des plantes. . . de l'Ombre.
A nous deux !
Et à tout ce que
nous planterons ensemble.
Oui. Je lève mon verre à ça.
Tu as dû le tuer.
Dors bien.
Et à ton réveil, noie-toi
dans mon regard, et sois ma chose.
Si c'est encore un témoin
de Jéhovah. . .
J'y vais.
Oh, bonjour, Nigel,
c'est vous !
Bel ensemble.
Subtil.
Je veux voir Selena.
Elle n'est pas visible
pour le moment.
Qui que ce soit,
nous n'en voulons pas !
C'est Nigel. Et il ne repartira pas
sans vous avoir parlé.
Que diable voulez-vous ?
Vous faire une offre très sérieuse.
Dans cet accoutrement ?
Tenue de loisirs.
J'ai 3 jours de congé
loin de ces pestes de Midvale,
et j'entends bien m'éclater.
Cette boule ne donnera son maximum
que si vous intériorisez votre pouvoir.
Par des invocations mosaïques.
- Des quoi ?
- Redites-moi ça.
Exactement.
Vous m'avez compris.
Mesdames, vous êtes de parfaits
amateurs jouant avec le feu.
Les allumettes sont à nous.
Et moi, je flaire une entourloupe
à cent mètres. Adieu, Nigel.
- C'était sympa.
- Ah non, alors !
- Je dé*** insister, mes jolies. . .
- Un conseil, Nigel.
Si j'avais vos problèmes de peau,
j'arrêterais d'embêter les gens,
je mettrais un sac sur ma tête
et irais vivre sous un pont !
Ma peau n'a pas de problème.
La garce !
ll y en a des qui. . .
Où est-il ?
Où est-il ?
Où est-il ?
La personne qu'il verra
en premier, il l'aimera.
Pour une journée ***, non ?
Trop jeune pour toi, tu sais.
Non, je ne sais pas !
Où est-il ?
Eh, je connais ce mec !
Le câble ne marche plus.
Câble ?
C'est un miroir.
Alors, comment on pouvait le voir,
là-dedans ?
C'était de la magie, Bon Dieu !
Le pouvoir !
Alors, fais que ça remarche !
Je ne peux pas ! Je ne sais pas
comment j'ai fait la première fois !
Tu devrais peut-être sortir
le truc de sa boîte.
C'est peut-être plus puissant
sorti de la boîte.
La boîte !
Où est-ce ?
La boîte ? Sous le tapis,
là où tu l'as mise.
Vas-y.
C'est coincé !
Décidément, quelle journée !
Coincé ? Comment ça se fait ?
Ça grandit !
Comment veux-tu. . .
C'est en plomb.
C'est dommage qu'il n'y ait pas de son.
Pourquoi n'a-t-on pas de son ?
Pignouf, tu veux passer ?
Tu veux mourir, imbécile ?
Tu veux te suicider ?
Elle a vu un avocat,
et elle va déposer. . .
Le mec, faut qu'elle le tonde,
à ras !
Merci.
Et voilà !
- Beignets d'oignons ?
- Moi.
- Des frites.
- Moi.
Le poulet. . . pour moi.
Merci.
Merci de m'avoir invité.
Sympa de t'avoir.
Oh, voilà Linda !
La cousine de Clark Kent ?
- Devine ?
- Quoi ?
ll y a une fête chez Eddie.
Le type au tatouage.
Ses vieux voyagent.
Et le gars au nœud pap,
c'est Jimmy.
Tu veux venir ?
J'sais pas.
J'ai pas le OK de sortie.
Et alors ? Signe les ''rentrées''
et fais le mur !
La mère Murray sera beurrée.
Carrément dans les nuages.
Non. . . Ce n'est pas très correct.
Justement,
c'est bien plus marrant. OK ?
Dégage, mon vieux.
Crétin, casse-toi !
Quel scoubidou !
C'est quoi, scoubidou ?
Eh, le lunaire, sur le trottoir !
Qu'est-ce qu'il a ?
Je ne sais pas.
ll doit être drogué, et il finira
en steak haché s'il continue.
Jimmy Olsen, photographe.
- Je suis Kara.
- Qui ?
Oh, je suis. . .
carrément. . .
ll faut agir très vite.
Oui. On essaie de l'aider,
et lui,
il a ou une arme ou un couteau.
C'est pas très sûr.
Bon, j'ai la dalle. On mange.
Viens, Linda.
Puissance de l'Ombre
Amène-le-moi
Regarde-moi ça !
Tu n'as jamais vu un tatouage ?
Regardez !
ll y a une jambe qui pendouille !
Oh mon Dieu. . . un engin fou !
Faut faire quelque chose.
Lucy. . . attention !
Pardon, ça presse !
Je sais ce que c'est.
Le réservoir !
Une barbie volante ?
Supergirl.
Oh, mon Dieu !
Non. . . Non,
ne la regarde pas !
Vous allez vous en sortir.
ll n'y a rien de cassé.
Je vous aime !
Qu'est-ce qu'il a dit ?
Qu'est-ce qu'il a dit ?
''Je vous aime'', il me semble.
Vous m'aimez ?
De tout mon cœur, à jamais.
Oiseau de liberté, vol désinvolte
Dans les printemps du rire
Froids refus, regard torve,
Eclairs des colères d'amour, restez !
Que je vous contemple.
ll. . . il faut que je parte.
ll faut que je parte.
Dieu soit loué !
Ça va ?
Je crois.
Je me suis cogné la tête.
Nigel doit la connaître.
Une de ses étudiantes.
ll a dû proposer le coup.
Non, je ne crois pas du tout.
Elle, par hasard, où il ne fallait pas,
et au mauvais moment ?
Se matérialisant en bulldozer ?
C'est un boudin !
Pourquoi t'intéresses-tu à elle ?
Parce que personne ne se met
en travers de mon chemin.
Laisse donc cette gosse tranquille
et occupe-toi de celle qui vole !
Je m'occupe de tout.
C'est mon boulot. Arrière !
Mais enfin, c'est une gamine !
A quoi bon le glaive
s'il n'est pas
hors du fourreau ?
Mais elle n'est rien !
Tu ne sais même pas son nom !
Nommer et dénommer
n'est pas nécessaire.
Je me concentrerai sur son visage,
et mon Ombre fera le reste.
Ta quoi ?
Puissance de l'Ombre, prends forme
Revêts l'aspect d'une mauvaise
D 'une sombre étoile
Retrouve
Cette misérable jeune créature
Et détruis-la, où qu'elle
Est
Mon Dieu ! Funeste erreur !
Ça ne marchera jamais !
La prochaine fois,
je ferai ça dehors !
Quittez ces lieux,
et ne faites aucun mal !
Ah, la revoilà !
Qu'est-ce qu'elle a dit ?
Ça, ce n'est pas possible !
Ça, ce n'est pas tolérable !
Où est le boudin ?
ll lui rabaissera son caquet.
Tu vois ? Je te l'avais dit !
Elle abandonne, exact ?
Faux !
A tous les coups !
A tous les coups !
Un homme fait le travail
d'une femme,
et voilà le résultat !
Ah, la mâtine !
Qui est cette fille ?
Tu me demandes ça, à moi ?
Je t'en donne l'ordre !
Trouve !
Bien sûr, mais. . .
Remarque, j'ai reconnu le costume.
D'où viens-tu ?
- De dehors.
- Regarde-toi.
Regarde ces vêtements.
Je vais me changer. Désolée.
Va mettre ton uniforme.
- Et enlève ce déguisement ridicule.
- Oui, madame.
- Et cache tes jambes.
- Oui, madame.
- Et plus de ces ''oui, madame'' .
- Non, madame.
Tu en fais tout un plat,
si tu veux mon avis.
La boîte grandit et s'enlaidit,
c'est sûr.
Tu ne peux pas
te mettre dans ces états
à cause d'un jardinier
et d'une ado en uniforme bleu.
Elle peut voler.
Ton petit cerveau minable
peut enregistrer ça, Bianca ?
Cette fille peut voler.
Bon. Là, les choses sérieuses.
Viens voir maman !
Selena, arrête !
Mais ce n'est pas moi !
Nous fonçons comme deux sottes
là où l'ange fait la bête.
Je ne suis pas un ange.
C'est encore le boudin.
Et elle viole notre espace !
Bonsoir.
Ah non. . . pas maintenant.
Ce n'est que moi,
mon bel amour.
Tout le monde va le savoir !
Que je vous aime ?
Je le crierais sur la colline !
Chut ! Surtout pas.
Vous me croyez fou,
mais dites-moi votre nom.
Linda. . . Linda Lee.
Linda. . . la jolie Linda Lee.
Ces roses pâlissent devant Toi.
Oh, merci, mais je. . .
Doux chocolats
pour ma douce Linda.
Que faites-vous ?
Je vous en prie. . .
Non, je. . .
Je vous en prie.
D'accord, mais deux secondes.
Vous me détestez, non ?
Vous détester ? Je ne vous
connais pas ! Ni votre nom !
Ethan. Dites-le une fois
à haute voix, et je mourrai heureux.
Ecoutez, Ethan. . .
Sa douce caresse tout soudain relança
ce cœur brisé
Etes-vous fou ?
Vous m'épousez ?
Vous épouser !
Ne le dites pas. Non.
Je vous en prie. Je sais.
Quoi ?
Deux mondes nous séparent.
Vous savez où je. . .
Accordez-moi une chance.
L'amour rend tout possible.
Un pauvre jardinier ignare
peut adorer une riche héritière
et faire son bonheur si elle. . .
Ethan. . . Je ne suis pas riche.
Je ne suis. . .
Je travaillerai pour deux.
Vous êtes dingue.
Adorable, mais complètement fou.
De vous.
Que c'est touchant !
La roue tourne, tourne
Et puis s 'arrête
Là, tu as vraiment pris le coup !
Et elle, où est-elle ?
Nom. . . de Dieu !
Qui êtes-vous ?
Je suis Selena !
Diacresse de Catania !
Prêtresse de Seknet !
Ultime sirène d'Endor ! Et toi,
ma louloute, tu piétines
mes plates-bandes !
C'est-à-dire, lui.
Et moi, je suis Kara d'Argonville,
fille d'Alura et de Zor-El.
Je n'ai pas froid aux yeux.
Attends un peu !
La petite progresse à pas de géant !
Ça va ?
Non.
Tu veux une scie à métaux ?
Là, vraiment, je flippe !
Qu'est-ce qui se passe ?
Reposez-moi !
- Où suis-je ?
- En lieu sûr.
Sûr ! Et où est Linda ?
Posez-moi par terre.
- Où est ma Linda ?
- Du calme !
Très futé ! Elle débarrassera le plancher
pendant quelques heures !
Futé ? Coup pourri, oui !
Puissance de l'Ombre
Ramène-le-moi
Ramène-le-moi
Le bide, hein ?
lls sont peut-être trop loin.
Je peux faire pleuvoir des noix de coco
au chrono, mais pas contrôler
le mental humain !
Pas avec elle dans les pattes.
Peut-être que. . .
Ecoute-moi sans t'énerver.
Peut-être que c'est le moment
d'appeler tu-sais-qui.
Tu sais. ''Qui'' .
- Allez, dis-le.
- Nigel.
- Je vais prétendre n'avoir rien entendu.
- Mais je l'ai dit.
Tout ce que je veux dire,
et pardonne-moi pour ça,
est qu'il a de l'expérience.
ll connaît des choses que nous ignorons.
Et puis tu peux faire
ce que tu veux de lui.
Et qu'y gagnerai-je ?
Moi.
Le chemin du cœur d'une femme
passe par l'élimination des rivaux.
Un crime ? Me proposez-vous. . .
Mais non ! Je m'en chargerai.
Vous, livrez la marchandise.
Elle !
Elle ? Comment ?
En me l'amenant,
lui.
- Elle suivra.
- Eh bien, non.
Je ne suis pas. . .
Posez ça !
ll me faut une chose : le temps
de maîtriser mon nouveau jouet.
Pour avoir la maîtrise du monde ?
Et lui, vous le voulez ici ?
Votre beau planteur, dans le salon ?
Oui. Avec son plantoir.
Afin qu'elle le suive ?
Pas d'autre raison ?
Aucune !
Vous en êtes bien sûre ?
Oh ! Pardon.
La petite araignée est sortie.
Quoi ?
Où je suis ?
- Qui êtes-vous ?
- Kara.
Kara ?
- Qu'est-ce qui m'est arrivé ?
- Une noix de coco sur la tête.
Pourquoi ce costume ?
Ce n'en est pas un.
Ce sont mes vêtements.
- Comment ça ?
- Il faut que je parte.
Mais je reviendrai, promis.
Je vais au parc d'attractions.
- Au parc. . .
- Linda !
Linda était en danger.
Tout va bien pour elle.
Elle se débrouille.
Non, non. Ça va mal, elle est
en grand danger, et je l'aime.
Je l'aime.
Ça oui, je l'aime.
Je m'en vais, Ethan.
Au revoir.
Moi aussi.
Linda se débrouille très bien seule.
Vous venez de voler
au-dessus de moi, hein ?
J'arrangerai tout, elle ira bien.
Vrai ou faux ?
Vrai !
- Comme Superman ?
- C'est mon cousin.
Votre cousin ?
J'en dis trop.
Je suis ici en cachette.
Vous savez tout faire ?
Bonds par-dessus les toits ?
- Regards passe-murailles ?
- Oui.
Barres d'acier pliées ?
Selena. . . Je dois partir.
Elle a l'omégaèdre, alors. . .
Emmenez-moi.
Pour retrouver Linda.
- Qu'est-ce que c'est ?
- La Burundi-baguette.
Du Mal, pur et non frelaté.
Prête ?
Comment pouvez-vous l'aimer ?
Vous ne la connaissez pas !
Oh, mais si !
Elle est en danger,
et j'ai tort de rester ici, avec vous,
même si vous êtes
ce que vous dites.
Linda ne court aucun danger.
Ne m'obligez pas à être brutal, OK ?
Vous n'auriez aucune chance.
Ayez confiance en moi.
Linda ne risque rien.
Comment le savez-vous ?
Je le. . .
sais.
Linda ?
Oh, mon Dieu !
Comment avez-vous fait ?
Ethan ?
Nigel, vous êtes sublime.
Absolument génial.
Vous me méritez, moi !
Et autre chose.
Tirons-nous de ce foutoir !
Alors ? On gobe les mouches ?
Lucy, regarde.
C'est quoi ?
C'est bien une montagne, hein ?
Je n'ai pas de visions ?
D'où elle sort ?
Elle est. . . apparue !
Une montagne. . . apparaître ?
Et il y a un truc tout en haut !
Comme un château.
Plutôt une forteresse.
Ethan ?
Savourez votre prison, Supergirl.
Pour toujours, et à jamais !
Non, Ethan !
Ne faites pas ça !
Où suis-je ?
Selena dehors !
Souris, imbécile. Tu n'es plus jardinier.
Tu es le Prince Ethan maintenant.
On lui résiste ou pas ?
Selena doit partir !
Qui est ce cageot ?
Une qui croit à la liberté !
L'heure n'est pas à la prise
de parole.
J'ignore pour qui
vous vous prenez,
et quelle force du mal
vous représentez.
Mais si vous croyez éliminer
tout opposant,
le faire disparaître,
comme Linda. . .
- Qui ?
- Linda, ma copine.
Elle a disparu le jour
où la montagne a surgi.
Le boudin !
Emparez-vous d'eux !
On n'emmerde pas Jimmy Olsen !
La paix !
Je suis journaliste !
Zaltar !
Giclette ?
Zaltar ?
Giclette.
Zaltar, c'est moi.
C'est. . . c'est Kara.
Je sais.
Giclette ?
C'est quoi ?
Où sommes-nous ?
Nulle part.
En Zone des Chimères ?
lci, on se sent seul, ma Kara.
C'est si triste.
Je suis ici depuis toujours,
et j'y resterai à jamais.
- Ethan ?
- Oui, ma chérie.
Ne m'appelle pas ''ma chérie'' .
Tu me méprises.
- Donne-moi le Coffre de l'Ombre.
- Oui, ma chérie.
Nous avons besoin
de quelque chose.
Voilà.
Oh, Jimmy.
Ah, génial ! Le vieux truc
de la pendouille dans une cage.
Lamentable, Selena.
Qui c'est, ce type ?
Mon prof de maths, je crois.
A quoi ils servent ?
De garantie.
Tu ne peux pas abandonner,
toi qui as fondé toute une ville !
Fondée et vouée à la destruction.
Erreur. . . Tragique erreur !
Si, plus ***, tu fais autant
de tragiques erreurs,
tu changeras de ton.
Non. Jamais ! Jamais je n'accepterai
de passer ma vie ici !
Plutôt mourir !
Mélo ! ll y a des maux pires
que la mort, et je les mérite tous.
- C'est quoi ?
- Un cheval. Je crois.
Sur Terre, je crois
qu'on appelle cela un cheval.
Et tu l'as fait ici ?
Tu n'as pas abandonné !
Ne dis pas de bêtises.
La Terre, la Terre. . . Un arbre, un cheval,
tu te calques sur la Terre.
- La Terre m'intrigue.
- Alors, allons-y.
Ben voyons ! Prochain train ?
C'est quoi, un train ?
Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?
Ne te moque pas.
Je ne me moque que de moi.
Pour toi,
je pleure.
Ce train nous sortirait d'ici ?
On ne peut pas sortir d'ici.
C'est la raison d'être
de la Zone des Chimères.
Mes voisins le savent. Les criminels,
les corrompus, le Mal,
ils sont tous ici,
au-delà de cette colline,
sans porte de sortie.
ll y a toujours une sortie.
S'il y a une entrée,
il y a une sortie.
ll y a une possibilité.
Mais. . . impossible.
- Pourquoi ?
- Non.
Tu serais éjectée comme
associale, si ça échouait. Non.
Je n'ai rien dit.
Prends-en une giclette.
Moi, je pourrais réussir.
Apprends-moi au moins
comment faire !
Cela ne s'apprend pas.
Pas de répétition.
Au bord de la faille,
on n'a qu'une chance. L'unique.
- La faille.
- Sûre que tu n'en veux pas ?
L'habitude venant, c'est délicieux.
Tu as raison.
Absolument raison.
ll y a assez d'horreurs
et de pleurs dans l'air.
Mieux vaut accepter la défaite
que le risque !
Tentons de nous racheter,
de sauver notre ville, les gens
que nous aimons, et ceux de la Terre,
que ces sorcières vont faire
souffrir à cause de nous. Tchin !
Nous risquons d'en mourir.
Non.
Non.
Viens.
Demain, jeudi, vendredi.
Comme ici, premier objectif,
les flics, non ?
Et l'Armée.
Samedi, nous serons maîtres
des Etats-Unis, du Mexique, du Canada.
Oh, mon Dieu ! C'est la boîte !
- Fais-la taire !
- Non. . .
Ce que veut la boîte,
la boîte l'obtient.
Qu'est-ce qui se passe ?
Fascinant !
Je ne sais pas. . .
C'est là ?
C'est la sortie ?
Pas encore.
C'est le Quantum Vortex.
ll faut risquer
d'y être néantisé.
Pour soulever des montagnes,
il faut faire des sacrifices.
Zaltar, j'ai peur !
Accepte tes peurs,
affronte tes démons,
trouve ton destin
dans ce malstrom !
Je ne peux pas ! Je ne peux pas !
Tu. . .
le peux.
Tiens bon.
Deux taches, regarde.
Que faire ?
Comment tue-t-on
dans la Zone des Chimères ?
Elle est avec un vieux type,
on dirait.
Poussez-vous.
Du calme, quoi !
Voilà ce que je cherche.
Boules de feu thessaliennes.
Page 321 , chapitre 6.
Qu'est-ce que c'est ?
C'était. . .
''Comment faire la pluie'', non !
''Désunir un couple'',
pas maintenant !
Trouve du rapide,
genre bombe atomique.
J'ai trouvé.
''Appel au démon-tempête'' .
Je t'en supplie,
monte plus haut, petite !
- Plus haut.
- Viens avec moi.
Je suis avec toi.
Courage, petite !
Je suis avec toi.
Dieu soit loué !
Assez fait joujou, Selena.
Terminé !
Que non !
Un faux pas, mon oiseau bleu,
et même si tu t'en tires,
tes amis comprendront
leur douleur !
Je n'aime pas ça.
Ne t'en fais pas, Lucy.
Je ne ferais pas ça,
si j'étais vous.
Tu n'es pas moi.
Sauvez-vous !
Dans la niche, par là !
L'omégaèdre, Selena.
Je le veux.
Eh bien, Supergirl,
tu seras servie !
Supergirl, au-dessus de vous !
Je vais te laisser.
Si tu veux bien m'excuser.
C'est bien ce que j'ai dit !
Je reste, je reste !
Vous n'avez pas d'amis, Selena.
Vous traitez les gens comme s'ils étaient
sur Terre à votre service.
Je pense, plus ou moins,
que c'est vrai.
Toi y compris.
Puissance de l'Ombre
Apparais
Puissance de l'Ombre
Détruis-la
Je ne peux pas !
Tu peux !
Courage, ma fille !
Confrontez-la à ca !
C'est la seule issue !
Je dois partir.
Remettre ceci à sa place.
Et vous demander à tous un service.
- OK, Supergirl, on ne t'a jamais vue.
- On n'a jamais entendu parler de toi.
Merci.
Ethan, Linda, elle. . .
Elle a dû partir un peu vite, mais. . .
lnutile de me dire
quoi que ce soit. Je sais.
J'expliquerai, pour Linda.
Merci, Ethan.
Bonne route, toi.
Ça, c'était un baiser !
Au revoir, Linda.
Traduction :
Anne et Georges DUTTER
Sous-titrage :
TlTRA-FlLM Paris
Adapté par :
SDl Media Group
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