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Dixie, c'est moi.
Comment ça va?
J'arrive.
J'y serai dans cinq minutes environ.
Je l'apporte.
Je l'ai que depuis un an et demi.
Je t'ai dit que je te le rendrais.
Je te reparle tout à l'heure.
D'accord. Au revoir.
Je marche
oui en effet
Et je parle
De toi et moi
Oui, j'espère
Maintenant je forme
des mots avec ma langue
Maintenant je trébuche
Mais ça va
Maintenant je descends
les marches
Parce que c'est plus facile
que de les monter
Je n'ai pas glissé
Oh, c'est un dur coup pour moi
Maintenant je fais
une petite crise cardiaque
Mais je me rétablis
Maintenant je vois
Deux défoncés qui viennent vers moi
Ça peut mal se passer
- Dégage le trottoir!
- Hors de mon chemin, minable!
Hé!
II est flic.
Attends. S'il est flic,
où est son revolver?
II est pompier!
Libère le passage, poussin.
D'accord.
- Merci, papier cul.
- Merde! C'est le plus gros...
Fais gaffe.
C'est tout un ornement
que tu as là, mon pote.
Le voilà!
En trois dimensions!
J'admire vos chaussures.
Quoi?
- J'admire vos chaussures.
- Qu'est-ce que tu veux dire?
Je pensais seulement...
que même si j'admire
vos chaussures...
et que j'aimerais bien
en avoir de semblables...
je ne voudrais vraiment pas
être dans vos chaussures...
en ce moment précis
dans ce lieu précis.
- Je ne connais pas le karaté.
- Il me semblait.
Lève-toi!
Fils de...
- Fâche-toi, Rich!
- Je suis beurré!
Quinze zéro.
- Mon nez!
- D'accord, viens!
- Presque.
- Tu cherches des ennuis?
Tu vas en avoir.
Du sang!
Faute!
Et;à.
Bon, c'est comme ça
que tu veux jouer?
Tu m'as cassé le nez!
Olé.
En as-tu assez?
Trente zéro.
Surprise.
Quarante zéro.
On s'amuse?
Service!
Jeu.
Remettons ça, si vous voulez.
Grover?
"Café Dixie"
Où est-elle?
Oh, salut.
- Voici ta raquette.
- Merci.
- Qu'est-ce que cette tache?
- Du sang.
Où est mon thé?
Bernie.
- Tu veux m'en parler?
- Tu es trop jeune.
Viens, Grover.
Viens.
Merde!
Bon sang!
T'as intérêt à ce qu'une fenêtre
soit ouverte, Grover.
Sinon, je te fais châtrer!
Oh, mon Dieu.
Te sauve pas.
Je vais devant la maison.
Oh, mince.
Je peux pas croire.
Encore, encore!
Merci, merci.
Merde!
On est censés les éteindre!
- Hé, les gars!
- Qu'est-ce qu'il y a?
J'ai un rêve. Pas un grand,
juste un petit rêve.
Mon rêve- et j'espère
que vous en rirez pas...
c'est que les gens
de cette ville...
reconnaissent qu'en cas de feu,
Dieu nous en garde...
c'est pas une mauvaise idée
d'appeler les pompiers!
II ne faut pas qu'on dise,
quand la maison brûle...
"Quoi que vous fassiez,
n'appelez pas les pompiers!"
Ce serait une erreur.
Nettoyez et ne me forcez pas
à expliquer.
D'accord, chef.
On s'en occupe.
AIlô?
Je me suis enfermée dehors.
Je peux vous faire rentrer.
Venez. Je prends des outils.
Je n'ai rien sur le dos.
Vous voulez un manteau?
Non. Je veux rester nue
au froid dans ce buisson.
Je vais chercher les outils.
Salut, chef.
Qu'y a-t-il?
- Une fille enfermée dehors.
- Besoin d'aide, chef?
C'est sans intérêt.
Je m'en occupe.
On a des ennuis.
- Personne avait un manteau?
- Vous avez dit que vous en vouliez pas.
- Pourquoi j'en voudrais pas?
- Vous avez dit que vous en vouliez pas.
- Je faisais de l'ironie.
- Oh! Ironie!
Non, on n'en a pas ici.
On en voit qui font du ski
les seins nus en fumant un joint...
donc, l'ironie n'est pas
une priorité.
Nous n'avons pas eu d'ironie
ici depuis 1983.
J'étais seul à la pratiquer
et j'ai cessé parce qu'on me regardait.
Dites donc.
Vous devriez éteindre les lumières
quand vous vous enfermez.
Vous gaspillez de l'électricité.
Cachez-vous dans le buisson,
je ne vous verrai pas.
J'ai vu que vous n'avez pas
de tatouage.
Je pense que c'est sage.
Je pense pas que Jackie Onassis
serait allée aussi loin...
si elle avait eu une ancre
sur le bras.
Il y a un outil idéal
pour chaque opération.
Voyons voir.
La serrure n'accepte pas MasterCharge.
Je devrai recourir à un vieux truc.
Et quand je dis vieux...
je mens parce que je l'ai jamais
essayé auparavant.
Vous n'aimerez peut-être pas le voir.
Attention.
J'ai horreur des hauteurs.
Qu'est-ce que vous faites?
Je gèle.
Pour l'amour du ciel,
couvrez-vous.
Voilà. Je détourne les yeux,
finalement.
Regarde dans quel pétrin
tu m'as mise, Grover. Merci.
Vous voulez entrer...
C'est déjà fait.
Je me disais que vous aviez faim...
et j'ai préparé du fromage
et des légumes...
au naturel.
Vous voulez du vin
avec votre nez.
- Fromage.
- Du vin, ça ira.
- Vous avez une paille?
- Non. Pourquoi?
Aucune raison en particulier.
A la vôtre.
Une vieille astuce.
Un nez par tout autre nom.
Sentirait aussi bon.
Je m'appelle C.D. Bales.
Je suis chef des pompiers.
Appelez-moi Charlie
si ça vous chante.
Je m'appelle Roxanne.
Merci de votre aide.
- Je connais votre propriétaire.
- Dixie? Elle est gentille.
J'ai vraiment fait une affaire
avec elle pour l'été.
Bon marché, je parie.
Ça vaut la peine. Cette maison
est bien placée pour ça.
- Je croyais que vous demanderiez pas.
- J'ai pas demandé.
Qu'est-ce que c'est, une momie?
C'est un télescope.
Il est magnifique.
- Vous devez connaître le M-31.
- Oui.
J'aime qu'on donne des noms
aux objets astronomiques...
vous savez, comme Andromède
Saturne...
et la mer de la Tranquillité.
Cette idée de numéroter, c'est
agaçant pour nous, profanes.
Savez-vous combien
il y a d'objets là-haut?
Je sais qu'il y en a plus de 50.
On a pas mal réussi, considérant
la foule d'objets à nommer.
Pensez à muon et à gluon.
Au quark? Vous savez
ce que c'est, un quark?
Je le savais, mais
ça m'échappe pour l'instant.
Eh bien, on ne connaît pas tout,
n'est-ce pas?
Asseyez-vous. Je vais vous montrer.
Tenez.
On n'a jamais vu de quark,
mais on sait qu'ils existent.
Il y en a au moins
six types différents.
Il y a ceux du haut, du bas...
étrangeté, charme...
vérité et beauté.
C'est leur saveur.
Les quarks du haut et du bas
sont les plus communs...
et seule une collision
exotique exceptionnelle...
peut produire les quarks
étrangeté et charme.
- C'est beau, non?
- Oui.
Ce sont des objets astronomiques?
Non. Des particules fondamentales.
Je pensais bien.
Qu'est-ce que vous cherchez?
Je ne peux pas vous le dire.
- Pourquoi?
- C'est un secret.
J'en ai aussi des secrets
et de très importants.
En fait, j'en ai un
assez important.
En fait, j'en ai un moche.
En fait, je n'ai pas
du tout de secrets.
C'est tellement déprimant.
Vous dites que vous vous appelez
Roxanne?
C'est inusité.
C'est joli.
Voilà un nom pour une galaxie.
Désolé. Je voulais pas
me faire dithyrambique.
Je devrais partir. Il est ***
et j'ai beaucoup à faire.
Souhaitez-moi bonne chance.
- A propos de?
- Juste bonne chance.
Non, je crois pas à la chance.
Souhaitez qu'il arrive quelque chose.
Je vois ce que vous voulez dire.
Au revoir.
A bientôt.
- Ça va?
- Très bien.
C'est une ville de fête, maestro.
Tu vas adorer.
Gavanna Samana?
Quoi?
N'étiez-vous pas la nana du mois
de juin 1985?
- Allez.
- Non.
C'est drôle, j'ai cru reconnaître
votre courbe diamétrale intérieure.
Qu'est-ce que c'est?
La partie arrière de votre jambe
qui monte vers la cuisse intérieure.
Ça marche toujours, maestro.
Je t'appelle maestro parce que
tu l'es avec les nanas, n'est-ce pas?
Allons-y, les gars.
Je prends celui du dessus.
- Vous êtes prêts?
- D'accord.
D'accord.
Quoi?
"Compagnie numéro 1"
Qu'est-ce qui se passe?
Exercice.
Je veux quelque chose
qui signifie action avec style.
- Une sorte de pompier mannequin.
- Les gars.
Je vous présente Chris,
notre nouveau pro.
- Un vrai pompier.
- Bienvenue à bord, Chris.
Je suis le maire Deebs.
On vous attendait que lundi.
- Je pensais prendre de l'avance.
- Il voulait voir les nanas aussi.
Dean, Trent,
mon tailleur personnel, Sam.
- Je te fais voir ta chambre.
- Revers ou pas?
Tu ferais mieux de pas rester
sur ce tuyau.
J'aurai du mal à monter
mon télescope par l'escalier.
Je demanderai à C.D. De le faire
si je l'arrache à ses encyclopédies.
- Il lit des encyclopédies?
- C'est une encyclopédie.
- Il est drôle.
- Il est fantastique.
C'est mon frère adoptif.
Cet uniforme marche.
C'est pourquoi je suis bénévole.
- Je vois ça.
- Salut, Carol.
Et ton ami?
Comment il s'appelle?
- Richard.
- Quand vient-il?
II ne vient pas.
Qu'est-il arrivé?
On a manqué d'essence.
J'ai confondu le sexe avec l'amour.
Ça m'est arrivé une fois.
C'était extraordinaire.
Sandy est très profonde.
Oh, mon Dieu!
Qui c'est?
Elle pourrait sûrement
faire ma nuit.
- Qui est-elle?
- Oh, mon Dieu.
Sandy, viens ici.
- Qui est-ce?
- Elle s'appelle Roxanne.
- Elle est astronome ou astrologue.
- Il y a une différence?
Regarde, regarde.
Quelqu'un a l'oeil sur toi.
Il pourrait te remonter le moral.
A ta place,
je serais pas inactif.
Peut-être.
Peut-être plus ***.
Peut-être que non.
T'es astucieux.
Tu m'en voudras pas
si je tente ma chance?
- Vas-y.
- Merci, maestro.
J'aimerais vous inviter
à une tradition de Nelson.
- Jacuzzi extérieur.
- Je vous demande pardon?
C'est une tradition ici
de consommer du vin chaud...
et de se baigner
dans un jacuzzi dehors.
Une tradition? Vous voulez dire
qu'au début de la colonie...
on prenait des bains chauds dehors?
Oui.
Vous avez du cran.
J'aime bien.
- Il a un ego de la taille du Brésil.
- Faut que je cesse de parler.
Pas de problème. Écoutez.
Je serai là derrière.
Prenez le temps
d'y penser...
et si vous changez d'idée,
amenez-vous.
J'ai l'impression que ça vous plaira.
Si je change d'idée,
vous le saurez parce que...
mes seins vont trembler
et se couvrir de sueur.
- Au revoir, sexy.
- Au revoir.
A bientôt.
Regarde. Il nous a laissé
juste assez de fric pour un verre.
- Voilà la vie de célibataire.
- Il a un beau cul.
- Dommage qu'il l'ait sur ses épaules.
- Oh, il est mignon.
- C'est un flirt.
- Mignon ne me déplaît pas.
Mais j'aimerais bien rencontrer
quelqu'un qui a la moitié d'une tête.
Bonne chance.
Il s'est réfugié là avant l'école
et il refuse de descendre.
Bon, d'accord.
- Je verrai ce que je peux faire.
- Merci.
Dean, c'est Bales, B-A-L-E-S.
Bien sûr, Bales.
Je le sais.
Vous êtes le chef.
Il ne bouge pas,
il l'a déjà fait avant...
mais il n'est jamais resté
là-haut aussi longtemps.
Ça ira, chérie.
C.D. S'en occupe.
Qu'y a-t-il, Peter?
Viens.
Qu'y a-t-il?
On m'appelle gros lard à l'école.
Pourquoi ils font ça?
Merde.
Je devrais pas dire ça
devant toi.
- En as-tu parlé à ta mère?
- J'ai essayé une fois.
Mais elle m'a dit
de vider d'abord mon assiette.
Bon, tu vois?
C'est bon.
Tu vaux beaucoup mieux
que ces gamins qui se moquent de toi.
T'es intelligent et t'es drôle.
Tu peux inventer des trucs.
Je l'ai pas inventé.
C'est vrai.
Salauds!
Je devrais pas dire ça
devant vous.
Faut que je descende maintenant?
Restons ici
pour un moment.
C'est notre nouvel ordinateur.
On peut repérer n'importe quel
feu en ville avec ça.
Je vois ça.
C'est parfait pour nous
comme on est du corps des pompiers.
Oui, c'est parfait.
- Je m'appelle Andy.
- Enchanté.
- Ça va?
- Ça va.
- Je voulais te souhaiter la bienvenue.
- D'accord. Merci.
Bon, d'accord.
Dis, une chose.
As-tu rencontré le chef?
II a l'air un peu drôle,
vaut mieux pas en parler.
- Je dirai rien.
- Je pensais bien.
Mais des fois, tu sais...
une remarque peut t'échapper,
et alors, tu sais...
Attention à cette marche.
Qui a conçu cet escalier?
Le marquis de Sade?
- Attention au miroir.
- Pourquoi c'est si lourd?
- C'est surtout de l'air.
- Et du verre, donc attention.
Une tante m'en a déjà tricoté un.
Il était beaucoup plus léger.
Votre secret, il a à voir
avec ce truc, n'est-ce pas?
Plus ou moins, oui.
Qu'est-ce que vous faites?
Que faites-vous, Charlie?
Charlie, je ne peux pas
le tenir toute seule.
Vous êtes pas obligée de me le dire.
- Bon, je vais vous le dire.
- D'accord, d'accord.
Parlez.
Voilà.
- Une seconde.
- Je l'ai.
Je pense que j'ai découvert une comète.
C'est pas la fin du monde.
Il y a des tas de comètes.
Je recherchais ce papier...
attention...
- sur le nuage de Oort.
- Le nuage de Oort.
Et j'ai découvert
une irrégularité mathématique.
J'ai pas grimpé autant de marches
depuis ma visite chez le maharishi.
Allez. Continuez.
- Je pense qu'une série de dix comètes...
- Oui?
- Attention en tournant.
- Je l'ai.
Est le signe avant-coureur d'une comète
énorme qui devrait apparaître cet été.
Vous la trouverez
avec ce truc.
C'est trop petit. Mon oncle la cherche
avec le gros télescope de l'Arizona.
Alors, j'ai monté ça
ici pour rien.
Pas vraiment.
Mettez le contrepoids
sur ce bras, avec la clé.
Qu'est-ce que ça vous vaut
si vous avez raison?
Rien.
Eh bien, j'aurai mon diplôme.
C'est sûr.
- Et je pourrai la baptiser.
- C'est pas mal.
Une place dans l'histoire.
La comète Kowalski.
Kowalski? Pourquoi? Vous pourriez
lui donner un joli nom.
- C'est mon nom.
- Vraiment? Roxanne Kowalski?
- Oui.
- Oh, désolé.
Quand le saurez-vous?
Le 14 juillet, à 22 heures...
huit minutes, 31 secondes.
A dix jours près.
Ce serait vraiment super.
Regardez pas maintenant,
mais le Viking vient d'entrer.
- Regardez pas maintenant.
- Mon Dieu, c'est lui.
- D'accord.
- Chris, viens ici.
Donne la main. Je suis le maire.
T'auras l'air important.
Il devrait être bronzé.
On me dit que tu es vite,
efficace et brillant.
Brillant!
Avec les femmes.
Fais gaffe.
S'il t'arrive quelque chose, C.D.
Sera sur mon kizitski ou kozalski.
"Hommes"
Désolé. Désolé.
Calme-toi, bon Dieu.
C'est maintenant ou jamais.
- Vas-y, Roxanne.
- Il y a qu'une façon de le savoir.
Quelle différence ça fait?
Quand il sortira,
je l'inviterai à...
la tradition de bain chaud
de Nelson...
et je lui servirai
du vin chaud...
et je le bichonnerai.
Je suis choquée.
- Nous sommes toutes choquées.
- Je ne suis pas choquée.
Un peu de courage.
Un peu d'eau
et tu vas lui parler.
Merde!
"Toutes choses mortes"
- Vous vous rappelez de moi?
- J'essaie de l'oublier.
- C'est votre boutique?
- Oui.
C'est ma boutique. Bien à moi.
- C'est parfait.
- Merci.
- Merci beaucoup.
- C'est vraiment vous.
Je l'apprécie.
Venez voir mon nouvel assortiment
d'animaux lyophilisés.
Ils ont vraiment l'air vivant.
La prochaine fois, peut-être.
Ça m'est venu d'un seul coup
hier soir.
- Quoi?
- Le truc.
L'astuce.
La vache publicitaire de Nelson.
Nous parlons au chef.
Tu lui donnes un nom:
Susie, Esmerelda, Bossy.
Tu mets sa photo en train de boire
une bière dans un coin de nos affiches.
Tu lui enseignes à boire une bière!
Ces trucs-là marchent!
- C'est une idée fantastique.
- Ça te plaît?
J'adore.
C'est super!
Une idée géniale!
Je pense que c'est brillant!
Quelle idée!
Et j'y étais.
Je l'ai vu.
Il a pris l'idée,
il l'a vue mûrir dans l'arbre...
il l'a cueillie
et l'a mise dans sa poche.
C'est -le dirai-je- génial?
Mais peut-être,
peut-être que si.
Peut-être suis-je témoin de grandeur.
Sauf que je le sais pas.
- As-tu rencontré C. D?
- Le chef? Pas encore.
Je devrais te prévenir
d'une chose.
Je sais.
Il a un grand nez, non?
Surtout, fais gaffe,
faut pas trop le regarder.
Je ferai attention.
Allez.
On fait tous gaffe,
mais une fois devant lui...
tu te surprends
à ne pas regarder.
Tu te dis, c'est trop évident
que je regarde pas, alors tu regardes.
Puis, tu te dis "je regarde".
Et tu te dis, c'est ridicule.
Et tu regardes vraiment.
Et tu penses...
"je regarde un homme qui,
en se lavant le visage...
perd la savonnette."
- Merci, les gars.
- Dis pas qu'on t'a pas prévenu.
As-tu vu cela
sur son visage?
Tu penses qu'on va à Sun Valley
à cause du corps des pompiers?
Non. Entends-moi bien.
Faut de la promotion.
Alors, la ville prospère, le service
des incendies prospère, et nous aussi.
On peut pas faire marcher le corps
des pompiers avec les frères bananes.
Il faut des professionnels.
La ville peut être un autre Aspen.
Sais-tu combien ça vaut à Aspen?
C.D., dès que cette promotion
de l'Oktoberfest est terminée...
on verra à te rembourser
ces fonds.
Mesdames, Chuck offre un verre.
Il te plaît?
Castor pur.
Je prends un verre...
je commence à me détendre
et je me mets à m'amuser.
C'est pas une habitude
que je veux contracter à mon âge.
On dit que t'es coriace.
Je le suis.
Mais avec un peu d'attendrisseur,
je pourrais cuire assez bien.
Espèce de con.
Hé, où vas-tu,
grand nez?
Pardon?
Tu m'as entendu, grand nez!
- C'est tout?
- Oui.
Eh bien, tu m'as vraiment eu
là-dessus, hein?
Attends une seconde.
- Quelle occasion ratée.
- Quoi?
Tu te trouves en face d'un homme
avec cet appendice...
et tout ce que tu peux dire,
c'est "grand nez".
Je suppose que tu pourrais
penser à quelque chose de mieux?
Oui, je pense que je peux dire
mieux. Tiens.
Autant de fois que le chiffre
que tu toucheras avec ce dard.
Vingt? Merde!
Deux de trois.
Vingt.
Champion de dards,
Denver, 1987.
Charlie, t'es capable.
D'accord, 20 de mieux.
Voilà.
D'abord, évident:
"Excuse-moi. Est-ce votre nez
ou un bus garé sur votre visage?"
Météorologique:
"Tout le monde à l'abri!
II se mouche!"
A la mode:
"Vous pourriez atténuer votre nez
en portant un vêtement plus grand...
comme le Wyoming."
Personnel. "Nous voici,
seuls tous les trois."
Ponctuel:
"Votre nez était à temps, mais
vous aviez 15 minutes de retard."
Envieux:
"Oh, je voudrais être à votre place.
Dieu! Pouvoir
sentir sa propre oreille!"
Coquin: "Pardonnez-moi,
des dames demandent...
si vous auriez l'amabilité
de ranger cet organe."
Philosophique:
"Ce n'est pas la dimension
du nez qui compte.
C'est ce qu'il y a dedans."
Humoristique: "Riez
et le monde rira avec vous.
Éternuez et c'est
adieu Seattle."
Commercial:
"Salut. Je m'appelle Earl Scheib
et je peins ce nez pour 39,95$."
Poli: "Vous seriez gentil
de ne pas bouger la tête.
L'orchestre change
chaque fois de tempo."
MéIodique. Tous ensemble.
Il a le monde entier
Dans son nez
Sympathique:
"Qu'est-il arrivé? Vos parents
ont-ils perdu un pari avec Dieu?"
Flatteur:
"Vous devez aimer les oiseaux
pour leur offrir un tel perchoir."
Scientifique:
"Dites, est-ce que ce truc
influence la marée?"
Obscur:
"Holà. Je détesterais
voir la meule."
Pensez-y.
Inquisiteur: "Quand vous approchez
des fleurs pour les sentir...
ont-elles peur?"
Français:
"Monsieur, les cochons refusent
de chercher des truffes...
si vous ne partez pas!"
Pornographique:
"Enfin, un homme qui peut satisfaire
deux femmes à la fois."
- Combien ça fait?
- Quatorze, chef!
Religieux:
"Le Seigneur donne...
et n'a pas cessé de donner,
n'est-ce pas?"
Quinze!
Dégoûtant:
"Dites, qui tond les poils là-dedans?"
Seize!
Oh, paranoïaque:
"ÉIoignez ce type
de ma cocaïne!"
Dix-sept!
Aromatique:
"Ce doit être merveilleux
de se lever le matin...
et de sentir le café
au Brésil."
Dix-huit!
Admiratif:
"Comme c'est original. On se contente
d'ordinaire de couronnes aux dents."
Dix-neuf!
D'accord.
- Encore une!
- T'es capable, C.D.
- Vas-y.
- Allez.
D'accord.
Malpropre:
"Vous vous appelez bien ***,
n'est-ce pas?"
Tu te prends pas pour une merde,
fils de pute!
Espèce de visage plat
de nez plat de tête plate.
Est-il encore debout?
Comment ça va?
Est-ce que cet exemplaire
de "l'Etre et le Néant" de Jean...
Jean-Paul Sartre?
Oui, c'est arrivé.
Je l'ai ici.
C'est déjà payé.
Super.
Merci beaucoup.
- De rien.
- Il n'y a pas de quoi.
"Donc mon corps est une structure
consciente de ma conscience."
Oui. Merci, Chris.
J'étais gêné d'entrer
le demander.
Un peu de lecture légère,
hein, Andy?
J'ai eu 9000
pour ma maison cet été.
Laquelle des cinq?
Celle de la rue Rush.
Celle que Roxanne habite.
Tu l'arnaques de 9000$.
C'est pas de l'arnaque.
Elle te plaît, n'est-ce pas?
Qu'a-t-elle pour déplaire?
- Invite-la à sortir.
- Non. Mon agenda est rempli.
Rendez-vous à 15 heures,
un autre à 17 heures.
Les femmes font la queue,
à cause du vieil adage.
- Lequel?
- L'adage au sujet du nez.
- En rapport avec la taille de son...
- De son quoi?
- Tout le monde le sait.
- Allez.
Hé, Sophie? Tu connais le dicton
à propos du nez d'un homme?
Oh, que la dimension de son nez
a rapport à celle de son...
Oh, mon Dieu!
J'adore leur tendre la perche.
- Votre thé, monsieur.
- Merci.
Et des cure-dents.
Merci, Bernie.
Alors, invite-la à sortir?
Des fois, quand je me promène
en ville la nuit...
je vois des couples qui marchent
en se tenant la main.
Je les regarde et je me dis
"Pourquoi pas moi?"
Et puis je vois
mon ombre sur le mur.
Pourquoi tu te fais pas
refaire le nez?
- Je l'ai fait refaire.
- Charlie!
Non. C'est le mot
"rhinoplastie".
C'est si déplaisant.
C'est comme "hémorroïde".
Ce sont deux mots auxquels
on ne veut pas être mêlés.
Et les cosmétiques?
Tu sais, un peu d'ombre.
De chaque côté et sur le dessus,
un petit peu au bout.
- Ça aide.
- C'est pas moi.
- Je peux pas porter de maquillage.
- Salut.
- Tu aurais dû rester hier soir.
- J'ai dû déclarer forfait.
- Tu as été extraordinaire.
- Je m'en suis tiré.
- Tu nous a impressionnées.
- Tu as été génial.
Surtout Roxanne.
Elle a pas cessé de parler de toi.
Vraiment?
Elle est amoureuse, je pense,
mais elle le sait pas encore.
Au revoir.
Qu'est-ce qu'elle veut dire,
elle est amoureuse?
Ça s'est déjà vu.
C.D., je te présente Chris McConnell.
Enchanté
de te rencontrer.
Désolé qu'on n'ait pas
encore fait connaissance.
Ça va?
Je sais que tu as rencontré les gars.
Comment est ta chambre?
C'est hypnotique, n'est-ce pas?
II est immense.
Il est énorme.
Il est gigantesque!
Ils m'ont dit qu'il était grand,
mais je m'attendais pas...
qu'il soit aussi long!
Tu veux jouer au billard?
Place les boules.
On fait une partie.
Vous allez pas me tuer?
On m'a dit que...
D'ordinaire, oui,
mais pas aujourd'hui.
Pourquoi pas?
Parce qu'hier, elle n'a pas.
Mais aujourd'hui...
elle a.
Tu peux enfin rire
de ton nez, hein?
Place les boules.
Faites couler le jet.
Le secret pour déplacer un tuyau,
c'est le rythme.
Vers la gauche.
Une et deux et trois.
Vers la droite.
Maintenant en avant.
- En arrière.
- En arrière?
J'en peux plus!
II danse!
- Vas-y.
- Montrons au chef ce qu'on a.
Coupez l'eau!
Qu'est-ce que vous faites?
Coupez l'eau!
Allez-y! Allez!
Coupez!
Coupez l'eau!
Cherche un bon jet. Appuie-toi
sur le tuyau. Fais-lui confiance.
L'eau est ton amie, souviens-toi.
Maintenant!
Bon, quel est notre signal
pour charger le tuyau?
Souvenez-vous, comme Big Bird.
C'est ça.
Comme dans Sesame Street.
- Maintenant!
- Attention!
- Roxanne! C'est moi, Chuck!
- Pas encore.
Le voici.
- Recule un peu.
- D'accord.
Il flirte avec Sophie
et Lydia encore.
Hé, Charlie,
je peux te parler?
Eh bien...
D'accord.
- Salut, Charlie.
- Amuse-toi.
Je m'en occupe.
Bon, avais-je raison?
Oui, c'est laid.
Ça l'est vraiment.
Ce que je vais dire
est un peu direct.
D'accord.
Il y a quelqu'un
que j'aimerais mieux connaître.
Quelqu'un à qui je plais aussi.
Vous voyez ce que je veux dire?
Je pense qu'il veut me parler.
Je vois qu'il essaie,
mais il n'y arrive pas.
C'est ce que j'aime bien chez lui.
Peut-être qu'il a besoin
de vous pour faire le premier pas.
C'est pour cela que je vous parle.
Qu'est-ce que vous savez
de ce garçon?
Eh bien, il est intéressant.
Différent.
Intelligent.
Bel homme.
Quoi?
II est bel homme.
C'est étonnant, dès qu'une personne
nous plaît...
on commence
à la trouver belle.
Tout le monde pense qu'il l'est.
Pas tout le monde,
je vous assure.
Qu'est-ce que vous dites?
Rien. C'est génial
qu'il soit tout cela.
Je l'ai vu que quelques fois.
On ne s'est jamais parlés.
On a juste échangé
des regards dingos.
Pourquoi me dites-vous cela?
II travaille pour vous.
Il s'appelle Chris McConnell.
Ah, oui.
Comment est-il?
Non, ne me le dites pas.
Je le verrai.
Puisque vous travaillez avec lui,
vous pouvez peut-être l'encourager.
Sinon, il ne dira rien de l'été
et je serai partie.
Si ça se présente.
Merci.
Je sais que je suis directe.
Vous avez vraiment été bien
l'autre soir.
C'est la première fois
que je vois un homme brave.
J'ai été beaucoup plus brave
depuis.
Cette fois, fais-le, Dave.
Coupe-le!
Je suis fatigué d'avoir un nez
fabuleux, superbe et intéressant.
Je veux un joli petit nez mutin!
Fais-moi une beauté américaine, Dave.
C.D., tu sais que je ne peux pas.
Oh, oui, tu peux.
Prends le couteau et coupe-le.
Les allergies aux anesthésiques
sont très, très dangereuses.
Tu le sais.
Tu as eu des comas déjà.
Nous le ferons
à l'ancienne.
Ne sois pas stupide.
Je veux avoir l'air de Diana Ross.
Tu veux plutôt une psychothérapie.
Je vois ça d'ici:
"Habituez-vous.
Quatre-vingt dollars, je vous prie."
Écoute, C.D.,
as-tu déjà pensé...
que tu es né avec ce nez
pour une raison?
Ah, oui.
Comme ouvrir les bouteilles de Coca.
Oh, merde.
Hé, Dave, je peux voir
ces modèles de nez encore une fois?
Oui, bien sûr.
Merci, Dave.
Où est celui-là?
Salut, chérie.
Il y a longtemps qu'on s'est vus.
Elle est tellement belle.
Je l'ai vue dans ce bar.
- Elle est si mignonne, je...
- Elle est intéressante aussi.
Intéressante, oui.
Vous avez vu ses jambes?
Elle a le sens de l'humour aussi.
Elle veut me rencontrer? C'est vrai?
Je peux pas le croire.
Bon Dieu, mon troisième jour ici.
Il semble qu'elle est brillante aussi.
Astrologue ou un truc du genre.
- Astronome.
- Oui, justement.
On va se rencontrer.
Vraiment?
Dieu.
Qu'est-ce que je fais?
Qu'est-ce que je fais?
Qu'est-ce que je fais?
Comment je la rencontre?
Je sais pas. Pourquoi pas l'aborder
sur la rue et lui dire bonjour?
II faudrait que je lui parle alors.
Qu'est-ce que tu veux dire?
Avec vous, les gars, je peux...
Je sais pas.
Je suis détendu. Je suis naturel.
Je suis drôle. Vous le savez.
Mais avec les femmes, je suis...
Je deviens un peu...
C'est pas que j'aime pas
les femmes, on se comprend?
Mais je fige un peu,
c'est tout.
Bon, trouve son numéro
de téléphone et appelle-la.
Je passe. Faudrait que je lui parle,
j'aurais pas le choix.
Je brûlais de lui parler
l'autre soir, mais je l'ai pas fait...
parce que j'aurais pas su
quoi lui dire.
Autrement dit,
quand tu vois une femme...
qui a un peu de charme
et de style et de jambes...
tu te retournes
et tu vas dans la direction opposée.
C'est une bonne idée.
En fait, c'est brillant.
- Un match dur, mesdames?
- On n'a pas encore joué.
Chris, tu sais ce que veut dire
carpe diem?
Un appât pour les poissons?
C'est du latin.
Ça veut dire "saisis l'occasion".
Il n'y aura peut-être pas
de lendemain, alors fonce...
mords dans la vie quand tu es jeune
et que t'en as la chance.
Vous me dites de courir
après Roxanne, hein?
Non. C'est pas ce que je dis.
Attends.
Écris-lui une lettre.
Bon, allumez.
Voyons comment vous vous débrouillez.
Chef! C.D., venez!
Je l'ai!
- Tu l'as, d'accord. Quoi?
- Comment parler à Roxanne.
Vous aviez raison.
Je vais tenter ma chance.
Voilà une fille à qui je plais,
alors pourquoi elle m'intimide?
Elle n'est pas un génie.
En fait, elle l'est.
Oui, eh bien.
Mais parmi tous les gars en ville,
c'est moi qu'elle choisit.
Donc, de quoi ai-je peur? Rien!
Je ferai comme vous dites.
Je vais lui écrire une lettre.
Je sais manier les mots.
Demandez aux autres.
Je les fais se tordre de rire.
Vous voyez, comme ça,
je peux réfléchir à ce que je dis.
Je peux le formuler.
Par écrit, je sais être
très effervescent.
- Chef.
- Voilà.
On peut pas l'allumer.
J'arrive.
Andy, ton imper est en feu.
Qu'est-ce que vous en pensez?
- Il est en feu!
- Enlevez-lui son imper!
- Je l'ai!
- Pas l'essence!
- Salut, C.D.
- Salut, Cindy.
Je peux t'aider?
J'ai un ami qui cherche
un cosmétique...
ou se demande si ça existe...
une sorte de truc
qui fait de l'ombre.
Tu as quelque chose
dans le genre ombre?
Eh bien, j'ai beaucoup
de rouges et de trucs du genre.
C'est pourquoi exactement?
Elle a ce trait
qu'elle aimerait...
tu sais, atténuer.
Je vois. Elle a ce truc
ultra grand...
et elle voudrait
le faire paraître plus petit?
- Exactement.
- Un contour foncé ferait l'affaire.
Super, super.
Et comment s'y prendrait-elle...
tu sais, pour appliquer ce...
truc?
Eh bien, elle...
Elle ombrerait
la zone du trait...
pour qu'il semble
y avoir plus d'ombre...
et moins de...
Eh bien, moins de superficie.
Je veux dire, surface.
- Je vais le prendre.
- D'accord.
- Je vais le chercher derrière.
- Merci.
Salut, Charlie.
J'ai parlé à Chris pour vous.
Génial.
Vous pensez
qu'il m'appellera?
II veut
vous écrire une lettre.
Une lettre?
N'est-ce pas ce qu'on a d'ordinaire
à la fin d'une relation?
Non. C'est très romantique,
en fait, quand on y pense.
Je vous l'explique dehors,
si vous voulez.
- Voici le produit.
- Super.
Peux-tu faire un emballage
cadeau pour moi, s'il te plaît?
Oh, et ces articles,
j'ai changé d'idée.
Vous avez une amie?
- C'est pour ma soeur.
- Vous avez une soeur?
C'est pour l'amie de ma soeur.
AIlô?
Salut, Chris.
Non, je fais rien.
Je faisais que cuire des oeufs.
Bien sûr, amène-toi.
D'accord, au revoir.
J'ai pensé vous faire lire
la lettre avant de l'envoyer.
Super.
J'y jette un coup d'oeil.
Juste une seconde.
- Parfait.
- C'est toute une cuisine.
Merci.
D'accord, voyons.
- Regardons cette lettre.
- Je pense qu'elle est très bonne.
"Chère Roxanne, comment ça va?
Tu veux prendre un verre?
Si oui, coche cette case."
- Alors?
- Combien de temps tu y a mis?
Aujourd'hui, vous savez,
depuis midi.
Midi.
C'est beaucoup de temps.
- Tu peux pas lui envoyer ça.
- Qu'est-ce que vous voulez dire?
C'est un bon concept, mais pour elle,
il faut que ce soit plus intéressant.
- J'y ai beaucoup travaillé.
- Prends un stylo.
Prends un stylo et assieds-toi.
Laisse-moi te poser une question.
Qu'est-ce que tu ressens envers elle?
Moi? Envers elle?
Qu'as-tu ressenti quand tu l'as vue
la première fois?
J'ai bandé.
Tu peux pas dire "j'ai bandé".
Faut changer ça un peu.
Il faut dire
"je me suis senti ému".
"Vivant".
"En feu".
C'est pas beau.
Comment t'es-tu senti
quand tu lui as parlé la première fois?
Con.
Non, tu peux pas écrire
"Je me suis senti con."
Tu dois dire
"Je me suis senti comme...
un enfant debout au soleil
pour la première fois...
baigné de ses rayons."
Ses rayons.
J'aime bien.
Je vais souligner ça.
Bon, qu'est-ce que t'as fait
après l'avoir vue?
J'ai vomi.
"Dès que je t'ai vue...
tu as été ma seule nourriture."
- C.D., écrivez la lettre.
- Non, tu te débrouilles bien.
Vous savez ce que je ressens.
Écrivez-le et je le signerai.
- Non, c'est...
- Quoi?
C'est dangereux.
Ce serait mentir.
Pas si vous écrivez ce que je ressens.
Je vais signer mon nom...
et vous écrivez à Roxanne
ce que vous imaginez que je ressens.
- Ça va marcher.
- Ce que j'imagine que tu ressens?
C'est déjà à moitié écrit.
Il faut changer ça.
Ce sont des idioties.
- C'est beau.
- Non, non.
Pour Roxanne, il te faut
quelque chose d'étonnant...
quelque chose de si étrange...
qu'elle en perdra
la raison.
- Vous pensez que vous pouvez?
- Ce serait un beau défi.
- Il faut un bon stylo.
- Prenez votre stylo favori.
Ceux-ci sont bons.
Ceux-ci sont bons. Très bien.
Et du bon papier,
d'une qualité...
qui absorbe bien l'encre.
- Oh, la bouffe!
- Je m'en occupe.
Prenez votre temps.
Allez, les gars.
Sortez. En rang.
- Allez.
- Je suis là.
Allez, monsieur le maire.
Six minutes et demie.
C'est pas mal.
- Habillons-nous.
- Vite!
Vite!
Allons, les gars.
C'est l'opération Boule de neige!
Boule de neige!
Boule de neige!
Prenez le camion!
Hé, viens!
- Boule de neige!
- Allez!
Minou, minou, minou.
Aidez-moi!
Oh, mon Dieu.
Ralston!
II arrive!
C. D! Salut, C. D!
Comment ça va, chef?
Tout est bien qui finit bien, non?
Les gars? L'échelle est sortie.
Attendez, les gars!
L'échelle est sortie!
L'échelle est sortie!
Attendez! Attendez!
Je te fais voir un binaire double.
Fais le foyer avec ça.
Tu le verras.
Je suis pressé.
- Oh, oui.
- Qu'est-ce qu'une année-lumière?
Comme une année ordinaire,
mais en plus clair.
- Qu'est-ce que c'est?
- Ce sont deux paires d'étoiles...
tournant l'une autour de l'autre, mais
si distantes qu'on les confond.
Qu'est-ce qui les garde ensemble?
L'attraction mutuelle.
C'est plutôt romantique.
"Étranges attraits dans mon aire
potentielle de mouvement."
Répète.
"Baisers passionnés que, j'espère,
tu sauras lire avec tes lèvres."
Désolée.
Ça vient d'une lettre que j'ai reçue.
- Ah, oui?
- Oui.
Une lettre étonnante.
Elle t'a plu?
Non, elle ne m'a pas plu.
Je l'ai adorée.
- De qui était-elle?
- De Chris.
Il sait écrire?
Je fonds.
Laisse-moi te montrer
cette nébuleuse.
Il y a un truc que je pige pas.
Voici un type qui m'évite
depuis des jours.
Alors, je suppose
qu'il est pas intéressé...
mais C.D. Me dit
qu'il veut m'écrire.
Je suppose qu'il veut me dire
pourquoi il ne me parle pas...
mais c'est pas ça.
C'était étrange...
intelligent...
et sensuel.
Pourquoi il écrit?
II habite à un coin de rue.
Qu'est-ce que tu veux que je fasse?
L'inviter à sortir pour toi?
Elle veut sortir?
Elle veut sortir?
- C.D., c'est à cause de vous!
- Ho, ho, du calme!
Qu'est-ce qu'il y a?
Qu'est-ce qu'il y a?
- Elle veut me voir ce soir?
- Oui.
Je peux pas la voir ce soir.
- Je meurs déjà et il est que 15 h.
- Détends-toi.
Détends-toi. Ça va.
Faut que vous m'aidiez.
Si je lui parle, je vais mourir.
Je te ferai apprendre des paroles,
t'auras qu'à les réciter.
Je peux pas apprendre par coeur.
- Tu peux.
- Je peux pas!
Récite le serment d'allégeance.
Tu l'as appris par coeur, non? Allez.
Je te tiens la main.
"Je promets allégeance au drapeau de..."
Quel pays?
Je sais pas. Je suis nerveux.
On va penser à quelque chose.
Oh, dis donc.
Pas de lettre cette fois.
Juste face à face.
Tu veux t'asseoir dehors?
Si je veux m'asseoir dehors? Oui.
Ici?
Ici sur le balcon?
Oui. Oui.
- Super.
- On peut s'asseoir ici.
Génial.
C'est une soirée adorable.
Oh, oui.
C'est une soirée exquise...
remplie de...
mystérieux présages...
de magie...
et de poésie.
Pourquoi cette casquette?
Pourquoi?
Pourquoi? Parce que...
T'énerve pas. Reste calme.
Parce que ce soir je suis chasseur.
Parce que ce soir je suis chasseur...
en quête de paroles.
C'est bon. Ça va.
Suis-je ta proie?
Oui, mais pas sans défense.
Oui...
mais pas sans défense...
pas un lièvre.
Tu es une lionne.
Alerte et sensible.
Alerte...
et sensible...
à chaque bruit.
Je vois.
Prépare-toi à t'approcher.
Je dois donc approcher discrètement.
M'approcher de toi.
Tends la main.
Ma main va vers...
Voiture 3. Voiture 3.
Allez au 279.
Quoi?
Voiture 3, confirmez.
- Confirmer quoi?
- Confirmer...
Confirmer mes sentiments.
Confirmer mes sentiments.
Confirmer mes sentiments.
Oui.
Parce qu'il y a un coeur ici...
qui veut que le tien sache...
- qu'il y a un 502 possible sur Main.
- Quoi?
Allez sur Main. Confirmez.
Tu n'es plus chasseur?
Plus chasseur?
Non.
Je veux dire, oui.
Il fait vraiment beau, n'est-ce pas?
C'est vraiment, vraiment, vraiment...
Quel est le mot que je cherche?
Beau. Beau dehors.
Oui, beau. C'est ça.
Maintenant tu es météorologue?
J'ai adoré ta lettre.
Elle était superbe.
Où as-tu appris à écrire comme ça?
Aux endroits habituels.
Elle semblait si spontanée.
Merci.
Dis quelque chose de merveilleux
comme dans ta lettre.
Eh bien, voyons.
Je sais, tu peux me parler
de la nuit.
La nuit...
est très spontanée.
Quoi?
C'est fou.
- Oui.
- Oui?
La nuit est folle,
comme peut l'être l'amour.
L'amour est fou,
fou et spontané.
Oui.
Dis quelque chose de romantique.
Romantique.
"Pourquoi les oiseaux viennent-ils...
chaque fois que tu es près?"
N'est-ce pas tiré d'une chanson?
- Eh bien, on en a fait une chanson.
- Tu as écrit la chanson?
Non.
Mais j'aime la chanson.
Je l'aime bien.
Utilise tes propres paroles.
Tu...
Tu as...
un beau corps.
Tes nichons...
Non, pas tes nichons, tes seins.
Tes sens font penser à des melons.
Pas des melons. Des coussins.
Je peux secouer tes coussins?
- Je dois rentrer.
- Attends!
- Juin 1985.
- Quoi?
T'étais pas la nana du mois?
En juin 1985?
Oh, merde!
Je peux secouer tes coussins?
J'étais nerveux.
J'ai paniqué.
Faut que vous m'aidiez.
Elle me voulait. Ça marchait.
Je pense plus que je pourrais.
Elle veut un type qui me ressemble
et parle comme vous.
Attends une minute.
- Oubliez ça.
- Non. Hé, viens.
- Viens ici. Viens.
- M'y forcez pas.
Tiens-toi sous la fenêtre.
Je resterai hors de sa vue.
Je vais te souffler quoi dire.
Attendez, attendez, attendez.
Supposons qu'elle vous entend?
Vas-y. Allez.
Non. Tiens. Prends ça.
Tu peux pas y aller doucement?
Merde! Qu'est-ce qui te prend?
Qu'est-ce que tu fais?
Je suis désolé! Écoute!
Écoute-moi.
Je veux te parler.
Va-t'en!
Attends!
Je veux te dire...
Me dire quoi?
Que je suis bien tournée?
Non, rien que...
- Dis-lui que t'as été idiot.
- J'ai été idiot.
Tu parles!
Viens! Attends. Arrête.
C.D., aidez-moi.
Je veux dire...
Oui, j'ai été idiot.
T'as raison. J'étais vraiment...
Heureux? Étourdi?
Oh, assoiffé! Assoiffé.
C'est stupide!
Stupide! Stupide!
Oui, j'ai été stupide...
et j'ai...
Trébuché? Gaffé!
J'ai été stupide, j'ai gaffé, pointé.
Pointé?
Non, non! Stupide...
Je veux dire, un vrai cul. Oui.
Pourquoi tu dis cela?
Pourquoi je dis cela?
- Dis-lui que t'avais peur.
- Parce que j'avais peur.
De moi? Peur de moi?
De quoi tu avais peur?
Tu avais peur des mots, dis-lui.
- Quoi, quoi, quoi?
- Mots.
Parce que j'avais peur
des morts, Roxanne. Des morts!
Des morts?
Qu'est-ce que vous me dites?
Viens.
Morts? Est-ce que j'ai dit "morts"?
Je voulais dire "mots", Roxanne.
C'est trop compliqué.
Donne-moi ta veste. Mots!
Ils sont tous surannés.
Ils sont difficiles à dire.
Ils ont été gaspillés- donne-la
moi- dans les pubs de shampooing...
les annonces de produits.
Tous ces beaux mots.
Comment aimer la cire à plancher?
- Quoi?
- Comment aimer une couche de bébé?
Comment utiliser pour toi un mot
qu'on utilise pour la farce?
J'éclate d'amour pour toi
et je ne peux pas utiliser le mot.
Je ne t'entends pas.
C'est parce que mes paroles
doivent s'élever...
et elles ont du mal
à te rejoindre.
Tu n'as pas de mal
à m'entendre.
Ta voix flotte vers moi.
Mais attention.
Une parole méchante de toi
à cette hauteur me tuera.
Donne-moi ta casquette.
Tais-toi.
Ta voix semble avoir changé.
Bien sûr qu'elle a changé.
Je n'ai plus
à être prudent.
Je suis protégé par la nuit.
Je peux être naturel, Roxanne.
Oh, Dieu, ton nom me perce
comme un couteau.
- Merde.
- Tiens-toi où je peux te voir.
Pourquoi?
Ma voix. Seulement ma voix.
Tu n'as pas besoin de me voir.
Il te suffit de m'écouter.
Je sais que je n'ai qu'une minute
pour te parler.
Je me demandais si tu as été touchée
par ce que je t'ai écrit.
Oui.
C'était éIoquent.
Oh, non, pas éIoquent...
juste honnête.
Tu vois...
je suis en orbite autour de toi.
Je suis en suspens, en état
d'apesanteur...
comme l'homme bleu de Chagall...
qui fait du surplace...
flottant au-dessus de toi
dans un baiser délirant.
Hier dans la rue...
j'ai cru entendre ton nom.
Je jure qu'on l'a prononcé.
Je me suis retourné
et il n'y avait personne...
juste cinq oiseaux
s'élevant vers le ciel.
Quand leurs ailes ont fendu l'air...
j'ai encore entendu ton nom.
Juste pour cette seconde,
j'étais l'un d'eux...
battant ton nom... Roxanne.
Roxanne.
Un mot de deux syllabes
enfermé dans ma tête.
Tu vois...
je suis, et je serai toujours...
celui qui t'aime
sans limite.
Qu'est-ce que vous racontez?
C'est trop.
Continue.
Ça marche. Continuez! Continuez!
C'est toute ma vie qui est là...
sous ton balcon,
te parlant comme ceci...
disant des choses que je voulais
mais ne pouvais pas dire.
Pourquoi tu ne pouvais pas me parler?
Parce que j'avais peur
que tu te moques de moi.
C'est trop bête.
Non. Non, pas si tu savais.
Quand tu tends la main vers une étoile,
la chute risque d'être terrible.
J'ai failli ne pas laisser
ce moment se produire.
Maintenant j'ai pitié des gens
pour qui ça ne se produit jamais.
Je t'aime.
Je t'ai aspirée...
et j'étouffe.
Je suis fou.
Je ne peux pas continuer.
C'en est trop!
Je commence à me sentir
un peu étourdie.
Et je commence à me sentir
un peu ivre...
parce que je t'ai fait trembler
là-haut.
Tu trembles, n'est-ce pas?
Comme la feuille d'un arbre.
- Je veux te faire l'amour.
- Ta gueule, Chris!
Quoi?
Je me disais de me taire...
parce que cette fois
je suis allé trop loin.
Je te le dirai
quand tu iras trop loin.
Elle nous désire!
Écoutez, C.D., ça va.
Tôt ou ***.
Vous pouvez.
Allez. Allez.
Allez, C.D. Faites-le.
Ne pense pas que je ne te connais pas.
Ne pense pas que je ne t'ai pas
sentie sous mon corps.
Je sais que tu l'as imaginé.
C'est vrai, n'est-ce pas,
couchée dans ton lit avec moi?
Oui.
Il n'y aura jamais une autre nuit
comme ce soir, Roxanne.
Pourquoi siroter un thé
quand on peut boire à la rivière?
II y a un tout petit mot.
Ce n'est pas un nom.
Ce n'est pas un verbe.
Ce n'est pas un adjectif.
Je ne sais pas ce que c'est...
mais si tu me le disais ce soir,
toute cette noirceur se dissiperait...
et toi et moi serions liés
par un filet de lumière.
Quel est le mot, Chris?
Oui.
Super. On y est.
On y est!
Nous avons été géniaux.
Je pense que je suis amoureux.
Oh, mon Dieu, j'ai réussi.
Oh, merde, j'ai réussi!
Oh, mon Dieu.
"Dallas" commence dans deux minutes.
Ça va?
- Où suis-je?
- Vous êtes à Nelson.
Nelson?
Je suis chez moi.
Ils m'ont ramené chez moi. Au revoir.
- Quel jour est-ce?
- Vendredi. "Dallas" est à la télé.
Vendredi? Ça n'a pas pris de temps.
Ça n'a pas existé dans le temps.
- Quoi?
- Le vaisseau spatial.
Je marchais. Un vaisseau spatial
a atterri juste devant moi.
- Racontez-nous.
- Est-ce qu'il était illuminé?
Illuminé?
J'ai jamais vu autant de lumières.
On aurait dit Broadway.
Et une porte s'est ouverte.
Une créature en est sortie,
avec des ventouses aux mains.
Elle marchait comme ceci.
Puis elle m'a mis les mains
au visage.
Elle m'a emmené chez Roxanne,
disant qu'on voulait m'observer.
- Chez Roxanne?
- Ils sont là, maintenant!
Foutaises. On va rater "Dallas".
Venez. Allons-y.
- Vous pensez que je suis fou, hein?
- Non!
Ils voulaient m'interroger
sur les femmes d'âge mûr.
- Pourquoi?
- Ils voulaient leur faire l'amour.
- Où?
- Ici! A Nelson.
Ils voulaient fonder
une colonie de surhommes...
qui feraient l'amour avec les femmes
d'âge mûr parce que, ont-ils dit...
- elles savent ce qu'elles font!
- C'est vrai?
- Il y a si longtemps.
- Les filles!
Pensez-vous vraiment qu'il y a
des extraterrestres...
qui veulent faire l'amour
avec des femmes d'âge mûr?
- Allons-y voir.
- Oh, ma chère!
"C'est comme octobre en juillet!"
"Bossy"
Essai.
"Oktoberfest, du 17 au 24 juillet"
Allô.
AIlô. Ceci est un essai.
Ce que j'étais nerveux hier soir.
Mal à l'aise, je sais pas.
J'ai pas dit un mot.
Je suis trop con...
Trop intelligent pour ça.
Qu'est-ce que tu veux dire, nerveux?
Nerveux comment?
J'étais vraiment nerveux.
Oui, nerveux.
Vraiment nerveux?
Puis-je demander
de faire moins de bruit?
Tu veux dire, si nerveux
que t'as pas pu...
Demandez pas.
C'est déjà assez gênant.
Bon, écoutez.
J'ai pas pu...
J'ai pas pu la troisième fois.
Bon jour. C'est le moment
que nous attendions tous.
Que l'Oktoberfest commence!
Cette foutue ville.
Impossible de rien faire. Merde!
- C'est beau.
- Est-ce que C.D. Est là?
Oui.
Oui. Ici.
- Je prends l'avion dans 20 minutes.
- Pourquoi?
L'université m'a appelée.
J'avais raison au sujet de la comète.
- C'est fantastique!
- Je voulais vous le dire en premier.
Vous êtes le seul
qui puissiez l'apprécier.
Félicitations.
C'est génial!
Tu es fameuse.
- Est-ce que Chris est là?
- Non, je l'ai pas vu.
Peut-être que vous pouvez lui dire
où je suis.
Je serai partie environ une semaine.
Voici mon adresse.
- Demandez-lui de m'écrire.
- D'accord.
- Et dites-lui de m'émerveiller.
- Oui.
J'étais aux anges.
Maintenant
je le suis encore plus.
- Au revoir.
- Au revoir.
- Une bière?
- Oui.
- Froide?
- Oui, un peu.
Ça va.
Je vais mettre mon pull...
C'est vraiment drôle.
Il y en a tellement ici
qui n'ont aucun sens de l'humour.
Je pense que c'est important
d'avoir le sens de l'humour, non?
Oui, je pense que c'est important.
On joue à la main basse pour la bière.
Qu'est-ce que ça veut dire "main basse"?
Tu veux la main la plus basse.
Une basse main pour un grand verre.
T'es drôle.
Tu pourrais être croupier à Las Vegas.
Je sais parce que je suis allée à Tahoe
avec une amie à moi.
- On y déménage dans trois jours.
- Vraiment?
Tu vois, ils aiment
les jeunes serveuses là-bas...
et on peut faire beaucoup de fric.
Une fille a eu un pourboire
de 10000$ d'un joueur chanceux.
- Dix mille?
- Dix mille.
C'est génial.
Et quand je serai plus vieille,
j'irai peut-être à Reno...
où on aime les serveuses
plus âgées.
C'est juste à 100 kilomètres.
Qu'est-ce que tu as?
J'ai un neuf, un sept, un cinq,
un trois et un deux.
C'est la pire main que j'ai vue.
Tu gagnes.
- D'où es-tu?
- Albuquerque.
A-L-B-U-Q-U-E-R-Q-U-E.
C'est un vieux pari de bar.
- Vraiment?
- Oui.
- Tu sais où je veux vraiment aller?
- Où?
- A San Francisco.
- J'y suis allé.
Tu y es allé? Vraiment?
Comment est-ce?
C'est génial.
Je suis fan des 49ers.
Pas tellement des Giants.
Et les séquoias,
tu devrais les voir.
J'aime y aller et juste être.
J'apporte toujours un sandwich
à la viande quand j'y vais.
Je pense que c'est génial
que t'aies voyagé.
- T'es vraiment intéressant.
- J'essaie de l'être.
Je pense que lorsqu'une personne
en trouve une autre intéressante...
elle devient intéressante
pour cette personne.
Tu vois Roxanne, n'est-ce pas?
Eh bien, plus ou moins, mais pas...
Oui, je fais mieux de ne plus te parler.
Elle est une sorte d'amie à moi.
On peut parler.
C'est pas un problème.
Maintenant, tu vas me dire
que t'es allé à New York.
- Je suis allé à New York.
- Je blaguais. Vraiment?
- Oui.
- Mon Dieu.
Je m'appelle Chris.
Je sais.
Je m'appelle Sandy.
- Enchanté.
- Moi aussi.
Voilà.
Oui.
Viens.
Oui. Voilà.
Oui.
Tu aimes tellement les oiseaux
que tu leur offres ce perchoir.
D'accord.
- Comment ça va?
- Bien. Et toi?
Bien. Au revoir.
Au revoir, C.D.
Hé, salut! Ça va?
Pas mal.
Hé, chef!
Merci de votre aide, mesdames.
Quoi de neuf?
Oh, bien. Je veux dire, rien.
Rien de neuf.
Quelque chose à boire?
Oui, mais si j'en demande une autre,
donne-la-moi.
Ralston, veux-tu nous apporter
une bouteille de vin, s'il te plaît?
Oui.
Bon.
Qu'est-ce qui sert à s'asseoir,
dormir et se brosser les dents?
- Quoi?
- C'est une devinette.
Qu'est-ce qui sert à s'asseoir,
dormir et se brosser les dents?
Je sais pas.
Une chaise, un lit, une brosse à dents.
Votre vin, juste ici.
- Chef.
- Merci.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Ça veut dire qu'il arrive que la réponse
soit si évidente qu'on ne la voit plus.
C'est aussi clair
que le nez sur ton visage.
Tu devrais lui dire.
Dire quoi à qui?
Dis à Roxanne que tu l'aimes.
- En fait, je le lui ai déjà dit.
- Vraiment?
La semaine dernière.
J'ai fait l'amour avec elle.
Eh bien, génial!
En fait, c'était pas moi.
Mais en quelque sorte, oui.
J'étais celui qui disais
tout ce qu'il fallait dire...
et la faisais se sentir bien.
C'est juste que c'est pas moi...
qui ai fait les honneurs.
Eh bien...
C'est l'endroit le plus mort
que j'aie jamais vu.
Dixie, as-tu encore servi
cette quiche aux tripes?
Pourquoi tu ne portes pas ta fourrure?
Je te pensais en congé ce soir.
Chris m'a demandé de le remplacer.
Il a pris Roxanne à 18 h 30.
Je dois lui parler de la lettre!
Je sais pas ce que c'était.
- Salut, les gars!
- Hé, Andy. Ça va?
- Qu'est-ce qu'il a, C. D?
- Je sais pas. Il est étrange.
As-tu faim?
- On commande à manger?
- Je viens de manger un spaghetti.
- Je veux un hamburger au fromage.
- Hamburger au fromage, spaghetti...
J'arrive!
Une seconde.
Je reviens tout de suite.
Dieu, j'ai horreur de ça.
- Chris, Chris.
- Qu'est-ce que vous faites ici?
- Il n'y a personne.
- Elle arrive. Partez, partez.
- Quoi?
- Il n'y avait personne.
Qu'est-ce qui se passe?
Non. J'y vais.
D'accord. D'accord.
Sans doute des enfants.
- Oh, mon Dieu.
- Foutus enfants, je te dis.
Tu sais ce qui m'a fait revenir?
- Voilà cette sonnette encore.
- Ça n'a pas sonné.
Je l'ai entendue. Tu devrais répondre.
Ça sonne encore.
Je l'ai entendue. Sûrement des enfants.
- Tiens, j'y vais.
- Ça n'a pas sonné.
T'inquiète pas. Je m'en occupe.
Pourquoi moi?
Tiens, encore.
- Il se peut qu'elle parle de lettres.
- Quoi?
- Tu lui a écris des lettres.
- Vraiment?
- Combien?
- Trois par jour.
Trois par jour. Il y a six jours.
Six fois trois font dix-huit!
- Eh bien, vingt.
- Vingt?
Environ. Oui.
Y a personne.
- Chris?
- Oui?
Tu sais pourquoi je suis revenue?
Chaque jour, chaque heure,
tu m'as envoyé une nouvelle lettre.
Je pouvais plus le souffrir.
Il fallait que je te voie.
C'était que des lettres.
Une vingtaine.
- Pense à ce que tu as écrit.
- J'essaie.
- Je veux connaître le vrai toi.
- Non, pas le vrai moi.
Celui à qui j'ai parlé ce soir-là
de ma fenêtre.
Ceci est le vrai moi.
Tu sais, le bon vieux Chris.
J'aime sortir, faire des choses.
Lever des poids.
Je prends soin de mon corps.
T'as pas à faire ça avec moi.
Je te connais par tes lettres.
C'est de lui que je suis amoureuse.
Je peux pas juste être mignon?
Oh, Chris, tu ne vois pas?
Je m'en fous, même si tu étais laid.
- Enseigne-moi ce que tu sais.
- Je joue un peu de guitare.
- Je veux voyager avec toi.
- Je dé*** les pâtes.
- Je veux aller à des concerts avec toi.
- On pourrait danser le boogie?
On peut juste parler.
Roxanne, je suis juste...
Je me sens pas bien.
Faut que j'aille.
Alors? Tu viens ou pas?
Oui.
- Tu vas le lui dire?
- Je peux pas.
Tu dois le lui dire.
C'est pas gentil.
T'as du papier?
Je pourrais lui écrire.
J'ai de l'expérience là-dedans.
J'ai du papier dans la boîte à gants.
Je vais le chercher.
- Salut, chef.
- Salut, Andy.
Roxanne a appelé.
Elle semblait bizarre.
Elle veut vous voir tout de suite.
Jerry, tu veux ta revanche?
- Il me doit 50 balles.
- Animal.
Entrez.
Qu'y a-t-il?
Lisez ceci.
"Chère Roxanne.
J'en ai rencontré une autre
et elle est très mignonne aussi.
J'espère que je t'ai pas offensée,
mais peut-être que oui.
J'ai été content de te connaître...
et maintenant je vais être
vendeur à Tahoe.
Sincèrement.
Chris."
J'ai aussi trouvé cela
sous la porte.
Lisez-le.
Lisez-le à haute voix.
"Toute la journée, je me demande
où elle est?
Que fait-elle maintenant?
Quelquefois, je te vois
dans la rue et je sens...
les nerfs dans mon ventre...
une vague qui s'affaisse sur moi."
C'est tellement lui.
Continuez.
"Je me souviens de tout ce que tu es.
Chaque geste, quelque
insignifiant qu'il paraisse.
Le 11 juillet, à 14 h 30.
J'ai- Tu as changé tes cheveux.
Pas tellement, mais j'ai remarqué...
et c'est comme si...
j'avais fixé le soleil trop longtemps.
Je pouvais fermer les yeux
et le revoir sans cesse...
le mouvement de tes cheveux...
ta démarche, ton vêtement...
partout où je regardais."
C'est gentil, n'est-ce pas?
Ça a- Je sens...
Finissez.
J'ai fini. La page est finie.
Tournez-la.
"C.D. A écrit ceci.
Appelle-moi. Dixie."
J'ai repassé toutes les lettres.
Elles sont toutes de la même main.
C'était votre voix ce soir-là
sous le balcon.
Chris a pas écrit ces lettres,
c'était vous.
Oui. Oui.
Tout ce temps-là,
juste devant moi...
et je pouvais pas vous voir.
Salaud!
Comment pouviez-vous me faire ça?
- Je voulais vous voir heureuse.
- Vous avez joué avec mes sentiments!
Je jouais pas.
Vous auriez pu le deviner.
- Maintenant c'est ma faute?
- Autant que la mienne.
La signature ne correspond pas
à l'écriture des lettres.
Quand on reçoit des lettres d'amour,
on ne compare pas les signatures.
Vous vouliez le croire.
Vous vouliez tout.
La romance et les sentiments...
emballés dans un joli petit nez
et un joli petit cul!
Vous m'avez même fait coucher.
N'est-ce pas? Vous avez couché
avec lui le premier soir.
Juste parce que vous m'avez séduite.
Vous n'avez pas ***é à coucher!
Quelques jolis mots et vous comptez
les tuiles du plafond.
Je ne considère même pas
que j'ai couché avec lui.
Quelqu'un était là-haut
et c'était certainement pas moi!
Si c'était pas vous, qui était-ce?
Chris n'aurait pas pu me séduire.
C'est ce que je disais
à Dixie.
Vous l'avez dit à Dixie?
J'ai seulement mentionné...
Espèce d'enfoiré!
Salaud!
Comment pouviez-vous mentir
et dire ces choses-là?
Je mentais pas. J'essayais de vous dire
ce que je ressentais pour vous.
Si c'est ce que vous ressentiez,
vous avez une drôle de façon de le dire!
Allez-vous-en!
- Dehors!
- Je suis dehors. Entrez.
- Non, dehors!
- Entrez!
Entrez! En dedans!
- Très bien!
- Allez!
Et me lancez pas mon chapeau!
Vous voulez savoir le reste?
"P.S. Je blaguais!"
Dix secondes encore et je pars.
Qu'est-ce que vous avez dit?
Dix secondes encore et je pars.
Qu'est-ce que vous pensez que j'ai dit?
"Dis-le condor et je mords."
Qu'est-ce que ça veut dire?
Je sais pas.
C'est pour cela que je suis sortie.
Dix!
Neuf!
Huit!
Sept!
Et Gillian?
Je lui ai dit pour les bains chauds...
Chris est venu chercher ses affaires.
Il y a un feu quelque part.
Habillez-vous.
- C'est là où j'ai mis Bossy.
- Tu as mis Bossy là-dedans?
On a un feu!
Voici ce que je veux.
Deux tuyaux de la pompe au feu!
Trois tuyaux de la prise d'eau
à la pompe. Allez-y!
Si ça se rend à la station,
toute la ville peut y passer.
Allez!
Je veux un mur d'eau
des deux côtés.
Allons-y!
Allez!
- D'accord!
- Ouais!
Une, deux, trois!
Ça y est! Ouais!
Ça y est, C.D.
Doucement.
D'accord, on y va.
On arrive, Bossy.
Allons, les gars.
Vous êtes de vrais
pompiers maintenant.
A nous tous,
vrais pompiers.
Grâce à nous, personne est cuit.
N'est-ce pas?
On l'a eu par un nez!
Bien dit.
Oui.
Je veux te voir.
Un toast!
Je voudrais dire
que j'aime mieux être...
avec les gens de cette ville...
qu'avec les meilleurs gens
du monde.
A quoi servent les amis?
Au revoir.
Je fermerais les yeux
et ne cesserais pas de voir.
Tes yeux.
Ton visage.
Ta façon de marcher.
Ton style.
Ton humour.
Et ton nez, Charlie.
Ça ne marche pas vraiment, non?
Je suis entrée et j'ai pensé
à ce qui m'attirait chez Chris.
C'était pas son allure.
C'est faux.
D'abord, c'était son allure.
Puis, la sensation qu'il me donnait.
J'avais la sensation d'être romantique.
Intelligente.
Féminine.
Mais c'était pas lui qui me faisait ça.
C'était toi.
Les autres, ils ont le visage
plat, sans trait.
Pas de caractère. Pas de feu.
Pas de nez.
Charlie, tu as un grand nez!
Tu as un beau, grand nez...
en chair et en os.
J'adore ton nez.
J'aime ton nez, Charlie.
Je t'aime, Charlie.
Alors?
Tu rigoles?
C'est fermé! C'est fermé!
Dieu merci, j'ai la clé.
En passant, j'ai baptisé; a comète.
Oui. Bonne vieille comète Kowalski.
Non, comète Charlie.
Hé, c'est chouette.
Oui, du nom de mon père.
Eh bien, il sera content.