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NEGOCIATEUR
Ça m'arrive de préférer
les bêtes aux hommes.
Surtout les chiens.
Y a pas mieux.
Ils t'accueillent le soir
comme si t'étais parti un an !
Et l'avantage chez les chiens. . .
c'est qu'il y en a
pour tous les goûts.
Comme. . . Ies pit-bulls.
Le chien du chien !
Le pit-bull
peut être ton meilleur ami. . .
et le pire ennemi de ton ennemi.
S'il fallait que j'aie un chien,
ce serait un pit-bull.
Raoul.
Ce serait Raoul.
Je peux pas le pifer !
Ferme-la, sale con !
Il fait que gueuler !
Il dé*** Raoul.
Farley s'est planté.
M'en parle pas !
J'en avais un comme ça.
Un caniche.
Elle aboyait pas,
elle pissait par terre.
Je la détestais.
Mais quand je déprimais. . .
elle posait sa tête sur mes genoux. . .
avec ses grands yeux. . .
J'avais beau croire la détester. . .
je l'aimais.
C'est comme ça, hein ?
Un amour mêlé de haine.
Arrêtez votre baratin !
J'ai assez attendu,
je veux ma femme !
Qu'elle vienne ici.
Sinon je bute notre fille.
- Ecoute. . .
- Fini le bavardage !
Je veux cette salope !
Je fais de mon mieux !
Je lui ferai rien.
Je veux me flinguer devant elle.
Je veux qu'elle y pense. . .
quand elle suce ce gros con !
Roman a échoué.
Ce type va tuer la fille.
Intervenons.
Donnons encore une minute à Danny.
Il a vu pire.
Une minute et elle meurt.
1 ère unité : préparez assaut.
Les autres : tenez-vous prêts.
Donnez l'assaut.
Beck a obtenu le feu vert.
Attention, Omar l'a en joue.
Il peut tirer en cas d'assaut.
Il me faut un sursis
pour réessayer.
Négociateur demande sursis.
Négatif. Equipe postée.
Fais chier. J'y vais.
Déconne pas,
il te prendra en otage !
T'as mieux pour sauver la fille ?
Négociateur dans guêpier.
Retenez-le !
Ça va déstabiliser nos hommes.
Danny, c'est Frost. Renonce.
Omar a été dans les Marines ?
- On l'a dans la lunette ?
- Dans la chambre.
Je l'y emmène.
Poste Eagle et Palermo.
A mon signal,
qu'ils descendent cet enfoiré.
Hellman, Allen, Argento. . .
vous récupérerez la fille.
Ta femme est là.
- Sa femme ?
- Ta gueule.
On m'autorise à faire l'échange.
Mais je viens voir. . .
s'il y a pas d'autre otage
ou de coup fourré.
Tu parles !
Montrez-la d'abord.
Je dois venir voir.
Tu auras ta femme, et moi la fille.
Et si tu mens ?
Descends-moi !
Ça me va !
Tout doux !
Jetez un oeil,
je récupère ma femme.
Sinon tu crèves !
Prêt.
Mollo. J'ai rien contre toi. . .
mais je te buterai quand même.
Il y est.
On va devoir jouer le jeu.
1 ère unité, halte.
Ferme à clé.
Agréable, ce petit vent.
Un temps pour sortir !
Pas froid, juste bien, vivifiant.
Et on est coincés ici.
Vous voyez,
pas de coup fourré. Allez !
Je dois aller voir par là,
vérifier qu'il y a personne.
Allez-y.
Du foot.
Le temps s'y prête !
J'ai pas raté un seul match
des Bears . . .
depuis que j'ai quitté
les Marines.
T'as été de la Maison ?
En 73.
Idem, mon colon !
J'ai fait deux ans :
68 et 69.
Hourra pour toi !
Ça devient rare, un Marine,
y a plus que des marins.
Suspect à vue.
Y a rien ici. Faisons l'échange.
Du calme.
Il a fait "un" .
Faut que je vérifie partout.
Un Marine et un marin
pissent dans des W-C.
Le Marine sort
sans se laver les mains.
Le marin dit :
"Dans la marine,
on apprend à se laver après. "
Alors, le Marine répond :
"Dans les Marines,
on apprend à pas se *** dessus ! "
Preneur d'otage
abattu !
Ça va ?
JOYEUX ANNIVERSAIRE CHEF TRAVIS
Vas-y, éclate-toi !
Allez, allez !
Tu es un vrai campagnard.
J'aurai tout vu !
Lequel est le plus lamentable ?
- Ça va ?
- Pas super.
- Je voudrais te parler.
- D'accord.
Coupez le son !
Devinez un peu qui fait la une,
encore une fois ?
Au bout de 6 heures, le négociateur
Danny Roman a mis sa vie en jeu...
Vous êtes encore le héros du jour.
C'est un travail d'équipe.
Je n 'ai fait que parler.
Qu'a t'il dit ?
Il voulait avoir la vedette !
J'ai été à deux doigts
de te saquer aujourd'hui.
Mais comme tu le feras plus,
je passe l'éponge.
Ecoute pas cette grande gueule !
Entre nous, c'était sacrément gonflé,
encore une fois !
Bravo.
Bravo à vous. Super fête.
T'as été dans les Marines ?
Non, dans l'armée de terre
et je hais les cabots.
Tu as quand même
mis nos hommes en danger.
S'il t'avait pris en otage,
c'était fichu.
Tout le monde s'en est sorti, Beck.
Même toi.
20 000 flics à Chicago. . .
Relayez-vous !
J'allais céder ma place à Nate. . .
mais Linda m'aurait maudit.
Nate est pas si bête.
Ouais, ça me fait du tort parfois.
On doit parler. C'est important.
Une minute, promis.
Allez comploter.
Un homme m'a contacté.
Il sait qui a pillé
le fonds d'entraide.
- Presque deux millions.
- Je sais.
Selon lui, on connaît les coupables.
Des flics.
Des collègues, qu'on considère. . .
comme des amis, nous volent.
J'ai pas pu te le dire plus tôt.
Qui t'a dit ça ?
Motus.
Il sait ce qu'il dit. Il est
de la Maison depuis 74. Il est rodé.
Il prévient pas l'IGS ?
Parce qu'il croit
que l'IGS est impliquée.
Y compris Niebaum.
Il est désespéré.
Ils ont voulu acheter son silence.
- Et. . . ?
- Il a dit qu'il y songerait.
On a fait l'école de police ensemble,
il a confiance.
Mais ce type. . .
il a la trouille.
Tu as su ça quand ?
Hier soir, surtout.
Je travaille dessus depuis 1 5 jours.
Toi qui es
au conseil d'administration. . .
Je sais rien.
Ils ont fait un audit,
sans rien pouvoir prouver.
Si on nous vole,
il faut savoir qui c'est.
Dis à l'informateur. . .
Un poulet déplumé !
Alors, on se suce ?
Tu m'as privé de ma pipe.
Je sais, vous faites équipe,
mais on vous réclame.
Braquez pas votre torche ici.
C'est interdit de se tenir la main ?
Ça ira pour cette fois,
les filles.
T'en as plein les lèvres.
Commande-moi un verre,
grand fou !
On finira plus ***.
Dis rien à Linda.
Ça ne me dit rien d'aménager
la maison seule.
Avec ce que tu fais. . .
Chérie. . .
c'est le boulot qui veut ça.
C'est pas ça.
Ton boulot, j'assume.
Pas tes méthodes.
- Comme aujourd'hui.
- Je suis indemne.
Cette fois.
Ce que j'aime chez toi,
c'est tes folies.
Mais j'aimerais que tu fasses
la différence entre folie et idiotie.
Le mariage,
c'est nouveau pour toi. . .
mais rentrer tous les soirs,
cela joue beaucoup.
Tous les soirs.
Je promets. . .
de rentrer tous les soirs.
A n'importe quel prix.
Tous les soirs.
Qu'est-ce que tu négocies ?
Je sais que ton métier c'est de mentir.
Mais pas là !
Ecoute.
Danny Roman est un homme marié,
maintenant.
Finies les conneries !
Tu vois ça ?
C'est le bus.
Il dévale la rue.
Danny le fou est dedans.
Qu'est-ce que je sens vibrer ?
- FRANKLIN PARK
- C'est Nate qui vibre.
Vas-y. Dis-lui bonjour.
Et qu'il est censé
t'éviter les ennuis, désormais.
R-V A 23 H 30 A FRANKLIN PARK
DANNY 22 H 48
Ça va ?
Pris sur le fait.
Danny m'a bipé.
Que se passe-t-il ?
Les mains en l'air !
On a un officier blessé !
Il a parlé avec l'informateur hier.
Un type avec qui
il a fait l'école de police.
Ce type saurait ce qui se passe
au fonds de retraite.
Mais il n'est pas allé vous voir,
parce que. . .
il pense qu'un membre de l'IGS
est mouillé.
Un des nôtres ?
Qui est cet informateur ?
Il me l'a pas dit.
A l'évidence, quelqu'un a appris
que Nate enquêtait. . .
sur le tuyau de l'informateur
et l'a éliminé !
Reprenons tout depuis le début.
On vient de tuer mon équipier !
Je suis pas d'humeur !
Il faudra bien.
Ça suffit !
On fera ça une autre fois.
On a frappé ?
Vas-y.
Ils ont trouvé l'arme.
Dans le lac. Sans empreinte.
- J'ai un mandat. . .
- Le numéro de série. . .
C'est une des trois armes
volées à un armurier.
Tu en as récupéré deux
il y a sept mois.
- La troisième était introuvable.
- Vous déconnez ?
- C'est sérieux ?
- On n'y peut rien.
On est venus dès qu'on a su.
- Mollo, il est des nôtres.
- Par ici.
Désolé, Karen.
On sait que c'est des conneries.
Qu'ils fassent leur boulot
et décampent.
C'est des conneries.
Il est penché sur le corps. . .
il a accès à l'arme,
il siège au conseil.
Mobile et opportunité.
Et vous, Niebaum ?
Nate vous a nommé
quand il a impliqué l'IGS.
C'est moi, maintenant ?
Nous aussi, on enquête
et votre nom revient sans cesse.
Peut-être parce que Nate
vous avait démasqué.
Inspecteur !
J'ai quelque chose.
Des comptes offshore.
C'est pas à moi !
Vous l'avez mis là.
Mettez ça de côté.
Pourquoi vous me faites ça ?
Va-t-on vous accuser
du meurtre de l'agent Roenick ?
Fichez-lui la paix !
Merci.
T'oses te montrer ici ?
Je te savais dangereux.
On n'est sûr de rien.
Allez, quoi.
Alors, Danny ?
On entend de ces trucs.
Entre.
Au boulot, vous autres !
Assieds-toi.
Je vais être honnête.
Je ne sais que penser.
Mais je n'ai pas le choix,
jusqu'à la fin de l'enquête.
Ton arme et ton insigne.
Vous me connaissez.
C'est un coup monté.
L'informateur connaît les coupables.
Aidez-moi à le trouver,
ça réglera tout.
Non, Karen.
Ne restons pas là.
On m'accuse à tort.
Je t'emmerde, Danny.
J'emmerde Niebaum.
Je vous emmerde tous !
Tous responsables !
Tu as du culot de me regarder.
Ne t'avise plus de me parler !
Tu me l'as arraché.
Dieu te vienne en aide.
Tu l'as arraché à Jeremy.
Alors, réfléchis-y. . .
et assume !
Mme Roenick.
Je vous en prie, partons.
Il faut y aller.
Ces papiers trouvés chez vous. . .
Expliquez-moi un peu
d'où venait tout cet argent ?
Rien ne prouve. . .
qu'il provienne du fonds
ni que ces comptes soient à lui.
L'argent a été blanchi. . .
mais le dernier versement
correspond au dernier vol.
Je n'ai aucun compte offshore.
Vous aviez les relevés,
vous étiez penché sur le corps. . .
Vous accusez
sur de simples présomptions.
Il y a un lien
entre l'arme et vous.
On a repêché des gants.
D'où l'absence de poudre
sur les mains.
Cette ville dé*** les ripoux.
J'ai un dossier en béton.
Donnez-nous le reste de l'argent,
vos complices, et peut-être que. . .
Je dois parler à mon client.
Vous avez un jour pour collaborer.
Compris ?
Un jour. Après, ce sera trop ***.
On vous arrêtera et vous écoperez
de la peine maximale.
Revenez demain avec votre décision.
Tâchez de comprendre
que leur dossier convaincra le jury.
Je ne peux faire plus.
Collaborez.
Attends-moi dans la voiture.
Ne t'en fais pas.
Tout va s'arranger.
Tu ne vas pas faire de folie ?
Danny le fou est dans le bus !
Je t'aime.
Moi aussi.
A tout de suite.
VILLE DE CHICAGO
CONSTITUEE EN SOCIETE LE 4 MARs 1 837
INSPECTION GENERALE DES SERVICES
Je viens voir Niebaum.
Je dois le prévenir.
Vous désirez ?
On a le droit
de voir ses accusateurs.
- Il faut qu'on parle.
- Parlez !
Que se passe-t-il ?
Vous avez tué. Sauf contrordre,
vous allez être inculpé.
Vous ne m'avez pas répondu.
Nate vous accusait. De quoi ?
Dites-moi que vous êtes innocent.
- Dans les yeux !
- Pour quoi faire ?
Allez donc raconter ça au juge !
J'en ai fini.
Virez-le.
Je te permets pas !
Ferme à clé !
N'aggravez pas votre cas.
Toi, pose ton cul !
Assis !
Ma vie est en jeu.
- Des réponses !
- J'en ai pas !
Jetez votre arme et sortez !
Pas envie de causer ?
On va rester ici en attendant !
A vous de choisir.
Parce que je n'irai pas en prison
aujourd'hui.
Jette ton arme !
Je t'ai raté exprès
et je te descendrai exprès !
Descends !
Vous allez tous passer
devant ce bureau !
Mettez-y armes, menottes,
clés et autres. . .
puis sortez !
Allez ! Remuez-vous !
- Que fais-tu là ?
- L'alerte a été donnée.
- Tu vois où j'en suis ?
- Tu viens de te marier !
Pense à Karen !
J'y pense, justement !
D'ailleurs, tu tombes bien.
Les enchères vont monter.
Sois des nôtres.
C'est de la folie !
Débarrasse-toi de tes armes
sur la table !
J'ai bien dit, les deux.
Ecoute. . .
tu peux encore renoncer.
Tu essaies de me raisonner ?
C'est de la folie.
Tu ne t'aides pas.
On n'est pas concernés, nous.
Je te connais depuis 20 ans !
Que fais-tu ?
Je ne t'ai pas retenu
pour qu'on n'entende que toi.
Ce n'est pas toi qui commandes ici.
Vous, vous êtes sa secrétaire ?
Votre nom.
Maggie et je suis son assistante.
N'ayez pas peur.
Je suis rompu
à ce genre de situation.
J'ai pas peur,
j'ai déjà été braquée.
Les armes, ça me connaît.
Mais je les fuis le plus possible.
Ce sera pas possible cette fois.
En tant qu'assistante,
vous êtes on ne peut plus concernée.
Pas moi !
Je bosse pas pour ce porc.
- Je suis pas flic.
- Rudy Timmons.
L'indic. Tu m'as oublié ?
Je t'ai arrêté en 92
pour escroquerie.
Ça me revient.
T'étais en tenue, propre sur toi.
Que t'est-il arrivé ?
On est là pour le savoir.
Je me demande s'ils sont là.
Tes acolytes.
Les coupables.
Mes lascars.
Ils viendront. . .
morts de trouille
que je te fasse avouer.
Et à défaut de m'avoir,
ils te tueront.
Qu'on évacue le périmètre !
Paralysez-moi ce fleuve !
Trouvez le boîtier du téléphone, bloquez
les ascenseurs, évacuez l'escalier. . .
déployez la 2ème unité.
Ils sont déjà là !
Installez le PC sur la péniche
pour échapper à la presse.
Alors, Farley ?
Ascenseurs bloqués jusqu'au 20e.
Je suis inquiet.
Il connaît la tactique
et le quartier est dense.
On a assez d'hommes ?
Des effectifs venus de six districts.
Il essaiera
de contrôler l'environnement.
Que le meilleur gagne.
Cet individu est un tireur. . .
artificier et tacticien hors pair.
Appliquez le règlement à la lettre.
Ne perdez pas la cible des yeux.
Aux ascenseurs !
C'est Roman, bordel.
Il retient Frost en otage.
A la première occasion,
on le descend.
On avance à l'aveuglette.
Mettez des caméras et des micros
du 1 9e au 21 e.
Farley, négocie.
Il va le bouffer.
Je veux bien te céder la place.
T'es pas à la hauteur ?
Encerclez-le !
En attendant, Farley, appelle-le.
- Trouvez le concierge de l'immeuble !
- On y va !
Le commissaire Travis ?
Agents spéciaux Grey. . .
et Moran.
Négociateurs du FBl.
Cet immeuble
relève de notre juridiction.
C'est un homme à nous.
Ça nous va. Pour l'instant.
On voit !
Le salaud !
Caméra 2.
Et de six !
Nous devons voir.
Aveugles et sourds. . .
Notre choix se réduit.
- Faites-moi le point.
- Rendez compte.
Faites le point !
Que voyez-vous ?
Ascenseurs bloqués.
Stores baissés.
Visibilité nulle.
On l'a isolé.
C'est lui
qui s'est isolé tout seul.
Il nous met à l'écart.
Rappelez-le.
Voyons ce qu'il veut.
Parle !
C'est Rudy.
Ne tirez pas, pensant que c'est lui.
Farley à l'appareil.
Tu me passes Danny ?
Farley te demande.
J'exige Chris Sabian.
Il exige de parler à Chris Sabian.
Qu'il soit là dans 20 mn...
ou tu meurs.
Je ne veux parler à personne d'autre
que Chris Sabian.
Reçu.
Ils ont dit "Reçu" .
Chris Sabian ?
Je connais ce nom.
Un jour, il a parlementé 55 heures.
Opposé à la manière forte.
Ils se connaissent ?
Trouvez-le.
Chris Sabian, en urgence.
Parle-moi.
Je suis là.
Je ne bougerai pas,
alors je t'en prie, sors !
Si tu me fais sortir,
je la tue !
Je veux que tu sortes
pour qu'on en parle.
Tu ne m'écoutes même pas.
Bien sûr que si.
Tu m'as promis de sortir.
Alors, sors.
Je ne veux pas parler
à travers la porte.
Arrêtons de nous disputer.
Prenons la route.
Tes habits te vont bien.
Selon certaines, j'ai l'air d'une
grosse en combinaison de ski.
Elle n'a pas dit cela.
Elle a dit. . .
bien pire.
Chérie, raccroche !
Je suis ton père
et je suis furieux !
Essaie ton pull.
Bon, mais raccroche.
Et excuse-toi d'avoir dit
qu'elle a l'air. . .
"volumineuse" .
Ce n'est pas bien de dire ça.
Tu aimerais qu'on te dise ça ?
Je ne plaisante pas,
je suis furieux !
Raccroche immédiatement !
Non, pas ça. . .
Je raisonne des poseurs de bombe. . .
mais je ne raisonne
ni ma femme ni ma fille.
Ici, tu n'as personne derrière toi,
armé jusqu'aux dents.
Ça reste à voir.
Reste en ligne.
Il est là.
Pour toi.
Sabian en a pour 20 mn.
Il n'en reste que 1 5.
Demande-lui un délai.
Dis que Sabian arrive.
Sabian ?
C'est Farley.
Je le répète,
j'exige Chris Sabian.
Il arrive, il sera bientôt là.
Il nous faut un délai.
Pas question.
Sois raisonnable, c'est sérieux.
T'as raison,
alors prenez-moi au sérieux !
C'est ce qu'on fait.
Je veux juste te parler.
Tu espères me raisonner ?
Que veux-tu ?
Tu veux te lancer ?
Allons-y !
On a le temps,
avant que Sabian arrive.
Qu'est-ce que je veux ?
Je peux voir un prêtre ?
Non, tu peux pas.
Très bien, Farley.
Refuse-moi ça.
Un prêtre, ça fait penser à la mort,
tu dois m'éviter ça.
Mais tu m'as dit non,
ça ne se fait pas.
Jamais dire non
à un preneur d'otages.
- Calme-toi.
- Je suis super calme !
Mais un conseil :
ne jamais dire non à un preneur
d'otages. Elémentaire.
Tu vas encore me dire non ?
Non.
Mauvaise réponse !
Plus jamais de "non".
Jamais dire "non", "pas",
"impossible", d'accord ?
Ça élimine toutes les possibilités
sauf une : tuer, compris ?
Oui.
Bien ! "Oui", c'est bien.
Si tu dis encore non,
j'en tue un. Exerce-toi :
Puis-je voir un prêtre ?
On pourrait parler de. . .
Tu voulais parler, on parle !
Puis-je voir un prêtre ?
Je tâcherai.
Bien ! Il y a du progrès.
Je voudrais une mitraillette
Je verrai ça.
Ça rentre !
Tu trompes ta femme ?
- Non.
- Gaffe !
Je vais en tuer un.
Tu as déjà trompé ta femme ?
Réponds !
Je ferai de mon mieux.
Il faut que j'étudie la question.
Tu t'es déjà. . .
fait fesser,
habillé en écolière ?
Je veux juste te parler.
Je te parle !
T'es-tu déjà fait fesser,
habillé en écolière ?
Je dois étudier la question.
J'ai rien contre. . .
mais je te connaissais pas
ce penchant !
C'est vraiment stérile.
Stérile ?
T'as raison.
Raconte-moi une blague.
T'en connais ?
T'as signé un arrêt de mort !
On joue plus !
On a tiré !
On a tiré !
Rendez compte !
Fais-le parler.
Vous me raisonnerez pas !
Vous obtiendrez pas de délai !
Maintenant, passez-moi Sabian !
Il vous reste 6 minutes, 42. . . 41 . . .
Danny, quelqu'un est touché ?
Quelqu'un est touché ?
Ça va, mais arrêtez
de dire non, ducon !
- On se calme !
- Je suis désolé.
Hyper désolé !
Faites-moi le point.
Que voyez-vous ?
Visibilité nulle.
Il y a quelques instants...
un coup de feu a été tiré
à l'intérieur du bâtiment...
Tout Chicago nous regarde.
On risque d'avoir la presse à dos.
Que fait-on
si Sabian tarde trop ?
N'oublions pas
qu'il s'agit de Danny Roman.
On le connaît depuis 1 2 ans,
on ignore ce qu'il a fait.
On sait ce qu'il fait, là.
N'en faisons pas
une affaire personnelle.
A l'évidence. . .
Permettez ?
A l'évidence, il a déjanté.
Ça n'a rien de personnel.
Si je pensais qu'un assaut
mettrait plus de gens en danger. . .
je n'y songerais même pas.
Ça ne m'enchante pas.
Mais on n'a pas le choix.
On le raisonnera pas.
On va nous libérer.
Danny ne fera de mal à personne.
Quelle connerie ! Ce taré
est capable de tout !
On n'est pas concernés,
Maggie et moi.
Vous êtes son ami,
parlez pour nous.
"S'accoutumer au boulet
de l'esclavage. . .
c'est se préparer à le porter. "
Lincoln a dit ça et j'y crois.
Démerdez-vous
pour me faire sortir d'ici !
Tâche de te calmer
et laisse-nous faire.
Je ne me calmerai pas
et je ne vous laisse pas faire.
Vous n'avez jamais vécu
ce genre de chose.
Ta gueule !
- Sale con !
- Ça suffit.
Il va entendre.
Il est armé, on lui obéit.
Mettez-la en veilleuse.
Libère-la, elle y est pour rien
et c'est une femme.
J'ai pas prétexté que j'étais
une femme. Quelle connerie !
Libérez-nous,
on n'y est pour rien.
Réglez ça entre flics.
On n'a rien à voir avec ça.
Je ne suis plus un mouchard
qui traîne de rue en rue.
J'ai une bonne amie
que j'aimerais retrouver.
Elle a un gosse, Albert. . .
vraiment super.
En or !
Danny, qu'espères-tu ?
Regarde cet écran.
Selon eux, tu es un tueur.
Ils veulent t'éliminer.
Qu'espères-tu de Sabian ?
Il n'y pourra rien.
Et toi, Frosty ?
Tu crois que je suis un tueur ?
Tu me connais depuis 20 ans.
J'aurais tué Nate ?
Je ne sais que penser.
Mais je vais te dire. . .
tu n'arranges pas les choses.
Alors, l'écolière ?
Tu rumines ta piètre prestation ?
T'emmerde pas avec ça.
On a tous des jours sans.
Te fatigue pas,
je suis bien barricadé.
Palermo...
crache ce cure-dent.
Tu risques de l'avaler
si ça pète.
Eh oui, chers auditeurs. . .
c'est moi, Danny Roman.
Le Très-Haut.
Juste un petit coucou
avant le lever de rideau.
Vous vous demandez
ce qu'on fait là.
C'est simple.
On est là
pour découvrir les voleurs...
et l'assassin de Nate. . .
car ce n'est pas moi.
Il y a des ripoux parmi nous. . .
et aujourd'hui,
on va les démasquer.
Je sais...
vous vous dites :
"ll est dingue.
C'est un assassin. "
C'est pourtant moi
qui ai répondu de votre vie. . .
joué au softball, trinqué avec vous.
Qui est allé au baptême. . .
de ton fils, Tonray.
Qui ai sauvé Palermo...
quand un tireur le visait,
au stade.
Bien joué.
Il veut nous refiler
le syndrome de Stockholm !
Je veux. . .
Non, j'ai besoin. . .
que vous compreniez
que j'étais coincé.
On me dépouillait de ma vie.
D'abord, Nate.
Puis, mon insigne.
Et enfin, vous.
Ensuite...
on allait m'enlever ma femme
en me jetant en prison.
Et ça. . .
c'est hors de question.
Je ne peux vivre sans. . .
Mettez-vous à ma place.
Que faire d'autre ?
Préviens nos hommes :
on passe sur la 3e fréquence.
J'ai clamé mon innocence,
personne n'a écouté.
Là, vous n 'avez pas le choix.
Vous devez écouter,
car on ne partira. . .
que quand je saurai
qui m'a piégé.
Je vous préviens :
Ies assassins de Nate
ont peur que Niebaum les dénonce.
Ils vont pousser à une issue rapide.
Autre avertissement :
je connais
les procédures d'intervention.
Ne jouez pas au plus malin.
Il vous reste 4 minutes
pour faire venir Sabian...
sinon, vous verrez
que je ne plaisante pas.
Dans les yeux. . .
Dis-moi. . .
quand as-tu découvert
que Nate enquêtait ?
Je l'ai appris. . .
après qu'il a été tué.
Tu mens.
Je le sais.
Voyez-vous ça !
Tu lis dans mes pensées ?
Dans tes yeux.
Ils ne mentent pas.
Tu m'as pas vu faire ?
Petite leçon : voilà ce qu'on fait,
nous autres vrais flics.
On observe les menteurs.
Exemple :
si je te demande
quelle est ta couleur préférée. . .
et tu lèves les yeux
vers la gauche. . .
Ia neurophysiologie explique. . .
que tu interroges l'aire visuelle
du cerveau : tu dis la vérité.
Si tu lèves les yeux
vers la droite. . .
tu interroges l'aire créatrice :
t'es un faux cul.
Réessayons.
Emission télé préférée ?
Je vais pas jouer à ton jeu débile.
Tu as peur
qu'on te prenne à mentir ?
Quand as-tu su qu'il enquêtait ?
Quand tu me l'as dit.
Un mensonge de première !
- J'ai même pas sourcillé, connard !
- Ça fait rien.
Ton corps te trahit.
Il est tendu, que crois-tu ?
Tu connais le truc !
Il n'y a pas que les yeux,
c'est un tout.
Tousser, croiser les jambes,
se gratter le cul :
c'est éloquent.
Impossible de tricher.
Donne-moi du regard glauque
tant que tu veux.
Ça se dispute pas !
Dernière question :
qui a tué Nate ?
Toi.
Là, je sais pas.
Droite, gauche. . .
Après, on tire les cartes ?
Ta gueule !
Sachant que Nate enquêtait,
vous l'avez tué !
Tu aurais pu éviter ça.
Mais tu le veux pas.
Dommage.
Vraiment dommage. . .
Car Danny Roman
s'attachait à toi.
Dis à Danny de pas s'exciter !
- Arrête.
- Au nom de quoi ?
Si j'ai tué Nate,
pourquoi je m'arrêterais ?
Danny Roman ?
C'est Chris Sabian.
Juste à temps !
Tu tombes pile.
J'ai eu du pot, c'était fluide.
Merci d'être venu.
Je pouvais pas rater ça.
Ça fait deux ans ?
Nos équipes s'étaient télescopées.
Tu avais fait valoir ton grade.
Deux négociateurs ?
Ingérable !
Et ça, alors, c'est l'exception ?
Fais ton boulot,
je ferai le mien. . .
on s'en sortira peut-être.
Voilà la question à un million.
Pourquoi toi ?
Exactement.
J'ai mes raisons. Passons. . .
On verra ça plus ***.
C'est notre premier
rendez-vous galant.
Tu fais quoi dans la vie,
à part parlementer ?
Je suis plutôt pantouflard.
Je reste en famille.
Avec ma fille.
Je lis beaucoup.
Je regarde pas mal de vieux films.
Tu as une parabole ?
Il y a des vieux westerns.
Des westerns ?
J'aime les comédies.
Mais j'aime
L'Homme des vallées perdues.
Il est bien, celui-là.
Moi, j'en aurais choisi un
où le héros s'en tire.
Comme Rio Bravo...
ou La Rivière rouge.
Tu te trompes de film.
Dans celui-là, le héros s'en tire
et le gosse. . .
- Brandon...
- de Wilde.
Brandon de Wilde lui crie :
"Reviens ! "
Désolé de te l'apprendre,
mais il meurt.
C'est une fausse idée.
C'est une erreur très répandue.
Il s'affaisse sur son cheval. . .
et ne se retourne pas
car il est mort.
Il est blessé,
pas forcément mort.
Aussi vivant que Butch et le Kid ?
On les voit pas morts,
mais ils sont cernés.
T'es historien maintenant ?
J'aime les livres d'histoire.
Crois pas tout ce que tu lis.
Je me limite pas à un livre.
J'essaie de tout lire,
d'avoir toutes les données. . .
avant de me faire une opinion.
Toutes les données ?
Pas bête.
T'es plus doué que Farley.
On ennuie tout le monde,
résumons-nous.
D 'abord, mes revendications.
Un : qu'on m'amène mon insigne.
Deux : si je meurs,
obsèques officielles.
Personne ne mourra.
Trois : trouvez l'informateur.
Lui seul peut me disculper
et connaît. . .
Ies conspirateurs.
Quatre :
trouvez qui a tué mon équipier.
Si aucun des deux n'est trouvé
dans les 8 heures. . .
je tue un otage par heure,
jusqu'au dernier.
Cinq :
je veux te parler face à face.
- Le commandant ?
- Vous pouvez me parler.
Vous êtes le commissaire ?
Enchanté. Beck ?
Un gilet !
Vous y allez ?
- Sans parlementer ?
- Il s'y attend trop. Son profil !
Que me veut-il ?
On pensait que vous sauriez.
L'analyse du psy ?
- Tonray.
- Il se croit innocent.
Il faut intervenir,
on a un plan.
Si on détourne son attention,
une équipe peut s'infiltrer.
- Attendons.
- L'épouse est là !
Il va bien ?
Qui parlemente avec lui ?
Il va bien.
- Il a demandé Chris Sabian.
- C'est moi.
Vous le connaissez ?
Sachez qu'il est innocent.
Il faut l'aider.
Coupable ou innocent,
peu m'importe.
Ma mission est de le garder en vie.
Vous m'aiderez. . .
en renseignant Tonray
et en rentrant.
Je resterai là !
Il y a assez
de tension et d'émotion ici.
Je n'abandonne pas mon mari.
Si vous voulez l'aider,
aidez-moi.
Je vais le voir.
Renseignez Tonray et restez,
au cas où.
Venez discuter avec moi.
Tout ira bien.
Comment je monte ?
Le monte-charge jusqu'au 1 8e
puis l'escalier.
Ça, dites-moi,
c'est un conduit d'aération ?
Non, de chauffage. Inutilisable.
Apportez son insigne
et coupez le chauffage.
Ça fera une monnaie d'échange.
Quelle fréquence ?
Venez voir un truc.
Prends-moi.
Prends-le !
Je fais de l'asthme.
On doit m'éviter
les situations stressantes.
Pourquoi tu t'en prends
toujours à moi ?
Tu me prends pour Charlie Brown ?
Tu connais Nietzsche :
"Même les surhommes sont las, parfois. "
Je suis las.
Putain, ce que je suis las.
Ça va ?
Ça a l'air d'aller ?
J'ai un flingue braqué sur moi !
Joli, le futal !
Toi, le modèle d'élégance,
par ici !
- Tu bossais ?
- Si on veut.
Je négociais une trêve
entre ma femme et ma fille.
Ceci paraîtra facile à côté.
Ça ne m'étonnerait guère.
Tu as coupé le chauffage.
Tu connais le topo.
Ça, oui.
Quand tu bluffes,
pense à recharger ton portable.
Tu me dis pourquoi
tu m'as fait monter ?
Pour te dire
que je ne suis pas fou.
Je veux prouver mon innocence.
Je te crois,
je ferai tout pour t'aider.
Me bourre pas le mou !
Tu me crois coupable, alors dis pas
que tu feras tout pour m'aider. . .
comme à un minable ravisseur !
Autant pour moi. Désolé.
T'as de quoi. Referme, toi.
T'es pas prêt à discuter.
Si.
Tu as raison.
Je ne sais pas si tu es innocent.
Tu es peut-être coupable,
j'en sais rien et je m'en fiche.
Tu ne risques pas
de te disculper ainsi.
Tu as pris des gens en otage.
Sois prévenu :
si tu en blesses un,
tu te grilles à jamais avec moi.
Je ne me soucie que d'eux.
Toi, tu viens loin derrière.
J'ai été clair ?
On avance, enfin.
Maintenant, dis-moi :
je fais quoi ici ?
Nate m'avait dit que les coupables
étaient des collègues.
Des connaissances.
Que je considère comme des amis.
Toi, c'est pas le cas.
Quand tes amis te trahissent. . .
tu ne peux te fier
qu'à des étrangers.
Referme ! Sors !
Vite ! Referme !
Vite !
Bouge pas !
Que se passe-t-il ?
Il s'est rebarricadé !
Debout !
Jetez votre arme !
Vous mettez en danger
la vie de l'otage !
Jetez vos armes !
Tireurs, voyez-vous Roman ?
Faites mouche !
On a notre objectif.
- Jette ton arme !
- Lâchez ça !
Jetez votre arme !
Jetez-la !
Jetez-la !
Jetez-la ou il y passe !
Jetez votre arme !
Dis-le-lui, Frost !
Jette ton arme !
Lâche ton arme !
Descendez l'individu.
J'y crois pas.
Palermo, descendez l'individu !
Reçu !
"Reçu", mon cul !
Tirez, bordel !
Reçu !
Je n'y arrive pas.
Tirez, bordel !
- Négatif ! Je n'y arrive pas !
- Pitié !
Palermo, je vous relève.
Shoote !
- Son speech a marché.
- Laissez-nous !
Tout est en ordre.
Qui commande ici, lui ?
Vous l'aviez distrait,
il fallait en profiter.
Vous nous avez exposés !
Je ne travaille pas ainsi !
On parlemente !
J'ai donné l'ordre.
On ne peut raisonner cet homme.
Je viens à peine d'arriver !
Sauf votre respect. . .
aucune perte en 5 ans. . .
en ne recourant
à la force qu'en dernier !
Cela ne relève pas de vous.
Exact. Ce qui relève de moi,
c'est sauver ces gens !
Vous ne le connaissez pas !
Il manipule tout. Voyez Palermo.
Il va nous mener par le bout du nez,
si ça continue !
Il compte sur vous pour ça,
car il connaît vos méthodes.
Il n'a pas tort.
Il y a la voie hiérarchique.
Elle vient de lui donner
deux autres otages.
Vous allez assumer s'il en tue un ?
Comptez pas sur moi !
Ils rêvent de prendre la relève.
C'est ça que vous voulez ?
Votre choix est très simple :
Roman m'a demandé, il m'aura.
Ce sera mes méthodes ou rien !
Ça me gênera pas
de vous refiler le bébé.
A vous de décider :
moi ou eux !
Vous commandez, pour l'instant.
Mais je reste le plus haut gradé. . .
et j'observerai.
C'est ça, observez.
Soyez gentil. . .
présentez-moi à l'équipe.
Ici le commissaire AI Travis.
Je vous présente
le négociateur Chris Sabian. . .
qui a dorénavant
les pleins pouvoirs.
Ici Chris Sabian.
Dorénavant, tout passe par moi.
Tout ordre doit venir de moi.
Toute opération doit avoir mon accord.
Je sais que nous voulons tous
aboutir...
sans heurt et rapidement.
Raté, Beck !
Je suis toujours vivant, ducon !
Danny, c'est Chris.
Ecoute.
Prends la radio et parle-moi.
J'ai rien du tout !
Vous filmez ?
J'ai demandé un délai
et ils ont voulu me supprimer !
La police de Chicago
a pour principe de résoudre. . .
Ies prises d'otages. . .
en épargnant au maximum
les vies humaines !
Appelez sa femme.
Vous voulez mon sang ?
Prenez-le !
Ils l'ont dans la lunette !
Finissons-en !
Vous allez le tuer
en direct à la télé ?
Faites reculer la foule.
Prenez mon sang !
Allez-y, tirez !
Je suis trop près de la vérité,
alors ils veulent me tuer. . .
tout comme Nate !
Donnez-moi l'ordre !
Allez-y, merde !
Ne tirez pas !
Que dois-je faire
pour qu'on m'écoute ?
Je dois tirer sur quelqu'un
pour être respecté ?
D'accord, comptez sur moi !
Ne fais pas ça.
N'aggrave pas les choses.
Il m 'entend ?
Tu te permets de tirer sur les gens ?
On t'a envoyé pour me tuer ?
T'espères t'en tirer comme ça ?
Tu fais partie de la bande !
Maintenant, tu vas déguster !
Danny. . .
ne fais pas ça.
J'ai le commandement.
L 'assaut ne sera pas lancé.
Tout se fait sous mon autorité.
Je suis aux commandes.
C'est eux qui sont aux commandes !
lls ne t'écoutent pas !
Je vais leur montrer
qu'ils ont bien tort !
Un de vos flingueurs va mourir !
A chacun de vos assauts,
ce sera la même chose !
Entre !
A genoux !
Tu en es, Scott ?
Du coup monté ?
T'es venu me tuer pour ça ?
C'est Karen.
Je t'en prie, parle-moi.
Vous avisez pas. . .
d'intervenir. . .
à nouveau.
Coupez le courant.
Après une période de répit,
l'agitation règne...
au 20e étage
du bâtiment administratif.
Et il se passe encore des choses.
On lève la barrière...
et ce sont... des agents du FBI
qui arrivent là.
C'est un rebondissement :
pour l'instant...
Ies négociations sont menées
exclusivement par la police.
Le FBI vient donc soit aider
aux négociations...
soit, plus probablement,
les prendre en main.
Ne spéculons pas, tout ce que
nous savons, c'est qu'ils sont là. . .
Qu'est-ce que tu as fait ?
Tu as vraiment fait le con !
Tu as tué un flic !
Tu as tué un innocent !
Il était pas innocent.
Il était de la bande.
Il a voulu me tuer.
Je vous avais bien prévenus. . .
que je ne partirais
qu'avec la vérité.
Je ne suis pas pressé.
C'est ta faute.
Pourquoi vous lui dites rien,
Niebaum ?
Pourquoi vous dégoisez pas un mot ?
Inspecteur ?
Cinq ans, Maggie. . .
Vous savez bien quelque chose.
Il a déjà menti
alors qu'une vie était en jeu.
Si vous savez quoi que ce soit,
parlez.
Ses fichiers sont dans le PC.
Je suis pas censée savoir.
Ils sont très fournis.
Ils vous seront sûrement utiles.
Détache-toi.
Mets-toi au clavier.
Vos troupes sont là.
Je ne veux pas que vous interveniez. . .
sans justification aucune.
Pas d'assaut.
Avant que la presse se déchaîne :
une heure.
- Ça sonne.
- Je sais.
- Une heure. Promettez-moi.
- Vous répondez ?
Dernière chance.
Vous vous décidez ?
Dis-donc,
t'es long à la détente !
Je suis occupé.
On ne fait pas attendre
un preneur d'otages !
Rassurez-vous, il rappellera.
Tu te fous de moi ?
Si vous craquez,
on prend la relève.
Dites-lui que j'arrive.
Réponds !
- Sabian. . .
- Non, c'est...
Danny, Chris arrive.
Reprenons les négociations.
Tu veux quelque chose ?
Qu'on remette le courant.
Tu veux quelque chose. . .
de ma part ?
En tuant un homme,
tu me forces à négocier ?
Parce que tu crois me connaître ?
Pouvoir te fier à moi ?
Parce que tu crois
que je vais céder ?
Tu peux te brosser !
Je suis ton seul rempart. . .
contre une armée
qui rêve de venir t'éliminer.
Dis-moi un peu :
pourquoi je leur barrerais la route ?
Donne-moi une raison
de traiter avec toi. . .
après tout ça.
Il me reste des otages.
Ils peuvent payer pour tes erreurs.
Tu m'as menacé ?
Autant laisser tomber.
Les procédures stipulent :
"Ne pas intervenir si le preneur d'otages
est déterminé à tuer. "
Et j'ai montré ma détermination.
Te fie pas aux apparences.
Tu les as vus à l'oeuvre.
Ils ont attaqué à ton insu
car ils veulent ma peau.
Au moindre coup de feu. . .
j'ordonne moi-même l'assaut.
Compris ?
Tu n'as rien gagné
en me demandant de venir.
Car ne l'oublie pas,
je te suis inconnu.
Tu ignores totalement
ce dont je suis capable.
J'ai besoin du courant. . .
pour allumer l'ordinateur de Niebaum.
Et des vivres et des couvertures
pour les otages.
Il me faut un otage.
Impérativement.
Prends Frost.
Remettez le courant.
Pouvez-vous répéter ?
Je vais ressortir avec un otage.
Faites ce que je dis. . .
remettez le courant !
Cartes de crédit volées,
fraude informatique, c'est toi !
Je me suis fait attraper
pour ces deux choses-là.
Mais ça s'arrête pas là !
Je peux y passer la nuit
et rien obtenir.
Il y a quoi, comme protection ?
"F1 ", "entrée" .
"C" . . .
"- i - COM" .
"G 9" .
Fais une recherche.
Tout ce qui concerne
le fonds d'entraide.
Trouver Fonds d'entraide
Il y a des protections
supplémentaires.
Rien de méchant.
Leur système a juste 6 mois de retard !
Ces flics, toujours à la traîne !
Il veut qu'on croie en lui.
Je n'ai pas aidé les choses.
Et il a descendu Scott.
Bon Dieu.
J'étais impuissant.
Parlez-moi de ses liens
avec le fonds d'entraide. . .
du dossier, et surtout
de l'informateur.
Tout ce qu'il a dit. . .
qui serait susceptible de m'aider.
"Fonds d'entraide" .
"Sous-répertoire :
micros et écoutes" .
Clique sur micros.
Il y en a un paquet.
- Et des numéros !
- Des matricules de flic.
Fais défiler.
Remonte.
Le matricule de Nate.
Clique.
Ils ont fait un audit,
sans rien pouvoir prouver.
C'est ma voix. . .
Si on nous vole,
il faut savoir qui c'est.
Espèce de salaud !
Tu l'espionnais !
Tu savais qu'il enquêtait.
Tu as menti !
Tu l'as tué
quand il a touché au but.
Il n'y a qu'un tueur, ici.
C'est toi l'assassin !
Remonte au 1 2 octobre,
la veille du meurtre.
- Un seul enregistrement.
- Clique !
Tu ne me dis rien ?
Il s 'agit de mon enquête.
J'en ai pour une minute.
Pardonne-moi.
Je veux voir s 'il est là.
Je ne veux pas lui parler au téléphone.
A tout de suite.
J'en ai pour une minute.
- Je t'aime.
- Moi aussi.
Il allait voir l'informateur.
Tu dis n'importe quoi.
La veille de sa mort,
il avait parlé à son informateur.
Ça aussi, tu savais.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Tu n'arrives pas à le trouver ?
Il faut bien le réduire au silence,
lui aussi !
Tu ne sais pas qui c'est ?
Linda t'a caché
où ils étaient, ce soir-là.
Elle te croit
aussi coupable que moi !
- Je t'écoute.
- C'est une ligne privée ?
C'est nécessaire ?
Vas-y.
Il faut que tu parles
à la femme de Nate.
A quel propos ?
Des enregistrements
prouvent que Niebaum a menti.
J'ai besoin
que tu interroges Linda.
Toi. . . personne d'autre.
Je lui demande quoi ?
Où elle est allée avec Nate,
la veille de sa mort.
A qui il a parlé.
Si elle te dit qui il a vu,
tu auras un autre otage.
Si elle te dit rien,
t'auras rien.
Garde mon otage au chaud.
Génial.
On peut vous parler ?
Hellman et Beck
ont une suggestion à vous faire.
Vous daignez l'écouter ?
On peut s'infiltrer dans un conduit
au-dessus de Roman.
Nous suggérons d'y placer des hommes
en cas d'urgence. Une unité.
Simple précaution.
Nous pourrons le maîtriser
s'il se met à tirer.
On investit : en deux secondes,
on est opérationnel.
On ne parle pas de donner l'assaut.
On veut protéger nos hommes.
Contrairement à vous,
ça compte pour nous !
Je veux être prêt
en cas de besoin.
Je suis d'accord
et je tiens moi aussi à nos hommes.
Mais qu'ils ne bougent pas d'un pouce
sans mon accord. Compris ?
On va se créer une occasion
pour essayer de le descendre.
Tu tiens le coup ?
Fais donc une pause.
On va investir, pour en finir.
Ça marche !
- Qui veut aller aux W-C ?
- Moi.
Moi aussi.
Ça se trouve où ?
En face, dans un resto sympa. . .
mais faut pas rêver, j'imagine.
Retenez-vous jusqu'au dénouement !
C'est dans le couloir.
Quand elle sera sortie,
fais là-dedans.
Pour contrôler l'immeuble,
postez des équipes aux 1 9e. . .
20e et 21 e étages.
Et bouclez le hall.
- Que fait Sabian ?
- Aucune idée.
Il discute avec un type
depuis une heure.
Qu'est-ce qu'ils attendent ?
Ils espèrent avoir Danny à l'usure.
Pourquoi tu répertories
les comptes de ces flics ?
Tu mènes l'enquête
alors que tu es complice ?
Je ne suis complice de rien.
Ces flics véreux,
tu les faisais chanter ?
C'est ça, ta combine ?
Pourquoi eux ?
lls n'ont pas accès à l'argent.
Escroquerie à l'assurance.
Parmi eux, il y en a
qui déclarent de faux sinistres.
J'ai fait ce coup-là. . .
Je veux dire,
un type que je connais. . .
disait à sa compagnie d'assurances
qu'il avait eu un accident.
Très simple.
Et puis ?
L'employé de l'assurance
était de mèche.
Quelqu'un de l'intérieur
doit faire avancer le dossier.
Et voilà !
C'était ton rôle.
Pas vrai ?
Alors, qui est-ce ?
Vous saurez bientôt.
Tu as eu Linda ?
Mieux : j'ai l'informateur.
Je vais finir
par avoir tous mes otages.
Sergent Cale Wangro.
Il a les noms.
Il a pris peur
quand Nathan a été tué.
Il se demandait si tu en étais.
Qui en est ?
Trop de gens impliqués.
Le FBI va prendre
sa déposition avec impartialité.
Ça ne peut se faire
par téléphone. Alors voilà. . .
c'est terminé. Sors !
Appelez ma femme.
Appelez sa femme.
- Ils ont l'informateur !
- Dieu soit loué !
Bravo, Maggie. Tu es libre.
Inspecteur. . .
Merde du fond du coeur !
"Laisse aller mon peuple ! "
Allez, libère-moi !
Un instant.
On a fait l'école de police ensemble.
Passe-le-moi !
N'ébruitons pas ça.
S'il peut me disculper,
je veux lui parler !
Ici Cale.
Quel courage d'être venu !
J'en ai des questions !
Alors, commençons par...
Qui est impliqué, pour 500 $ ?
Pas devant tout le monde.
Ce serait incongru.
Je m'en fiche !
Dites-moi !
Qui ?
Des gens que tu connais.
D 'autres encore.
Je n'ai que les noms clés.
Je ne peux les dire.
Tu n'as pas vu Niebaum ?
Je me demandais si on le payait
pour qu'il se taise.
Je me méfiais de lui
et de l'IGS.
Mais son nom a été évoqué.
Donc, il est impliqué.
Où avez-vous connu Nate ?
A l'école de police.
Quelle promo ?
74. Pourquoi ?
Votre dernière rencontre ?
La veille de sa mort.
Enfin, on avance.
Un instant.
Informateur de l'IGS
UNIVERSITE DE L'ARIZONA
Selon Nate, vous faisiez du base-ball
à la fac du Colorado ?
Oui, mais quel rapport ?
Il était à la fac de l'Arizona.
Passez-moi Chris.
Bien joué !
Mais ton bluff a échoué.
Selon Niebaum. . .
Nate était son informateur.
Il travaillait pour l'IGS...
pour Niebaum.
Il ne voulait pas que je le sache.
Niebaum dit
ne pas être complice du meurtre.
Que signifie tout ça ?
- Il retourne le bluff contre Niebaum.
- Mais il témoignera.
Il dira les noms. . .
à condition qu'on lui accorde
l'immunité.
J'attends votre accord.
On s'est fait avoir.
J'ai jamais offert de collaborer !
Eux, ils le croient.
Mais tu nies leur existence,
alors t'as pas à te biler.
C'était un bluff ?
Question de point de vue.
Vous saviez ?
Je l'ai renseigné sur l'informateur.
Vous avez détourné
ces renseignements !
Nous faire croire à son innocence !
Pour qui vous prenez-vous ?
J'utilise mes renseignements
comme ça me chante !
J'ignore qui est innocent !
Je cherche !
Ne m'associez plus
à vos simulacres !
Rappelez-le !
Je ne sais plus à qui me fier.
Là-haut comme ici.
Je n'ai pas voulu bluffer que Danny.
Pousse-toi, Rudy.
Qui a tué Nate ?
Tu crois pas que t'es le suivant ?
Que fais-tu ?
Où m'emmènes-tu ?
Je sais rien !
Tu vas tuer un autre innoccent !
Pas là-dedans !
Me mets pas là-dedans !
Nate m'a donné des écoutes.
J'ai été voir les types impliqués.
Ils m'ont payé
pour détruire les preuves !
Ça ne s'est jamais reproduit !
Nate a refusé, ils l'ont tué.
Des noms !
- Qui est impliqué ?
- Tous tes amis !
Argento. . .
Hellman, Allen.
Arrête tes conneries !
J'ai les enregistrements. . .
où ils disent tout.
Ils ont dû se faire aider.
Par qui ?
Je ne sais pas.
C'est dans ton PC ?
Où, alors ?
Je les ai mis en lieu sûr.
Appareil civil en approche.
Ecartez-vous.
Vous êtes
dans un espace aérien interdit.
Respectez la zone d'exclusion
de 3 000 mètres.
Eloignez-vous.
Qui tire ?
Qui a tiré ?
Lancez l'assaut.
Ne donnez pas l'assaut !
Laissez-moi passer !
Equipe en danger !
Rendez compte.
Coupez le jus !
Rendez compte.
Prêts à investir.
Il a des grenades
aveuglantes !
Eliminez-le !
Eliminez l'individu !
Ne tirez pas !
Je n'ai pas donné l'ordre,
arrêtez !
Repliez-vous !
Tu m'entends ?
Ça va ?
Ils l'ont eu !
Courage, inspecteur.
Je vais demander de l'aide.
Danny, tu m'entends ?
Quelqu'un d'autre est touché ?
Quelqu'un a été touché ?
Courage.
Je vais appeler de l'aide.
Envoyez quelqu'un !
Niebaum est. . .
Il est mort !
T'entends ça ?
lls l'ont tué.
Danny, tu es blessé ?
Quelqu'un a été touché ?
Quelqu'un d'autre est touché ?
Je m'absente
et on tue quelqu'un ?
C'est un accident.
Que croyez-vous ?
Qui a ouvert le feu,
selon vous ?
Vous nous accusez ?
Mes hommes ont réagi !
Si un pé*** éclate,
ils réagissent comme ça ?
Qu'était-il convenu ?
Qu'on n'intervienne en aucun cas
sans mon aval.
C'était notre accord !
Vous n'avez ni image ni son,
que des hypothèses !
L'assaut a été lancé sur mon ordre.
Fini tout ça.
Nous prenons le relais.
Le FBI ne peut rester inerte.
Ne m'écartez pas !
Veuillez vous en aller.
Je l'ai bluffé,
mais il le sait, il comprend.
Relevez vos hommes.
Il croit qu'on a essayé
de le tuer !
On donne l'assaut final.
Ne faites pas ça !
Si vous faites ça,
tout le monde y passe !
Vous le souhaitez peut-être,
pas moi !
Ma mission était de le faire sortir
sain et sauf !
Inutile d'exposer les otages.
La ferme !
Vous faites une erreur.
Changez de négociateur, soit.
Mais si Roman nous voit changer
d'équipe, il en profitera !
Gardons-le confiné.
Laissez mes hommes faire.
On les a vus faire !
Vos hommes restent,
épaulés par les nôtres.
Vous exécuterez nos ordres.
Je vous dessaisis.
Je suis entouré de gens
qui veulent aller le tuer.
C'était votre ami.
Moi, je n'ai aucune attache !
Bien mystérieux, tout ça !
On saura peut-être, un jour.
Fini de négocier.
Veuillez raccompagner M. Sabian
à sa voiture.
Vous, ses amis !
Ici l'agent Grey, du FBl.
Sabian est dessaisi.
Je suis aux commandes.
Les négociations
sont dès maintenant rompues.
Vous vous rendez
dans les 5 minutes...
ou on vient vous chercher.
Sabian y va !
Danny, c'est moi. J'arrive !
Pas votre faute.
On l'a tous entendu avouer.
C'est lui, le coupable.
Je sais.
A quoi bon ?
Nate est mort.
Niebaum est mort.
Le PC est mort.
Sabian arrive.
Dis-lui ce que Niebaum a dit.
Laisser tomber,
ce serait criminel !
Ecoutez. . .
désolé pour tout ça.
Ce sera bientôt fini.
Décrochez
ou nous serons forcés d'intervenir.
Transmettez ce message à ma femme :
j'ai voulu tenir ma promesse.
Niebaum travaillait chez lui
presque autant qu'ici.
Les écoutes y sont peut-être.
T'es seul ?
Rends-toi.
Je n'ai pu les retenir.
Je touche au but.
Je sais tout maintenant.
Niebaum a dénoncé Hellman,
Allen et Argento.
Sans preuve !
Niebaum a avoué devant nous.
On nous descend un par un
et vous branlez rien !
Vous nous aidez ou quoi ?
Qui a lancé l'assaut, Beck ?
Tu aurais ouvert le feu.
Niebaum, c'est accidentel.
Il a été assassiné !
Un vrai carton !
Regarde !
Admets qu'il y a du louche.
Peu importe.
Tu as tué un des deux flics.
Je dois vous faire sortir
avant l'assaut.
Finissons-en !
Il fallait
qu'ils m'en croient capable !
Il n'y a qu'un flic mort ici,
tué par mes ennemis !
Nate les avait mis sur écoute.
Si ces écoutes sont chez Niebaum. . .
tout s'arrange !
Tu n'as aucun moyen de sortir d'ici.
Le conduit du chauffage
que tu as coupé.
Et tu sais
que tu peux encore m'aider.
Tu m'as mal jugé.
Et si moi, je les juge bien ?
Et si toi, tu me juges mal ?
Détachez-vous et allez à côté.
Lancez l'assaut final.
Tirez à vue.
Mettez ça.
Partage-la avec Rudy.
Mouille-la.
Tu connais le topo.
Ce sera très enfumé.
Les clés.
N'ayez pas peur.
On va vous secourir.
Fermez derrière moi.
Baissez-vous.
On a les otages.
Roman introuvable.
Fouillez tous les conduits
et le sous-sol.
Debout !
On a trouvé Scott !
Il n'a rien !
Tu veux te disculper ?
Profites-en.
Au moindre faux mouvement. . .
je te descends moi-même.
Compris ?
Tu veux sortir d'ici ?
Suis-moi.
S'il est là, on le trouvera.
Il y est pas.
Il cavale.
Ici le commandant Beck.
J'ai repris le commandement.
- Ça va pas ?
- Il est parti.
Dehors, ce n'est plus
votre juridiction.
Central. . .
Ie suspect a quitté les lieux,
probablement à pied.
On peut fouiller le coffre ?
Je suis complètement paumé.
Il s'est passé plein de trucs.
Tu as bien une petite idée.
Je vous aiderais volontiers
mais j'ai juré le secret.
Franchement,
j'ai pas confiance en vous.
Vous m'avez beaucoup déçu.
Il faut nous aider.
Je sais. . .
tu l'as pris en pitié. . .
mais il faut l'empêcher
de sévir à nouveau.
Tu veux d'autres victimes ?
Tu peux être inculpée
de refus d'aider la police !
Tu veux aller en prison ?
Il est chez Niebaum.
Que fait-il là-bas ?
Que fait-il là-bas ?
Rien de rien !
Linda t'a dit qui Nate avait vu ?
Il est allé te voir,
tu n'étais pas là.
Le temps presse.
Ici le commandant Beck.
Déployez une unité aérienne
au 1 300, rue Addison.
Et des unités d'intervention
au coin de la rue des lroquois.
Envoyez un superviseur
finir d'évacuer le bâtiment.
Allez, il n'y a rien ici.
C'est fini.
Je t'embarque.
Tu as eu ta chance.
Fous pas tout en l'air.
Tu as promis de me laisser le temps.
Je sais que ce sont
les assassins de Nate.
J'ai juste besoin. . .
de deux minutes et de ta radio.
Fais-moi confiance !
Restez où vous êtes !
Sinon, je vous descends un par un !
Allez, tout est fini !
Tu feras un brin de taule.
On s'occupera de Karen.
Y aura pas de bobo !
D'accord ? Allez. . .
rends-toi.
Mon cul !
J'ai deux disquettes avec vos voix.
Les écoutes de Nate !
Venez donc !
J'ai 1 5 balles.
5 par tête de pipe !
Te fatigue pas,
t'arriveras à rien !
Arrête de déconner
avant que quelqu'un y passe !
Je sais que vous avez des chefs.
Seuls, vous auriez pas pu.
T'as tout faux.
J'ai tout vrai.
C'est pour ça que je te sens nerveux ?
Tu as tué Niebaum et Nate ?
C'est absurde !
Sachez que vos chefs
vous mettront tout sur le dos.
Collabore,
avant qu'il soit trop *** !
Je te jure, on voit pas du tout
de quoi tu parles !
Fais l'innocent !
Vous étiez sur écoute, abrutis !
Parle pour toi !
Arrête tes conneries et sors !
Continue à causer !
Vous avez déjà tout foiré.
Vous m'avez laissé vivre.
Seul contre vous. . .
et j'ai gagné.
J'en ai rien à foutre
des preuves que tu as !
Tu sortiras pas vivant d'ici !
Videz les lieux !
Jetez vos armes
et foutez-moi le camp d'ici.
C'est moi !
Je leur ai ordonné de sortir
et je referme à clé.
On est entre potes.
T'entends ça ?
Ils sont partis !
Ecoute-moi, Danny. . .
Je sais que tu as peur.
Que tu te méfies.
C'est un sacré merdier.
Moi-même, je m'y perds.
Sors donc.
Je te soutiendrai.
Si tu as des preuves,
voyons-les.
Vous faites quoi, ici ?
- Je finis votre besogne.
- Comment ça ?
C'est à moi qu'il se rend.
A moi seul.
On ne peut se fier à personne.
Exact.
On ne sait à qui se fier.
Vous aimez les westerns ?
C'est quoi, cette question ?
Moi, j'aime.
A la folie.
J'en regarde plein.
Surtout ceux
où le héros meurt à la fin.
Tu sais,
L 'Homme des vallées perdues...
T'avais raison.
Il meurt à la fin.
Vous avez tué Nathan,
j'ai tué Danny.
Mes mains sont aussi sales
que les vôtres.
Mais j'ai toujours les preuves.
Je suis donc des mieux placés
pour négocier.
Vous voulez faire affaire ?
Adressez-vous à moi.
On est limités par le temps,
on va être interrompus.
Vite ! Je veux ma part.
60% de tout ce que vous avez pris.
Je ne peux donner
ce que je n'ai pas.
J'ai beaucoup dépensé.
Je ne sais combien
Allen, Hellman et Argento ont encore.
C'était cher de coincer Roman.
50% de ce que vous n'avez pas.
30% .
45.
35.
Vous devriez être négociateur.
Détruisons les preuves.
Marché conclu.
Tout est là ?
A votre avis ?
Danny Roman a été abattu !
Il est mort !
On va appeler les secours.
Allez. Comme ça.
C'est ça. Allez.
On a un officier blessé !
Vous pouvez refuser de parler.
Si vous décidez de parler. . .
Tu ne t'en tireras pas comme ça.
Appelez les secours !
On a un blessé !
Ta main.
J'ai cru que. . .
Désolé.
Désolé.
Joli bluff !
Et efficace !
J'ai préféré
te tirer dessus avant lui.
Voici ta dernière revendication.
Ravi d'avoir parlementé
avec vous.
Emmenez-le !
Quadrillez la zone !
Evacuez-moi cette rue !
Laissez passer l'ambulance !
Remuez-vous !
A LA MEMOIRE DE J.T. WALSH
Sous-titres : Pierre Arson
Adaptation :
GELULA & CO., INC.