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Aujourd'hui, en Russie,
les autorités se préparent
à des manifestations contre le procès
de l'ancien milliardaire Yuri Komarov.
La poursuite contre M. Komarov
a polarisé le public russe,
car certains voient son incarcération
comme une manœuvre politique
orchestrée par le candidat au poste
de ministre de la Défense, Viktor Chagarin.
Que veux-tu, Viktor ?
Pourquoi fais-tu ça ?
Qu'espères-tu accomplir demain ?
Je suis prêt à payer pour mes péchés.
Tu devrais te préparer à faire de même.
soyons raisonnables.
On a déjà été amis.
On pourrait le redevenir.
Tu n'as qu'à me donner le dossier,
et tu pourras reprendre ta vie d'autrefois.
Oublier ce procès ridicule.
Je ne veux pas reprendre ma vie.
Tu crois que je te laisserai parler, demain ?
Personne ne t'entendra !
J'ai acheté tous ceux
qui seront dans la salle d'audience.
Sauf moi.
QUARTIER GÉNÉRAL DE LA C.I.A.
Mike.
Chagarin va s'en prendre à Komarov.
- Merde.
- Je vais voir qui est sur place.
MOSCOU
UNE BELLE JOURNÉE POUR CREVER
On est prêts à commencer.
Fais l'appel.
Tu ne me décevras pas ?
T'ai-je déjà déçu ?
Alik, c'est Viktor.
Yuri Komarov fait dire bonjour...
C'est l'heure de l'enlever.
... et AU REVOIR.
McClane.
Salut, Murph. ça va ?
Tu vises bien, le grand-père.
Oui, pas mal.
C'est ça ?
Oui. On l'a trouvé.
Les nouvelles sont mauvaises, John.
L'hôpital ou la morgue ?
Pire.
Quand lui as-tu parlé pour la dernière fois ?
ça fait un moment.
Quelques années, en fait.
La dernière fois que je l'ai vu,
ça s'est mal terminé.
Il y a quelques versions différentes,
mais mes gars sont pas mal sûrs
qu'il est détenu dans une prison de Moscou
en attendant sa sentence.
De quoi est-il accusé ?
C'est grave.
Il aura de la chance
s'il est condamné à perpétuité.
Il n'a jamais su ce qui était bon pour lui.
Il a eu beaucoup de problèmes.
C'est tout de même mon fils.
Je sais.
Mais il est en Russie.
Ils font les choses différemment.
Moi aussi.
Bonne chance, le vieux.
Merci, le jeune.
Bienvenue à l'aéroport international
John F. Kennedy.
Papa, j'aimerais y aller avec toi.
Tu serais incapable
de t'empêcher de me dire quoi faire.
Ce n'est pas ta faute, tu sais.
C'est juste que...
J'espérais qu'il se prenne en main.
J'ai quelque chose pour toi.
"Guide de voyage pour les idiots."
C'est parfait.
Merci, ma chouette.
Je t'aime.
Moi aussi.
À bientôt.
Papa ?
Essaie juste...
Essaie de ne pas empirer les choses.
Bonne chance.
Je t'aime. À bientôt.
On m'a dit que vous aviez
quelque chose pour moi.
Vous cherchez des preuves
contre Yuri Komarov ?
Peut-être.
Faites-moi entrer dans la salle d'audience,
et je témoignerai
qu'il m'a embauché pour assassiner Anton.
Est-ce la vérité ?
Je témoignerai sous serment.
C'est suffisant, non ?
- DÉTENU DANS UN POSTE À MOSCOU ?
- LEQUEL ?
... au palais de justice de Draganskiy ?
Vous parlez russe ?
Je me suis bien débrouillé ?
Vous avez demandé un gros sac de poils
sur la route
du palais de justice de Taganskaya.
Mais j'ai compris. J'ai compris.
Tant mieux.
C'est bête, cet embouteillage.
Baise ?
Vous voulez baiser ?
Des bo卯tes de nuit sexy ?
Non, pas de baise.
C'est bête, cet embouteillage.
Est-ce qu'il y a eu un accident ?
Non.
L'Anneau des Jardins. C'est terrible.
Toujours congestionné. Toujours.
脢tes-vous américain ?
Américain, oui. De New York.
La Grosse Pomme.
C'est ça.
Frank Sinatra. Le président du conseil.
C'est bien ça.
Le président.
Vous chantez bien.
Oui, je chante.
Je chante constamment.
Oui.
Les paroles, c'est : "Top of the heap".
Bon, bon. Le palais de justice
de Taganskaya est là-bas.
C'est à deux p芒tés de maisons.
Vous devriez marcher.
Il y a trop de circulation.
Combien je vous dois ?
Pas d'argent.
Pas d'argent. Vous m'avez laissé chanter.
Vous m'avez écouté chanter. Pas d'argent.
Bienvenue à Moscou.
... au cœur de Moscou après une journée
de manifestations en Russie.
... face à ses accusations
pour la première fois.
La sécurité a été renforcée,
car on a tenté d'assassiner Komarov
depuis qu'il est en prison.
Silence !
À l'ordre dans la salle !
À l'ordre dans la salle !
À l'ordre !
Verrouillez les portes !
Détonateur.
Mais monsieur... Les chauffeurs ?
Détonateur.
ça va faire du bruit.
Hé !
Vite !
Allez, allez !
Allez, voyons !
Viens.
Viens !
La cage.
Vérifie la cage.
Ils ne sont pas ici.
Sans blague.
Que se passe-t-il ?
Prends Komarov vivant
et tue l'autre.
- Oui.
- Alik.
On a besoin de ce dossier.
Mettez ça !
Qui êtes-vous ?
Votre meilleur ami.
Jack !
Papa ?
Sors du camion !
Que fais-tu ici ?
Jack ! Hé !
Jack !
Merde.
Vite, va chercher le camion !
Vite, va chercher le camion !
Rentre à la maison.
Merde, qu'est-ce que tu... Jack !
Tu ignores à quoi tu as affaire.
Jack ! Que fais-tu ?
Non ! Non !
Il nous le faut vivant !
Jack !
Tu vas me tirer dessus ?
Tu vas tirer sur ton propre père ?
Tu ne devrais pas être ici, John.
Tu ne devrais pas être ici.
Qu'est-ce que tu fais ?
Jack !
Tu vas me renverser ?
Tu ne fais qu'empirer les choses !
Jack.
Dégage !
Appelle la police !
Reaper One ? Reaper One, ici 6-1-0.
Qui le voit ?
Le temps file. Foxy.
On suit le plan.
- Compris.
- C'est parti.
6-1, Reaper, on t'entend. Vas-y.
Reaper, comment ça se passe ?
Votre homme est en retard.
Il ne suit pas le rythme.
Temps de mission plus six minutes.
M.C.C. Reaper.
Temps de mission plus six minutes.
C'est incroyable.
- M.C.C. Reaper.
- ça ne marche pas comme ça.
C'est louche. Je le connais.
Ce n'est pas son genre.
M.C.C. Reaper, 6-1 en attente.
Préparez-vous.
6-1, avertissement,
votre moment est passé.
La cible est hors d'atteinte.
Je répète, cible hors d'atteinte.
Reaper, c'est le vrai monde,
pas un exercice, compris ?
Non, monsieur,
la police fera fermer l'Anneau des Jardins.
- Reaper !
- L'extraction est impossible.
- C'est trop ***. On arrête.
- Allez !
6-1, la mission est terminée.
Reaper s'en va.
Voyons !
Merde !
Passez-moi les opérations.
Reaper !
Informez Mike Collins.
Dites-lui que c'est le plan B, le refuge. Vite !
Plan B. Pas le choix.
Merde.
C'est fichu. L'Anneau des Jardins est fermé.
La récolte est en cours. Continuez.
Finissons-en, Foxy.
Maudit, McClane !
Maudit !
Merde !
Jack ! Je n'ai pas fini de te parler !
Qui est-ce ?
Allez, vas-y !
Concentre-toi, s'il te pla卯t.
C'est ça, passe !
Essaie donc de me frapper !
Seigneur !
J'en ai assez de ce gars.
Les grenades propulsées, tout de suite !
Seigneur !
Tu as raté la cible !
Intéressant, comme stratégie.
Hé ! Hé !
Hé !
Arrête !
Hé ! Arrête !
Allez !
C'est une blague ou quoi ?
Quoi ?
Crois-tu que je comprends un mot
de ce que tu dis ?
Bon sang.
ça va, je vais bien, merci.
Tu conduis comme ma grand-mère !
Il faut qu'on file, pleins gaz !
Oui !
Dégage !
Mon Dieu.
Seigneur !
Pour l'amour...
- Allô, trésor.
- Papa ? Tu m'entends ?
- Comment est Moscou ?
- Je peux te rappeler ?
Attends, ne...
Pardon, madame !
Pardon !
L'avez-vous vu ?
Papa, tu m'entends ?
Papa, tu es toujours là ?
Papa ?
Bon sang !
Toc-toc.
Tu es toujours là ?
Oui, je suis là.
Comment va Jack ? L'as-tu vu ?
Oui, il est droit devant moi.
Est-ce qu'il va bien ?
On n'a pas trop eu le temps de parler,
mais il semble en forme.
Je vais devoir te rappeler.
Que se passe-t-il ?
- Luce, je peux te rappeler ?
- Ne raccroche...
Devine c'est qui !
J'en ai assez de cette merde.
Hé !
C'est tout ?
C'est le mieux que tu peux faire ?
Maudit, John.
Maudit !
Hé ! Ici !
Tire par ici !
John ! Monte !
Monte, avant que je change d'idée.
Bon sang !
Ne te presse surtout pas.
Jack, c'était quoi, ça ?
La ferme, John.
Je jure que je vais finir par te tirer dessus.
À qui crois-tu que tu parles ?
Au dernier homme que je voulais voir.
Tu as peut-être raté le moment
où je vous ai sauvés d'un tas
de méchants Russes, Geppetto et toi.
Sauvés ? Tu nous as sauvés ?
Oui, je vous ai sauvés.
- La ferme.
- La ferme.
Sais-tu que tu es un vrai raté, John ?
Un raté ? Moi, un raté ?
Je suis tout de même ton père.
Oui, je n'y peux rien.
C'est une vraie farce.
Ferme-la et ne touche à rien.
Tu as déjà fait assez de dég芒ts.
Le rendez-vous est la semaine prochaine.
On va commencer tout de suite.
Pardon, monsieur. Komarov s'est échappé.
Je te rappelle.
Il y a un problème avec Komarov.
Que s'est-il passé ?
Une attaque au palais de justice.
Qui l'a emmené ?
On ne le sait pas encore.
Comment, vous ne le savez pas ?
Eh bien...
C'est compliqué.
Des témoins disent avoir vu Komarov
avec un Américain.
Quel Américain ?
John McClane.
Allons-y.
Après vous.
D'accord, je m'en occupe.
Mike, on a été retardés. Je suis désolé.
Je comprends.
C'est le dernier gars sur terre
que je pensais voir.
Écoutez, Yuri,
la moitié de Moscou vous cherche.
- Habillez-vous.
- Pourquoi suis-je ici ?
Mettez ces vêtements.
Faites-moi confiance.
Voici la clé de vos menottes. Prenez ça.
Seigneur.
- ça va ?
- Quoi ?
Avez-vous le dossier sur Chagarin ?
C'est ça que tu fais, Jack ?
Tu joues à l'espion ?
C'est bien ça ?
Tu es un espion ? Mon Dieu.
Le 007 de Plainfield, au New Jersey.
C'est bien.
Taisez-vous, McClane.
Du calme, Oddjob.
Je suis en vacances.
Ta mère va être contente.
On croyait que tu te droguais.
M. Komarov.
Ou que tu vendais de la drogue.
Moi, je pensais ça, en fait.
Avez-vous le dossier sur Chagarin ?
Oui ou non ?
C'est très simple, Yuri.
Donnez-moi le dossier,
et je vous sortirai de Russie.
Vous serez libre. Qu'en dites-vous ?
Ce n'est pas de moi qu'il est question.
Ma vie ne m'importe pas.
C'est notre marché.
Le seul marché.
Allez.
Donnez-vous une chance, Yuri.
Qu'allez-vous choisir ?
Oui ou non ?
Le temps file, Yuri. Allez.
Vous allez me sortir d'ici ?
À vous trois ?
Un instant, Nijinsky.
Je ne suis pas avec eux.
Je descends à peine de l'avion.
Je suis épuisé.
Je n'ai rien à voir avec ça. Pas vrai, Jack ?
Seulement si je peux emmener ma fille.
Les hommes de Chagarin la tueront.
D'accord. Faites vite.
Où est le dossier ?
Dans un coffre-fort à Pripiat,
mais la clé est ici, à Moscou.
À l'hôtel Ukraina.
Faites votre appel. On s'en va à l'Ukraina.
C'est papa.
Je vais bien, mon rayon de soleil.
On discutera plus ***.
Écoute.
Je t'attends où j'ai dansé
avec ta mère, la première fois.
Maintenant.
Vite ! Tu comprends ?
Mike, je suis désolé à propos de ce matin.
ça va.
D'accord, partons.
On est repérés !
À terre !
À terre ! Allez !
John, cache-toi !
Allez, l'ami !
Allez !
C'est ça, sale con.
On s'en va, John !
Je suis en vacances !
Il faut se dépêcher. Attention à la tête.
On se grouille, McClane.
J'ai fait 13 000 km pour ça ?
À terre, Yuri. Restez près du sol !
Baissez la tête.
Allez !
Tu parles d'un refuge.
- Sait-il quel 芒ge on a ?
- Allez.
Ici, ici.
Asseyez-vous. Tout va bien.
Laissez-moi vous examiner.
ça va. Vous allez vous en tirer.
Qu'est-ce que tu fais ?
Jack.
Calmez-vous, Yuri. Vous allez vous en tirer.
Enfilez ça pour vous tenir au chaud.
Il s'est écoulé quoi, John ? Cinq minutes ?
Trois ans de travail g芒chés
en cinq minutes !
Que veux-tu que je fasse ?
C'est incroyable.
Incroyable.
Je suis foutu.
Je n'ai plus un seul ami en ville.
Et ton équipe à Langley ?
Tu n'as qu'à lui téléphoner.
Donne-moi ton téléphone.
J'ai un contrat de deux ans
sur ce téléphone.
Portes-tu une arme ? Donne-la-moi.
As-tu de l'argent ?
Un peu d'argent américain, oui.
De quoi parlez-vous ? Il faut partir d'ici.
Il faut l'emmener chez le médecin.
Il a besoin de soins, Jack.
La mission continue.
Ta mission va mourir au bout de son sang.
La mission continue. On s'en va à l'hôtel.
Allez, il faut avancer.
C'est débile.
Te prépares-tu à tuer quelqu'un d'autre ?
Pourquoi tant d'ennuis
pour un seul homme ?
C'est un prisonnier politique.
Tu dois t'en ficher, John,
mais c'est une question
de sécurité nationale.
Il a ce qu'il faut pour arrêter
Viktor Chagarin. On en a besoin.
Super, Jack.
Déposons-le à l'ambassade
et rentrons chez nous.
Tu veux rire ?
Après ce qui est arrivé au refuge ?
ça ne fonctionne pas comme ça.
C'est un g芒chis diplomatique,
et je risque ma vie.
J'ai besoin du dossier
pour remettre la mission sur les rails.
D'autres questions ?
Juste une.
Pourquoi n'as-tu jamais donné
de tes nouvelles ?
Comme si ça t'intéressait.
Bon, un instant.
Yuri, écoutez-moi. C'est presque fini.
Dès qu'on aura la clé,
on récupérera le dossier,
et vous quitterez la Russie avec votre fille.
D'accord.
Vous vous débrouillez bien.
J'ai besoin que vous attendiez ici.
Surveille-le, John.
Hé !
C'est quoi, ce "John" ?
Pourquoi tu ne m'appelles pas "papa" ?
Bonne question.
En Russie, on a un mot
pour les hommes comme lui.
"Krutoi."
ça veut dire que c'est un dur à cuire.
Aux États-Unis,
on appelle ça un délinquant juvénile.
Est-il votre seul enfant ?
Non, j'ai aussi une fille.
Et vous ?
Je n'ai que ma Solnyschka.
Quand elle était petite,
je travaillais sans rel芒che.
Je croyais que le travail,
c'était tout ce qui importait.
J'ai g芒ché la vie de mon enfant, moi aussi.
On travaille sans arrêt,
à toute heure, quand on est policier.
Je croyais que travailler comme ça,
c'était une bonne chose.
Je ne l'ai pas aidé du tout.
Il n'est jamais trop ***.
Je l'espère.
D'accord, allons-y.
Yuri, où dans l'immeuble se trouve
la salle de bal ?
Dans la tour principale.
La tour principale. Quel étage ?
Le dernier.
Dernier étage.
Et la sécurité ?
Y a-t-il des gardiens ? Des caméras ?
Je l'ignore.
Vous devez vous en souvenir.
Je l'ignore. J'ai passé cinq ans en prison.
- Tout a pu changer.
- Je sais.
Mais réfléchissez.
Imaginez l'endroit en pensée.
La salle de bal a été fermée en 1989.
Je crois qu'elle est en réfection.
Cet étage n'est donc pas surveillé.
Je n'en sais rien ! Écoutez ! Ma fille est là.
- Je suis terrifié. Allons-y !
- Du calme, Yuri.
Je suppose que vous avez déjà fait ça.
Vous êtes futé.
J'aurais pu le faire.
Irina ?
Irina ?
Irina ?
Papa.
- Irina.
- Papa !
C'est touchant.
Vraiment ? Je ne saurais dire.
Veux-tu un c芒lin ?
Ce n'est pas notre genre,
dans notre famille.
Tu as raison.
Il faut juste récupérer une chose,
puis on quittera Moscou pour de bon.
D'accord ?
D'accord.
Qui sont-ils ?
Le jeune travaille pour la C.I.A.
Le vieux, c'est son père. Des Américains.
Dieu merci, ils nous aident.
Il y a quelque chose qui cloche.
Ferme-la, d'accord ?
Je te le dis, Jack.
Quelque chose ne va pas.
Arrête ça, tu veux ?
C'est peut-être
un concept révolutionnaire pour toi.
Je sais que tu adores foncer
et tout improviser.
Moi, en bon professionnel, j'ai un plan.
Alors, on va le suivre, d'accord ?
Fais bouger les choses, dans ce cas.
Yuri, il faut trouver la clé et ficher le camp.
Oui.
J'en ai pour un petit moment.
ça va ?
Oui.
Comment es-tu arrivée aussi vite ?
Eh bien...
Je suis passée par l'Anneau des Jardins.
L'Anneau des Jardins ?
Il n'y a pas toujours des embouteillages ?
John.
Vous n'êtes pas restée coincée ?
Je l'ai ! Je l'ai.
Bienvenue, les Américains.
Posez vos armes, salauds !
Papa, que se passe-t-il ?
Donnez-moi vos armes.
Viens les chercher.
Sérieusement ?
Sérieusement.
Papa.
- Yuri.
- Fais-le.
Dire que je te prenais pour un fils indigne.
ça faisait partie de ton plan,
le professionnel ?
Qu'est-ce que tu fais ?
C'est une question d'argent, papa.
Des millions de dollars.
Tu crois que j'ai eu la vie facile
pendant que tu jouais
à la victime en prison ?
Mais...
Je suis ton père.
Et moi, je suis ta fille.
On devrait tuer le vieux, à présent.
On a encore besoin de lui.
Eux, tu peux les tuer.
Merci.
Salut.
Je ne sais pas si je m'exprime bien.
Salut.
Savez-vous ce que je dé***
à propos des Américains ?
Tout.
Surtout les cow-boys.
J'aurais pu être danseur, je vous le jure.
Mais personne ne croyait en moi.
Vous deux...
Vous avez été...
De vrais emmerdeurs !
Je préfère la danse, à vrai dire.
Mais tuer, c'est tellement mieux
que de travailler à l'épicerie !
Seigneur !
Bien joué.
Vous êtes tellement arrogants, les gars.
On n'est plus en 1986, vous savez.
Reagan est mort.
Désolé. Mon Dieu.
Qu'est-ce qui vous fait rire ?
Je ne peux pas te le dire.
Ce n'est pas vous. J'adore vos costumes.
Vous avez fière allure, les gars.
ça suffit, merci.
On va danser.
Allez ! Allez !
Jack !
Te rappelles-tu notre dernière conversation
avant ton départ ?
Oh non ! Non !
Tu ne vas pas t'ouvrir à moi
juste avant qu'on meure !
Ce n'est pas ton genre, John.
C'est quoi, mon genre ?
Tuer des méchants, c'est ça, ton truc !
Tu ne mourras pas aujourd'hui !
Allez !
Merde !
Merde.
On est fichus, John.
Je ne peux pas le croire.
Je ne peux pas le croire. C'est incroyable.
Jack. Hé !
Seigneur !
Allez !
Sortons d'ici !
Où sont-ils ?
Allez.
ça y est, Alik. C'est fini !
On y va ! À gauche toute !
Compris, mon commandant.
Vous le tenez ?
Oui.
Et le dossier ?
Est-ce qu'il l'a ?
Il me faut ce dossier, Alik.
Il nous y emmène.
Je ne veux plus d'erreurs, Alik.
Quand tu auras le dossier...
Tue-les tous les deux.
Oui, monsieur.
Merde.
C'était enlevant.
Oui. Je me suis vraiment amusé.
On recommence ?
As-tu été touché ?
Non.
Non, ça va.
Laisse-moi regarder ça.
ça ira.
Merde.
Je ne peux pas croire
qu'elle ait trahi son père pour Chagarin.
Je ne comprends pas.
Un jour, tu comprendras.
Les enfants.
Qu'est-ce qu'on fait, maintenant ?
Je ne sais pas.
- Tu ne sais pas ?
- Je ne sais pas, d'accord ?
Je suis à court d'idées. Je ne sais plus.
Je ne sais plus.
J'ai tout fait rater.
J'ai g芒ché la mission.
C'est terminé, alors ?
- Oui, c'est terminé.
- C'est terminé.
Rentrons à la maison.
On arrêtera à la pharmacie
en partant de Moscou
et on t'achètera
du merthiolate ou du mercure
pour tes petites égratignures.
On rentrera à la maison.
On t'achètera des jouets.
On te donnera
un bon verre de lait au chocolat.
Tu enfileras tes pantoufles de la C.I.A.
D'accord.
- Quoi ?
- Je comprends.
Qu'est-ce qu'on va faire ?
Qu'est-ce qu'il y a dans le dossier ?
Des preuves contre Chagarin.
À propos de quoi ?
De Tchernobyl.
Écoute-moi.
Komarov et Chagarin avaient
une petite combine, à l'époque.
Ils volaient de l'uranium
de qualité militaire. Ils ont vu trop grand.
C'est eux qui ont causé la fusion du cœur.
Et puis, ils se sont disputés.
Anciens partenaires, mauvaise rupture.
Des salauds.
Chagarin a donc fait emprisonner Komarov.
Il l'a mis au trou afin de pouvoir l'oublier.
Il n'avait plus besoin de s'inquiéter.
Qu'est-il arrivé à notre rescapé ?
Il s'est découvert une conscience.
Je vois.
Écoute, on ne badine pas
avec Chagarin, il est impitoyable.
S'il prend le pouvoir, tout va mal tourner.
Je parle de terrorisme,
d'armes de destruction massive,
d'armes nucléaires.
Il faut l'arrêter.
C'est ce qu'on fait.
On va aller à Chiapep
et faire de notre mieux.
De notre mieux ?
Oui.
On va aller là-bas tuer un tas de salauds.
Quoi ? As-tu autre chose à faire ?
C'est bon. Tire.
Tu ne vas pas pleurer, j'espère.
Tire.
Tout le monde pleure
de temps en temps, Jack.
- N'aie pas honte.
- Tire.
Te rappelles-tu la fois
où Ralphie Mauser et toi deviez travailler
comme peintres en b芒timent ?
Tu t'es pincé un doigt
et tu as pleuré pendant cinq jours.
Tire, John !
D'accord.
À trois. C'est parti.
Un, deux...
Bon sang.
Seigneur.
ça remonte à quand,
ton vaccin contre le tétanos ?
ça va ?
Oui.
Il nous faut une voiture.
Bien dit, mon gars.
On se remet au travail.
Et puis, Watergate,
tu vas la crocheter, cette serrure ?
J'y suis presque.
Essaie ça.
Allez.
Du vol. Bien joué, John. C'est super.
Oui, je suis en nomination
pour le prix du père de l'année.
Ouah !
Bon.
Comment savais-tu
que ces armes seraient là ?
Des Tchétchènes se tiennent ici.
Le proprio n'aime pas qu'ils entrent armés,
alors ils les laissent dans l'auto.
On en apprend beaucoup, en trois ans.
Oui.
On s'en va vraiment à Tchernobyl ?
Oui.
Le Tchernobyl ?
Celui de la catastrophe nucléaire ?
Celui-là, oui.
Pas le Tchernobyl qui est en Suisse ?
Où il y a de la neige pour skier et tout ça ?
Tu veux parler de Grenoble ?
Non, on ne va pas à Grenoble.
Le fils d'Eddie Collins l'a invité en vacances.
Ils sont allés à Boca.
- Ah oui ?
- Ils ont passé quatre jours aux courses.
C'est bien.
C'est reposant.
C'est sûr.
Faut-il vraiment aller à Tchernobyl ?
Oui, désolé.
Ce n'est plus radioactif, j'espère.
Est-ce comme dans tes souvenirs, papa ?
Je ne veux pas m'en souvenir.
Dommage.
Le dossier...
Il est dans le coffre-fort.
C'est touchant. Allons-y.
Lequel ?
Avance, le vieux.
Avec un peu de peinture
et de débroussaillage, ce serait parfait.
Au début,
ils ont nié qu'un accident s'était produit.
Ils ont tenu un défilé d'enfants
le lendemain pour le prouver.
Vingt-quatre heures plus ***,
50 000 résidents étaient évacués.
Ils ne sont jamais revenus.
Dès qu'ils auront eu accès au coffre-fort,
ils tueront Komarov.
Bon.
As-tu un plan ?
Pas vraiment.
J'ai pensé qu'on pourrait improviser.
Entrer en tirant, tout inventer à mesure.
- C'est vrai ?
- Oui.
C'est quoi, ça ? Un fusil de pirate ?
Oui. C'est un ancien modèle.
Comme toi, pas vrai ?
Oui, comme moi.
Un de ces jours,
on aura une longue discussion.
Écoute, Jack.
Je suis navré que ton partenaire soit mort.
Je suis désolé d'avoir fait foirer ta journée.
Ce n'était pas mon intention.
Je t'ai causé des ennuis.
Ce n'est pas pour ça que je suis venu ici.
Et tout le reste, je veux dire...
J'ai passé une belle journée.
C'est amusant de passer du temps avec toi.
C'est bon de te voir.
Je t'aime, fiston.
Moi aussi.
Je veux que tu saches que je te protégerai.
Moi aussi.
Bon. Allons tuer quelques salauds.
La clé.
C'est quoi, ce bordel ?
Je perds patience.
Le dossier est mieux d'être ici.
La radiation s'accumule ici
depuis des décennies.
Tu nous as sous-estimés, cher papa.
Faites-le venir !
C'est bien, mon gars.
Allez ! Allez !
Le composé 27-4. ça neutralise la radiation.
Faites-moi confiance.
Qu'est-ce que ça te rappelle ?
Newark.
C'est bon.
On peut enlever les combinaisons.
C'est quoi, ça ?
De l'uranium enrichi.
Il y en a pour un milliard d'euros.
Quoi ?
Ne t'en fais pas, c'est une forme stable.
Le dossier !
Irina, arrête tes conneries.
Personne ici ne parle d'uranium.
Où est le dossier ?
C'est fini, les folies. Où est le dossier ?
Tu n'as plus à t'en préoccuper.
Mon rayon de soleil,
tu as bien fait ça.
Je t'avais dit
que tout s'arrangerait.
Viens voir papa.
Papa, tu es un génie.
Je sais.
Charge le tout.
M'entendez-vous ?
C'est beaucoup d'équipement
pour un dossier.
On part dans cinq minutes.
Parfait.
Tenez, monsieur.
On a fini d'extraire l'équipe. Elle est à vous.
Bien.
Es-tu à l'intérieur ?
Oui, oui, Viktor.
Je suis à l'intérieur.
Es-tu surpris ?
Je suis à l'endroit où tout a commencé
avant que tu me trahisses.
Souviens-toi,
tu as promis que je reprendrais
ma vie d'autrefois.
Tu me l'as redonnée.
Je t'en remercie.
Et maintenant...
Je vais t'enlever la tienne.
Static 4, prêts pour le décollage.
Static 4, m'entendez-vous ?
Yuri !
Yuri.
Où est le danseur ?
ça va ? 脢tes-vous blessé ?
Non.
Je vais bien.
Je n'ai rien.
Que contiennent ces bo卯tes ?
Jack, Dieu merci, vous êtes là.
Il faut partir.
Ils reviendront dans un instant.
Laissez-moi récupérer le dossier.
Que contiennent ces bo卯tes ?
De l'U-235.
De l'uranium de qualité militaire.
Des douilles blindées.
Le genre dont on fait des bombes ?
Le genre dont on fait des bombes.
Pas si vite, Eddie.
Avez-vous perdu la tête ?
Un peu, oui.
Je vais chercher le dossier.
Non.
La clé. C'est votre coffre-fort,
n'est-ce pas, Yuri ?
Quoi ? Non. Non, je...
Vous avez mis ça ici, pas vrai ?
- Quoi ? Non.
- Pas vrai ?
Je n'en savais rien, Jack.
C'est le danseur, là-bas ?
Qu'est-ce que vous racontez ?
Une triste fin pour un bon athlète.
Jack, vous me connaissez.
Oui, je vous connais.
Lui, je le connais mieux.
Il n'y a jamais eu de dossier,
n'est-ce pas, Yuri ?
Bien sûr que non.
C'était un app芒t.
Ce dont j'avais besoin était
dans ce coffre-fort.
Seul Chagarin était assez fort et influent
pour me faire sortir de prison.
Je me suis servi de lui.
Je me suis servi de vous.
C'est une question d'argent.
Comme toujours, non ?
Voulez-vous m'arrêter ?
Vous êtes loin de votre territoire
de compétence, détective McClane.
Je ne m'inquiéterais pas trop
de me faire arrêter.
Voyez-vous, mon fils...
Il travaille pour la C.I.A.
Nul besoin d'appeler un supérieur.
C'est ça, l'espionnage.
Foutus Américains.
Vous vous croyez intelligents.
Non, pas tant que ça.
Je suis juste en vacances.
Mon fils...
C'est lui qui va régler votre compte.
Dégagez !
Dites au revoir à votre fille,
imbécile de merde.
Où est votre petite Soltschanitsa ?
- Merde !
- Maudit !
Merde !
Irina, je monte sur le toit.
Le toit !
Jack !
Réglage à 91.
Les moteurs ?
- Prêts au décollage.
- Allons-y !
Subtil.
Qu'est-ce qu'il y a dans ces grenades ?
Va l'attraper !
Je vais rejoindre l'hélicoptère !
Vadim, attention à l'arrière.
Compris. Vous êtes à 120 mètres...
115 mètres...
Il y a des tirs provenant du toit.
On a un invité.
Surveille l'arrière pour moi.
Allez ! Vite !
Vadim, laisse-moi diriger les canons.
Engagement !
Jack !
Abats-le !
Avec plaisir, papa.
Je suis en vacances, merde !
Vadim ! Il est là ! Je le vois !
C'est fou ce qu'on fait pour nos enfants.
Yippee kai, pauvre con.
Que s'est-il passé ?
Le centre de gravité s'est déplacé.
Le manche cyclique est vers l'avant.
Je ne peux pas le maintenir.
Seigneur !
Bien joué.
Monsieur le super espion.
Dommage, votre père ne sera pas vivant
pour voir votre promotion.
Vous non plus.
Hé ! Jack !
Accroche-toi, John !
John !
Allez !
On n'a plus de munitions !
Merde.
Les salauds.
Qu'est-ce que tu fais ?
C'est pour toi, papa.
John !
John !
John !
John !
Papa !
Je suis là.
M'as-tu appelé "papa" ?
Non.
Je me disais bien.
Tu imagines des choses.
Tu as de l'eau dans les oreilles.
Est-ce qu'il va nous pousser
un troisième bras ?
Non.
Tu risques de perdre tes cheveux.
Tu peux bien rire, petit.
Tu seras pareil, dans cinq ans.
C'est de l'eau de pluie. Tu ne risques rien.
De toute façon,
c'est dur de tuer un McClane.
Tu es un McClane, maintenant ?
Oui, je suis un McClane. John McClane.
John McClane, fils.
Ce qui fait de toi le vieux.
C'est vrai.
Essaie de ne pas l'oublier.
Je suis ton père.
Respecte-moi un peu.
J'ai une question à te poser.
Est-ce que tu cherches les ennuis,
ou c'est eux qui te trouvent ?
Tu sais, après toutes ces années...