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"On ne paie pas
ses fautes à l'église."
"On les paie dans la rue...
Et chez soi."
"Le reste, c'est du boniment."
Qu'est-ce que tu fous ?
Dégage !
Ne remets plus les pieds ici !
Et toi, sac à merde !
Ne fourgue plus ta came ici.
J'ai rien fait...
George, tu es censé les vider.
Je n'ai rien fait.
Oui, tu ne fais rien du tout !
Traînez pas avec cette camelote.
Encore de la came ?
Non, c'est des objectifs allemands,
j'en ai deux chargements.
T'en as pas l'usage...
Comment ça, t'en as pas l'usage ?
C'est téléscopique,
on fait pas mieux.
C'est pas un objectif,
c'est une monture et c'est japonais.
T'as acheté deux chargements
de montures japonaises.
Des montures japonaises...
Je ne mérite pas de manger Ta chair
ni de boire Ton sang.
"Je sors du confessionnal."
"Le curé me donne
la pénitence habituelle."
"Dix Ave, dix Pater,
n'importe quoi."
"Je reviendrai dans 8 jours"
"et il me recollera dix Ave."
"Mais je sais
que c'est de la connerie."
"Ca ne veut rien dire,
c'est seulement des mots."
"Ca suffit peut-être aux autres,
mais pas à moi."
"Si je fais des bêtises,
je veux payer à ma façon."
"Je m'inflige ma propre pénitence
pour mes péchés."
"Tu es d'accord ?"
"Tout est con,
sauf la souffrance de l'enfer."
"La brûlure d'une allumette,
multipliée par un million. Infinie."
"Et on ne déconne pas avec l'infini."
"L'enfer a deux aspects.
Celui qu'on touche du doigt..."
"et celui qu'on sent
dans son coeur."
"La souffrance spirituelle !"
"Et Tu le sais bien.
Le plus dur c'est le côté spirituel."
Charlie ! Tu es cinglé !
Un curé m'a appris ça.
Tu as d'autres gags ?
Je veux apprendre celui-là.
Tu sais,
c'est vraiment une belle fille.
Je te le dis :
vraiment une belle fille.
Mais elle est noire.
Ca saute aux yeux, non ?
Au fond,
y a pas grande différence.
Tu en trouves une ?
Des Marlboro's ?
A ce prix, il faut pas râler.
Je peux pas faire mieux. Peut-être
la semaine prochaine...
Si tu peux pas les fumer,
essaie de les vendre.
Ca me fera la semaine.
Tu as vu Johnny Boy ?
Il devrait être ici. Je sais pas
ce qu'il a dans la tête, ce môme.
Moi non plus.
Je crois qu'il veut se défiler.
Tu devrais t'en occuper plus,
le forcer à me rembourser.
Personne n'essaie de te posséder.
Je te le garantis.
Vois ça de mon point de vue.
Tu m'as garanti ce môme.
Donc, s'il ne paie pas,
je me rabats sur toi
et ça m'ennuie.
J'ai traité avec lui,
pas avec toi.
J'ai pas envie
de payer ses dettes.
Je vais le secouer.
Oui... Il doit de l'argent
à tout le monde.
Ne t'inquiète pas, Michael.
Pourquoi t'accroches-tu à ce môme ?
C'est un sale petit branlouilleur.
Tais-toi... Tu veux la bagarre ?
Qu'est-ce que tu as ?
Les affaires de famille,
ça s'explique pas.
C'est un brave gosse.
Bien.
On se voit plus ***.
A la prochaine.
Donnez vos manteaux, les filles.
S'il vous plaît...
mettez ça au vestiaire.
Je garde mon... pantalon de peau.
Le voilà !
Un caleçon avec des coeurs brodés !
"Bravo et merci, Seigneur !
Merci de m'ouvrir les yeux !"
"Tu me dis d'expier...
et Tu m'envoies ça !"
"Bon... c'est Toi qui décides
comment il faut jouer."
Laisse moi te présenter ces
deux superbes filles.
Voilà mon copain Charlie.
Et Tony, le patron de la boîte.
Comment tu t'appelles, déjà ?
Sarah Kline, d'accord ?
Et toi, t'as un nom ?
Heather Weintraub, d'accord ?
On s'est vus au Village...
Au Café Bizarre.
Qu'est-ce qu'on boit ?
Tequila.
Tu as de la tequila ?
Tant pis...
Je vous offre quelque chose de bon.
Commandez...
Et du scotch pour moi et Charlie.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Quoi ?
Ca !
Quoi ?
Ca... A quoi ça ressemble ?
Quoi ?
Où tu as eu ça ?
- Quoi ?
- Où tu as eu ça ?
Cet argent !
Quoi ?
- Ce billet ?
- Oui !
Viens derrière.
J'ai l'air de quoi, Charlie ?
Et devant ces demoiselles !
Excusez-moi...
M. Civello, je souhaite
votre présence dans l'arrière-salle
si vous avez un moment.
Vous souhaitez ma présence
là-bas pour un moment ?
Absolument.
- Après vous...
- Non. Après vous.
- Je vous en prie...
- M. Civello... Après vous...
- Non...
- File !
Tony, sers-leur
ce qu'elles veulent.
Hé les filles. Toutes mes excuses.
Surveille ces jeunes filles.
Que les vautours n'approchent pas !
Qu'est-ce qu'il y a ?
Ce qu'il y a ?
Pourquoi me faire ça ?
Où veux-tu en venir ?
Michael me talonne.
Pourquoi tu ne l'as pas payé
mardi dernier ?
Si, je l'ai payé !
- Tu l'as payé mardi ?
- Oui.
Il t'a dit que non ?
Ce con a menti !
- Tu l'as payé ?
- Oui je l'ai payé.
- La semaine passée ?
- Oui !
- Mardi dernier ?
- Oui.
- Tu sais pas...
- Il est ici.
Ah oui ?
Je m'en fous.
Je vais le chercher,
on va régler ça.
Une minute Charlie.
- Tu as raison.
- J'ai raison ?
Il s'agit de mardi dernier ?
Oui, celui de la semaine dernière,
avant celui qui vient.
Alors, excuse-moi... Je pensais
à celui de la semaine d'avant.
C'est quoi ton problème Johnny ?
Il faut pas se foutre du monde !
Quand on promet, il faut tenir.
Si tu savais... Je suis trop déprimé
pour penser à ces paiements.
Mardi, je rentre chez moi
avec ma paye
et je tombe sur Jimmy Sparks.
Je lui dois 700$ depuis 4 mois.
On habite le même immeuble...
faut bien que je le paie, non ?
Ensuite, j'en donne à ma mère,
et il me reste 25$.
Et ce qui m'est arrivé aujourd'hui,
c'est à n'y pas croire !
On joue aux cartes...
je gagne près de 700$...
- Tu te fous de moi ?
- Non ! Y avait Joe Clams.
Je le connais.
Donc, je joue aux cartes,
et tout d'un coup,
je mène de 600 ou 700 dollars.
Et un môme arrive en gueulant
que les flics rappliquent !
Ils se sauvent tous,
et je rafle le fric
pour le rendre après coup
et me tirer du jeu
avant que la chance tourne.
Je vais dans la cour,
et y a pas de sortie.
Je suis comme dans un coffre !
Alors je rentre
et le môme dit
que c'était une fausse alerte.
T'imagines ?
Je voulais le tuer, ce petit con !
J'étais fou de rage !
Je l'aurais tué !
Du coup, je dois rester au jeu
et je perds 400$ en 3 coups.
Et Frankie Bones s'amène.
Je lui dois 1300$ depuis 8 mois.
Il me course partout,
même dans les rues.
Il est là, il m'attend
et il voit que je perds.
Il me tape sur l'épaule et me dit :
'Tu perds, file-moi de l'argent.'
Et je réponds :
'Donne-moi une chance de me refaire,
je suis dans le pétrin.'
Il me dit :
'Je m'en fous, rembourse-moi.'
Je lui donne 200$
et je perds la main.
Alors je sors de là, plutôt déprimé,
J'abrège l'histoire.
Je suis allé faire un tour.
Je me suis payé une cravate,
et cette chemise.
Michael se fout de ta déprime.
Il est pas curé. Tu dois du fric
et tu te paies des trucs.
C'est pas réglo ! Combien tu as ?
Je le paierai
la semaine prochaine.
Combien d'argent tu as ?
Je sais pas...
à peu près 40 dollars.
Pas plus de 40 dollars c'est tout.
Qu'est-ce que tu fais ?
Je garde ça
pour ton prochain versement.
Ca va pas ? Y a plus de 40$,
je me suis trompé.
Viens avec moi mardi.
Je le jure sur ma mère,
je t'endosserai mon chèque.
Je le jure sur le Christ !
Il y a 110$...
donne ça à Michael.
Rends-m'en un peu. Pense
à ces filles. On va les sauter !
Elles traînaient avec deux crétins.
La grande Weintraub est super !
Je vais la baiser à mort.
Ca te suffit.
Donne-m'en encore cinq !
Lequel tu veux ?
Laisse-m'en un peu !
On dîne au Chinois ?
Faut que ça te fasse la semaine.
Laquelle tu veux ?
Moi, je veux Weintraub.
Celle qui est sur la gauche ?
Ta gauche ou ma gauche ?
On est du même côté !
Pardon, les filles,
on causait affaires. Tout est réglé.
Je peux mettre ça sur l'ardoise ?
Ca me rendrait service...
La grande ou la petite ?
Sur la petite ardoise,
ça rétablira l'équilibre !
Et moi, j'ai pas à boire ?
Toi, tu bois pas,
j'ai conchié la peau de l'ours.
Donne-lui un double scotch, Tony.
Tu avais disparu ?
Je sais ce que tu vas dire
alors le dis pas.
Ici, j'ai une ardoise.
Je te donnerai ma paye mardi,
je te le jure
sur le Christ.
D'accord,
mais ne me laisse pas tomber.
Lâche pas la rampe !
T'en fais pas,
je la lâcherai pas.
Je fais ça pour toi.
Je sais. Allez viens
prendre un verre.
A la Reine !
Tu sais ce que la Reine a dit ?
'Si j'étais couillue,
je serais Roi !'
On me dit que tu es là,
et te voilà !
Ca va bien ?
Tu fais tes classes ?
Ca va, Oscar... et toi, ça marche ?
J'étais à la cave,
je réparais le frigo.
Sois chic, dis à ton oncle
que je n'ai pas un sou
pour le payer cette semaine.
Dis-le à Giovanni, pas à moi.
Je devrais lui donner ce troquet.
J'en ai jusque-là !
Il préfère
que tu rembourses le prêt.
Je ne vais pas le voler. Il aura
soit l'argent, soit le restaurant.
Et ça va être le restaurant !
Et je m'en fous !
Mon salaud d'associé a disparu.
Où est passé Groppi ?
J'en sais rien... sa femme non plus.
Je vais pas me tuer pour lui !
Merci beaucoup, Natalie !
Où étais-tu cette nuit ?
Pendant la bagarre ?
J'étais là-bas.
Non, tu n'y étais pas.
Je dois confondre
avec autre chose.
Sûrement.
Pour Oscar...
je crois que c'est de la blague,
que sa boîte marche mal.
Il peut pas payer.
Son associé a disparu.
Que faut-il faire ?
Ne fais rien du tout.
Son affaire bat de l'aile.
Je peux t'aider ?
Tu m'aideras si tu attends.
Ne sois pas impatient.
Ca te plairait un restaurant ?
Oui. Bien sûr.
J'ai un stock de papier hygiénique.
Quel genre ?
Des surplus de l'armée.
Voilà que tu voles l'armée ?
Je peux l'avoir à bon prix.
Viens... Qu'est-ce que tu cherches ?
- Des pétards.
- C'est illégal.
On revient de Chinatown,
ils ont rien du tout.
Les Chinois vendent de la merde !
On a 40 dollars.
Fallait le dire !
On veut pas tout dépenser.
Vous voulez de la bonne
came ou de la merde ?
Elle vient du Maryland.
Tu sais ce que ça veut dire ?
Que c'est du bon !
Tony, on prend ta voiture ?
- D'accord.
- Bien. Allons-y.
Tu vends de tout ?
Des bombes ? Des gamelles ?
Des tubes ?
Des filles ?
Tu es un vrai comique !
Belle bagnole !
Ca vaut du fric !
Une belle occasion
mais il lui faut un réglage.
Vous venez pour la San Gennaro ?
On va vous laisser
au coin de la rue.
On vous retrouvera ici.
On peut pas venir ?
Personne doit savoir d'où ça vient.
C'est les affaires.
On revient dans une demi-heure.
Attendez ! Et le fric ?
Un chèque ?
Moi, prendre un chèque ?
D'où vous venez ?
Riverdale.
En banlieue c'est autre chose.
Ici, il faut du liquide.
Tu en as ou tu en as pas ?
Attendez-nous là
et pas un mot !
Un chèque !
Tony, tu acceptes les chèques ?
Oui, bien sûr !
Combien il y a ?
Voyons ce qu'on a ramassé.
Sans blague !
Ils nous ont roulés.
Il n'y a que 20 dollars !
En voilà cinq.
Je te fais un chèque ?
Descends !
Bon, prends ces cinq dollars.
Allons au ciné.
C'est toi qui paies !
Arrête... Le voilà !
Michael.
Monte, Charlie.
On se voit demain, d'accord ?
Qu'est-ce qu'il y a ?
On a plumé deux mômes.
Rigole pas ! Vingt dollars !
On va au ciné.
Et c'est toi qui paies.
Profitez-en !
Ca me coûte un maximum.
Foutez-moi la paix, bon Dieu !
Pédale !
Je vais appeler le directeur !
C'est extra.
Personne dans les rues.
Dans notre quartier, avec la fête,
on peut pas avancer.
On s'en fout.
Là-bas, laisse-moi parler, hein ?
C'est toujours toi qui parles.
Je règle l'affaire pour Jimmy.
Ils doivent combien ?
Environ 200 dollars.
Regarde-moi ce type !
On va le nommer juge.
Ou adjoint au maire !
Où est Jimmy ?
Au billard.
Chez Sullivan ?
Non, dans King Street.
Montre-moi.
Je connais pas le village.
Tourne à droite là plus loin.
Jimmy n'ira plus parier ailleurs !
Dis au papa de foutre le camp.
Ces types
n'essaient pas de rouler Jimmy.
Tu en es sûr ?
Tu la boucleras,
je me charge de tout.
Où est-il ?
Voilà Jimmy.
J'avais joué le 2-3-5, j'avais rêvé
de mon grand-père qui est mort.
Joey Gatucci est là ?
Oui, derrière.
Le numéro des pompes funèbres,
c'était 235... Alors j'ai joué ça.
Hé ! Johnny.
Voilà St. Charles.
Bénissez-nous !
Relevez-vous, je vous prie.
C'est mon copain Tootie.
Tu as un nom de gagnant !
Salut Mushi, quel bronzage !
Tu finiras à Hollywood !
Et mes boules, tu les bénis ?
Bénis ses billes !
- Ca va, Joey ?
- Bien.
Tu as perdu deux tonnes !
Qu'est-ce qui t'amène ?
Le vendredi 25,
j'ai confié un pari à Sally.
Sally ? Qui c'est ce mec ?
On est tous copains,
alors cesse de déconner.
Jimmy, tu as un vrai pote !
Ca me revient tout d'un coup...
Ta gueule !
Il y a foule le vendredi.
Y a dû avoir erreur.
Pas de problème.
Moi aussi, il m'arrive d'oublier.
Buvons un verre.
Pour moi, une bière.
J'ai du scotch.
J'ai le gosier sec.
Où t'as trouvé ce chapeau ?
Il te plaît, mon chapeau ?
C'est un chapeau à 25 dollars.
Où t'as eu tes pompes ?
C'est des tennis à 2 dollars.
Baisse le juke-box,
on s'entend pas.
Les filles aiment ça.
Ces pétasses ?
T'appelles ça des filles ?
Il va pas bien, le petit ?
Si, mon vieux. Je vais très bien.
Ferme ta gueule.
Me dis pas ça devant ce cul !
Ca va ! On vous paie pas !
On allait boire un verre !
On vous paiera pas parce que
ce petit con est un 'mook'.
J'ai rien dit moi !
Et ici on paie pas les 'mooks'.
Un 'mook' ?
Je suis un 'mook' ?
Oui.
- C'est quoi un 'mook' ?
- C'est quoi ?
- J'en sais rien.
- C'est quoi un 'mook' ?
Je suis pas 'mook' !
Ah non ?
Voilà du 'mook' !
Qu'est-ce qui t'a pris, Joey ?
Je peux prendre mon chapeau ?
Appeler ma femme ?
Qu'est-ce que c'est ?
Une lime à ongles.
C'est un couteau !
Non, y a un cure-dents et...
Davis, c'est très gênant.
Y a longtemps
qu'on se connaît, hein ?
Y a jamais eu de bagarres ici.
C'est des amis.
Lui, c'est mon cousin.
Ton cousin ?
- D'où tu es ?
- Eastside.
De l'East Side !
C'est un couteau.
Non ! Y a un cure-dents,
regardez.
Faut qu'on parle.
De quoi ? Du couteau ?
C'est une arme dangereuse !
Ca peut coûter cher !
On peut régler ça.
Comment veux-tu régler ça ?
Je vous paie l'essence.
Vous avez mis le temps !
Où vous allez ?
A New Jersey.
Voilà pour vous deux, jusqu'à...
On va jusqu'à Philadelphie.
Tenez.
Et cessez de déconner, hein ?
C'est comme ça qu'on se fait mal.
Venez boire un coup.
Qui c'était, ces deux "mooks" ?
C'est tous les jours Noël
pour les flics !
On allait te payer, Jimmy,
mais faut pas bousculer !
On t'a pas bousculé !
On trinque et on oublie ça.
Allons-y... 'Salute' !
Voilà ton argent.
Compte pas, tout y est.
Si, compte !
Débloque pas, on est copains.
Me touche pas, sac à merde !
Revenez donc, sales cons !
On vous fera votre fête.
Gaffe... ça fait mal.
- Tu as de quoi soigner ça ?
- Oui derrière. Venez.
Je veux d'abord vous
montrer quelque chose.
Détends-toi... Laisse-toi aller.
Fin de la récré.
T'es censé travailler.
T'es vache, j'ai une fille.
Va boulonner.
Ferme la porte, George.
Avant de te soigner,
je vais te montrer quelque chose.
Regarde ça !
Ils sont énormes !
C'est une blague ?
Elle est chouette, cette panthère !
Où tu as trouvé ça ?
Ca mange beaucoup de viande ?
N'en parlez pas.
J'ai pas encore de permis.
Y a que moi qui puisse l'approcher
et la nourrir. Regardez !
Tu es dingue !
Vous êtes des trouillards Ritals !
Fais attention !
Ce que j'aurais voulu,
c'est un tigre.
Doucement.
Voilà c'est ça.
Ne mord pas.
Tu avales tout ce qu'on te raconte.
Oui, tout. C'est mon charme.
Tu parles d'un charme !
Et l'histoire de ta retraite !
En rentrant de cette retraite,
il m'explique que le curé
prêtait sa voiture
à un couple de fiancés.
Ils n'osaient pas encore baiser.
Et à 15 jours de la noce,
ils ne résistent plus.
Ils s'arrêtent sur le bas-côté
pour baiser.
Un poids lourd passe trop près
et les bousille !
Quel pied ! C'est vrai ?
Charlie le croit !
J'ai beau lui dire
que 2 ans avant,
j'avais fait une retraite et le curé
m'avait dit la même histoire.
C'était un autre curé,
mais la même histoire !
Alors c'est pas vrai ?
Ca a fait râler Charlie.
Ce qu'il ne comprend pas,
c'est que c'est une affaire,
un racket, une organisation !
Toi, tu commences
à parler d'une chose
et tout d'un coup,
tu changes de sujet en douce !
Je râle parce qu'il m'a menti.
Moi, j'irai jamais faire
des retraites. Jamais !
Ces types te blousent !
C'est pas des types comme nous.
Toi et moi,
on n'est pas pareils, c'est tout.
Ecoute-moi...
Tu es pareil que moi !
Tu veux être sauvé !
Le bar est fermé.
J'attends Joey.
D'accord, assieds-toi.
Je vais aux toilettes.
Et alors,
tu veux qu'on te la tienne ?
Oui, va la lui tenir !
Fais quelque chose !
Ca abîme les tabourets.
Ce bar me fout le cafard.
A moi aussi.
Si je tenais un bar,
je virerais toutes ces cloches.
C'est la saison
des sorcières, ici ?
Tu déconnes !
Parle pour toi,
avec tes histoires de tigres !
Y en a marre de vos tigres
et de vos sorcières !
Partons d'ici.
Si tu fermais, Tony ?
Je ferme quand y a plus de clients.
Et y a un type aux cabinets.
Viens voir, Charlie.
C'est ton portrait.
Pas tout à fait,
travaille encore !
On fait une partie ?
Oui ! Qu'est-ce qu'on joue ?
Tu paies pas tes dettes, et si
on parle de jouer tu te précipites !
T'as rien dans le crâne !
Ca suffit ! Vous êtes fous !
On est copains, non ?
Vous êtes cinglés !
C'est lui !
Il m'insulte !
Tapez-vous dessus
à coups de chaises !
Vous êtes des mômes.
Excuse-moi.
Excuse-moi aussi.
- Tu veux jouer aux cartes ?
- Non.
Pas d'amateurs ?
Michael, je connais un jeu
que tu peux pas refuser.
Non.
Et tu refuses !
Bravo, les sportifs !
Un blackjack ?
Filez tous !
Eteins !
Ne courez pas !
George, où vas-tu ?
Où est la voiture ?
Michael, emmène-nous.
Aller les gars.
Grouillez-vous.
- On peut monter ?
- Foutez le camp !
Vous êtes fondus ou quoi ?
Excusez-le, il est terrorisé.
Qu'il ferme sa gueule.
J'en reviens pas !
Ce type ne tombait pas !
Il était bourré de whisky !
Ca a l'air cochon !
Tu regardes quoi ?
Y en marre, de ces pédés.
Vire-les !
Tu es fou ? Tu voudrais
que je les dépose
devant chez Tony ?
Regarde-moi ce petit lot !
Salut, adorable !
Qu'est-ce qui vous prend ?
Reste tranquille.
Pourquoi ? Je veux descendre.
Fais voir ta viande !
Oh, j'en mangerais !
Fous-les dehors !
Descendez !
Comment ça, descendre ?
Je viens de monter !
Attendez, qu'est-ce qu'il y a ?
On fait quelques pas ?
Regarde ce pé***.
Ca se planque
dans la chaussette.
Un flic m'a défoncé le crâne avec
un de ces trucs. Tu te souviens ?
Tu t'en es remis !
Non, jamais !
Je me suis fait tabasser
pour que tu puisses filer.
Tu es un crétin,
tu aurais dû te cavaler avec moi.
On me tabasse,
alors je suis un crétin ?
J'ai la main esquintée !
Qu'est-ce qu'il y a ?
Joey... Je lui dois du fric.
- C'est pas lui.
- C'est lui.
Où est-il ?
Il a passé le coin. Allons-y.
Il est parti ?
Il a passé le coin.
Ca veut rien dire.
Allez viens. Il a passé
le coin je te dis.
T'es abîmé, viens chez moi.
Ta mère est pas là ?
Elle est chez ma grand-mère.
Prenons du pain chez mon oncle.
Je pense à mon chapeau.
Ta grand-mère va mourir ?
Tu l'aimais ?
C'est ma grand-mère !
Et après ? Ca veut rien dire.
Ca va pas ?
Du reste, elle est pas morte,
Dieu merci. Alors ta gueule !
Charlie ?
Quoi ?
Tu n'as rien à bouffer.
Je le sais bien.
J'ai une idée.
Je vais chercher à manger chez ma
tante... par l'échelle de secours.
Non, tu vas faire peur
à ta cousine Teresa.
T'as raison.
Ce serait marrant à voir
si elle avait une attaque.
C'est pas drôle.
Tu vas être con toute ta vie ?
Si tu veux de quoi manger,
frappe à sa porte, compris ?
D'ailleurs,
il est 6 heures du matin.
Tu as dit tes prières ?
Très amusant.
Viens me border, chéri.
"Teresa, cette nuit,
j'ai rêvé de nous deux."
"Tous deux nus, dans ma chambre..."
"Tu es sur un grand lit blanc,"
"et je suis au-dessus de toi."
"Au moment
où on va faire l'amour, je jouis !"
"Mais ce qui sort, c'est du sang !"
"Et le sang pisse partout !"
"Sur toi, sur moi,
sur mes mains... partout."
"Ce n'est pas drôle."
"Les filles ont pas
le sens de l'humour."
"J'en suis une !"
Je te plais ?
Oui, tu me plais.
Je t'aime.
Moi, je ne t'aime pas.
C'est à voir.
Oublie ça ! Si je risquais de tomber
amoureux de toi, je me sauverais.
Je veux pas que tu me pièges.
Tu es une connasse.
Cesse de me parler comme ça.
Voyons... je plaisantais.
Tu parles !
Ne reste pas plantée devant
la fenêtre. On pourrait te voir.
Viens ici.
Et merde, saute par la fenêtre !
Ne regarde pas !
Ne regarde pas !
- Ca te gêne que je regarde ?
- Oui. Je ne veux pas que tu me regardes.
Je vois ce que tu fais !
Je ne fais rien du tout.
Tu es une sauvage !
Lâche-moi ! Ote tes mains !
Tu me feras crever !
C'était incroyable !
Ce gosse le descend, et l'autre
saute sur lui comme Raspoutine.
Le môme était terrifié.
Et nous encore plus !
Ca n'a pas de sens ! Il l'a tué
parce qu'il avait insulté Mario ?
Ce n'était pas personnel ?
C'est un petit crétin ambitieux.
Il a tué ce type pour être
respecté, pour sa réputation.
C'est morbide.
Non, c'est stupide.
Ton cousin voulait s'introduire
chez toi pour trouver à manger.
Fallait pas l'empêcher.
Laisse donc ça, tu es cinglée !
Johnny ne sait pas
ce qu'il y a entre nous, hein ?
Non. Je ne veux pas qu'il sache.
Personne ne sait.
Ta réputation est intacte !
Hé ! Quel est le problème ?
Tu me regardes
comme si tu voulais me tuer.
Vas-y... tue-moi !
Vous pouvez faire la chambre.
- Je n'ai que deux mains.
- Dans ce cas utilisez-les.
J'aime pas
qu'on se foute de moi.
Excusez-moi...
T'as une grande gueule !
Tu mérites des baffes !
Salut !
- Mon oncle est au fond ?
- Oui, il est occupé.
Joue le 4-6-3 aujourd'hui.
OK. Merci.
Il a fait ça
pour laver l'honneur de Mario.
Il vous insultait à travers Mario.
Qu'est-ce que tu racontes ?
Il m'insultait pas !
Ce type était saoul, il
se ridiculisait lui-même, pas moi.
Fallait pas le tuer.
Mon fils a fait son devoir.
On a assez d'ennuis,
on n'avait pas besoin de ça.
Moi, l'aider ?
Je ne lui avais rien demandé !
Envoyez-le à Miami
pour 6 mois ou 1 an.
Ensuite,
je verrai ce que je peux faire.
Mais qu'il foute le camp !
Rentrons, je dé*** le soleil.
Et quoi d'autre ?
Je dé*** la mer,
et la plage, et le soleil !
Et l'herbe... et les arbres...
et la chaleur.
Tu aimes quoi ?
J'aime les spaghetti
aux fruits de mer... La montagne...
St-François d'Assise... Le poulet
farci à l'ail et au citron...
Et John Wayne !
Y a pas de montagnes à Manhattan.
Y a des gratte-ciel...
Et je t'aime bien, toi.
J'aime venir seule ici.
Je vais louer cet appartement
en dehors du quartier.
Je vais vraiment le faire.
Oui, tu devrais.
J'en ai marre de mes parents,
je n'en peux plus.
Il faut les quitter.
Qu'est-ce que tu attends ?
Toi.
Sois pas bête. Il faut pas
m'attendre en ce moment.
Je suis sur un coup
dans le quartier.
De quoi tu as peur ?
Peur ? Tu dérailles !
Vas-y, toi, rien ne te retient.
Tu te fous de tes vieux,
alors pars !
Moi, je n'ai que le quartier.
Et moi ?
Le quartier et mes copains,
c'est tout ce qui compte.
Des types comme Johnny ?
Non, pas lui en particulier.
Je l'espère, parce qu'il est fou !
Il me fait bouillir ! Comment tu
peux le supporter ? Il est malade !
Ne dis pas ça... c'est ton cousin !
Je l'emmerde !
C'est affreux.
Si je ne l'aide pas, qui le fera ?
Personne ne fait aucun effort.
Pour quoi faire ?
Pour aider... aider les gens.
Aide-toi toi-même !
Vous avez tous tort ! François
d'Assise avait tout compris !
Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Il savait tout.
- Mais de quoi tu parles ?
Tu es idiot.
Il ne jouait pas à la loterie.
Moi non plus je ne joue pas.
Comment vas-tu, Diane ?
Très bien... Excuse-moi.
Je veux te parler
depuis quelque temps...
en dehors des blagues
que je dis pendant ton numéro.
Tu es une artiste sensationnelle.
Tant mieux.
Je suis sérieux.
Tu es formidable.
Je sais.
Je vais bientôt ouvrir
une boîte à moi.
Bien mieux qu'ici.
Au nord de la ville.
Une boîte de nuit
avec restaurant et tout...
Tu pourrais faire plein de choses.
Danseuse ?
Non... hôtesse.
Ce serait bien.
Hôtesse ?
Pour accueillir les gens,
les installer à table et tout ça.
Si on se retrouvait ce soir...
pour en discuter ?
Un repas chinois ?
Je vous arrête par là ?
Non ! Continuez...
roulez doucement.
Arrêtez ici.
Je suis cinglé, ou quoi ?
Ramenez-moi
où vous m'avez pris. Désolé.
Aucun problème.
Faut être cinglé !
Si on me voit dans
le Village avec une bamboula...
Bonsoir...
- Comment allez-vous ?
- Bien...
- C'est un plaisir de vous voir.
- Pour moi également.
- Je peux m'asseoir ?
- Bien sûr.
- Je peux parler ?
- A quel sujet ?
C'est à propos de Groppi...
Je suis au courant.
On verra plus ***.
Bien sûr, je comprends.
Dois-je servir les tripes ?
Avec plaisir.
Ces politiciens,
tous des emmerdeurs.
C'est du chantage ! S'ils étaient
honnêtes, ils crèveraient de faim !
Ils ne sont pas comme nous.
Ils rampent
quand il leur faut de l'aide.
J'ai compris ça pendant la guerre.
Charlie Lakey s'occupait
des dockers pour le gouvernement.
Il faisait quoi ?
Il était sur place, voilà tout.
J'avais proposé ça
à ton père il y a 20 ans.
Il m'a pas écouté !
Tu vois toujours Johnny Boy ?
On lui a donné mon prénom.
C'est très gentil.
Mais il est comme ton ami Groppi,
il est à moitié fou.
Tu veux l'aider
à cause de sa famille
et de la nôtre. C'est très bien.
Mais attention,
ne gâche pas l'avenir.
Les hommes d'honneur
restent entre eux.
N'oublie pas ça.
Et toute sa famille
a des problèmes.
Sa cousine,
qui vit à côté de chez toi...
Teresa.
Elle a la tête malade.
Non... c'est de l'épilepsie.
Donc, elle a la tête malade !
Ses parents sont venus me voir.
Elle veut les quitter.
Que faire ? L'enfermer ?
Ce sont mes 'pays',
alors je dois les écouter,
faire quelque chose.
Surveille-la.
Mais ne t'en mêle pas.
Va donc jeter
un coup d'oeil sur la boîte.
Je la connais,
je suis venu au moins 50 fois !
Quelque chose a pu t'échapper.
Faut que tu connaisses les lieux !
C'est dégoûtant !
Ca va ? C'est assez chaud ?
Ca va bien, chef ?
"Le feu..."
Teresa !
En bas.
Rejoins-moi en bas.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
- Viens.
Je peux pas ce soir.
Bon... on se verra vendredi.
Vendredi non plus.
C'est-à-dire ?
Je peux pas ces temps-ci.
Ne me dis pas ça !
Pourquoi ?
Toi et Johnny, vous foutez la merde,
vous allez tout gâcher.
Gâcher quoi ?
Je gâche quoi pour toi ?
Tais-toi ou je te fous une baffe !
Ecoute-moi...
Mon oncle me confie une boîte,
mais je dois pas vous voir.
- Il sait... pour nous deux ?
- Non.
Et pour Johnny et ses dettes ?
Tu es folle ! Bien sûr que non.
Il ne comprend pas
que Johnny n'est qu'un gosse.
Réponds-moi !
Répondre à quoi ?
Tu penses comme lui
à mon sujet ?
Non !
Non... je veux pas
cesser de te voir.
De quoi as-tu peur ?
Je t'aime.
- Ne dis plus jamais ça.
- Quoi ?
Que tu m'aimes aussi ?
D'accord, d'accord... Partons.
Laisse-moi monter ce restaurant.
Après, ça se tassera.
Où étais-tu ?
Ici et là...
Tu es au courant pour Groppi ?
Non... De quoi tu parles ?
Oscar l'a retrouvé.
Groppi est allé voir sa mère.
Elle regardait la télé
dans sa chambre.
Il lui demande pardon.
Juste pardon, c'est tout.
Et il va à côté, s'enfonce
un pistolet dans la bouche.
Et voilà !
Qu'en dis-tu ? Moi je dis
que Groppi était à moitié fou.
Et plus qu'à moitié fou !
Qu'y a-t-il ?
Pas maintenant.
Il ne voit pas qu'on discute ?
Dans deux minutes.
Attends moi dehors.
Qu'est-ce qu'il veut ?
Il a quelque chose à me dire.
Hé ! Tu as craché sur mes chaussures.
Tu sais,
tu ne me facilites pas les choses.
Johnny Boy non plus.
Et pourtant
je fais tout pour l'aider.
Ca suffit,
c'est un petit con minable.
J'ai essayé de le voir
à la boîte où il travaille.
Il n'y vient plus !
C'est eux qui t'ont dit ça ?
Comment va-t-il me payer ?
Je lui ai parlé et parlé...
Que puis-je faire de plus ?
On se voit tous les trois chez Tony,
ce soir. On lui savonnera la tête.
D'accord.
J'aime pas qu'on se foute de moi.
Je sais que tu es là avec ton oncle.
C'est très gênant pour moi.
Excuse-moi.
On devait parler affaires en privé.
Je file. J'ai un type à voir.
On règlera ça ce soir.
Et merci de faire ça pour moi.
"Dis-moi si les poignets
sont trop longs. - Maman."
"Soirée Privée"
Elle est très brillante.
Elle veut être professeur.
Je l'ai sortie 2 ou 3 fois.
- Je peux voir la photo ?
- Oui... Elle veut être professeur.
Je connais cette fille.
Je l'ai vue embrasser
un nègre à Jersey.
Qu'est-ce que tu racontes ?
Un nègre ! Un Noir !
Comment ça, embrasser ?
Ses lèvres à elle sur ses lèvres
à lui... C'est ça embrasser.
- T'en es sûr ?
- Certain.
T'en fais pas, petit frère.
Alléluia ! Je viens créer
l'ordre sur terre.
Carl, un scotch !
Que Dieu soit avec toi
en esprit.
J'ai une question.
Es-tu le Roi des Juifs ?
Dis-tu cela de toi-même,
ou te l'a-t-on dit de moi ?
Suis-je un Juif ?
Mon royaume
n'est pas de ce monde.
Jerry ! Comment vas-tu ?
Honneur à Jerry
qui a servi au Vietnam !
John Garfield :
'Tirez dans le blanc des yeux !'
Et il revient avec une médaille !
De la part des amis !
A boire pour tout le monde !
Tu peux en faire une chemise !
On boit, et puis on déconne !
Regarde ça !
Mets des vieux disques.
"Tu connais le sandwich de rêve ?"
"Tu prends 2 tranches de pain..."
"et tu rêves
qu'il y a de la viande au milieu !"
"L'autre soir
j'ai eu un biscuit au ricochet."
"Ca ricochète sur le mur
et ça te revient dans la bouche."
"Et s'il ne revient pas,
tu te serres la ceinture !"
Johnny n'est pas arrivé.
Il a promis de venir.
Tu veux 20 dollars en attendant ?
Ca ne couvre même pas
les intérêts pour 2 heures !
Il en est à près de 3000$.
Tu réclames 1800$ de pénalité
à un mec du quartier
pour un jour de retard !
Je suis son père ?
Fallait m'en parler plus tôt !
C'est ça les affaires.
Soyons réalistes !
Où va-t-il trouver 3000 dollars ?
Trouvons un truc.
Ramène ça à 1800$.
Tu me truandes !
Je te truande pas.
Je marche pour 2000.
Bon... tu deviens raisonnable.
Je jure sur cette putain de Croix
que s'il veut me baiser,
je lui casse les jambes.
Tu aurais pas dû te mouiller.
Je fais ce qu'il me plaît.
C'est vrai !
Le vrai, c'est que c'est toi
le plus mouillé !
J'ai l'air d'un con ?
Le jour de la paye, je viens
chez Tony. Si Johnny n'est pas là,
je lui casserai
ses putains de jambes.
Tu m'as compris ?
Je t'ai entendu.
Ainsi soit-il !
Tu ne renonceras pas tant que
l'ultime denier ne sera versé !
Tu as l'air fatigué.
Tu l'as dit !
Du calme, Jerry !
On est en Amérique !
Vous dansez ?
Vous aimez cet air ?
Y a une fille qui veut te voir.
Qu'est-ce qui ne va pas ?
Johnny chahute sur le toit
de l'immeuble du coin
depuis une demi-heure.
Il est armé !
Ne t'énerve pas !
- Reste ici.
- Je viens avec toi.
- Teresa, reste ici.
- Je ne veux pas...
Tu restes ici ! Tony...
Reste ici.
Allons, viens, prends un verre.
- Je n'en veux pas.
- Sers-lui à boire.
Je n'en veux pas.
Un bourbon-soda.
Johnny !
C'est moi, Charlie.
Je vais péter la lumière
en haut de l'Empire State !
Arrête, crétin, c'est moi.
Tu joues avec quoi ?
Un trente-huit !
C'est pas vrai, si ?
Il va valser, ce con !
Pardon, madame,
je voulais pas faire ça,
je le jure.
Tu es dingue ?
Qu'est-ce que tu fais ?
Je fous la panique !
Très drôle... Donne ça.
Cette femme...
Je visais sa corde à linge !
Râle pas... tout va bien !
Teresa est à moitié folle !
Je tue personne, je tire en l'air
pour réveiller le quartier :
il est mort !
Je la hais, cette femme...
passionnément !
Bande de trouillards !
Retour à Bataan !
On refait la guerre du Pacifique !
La bombe atomique,
ça va les secouer !
Eteins ça !
Une surprise... tu vas voir !
Planquons-nous ici.
Où tu étais cette semaine ?
Tu es gonflé
de pas aller travailler !
On s'est démené pour t'avoir
ce boulot sur un camion, crétin !
Ecoute, vieux,
ça me faisait trop mal aux bras.
Je vais te faire mal à la gueule !
Qu'est-ce que tu chantes ?
Et ça m'amuse pas
de charger des caisses.
C'est pas censé t'amuser.
Tu as une sale attitude !
Moi ? Et toi, donc !
T'as déjà coltiné des caisses ?
Toi, tu fous rien !
Tu m'envoies au turbin, mais toi,
tu bavardes et tu fais rien !
Tu sais ce que je fais pas ?
Je fais pas de dettes de 2000$ !
Michael ramène ça à 2000$.
Il te fait une fleur.
Va travailler demain, sinon
je te casse les deux bras. Vu ?
Je suis désolé, Charlie.
Et je te remercie
pour tout ce que tu fais.
Y a une seule solution logique.
Ne t'emballe pas !
Tu as une idée ?
Fais-nous voir ça !
Va parler à ton oncle.
Toi, ça t'arrangerait bien, hein ?
Mais pas moi !
Si tu l'ouvres, si mon oncle
entend un seul mot à ce sujet...
Je posais la question, c'est tout.
Ca m'apprendra à m'en mêler !
Le jour de la paye,
va au moins voir Michael chez Tony.
Pour qu'il ne pense pas
que tu te fous de lui.
C'est pas une prière,
c'est un ordre.
Viens.
Quoi encore ?
On s'en va ?
Tu seras ici ce soir
avec Johnny, hein ?
On y sera.
Si ce môme ne vient pas ce soir,
je le trouverai.
Je le traînerai jusqu'ici.
Je lui attacherai un pied
à la Cadillac, l'autre à la Ford...
et ho hisse !
On viendra.
Ca vaudra mieux !
Pas de menaces à la con !
Mademoiselle !
Excusez moi mademoiselle !
Qu'est-ce qu'il y a ?
Dites à Johnny
d'aller voir Michael ce soir.
Dites-lui vous-même.
Je veux bien... Où est-il ?
Je ne sais pas.
Il est toujours ici.
Va chier !
Ce qu'il faut pas entendre !
Je suis bien bon...
Une vraie charretière !
Barre-toi d'ici !
N'oublie pas de lui dire
de venir ce soir !
Il n'a rien dit d'autre
pour ce soir ?
Je t'ai répondu : rien !
Ecoute-moi, je t'en prie.
Il est ***, je ne peux pas rester.
Michael le cherchait.
- Dis-moi ce qui se passe.
- Rien.
Ne dis pas qu'il n'y a rien.
Quoi ?
Qu'est-ce que tu as dit ?
Doucement, tu veux ?
Qu'est-ce que tu en penses ?
Tu sais ce que
cet appartement signifie ?
Un de ces jours,
tu pourrais t'y installer aussi.
Ne me parle plus de ça !
J'ai assez d'ennuis avec Johnny.
Déménage si tu veux,
mais fous-moi la paix.
Excuse-moi, mais je suis
dans une sale situation.
Oui, une sale situation...
Va jouer à tes petits jeux
avec ce con, je m'en fiche !
Ce n'est pas un jeu.
Où étais-tu ?
En vadrouille.
Réponds-moi, salaud,
où étais-tu ?
Tais-toi, Teresa, il faut pas
lui attirer des emmerdes !
Ne joue pas !
Je devenais fou à t'attendre.
C'est quoi ton problème ?
Et le tien ?
Tu as 1h30 de retard !
C'est moche, ça !
Michael nous attend, tu le sais !
Ta cousine en était malade.
Elle allait appeler partout !
C'est moche,
c'est vraiment moche !
N'est-ce pas Teresa ?
Alors, les enfants, où en sont
les plans ? A quand la noce ?
Fais pas le malin.
Je suis pas malin.
Je suis idiot !
Tellement idiot
que tu dois veiller sur moi !
Qu'est-ce qu'il y a ?
Regarde, elle est affolée.
Pourquoi ?
Tu connais pas Charlie !
Il aime tout le monde
et tout le monde l'aime.
C'est un sale politicard !
Je rentre.
Non, attends.
Non, reste... tu es folle ?
Je veux pas briser
ce foyer si touchant !
Ne plaisante pas, Johnny. Je te jure
que si tu dis un seul mot...
Tu sais de quoi je parle !
A propos de vous deux ? Je m'en
fous. Je dirai rien à ses parents.
Les copains s'en foutent aussi.
Et je dirai rien à ton oncle !
Je plaisante pas !
Je dirai rien à Giovanni.
Dis-moi.
Je me suis toujours demandé,
à propos de Teresa...
ce qui se passe quand elle jouit.
Elle a une attaque ?
Me frappe pas, sale merdeux !
Me frappe jamais plus !
- Je vais tout dire à ton oncle.
- Vas-y.
Vas-y et je te crèverai les yeux !
Je vais te tuer, salaud !
Tu sais ce qu'il faut faire ?
Moi j'en sais rien.
C'est ta poule à toi !
Elle a une attaque.
Après tout ce que j'ai fait
pour toi !
Qu'est-ce que tu as fait pour moi ?
Rien du tout, salaud !
Tu es un con ! Un sale con !
Qu'est-ce que tu fais ?
Et pour moi, tu fais quoi ?
Si tu viens pas ce soir,
fais attention !
Combien vas-tu donner
à Michael ?
Rien du tout.
Combien as-tu ?
Huit dollars merdeux, c'est tout.
Tiens... en voilà vingt.
Et 2 de plus. Ca fait 30 pour lui,
et j'en garde 11 pour le week-end.
On ira dîner au Chinois.
Prends... je fais ça pour toi.
Allez !
Cesse de faire l'idiot.
Ces 30 dollars, c'est rien.
La seule chose à faire,
c'est de parler à ton oncle.
Pas question. N'y compte pas.
Je t'ai fait mal ?
Tu as une heure de retard.
Michael a dit qu'il revenait.
- Bois ça.
- Non, merci.
Ne fais pas ça !
- Où vas-tu ?
- Aux cabinets.
Doucement... t'emballe pas.
Qui est la fille ?
Elle est juive.
- A quoi tu le vois ?
- Regarde-la.
Elle en a pas l'air.
Elle change de mec chaque soir.
Typique !
Je vous ai aimée...
dès le couvent, quand vous jouiez
au volley avec les soeurs.
C'était plus fort que moi.
On s'en va !
Va-t'en... moi, je reste.
Elle ne veut pas partir avec vous,
c'est clair, non ?
On est en privé.
Rien n'est privé.
Je veux partir.
Possible...
mais elle ne partira pas, vu ?
Lâche-la !
Prends-la-moi !
Vas-y, prends-la-moi...
par la force !
A un de ces soirs.
On jouera au loto !
Si tu t'expliquais, Johnny ?
Je suis déjà venu ce soir.
Je t'ai attendu une heure.
Désolé, Mike, j'avais à faire.
Mais j'ai quelque chose pour toi.
Un petit quelque chose...
Il y a 30 dollars.
C'est tout ce qu'il a sur lui.
Où est le reste ?
J'ai payé quelques tournées
en t'attendant.
Tony ne me fait plus crédit !
Ces 30$, c'est une insulte !
J'accepte à cause de Charlie.
Il n'y a que 10 dollars !
Seulement 10 dollars !
Tu me renverses. C'est pas assez bon
pour toi, 10 dollars ?
Tu veux que je te dise ?
Tu me fais marrer !
J'emprunte à tout le monde dans
le quartier et je rembourse jamais.
Alors on ne me prête
plus de fric, tu vois ?
Je peux plus emprunter,
sauf à toi.
Tu es le seul connard
à qui je peux emprunter
du fric sans le rendre !
Tu sais ce que tu es ?
Tu es un pauvre connard !
Ca le fait sourire,
d'être un connard !
Encore une chose...
Je t'ai bien couillonné
et je me fous de toi
comme des autres !
J'ai un cadeau pour toi, salope !
Viens donc,
Du Con à la Triste Figure !
Tu n'aurais pas le cran de tirer.
Pas le cran, moi ?
Viens ici, lopette.
Viens et je te le mets
dans le cul !
C'est pour toi, trou du cul !
Tu allais tirer ?
Tu voulais tirer ?
Petit con,
je vais te faire la peau !
Toi et ta grosse tête !
Ce coup-là,
tu as vraiment gagné !
Il n'est pas chargé.
Tu as gagné !
Emmène-le
avant que ça éclate.
Tony, jette le pistolet.
Prête-moi ta voiture, on va prendre
le large, il faut pas traîner ici.
Vous baladez pas, planquez-vous
dans un cinéma. Ca sent le roussi !
- Tu comprends ?
- Possible...
Tu as eu ce que tu voulais !
Monte !
Monte, Johnny !
"Assassin !"
Teresa ? Ca va ?
Désolé.
Vraiment désolé...
Il a des ennuis.
Quels ennuis ? Qu'y a-t-il ?
"T'occupe pas. On s'en va quelques
jours, faut que je parle à des gens."
J'ai besoin de fric pour partir.
"- Où allez-vous ?"
- A Greenwood Lake.
J'y vais aussi.
Tu veux d'autres ennuis ?
J'y vais.
J'ai pas le temps de discuter.
- Qu'est-il arrivé ?
- Rien du tout.
On doit voir ton oncle,
c'est la seule solution.
Qu'est-ce qui est arrivé ?
Laisse tomber...
Alors tu veux me mettre au vert ?
Tout juste.
J'ose dire que tout ne va
pas pour le mieux, ce soir...
Mais j'essaie, Seigneur, j'essaie !
Tu parles tout seul ?
Mets la radio ! On va faire
la fête, faut rigoler !
Tu vas vers Brooklyn ?
Sérieusement... tu sais où tu vas ?
C'est la bonne route ?
On est sur la bonne route ?
Si je connais Brooklyn ?
Je connais la jungle !
Fais attention !
Tu es dingue ou quoi ?
Et le feu ? Tu l'as pas vu !
Il était au rouge, non ?
Ralentis !
Et toi, ralentis ta bouche !
Il est fou, ce type !
L'heure est venue.
Sous-titrage : FUNKSTERS TEAM