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Approchez !
Approchez, mesdames et messieurs.
Rendons visite aux jours d'antan.
Découvrez l'Ouest Sauvage, le vrai.
Le plus grand spectacle du monde.
Divertissant et éducatif, jeune homme.
Venez visiter l'époque révolue
des animaux de légende
et des hors-la-loi.
L'OUEST SAUVAGE
EXPOSITION
LE GRAND BISON
Seigneur des plaines
LE NOBLE SAUVAGE
dans son habitat
Kemosabe ?
Qui ? Moi ?
Tu apporté chevaux ?
Vous devez faire erreur, monsieur.
Erreur ?
Faire échange.
Échange.
Vous m'avez pris pour qui, en fait ?
Ne jamais enlever masque.
Pourquoi ?
Tu es sûr de toi ?
Homme mort cause peur
dans cur de l'ennemi.
Bon.
On y va.
Mesdames et messieurs,
mon collègue et moi
allons retirer de l'argent.
Cette banque est assurée, donc...
personne ne bouge.
C'est quoi, ce masque ?
Tu vois ? Je suis ridicule.
Je n'ai pas dû être assez clair.
C'est un vol à main armée, bon sang !
Mais dis donc...
Tu es Tonto ?
Le vrai Tonto ?
Il y a un autre ?
Le Lone Ranger et Tonto
étaient des gentils.
Ils ne dévalisaient pas les banques.
N'est-ce pas ?
Arrive un jour, Kemosabe...
où homme bon doit porter masque.
On pose !
Chers amis, citoyens de Colby,
je vous ai conviés
à découvrir en exclusivité
ce que je crois être
le projet le plus ambitieux ici-bas.
L'unification de notre grand pays
grâce au chemin de fer.
Aux Comanches,
je dis : vous n'avez rien à craindre.
Tant que nous sommes en paix,
les traités de cession seront respectés.
Mais que les hors-la-loi
qui se repaissent des faibles
ne s'y trompent pas : la loi et l'ordre
ont gagné l'Ouest Sauvage.
C'est pourquoi je vais amener
le célèbre hors-la-loi tueur d'Indiens
Butch Cavendish
ici, à Colby, pour y être pendu.
L'avenir est radieux,
mesdames et messieurs,
et il est à deux pas.
Courser un homme à la frontière
et le renvoyer en train à la case départ.
Pas très logique.
Ils doivent manquer de cordes
dans l'Oklahoma.
M. Cole veut donner l'exemple.
Paraît que Cavendish
veut se venger de toi, Dan.
Pour sûr.
Butch Cavendish aurait avalé le cur
d'un Pattes Rouges dans le Missouri.
Tout rond.
On m'avait dit les yeux.
Et à moi, qu'il s'était bouffé un pied
pour gagner un pari.
Jamais de la vie.
À ton avis, Dan ?
On s'en balance.
Qu'est-ce qu'il a ?
C'est pas Cavendish, son souci.
Comme Daniel dans la fosse aux lions,
contemplez la bête.
Amen !
Et purgez cette terre impie
du péché et de la débauche.
Alléluia !
Seigneur, accorde-nous Ta miséricorde
et tes lumières.
Amen.
Ton équanimité et ta détermination,
afin qu'en fidèles et dignes serviteurs,
nous luttions contre le péché.
Amen !
Attrape.
Voulez-vous prier avec nous ?
Nous sommes presbytériens.
C'est très aimable à vous,
mais voici ma bible.
LES DEUX TRAITÉS
DU GOUVERNEMENT CIVIL
Rassemblons-nous à la rivière
Foulée par les anges merveilleux
Son eau cristalline fait croisière...
La corde te pend au nez, Butch.
T'entends, mon gars ?
Je serai pas fâché
qu'ils effacent ce regard-là.
Elle est cassée, l'Indien, tu le vois pas ?
Très joli.
Pour vous.
Non, c'est trop.
Pour vous !
Elle a raison.
Il est assorti à vos yeux.
Je ne pensais pas vous voir, Mme Reid.
J'étais curieuse de voir le phénomène.
Et que pensez-vous de notre ouvrage ?
Moi, je vois qu'un tas d'hommes
qui creusent dans le désert.
Danny, un de ces jours,
tu pourras prendre le train ici
pour aller à San Francisco
manger des huîtres de New York,
puis tu pourras naviguer
jusqu'en Chine
et revenir par l'autre côté,
si ça te chante.
C'est vrai, maman ?
Je le croirai quand je le verrai.
Je vais te montrer.
Tu vois ?
À toi.
J'imagine qu'un salaire d'homme de loi
ne vous soulage guère.
Tout va très bien.
Merci.
N'y voyez aucun irrespect.
Votre mari est un homme rare.
D'ailleurs, je l'envie.
Très belle famille.
Un fils, pour transmettre son nom.
Mais je dé*** voir un oiseau en cage.
On peut dire qu'il est à l'heure.
Faut que je pisse un coup, patron !
De notre esprit naîtra la grâce
Suivie par manteau et couronne
B'jour, mesdames.
Inutile d'user de violence, mon fils.
Ça fait 15 heures
que tu le nourris, ton piaf.
Ça devient agaçant.
Je ne crains pas ce qui m'attend.
Y a rien qui t'attend.
Sympa, ton costard.
Ton heure a fini par arriver, windigo.
Je te connais, l'Indien ?
Tu me connais.
Par les hurlements de mes ancêtres
dans le vent du désert.
Et tu reconnaîtras leur cri de joie
quand j'aurai effacé ta sale espèce
de la surface de la terre.
Ce ne sera pas nécessaire.
Je m'assurerai
que cet homme soit poursuivi
avec toute la rigueur de la loi.
Jamais vu un homme de loi
sans arme.
Là où nous allons,
elles ne sont pas les bienvenues.
Ah oui ? Et c'est où ?
L'avenir.
Tu sais quoi, l'avocat ?
T'as peut-être raison.
Un avocat et un Indien timbré.
Vous devez avoir
des tas de choses à vous dire.
Mais traînez pas !
Rassemblons-nous...
... à la rivière
J'arrive pas à l'enlever.
Musique !
Tous en chur !
Il devrait ralentir, là.
De toute façon,
nous allons arriver à la gare.
Les chevaux !
Jesus, on y va.
C'est de l'acier Bethlehem.
Tenter de fuir serait vain.
Formidable !
Bravo !
Vous m'êtes venu en aide.
J'en parlerai au juge.
Allez, du nerf !
Le chemin de fer, il attend pas.
La voie s'arrête là.
On saute.
Et les passagers ?
Ils sautent.
Il y a des enfants à bord !
Tous sautent.
Vous n'avez donc aucune manière ?
Windigo s'échappe !
Non, vous ne bougez pas de là.
On veut s'envoler ?
- Oui.
- Non.
La ferme !
Oui.
Merci.
Coucou !
Posez donc votre arme,
réglons cela en hommes.
Je vous préviens...
j'ai fait de la boxe.
Grand guerrier.
Oui, c'est mon frère.
Sympa, ton costard.
- Arrêtons le train.
- Pas le temps !
Faut sauter !
Je n'abandonne pas les passagers.
Aide-moi à détacher les wagons !
C'est coincé ! Aidez-moi.
Toi tenir.
John.
Une seconde !
Je dois hélas vous arrêter.
Vous m'entendez ?
Vous parlez anglais, non ?
Halte-là !
En vertu des pouvoirs
qui me sont conférés
par l'État du Texas,
je vous informe que vous êtes
en état d'arrestation.
Ça va, p'*** frère ?
Très bien.
J'emmène cet homme en détention.
Il n'était pas dans ce train par hasard.
C'est probable.
T'as fait quoi ?
Indien.
Et c'est un homme devant la loi.
Tes menottes.
Tes désirs sont des ordres.
Sans rancune.
Dan ?
John.
Il y a eu un accident,
quelqu'un est tombé du train ?
C'était moi.
Dan va bien.
Tombé à pic, comme d'habitude.
Mon Dieu... ton visage.
Viens là.
C'est bon de te revoir.
Ça fait quoi, 9 ans ?
8 depuis ta dernière lettre.
On n'était que des gamins.
Il prend bien soin de toi, je vois.
Oui. À sa façon.
Il passe son temps
en territoire indien, en ce moment.
En territoire indien ?
Ça ne lui ressemble pas.
Il y fait quoi ?
Quoi qu'il fasse, il ne m'en parle pas.
Tu sais où dormir ?
Non. Pas encore.
Viens chez nous, à Willow Creek.
Je ne sais pas trop...
Regarde-moi ça.
Un vrai citadin.
Qu'est-ce qui t'a pris de revenir ici ?
C'est chez moi.
T'es qui, toi ?
Danny, voici ton oncle John.
Le portrait de ton père, à ton âge.
Ils s'en vont encore.
Il mérite de passer en jugement.
Deux rangers sont morts,
sans jugement.
Je t'accompagne.
La justice n'a rien à voir, sur le terrain.
La vengeance n'en fait pas partie,
de toute façon.
"En société, l'homme renonce
aux lois de la nature..."
"... et respecte les lois humaines,
"afin que la société puisse prospérer."
John Locke,
Traités du gouvernement civil.
Rarement cité, par ici.
M. Cole, mon frère John.
Le nouveau procureur.
Latham Cole ?
Très honoré.
J'ai lu des articles.
John a de l'instruction, comme vous.
Essayons de ne pas lui en tenir rigueur.
Vous cherchez Cavendish ?
Collins a trouvé une piste.
Notre père l'employait.
Il est en état ?
Ça ira.
Je compte sur vous.
Le Rail a promis une pendaison.
C'est pas au Rail
de tenir les promesses.
C'est simple :
conduisez le prisonnier à la potence.
Si vous n'êtes pas à la hauteur,
M. Reid,
je trouverai quelqu'un d'autre.
Reste en ville quelques jours.
Les Comanches sont nerveux.
Ils le sont toujours.
Mais chacun reste sur sa rive.
Et il faut installer les clôtures.
Je n'ai pas le choix.
Je sais, tu n'es pas heureuse.
Je suis heureuse.
J'aime la vie que tu m'offres.
C'est nouveau ?
Il est assorti à tes yeux.
Chasse-moi des tas d'écureuils
d'ici mon retour.
Comme au bon vieux temps...
Merci.
Allez, M. le procureur.
Allons tester
tes procédures judiciaires.
C'est celle de papa.
Je te nomme Texas ranger.
Mais ta dégaine, j'y peux rien.
Les Indiens appellent ça
l'Esprit-cheval.
C'est lui qui te fait traverser.
Tes fantômes
ne me font plus peur, Dan.
Depuis quand
portes-tu des bijoux indiens ?
Depuis que mon petit frère est avocat.
Les avocats sont aussi utiles
que les rangers.
C'est pas faux.
Sympa, ton chapeau.
Y avait pas plus grand ?
Tu lui as manqué.
Ça saute pas aux yeux.
Tu sens déjà la distillerie.
Ça stabilise la pogne.
Tu as dormi, cette nuit ?
Tu me connais, Johnny.
J'ai jamais su résister
à l'hospitalité de l'Ouest.
"Chez Red".
C'est de la danse ?
C'est ça. De la danse.
On essaie par la plaine ?
On perdrait au moins une journée.
Qu'y a-t-il ?
Pas de quoi s'abriter.
Alors, Dan ?
Collins devrait aller voir.
S'il tient en selle.
John, viens voir.
Non, je ne touche pas à ça.
Tu le sais.
Butch Cavendish, il en a rien à secouer.
Je prends le risque.
T'éloigne pas.
Où est Collins ?
Embuscade !
Je le vois pas !
J'ai pas de cible !
On se tire !
Dan !
Allez ! T'arrête pas !
Ta main ! Donne-moi la main !
T'aurais pas dû revenir.
Ça va aller.
J'ai merdé.
Ça va. Tu vas t'en sortir.
Elle t'a toujours aimé.
Prends soin d'elle pour moi.
Viens avec moi. Allez !
Ça fait un bail, ranger.
Je t'ai déjà vu plus en forme.
Paraît que tes copains de taule
t'avaient à la bonne.
Toujours un grand cur, hein ?
T'as volé un an de ma vie
en m'envoyant au trou.
Quand on me vole quelque chose,
tu peux être sûr...
que je vole autre chose en retour.
Ta promesse disparaît avec toi.
C'est pas ça.
Ça se peut pas.
Ils sont morts ? Tous ?
Même Dan ?
Dan très mort.
Mais c'est le Lone Ranger.
Aurait été plus simple, c'est vrai.
Comment tu t'es évadé, au fait ?
Arrête de nourrir cet oiseau !
Il n'est pas vivant.
J'attends qu'esprit revienne.
Pas même chose.
Bienvenue, noble Esprit-cheval.
Non, s'il te plaît.
Toi faire erreur.
Nigaud.
Andouille.
Viens.
Lui.
Grand guerrier.
Esprit-cheval.
Tu viens de loin.
Sûrement très épuisé.
Je comprends.
Viens.
Lui frère fort.
Veux lui. Ramène-le.
John ! Ta main !
Rebecca.
Pour surprendre un Indien,
mieux vaut avancer contre le vent.
Pourquoi parles-tu à ce cheval ?
Mon grand-père parlait d'un temps
où les animaux parlaient.
Quand on est seul avec eux,
certains parlent encore.
Je n'arrive pas à savoir
si ce cheval est stupide
ou s'il fait semblant de l'être.
Délicat.
Pourquoi suis-je sale ?
Je t'ai enterré.
Et j'ai survécu ?
Cheval dit que tu es Esprit-qui-marche.
Un homme parti de l'autre côté
et revenu.
Un homme...
qui ne peut pas mourir au combat.
Cheval vraiment stupide.
Ce sont mes bottes ?
Il lui a arraché le cur.
Quel homme est capable
d'une chose pareille ?
Pas homme.
Esprit malin,
né dans les failles du désert.
Avec une faim...
impossible à satisfaire.
Et le pouvoir de faire perdre l'équilibre
à la nature.
Mon peuple
appelle cet esprit "windigo".
Je suis Tonto le Comanche,
dernier chasseur de windigos.
Quel rapport avec moi ?
Selon une prophétie, un grand guerrier,
un Esprit-qui-marche
doit m'aider dans ma quête.
J'aurais préféré quelqu'un d'autre.
Ton frère, peut-être.
Il aurait été bon.
Mais qui suis-je pour douter
du grand patriarche ?
En tout cas, un homme a tué mon frère
et je veux le voir au bout d'une corde.
Alors, tu auras besoin de ça.
Une balle ?
En argent ?
C'est l'argent qui a fait de lui
ce qu'il est.
Et qui le ramènera à la terre.
Je vois.
Bon, écoute...
je te remercie
pour tout ce que tu as fait pour moi...
mais je rentre.
Moi aussi, je cherche le windigo
Butch Cavendish.
Très bien.
J'étais prisonnier dans le train,
comme le coyote traque le bison.
Après 26 années de chasse,
je tenais ma proie.
Et puis, tu interviens.
À mon avis, je t'ai sauvé la vie.
On est quittes.
Qu'est-ce qui te prend ?
Oiseau fâché.
Bon, écoute...
je ne peux pas t'aider.
Ni ton oiseau.
Où tu vas ?
En ville, monter un bataillon.
Ne fais pas ça, Kemosabe.
Il y avait une arme pour Cavendish,
dans le train.
Huit hommes étaient dans canyon.
J'ai creusé sept tombes.
Collins.
Il nous a connus gamins.
Trouve le traître...
tu trouveras l'homme qui a tué ton frère.
C'est le gilet de mon frère.
Trous pour les yeux
faits par balles qui l'ont tué.
Du grand au-delà,
il te protégera,
et ceux que tu aimes.
Tu veux que je porte un masque ?
Les hommes que tu cherches
te croient mort, Kemosabe.
Mieux que ça reste comme ça.
D'accord, mais si on fait équipe,
c'est pour présenter ces hommes
devant la justice.
C'est compris ?
La justice...
est ma quête, Kemosabe.
BIENVENUE
à l'Enfer ambulant
Mesdames et messieurs,
découvrez le palais des difformités !
Divertissant et éducatif, monsieur.
Il piétine le vignoble
où dorment les raisins de la colère...
Dieu vous a abandonnés,
pauvres pécheurs,
et les armées de l'enfer
nous assaillent !
Païen ! Païen !
Un païen est parmi nous !
Païen !
Je cherche un homme.
J'imagine.
Tu as de l'argent ?
Bien sûr.
Tu as eu ça où ?
Échangé.
Avec un mort ?
Dur en affaires.
Toutes ces femmes
sont des professionnelles ?
Le mal de l'avidité est puissant.
Et elle ?
Oui, elle aussi.
Comment sais-tu tout cela ?
La prophétie l'a décrit ainsi.
Salut, Tonto.
Deux allumés pour toi.
Laisse-moi parler.
Madame.
C'est quoi, ce masque ?
Ne réponds pas.
Ici, on apprend une chose :
tueurs, prêtres, héros de guerre,
employés du Rail...
Chaque homme a sa faiblesse.
Employés du Rail ?
Vous parlez de M. Cole ?
Non, pas M. Cole.
Le bruit court que M. Cole
n'obéit plus aux mêmes impératifs
que les autres hommes.
M. Cole castré.
Ça me revient.
Une mésaventure, pendant la guerre.
Lâche-moi !
Pas de tours gratuits, messieurs !
- Os sculpté.
- Ivoire.
Je veux toucher.
Pas si tu tiens à ta main.
Nous cherchons un certain Collins.
Un pisteur. Il parle indien.
Ça me dit rien.
Je vois.
Nous avons remarqué un grand nombre
d'infractions sanitaires.
C'est une maison close.
Avec présence de bétail évidente,
sorties de secours mal identifiées
et bocal de cornichons avariés
sur le bar.
Des cornichons ?
Non réfrigérés.
Ne risquons pas la fermeture.
Vous voulez fermer le rail ?
- Oui.
- Non.
Alors, vous avez un souci.
Pas de rail sans mes filles
pour faire le gros uvre.
Homer, escorte ces demeurés
à la porte.
Windigo s'enfuir.
Qu'est-ce qu'il raconte ?
Rien. Une histoire indienne.
Homme qui se régale de chair humaine.
Butch Cavendish.
Tout juste.
Fallait le dire.
Collins est passé
avec un homme de loi.
Un ranger, comme vous.
Il s'appelait Reid.
Dan Reid ?
Une dispute mémorable.
- À quel sujet ?
- Une découverte, dans le désert.
Ils m'ont payée avec ça.
Pas toucher pierre !
Pierre maudite.
L'Indien a raison. Ça vaut rien, ici.
Mais à San Francisco,
on en tire 1 000 dollars en billets.
Je vais peut-être filer à l'Ouest.
Prendre ma retraite.
Vous avez chat ?
J'en ai eu.
Je pensais le préférer
à mon dernier compagnon,
mais ça doit être moi...
Red, y a du grabuge.
Qu'est-ce que tu fais ?
Marque de respect comanche.
Goûter verre d'un autre.
Nous allons devoir nous quitter là.
Certains clients n'apprécient guère
la présence d'un Indien.
Il a le droit d'être ici.
Les Comanches ont violé le traité.
- Le traité ?
- Vous l'ignorez ?
Ils attaquent des fermes
un peu partout.
Mon Dieu... Rebecca !
Peur de chat.
Sortez par-derrière.
Comment vous remercier ?
Faites payer ce monstre
pour ce qu'il m'a pris.
La nature a vraiment perdu l'équilibre.
Viens. Doit partir.
Doit partir, bête soûle !
C'est le jour du jugement, catin !
Que puis-je pour vous ?
Où ils sont ?
J'ignore de qui vous parlez.
Madame, j'ai trouvé votre...
chat.
Attrapez-le !
Le Peau-Rouge est là !
Qu'est-ce qui leur prend ?
Le sang a coulé, Kemosabe.
Bientôt, rivières seront rouges.
Ça suffit pour aujourd'hui, Joe.
Oui, madame.
Viens, Danny !
Rentrez !
Viens.
Pilar, les volets.
Au feu !
Sales sauvages d'Indiens...
Pas Indiens.
Tu parles !
Les Indiens font échanges.
Laisse-le tranquille.
Laisse-le !
Indien comme coyote.
Il tue et pas de gâchis.
Dis-moi, Kemosabe...
l'homme blanc tue pour quoi ?
Il est beau, celui-là.
Moi j'aime le bleu-vert.
Pas Indien.
C'est pas ce que vous pensez,
monsieur.
J'aime les belles choses.
Rebecca et Danny.
Où sont-ils ?
Parle, ou je laisse l'Indien
te faire ce qu'il voudra.
Il veut faire quoi ?
Qu'est-ce qui se passe ?
Y a un ranger.
Qu'est-ce que tu racontes ?
Il est avec un cinglé d'Indien.
Il allait me violer
avec une patte de canard.
Tire sur tout ce qui sort.
Va chercher cheval, Kemosabe.
Je te couvre.
Pourquoi pas l'inverse ?
Tu connais l'autre côté.
Esprit-qui-marche ne peut pas mourir.
D'accord.
Mais on le prend vivant.
Ranger du Texas !
Posez vos armes
et sortez, les mains en l'air...
Il fait noir !
Esprit-qui-marche.
Qu'est-ce que je t'avais dit ?
Passe par-derrière.
C'est quoi, ce masque ?
Qu'est-ce qu'il y a ?
C'est un cheval...
volant ?
Pas dire n'importe quoi.
Pas un geste !
Rebecca et Danny...
où sont-ils ?
Les Comanches
prennent pas de prisonniers.
Juste les scalps.
Pas vrai, mon gars ?
Je prends l'Espagnol.
Je n'ai pas tiré depuis 9 ans.
Garde ça pour toi, Kemosabe.
Beau tir !
Je voulais juste lui faire peur.
Alors pas si bon.
Quoi ?
Rien.
C'était à mon frère.
Comanche.
Très sacré.
Comment retrouver
Rebecca et Danny ?
Les traces vont vers nord,
territoire indien.
1 000 km² de rocailles et de désert.
- Même un Indien s'y perdrait.
- On suit cheval, Kemosabe.
Kemo... Pourquoi ce nom ?
Ça veut dire quoi ?
"Pas le bon frère".
Mon mari vous tuera.
J'aimerais bien voir ça.
La dernière fois que je l'ai vu,
il nageait dans son propre sang.
On a de la visite !
Et Barret et Jesus ?
Il les a tués.
Froidement.
Une seule balle.
Ils ont rien pu faire.
Faudrait voir à être clair, Frank.
Qui les a tués ?
C'était un ranger, Butch.
Un ranger solitaire.
Les rangers sont morts.
Le fantôme de Dan Reid.
Il te cherche.
T'aurais pas dû faire ça.
La ferme !
Qu'il vienne !
Je l'ai tué une fois.
Je serai pas accusé, la deuxième fois.
Vous avez peur, n'est-ce pas ?
Vous devriez.
Dis, Collins...
Tu sais comment les Indiens
appellent cet endroit ?
"La vallée des larmes".
Je vous en supplie, non...
Ici, ça ira.
Me regardez pas.
Il vous aimait.
J'ai dit, me regardez pas.
Allez-vous-en.
S'il vous plaît, allez-vous-en.
Dépêche-toi.
Maman !
Pourquoi Cavendish ferait croire
que les Comanches violent le traité ?
Mon frère savait quelque chose...
Peut-être il veut faire croire
que Comanches violent traité.
Ça m'aide beaucoup, merci.
Quoi ?
Cheval mort.
Je vois ça.
Qu'est-ce qu'on fait ?
On est perdus ?
J'en étais sûr.
Suivre le cheval.
C'était ça, ton plan ?
Difficile de parler à un cheval mort !
Ceci dit, je vais essayer.
Bonjour. Si vous pouviez nous indiquer
la bonne direction,
nous continuerions notre route.
Pardon ?
Rien !
Formidable.
Cavendish fait je ne sais quoi
à Rebecca et Danny,
et je vais mourir ici avec toi
et ce volatile à la noix !
La femme, Rebecca...
tu vas l'engrosser, non ?
Quoi ?
Non !
C'est la femme de mon frère.
Quand tu étais au-delà,
tu as parlé d'elle dans ton délire.
Le manque d'oxygène
donne des visions.
Tout le monde le sait.
Oui...
mais tu ne parlais pas d'elle
comme de la femme de ton frère.
C'est sa veuve, maintenant.
Alors elle doit finir sa vie seule ?
Oui. Non.
Cela ne se fait pas.
Tu ne peux pas comprendre.
Parce que je suis un sauvage ?
Tu vas arrêter, oui ?
Si tu savais pister,
on n'en serait jamais arrivés là.
C'est quoi ?
Des traces !
C'est impossible.
Des rails de train.
Tu es perdu, c'est ça ?
Des rails de train ?
Vous étiez en territoire indien.
Oui.
FRONTIÈRE COMANCHE
Que les Comanches
ne s'y trompent pas...
Personne ne nous détournera
de notre objectif.
Dorénavant,
tout traité signé avec les Indiens
est déclaré nul.
Nous serons à Promontory Summit
en avance,
dans trois jours !
N'hésitez pas
à en parler dans votre journal.
Monsieur ?
C'est arrivé hier soir.
J'ai dû taper dans la caisse.
Mettez ça à l'abri.
C'est-à-dire ?
Faites preuve d'imagination.
Un petit souci avec les Indiens ?
Vous tombez à pic.
T'as dit que je risquais rien.
Non.
Que tu ne pouvais pas mourir.
Apaches ?
Comanches.
C'est bien, non ?
Pas tant que ça.
Que font-ils ?
Danse de la mort.
Ils préparent la guerre
avec l'homme blanc.
La guerre ?
Mais dis donc...
c'est stérilisé ?
Oui. J'ai fait urine dessus.
Quoi ?
La guerre ? Mais les Comanches
n'avaient pas attaqué les fermes !
L'homme blanc ne sait pas ça.
Mais tu vas leur dire.
Enfin... tu leur as dit, non ?
Je m'appelle John Reid.
Vous n'avez pas attaqué ces fermes.
Libérez-moi et je le prouverai.
La guerre n'est pas une fatalité,
vous comprenez ?
Bien sûr que non.
Bon. Bon.
Moi, Esprit-qui-marche, du...
grand au-delà.
Chasseur de wendingo et...
autres choses.
Insolation ?
Ou alors, le whisky l'a empoisonné.
Marque de respect comanche ?
C'est quoi, ce masque ?
Quoi ?
Tonto t'a raconté tout ça ?
Exact.
Il t'a dit de porter ce masque ?
C'est drôle ?
Très drôle.
Tonto est un Comanche.
C'est l'un des vôtres.
Plus maintenant.
Comment ça ?
Son esprit est cassé.
Il fait bande à part.
Il y a plusieurs lunes,
un garçon trouva
deux hommes blancs dans le désert.
Il les amena au village
pour qu'on les soigne.
Quand ils trouvèrent de l'argent
dans la rivière,
ils demandèrent au garçon
d'où il venait.
En échange d'une pauvre
montre gousset de chez Sears,
le garçon leur montra
où la rivière prenait sa source.
Ils y trouvèrent plus d'argent
qu'aucun Blanc n'avait jamais vu.
Ils prirent tout ce qu'ils purent,
mais ils voulaient garder le secret
pour pouvoir revenir un jour.
Le garçon, ne pouvant vivre
avec ça sur la conscience,
se dit que ces hommes étaient
possédés par le démon de l'argent.
Il le nomma "windigo",
comme dans les histoires de fantômes
qu'on raconte à nos enfants.
Et il fit un serment :
quand il trouverait les deux hommes,
il arroserait de leur sang
la terre de ses ancêtres
pour pouvoir rejoindre sa tribu.
Mais c'est trop ***.
Il n'y a plus de tribu à rejoindre.
Notre heure est révolue.
Ils appellent ça "le progrès".
Tu es John Reid, frère de Dan.
Oui.
Par cet emblème, il a juré,
si nous maintenions la paix,
de protéger nos terres.
Mais la cavalerie
a massacré nos enfants.
Comme tous les hommes blancs,
ton frère a menti.
Dan a été assassiné.
Libérez-moi et j'honorerai sa promesse.
Marché conclu ?
Pas tant que ça.
Vous parlé de moi ?
Je vous en prie, c'est un malentendu.
La guerre n'est pas une fatalité.
Peu importe.
Nous sommes déjà des fantômes.
La cavalerie.
Par le sceptre pur du divin,
frappons ces païens !
Dieu soit loué ! Des êtres civilisés !
On va pouvoir s'expliquer
et régler ce malentendu.
L'armée américaine.
Enfin quelqu'un qui entendra raison.
Au secours ! Par ici !
Attendez !
Ils ne nous ont peut-être pas vus.
Ils vont revenir d'une minute à l'autre.
Ça pourrait être pire.
Pire ?
Comment ça, pire ?
Pourrais vouloir te gratter...
le nez.
Je ne te parle plus.
C'est quoi ?
Tu entends aussi ?
J'espérais que c'était dans ma tête.
Ça, c'est pire.
La nature a décidément...
Perdu l'équilibre.
Rebonjour.
Tu veux bien...
C'est bien ! Merci !
C'est bon, vas-y !
Merci.
Partir, Kemosabe ?
Chercher Rebecca et Danny ?
Oui.
- Capturer Cavendish ?
- C'est ça.
Où la rivière prend sa source.
Exactement.
C'est un bon jour pour mourir.
Oui, eh bien...
de même.
"Où la rivière prend sa source".
Tu sais où c'est, toi.
Où la rivière prend sa source.
Désolé, Butch. C'était un accident.
J'ai pas fait exprès.
C'est quoi, ce boucan ?
Désolé, Butch.
Ils veulent plus descendre.
Des esprits indiens, qu'ils disent,
provoqueraient les éboulements.
C'est lui, le porte-parole ?
Tout juste.
Qui d'autre veut négocier ?
Toi ?
Ils causent pas anglais, Butch.
Je crois qu'ils ont compris.
Montre-leur qu'il y a rien à craindre.
Faut que je demande deux fois ?
Je me disais...
On n'a qu'à prendre tout ce qu'on peut
et se tirer.
C'est vrai, quoi.
On est déjà riches.
Pas vrai ?
Une miette ?
Tu crois que j'ai attendu 20 ans...
pour des miettes ?
Je prends tout !
Jusqu'au dernier caillou !
Descends là-dedans
avant que je te fasse la peau.
Je suis désolé.
Descends.
Frank ?
Ray...
Skinny...
allez le chercher.
Je rêve.
Les rangers sont morts.
Où sont-ils ?
Tu es mort.
Rebecca et Danny.
Si tu les as touchés, je te le ferai payer.
... avec toute la rigueur de la loi.
Nom d'une pipe !
L'avocat et l'Indien timbré.
Parle.
Elle sentait bon.
Pas vrai ?
Tu vois ?
T'es pas un esprit.
T'es juste un homme masqué.
T'es pareil que moi.
Termine-le.
Et la justice ?
La justice, on doit se la faire soi-même.
Ce n'est pas ce que je crois.
Je m'y refuse.
Windigo a arraché le cur de frère.
Où est la justice de frère ?
Je ne suis pas un sauvage.
Tu n'es pas un homme.
- Je le fais.
- Attends.
Tu m'as privé de mon destin une fois.
Ça n'arrivera plus.
Windigo doit mourir.
Ça n'existe pas, un wendingo.
Tu l'as inventé.
Comme tu inventes le reste.
Tu as trahi ton village
pour une montre !
Tu es un paria, tu fais bande à part.
Un gamin paumé
incapable d'assumer son geste.
Ça n'existe pas, l'argent maudit.
Ni les Esprits qui marchent, d'ailleurs.
Contrairement à toi,
j'ai une tribu.
Tu n'as rien.
Comme moi.
C'est faux.
Retourne à ta tribu, mauviette blanche.
Je n'ai pas besoin de toi.
Regarde-moi.
Vois le visage de mon peuple
en mourant.
Je savais que t'étais fiable, l'avocat.
La ferme.
Où suis-je ?
Bois.
Faire du bien.
Vos tactiques sont un succès.
Les indigènes ont reculé.
Nous serons à Promontory en avance.
Nous avons vengé les fermiers
au centuple.
Au centuple.
Freine dans les virages,
fonce dans les lignes droites.
C'est qu'un jouet.
Approche, Danny.
Viens voir.
Depuis Alexandre le Grand,
l'homme n'a voyagé
qu'à l'allure de sa monture.
Jusqu'à aujourd'hui.
Imagine tout un continent
traversé par le rail.
Du carburant pour les villes,
du métal pour nos usines.
De quoi nourrir les masses.
Quiconque contrôlera ceci
contrôlera l'avenir.
À côté, empereurs et rois
prêtent à rire.
C'est à moi ?
Ça se pourrait bien, mon garçon.
Tout pourrait être à toi.
Rebecca. Ça va mieux ?
Regarde ce que M. Cole m'a donné !
C'était la moindre des choses,
après votre calvaire.
Vous avez beaucoup de chance,
Mme Reid.
Si M. Cole n'était pas arrivé,
avec ces hors-la-loi,
Dieu sait quels sévices...
Capitaine, s'il vous plaît.
Le petit.
Nous vous sommes redevables.
C'est moi qui vous suis redevable.
Depuis la guerre,
je supplie Dieu de m'envoyer
une famille dont je prendrais soin.
Et Il l'a fait.
Mais...
il en reste un.
- Pardon ?
- Un ranger.
- Il est en vie.
- Non, madame.
Il y avait sept tombes.
Dans la chute, votre tête...
Capitaine.
Si un ranger est en vie,
nous ratisserons la région
pour le retrouver.
Je vous le promets.
Notre père qui es aux cieux,
entends notre supplique
dans la détresse.
Tu es le berger
qui guide le vagabond dans le désert.
Tu es la lumière
qui illuminera ses ténèbres.
Et Tu seras l'épée toute-puissante
qui abattra ses ennemis.
Car il suit la voie de la vertu.
Amen.
Latham Cole !
- Papa !
- Dan.
- Il faut savoir qui c'est.
- C'est mon intention.
Latham Cole !
Wendell, emmenez Mme Reid
et son fils au wagon de marchandises
pour leur sécurité.
Qu'y a-t-il, mon ami ?
Voici l'homme que vous cherchiez.
Butch Cavendish.
Digne des grands lézards
enfouis dans le désert.
Dernier spécimen de son espèce.
Ça suffit.
Cet homme doit être jugé.
Bien sûr.
Soldat.
J'accomplis ma tâche, Mme Reid.
Pour me retenir, il faudra m'abattre.
C'est prévu ?
Ne le laisse pas partir.
C'est un gamin !
Eh oui.
Et il a le doigt nerveux.
Stupide homme blanc.
Des rumeurs confirmaient nos craintes.
Un ranger solitaire,
un homme masqué.
Un fantôme, selon certains.
Et vous voilà.
En chair et en os.
Dans une société civilisée,
pas d'homme masqué.
Bien sûr que non.
Comment puis-je vous remercier ?
Arrêtez cette guerre
avant qu'il ne soit trop ***.
Ceux qui ont attaqué ces fermes,
c'est Butch Cavendish et son gang.
Pour ça.
Butch Cavendish.
En un seul homme,
tout ce que je hais dans ce pays.
Aucun sens du bien commun.
La vue courte.
À la réflexion,
un peu comme votre frère.
De tels hommes
ne peuvent accepter notre réalité.
On ne peut rester le même
dans ce monde en mouvement.
TERRITOIRE COMANCHE
Tu me remets ?
Mais on ne choisit pas son frère,
n'est-ce pas ?
C'est presque notre frère
qui nous choisit.
C'est ce que nous sommes.
Moi et Butch.
Frères.
Nés dans le désert.
Il y a si longtemps.
Et vous êtes revenu.
Des rails de train.
C'est ce que Dan avait trouvé.
Il ne voulait pas entrer en guerre,
alors vous l'avez tué.
Comme je le disais...
la vue courte.
Arrêtez ce train.
Impossible de l'arrêter, John.
Vous le savez bien.
Tu n'es pas mon père.
Non. Pose ton arme.
Où est mon papa ?
Il est mort, Danny.
- Il l'a tué.
- La ferme.
Écoute, Danny.
Je suis ton oncle John.
Tu me fais confiance, n'est-ce pas ?
Je pose mon arme, lentement.
Il n'y a rien à craindre.
Tue-le, mon garçon.
Mon papa est mort ?
Alors ?
Alors ?
Pose ton arme.
S'il te plaît.
Pose ton arme.
Capitaine, arrêtez ces hommes.
Cet homme est un criminel
qui viole les terres du Rail.
Les Comanches n'ont rien fait.
Ce sont eux qui ont tout mis en scène !
Ça suffit. Capitaine ?
Vous travaillez pour l'État,
pas pour lui !
- Capitaine !
- La guerre, c'est eux !
Si vous dites vrai,
j'aurais attaqué les Comanches
sans raison.
C'est cela, capitaine.
Des innocents, massacrés.
Leur sang sur vos mains.
Au centuple.
En êtes-vous capable ?
À mon avis,
ces hommes
sont avec le Chemin de fer.
La question est donc...
Qui êtes-vous ?
Mon Dieu !
Ici, c'est de la roche.
Chargé dans un train,
ça vaut une fortune.
Qu'achète-t-on, avec tout ça ?
Un pays, capitaine.
Un grand pays.
Nos enfants nous en remercieront.
Virez les Chinetoques !
Détachement, halte !
T'as entendu, le Chinetoque ?
J'ai dit : tire-toi !
Présentez armes !
Je vous en prie, ne faites pas ça.
Vous prendrez soin de nous.
Ne faites pas ça.
Chargement !
Je répéterai pas !
C'est quoi ?
Du gaz.
C'est du gaz !
Ça va péter !
Armes à l'épaule !
J'ai combattu à Gettysburg.
12 000 morts avant midi.
Et qu'ai-je appris de ce carnage ?
Tout accomplissement
exige un sacrifice.
Laissez-la tranquille !
Doucement !
C'est quoi, ça ?
Prêts...
Je vais devoir t'apprendre le respect.
En joue...
Feu !
Qu'est-ce qui s'est passé ?
Remettez ce train en marche !
À l'attaque !
Maintenez vos positions !
Aux armes !
Tiens bon, Kemosabe.
Tonto ?
- C'était quoi ?
- Pas de quoi s'inquiéter.
Aux mitrailleuses !
Position défensive !
John !
Rebecca ! Je viens te chercher !
John !
Tous avec moi !
Dieu nous préserve...
Plus vite ! Allez !
Formez une ligne de tir !
Tenez vos positions, messieurs !
Attendez...
Prêts...
Pour Dieu...
et pour la patrie !
Feu à volonté !
Tonto ! Qu'est-ce qu'on entend ?
Maintenant, devoir sauter.
- À gauche ou à droite ?
- Oui !
Du kérosène ?
Vous voulez faire exploser
la montagne ?
Crois-moi, ces deux-là,
ils ont du mal à rester morts.
Couvrez les flancs !
Monsieur Tonto ?
Monsieur Tonto ?
Ils les ont tous tués ?
Les Indiens, les fermiers...
Dan ?
Pour de l'argent ?
Tu avais raison.
La justice n'existe pas.
Cole contrôle tout.
Le chemin de fer, la cavalerie...
Tout.
Si des hommes comme lui
représentent la loi,
autant être hors la loi.
C'est pourquoi...
tu portes le masque.
Il a vraiment un problème, ce cheval.
Mesdames et messieurs,
nous sommes ici pour fêter un rêve.
Je vous présente l'homme
qui a permis d'exaucer ce rêve.
Président de la Compagnie
du Chemin de Fer Transcontinental,
M. Lewis Habberman III.
Merci !
Mais je ne suis pas le seul à remercier.
Non, monsieur.
Les ouvriers ici présents
méritent vos applaudissements.
Au même titre
qu'un homme en particulier.
L'employé le plus dévoué et fidèle
que le Rail puisse espérer,
M. Latham Cole !
En témoignage de notre gratitude.
T'as oublié quelque chose.
D'où venaient les explosifs ?
Je te l'ai dit.
Non.
Mais vous aviez un plan.
Il s'en est pas tiré comme ça ?
Nous avions plan.
C'était bon plan.
C'est un vol à main armée,
bon sang !
M. Habberman...
veuillez me suivre,
avec les actionnaires.
J'ai une surprise pour vous.
Dites donc...
Qu'est-ce que c'était ?
Tunnelage d'approvisionnement.
Rien à craindre.
Par ici, messieurs.
Amène la fille.
Il viendra vous chercher,
comme l'a dit Frank.
Qu'est-ce que t'as
qui échauffe les sangs des Reid ?
Si je goûtais,
ça me donnerait une idée.
Nous représentons
les meilleures familles du pays,
ainsi que la participation majoritaire des
Chemins de Fer Transcontinentaux.
Mais vous ignorez qu'en 6 mois,
j'ai atteint une position
qui fera de moi l'actionnaire majoritaire
quand cette compagnie fera son entrée,
lundi matin,
à la Bourse de New York.
En gros, messieurs,
vous travaillez pour moi.
Vous êtes fou ?
Cela va coûter une fortune !
Chacun de ces wagons
contient 4,5 tonnes d'argent pur.
La banque de San Francisco
nous en donnera 65 millions de dollars.
On peut parler de rachat hostile.
Gardez la montre.
Vous avez vérifié le châssis ?
Revérifiez.
Content de te voir, Red !
Puis-je vous être utile, madame ?
J'ai filé mon bas.
Ivoire.
Le raisin, vite !
Échanger.
Petit !
Je te parle !
Ne reste pas là.
Les cornichons de M. Cole.
Voyez avec lui.
C'est scandaleux !
Il est hors de question que je négocie
avec l'un de mes employés.
Alors, réglons ça, voulez-vous ?
Mon fessier !
Messieurs, notre président
a dû prendre un congé imprévu.
Des candidats ?
Je confère l'investiture
à M. Latham Cole.
J'accepte.
Quelle splendeur !
Si pur...
Vous voulez toucher ?
Oui !
Garde-à-vous !
Demi-tour !
Tout le monde veut la toucher.
Qu'est-ce que tu fiches là ?
Voler.
On n'a pas d'argent.
Voler le train.
Un peu plus haut.
Ça va loin ?
Vous y êtes presque.
... la terre de la liberté
Et la patrie des braves
UNE NATION UNIE
M. Cole ?
Ils volent mon train.
Les chevaux !
Juste...
là !
Qu'est-ce que vous attendez ?
Au moteur !
Arrêtez ce train !
Tue-le, crétin.
- Danny est là.
- C'est un ordre !
Maman !
John !
Plus près !
Le ranger ! Il est sur le toit !
Combien de fois je vais devoir te dire
de le tuer ?
Vous voyez, il est venu.
Adiós, l'avocat.
Danse, macaque ! Danse !
Danny !
Butch Cavendish !
Lâche-la.
Si tu insistes.
Vas-y.
Elle retombe sur ses pieds.
Alors, l'avocat ?
Tu me descends ?
Exactement.
J'ai pas pris le cur du bon frère.
Toi, t'as fait de la boxe à l'université.
Mais...
Eh oui, figure-toi.
Où est fille ?
Quoi ? Où est l'argent ?
Qu'est-ce que tu...
Terminus.
J'ai déjà vu ça quelque part.
Doucement.
C'était quoi, la destination, déjà ?
L'avenir ?
En tout cas, ce train-là,
il va droit en enfer.
Je crois bien que t'as raison.
Bon voyage !
Pas le bon frère ?
Plus maintenant.
C'est l'heure, l'Indien.
Oncle John !
Bientôt, personne
ne se souviendra de vous.
Je suis un Esprit-qui-marche.
Je ne peux pas le louper.
Toutes ces années,
je crois que tu es windigo.
Mais non.
Tu es simple homme blanc.
Qui es-tu ?
Mauvais échange.
Tu l'as laissé partir ?
Non.
Le pont.
Quel pont ?
Mon Dieu...
"Mauvais échange".
Mesdames et messieurs,
en tant que président des
Chemins de Fer Transcontinentaux,
j'aimerais exprimer ma gratitude
à cet homme masqué,
ce ranger solitaire.
Un modeste gage
de notre reconnaissance.
Et ce ne sera pas le dernier.
Il faut toujours un homme de loi
pour accompagner le progrès.
Il est temps d'enlever le masque.
Pas encore.
Je ne peux pas rester.
Je sais.
Mais si ton insigne finit par te peser...
tu sais où nous trouver.
Le train va vers l'ouest.
Plus rien ne te retient ici.
C'est chez moi.
Tu n'es plus un enfant, Danny.
Ton papa serait fier.
Prends soin de ta maman.
Je pense l'appeler Silver.
Silver ?
C'est un bon nom.
Un échange n'est valable
que si les deux parties s'entendent.
Qui échangerait une montre
contre des graines pour oiseaux ?
Un oiseau n'indique pas l'heure,
Kemosabe.
À propos de Kemosabe...
Si on devient hors-la-loi,
il me faut un meilleur nom.
J'ai pensé au "Masque de la Justice".
Non.
Et "le Cavalier Solitaire de..." ?
Non.
Tu sais ce que "tonto" veut dire
en espagnol ?
Faut que je rentre chez moi.
Chez toi.
Content de te connaître, M. Tonto.
Alors, le windigo.
La nature en déséquilibre.
L'homme masqué.
C'est qu'une histoire, hein ?
Je sais qu'il existe pas.
N'est-ce pas ?
À toi de voir, Kemosabe.
Ne jamais enlever le masque.
Hue, Silver !
Au galop !
Ne refais jamais ça.
Désolé.
LONE RANGER
Naissance d'un héros