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Dans l'Antiquité, le monde était régi
par des dieux et des monstres.
Mais, c'est un demi-dieu,
Persée, mon fils,
qui terrassa le Kraken
et sauva l'humanité.
Sa bravoure
justifiait sa place à mes côtés.
Mais Persée,
d'une grande force
de volonté, emprunta un autre chemin.
Il fit vœu de vivre comme un homme.
Même quand le destin
lui ravit sa femme,
il ne sollicita ni mon aide,
ni celle des autres dieux.
Le règne des dieux touche à sa fin
mais le fils de Zeus ne peut
se dérober éternellement à son destin.
Tire-le. Recommence.
Lance l'autre.
Je vais attacher celui-là.
On en a beaucoup.
- D'où cela vient-il ?
- Je l'ai fabriqué.
Tu l'as fabriqué ?
Je veux être un gentil dieu,
faire de bonnes actions.
- Un gentil dieu, ça n'existe pas.
- Il y en a.
Hélios, la vie ne se limite pas
aux dieux et aux Titans.
Cléa,
j'ai un aveu à te faire.
Il m'a prêté main-forte
et n'a pas étudié.
Apprends bien.
Que je sois fier de toi.
Je sais que tu es là.
Je m'immisce dans ses rêves.
Il est comme son père. Opiniâtre.
De passage ?
J'ai besoin de ton aide,
Persée.
Le grand Zeus n'a nul besoin de moi.
Un malheur nous guette.
Les dieux comme les hommes
en pâtiront.
- Les hommes ne prient plus.
- Non sans raison.
Cela se paie.
Sans prières,
nos pouvoirs s'étiolent.
Une fois démunis, toutes nos
créations se déferont. Toutes !
Les murs du Tartare s'effondrent.
Ils recrachent tous les démons sur Terre.
Les premiers y sont déjà.
Si nos pouvoirs s'amenuisent davantage,
nous deviendrons mortels.
Nous mourrons et Cronos s'évadera.
Ce sera le chaos.
La fin du monde.
Que suis-je censé faire ?
C'est à vous d'agir.
Avec tous nos enfants.
Peut-être qu'ensemble,
nous pouvons y remédier.
Chaque once de pouvoir est précieuse.
Je n'abandonnerai pas mon fils.
Je connais ton cœur mieux que toi-même.
Selon toi, un demi-dieu
est indigne de se joindre à nous.
Tu apprendras que
d'être à moitié homme
te rend plus fort qu'un dieu,
non plus faible.
Mieux vaut que tu partes.
Dors bien, Persée.
Je n'abandonnerai pas mon fils.
Zeus.
Poséidon !
Mon frère.
Cela fait une éternité...
En effet.
Arès.
Mon fils.
Où est mon frère Persée ?
À la pêche ?
Quelle brave et noble décision !
Allons-y.
Le Tartare. L'immense prison
du royaume des Enfers.
Hadès, mon frère.
Nous voilà dans ton fief,
comme convenu.
Montre-toi !
Après tant d'années,
les fils de Cronos, à nouveau réunis.
Frères d'armes.
Hadès,
tu règnes en maître
sur le royaume des Enfers.
Consens à nous laisser entrer
et à t'aider à réédifier
les murs du Tartare.
Mon bien-aimé frère
qui m'a exilé ici à jamais,
pour garder notre père prisonnier,
cherche maintenant
à faire la paix.
Oublions le passé, mon frère,
et unissons-nous.
Oui.
Mais à mes conditions.
Poséidon !
En haut !
Poséidon !
Tout commence !
Hélios !
Hélios !
Hélios !
Où est Hélios ?
Reculez ! Son venin prend feu.
Restez à terre !
Hélios, pars avec eux.
Emmenez-le.
Je te retrouverai. Pars !
Pars !
Papa !
Fuis !
- Dépêche-toi !
- J'arrive !
Reste où tu es !
Par ici !
Viens me chercher !
Qu'est-ce que tu attends ? Brûle-moi !
Assieds-toi.
Il se trame quelque chose.
Tu en as l'intuition.
Tu es le fils d'un dieu.
Un fils a besoin de son père.
Je l'ai juré à Io.
Je sais. J'étais là.
J'ai aidé ton fils à naître.
Tu as juré
qu'il ne manierait pas le glaive
et que tu vivrais de la pêche avec lui.
C'est bien beau en temps ordinaire.
Tes pouvoirs t'imposent des devoirs.
Contente-toi de me soigner
et ne me tourmente pas.
Où est-ce qu'on va ?
J'ai besoin de parler à mon père.
N'aie aucune crainte.
C'est le Mont des Idoles.
L'endroit le plus proche des cieux.
C'est ici
que les hommes prient les dieux.
C'est du passé.
Zeus ?
Père.
Poséidon.
Que s'est-il passé ?
Hadès et Arès se sont alliés à Cronos
pour combattre les humains.
Tous les dieux ont disparu.
Le pire est à craindre.
Je te tiens.
Où est mon père ?
Captif.
Tu dois aller aux Enfers, le libérer.
Ils ont pris mon père.
Tu es notre seul espoir,
ou ce sera l'oubli.
Comment m'y prendre ?
Je ne suis qu'un demi-dieu.
Trouve un autre demi-dieu.
Agénor.
C'est mon fils.
Il est auprès d'Andromède.
Qu'il te mène chez le Déchu.
Poséidon.
Prends ceci. Sers-t'en.
Si mon fils
survit et s'en montre digne,
donne-le-lui.
Trahi par mon propre fils.
Quand cela t'agrée,
tu te souviens que je suis ton fils.
Hadès.
Tu transpires comme un homme,
avant peu, tu pleureras.
N'use pas ta salive en vain.
Cronos attend,
père.
Notre père nous a proposé un marché.
Pauvre sot !
Si nous l'aidons à s'évader du Tartare,
il accordera l'immortalité
aux rares dieux qui subsistent.
Laisse-le parler !
T'affaiblirais-tu ?
Tu es au royaume des Enfers
où m'obéir est de mise.
Notre père a voulu nous tuer.
Rien ne s'est effacé de ma mémoire.
Et que veut au juste notre père, en
échange de notre précieuse immortalité ?
Nous lui offrons tes derniers pouvoirs divins
afin qu'il puisse se libérer.
Hadès,
qu'ai-je fait de toi ?
Tu ris comme si tu avais le choix.
Tu ne l'as pas.
J'espère que tu en as suffisamment.
Resserrez ses chaînes.
Il te sera utile.
Pégase.
Va le voir.
Il t'aime bien.
Moi, par contre...
je t'aime.
Je sais.
En douceur.
Aie fière allure !
D'autres chimères ! Archers !
Prêts ! Tirez !
- Une chimère !
- Prêts !
Tenez vos positions !
Faites place !
Baissez vos arcs !
J'ai dit, baissez vos arcs !
En ligne droite.
Tu excellais par le passé.
Salut à toi, Persée,
qui a terrassé le Kraken.
Valeureux Persée !
Si tu voulais te frotter à l'ennemi,
tu arrives trop ***.
Je viens voir la reine Andromède.
Ceci est un champ de bataille.
Je dirige les opérations.
Je désire parler à la reine.
Et la reine désire te parler.
Votre Majesté.
Suis-moi.
Tu as visiblement
livré tes propres combats.
J'ai aussi eu mon lot.
Pour sûr.
Je n'abuserai pas de ton temps.
Cela fait si longtemps.
- J'ai un fils.
- Je sais. J'aimerais le rencontrer.
- Ma femme...
- Je sais.
Je suis désolée.
Votre Majesté !
Pour le bien des hommes, résolvons
nos différends avant que la nuit tombe.
J'ai été claire.
Nous à combattre
les chimères.
Nous avons perdu trois cents hommes
pour la mort de quatre chimères.
Nous avons offensé les dieux.
Nous devons prier.
Priez-vous Arès ?
Comme à notre habitude.
Si je te disais qu'il est ton ennemi ?
Je ferais la paix avec lui.
Avec le dieu de la Guerre ?
Persée.
Quel est ton plan ?
J'ai mon idée.
Puis, je m'en retournerai.
- À quoi ça sert ?
- À sculpter les rames de ma trirème.
Cent soixante-dix.
Une par homme.
Ça ressemble à un pic.
- C'est le gouvernail de mon vaisseau.
- Silence !
Ronde matinale, Votre Majesté.
Jamais de tout repos.
Majesté.
Ta visite m'enchante !
- C'est Agénor. Un menteur et un voleur.
- Nous avons rompu,
mais essaie de tourner la page.
Une femme t'a-t-elle idolâtré au point
de t'encager comme un lapin ?
Il m'a demandé ma main.
J'ai refusé.
Il a volé les joyaux de la couronne.
C'est dû à mes magnifiques yeux.
Tu as les yeux de ton père.
Tu connais son père ?
Oui. Agénor
est le fils de Poséidon.
Ton nouveau bien-aimé est fou à lier.
Je suis ton cousin, Agénor.
Je suis le fils de Zeus.
Un demi-dieu, abandonné,
tout comme toi.
Si mon père t'envoie,
passe ton chemin.
Ton père est mort.
Les dieux ne meurent pas.
À présent, oui.
Tant mieux. Rends-moi un service.
- Lequel ?
- Va aux Enfers !
C'est justement là
où je me rends.
Peux-tu m'éclairer ?
D'après ton père,
tu sais où se terre le Déchu.
Tu brûles de revoir l'océan ?
C'est comme une soif
impossible à désaltérer.
Tu dois souffrir le martyre, ici.
Je veux la grâce royale.
Accordée.
Et mon poids en or.
Accordé.
Une poignée de pièces d'or,
tu es si maigre.
Voyons. À quoi ai-je rêvé
dans ce cachot ?
N'abuse pas.
Il me faut ton plus rapide navire.
Le Déchu vit
de l'autre côté de l'océan.
Où donc ?
Mets-moi sur le navire et tu le sauras.
Ton navire t'attend.
Qu'on m'apporte ma cape porte-bonheur !
Sais-tu pourquoi elle me porte bonheur ?
La première fois que je l'ai port...
Que les régiments encore intacts
se rassemblent au passage de Tyrène.
Si je n'y suis pas dans deux jours,
vous pourrez prier.
Votre Majesté.
Tu ne peux abandonner la Grèce.
Tu me donnes des ordres ?
Détachez-le.
Où demeure le Déchu ?
Qui est le Déchu ?
Le dieu Héphaïstos.
Et qui est Héphaïstos ?
Le dieu qui a façonné
le trident de Poséidon,
la fourche de Hadès,
et la foudre de Zeus.
Réunis,
ils forment la Lance de Trium
qui a servi
à vaincre Cronos.
Héphaïstos vit sur l'île de Kail.
Que personne n'a jamais trouvée.
Kail n'existe pas.
N'est-ce pas, Agénor ?
Si.
Je vous y mènerai.
Détachez-moi.
Si tu le fais,
il sautera et se volatilisera.
Héphaïstos t'aidera à sauver ton père.
Ne laisse pas tomber ta famille.
Je n'ai jamais douté de toi.
Grand Cronos.
Père !
Nous t'avons amené Zeus, ton fils...
comme tu l'as ordonné.
L'île de Kail.
Je n'y toucherai plus.
Qu'est-ce ?
Je n'en sais rien. Mais
nous ne sommes pas bienvenus.
Nous n'avons pas le choix.
Le Déchu est près des cieux.
Les ruisseaux coulent ici.
Le sommet, c'est par là.
Regardez !
Ne bougez pas !
Je ne vois rien.
- Prions Arès.
- Guerriers !
Je sais que c'est l'usage mais quoi
que nous devions affronter,
ne priez pas Arès.
Si vous le faites, il nous tuera tous.
Restez groupés.
Soyez vigilants.
Un fil piège.
- Agénor !
- Je l'ai vu.
Il faut surtout ne rien faire.
Rien, je sais faire.
Pour l'amour de Zeus !
Tu devais ne rien faire.
Je n'ai rien fait !
Coupe le contrepoids.
Ne coupe pas le contrepoids !
Il a raison, il mourra en tombant.
Coupe le contrepoids !
Coupe le contrepoids !
C'est une plaisanterie.
Restez à terre !
Qu'est-ce que c'est ?
Énorme !
Andromède, retiens-le.
Maintenant !
Archers !
Galenos.
- Épaule Persée.
- Suis-moi !
Arès, je t'implore...
Il est parti ?
C'est perdu d'avance.
Où est mon cousin ?
Ravi que tu t'accroches.
Je voulais leur en mettre
plein la vue.
Doucement !
Poséidon.
Pauvre Arès.
Toujours soumis.
Je suis mon propre maître.
Oui, bien entendu.
Seuls les hommes
semblent avoir le libre arbitre.
Tiens !
De la douleur ! De quoi devenir humain.
Tu ne pleures pas ?
Comme ton fils préféré, Persée ?
Si je pleure,
ce sera pour toi, Arès.
Arès !
Assez !
Pleure pour ton fils !
J'ai dit :
"Assez !"
Un même dessein nous unit.
Ce n'est pas le moment de faiblir.
Ta faiblesse, c'est ta haine aveugle
envers ton père et ton frère.
Tu ne sais pas
quand cesser de combattre.
Tu as déjà gagné.
Cronos se repaît des pouvoirs de Zeus.
Héphaïstos.
Zeus !
Arès !
Hadès !
Enfin ! Je savais que vous viendriez.
Poséidon, je vois ton trident briller.
Ce ne sont
pas eux !
Nous cherchons Héphaïstos, le forgeur
- de ces armes redoutables.
- Dois-je les laisser entrer ?
Il dit non !
Ceci dit, il dit toujours non.
Il dit toujours...
non.
Tu es Persée.
Le fils de Zeus.
Oui.
"Libérez le Kraken" et tout le reste.
Qui es-tu, toi ?
Agénor, le fils de Poséidon.
Agénor...
As-tu entendu parler de lui ?
Ça ne lui dit rien.
Ton ami me connaît peut-être
sous le nom...
du Navigateur.
Le Navigateur ?
Toujours non.
Il trouve maints demi-dieux inutiles.
"Inutiles"...
Comme tes compagnons borgnes.
Ces cyclopes
m'ont aidé
à forger les armes des dieux.
Un peu de respect.
"Navigateur".
Poséidon mort.
Zeus captif. Ces mots
sont désassortis.
Aide-nous à délivrer Zeus
afin qu'il s'oppose à Cronos.
C'est ça le plan, alors ?
Très bien !
Dans ce cas, mieux vaut se préparer.
- À quoi ?
- À la fin de ce satané monde !
Cronos va démanteler la terre.
Vous serez dispersés dans l'univers.
Fabuleux !
Tu as forgé ces armes
divines, ici même.
Tu dois pouvoir nous aider.
Te tairas-tu ?
Je ne peux rien
sans mes pouvoirs.
À qui parle-t-il ?
Ne me fuis pas !
Son père tout-puissant me les a ôtés
pour avoir pris le parti de Hadès.
Je sais maintenant
que je m'étais fourvoyé.
Les gens oublient !
Au début,
Hadès était un dieu avisé
et juste et puissant.
Ton père, lui, s'est laissé griser
par le pouvoir !
Nous espérions même,
que quand Zeus viendrait, qu'il se rendrait
compte de son erreur et nous rendrait...
Pourquoi pas ?
Il aurait pu, s'il était venu.
Je suis navrée
que tu mésestimes les hommes.
Mais nous
espérons
quand il n'y a plus rien à espérer
et croyons
quand il est peine perdue de croire.
Mais parfois,
en dépit
de tous les obstacles,
nous triomphons.
Lequel de vous deux
commande ?
- Moi.
- Alors...
si nous étions des dieux,
comment nous aiderais-tu
à libérer Zeus ?
Mon enfant...
tu me rappelles quelqu'un.
Aphrodite.
Elle était ma femme.
Suivez-moi.
Si Zeus est prisonnier aux Enfers,
il est probable
qu'il soit au cœur du Tartare.
Dans très peu de temps,
sa force vitale
se consumera.
Comment arriver jusqu'à lui ?
C'est impossible.
En principe, tu aurais raison.
Mais quand j'ai conçu cette merveille,
j'ai ajouté un passage secret.
Un raccourci,
en quelque sorte.
Tu en es le concepteur ?
Et le bâtisseur.
Aphrodite, non seulement
je peux t'y faire entrer,
mais je peux te faire
une visite guidée.
Afin que la prison du Tartare
soit tout à fait imprenable,
je l'ai bâtie
de l'extérieur vers l'intérieur.
Il fallait donc que je me laisse
un passage
pour en sortir.
Seul ce labyrinthe
permet aux humains
de traverser les Enfers
et de gagner le cœur du Tartare.
Où est Arès, mon fils,
ce scélérat plein de hargne ?
Cronos l'épargnera-t-il ?
Et toi ?
Cela ne finira-t-il donc jamais ?
J'ai peur, mon frère.
Es-tu satisfait ?
Je suis un dieu et j'ai peur.
Il y a de quoi.
Quand tes chers humains trépassent,
leur âme poursuit son chemin.
Quand un dieu trépasse,
la mort ne le prend pas,
il disparaît à jamais.
C'est le néant.
C'est l'oubli.
L'oubli.
Persée.
Persée...
Père !
Je suis tout près.
Ne me laisse pas.
En alignant minutieusement les bords,
on a une représentation changeante
du Tartare.
Sacrée œuvre d'art !
Qui peut s'avérer utile.
Tu la confies à un humble navigateur ?
Après tout, tu es le fils de Poséidon.
C'est lui qui m'a appris à naviguer
et comment séduire une sirène.
Ça m'a été utile plus souvent
qu'on ne croie.
Navigateur,
voilà l'entrée du labyrinthe.
Il y a des centaines de portes
qui pourraient toutes te tuer,
sauf une.
Je l'ai conçu pour jouer
des tours à l'esprit.
L'esprit est le pire piège de l'homme.
Alors, vous devez maîtriser vos peurs
pour ne nuire
ni à vous-même, ni aux autres,
afin d'atteindre le Tartare.
La voilà.
C'est notre porte.
Reculez !
Lequel d'entre vous l'a prié ?
Tu as trahi notre père.
Il m'a trahi, moi,
en te préférant.
Merveille des merveilles !
Venez !
Elle va vite se refermer.
Non, pas maintenant !
Sois clément. C'est moi qui t'ai prié.
J'ai appris...
à prier pour mes ennemis.
Sois en paix...
Nous sommes frères,
mais point égaux.
Je dois leur donner plus de temps.
Un dernier acte divin.
Viens là !
Montre un peu la couleur de ton sang !
Héphaïstos.
La porte
se referme !
Arès !
Tu n'as rien dans le ventre,
pauvre
pleurnichard ?
Franchis la porte !
Corinna !
Elle a été sotte de le prier.
Et lui, lâche de tuer les faibles.
Il a combattu dans bien des guerres
et massacré nombre d'innocents.
Il ne connaît
rien d'autre.
Il est invincible.
Nigaud !
Il y a deux jours,
je moisissais dans un cachot
dont j'essayais de m'évader,
indigne de mon père.
Maintenant, je suis ici,
et j'essaie de sauver l'univers.
Joins-toi à moi.
Majesté,
dans ce labyrinthe
aux possibilités nombreuses,
tu ne veux pas entendre ces mots...
suis-moi.
Par là...
Ou par là.
C'est impossible,
sans Héphaïstos.
C'est par là.
Par ici !
Andromède...
Corinna.
Ce devrait être
un couloir.
Rien ne concorde.
Andromède...
Nous ne sommes pas seuls.
Donne-moi la carte.
Le vainqueur du Kraken
ne devrait pas poser
- pour une statue ?
- Agénor...
- Donne-moi la carte !
- Elle n'est d'aucune utilité !
Par là !
Agénor !
Je sais où on va.
C'est par là !
Reculez !
Retiens-le !
Il fait froid ici.
Ce n'est pas vraiment toi.
Pourquoi tu fais ça ?
S'il te plaît, papa, ne me tue pas.
Que s'est-il passé ?
Le Tartare.
Allons-y !
Viens !
Cronos a recouvré sa force,
maintenant.
Je suis vraiment désolé.
Pour quoi ?
De t'avoir banni.
Peux-tu me pardonner ?
Pourquoi me le demander ?
Parce que je te pardonne ceci.
Libère-moi, Hadès.
Tu peux encore faire preuve de bonté.
Tu n'as aucune fierté, Hadès.
Je ne te laisserai pas le tuer.
Mon frère.
Tu ne peux arrêter ceci !
Arès !
Venez !
Allez-y !
Père...
Ouvre les yeux !
Persée, mon fils.
Sers-toi de tes pouvoirs.
Persée,
dépêche-toi !
- Arès !
- Andromède !
Hadès, viens avec nous.
Ton arme. Donne-la-moi !
Tiens-les !
Mantius,
- quelle impressionnante armée !
- J'ai préparé une tente royale.
Est-elle digne d'un dieu ?
Grand Zeus.
Cronos
va venir me quérir, Persée.
Je suis trop diminué pour le contrer.
Je voulais
te laisser un monde en paix.
J'ai échoué.
J'aurais dû t'accompagner.
- J'étais...
- Tu m'as délivré
du Tartare.
Tu m'as sauvé.
Où en as-tu puisé la force ?
Je n'ai cessé de penser à mon fils.
Sers-t'en.
Bats-toi pour lui.
Garde en mémoire
que seule la Lance de Trium
peut vaincre Cronos.
Et la main qui tiendra cette lance
devra être
la tienne.
Nous avons deux des armes
qui la composent.
Le trident de Poséidon
et la fourche de Hadès.
Il manque la foudre de Zeus.
Qui est sur le dos d'Arès.
Arès !
Mon frère.
Je te prie, toi.
Retrouve-moi au Temple des Dieux.
Tu nous dis inégaux.
Viens me le prouver.
Prouve-le à notre père.
Je t'entends, mon frère.
J'y vais. Repoussez Cronos.
Pas de long discours.
Ce n'était pas mon intention.
Notre stratégie
doit être simple.
Trois lignes de défense.
Les hommes d'Agénor aux avant-postes,
dans les tranchées.
Mettez-en partout
ou vous serez
brûlés par le feu.
Sur chaque morceau de tissu
et de peau.
Aidez-vous mutuellement.
La Phalange derrière
et l'infanterie en dernier rempart.
Je conduirai l'infanterie.
Notre tâche
consiste à retenir Cronos
le plus longtemps possible
si nous voulons être victorieux.
Dans les tranchées !
Fortifiez vos positions !
Cronos n'est pas loin.
Allumez les feux !
Tenez bon !
Pilonnez !
Mon frère.
Mon frère.
- Ne lui fais pas de mal.
- Je ne lui en ferai pas.
C'est à toi que j'en ferai.
Il regardera.
Je veux que tu saches
ce qu'on ressent
quand quelqu'un te prive de ton père.
Première ligne, à l'attaque !
Restez avec moi !
C'est ce qu'un père
endurerait pour son fils ?
Mon frère.
Je...
te pardonne.
Tu parais
dix mille ans plus jeune.
Et je le sens.
La mort te tournait autour.
Je n'aurai plus jamais la force
de la chasser.
À nous deux,
nous pouvons faire
une petite démonstration de force,
comme autrefois.
Finissons-en !
Sans armes ?
Nous nous en passions, avant.
Dans notre prime jeunesse.
Allons nous divertir !
Hélios !
Les armes !
Tenez vos positions !
Ne reculez pas !
La Lance de Trium !
Hadès !
Zeus !
Je frapperai le premier, mon frère.
Persée !
Ensemble, maintenant !
Le moment est venu.
Ils nous donnent une chance.
Mon frère !
Ne flanche pas !
Persée !
Il t'attend...
avant de partir.
Ton fils t'a donné de la force.
Tout comme le mien.
Hadès peut peut-être te guérir.
J'ai eu ma dernière chance.
Et tu l'as sacrifiée pour lui.
Il n'y aura plus de sacrifices.
Plus de dieux.
Sers-toi de ton pouvoir
à bon escient, Persée.
Merci, mon fils.
J'ai épuisé tous mes pouvoirs.
Qui sait...
Je serai peut-être plus fort sans.
J'arrive à marcher, mais...
Ma mère disait :
"À chacun son moment de gloire."
J'ai eu ma part. J'ai déjà un nom,
le Navigateur.
Si je ne me trompe pas,
- tu es le fils de Persée.
- Je suis Hélios.
C'est ton fils, Hélios ?
J'ai une histoire
à te raconter.
Viens voir
ton oncle Navigateur.
Je m'appelle Agénor.
Et moi, Hélios.
J'ai lu que tu étais un grand imposteur.
C'est juste, je suis grand.
C'est mon infirmière, Tigresse.
Nous devons être sur le qui-vive.
Le troisième régiment ira au nord.
Les engins de guerre
seront prêts dans deux...
Papa,
j'ai hâte de rentrer à la maison.
Finalement, être un simple pêcheur,
ce n'est pas si mal.
Tu sais qu'on ne peut pas rentrer.
Prends-le.
Tu es Hélios.
Le fils de Persée.
Le petit-fils de Zeus.
Prends-le.
C'est lourd.
Oui, ça l'est.
Est-ce trop ?
LA COLÈRE DES TITANS
LA COLÈRE DES TITANS
[French]