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La présence de l'armée américaine à l'étranger
a été secouée par une explosion.
L'explosion a eu lieu dans les quartiers
militaires de Daran, Arabie Saoudite.
La façade des dortoirs a été arrachée,
augmentant la vulnérabilité des troupes.
Les soldats sur place
sont hébétés par le choc...
Selon les premières indications il s'agirait
de l'oeuvre du Cheikh Ahmed Bin Talal,
un ecclésiastique
fondamentaliste extrémiste...
L'explosion semble être d'origine terroriste.
Si c'est le cas,je suis scandalisé,
comme le reste du pays,.
Les lâches auteurs de cet attentat
doivent être punis.
Sand Leader, ici Eagle Eye.
Nous avons repéré notre paquet.
Il se dirige au sud dans une Mercedes.
Satellite Un, vos coordonnées sont
les suivantes: un, huit, zéro, cinq, zéro.
Le paquet s'approche de la zone visée.
Approximativement
14 secondes avant contact.
Je le répète.
L'Amérique protège les siens.
Ces terroristes seront punis.
Eagle Eye, ici Sand Leader.
Nous avons le Cheikh.
Il est vivant
et sera livré intact à 08h00 demain.
COUVRE-FEU
Allah.
Allah.
FBI. Bonjour.
FBI. Bonjour, monsieur.
FBI. Cellule anti-terrorisme.
Hub, c'était la Police.
Brooklyn Sud est en état d'alerte.
Ils pensent qu'il y a des otages.
- Travail ou résidence ?
- Un bus.
Nous venons d'apprendre
qu'il y a une bombe sur le bus.
- Ils ont établi un périmètre ?
- Ils y travaillent.
- Les négociateurs sont en chemin ?
- Je m'en occupe.
- Et les démineurs ?
- Ils sont en chemin.
- On y est dans combien de temps ?
- Avec le trafic ? Demain.
Oh, merde !
Quoi ? !
Et personne n'est blessé ?
Ceci est notre seul et unique avertissement.
Nos exigences seront respectées.
Il n'y aura aucune négociation.
Et plus aucun message.
C'est tout.
Des exigences ? Quelles exigences ?
- Peut-être que c'est juste une blague.
- Drôle d'humour.
Voici ce que je sais.
PB comme peinture bleue.
Un modulateur de voix.
Qu'est-ce que vous en pensez ?
Trouvable dans n'importe quel
magasin spécialisé.
Ils ne vendent pas de bombes de peinture.
- Le discours semble politique. La Milice ?
- Non, c'est pas leur genre.
- Frank ?
- Pas d'humour dans les Djihads islamiques.
Et le Hamas récolte beaucoup d'argent.
Pourquoi tout gâcher ?
Bien vu.
La couleur de L'Islam
est le vert et pas le bleu.
Encore bien vu. Tina, je veux un profil
des suspects d'ici la fin de la journée.
- Anita ?
- Oui.
- Passe-moi ça dans l'ordinateur central.
- Ce sera fait.
Mike, l'analyse de la peinture.
Pas encore. Nous vérifions les ventes
de grande quantité de peinture bleue.
- Bien. Et les entretiens avec les victimes ?
- Pas terribles.
Vérifie les arrêts de bus.
Quelqu'un les a peut-être vu monter.
Hub, nous sommes prêts
à passer le week-end dessus.
Je me demande simplement,
est-ce que quelqu'un a commis un crime ?
Attaque à peinture armée ?
Ce qui me dérange c'est ceci.
Ils s'y connaissent en explosifs. Ça ne
m'inquiète pas, toute l'info est sur internet,
mais ils connaissent notre temps de réponse.
Ils montent le coup et puis disparaissent.
Je n'aime pas ça.
Vous devriez voir ça.
Ça vient d'arriver par fax.
"Libérez-le."
Libérer qui ? Qui avons-nous ?
- Bill Clinton !
- Il est innocent !
Charles Manson ?
On a relâché le gars de la mosquée en Avril.
- Pourquoi sont-ils aussi vagues ?
- Tu crois que c'est du bidon ?
Hub, c'est Floyd Rose.
Quelqu'un est en train
de fouiner aux alentours du bus.
Ils veulent savoir si nous coopérons
avec d'autres agences.
Elle demande à voir
la signature des câbles de la bombe
et des copies des empreintes digitales
que nous avons.
- Elle est de la CIA ?
- On dirait.
Il semble qu'elle a déjà parlé
à certains passagers.
- Où est-elle ?
- Là, à côté de la table.
Comment ça va ?
Oh, salut.
Anthony Hubbard,
je suis l'agent en charge.
Enfin. J'ai essayé de vous joindre
toute la journée.
- Elise Kraft, Conseil de Sécurité National.
- Enchanté. Toute la journée ?
Vous avez essayé l'annuaire ?
Nous avons 14 lignes.
Salut. Elise Kraft,
Conseil de Sécurité National.
Comment ça va ? Je suis Colin Powell.
- Qu'est-ce que vous foutez ici ?
- Nous sommes ici pour aider, Hubbard.
Et qui est ce "nous" exactement ?
La question est indiscrète,
et la réponse également.
Voici ce que je propose. Vous me fournissez
une demande officielle de coopération,
et je vous tiens informée de nos progrès.
En attendant, partez avant de
contaminer la scène du crime.
La CIA n'est pas censée opérer
intérieurement, vous violez la loi fédérale.
- Hé ! C'est pas une raison pour s'énerver.
- Vous trouvez que je m'énerve ?
Si vous avez quelque chose
d'intéressant à me dire...
- Pas encore. Mais dès que ce sera le cas...
- Vous me le direz ?
Voici ce que je vais faire.
Je vais demander à mes collègues
de vous escorter dehors. Ça vous va ?
- Super.
- Tant mieux.
Elise ?
Merci.
Vous écrivez ça avec un A ou un E ?
Ravie de vous avoir rencontré,
agent responsable Hubbard.
Anthony.
Suis-la.
J'y vais.
Tu passes ta vie ici ?
Le service d'immigration a appelé.
Nous avons trouvé ceci
dans le fond de sa valise.
En petites coupures,
donc on a trouvé ça louche.
Avec l'attentat d'hier et vu d'où il revient,
nous avons préféré appeler Frank.
Qui c'est qui essaye de prendre du galon !
- Est-ce qu'il a enfreint la loi ?
- Non. Il est à 20$ en-dessous de la limite.
Ça fait le compte.
Alors, Khalil,
tu dis que c'est un héritage.
Tu ne fais que ramener l'argent
pour quelqu'un d'autre.
Non, non, non. Doute.
Il veut dire « dote ».
- Tu veux essayer de me faire croire...
- Regardez son cou.
que tu as ramené 10.000 $ pour un mariage ?
Le tabac.
Territoires.
Doute.
- On va le filer.
- Qu'est-ce que tu fais avec tant d'argent ?
Il se dirige au nord, sur Parkway.
Au pays, les services de sécurité l'auraient
déjà cuisiné. Nous, on le laisse partir.
- Pas trop près.
- C'est pas ma première filature.
- Il prend la sortie. On dirait Brooklyn.
- Sans doute Brooklyn.
Suis-le, Ray.
Vas-y mollo. Laisse faire Patsy.
Patsy, attention aux reflets.
OK, c'est bon.
- Ah. C'est le juge.
- Bonjour, monsieur. Comment allez-vous ?
Comment vont les choses ?
Ecoutez, nous sommes un peu occupés.
A qui il parle ? Une seconde, monsieur.
A qui il parle ?
- On filme ? A qui il parle, Frank ?
- Je ne sais pas. On n'a pas de son.
Oui, monsieur le juge.
Non, monsieur.
Non, pas encore.
Non, pas encore mais...
Nous pensons que...
Nom de Dieu ! Mike, ralentis !
Merde. Il l'a vu.
- Merde !
- Allez-y.
Je vous rappelle, monsieur le juge.
Merde !
Fais le tour, Frank !
Je l'ai. Je l'ai.
- Le voilà. - Nous le tenons.
Au croisement de Stuyvesant et de Throop.
Barrez-lui la route !
Le voilà.
- Barrez-lui la route !
- Khalil !
Khalil !
A toutes les unités, une camionnette rouge
se dirige à l'est sur Stuyvesant.
- Tu as le numéro de la plaque, Frank ?
- La plaque ? Non. Mais quel beau travail.
Pas de plaque.
Nous avons retrouvé la camionnette,
mais pour l'instant pas d'empreintes.
- Le véhicule ?
- Volé.
- Des cheveux, des fibres ?
- Tout est au labo.
Hub, nous sommes en train de vérifier
qui est ce type en ce moment.
Bien joué, Mike.
C'est Floyd Rose.
Vas-y, Floyd.
Tu ne vas pas le croire.
Devine qui vient d'arriver ?
Dis-moi tout, Floyd ?
Deux dans la Plymouth,
au moins trois à l'intérieur,
et vous voyez le chien ?
Ça fait une heure qu'il le promène.
Moi aussi j'avais un chien comme ça.
- C'est un espion, crétin.
- Le chien travaille pour la CIA ?
- A toutes les unités.
- Ici unité Un.
- Nous sommes prêts.
- Deux, on y va.
- Unité trois prête.
- OK. On y va !
Police Fédérale ! Contre le grillage !
FBI !
Les mains derrière la tête !
Salut, les gars.
Vous connaissez la musique.
N'avancez plus !
Bonjour.
Elise.
- Je ne l'ai pas touché.
- Vraiment ?
Nous allons quand même l'emmener.
Mike ! Frank !
Pour quelle raison ?
Il a grillé un feu rouge ?
- Je peux d'abord lui causer un peu ?
- J'ai peur que non, Elise.
Vous savez, Hub, euh...
- Je peux vous appeler Hub ?
- Vous pouvez.
Si vous aviez été un peu plus discrets,
nous aurions pu suivre la valise.
- Khalil, tu nous aurais conduit à tes amis.
- Quels amis ?
Sortez-le.
Quels amis, Elise ?
Vous savez quelque chose, hein ?
Vous voulez me parler, Elise ?
Eclairez-moi.
Vous me le dites ici ou on va au poste.
Il me suffit de passer un coup de fil
et il est à moi. Vous savez de quoi je parle.
J'ai, euh...
Vous avez le droit de garder le silence
et le droit à un avocat.
Allez !
Hé ! Vous savez ce que vous êtes
en train de faire ? Le bordel que vous...
Enlèvement, obstruction de la justice, assaut.
Emmène-la.
J'aime beaucoup la déco ici.
Elise, ça va, là derrière ?
Vous n'êtes pas malade en voiture ?
Les menottes sont trop serrées ?
Montagnes Chouf, c'est ça ?
- Chiite ou Sunnite ?
- Wow ! Vous êtes douée.
Elle est douée.
Qu'est-ce que vous en pensez, Elise ?
- La peinture... C'est un avertissement ?
- Université Américaine de Beyrouth ?
- J'étais là de 79 à 82.
- Sans blague.
Ouais. Mon père était prof d'éco. Henry Kraft.
Est-ce qu'il y a des terroristes en ville ?
Vous savez, c'est une tragédie.
C'était un paradis là-bas.
Comme Paris en plus exotique.
Pas vrai, Frank ?
Ouais, Rikers Island
est vachement exotique aussi.
Vous savez ce qu'ils y font aux femmes ?
OK.
Ici Frank.
Parlez.
Trois hommes armés,
et cette fois-ci ils sont sur le bus.
- Et il n'y a eu aucune communication ?
- Non, c'est bizarre. Ils... ne font rien.
Essayez de trouver la fréquence
de la radio du conducteur et appelez-le.
- Frank ?
- Ouais.
Trouve deux téléphones...
Ils doivent être fiables.
OK. Le négociateur est en chemin.
Je les veux perfectionnés, Frank.
Il me faut du son !
Il y a des enfants. On en a comptés six.
C'est tout ce qu'il nous manquait, pas vrai ?
On y va.
Allez.
Qu'est-ce qu'il se passe ?
Sors-la du périmètre, tu veux ?
Ils ont pris un autre bus, n'est-ce pas ?
- Hé, parlez-moi.
- Ah, vous voulez parler maintenant !
- Ecoutez, cette fois-ci, c'est pour de bon.
- Comment vous savez ça ?
Est-ce qu'il y a
une cellule terroriste à Brooklyn ?
Oui.
- La peinture était un avertissement ?
- Oui, mais cette fois c'est du sérieux.
Comment vous le savez,
s'ils ne l'ont pas encore fait ?
- Je n'en suis pas sûre.
- Vous n'êtes pas sûre.
Ils n'ont rien demandé, n'est-ce pas ?
Le nom du conducteur est Larry Kaiser.
Il dit qu'ils ont des explosifs
attachés à la poitrine
et il pense qu'ils parlent l'arabe.
- Où est le négociateur ?
- Il est coincé dans les tunnels.
Il a dit quelque chose d'autre sur l'engin ?
Il a parlé de câbles ou de boutons ?
Non, rien d'autre.
Oh...
Oh, mon Dieu.
Ils ne veulent pas négocier.
Comment ça ?
Ils attendaient les caméras.
Pour que tout le monde voit.
Vos tireurs d'élite sont prêts ?
- Ouais. Pourquoi ?
- Qu'ils tirent.
Tuez-les tout de suite !
Ecoutez,
on va perdre de toute façon.
Vous voulez perdre ou perdre gros ?
J'ai les tireurs à l'autre bout.
Ils attendent de pouvoir tirer.
Passe-moi le téléphone.
Allô, Larry. Ici l'agent Hubbard, FBI.
Je vais essayer de négocier.
Oui, nous avons un traducteur,
mais vous devez rester calme.
Mettez-les au bout du fil.
Bonjour ?
Je m'appelle Anthony.
Je vous le dis tout de suite,
c'est pas moi le grand patron.
Je n'ai pas le droit de négocier un accord,
ni de répondre à vos demandes.
Est-ce qu'il vous faut quelque chose ?
Des soins médicaux ?
Quelqu'un a besoin d'aide ?
Je ne sais même pas s'ils comprennent.
Vous ne voulez peut-être pas me parler,
mais êtes-vous prêts à m'écouter ?
Quels que soient vos griefs,
quelles que soient vos revendications,
ça ne concerne pas ces enfants.
Je vous demande, s'il vous plaît,
pouvez-vous les relâcher ?
APPELEZ LA POLICE
S'il vous plaît.
Merci.
Merci beaucoup.
J'apprécie votre geste.
Vous obtiendrez ce que vous voulez
en étant raisonnables, et vous l'êtes.
J'apprécie vraiment.
Tous derrière.
Continuez.
Nous avons encore des choses à nous dire.
Comme vous voyez, mes poches sont vides.
Je n'ai pas d'arme.
Et ce que je propose
c'est que vous les laissiez partir
et que je prenne leur place.
Comme ça vous n'aurez pas
à faire livrer des pizzas
ou à faire passer tout le monde aux toilettes.
Et je vous garantis que la Police,
le FBI, tout le monde,
disparaîtra.
Regardez par la fenêtre,
les hélicoptères s'en vont déjà.
Je pense que votre silence prouve
que vous étudiez mon offre.
Vous savez quoi, et si on laissait partir
les personnes âgées ?
Ça fait longtemps qu'elles sont debout.
Merci beaucoup. Et maintenant...
L’attentat terroriste le plus sinistre
aux Etats-Unis depuis cinq ans
a eu lieu ici plus tôt dans la journée.
L'explosion de Brooklyn
a coûté la vie à 25 personnes et est
la plus importante depuis Oklahoma City.
- Les autorités restent muettes...
- Il n'y a pas encore eu de revendications.
Les autorités ne laissent rien savoir,
à part qu'une enquête est en cours.
Bien, asseyez-vous.
Agents responsables et directeurs.
Nous venons de parler
aux chefs de la communauté arabe.
Nous avons leur entière coopération.
Ils aiment notre pays autant que nous.
Ils veulent que ces criminels
soient jugés autant que nous.
Ceci étant dit, écoutez-moi bien.
Je veux que vous passiez au crible
tous les endroits qu'ils fréquentent,
si une organisation dit du mal
de notre pays, je veux le savoir.
Je veux
que vous cuisiniez
tous vos contacts, tous.
Cuisinez tous vos informateurs.
Travaillez toutes vos sources,
peu importe ce que ça demande,
secouez-les, offrez leur de l'argent,
ça m'est égal.
Je veux des résultats !
Prévenez vos familles,
prenez votre sac de couchage,
parce que personne ne rentre
avant qu'on ait trouvé une piste.
Ne perdez pas votre temps !
- Hub.
- Vous vous magnez ! Quoi ! ?
- Euh, Mike.
- Ouais ?
- On a identifié quelqu'un ?
- Personne.
D'accord.
Oklahoma City.
Les premières 24 heures sont déterminantes.
Faites des miracles.
D'où vient l'argent ?
Il dit qu'il aime l'Amérique.
Il voulait échapper à la surveillance...
Ouais. D'où vient l'argent ?
Il ne savait pas
qu'il faisait quelque chose de mal.
D'où vient l'argent ? !
Il a rencontré un type
grâce à son cousin qui lui a promis 200 $
pour déposer la valise
à une adresse à Brooklyn.
C'est un pigeon.
Je veux vérifier les contrats de bail
de tous les propriétaires de Brooklyn.
Hôtels, motels, bordels.
Ce sont les seuls endroits
qui se font payer cash.
- Nous avons déjà identifié cinq victimes.
- Une équipe de six hommes...
J'ai misé beaucoup sur lui.
Il est temps qu'il paye.
Je me fous des conventions...
Je veux voir toutes les caméras de
surveillance dans les magasins, banques...
- Différence d'heure avec Amman ?
- Sept heures.
Je veux une analyse de l'explosif
utilisé pour le bus 87.
La signature est identique
à celle utilisée dans l'attentat de Daran.
MOSSAD - DOSSIERS CONFIDENTIELS
- Est-ce qu'on a des identités ?
- Nous vérifions encore les possibilités.
Je veux des vidéos en temps réel.
Je veux des visages, pas des voix.
Si c'est international, il y a une prime.
Je veux les dix prochaines cibles.
Appelez Interpol.
- Matière étrangère ?
- Nous avons des débris.
- Passez les au labo, pour voir si ça colle.
- Le labo reste ouvert ?
- 24 heures. Tu es occupé ?
- Quel bordel !
Excusez-moi.
Je l'ai.
Je l'ai trouvé.
C'est la liste des candidats.
Et ça c'est lui.
Ali Waziri.
SERVICE DE RENSEIGNEMENTS ISRAELIEN
- COMMISSION POUR LES REFUGIES
Mesdames et messieurs,
je vous présente Ali Waziri.
L'un des terroristes du bus 87.
Nous avons retrouvé sa trace.
Il faisait partie d'un groupe à Ramallah.
C'est en Cisjordanie, je dis ça
pour ceux qui ne regardent pas
les nouvelles. Tina.
Nous avons trouvé sa carte de débarquement.
Et nous savons qu'il est arrivé
de Francfort il y a trois jours.
Nous devons combler le vide
entre son arrivée et l'explosion du bus.
Nous voulons savoir qui il fréquentait
et surtout, nous voulons une adresse.
Voici le hic, les gars.
Ali Waziri était sur la liste
des terroristes sous surveillance.
Comment s'est-il infiltré dans le pays ?
Voilà ! Visa d'étudiant.
- Où est l'original ?
- Dans son passeport.
- Et le passeport ?
- En mille morceaux.
Où est la copie ?
Là où il a été délivré. Peut-être
le Consulat à Tel Aviv, Amman, Le Caire.
Je veux que tous les attachés
et tous les consuls dans ces villes,
soient contactés. Je veux ce visa.
- Monsieur. Ils vous veulent dans le labo.
- Je veux ce visa, Danny !
C'est du coton. Du coton égyptien pur.
- Vous dites qu'ils sont Egyptiens ?
- Non, je dis juste que...
C'est ce qu'ils utilisent pour les enterrements.
Un des mecs portait un vêtement funèbre.
- La totale.
- Exactement.
Il est temps de parler à notre nouvelle amie.
Je croyais qu'il vous suffisait
de passer un coup de fil.
J'ai décidé d'attendre.
Pourquoi ?
Ça va, vous ?
Ouais, ouais.
C'est juste un bourdonnement
dans les oreilles.
Je veux tout savoir.
Ouais, la vie est trop courte.
Vous avez faim ?
C’est vous qui m’invitez ?
Le vêtement funèbre est la dernière étape
de leur purification.
D'abord le jeûne, ensuite...
Le lavage du corps et ensuite
le vêtement funèbre, j'ai vu ça à la télé.
Quoi d'autre.
En mars nous avons trouvé l'auteur
de l'explosion de Daran.
En août, il s'est rendu au Liban,
où il s'est fait enlever.
Enlever ? Enlever par qui ?
J'ai compris.
Il s'agit du Cheikh Ahmed Bin Talal.
Il est Irakien. Une espèce de guide religieux.
Avec beaucoup de disciples ?
Je comprends
qu'on ne crie pas sur les toits que, euh,
notre gouvernement fait dans l'enlèvement,
mais pourquoi nous le cacher à nous ?
Le rapport n'est pas encore terminé.
Ils ne peuvent pas rendre la chose publique.
- Et ses fidèles ?
- Ils sont déterminés.
- Ce qui veut dire ?
- Ce sont les plus déterminés qui gagnent.
Hub.
Pardon.
On a retrouvé le gars sur la photo.
Mon peuple...
Le dernier à ne pas avoir honte de fumer.
Il s'appelle Samir Nazhde.
Il enseigne l'Arabe au Collège de Brooklyn.
Il a sponsorisé le visa d'Ali Waziri.
C'est pas tout. Son frère a fait sauter
une salle de cinéma à Tel Aviv.
Laissez-le tranquille.
Pourquoi on ferait ça ?
Eh bien, soit vous l'arrêtez maintenant,
soit vous le suivez
et il vous mène à ses employeurs.
Ce mec fournit des visas à des terroristes.
- Vous savez qu'il sera relâché ?
- Il sera sur le premier avion pour Tunis.
Hub ?
Hub, c'est le moment.
- Arrêtez-le.
- Allez-y.
- FBI, pas un geste !
- Hé, hé, hé. Ho !
Samir Nazhde.
Je suis Frank Haddad. Agent fédéral.
Tu es soupçonné de complicité
dans l'explosion du bus 87.
Vous êtes fou ?
- Tu étais l'associé de Ali Wazari.
- Je ne le connais pas.
Tu as sponsorisé son visa d'étudiant.
Je signe des demandes par centaines.
Tout le monde veut venir...
Tu as passé deux ans dans les prisons
israéliennes pendant l'intifada.
Les seuls à y avoir échappé
sont les femmes comme toi.
He !
Frank.
Désolé. Une histoire de famille.
On t'emmène au poste, mon pote.
Je vous emmerde !
Vous ne pouvez rien me faire.
Escroquer l’Immigration
c'est un délit fédéral.
Réservation pour une personne,
s'il vous plaît.
- On a besoin d'un mandat pour Samir.
- Samir.
Frank, je dois te parler un instant.
Si je t'attrape encore une fois
à frapper un prisonnier, t'es viré.
Si tu savais ce que ces gens ont fait
dans mon village en 1975.
Tu n'as pas besoin de me convaincre.
Ne le refais jamais.
Fais comme si j'avais dit
quelque chose de drôle, on nous regarde.
Hé, Danny.
Trouve-moi un juge ouvert d'esprit
et prépare un détecteur pour Samir.
- Pourquoi prendre des risques avec lui ?
- Quels risques ?
Ouais, quels risques ?
Tu protèges ton pion, pas vrai ?
Il travaille pour toi.
Tu es sa patronne, pas vrai ?
Parfois, en plus d'être une nationalité,
être Palestinien
est un métier qui rapporte.
Donc c'est ton mec, c'est ça ?
Le mien, le tien, celui des Israéliens,
des Saoudiens.
Tout le monde couche avec tout le monde
dans le Moyen Orient.
Donc... tu couches ?
Uniquement pour le travail.
- Donc on le partage.
- Non.
Non ? Appelle l’Immigration.
On le fait expulser.
- Je ne peux pas vous laisser faire ça.
- Ah non ? Pourquoi pas ?
Je travaille sur Samir depuis longtemps.
Il ne parlera qu'à moi. Il connait
beaucoup de monde et il est très nerveux.
- Appelle l’Immigration, Frank.
- C'est facile de s'infiltrer, Frank ?
Combien de contacts tu as à Hamas, hein ?
- Je ne veux pas qu'on le surveille.
- Je veux un rapport quotidien.
- J'ai accès aux transcriptions.
- Pas de problème.
- Il est à moi.
- On le partage.
- Non. Il ne doit pas savoir.
- Je ne lui dirai rien.
- Et pas de détecteur ?
- D'accord.
Marché conclu.
Laisse-le partir, Frank.
Mais je veux des résultats, pigé ?
Tu as encore des surprises à me faire, Elise ?
Pas ce soir.
Je vais me coucher.
Il m'a frappé !
Pourquoi tu l'as laissé faire ? !
- Tu n'avais qu'à pas faire le malin !
- Tu vas pas me dire quoi faire !
Combien de fois on va en parler ?
Combien de fois.
Il faut que tu m'aides.
Tu dois être fort,
comme tu l'as toujours été,
pour nous deux.
Samir, regarde-moi.
Regarde-moi.
Parlez.
Ouais, Frank ?
Tu sais, il y a des gens qui
ne sont pas assez forts pour les camps.
Pour mon frère, c'était comme mourir.
Tout ce qui l'intéressait c'était le cinéma.
Et puis un cheikh apparaît et lui fait croire...
que mourir pour Allah c'est beau.
Et que s'il se sacrifie,
nos parents seront pris en charge
et il ira au paradis où l'attendent 70 vierges.
Tu te rends compte,
70 !
Et mon frère,
il avait besoin de croire en quelque chose.
Alors il s'est collé dix bâtons
de dynamite autour de la poitrine
et il est allé au cinéma.
Et depuis je suis une célébrité.
C'est quand même bizarre.
Pourquoi tu as peur de les trahir ?
Tu connais ces gens. Ce sont des barbares.
C'est de cette manière que tu veux
reconstruire la Palestine ? Ils te manipulent.
Toi aussi tu m'utilises !
Tout le monde utilise les Palestiniens.
Dis-moi, tu fais des rapports
sur nos petites conversations ?
Et quand tu me baises ?
J'ai une permission spéciale pour ça.
C'est quand même mieux que Canal+.
Il voulait vous attendre dans votre bureau.
Bonjour.
- Bill Devereaux.
- Je sais qui vous êtes.
- J'étais dans la 82 ème...
- Aéroporté. Je sais.
J'étais dans la 173 ème.
"Dieu, devoir, honneur, patrie."
Vous vous souvenez ?
Vous avez entendu cette phrase depuis
les dix ans que vous êtes à New York ?
- Que faites-vous à New York, Général ?
- Le Président s'inquiète.
Il a peur que...
- Vous connaissez le Président ?
- Non. Je sais que le terrorisme l'inquiète.
Eh bien, sans vouloir lui manquer de respect,
à part ce que je lui écris, il ne connait
foutre rien au terrorisme et au Moyen Orient.
Tout ce qu'il sait faire c'est sauver ses fesses,
si vous me permettez l'allusion.
Je vous en prie.
Je doute que vous soyez ici
pour prendre le café.
Si vous me permettez, je pense
que nous sommes sur le bon chemin.
C'est ce que j'ai dit au Président.
je lui ai conseillé de
"laisser faire les hommes sur le terrain".
- J'apprécie votre soutien.
- Du moment que vous faites des progrès.
Qu'est-ce que vous pouvez me dire
sur ce Cheikh Ahmed Bin Talal ?
C'est de l'histoire ancienne.
Les terroristes nous ont envoyé
deux messages demandant de le libérer.
Nous ne pouvons pas le libérer.
Je sais que nous ne négocions jamais.
Nous ne l'avons pas.
Nous ne l'avons jamais eu.
D'après nos sources il serait mort.
La CIA dit que non.
La CIA n'a compris le mur de Berlin
que quand il s'est effondré.
- Quel est votre contact ?
- Elise Kraft.
Ah... Cette femme
ne comprendra jamais le Moyen Orient.
Entre nous, elle est incapable de faire la
différence entre un cheikh et un préservatif.
Eh bien, euh... merci pour votre visite.
Hub. Nous avons suivi la piste...
Elise, quelle surprise.
- Comment allez-vous ?
- Bonjour, Général.
C'est bon de vous revoir.
Je ne veux pas vous interrompre.
Désolée. Le propriétaire avait raison.
Je vais vous laisser travailler.
Agent Hubbard, au plaisir.
- Vous savez où me trouver.
- Merci.
C'est ton nouveau copain ?
On n'a pas le temps pour un mandat !
Si ces gars disparaissent, c'est fini...
- Frank devrait décrocher un mandat.
- Ce sont des pros !
Ils échappent à des gens comme toi
depuis qu'ils ont 12 ans.
- Tu veux dire des gens comme toi ?
- Il ne s'agit pas de ton état de service, OK ?
C'est contraire à la loi, Elise.
C'est pas parce que tu as étudié le droit
que ça fait de toi un saint.
- Et c'est pas parce que tu as lu mon dossier...
- Tu vas les perdre !
...que tu me connais !
Tu crois que j'ai envie de les perdre ?
Si je ne fais pas ça dans les règles,
ils sortent de taule d'ici deux heures.
Je me fous de trouver
du plastique, du plutonium,
ou de la dynamite.
Sans mandat, ils nous échappent.
Eux aussi ont un mandat.
Un mandat de Dieu ! Ils sont prêts à mourir !
- Tes lois ne veulent rien dire pour eux.
- Mes lois !
Que je sache, tu es américaine.
Moi aussi j'ai vu ton dossier.
Je sais que depuis la fin de la
Guerre Froide la CIA n'a plus de travail
en Afghanistan, en Russie ou je ne sais où,
mais ici c'est pas le Moyen Orient.
Vraiment ?
On l'a.
C'est les gars du bus. Je le sens.
Qu'est-ce qu'ils disent ?
Que c'est difficile de trouver
du bon café dans ce pays.
- Je distingue trois voix. Et toi ?
- On dirait trois.
Si seulement on avait des micro-ondes.
La CIA a des micro-ondes.
Pourquoi pas nous ?
Ils sont trois.
Ils mangent des pizzas devant la télé
tout le temps. Que des pizzas.
Pizza, pizza, pizza.
Pizza.
Pizza !
Vous voulez la monnaie ?
Non. Mettez-la par terre.
Vous avez pas entendu ?
Le taux de criminalité a baissé de 7%.
FBI ! Les mains en l'air ! Lâchez vos armes !
FBI ! Pas un geste !
- Port !
- Le premier !
- Deuxième !
- Troisième ! On est bon. On est bon !
- Tout le monde va bien ?
- Ça va.
Ça va ?
Comment ça va là-bas ? Fred ?
Il va mourir.
Mike ?
Il est mort.
Elise ?
Mort.
Hub, viens voir.
Tout y est, chaque composant.
Mêmes explosifs. Comme pour le bus.
On les tient.
Trois hommes sont morts
durant une fusillade avec le FBI
dans un coin tranquille de Brooklyn.
Il semblerait y avoir un lien
entre les victimes,
qui seraient d'origine arabe,
et les terroristes du bus 87.
Le porte-parole du FBI, Anthony Hubbard:
Nous avons plusieurs pistes et je suis sûr
que nous sommes sur la bonne voie.
Nous sommes soulagés de pouvoir enfin
reprendre les choses comme avant.
Papa !
Ouais !
Je pense que le FBI mérite d'être félicité
pour l'efficacité avec laquelle
il a fait face à cette crise.
Je tiens à féliciter
en particulier l'agent Hubbard
et son équipe de la Commission
pour la lutte anti-terrorisme...
Tout le monde finit son verre.
Mon premier petit ami était Palestinien.
Mon père disait toujours
« Ils te séduisent avec leur souffrance. »
- Tu es déjà allé là-bas, voir les camps ?
- Non, jamais.
Des gens si gentils
qui vivent dans des conditions affreuses.
- Et pourtant tu travailles contre eux.
- Seulement ceux qui disjonctent.
Je me méfie de ceux qui sont trop croyants,
toi y compris.
Tu me traites de fanatique ?
- Pourquoi tu as choisi ce métier ?
- Tu as vu mon dossier. A toi de me le dire.
D'accord. Je vais te le dire.
- Ecole catholique.
- St Raymond dans le Bronx.
Président de ceci, capitaine de cela.
Tu travailles dur, t'es fair-play
et tu crois pouvoir changer le monde.
Tu veux changer les choses de l'intérieur,
et tout le tralala...
- Quoi ?
- Et toi alors ? En quoi tu crois ?
- Comme quoi ?
- Comme le bien et le mal.
C'est facile de distinguer le bien du mal.
- Vraiment ?
- Oui.
Ce qui est difficile
c'est de choisir entre deux maux, le moindre.
- Je veux juste...
- OK.
Je veux juste un peu aider les autres.
J'me tais, j'suis bourrée.
Elise !
- Elise.
- Frank, salut !
Dis-moi comment c'est la vie d'espion.
Vas-y raconte.
T'es en pleine crise de Cuba.
T'es là, toute seule, au milieu des missiles.
Et j'ai adoré quand vous avez anticipé
la dissolution de l'Union Soviétique.
Ouais, ouais, c'est ça...
Et J. Edgar Hoover était un travelo, c'est ça ?
- J'adore les hommes libanais.
- Hum. Merci...
Allez, on danse.
Allez, Hub, on danse.
Allez, Hub, danse avec moi.
D'accord.
C'est ta femme.
Oh, non !
- C'est comme quand on était ado.
- Ouais. Sauf qu'on ne portait pas de flingues.
Alors, quoi de neuf avec Samir ?
Je veux une liste des visas
qu'il a sponsorisés.
- Je ne sais pas s'il sera d'accord.
- Ah non ?
J'espère que tes sentiments pour lui
ne sont pas en train de te...
Samir est un informateur, c'est tout.
Tu ne t'es jamais demandée
s'il était de mèche avec les autres ?
Samir de mèche avec eux ?
Ce serait trop beau.
Tu as l'air sûre de toi.
Seulement au lit.
Un théâtre sur Broadway.
Elle a explosé à l'entracte.
Il y a des corps partout.
Oh, aidez-moi ! Oh...
Ça va aller, madame.
Je veux pas mourir.
Aidez-moi !
L'attentat n'a pas encore été revendiqué...
Certaines des plus grosses fortunes
de New York sont mortes hier soir
dans l'explosion d'un théâtre.
Certaines des victimes font partie
de la crème de la société culturelle.
Nous utilisons toutes nos ressources
pour faire face
à la situation.
New York est au bord de la ruine
depuis la semaine dernière.
Les ventes ont baissé de 72%.
La violence est plus omniprésente que jamais
et le FBI semble, pour l'instant,
incapable de mettre un terme à la terreur.
Les rues sont calmes,
beaucoup ont quitté la ville.
Pourquoi laisser ces gens
venir dans notre pays ?
Je ne laisserais pas sortir les enfants.
La Commission de Renseignements du Sénat
a ouvert une enquête sur le problème.
Le sujet de ce soir:
Terrorisme aux Etats-Unis.
La pire des réactions est la peur.
Il m’a dit que tu peux pas rentrer
si tu es sur la liste de surveillance.
Je lui réponds que Ali Waziri est bien rentré !
- Et le Ministère a dit ?
- D'appeler l’Immigration.
- Et l’Immigration ?
- A dit d'appeler le Ministère.
- La raison de cette réunion...
- Est de rétablir la paix dans cette ville.
- Votre responsabilité est de...
- Quoi, connard ? !
Je vais devoir vous demander
de d'abord lever la main.
- Oui ?
- Howard Kaplan, Immigration.
- Comment allez-vous ?
- Bien.
Nous avons vérifié l'origine
de chaque visa ethnique en ville.
- Danny ?
- On va leur parler.
Et les traducteurs ?
- Combien sont-ils ?
- 1.600, peut-être plus.
- 1.600 !
- Ouais.
- Où est-ce qu'on va mettre...
- Danny, Danny, calme-toi. Oui ?
Et si on mettait des militaires aux aéroports ?
Nous n'en sommes pas là.
Ça n'arrêtera pas nos criminels. Oui ?
Et la protection de la communauté arabe ?
Je représente la Ligue
contre la Diffamation des Arabes.
Quelles que soient les injustices que
doit endurer mon peuple durant cette crise,
nous continuerons à montrer
notre soutien pour ce pays.
J'apprécie beaucoup. Merci.
J'aimerais remercier tout le monde.
Les temps sont...
difficiles.
Londres, Paris, Athènes, Rome,
Belfast, Beyrouth.
Nous ne sommes pas les premiers
à devoir faire face au terrorisme.
Et Tel Aviv...
Et Tel Aviv. Le jour après l'explosion du
marché de Tel Aviv, le marché était ouvert.
Nous sommes des New Yorkais.
Nous en avons vu d'autres.
- Mon Dieu ! C'est l'Ecole Watley.
- Pas les enfants !
Une des mères portait une arme.
Elle a tiré sur le mec
pendant qu'il posait la bombe.
Il l'a tuée, et il a enfermé
tout le monde dans la salle.
- Des enfants blessés ?
- Aucune idée.
La bombe est sur la table.
Je ne sais pas si elle est réglée
sur minuterie ou quoi.
Arrête-toi là.
Essaye de t'approcher de la bombe.
Juste là. Fais la mise au point.
Une télécommande. Il la contrôle à distance.
- Qu'est-ce que les médias foutent ici ?
- Ils ont dû intercepter notre fréquence.
Danny, tu étais censé t'occuper
de ne rien laisser passer. Vas-y !
Ici le service de police.
Faites-les déguerpir !
Hub !
- Tout le monde sort.
- Besoin d'aide.
Ça ira, allez. Prenez le couloir.
Nous devons réagir
de façon rapide et convaincante,
sinon la semaine prochaine
ils feront pareil aux quatre coins du monde.
Très bien, Général. Mais nous ne savons pas
qui est derrière tout ça ?
Les services de police
ne sont pas à la hauteur de la tâche.
Mais qui est vraiment derrière tout ça ?
La Libye, l’Iran, l’Irak. Peut-être la Syrie.
Impossible à dire.
- Ce qu'il faut faire c'est agir.
- Excellente idée, sénateur. Mais comment ?
On trouve les responsables
et on les bombarde.
Et si on ne les trouve pas ?
Il faut voir la réalité en face,
les choses empirent.
D'abord le bus, ensuite le théâtre.
Et maintenant quoi ?
Pourquoi ne pas appeler la Garde Nationale ?
La Garde Nationale s'occupe des émeutes,
pas des terroristes.
Alors l'armée. J'ai lu le plan d'urgence.
Il est illégal de tourner l'armée
contre sa propre population.
Même si c'est ce que veut le peuple,
à trois contre un ?
- Si le Président déclare...
- Lincoln a déclaré la loi martiale en 1862 !
- Il a suspendu l'habeas corpus.
- Ce qui a plus *** été jugé inconstitutionnel.
Dans l'intérêt de Milligan.
Il y a une élection en novembre.
Ça fera le meilleur effet.
Gardez vos sarcasmes
pour les débats télévisés.
L'avion du Président atterrit dans deux
heures. Nous devons arriver à un consensus.
On ne fait pas face à ce genre d'ennemi
de façon conventionnelle.
Tout ce qu'ils comprennent c'est la force.
Général ?
L'armée doit être le dernier recours.
Croyez-moi, sénateur, vous ne voulez pas
l'armée dans une ville américaine.
Combien de temps
pour déployer vos troupes ?
Nous ne pouvons rien faire
avant que le Président donne son feu vert.
Je comprends, Général.
Mais si vous en avez reçu l'ordre.
12 heures après avoir reçu l'ordre
du Président, nous pouvons être sur place.
Une infanterie de 10.700 hommes.
Une partie des Forces
de déploiement rapide, les Forces spéciales,
des blindés, des hélicoptères, des chars,
et bien sûr,
l'inévitable fusil d'assaut M-16.
Ça fera un drôle d'effet d'en voir
à chaque coin de rue.
Ce sera bruyant,
ce sera effrayant.
Et ça ne ressemblera pas
à un défilé de la fête nationale.
Je vous rappelle que le Général Devereaux
exprime son point de vue personnel.
L'armée maintient l'ordre en Somalie
et à Haïti et ça marche très bien.
Qu'on se comprenne bien.
Nous traquerons l'ennemi,
nous le trouverons, et nous le tuerons.
Mais personne dans les forces armées
n'y est plus opposé que moi.
C'est pour ça que je vous conjure,
que je vous supplie,
de ne pas envisager cette option.
Je sais ce que va dire le Président.
"C'est pour ça que vous êtes l'homme
qu'il nous faut."
Je vous présente l'agent Hubbard,
en charge des opérations sur le terrain.
Son équipe a éliminé la première cellule
responsable pour le bus 87 en 36 heures.
C'est également lui qui a éliminé
le terroriste dans l'école. Hub ?
Le rôle du FBI est de
répondre.
Le rôle de l'armée est de défendre.
Avec l'armée sur place,
notre rôle serait compromis.
Notre ennemi va se terrer
encore plus profondément.
Comment combattre un ennemi invisible.
Si nous faisons preuve
de patience, de modération,
et que nous permettons à nos hommes
de faire leur travail,
je suis sûr
que nous obtiendrons des résultats.
Merci. Je suis aussi d'avis
que nous devrions être prudents.
Pour ceux qui ne connaissent pas
Sharon Bridger.
Sharon a travaillé pour nous
en Irak pendant la guerre du Golfe.
Sharon ?
Si vous me permettez ?
Merci.
Vous connaissez tous le modèle
traditionnel de réseau terroriste.
Une cellule contrôle les autres.
Eliminez cette cellule, les autres meurent.
Malheureusement, ce n'est plus le cas.
De nos jours
chaque cellule opère indépendamment.
Eliminez-en une, une autre prend sa place.
Nous devons l'attentat du bus 87
à la première cellule,
que le FBI, nous pensons,
a complètement neutralisée.
La deuxième s'est ensuite mise au travail.
L'attentat du théâtre.
Nous pensons qu'il y a au maximum
quatre cellules.
Combien de temps
avant de mettre la main sur la dernière ?
Nous l'ignorons.
La tragédie est atterrante.
L'immeuble abritait le bureau principal de
la Commission de lutte anti-terrorisme du FBI
ainsi que d'autres agences fédérales.
Les autorités n'ont pas encore
divulgué les noms des victimes.
Des lettres de condoléances
ont été reçues de toutes parts.
Boris Eltsin a condamné le terrorisme...
Ils ont déjà trouvé 200 corps.
Et notre équipe ?
Mike, Tina,
ils étaient tous en train de travailler.
Hub.
Hub.
Voici le Colonel Hardwick,
Service de renseignements de l'Armée.
Colonel.
Je suis ici en tant que conseiller.
Je ne serai pas dans vos pattes.
Merci d'être venu.
Je sais que le moment est mal choisi,
mais quelles sont vos capacités à présent ?
Votre infrastructure ?
Vous avez les pieds dessus.
Excusez-moi.
Hé, Hub, ils ont réussi
à déchiffrer le numéro du camion.
- Il a été volé près de...
- Brooklyn ?
Exactement.
Hub, ils viennent de donner
la dernière estimation.
600 morts.
Je suis désolée pour tes amis.
Frank, c'est euh... Sharon.
C'est quoi ton nom de famille.
Bridger.
- Comment ça va ?
- Pas terrible.
Eh bien,...
Voici une nouvelle liste de suspects.
Nous devons les faire circuler.
Hé !
Il y a peut-être quelque chose là-dedans.
- Pourquoi Samir ne nous a pas prévenus ?
- Il ne savait pas.
- C'est ce qu'il dit.
- Je le crois !
- Je vais lui demander moi-même.
- Il faudra me tuer d'abord.
J'ai déjà 600 corps.
- Il est de notre côté.
- Comment en es-tu sûre ?
Il faisait partie de mon opération
pour déstabiliser Saddam Hussein, ça te va ?
C'est un intermédiaire.
Il a risqué sa vie pour nous.
Intermédiaire entre qui, Sharon ?
Il me faut des noms, OK ? Des... photos
ou quelque chose. Pas des leçons d'histoire.
Je n'ai pas de photos,
je ne sais pas à quoi ils ressemblent.
- Tu n'as rien ?
- J'ai Samir.
- Samir est en contact avec eux ?
- Très peu.
- Alors comment il fait ?
- Il ne fait rien. C'est eux qui l'appellent.
Et à part ça ?
- Il attend.
- Il attend ? !
Mais qu'est-ce qu'il attend ?
Qu'il y ait plus d'explosions, plus de morts !
- C'est peut-être ça qu'il veut !
- Je sais ce que tu ressens.
Tu ne sais pas ce que je ressens.
J'ai perdu des amis ce soir.
Ils établiront un contact bientôt.
Quand ? C'est ça que je veux savoir.
Pourquoi bientôt et pas maintenant ?
Quelles sont vos méthodes ?
Vos renseignements visuels ?
Tu sais, toutes ces conneries de la CIA !
Voilà ce que je vais faire.
Amener Samir au poste, et
le faire passer au détecteur de mensonges,
et je vais lui poser des questions sur toi.
Ensuite j'enverrai les transcriptions
à un pote à moi au New York Times,
qui écrit des articles
sur les méthodes de la CIA.
- En faisant ça tu perds ta seule chance !
- Et puis ? !
- On va perdre de toute façon, tu l'as dit.
- Je n'essaye pas de vous baiser !
Comment tu arrives à te rappeler
qui tu baises ?
- 24 heures.
- Pour quoi ? 24 heures pour quoi, Sharon ?
Elise !
- Tu as quelque chose ?
- Rien de neuf.
Trois bombes à New York, 600 morts.
La Police et le FBI ne sont pas à la hauteur.
L'armée, doit-elle intervenir ?
Absolument. Combien doivent mourir
avant de faire intervenir l'armée ?
Les troupes ne sont pas formées
pour surveiller la population.
C'est le rôle de la Police et du FBI.
Nous ne voulons pas l'armée à Brooklyn.
Vous devrez vous adresser à l'armée
en ce qui concerne ces rumeurs.
Mais le FBI n'a pas fait son boulot...
Ceci est une attaque,
nous sommes en guerre.
Le fait qu'elle soit interne
signifie juste que c'est une guerre différente.
Les bougnoules font comme ça chez eux.
Ils veulent faire pareil ici !
Il ne faut pas que le mot arabe
devienne synonyme du mot terroriste.
L’Islam est une religion pacifiste. Ces
terroristes interprètent le Coran de travers.
Un marchand, Abdul Hassam,
s'est fait attaquer...
Le Président a dit:
"La liberté c'est avant tout
de ne pas devoir vivre dans la peur."
Et il s'est engagé à protéger notre liberté.
- Le FBI a encore reçu un fax.
- Ahmed Bin Talal.
Apparemment,
ils croient encore que nous l'avons.
Est-ce que... nous l'avons ?
Je te donne un conseil, Steve.
Ne te mets pas entre le Président et moi.
Je parle pour le Président.
En ce qui concerne le Président,
non, nous ne l'avons pas.
Général, après l'attaque d'hier,
la moitié des parents du pays ont préféré
ne pas envoyer leurs enfants à l'école.
C'est notre mode de vie qui est en jeu.
Il faut que ça cesse !
Tu veux dire que le Président est prêt
à prendre les mesures nécessaires ?
Je dis que le Président
est prêt à se montrer présidentiel.
- Allô ?
- C'est moi. Allume la télé.
Attends.
Le Sénat a débattu toute la nuit de la décision
du Président de décréter la loi martiale.
- Nous n'invoquons la loi martiale
- Je l'ai.
que quand les circonstances nous poussent
à le faire, mais quel en est le coût ?
Comment savoir si la loi martiale
va marquer la fin de la terreur à New York.
Poussez-vous !
Bonjour. Après l'invocation du Traité
des pouvoirs de guerre
par le Président, je déclare
l'état de loi martiale dans cette ville.
Selon nos sources,
nos ennemis sont à peine une vingtaine.
Ils se cachent au sein d'une population
de deux millions de personnes.
Nous pensons qu'ils sont d'origine arabe,
entre 14 et 30 ans,
ce qui restreint les possibilités
à 15.000 suspects.
Nous réduirons ce nombre à ceux qui sont
dans le pays depuis moins de six mois.
Il nous reste 20 personnes parmi 2.000.
Si vous êtes parmi ces 20,
vous vous cacherez au sein
de votre population ethnique.
Malheureusement pour vous,
vous ne pourrez vous cacher que là.
Et comme toute population immigrée,
celle-ci est concentrée.
Ici, à Brooklyn.
Nous avons l'intention de boucler le quartier.
Ensuite nous mettrons la pression.
Il vous reste une dernière chance, messieurs.
Celle de vous rendre.
Après ce soir, tout jeune homme qui
répond au profil que nous avons donné,
et qui n'aura pas coopéré,
sera arrêté et incarcéré.
Il n'y a rien de pire pour le moral d'une
population que d'être sous surveillance,
mais nos ennemis auraient tort
de sous-estimer notre détermination.
Ils sont face à la plus redoutable
des armées, je vais m'en servir
et ne faire d'eux qu'une bouchée.
Merci.
- Ça me fait plaisir de vous revoir.
- Je ne peux pas en dire autant.
Pas en uniforme.
- Je croyais que vous étiez contre tout ceci.
- Je le suis. Ça ne dépend pas de moi.
C'est le Président qui vous a dit
de foutre des blindés partout ?
- Vous mettez en cause mon patriotisme ?
- Je mets en cause votre jugement.
Je suis au service de mon Président. Tout
ceci n'est peut-être pas dans l'intérêt du pays,
mais mon métier ne me permet pas
de faire de telles distinctions.
Je ne doute pas de votre patriotisme, mais ne
mettez jamais en cause mes ordres, compris ?
- Je ne suis pas sous vos ordres.
- Vous croyez vraiment ?
Regardez autour de vous.
C'est vraiment ça que vous croyez.
Quel enfoiré. T'as déjà rencontré quelqu'un
avec une grande gueule pareille ?
- Il est temps d'utiliser Samir.
- Maintenant ? Il va flipper.
- Et comment il va flipper. J'espère bien.
- Oh et puis merde ! On va le cuisiner.
Hé, hé, hé ! C'est bon. Il est cool.
Qu'est-ce qu'il fout ici ? ! Ils sont en train
de buter les Arabes là-dehors !
Tu peux arrêter tout ça, Samir.
Qu'est-ce tu racontes ? L'armée est en bas.
Ils sont en train d'interroger
et de torturer les gens !
Calme-toi d'accord ?
Il faut que je sorte d'ici
et vous devez m'aider !
On va t'aider !
- J'ai besoin de plus de fric.
- D'accord.
- Tu as donné un visa à Ali Waziri.
- Je vous le dis. Je ne le connais pas.
Menteur !
- Dis-lui ce qu'il veut savoir ! Il sait !
- Elle est folle celle-là !
Vous ne savez pas à qui on a à faire.
Ils ne me feront jamais confiance !
Ecoute, j'ai une photo de nous deux
ensemble, Samir. Tu te souviens ?
Je vais la coller sur tous les murs
et je vais l'envoyer en Cisjordanie.
Ta mère est toujours là-bas, pas vrai ?
- Putain mais laisse-moi !
- Sors d'ici ! J'ai dit, sors !
Désolé.
Ecoute, personne ne fera rien du tout.
OK, Samir ?
On ne va envoyer de photo nulle part.
Qui t'a demandé de faire le visa ?
- Oh c'est pas vrai.
- Hé, Samir. Calme-toi, OK ?
- Il n'y a rien à craindre.
- J'ai peur d'aller en enfer.
Moi aussi.
Il s'appelle Tariq Husseini.
Il a un garage sur
la rue du Commerce à Red Hook.
Rue du Commerce. Red Hook.
Si tu as le moindre problème,
n'importe quoi,
tu m'appelles.
- Pas mal du tout.
- Toi aussi.
Hé, Floyd. Ouais. Hub.
Ecoute, il va falloir
qu'on s'organise vite, d'accord ?
Ouais, où est Frank ?
Appelle-le de toute urgence.
Trouve-moi une vieille bagnole.
Cabosse-la toi-même si nécessaire.
896 rue du Commerce.
C'est un garage à Red Hook. Ouais.
Oh merde !
Ils fouillent toutes les maisons.
Tu sais, Tariq va se terrer.
- On va lui tomber dessus d'ici une heure.
- Mets le paquet.
- Où tu vas ?
- Je vais mettre Samir en lieux sûrs.
OK, ils sont trois. Les deux mecs
à côté de la décharge à nous.
Ils attendent qu'on soit prêt,
et puis ils nous suivent.
OK.
OK, on y va.
Yo, Joaquin.
Mira...
Je cherche Tariq. Qui c'est Tariq ?
Il est censé réparer ma caisse.
Hein ? J'ai la carte quelque part.
Il m'a donné ce papier.
- Tariq Hassiny je crois.
- Ouais, il est derrière.
Par là ? OK, mec. C'est sympa.
Hé, Tariq.
C'est toi, Tariq Husseini ?
- Il est pas là.
- Il est pas là ?
- Je peux lui laisser un message ?
- Ouais.
- Dis-lui que le FBI le cherche.
- Vous déconnez !
Je déconne pas.
Pose le téléphone, les mains en l'air.
Les mains en l'air !
Derrière la tête.
C'est ça, toi aussi.
Tout ira bien.
Tariq Husseini, ici l'armée des Etats-Unis.
Vous êtes encerclés.
Vous avez 30 secondes
pour jeter vos armes et évacuer les lieux
avec vos mains derrière la tête.
- Je répète: ici l'armée des Etats-Unis...
- Ne bougez pas ! Putain !
Putain ! Alerte ! Alerte !
Bravo One à Alpha Leader.
Je demande la permission de tirer.
Oui ! Tirez !
- Plus un geste ! Jetez votre arme ! Jetez-la !
- Attendez ! Je suis du FBI !
- Jetez votre arme !
- Jetez-la !
OK. Je s... Je suis du FBI.
Détendez-vous.
A genoux ! J'ai dit à genoux !
OK. Je suis du F...
Je suis du FBI !
Pourquoi il est passé ?
Mesdames et messieurs, il y aura un briefing
pour les journalistes accrédités...
Pas de panique. Le périmètre...
Frankie ! Frankie Haddad !
Frank Haddad !
- Frank !
- Hub ! Hub, ils ont pris Frankie.
- Quoi ? !
- Mon fils est ici. Il n'a que 13 ans !
- OK, on va le faire sortir. On va le trouver.
- Frank Haddad !
Ils sont rentrés chez moi !
Ma femme leur a dit qui j'étais !
- Frank !
- Combien de fois j'ai risqué ma vie ?
Combien de fois ! ?
20 ans que nous sommes
des citoyens américains.
- 10 ans au FBI !
- OK.
Ils l'ont poussée par terre,
ils l'ont enlevé de chez moi !
Frank Haddad !
Ecoute-moi ! Ecoute-moi.
Frank !
C'est pas juste.
On va le trouver. Ça va ? On va le trouver.
- Allez. Viens.
- Non. Non !
Je vais le trouver tout seul.
De toute façon... ma place est ici.
Tiens.
Dis-leur que je ne fais plus leur sale besogne.
- Vous dites que son nom est Haddad ?
- Non, Had-dad.
Frank Haddad. H-A-D-D-A-D. Junior.
- De père Chiite. On va l'interroger.
- Son père est un fédéral - mon partenaire !
Ne m'énerve pas.
Je n'aime pas les Ethiopiens.
- Idiot, tu crois que c'est une insulte.
- Si c'est une erreur, nous la réparerons.
Il n'y a pas d'erreur.
Je garantis qu'il est net. Je veux qu'il sorte !
Soyez réaliste. Je vais suivre l'affaire.
Ouais, suivre l'affaire, comme vous
me suivez moi depuis le début, c'est ça ?
Vous croyez que je suis aveugle ?
Je fais le travail pour vous
et je me fais presque tuer !
Je veux que Frank Junior soit libéré et
je veux voir mon prisonnier Tariq Husseini !
Rendons une visite à votre prisonnier.
- Vous le travaillez depuis longtemps ?
- Pas assez, apparemment.
Encore combien de temps
avant qu'il nous mène aux autres cellules ?
- Il ne sait pas où elles sont.
- Il le sait.
Il ne le sait pas. Tu l'as dit toi-même,
Sharon, pendant la réunion.
Les cellules sont indépendantes.
Quand est-ce qu'il va craquer, Sharon ?
Trop ***. Le théâtre a explosé 9 heures
après avoir trouvé la première cellule.
Quelles sont nos autres options ?
Tremblements ?
- Ça ne marchera pas.
- Ça marche pour les Israéliens.
Seulement si on les prive de sommeil.
Ça prend 36 heures.
Nous n'avons pas 36 heures.
Chocs électriques ?
- Les neurotransmetteurs s'arrêtent.
- L'eau ?
Les Palestiniens sont très résistants.
On peut le saigner.
C'est salissant.
Vous êtes devenus fous ?
De quoi vous parlez ?
Il est temps de sacrifier une vie
pour en sauver des centaines d'autres.
Une vie !
Et pourquoi pas deux ou six ?
Pourquoi pas des exécutions publiques ?
Vous êtes libre de partir.
Allons, Général.
Vous avez perdu des hommes, moi aussi,
mais vous ne pouvez pas faire ça.
Et si ce qu'ils veulent...
Et si ce n'était pas le cheikh qu'ils voulaient ?
Vous y avez pensé ? Hein ?
Et s'ils voulaient juste nous tourner
les uns contre les autres ?
Voir nos rues pleines de soldats
et nous rendre tous paranoïaques ?
Nous voir ignorer la loi,
ignorer la constitution.
Si nous nous livrons à la torture, Général...
Alors tout ce que nous avons fait,
tous nos sacrifices auront été en vain.
Et ils auront gagné.
Ils ont déjà gagné !
Faites-le sortir.
Il ne savait rien.
SPECTACLES ANNULÉS
- Il faut les arrêter.
- Nous ne pouvons pas arrêter l'armée
- avant que le danger soit éliminé.
- C'est l'armée le danger.
Devereaux tue des innocents.
Vous l'avez envoyé. A vous de l'arrêter.
Vous portez un micro ?
Et vous ?
C'est Devereaux qui a enlevé le Cheikh.
Devereaux ?
Donc nous avons le Cheikh.
Qu'est-ce que vous croyez, Hub ?
Que le gouvernement peut tout contrôler ?
Tout le monde, vous et moi,
nous voulions tous la tête du Cheikh.
Devereaux n'a pas commencé la chasse
aux terroristes, il y a juste contribué.
Une seconde.
Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
Certains pensent que nous devrions
libérer le Cheikh, le laisser partir.
Après tout, nous l'avons kidnappé, isolé.
- Le juge pourrait le libérer.
- On ne libère pas un meurtrier, quel qu'il soit.
Quel qu'il soit !
Sharon dit que s'ils croient que nous
le libérons, nous pouvons les avoir.
Pourquoi ils lui feraient confiance ?
Pourquoi je lui ferais confiance ?
Demandez-lui.
J'étais à la tête des opérations en Irak
pendant deux ans.
Samir recrutait chez les disciples du
Cheikh et moi je les entraînais, au nord.
Le Cheikh allait nous aider
à renverser Saddam.
Il était notre allié.
Nous l'aidions financièrement.
Et puis, euh... et puis il y a eu
changement de politique.
Nous ne les avons pas trahis.
Nous avons juste arrêté de les aider.
Ils se sont fait massacrer.
Donc j'ai, euh, disparu de la circulation.
- J'ai pris une autre mission.
- Mais d'abord tu les as aidés.
Comment ça ?
Tu as dit qu'ils avaient besoin d'aide.
Ils étaient sur notre liste de terroristes,
donc tu leur as donné des visas, toi et Samir.
J'avais promis de m'occuper d'eux.
Ils travaillaient pour nous.
Ils faisaient quoi... exactement ?
- Je te l'ai dit !
- Non, tu ne me l'as pas dit.
Tu m'as dit que tu les as entraînés.
C'est bien ça que tu as dit, n'est ce pas ?
Tu as oublié de me dire quelque chose,
n'est-ce pas, Sharon ?
Tu les as entraînés... à faire des bombes.
C'est pour ça que tu cherchais
les signatures des câbles sur le bus.
Maintenant ils sont ici
en train de faire
ce que tu leur as appris à faire.
C'est ça ?
Tu dois me laisser corriger la situation.
S'il te plaît ?
Le Président est en conférence
avec le maire, le gouverneur
et le procureur général de New York.
...les mettre dans un stade,
comme nous avons fait avec les Japonais.
Il est temps pour nous tous
de montrer que nous sommes solidaires.
...l'armée qui enlève, petit à petit,
Les droits de la population...
La population de Brooklyn
ne veut pas être prise en otage !
Joignez vous tous, religieux ou pas,
à une marche pour protester contre...
Et s'ils étaient noirs ?
Et si c'était les Italiens ?
Les Arabes américains sont vulnérables,
et n'ont aucun pouvoir.
- Farouk ?
- Certains disent que c'est du racisme
et que le gouvernement ne devrait pas...
Samir a établi le contact, Frank.
C'est la dernière cellule.
Il a obtenu un rendez-vous, mais
nous devons nous débarrasser de l'armée.
J'ai besoin de toi, Frank.
Frank, nous sommes encore de la partie.
Je ne veux plus voir de victimes
et toi non plus.
Quand tout sera fini,
je te promets que nous trouverons ton fils.
Manifestation à City Hall demain.
Contre la peur !
- Quelle heure, Frank ?
- Exactement 10h15.
Comment il va ?
Donne-moi le message et je leur passerai.
Je dois le délivrer moi-même. Crois-moi,
ils veulent entendre ce que j'ai à dire.
Contre la peur !
Dites leur que nous n'avons pas peur !
ATTAQUER L'ARMEE A 11H00
BAINS PUBLICS 12H00
Tu es sûre qu'il va le faire ?
Sinon, il sait que
je le livre en pâture à Devereaux.
Bon ?
Tu sais, c'est la dernière chance,
tu comprends ? Si quelque chose foire...
Ça va pas foirer.
Nous sommes la CIA.
Il y a toujours quelque chose qui foire !
Bon...
Si ça se gâte, euh,... rappelle-toi
que c'est le plus déterminé qui gagne.
On y va.
Vous faites un beau couple tous les trois.
Sharon, je t'en supplie.
Ne m'oblige pas à faire ça.
Ils... s'ils...
S'ils soupçonnent que
nous avons été suivis, ils nous tueront.
- Sud à la place Cadman.
- Détends-toi, tu veux ?
Général, les fédéraux sont en mouvement.
Vous m'avez reçu ?
OK, ne perdez pas Hubbard.
Je ne lui fais absolument pas confiance.
Compris.
Aéroporté, il est à vous.
Ici Aéroporté. Nous le suivons.
Le son est prêt.
Ce n'est pas le chemin des bains.
Il a dit de prendre une clef chez mon oncle.
Arrête de te plaindre,
tu le sauras si nous sommes surveillés.
Je le sens mal, OK ?
Détends-toi. Baisse la tête.
- Prêts ?
- Tout à fait prêts.
Il faut se dépêcher, Sharon.
Il faut être à l'heure.
On y va.
A toutes les unités ! Il est sorti de la voiture !
Il court vers Front et Pearl.
Ici l'armée des Etats-Unis.
Arrêtez-vous, ou nous ouvrons le feu !
On ne bouge plus !
C'est bon.
Parfait, allons-y.
- Pourquoi on est encore ici ? Faut y aller.
- Calme-toi. Tout ira bien.
Ecoute, nous devons attendre trois minutes.
Tu peux faire ça pour moi ?
Je n'y crois pas. Regarde-moi ça.
Arabes et Juifs, côte à côte.
Noirs et blancs, chrétiens et musulmans.
Quoi ?
- C'est si tragique.
- Pourquoi tragique ? Comment ça ?
Ils vont attaquer la manifestation ?
Tu imagines une meilleure cible ?
...parce que notre gouvernement
n'a pas le droit de déclarer la loi martiale !
Contre la Peur ! Contre la peur !
Contre la peur !
- Faut se dépêcher, Sharon.
- OK. Tiens, mets-ça.
- Merde, il est 11 h. Faut y aller.
- Ils se préparent à bouger.
Unités 1 et 2, à mon signal.
Unités 3 et 4, attendez.
Unités 5 et 6...
FBI !
Oh... Micro-ondes !
CONTRE LA PEUR
Ceci est illégal. Dispersez-vous.
Je répète, ces soldats sont armés.
Ceci est votre dernier avertissement.
Hub,
nous l'avons raté.
Les bains.
Qu'est-ce qui se passe ? Où sont-ils ?
Ils arrivent. Ne t'inquiète pas.
Qu'est-ce que tu fais ?
Quel est ton message ?
Personne ne va venir, n'est-ce pas ?
Alors,
quel est ton message pour moi, Sharon ?
C'est toi la dernière cellule.
Il n'y aura jamais de dernière cellule !
Ce n'est que le commencement.
Contre la peur ! Contre la peur !
Comment j'ai pu être si aveugle ?
C'est à cause de l'argent.
Tu crois que l'argent c'est le pouvoir.
C'est la croyance le pouvoir.
Ne me dis pas que
nous avons financé ton opération.
Il faut aider le Tiers Monde, Sharon.
Samir, le Coran dit...
Ne me parle pas du Coran, femme !
D'abord tu me laisses tomber en Irak
comme une merde !
Puis vous prenez notre leader, un saint.
Vous le mettez en prison
parce qu'il prêche la parole de Dieu.
Maintenant vous allez regretter
d'avoir essayé de contrôler le monde.
C'est fini.
Tu as réussi.
Pourquoi encore répandre du sang ?
Ces pauvres manifestants...
Ils sont en train de défendre ta cause.
Ouais.
Et eux aussi deviendront des martyrs.
Samir !
Lâche-la.
- Eloigne-toi de la porte !
- Il a une bombe !
Lève-toi. Lève-toi.
Lève-toi !
- Non !
- Samir, laisse-la et je te laisse la vie.
- Eloigne-toi de la putain de porte !
- Non !
- Samir...
- Hub, je suis ici.
Ne tire pas Frank.
Samir.
- Tu veux mourir ?
- Et toi ?
- Je la fais sauter !
- Et nous mourons tous. Personne ne sort.
- Eloigne-toi de la porte !
- Tire.
- Tais-toi.
- Tire !
- Tais-toi !
- Tire-moi dessus !
- J'arrive !
- Tais-toi !
- Tire ! !
- J'arrive !
Vas-y !
Tire !
Tire !
Nous avons un blessé. C'est l'estomac.
Venez tout de suite.
Voilà.
Il est mort ?
- Hub...
- Je suis là. Je suis là.
- Hub ?
- Je suis là.
- Je suis désolée.
- C'est bon.
- Ça va ?
- J'ai froid.
OK.
Pardonne-nous nos péchés,
comme nous pardonnons ceux qui ont péché.
Et ne nous soumets...
Ne nous soumets pas à la tentation,
mais délivre-nous du mal.
- Que ton règne...
- Inch Allah.
Contre la peur ! Contre la peur !
Agent Hubbard, expliquez-moi
pourquoi vous avez pris le colonel Hardwick
et six de mes hommes ?
Nous avons liquidé la dernière cellule.
C'était Samir. Il est mort.
- Comment savoir si c'est la dernière ?
- Sharon.
- Sharon n'est pas nette.
- Sharon est morte.
Elle a donné sa vie.
Désolé, Hub.
- C'est terminé, Général.
- Quoi donc ?
- Le Cheikh.
- Vraiment ?
Violation de la loi internationale. Hum ?
Omissions de quelques lois, traités ?
Kidnapping, faux témoignage ?
Vous menez votre propre politique étrangère ?
- Je connais toute l'histoire.
- Vous ne savez rien.
Pauvre petite Sharon
et son pauvre petit peuple qui souffre.
J'ai fait le nécessaire
et je ne présente pas mes excuses.
Va te faire foutre, FBI.
J'ai servi ma patrie. Essaye d'en faire autant.
Autre chose, agent Hubbard ?
Ouais, encore une chose.
C'est un mandat du tribunal d'instance
pour la libération des prisonniers.
- Mon autorité est au-delà des tribunaux.
- Votre autorité n'est plus, Général !
William Devereaux, je vous arrête
pour la torture et le meurtre de
Tariq Husseini, un citoyen américain.
FBI ! Ne bougez plus !
Ne bougez plus !
- C'est une blague ?
- J'ai l'air de plaisanter, Général ?
Commandant !
Donnez-leur l'ordre de baisser leurs armes.
- Impossible.
- Faites-le.
La loi stipule...
Je suis la loi !
Ici, maintenant, je suis la loi !
- Vous avez le droit de ne rien dire...
- Baissez vos armes !
Vous avez le droit d'être jugé
de façon équitable.
Vous avez le droit de ne pas être torturé,
de ne pas être assassiné.
Des droits que vous avez ôtés
à Tariq Husseini.
Ce sont vos droits grâce aux hommes
qui ont porté cet uniforme avant vous.
Grâce à ces hommes et ces femmes
qui attendent votre ordre pour tirer.
Vous pensez que j'hésiterais à vous tuer,
si c'était dans l'intérêt de mon pays ?
Non, non, vous n'hésiteriez pas,
mais eux peut-être.
Donnez l'ordre. Faites de ces jeunes
des assassins. Donnez l'ordre.
Donnez l'ordre, Général !
Baissez votre arme, Sergent.
Général Devereaux,
est-ce que vous avez des commentaires ?
Officiellement.
Général Devereaux,
est-ce que vous avez des commentaires ?
Général Devereaux, que se passe-t-il ?