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Voilà, c'est ça.
Un, deux, trois !
La mère patrie a besoin de vous
ENRÔ***-VOUS ICI MAINTENANT !
Tu es sûr d'avoir 18 ans ?
J'ai l'air plus âgé ?
Alberta Scrubb ?
Erreur typographique,
C'est Albert A. Scrubb,
Edmund ?
Tu dois m'aider pour les courses,
Faudra repasser, morveux !
Morveux !
Il a à peine
deux ans de plus que moi !
Je suis un roi ! J'ai mené des batailles
et conduit des armées.
Pas dans ce monde,
Au lieu de ça
je suis coincé ici,
à me battre avec Eustache
Clarence Scrubb,
Quelle misère, un nom pareil,
Qu'est-ce que tu fais ?
Rien,
Allons-y !
Cher journal, cela fait 253 jours
que mes satanés cousins Edmund et Lucy
ont envahi la maison.
J'ignore combien de temps
je tiendrai,
à devoir partager mes affaires.
Si on pouvait faire à sa famille
ce qu'on fait aux insectes,
mes problèmes seraient résolus.
Je les mettrais en bocal,
ou les épinglerais au mur.
Je suis rentrée !
Y a quelqu'un ?
Petit mémo :
se renseigner sur les suites légales
quand on empale sa famille.
C'était les nouvelles
du Front Ouest.
Bonjour, oncle Harold.
Toujours pas de carottes,
que des navets,
Je mets la soupe en route ?
Tante Alberta ne va pas tarder,
Oncle Harold ?
Père ! Edmund te fait des grimaces.
Sale petit.,,
Il va me frapper !
Edmund, regarde !
Une lettre de Susan.
Si vous pouviez être là.
C'est l'aventure,
mais rien qui vaille notre passé à Narnia.
La vie en Amérique
est très excitante,
sauf qu'on ne voit jamais papa.
Il travaille dur.
J'ai été invitée...
...chez le consul britannique
par un officier de marine.
Très séduisant.
Je crois que je lui plais.
Les Allemands ont rendu
la traversée très difficile.
Les temps sont durs.
Vous devrez rester
encore quelques mois à Cambridge,
Encore quelques mois ?
Comment va-t-on survivre ?
Toi, tu as de la chance,
tu as ta chambre.
Moi, je dois supporter Face de Poisson.
C'est Susan et Peter
qui ont de la chance.
À eux l'aventure.
Ils sont les aînés,
on est les plus jeunes.
On ne compte pas autant.
Est-ce que je ressemble à Susan ?
Lucy...
tu avais déjà vu ce bateau ?
Il a l'air tout droit sorti de Narnia,
Ça nous rappelle qu'on est ici,
pas là-bas.
Il était une fois deux orphelins futiles
Croyant en Narnia, conte puéril
- Je vais le cogner.
- Non !
- Tu pourrais frapper.
- Pas chez moi. Je fais ce que je veux.
Vous êtes qu'invités,
Pourquoi ce tableau
vous fascine-t-il ?
Il est hideux.
Tu le verras plus, si tu sors,
On croirait
que la mer bouge vraiment.
N'importe quoi !
Voilà ce qui arrive
quand on lit romans et contes de fées.
Il était une fois Eustache, mon cousin
Qui ne lisait que des livres
Ne servant à rien
Ceux qui lisent des fadaises
sont une charge pour les gens comme moi
qui lisent des livres
documentaires.
Une charge ?
Tu ne lèves jamais le petit doigt.
Je vais dire à ton père
que tu as volé les bonbons.
- Menteur !
- Ah oui ?
Edmund, le tableau !
Je les ai trouvés sous ton lit,
et je les ai tous léchés.
Tu m'as contaminé !
Que se passe-t-il ?
- Tu crois,,.
- C'est une de vos farces !
Je vais appeler mère !
Mère !
Je vais le détruire !
Non, Eustache !
Arrête !
Lâchez-moi !
Laisse, Eustache ! Pose-le !
Lâche !
Edmund !
Que se passe-t-il ?
On est où ?
Eustache, nage !
Qu'y a-t-il ?
Dépêche-toi !
Vite !
Ne ralentis pas !
Tout va bien ! Je vous tiens.
Caspian !
Lucy.
Edmund, c'est Caspian !
Tout va bien.
Vous n'êtes plus en danger,
On est à Narnia ?
Oui.
Je veux pas y aller !
Je veux retourner en Angleterre !
Je repars en Angleterre !
Accrochez-vous.
C'était incroyable !
Comment vous êtes-vous
retrouvés ici ?
Aucune idée.
Caspian.
Edmund.
Ravi de vous revoir.
- Moi aussi.
- Vous ne nous avez pas appelés ?
Pas cette fois,
Peu importe,
je me réjouis d'être là.
Débarrassez-moi de ça !
Débarrassez-moi de ça !
Ripitchip !
Vos Majestés.
Bonjour, Rip.
C'est un plaisir.
Tout le plaisir est pour moi.
Que faisons-nous
de cet intrus...
hystérique ?
Ce rat géant
a voulu me lacérer !
J'essayais
d'expulser l'eau
de vos poumons !
Il a parlé !
Vous avez entendu ? Il a parlé !
- Normal.
- C'est le faire taire, le miracle.
Quand il n'y aura rien à dire,
je vous promets de n'en rien dire.
C'est une sale farce !
Je veux me réveiller, maintenant !
On le remet à l'eau ?
J'exige de savoir où je suis !
À bord du Passeur d'Aurore,
le fleuron de la flotte de Narnia.
J'ai dit quelque chose ?
Occupe-toi de lui.
Votre Majesté.
Matelots !
Saluez nos naufragés...
Edmund le Juste
et Lucy la Vaillante,
grands roi et reine de Narnia.
Aslan,
Regarde.
L'arc et les flèches de Susan.
Mon cordial,
et ma dague,
Je peux ?
Bien sûr, ils sont à vous.
L'épée de Peter,
J'en ai pris soin,
comme promis.
Tenez, prenez-la si vous voulez.
Non, elle est à vous.
Peter vous l'avait donnée.
J'ai conservé ceci pour vous.
Merci.
Depuis votre départ,
les Géants du Nord ont capitulé,
et nous avons vaincu
les armées calormènes.
La paix s'est installée à Narnia.
La paix ?
En seulement trois ans,
Avez-vous trouvé une reine
en trois ans ?
Personne qui égale votre sœur,
S'il n'y a aucun combat à mener,
Bonne question,
Je me la pose aussi.
Quelle est notre destination ?
Avant que je lui reprenne le trône,
mon oncle avait tenté de tuer
les plus fidèles amis de mon père.
Les sept seigneurs de Telmar.
Ils s'enfuirent
vers les îles Solitaires,
Nul ne les revit,
Il leur serait arrivé
quelque chose ?
Si c'est le cas,
mon devoir est de le découvrir.
Qu'y a-t-il à l'est des îles Solitaires ?
Des eaux inexplorées.
Des choses à peine imaginables.
On parle de serpents de mer, et pire.
Des serpents de mer ?
Allons, capitaine.
Assez d'histoires
à dormir debout.
Là où le ciel et la mer se confondent
Là où s'adoucissent la houle et l'onde
Toi, Ripitchip, jamais tu ne douteras
De trouver tout ce que tu cherches, là-bas
Car c'est là l'extrême Orient du monde
C'est joli !
Merci.
Une dryade me l'a chanté
quand j'étais petite souris,
Le sens m'échappe,
mais j'ai retenu les paroles.
Qu'y a-t-il
après les îles Solitaires ?
On dit qu'en cinglant vers l'est,
on arrive au bout du monde.
Le pays d'Aslan.
Tu crois
qu'un tel lieu existe ?
Nous n'avons rien,
si nous ne croyons pas.
Tu penses pouvoir
naviguer jusque-là ?
Il n'y a qu'un moyen
de le savoir.
J'espère avoir un jour
l'honneur de voir ça,
Votre Majesté.
Vous êtes devenu fort,
mon ami.
On dirait, oui,
Retournez à vos postes !
- Votre Altesse.
- Merci.
Tu crois que si on navigue
jusqu'au bout du monde...
on basculera dans le vide ?
Ne t'en fais pas,
nous en sommes très loin.
Encore à débiter des absurdités,
Tu te sens mieux ?
Oui, mais pas grâce à vous.
Par chance, je suis solide.
En forme, je vois.
On a le pied marin, maintenant ?
Je l'ai toujours eu,
J'étais en état de choc.
Selon mère, je suis joliment sensible.
Grâce à mon intellect.
Je ne vois pas
ce qu'il a de joli,
De retour à la civilisation,
j'appelle le consul.
Je vous fais arrêter
pour enlèvement.
Enlèvement ?
C'est drôle.
Je croyais
vous avoir sauvé.
Vous m'avez gardé de force !
Ah bon ?
Dans des quartiers
dépourvus d'hygiène,
C'est un zoo, en bas !
Un sacré pleurnichard !
C'est qu'un échauffement,
Terre !
Les îles Solitaires,
Le port de Narrowhaven.
C'est bizarre.
Aucun drapeau de Narnia en vue.
Ces îles ont toujours
appartenu à Narnia.
C'est suspect,
Lançons un détachement.
Drinian ?
Pardonnez-moi, Majesté,
mais l'autorité revient au roi Caspian
sur ce navire.
Bien.
Prenons les chaloupes.
Drinian, allons à terre,
- À vos ordres.
- Tavros !
Descendez les chaloupes,
ferlez la voile, et mouillez l'ancre !
En avant !
À nous le frisson de l'inconnu,
Ça pouvait attendre demain.
L'honneur interdit
de se détourner de l'aventure,
Écoutez.
Où sont passés les gens ?
Allez, M. la Tremblote !
Je peux me débrouiller seul.
Vous êtes vraiment
du même sang ?
Ripitchip, fais le guet
avec Drinian et ses hommes.
Nous, on avance.
Si on n'est pas revenu à l'aube,
envoie des renforts.
Oui, votre Majesté.
Ça semble désert, on repart ?
Tu veux venir
monter la garde ?
Bonne idée, cousin.
Très... logique.
J'assure. Pas de souci,
On s'en va quand vous voulez,
Qui sont tous ces gens ?
Pourquoi leurs noms
sont rayés ?
On dirait des prix.
Des marchands d'esclaves.
Attention !
Si vous ne voulez pas l'entendre
encore brailler comme une fille,
vous devriez
lâcher vos armes.
- Comme une fille ?
- Et vite !
Posez-les.
Eustache.
Enchaînez-les.
Viens là, toi.
Ne me touchez pas !
Emmenez ces deux-là
au marché.
Lâchez-moi !
Ces deux là, au cachot.
Écoute-moi, pauvre insolent !
Je suis ton roi !
Tu paieras pour ça !
En fait,
quelqu'un va réellement payer..,
pour vous tous.
Ça va ?
C'est sans espoir.
Vous ne ressortirez jamais.
Qui est là ?
Personne.
Seulement une voix
dans ma tête.
Seigneur Bern ?
Autrefois peut-être,
mais je ne mérite plus ce titre.
C'est un des sept seigneurs ?
Votre visage,..
Vous me rappelez
un roi que j'ai aimé,
C'était mon père.
Mon seigneur,,.
pardonnez-moi,
Je vous en prie,
Helaine !
Maman !
- Maman !
- Pitié !
Arrière !
- Maman !
- Reste avec papa !
N'aie pas peur !
Je te retrouverai !
Où les emmènent-ils ?
Regardez.
Que s'est-il passé ?
C'est un sacrifice.
Où sont-ils passés ?
Nul ne le sait.
Le brouillard a été vu
pour la première fois à l'est.
On parlait de pêcheurs et de marins
disparus en mer.
Nous, les seigneurs,
nous sommes juré
d'en trouver l'origine,
et de la détruire.
Chacun a pris la mer,
mais aucun n'est revenu.
S'ils ne vous vendent pas
aux marchands d'esclaves,
vous serez livrés
au brouillard.
Il faut retrouver Lucy,
ou il sera trop ***.
- J'en offre 60 !
- Et moi 80 !
100 pour la petite demoiselle !
120.
150.
Qui dit mieux ?
Vendue
Adjugée !
Allez, avance !
Avance !
Et maintenant,
pour ce...
beau spécimen,
qui lance les enchères ?
Allons,
il paie pas de mine,
mais c'est du costaud.
Du costaud, ouais !
Il pue
comme un cul de minotaure !
C'est un mensonge éhonté !
J'ai eu deux fois
le Prix de Propreté.
Allez, qui fait une offre ?
Moi, je le prend
Je vous les reprends tous !
Pour Narnia !
Gardes ! Aux armes !
Merci. Je savais
que tu viendrais,
Votre Altesse.
Prenez ses clés !
Les clés !
C'est un monde magique,
Tu peux pas ramer tout seul ?
Mince, j'espère
que c'était pas le consul.
Votre Majesté !
Halte !
Ma femme a été emmenée
ce matin.
Ca va, Drinian,
Je vous en prie,
emmenez-moi.
Gael !
- Je veux venir.
- Reste avec ta tante.
Je suis bon marin.
J'ai passé ma vie en mer.
Bien sûr. Venez
- Merci.
- Papa !
Je reviens toujours, non ?
Sois bien sage.
Mon roi !
Ceci m'a été remis par votre père.
Je l'avais cachée, il y a des années.
Une ancienne épée narnienne.
De l'Âge d'Or.
Il en existe sept, offertes par Aslan
pour protéger Narnia,
Votre père
nous les avait confiées.
Prenez-la.
Puisse-t-elle vous protéger.
Merci, seigneur.
Nous retrouverons les disparus.
Edmund.
Cher journal, d'incroyables évènements
se sont produits.
J'ai été enlevé par mes cousins,
et embarqué sur une mer inconnue
à bord d'un bateau grotesque.
Comble de tout, je partage mes quartiers
avec une souris odieuse.
Moi qui trouvais pénible
d'habiter avec mon cousin.
Jusqu'ici, tous ceux
que j'ai rencontrés
souffrent d'hallucinations.
Ils cherchent un brouillard vert
et des seigneurs disparus.
Ça doit venir
des carences alimentaires.
A moins
qu'ils soient tous cinglés.
Cousin Edmund
ne fait pas exception.
Il astique sans arrêt
une vieille épée en toc
comme une lanterne magique.
Ce crétin est vraiment désœuvré.
Elle va être superbe.
Le modèle existe en petite taille ?
Agaçante marmotte !
Encore plus délirante que mon cousin.
En Angleterre,
on a des pièges à souris.
Sais-tu
où il y a à manger ?
Pourquoi vous parlez
à cet oiseau ?
Il m'a semblé logique que...
Il parle aux oiseaux !
Il est fou, celui-là !
Allez, va-t'en !
Savez-vous...
que voler de la nourriture
est un crime capital, en mer ?
Plus haut,
C'est toi.
On a en tué
pour moins que ça.
Pour quoi ?
Pour trahison,
Donnez-moi l'orange
et je passe l'éponge.
Je comprends rien.
Je vais vous expli...
J'en ai marre de toi !
Lâchez cette queue.
Le grand Aslan en personne
me l'a donnée.
Personne,
je répète,
personne n'y touche.
Point.
Point d'exclamation.
Désolé !
D'abord je veux l'orange,
ensuite j'exige réparation.
Je t'en prie, je suis pacifiste.
En garde !
- Attention !
- Désolé,
On essaie de s'échapper ?
Nous sommes sur un bateau.
On ne peut pas en discuter ?
Ça, c'est pour avoir volé,
ça pour avoir menti,
et ça, pour faire bonne mesure.
C'est ça !
Battons-nous en duel !
Tenez.
Bien, allez-y.
Votre meilleure botte,
C'est tout ? Allons.
Concentrez-vous !
Attendez !
Cessez de battre des ailes
comme un pélican aviné. Posez-vous !
Levez votre lame,
levez !
Par ici,
Prenez appui sur la jambe.
Pas la gauche, la droite.
Compris ? Soyez agile !
C'est une danse, petit, une danse.
Encore !
C'est ça !
Et voilà..,
le travail !
Regardez.
Gael ?
Que fais-tu ici ?
Viens là,
On dirait que nous avons
un nouveau
membre d'équipage.
Bienvenue à bord.
Votre Majesté.
Appelle-moi Lucy.
Viens,
Allez, on s'active !
Retournez à vos postes
Joli combat.
Je ferai de vous
une fine lame,
Oui, enfin si la partie
avait été moins inégale,
l'issue aurait été tout autre.
Certes.
Ça a l'air inhabité.
Mais les seigneurs
ont dû passer par ici.
C'est peut-être un piège.
Ou la réponse
à nos questions.
Caspian ?
On passe la nuit à terre.
On explorera l'île au matin.
Oui, Majesté.
Ils ont amené un petit cochon.
Là, c'est une femelle,
Là aussi,
Celle-là, elle lit.
On l'emmène.
Il n'y a pas d'issue.
- Bien dit.
- Effrayant,
Qui êtes-vous ?
De terrifiantes bêtes invisibles !
Si tu nous voyais,
tu serais très intimidée.
Tu as oublié de préciser
qu'on est très gros !
- Que voulez-vous ?
- Toi,
Pour faire ce qu'on te dira,
- Elle le fera,
- Absolument,
Bien dit.
Sinon ?
C'est la mort.
La mort ?
Je ne vous servirai à rien,
une fois morte.
J'avais pas pensé à ça.
C'est clair.
Bien vu.
Très bien,
alors on tuera tes amis.
Bonne idée.
Qu'attendez-vous de moi ?
Tu vas entrer
dans la maison
de l'Oppresseur.
Quelle maison ?
Celle-là.
En haut, tu trouveras
le Livre des Incantations.
Tu réciteras la formule
qui rend l'invisible visible.
Bien dit, chef. Bien dit !
Vas-y.
On n'a pas toute la journée.
Pense à tes amis.
Tu es prévenue,
- Oui,
- C'est sûr.
Pourquoi vous le faites pas ?
On sait pas lire.
Ni écrire, en fait.
Ni faire des additions.
Pourquoi ne pas l'avoir dit ?
Prends garde à l'Oppresseur,
il est très oppressif !
Ce qui rend l'invisible visible.
Compris ?
N'oublie pas.
N'oublie pas !
Ed.
Ed, réveillez-vous.
Réveillez-vous, regardez.
Où est Lucy ?
Tout le monde debout !
Debout.
Debout, j'ai dit !
Par là !
Vite, fainéants !
Le LIVRE des INCANTATIONS
Un Sortilège pour Oublier
"Au fil de ces mots
Ta langue coudra
Et alentour la neige tombera"
"Une formule infaillible
Pour devenir celle
Que toujours tu trouvas si belle"
Susan, qu'est-ce qui,,.
se passe ?
Je suis belle !
Non, attends !
"Rends-moi pareille à celle..."
Lucy !
Aslan ?
"Formule pour rendre
l'invisible visible."
"Comme le 'p' dans philosophie
Le 'h' dans psychiatrie
L'encre sympathique
et la vérité en théologie
La dague de Lucy.
Plus un pas, ou vous périrez !
La formule est complète
tout devient visible"
- Quelles créatures êtes-vous ?
- Des grosses.
Avec une tête de tigre,
et un corps.,,
De tigre, mais pas le même.
Ne vous frottez pas à nous.
Sinon ?
Sinon, je te lacère à mort.
Je te transperce
avec mes défenses.
Je te mâchouille
avec mes dents.
Je te mords avec mes crocs.
Et vous nous écrabouillez
avec vos gros ventres ?
Oui !
Gros ventres ?
Vous nous chatouillez
avec vos orteils ?
Qu'as-tu fait de ma sœur, minus ?
Du calme,
Où est-elle ?
- Faut lui dire.
- Chef, dis-lui.
Dans le manoir.
Quel manoir ?
Ce manoir-là.
Ras-le-bol
que vous me laissiez,,.
- Le petit cochon.
- Le petit cochon est là.
Ça devient
de plus en plus bizarre.
Il s'est pas regardé !
L'Oppresseur !
Votre Majesté.
Caspian et Edmund.
Voici Coriakin.
Cette île est la sienne.
C'est ce qu'il croit.
Tu as été injuste, magicien.
Je n'ai pas été injuste,
Je vous ai rendus invisibles
pour vous protéger.
Nous protéger ?
- Nous opprimer !
- Oppresseur !
Je ne vous ai pas opprimés,
Mais tu aurais pu,
si tu avais voulu !
Disparaissez.
C'est un sortilège !
C'était quoi ?
De la peluche.
Mais ne leur dites pas.
C'est quoi, ça ?
Des Monopodes.
Bien sûr, suis-je bête.
Vous dites les avoir rendus invisibles
pour leur bien ?
C'était le moyen le plus simple
de les protéger
contre le Mal.
Vous parlez du brouillard ?
Je parle de ce qui commande
le brouillard.
Comme c'est beau.
Pour une fausse carte
d'un faux monde,
Voici la source de vos ennuis.
L'île Obscure.
C'est là que se tapit le Mal.
Il peut prendre n'importe quelle forme.
Il peut donner vie à vos pires cauchemars.
Il aspire à corrompre toute bonté,
pour éteindre
la lumière de ce monde.
Comment l'arrêter ?
Vous devez briser
le sortilège.
Cette épée que vous portez,
il en existe six autres.
- Vous les avez vues ?
- Oui,
Les six seigneurs,
Sont-ils passés par ici ?
En effet.
Où allaient-ils ?
Où je les ai envoyés.
Pour briser le sortilège,
vous devez suivre
l'Étoile Bleue
jusqu'à l'île de Ramandu.
Là, il faudra déposer les sept épées
sur la table d'Aslan.
Alors seulement
leur pouvoir sera libéré.
Mais prenez garde.
Vous allez tous
être mis à l'épreuve,
Mis à l'épreuve ?
Tant que la septième épée n'est pas
déposée, c'est le Mal qui a le dessus.
Il fera tout ce qui est
pour vous tenter,
Soyez forts.
Ne cédez pas à la tentation,
Pour vaincre ces ténèbres-là,
il faudra vaincre
vos propres ténèbres,
Pour des raisons qui m'échappent,
on a suivi les conseils d'un vieux fou,
qui n'a jamais vu un rasoir
et se promène en robe de chambre.
Et donc nous voici revenus sur ce rafiot,
et perdus en pleine tempête. Épatant.
Tenez ferme !
Trois rayons à tribord !
À vos ordres !
Amenez des seaux !
Faites passer !
Quatorze jours à se faire retourner
comme une crêpe, et pas de terre en vue.
Ma seule consolation,
c'est que tous en bavent
autant que moi.
À part cet espèce de rat
m'as-tu-vu,
le genre de casse-pieds
qui voit toujours le verre à moitié plein.
Donc, nous sommes coincés ici.
Rationnés, avec de quoi boire et manger
pour deux semaines maximum.
On peut encore faire demi-tour,
Vos Majestés.
Rien ne garantit
que nous repérerons l'Étoile Bleue.
Pas dans cette tempête.
Cette île est une aiguille
dans une botte de foin.
Nous risquons d'arriver
au bord du monde.
Ou d'être mangés
par un serpent de mer,
Je dis juste que l'équipage
est nerveux.
Nous naviguons
sur des mers étranges,
comme je n'en ai encore
jamais vu.
Peut-être voulez-vous
informer vous-même M, Rhince
que nous abandonnons sa famille,
J'y retourne.
Mais je vous avertis,
La mer peut jouer de sales tours
à l'esprit d'un matelot.
De très sales tours.
Transforme mon reflet
Embellis mon aspect,
Cils, lèvres, et jusqu'aux pieds
Rends-moi pareille
À celle que je crois
Mille fois plus belle que moi
Mesdames et messieurs,
mademoiselle Pevensie,
Belle plante, Quelle allure.
Edmund !
Tu es très belle, sœurette.
Comme d'habitude.
Peter !
Mademoiselle,
puis-je prendre une photo ?
Mère va adorer !
Tous ses enfants sur une photo.
Souriez.
Attends, où suis-je ?
Où est Lucy ?
Lucy ? Qui est Lucy ?
Susan, qu'est-ce qui te prend ?
Allez, mademoiselle.
Un beau sourire,
Ça ne me plaît pas.
Je veux repartir.
Repartir où ?
À Narnia,
C'est quoi Narnia ?
Que se passe-t-il ? Arrêtez !
Aslan ?
Qu'as-tu fait, mon enfant ?
Je ne sais pas.
C'était affreux.
Mais tu l'as choisi, Lucy.
Je ne voulais pas
qu'il arrive tout ça.
Je voulais seulement
être belle comme Susan.
C'est tout.
Tu t'es perdue toi-même, et de ce fait
tu as perdu plus encore,
Tes frères et ta sœur
ne connaîtraient pas Narnia sans toi.
C'est toi qui l'as découvert,
tu te souviens ?
Je regrette.
Tu doutes de ta valeur.
Ne fuis pas ce que tu es.
Aslan !
Père !
Edmund.
Viens avec moi. Rejoins-moi.
Je n'arrive pas à dormir.
Laisse-moi deviner.
Tu fais des cauchemars.
Soit nous perdons
tous la tête,
soit quelque chose
s'amuse à nous tourmenter.
Je doute que les seigneurs aient abordé
ici,
Il n'y a aucun signe de vie.
Bien.
Une fois à terre,
cherchez des vivres et de l'eau.
Nous trois, on va explorer.
Nous quatre.
Ne me laissez pas avec le rat.
J'ai tout entendu.
De quoi je me mêle.
J'ai encore entendu !
Regardez,
on n'est pas les premiers.
Les seigneurs ?
Peut-être.
Que peut-il y avoir là-dedans ?
Allons voir.
Qu'est-ce que c'est ?
Je ne sais pas.
On dirait une statue en or.
Il a dû tomber dedans,
Pauvre homme !
Pauvre seigneur,
Le blason du seigneur Restimar.
Son épée !
Il nous la faut,
Fais attention.
Ton épée
ne s'est pas changée en or.
Les deux sont magiques.
Donnez,
Il n'a pas dû
se rendre compte.
C'est possible.
Ou alors il avait
une idée en tête.
Que voulez-vous dire ?
Pourquoi ce regard ?
Quiconque accède à ce bassin
peut accéder à la toute-puissance.
Nous deviendrions riches.
Nul ne nous dirait plus
quoi faire,
On ne peut rien
emporter de Narnia.
Qui l'a décrété ?
Moi.
Je ne suis pas votre sujet.
Vous attendiez ça :
me défier,
Vous doutez de ma légitimité.
Vous doutez vous-même !
Gamin !
Crétin sans envergure !
Edmund.
J'en ai assez
d'être un sous-fifre !
D'abord c'était Peter,
et maintenant vous.
Je suis plus courageux que vous deux !
Pourquoi portez-vous son épée ?
Je mérite d'avoir un royaume,
je mérite de commander !
Si vous vous croyez si brave,
prouvez-le !
Arrêtez !
Tous les deux !
Regardez-vous !
Vous ne comprenez pas ?
Ce lieu vous soumet aux tentations,
il vous envoûte !
C'est ce que Coriakin
avait prédit,
Partons d'ici.
Mais oui, suivez l'Étoile Bleue imaginaire
jusqu'à l'île de Raman-doudou.
Posez les sept couteaux à steak
sur la table du lion parlant,
Quelles andouilles,
Qu'est-ce que c'est ?
Je dois être mort.
Toi, t'es mort, c'est sûr.
Tu n'en auras plus besoin.
Enfin...
les choses tournent
à mon avantage.
Qu'avez-vous récolté ?
C'est volcanique, Majesté,
Presque rien ne pousse.
Où est Eustache ?
Quelque part, en train
de ne pas nous aider à charger.
J'ai un pressentiment.
Je vais le chercher.
Je vous accompagne.
Eustache !
Un trésor.
Des ennuis.
Cousin...
Je suis désolé,
Ce n'était qu'un enfant.
Je n'aurais
jamais dû le laisser.
Qu'a-t-il pu lui arriver ?
Dans un tel lieu ? N'importe quoi.
Et il n'était pas le premier.
C'est le seigneur Octesian,
On devrait trouver son...
Qu'est-ce que c'est ?
C'est le volcan ?
Non. Ce n'est pas un volcan.
Tous sur le pont !
Archers !
Préparez vos armes !
Prenez-en une,
et faites passer.
Tous en position !
Prêts à tirer
à mon commandement !
Que fait-il ?
Tirez !
Il va briser le mât !
Bien !
Gardez vos positions !
Tirez !
Prends ça !
JE SUIS EUSTACHE
C'est une plaisanterie !
Il a dû être tenté
par le trésor.
Chacun sait
qu'il y avait un sort.
Enfin, chacun ici.
- Peut-on le re-transformer ?
- Pas que je sache.
Tante Alberta ne va pas aimer,
Pardon pour la patte, mon vieux.
Je suis parfois trop zélé.
Les chaloupes sont prêtes !
On peut pas le laisser,
On ne peut pas
le faire monter à bord,
Retournez à bord
en chaloupe.
Nous, on reste jusqu'au matin.
Pour réfléchir.
Vous n'avez ni vivres,
ni aucun moyen
de vous chauffer,
Vous disiez ?
Je n'avais jamais vu
ces constellations.
Moi non plus.
On est très loin de chez nous.
Petit, je m'imaginais
voguant jusqu'au bout du monde.
Et j'y retrouvais mon père,
On ne sait jamais,
Ma maman me manque.
La mienne me manque aussi.
Ne t'inquiète pas,
tu la reverras,
Comment le savez-vous ?
Tu dois garder confiance.
Aslan nous aidera.
Il n'a pas pu empêcher
qu'elle soit emmenée.
On va la retrouver,
Je te le promets.
D'une manière ou d'une autre,
Du mal à dormir ?
Allons.
Tout n'est pas aussi désespéré
qu'il y paraît.
Je peux rester, si vous voulez.
Je vous tiendrai compagnie,
Je parie que vous ne croyiez pas
aux dragons.
Vous savez.,,
les choses extraordinaires
n'arrivent qu'aux gens extraordinaires,
Peut-être est-ce le signe
qu'un extraordinaire destin
vous attend.
Plus grandiose
que vous l'avez jamais imaginé.
Je peux vous raconter
quelques-unes de mes aventures,
histoire de passer le temps.
Croyez-le ou non,
vous n'êtes pas mon premier dragon.
Il y a des années,
je ne vous dirai pas combien,
je vivais avec des pirates.
Je rencontrai un dragon,
beaucoup plus féroce que vous.
Réveillez-vous !
Regardez !
L'Étoile Bleue !
Vite !
Qu'y a-t-il ?
Réveillez-vous tous !
C'est l'Étoile Bleue !
Allez, mon vieux, réveillez-vous !
Tirez !
Souquez ferme, matelots !
Tirez !
Le vent nous a lâchés.
Comment gagner
l'île de Ramandu ?
Quelque chose
veut nous en empêcher.
Tirez !
Tous ensemble !
J'ai tellement faim
que je vais finir par manger ce dragon !
Pas de souci, Eustache,
je suis là !
Doucement !
Si on n'accoste pas ce soir,
ils vont le manger,
Qu'avons-nous heurté ?
Eustache, c'est génial !
En avant, toute !
On est même pas sûr
que les seigneurs aient atteint l'île,
On y est grâce à vous !
Qu'est-ce que je disais ?
Extraordinaire !
Extraordinaire !
À manger !
Attends !
Le seigneur Revilian.
Le seigneur Mavramorn.
Le seigneur Argoz.
Il respire !
Eux aussi.
Ils sont envoûtés.
C'est la nourriture !
Le couteau de pierre.
C'est la table d'Aslan !
Leurs épées.
Sur la table,
Ca fait six.
Il en manque encore une.
Regardez !
Voyageurs de Narnia,
bienvenue.
Relevez-vous.
N'avez-vous pas faim ?
Qui êtes-vous ?
Je suis Liliandil,
la fille de Ramandu.
Je suis votre guide.
Vous êtes une étoile ?
Vous êtes très belle.
Si ça vous déconcentre,
je peux changer d'apparence,
Je vous en prie,
Ce festin est pour vous.
De quoi nourrir ceux
qui sont bienvenus à la table d'Aslan,
Toujours,
Servez-vous !
Attendez !
Qu'est-ce qu'ils ont ?
Les malheureux étaient à demi fous
quand ils débarquèrent.
Se menaçant
les uns les autres.
La violence est proscrite
à la table d'Aslan.
Ils furent endormis.
Se réveilleront-ils ?
Quand tout sera rétabli.
Venez,
nous avons peu de temps.
Le magicien Coriakin
vous a parlé de l'île Obscure ?
Bientôt, on ne pourra plus
arrêter le Mal.
Selon Coriakin, il faut poser
les sept épées sur la table.
C'est la vérité.
Nous n'en avons que six.
Où est la septième ?
Là-bas.
Il va vous falloir
un immense courage.
Ne perdez pas de temps.
J'espère vous revoir.
Au revoir.
Qu'y a-t-il là-dedans,
d'après vous ?
Nos pires cauchemars,
Nos plus obscurs désirs.
Le mal à l'état pur.
Tavros, ouvre l'armurerie.
Mon seigneur,
Archers ! Préparez-vous !
À vos ordres.
Allumez les lanternes.
Allons nous préparer.
Quand je serai grande,
je veux être comme vous.
Quand tu seras grande,
tu devras être toi-même.
Si on n'en réchappait pas,
quel que soit ce danger,
sachez que je vous considère
comme mon frère.
Pareil pour moi.
Vous avez renoncé à votre épée.
Elle n'était pas à moi.
Prenez celle-là.
Mais...
Peter voudrait que vous l'ayez.
Nous y voilà, mon ami.
La bataille nous attend.
Halte !
Eustache, arrêtez !
Je ne tolérerai pas
que vous renonciez !
Un vrai guerrier
ne fuit pas la peur !
Regardez-moi,
quand je vous parle !
Je suis une souris,
Vous, vous êtes un dragon !
Votre peau est une cotte de mailles,
vous crachez du feu,
Allons au-devant de notre destin.
Quoi qu'il advienne,
chacun d'entre vous ici présent
a mérité sa place
parmi l'équipage
du Passeur d'Aurore.
Ensemble, on est venu de loin,
Ensemble, on a affronté l'adversité.
Ensemble, on va poursuivre.
Ne cédons pas
à la tentation de la peur.
Soyez forts ! N'abandonnez pas.
Notre monde,
notre existence sont en jeu,
Pour ceux
qu'on est venu sauver.
Pour Aslan.
Pour Narnia.
Pour Narnia !
Helaine.
Je ne vois rien !
Ce brouillard est trop épais,
Tu m'as terriblement déçu.
Tu te targues d'être mon fils,
alors conduis-toi en roi.
Viens avec moi.
Sois mon roi.
Je te laisserai gouverner,
Allez-vous-en,
Vous êtes morte,
Tu ne pourras jamais me tuer.
Je ne cesserai jamais de vivre
dans ton esprit, pauvre garçon,
Ça va ?
N'approchez pas !
N'approchez pas !
Qui est là ?
Nous n'avons pas peur de vous !
Ni moi de vous !
N'approchez pas !
Nous ne partirons pas.
Vous ne triompherez pas
de moi !
Caspian.
Caspian, son épée !
Seigneur Rhoop !
Je ne vous appartiens pas !
Baissez vos armes,
Montez-le à bord, vite !
- Hissez-le !
- Prêts, capitaine,
Calmez-vous, seigneur !
Bas les pattes, démons !
Non, seigneur.
Personne ici ne vous veut de mal.
Je suis votre roi, Caspian,
Mon seigneur ?
Il ne fallait pas venir,
nul ne sort d'ici !
Vite,
faites demi-tour,
ou il sera trop *** !
On a l'épée, partons !
Demi-tour, Drinian !
Oui, Majesté.
Ne pensez à rien !
S'il connaît vos craintes,
il les rendra réelles !
À quoi as-tu pensé ?
Je suis désolé,
Regardez !
Qu'est-ce que c'est ?
Il est trop *** ! Trop *** !
Il est sous le bateau !
Gael !
Viens ici !
Vite !
Ne me décevez pas !
On ne tremble pas, on ne recule pas.
Pour Narnia !
Prends ça ! Et ça !
Eustache, cramponnez-vous !
Va-t'en, monstre !
Non ! L'épée !
Eustache !
Non, reviens !
Nous sommes finis !
Faites machine arrière !
Que quelqu'un l'arrête !
Matelots !
À vos bancs de nage.
Ramez à pleine vitesse !
Aslan,
s'il vous plaît, aidez-nous...
Tirez !
Tirez, de toutes vos forces !
Gael, viens ! Par ici !
Reste là, attends
qu'on vienne te chercher.
Ed !
On va percuter le serpent.
L'écraser sur le rocher,
Virez à bâbord !
Je l'attire à la proue !
Attention !
En avant ! Tirez !
Essaie de me tuer, vas-y !
Je suis là !
Archers !
Prêts à tirer !
Je suis toujours là !
Accrochez-vous !
Ecartez-vous !
On peut le vaincre.
Il faut le rapprocher de nous.
Tous sur le pont principal !
Préparez les harpons !
Tout le monde en renfort
sur le pont !
Prêts ?
Prêts !
Lancez !
Courbez-lui la tête !
Tirez !
Que veux-tu prouver, Edmund ?
Que tu es un homme ?
Fais-le !
Avec moi, tu le seras.
Tu pourras être mon roi,
Prends ma main.
Renonce.
Fais-le !
Allez !
Le sortilège.
Il se dissipe,
Regardez !
Narniens !
Maman !
Helaine !
Rhince !
Gael !
Hissez-les !
Dégagez le pont !
Nous avons réussi !
Je savais qu'on y arriverait.
On ne l'a pas fait
tout seuls.
Vous parlez de.,,
Je suis là, Lucy !
Je suis ici !
Je suis dans l'eau !
Je suis comme avant.
Je suis un garçon.
Eustache !
On vous a coupé
les ailes !
Là où le ciel et la mer se confondent
Là où s'adoucissent la houle et l'onde
S'adoucissent...
c'est de l'eau douce !
Regardez !
Le pays d'Aslan.
On doit en être tout près.
Maintenant qu'on est là...
Ca t'a fait quoi, quand Aslan
t'a redonné forme humaine ?
J'avais beau essayer,
je n'y parvenais pas.
Puis il est venu vers moi,
Ça m'a fait mal, mais c'était bon.
Comme quand on se retire
une épine du pied.
Être dragon, c'était pas si mal.
En fait, je valais mieux
comme dragon que comme garçon.
Pardon
d'avoir tant pleurniché,
On t'en veut pas, Eustache.
Tu as été un bon dragon,
Mes amis, nous voilà arrivés.
Bienvenue, mes enfants.
Vous avez bien œuvré.
Très bien, vraiment.
Vous venez de loin,
et maintenant votre voyage s'achève,
C'est ici, votre pays ?
Non, mon pays s'étend au-delà,
Mon père s'y trouve-t-il ?
Tu ne peux le découvrir
que par toi-même.
Mais sache
que si tu continues,
tu ne pourras revenir.
- Vous n'y allez pas ?
- Mon père
ne serait sûrement pas fier de me voir
abandonner ce pour quoi il est mort.
À ressasser ce qu'on m'a pris,
j'ai négligé ce que j'ai reçu.
J'ai reçu un royaume.
Un peuple.
Je promets d'être un bon roi.
Tu l'es déjà.
Mes enfants.
Il est temps
qu'on rentre chez nous, Lucy.
Mais tu aimes être ici,
C'est vrai.
Mais j'aime notre monde,
et notre famille aussi.
Ils ont besoin de nous.
Votre Grandeur,
depuis toujours,
je rêve de voir votre pays.
J'ai vécu de grandes aventures
en ce monde,
mais rien n'a jamais
émoussé ce désir.
Je sais
que je n'en suis pas digne,
mais avec votre permission,
j'aimerais déposer mon épée
pour connaître la joie de voir votre pays
de mes propres yeux.
Mon pays fut créé
pour les cœurs nobles comme le tien,
même appartenant
à de petites créatures.
Votre Majesté.
Nul ne le mérite davantage.
C'est vrai.
Puis-je ?
Je suppose, Mais juste,..
Adieu, Lucy.
Ne pleurez pas.
Je ne comprends pas.
Je ne te reverrai pas ? Jamais ?
Quelle magnifique énigme vous faites,
et quel vrai héros,
Ce fut un honneur, de combattre
aux côtés d'un si valeureux guerrier,
et ami.
Je n'en aurai plus besoin.
C'est notre dernier voyage ici ?
Oui.
Vous avez grandi, chère petite,
Comme Peter et Susan.
Vous viendrez nous voir
dans notre monde ?
Je veillerai sur vous, toujours.
Comment ?
Dans votre monde,
je porte un autre nom,
Vous devrez apprendre
à me reconnaître,
C'est pourquoi
vous avez été appelés à Narnia,
Pour que,
m'ayant connu un peu ici,
Nous reverrons-nous ?
Oui, chère enfant, Un jour.
Vous êtes pour moi
comme une famille,
Cela vaut aussi
pour vous, Eustache,
Merci.
Reviendrai-je ?
Narnia peut encore avoir besoin de toi.
Que fais-tu là-haut ?
Jill Pole
est passée te voir,
Nous avons souvent
parlé de Narnia, par la suite.
Et quand mes cousins
sont partis, à la fin de la guerre,
je les ai regrettés,
profondément.
Comme tous, à Narnia,
les regretteront
jusqu'à la fin des temps.