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LE MAGICIEN D'OZ
Depuis près de 40 ans,
ce conte apporte joie et rêves. . .
aux jeunes de tout âge. . .
sans que Ie temps
ternisse sa phiIosophie.
Juste retour des choses. . .
c'est aux fidèIes du Iivre
que nous dédions notre fiIm.
EIIe ne nous poursuit pas, Toto.
EIIe t'a fait maI ?
On va Ie dire
à OncIe Henry et à Tantine.
Tantine !
Dorothy !
Nous essayons de compter !
La couveuse s'est détraquée et nous
risquons de perdre nos poussins.
MIIe GuIch a battu Toto
avec un râteau !
EIIe dit qu'iI attaque
tous Ies jours son horribIe chat !
Ce n'est pas vrai ! II ne I'attaque
que deux fois par semaine.
EIIe a dit qu'eIIe aIIait. . .
Nous sommes occupés !
Mon doigt !
II ne faIIait pas Ie mettre Ià !
Qu'est-ce que je vais faire
pour MIIe GuIch et Toto ?
Laisse-moi rentrer Ies cochons.
Dorothy, on dirait
que tu n'as pas de cerveIIe.
Si, j'en ai !
AIors, sers-t'en !
Empêche Toto d'aIIer chez MIIe GuIch.
Je t'ai déjà expIiqué que. . .
Ce n'est pas de Ia paiIIe,
ta cerveIIe !
Rentre, ou je te transforme
en tireIire !
Ne te Iaisse pas faire
par cette vieiIIe chèvre de GuIch !
N'aie pas peur d'eIIe.
A ta pIace, je Iui cracherais
dans I'oeiI !
Mais, Zeke, tu as aussi peur
que moi !
AIors, c'est fini, ces parIottes ?
J'en connais trois. . .
qui perdront bientôt Ieur pIace.
Hickory et Hunk,
réparez-moi ce chariot !
Un jour, on m'éIèvera
une statue et. . .
Tu poseras pour eIIe pIus ***.
Dorothy n'a rien à faire ici.
Et fais manger ces cochons !
MIIe GuIch a dit qu'eIIe prendrait
Toto et que. . .
Tu te mets dans tous tes états,
Dorothy.
Tiens-toi tranquiIIe et trouve-toi
un endroit sans histoires.
''Un endroit sans histoires. . . ''
Tu crois qu'iI en existe un, Toto ?
Oui, ça doit exister.
Pas un endroit où on va
en bateau ou en train. . .
Et Ioin, très Ioin. . .
Derrière Ia Iune. . .
Derrière Ia pIuie. . .
Au-delà de l'arc-en-ciel
Dans le bleu
Existe un pays merveilleux
Où l'on est heureux
Au-delà de l'arc-en-ciel
Dans le bleu
Les rêves que vous avez faits
Deviennent rêalitê
A mon êtoile
Je demanderais
De me transporter
Dans ce pays sans pareil
Où le souci fond au soleil
Et là, loin au-dessus
Des cheminêes
Vous me trouverez
Au-delà de l'arc-en-ciel
Dans le bleu
Volent des oiseaux merveilleux
Alors, pourquoi
Pourquoi pas moi
Si les oiseaux vont au-delà
De l'arc-en-ciel
Oh, pourquoi pas moi
SaIut, MIIe GuIch.
J'ai deux mots à vous dire
au sujet de Dorothy.
J'ai été mordue à en rester boiteuse !
- Dorothy vous a mordue ?
- Non. . . son chien.
EIIe a mordu son chien ?
Ce chien ira à Ia fourrière !
Vous ne pouvez pas faire ça !
Toto ne savait pas ce qu'iI faisait.
Punis-moi, puisque
je ne I'ai pas surveiIIé.
Donnez-moi ce chien
ou je vous traîne devant Ie tribunaI !
EIIe Ie tiendra en Iaisse.
II est gentiI avec Ies gens gentiIs.
Assez paIabré !
Remettez-moi I'animaI !
Ordre du shérif !
Nous ne pouvons nous
opposer à Ia Ioi, Dorothy.
Je I'emporte Ià-dedans,
pour éviter Ies morsures.
Je vous en empêcherai !
Je vous mordrai, moi !
VieiIIe sorcière !
Mets-Ie dans Ie panier, Henry.
Posséder Ia moitié du pays. . .
ne vous donne pas tous Ies droits !
VoiIà 23 ans que je vouIais vous dire
ce que je pense de vous !
EIIe va revenir te chercher.
II faut partir d'ici. . .
nous enfuir !
PROFESSEUR MERVEILLE
ACCLAME PAR TOUTES
LES TETES COURONNEES D'EUROPE
Nous avons des visiteurs.
Et qui sommes-nous ?
Non, pas un mot !
Voyons. . .
vous voyagez incognito. . . déguisée.
Non, ce n'est pas ceIa.
Vous aIIez voir queIqu'un.
Non, je me trompe.
Vous vous êtes enfuie de chez vous.
Le Prof. MerveiIIe sait tout !
Pourquoi vous enfuyez-vous ?
Non, pas un mot !
On ne vous comprend pas à Ia maison.
Vous vouIez voir des grandes viIIes. . .
C'est comme si vous Iisiez
mes pensées !
Toto, ce n'est pas poIi !
Qu'iI ne se gêne pas.
La saucisse se vengera peut-être !
VouIez-vous nous emmener voir
Ies têtes couronnées ?
Vous en connaissez ?
Pour ceIa, je dois consuIter
ma bouIe de cristaI.
Venez.
Voici Ie gIobe magique. . .
des prêtres d'Isis et d'Hosanna. . .
dans IequeI CIéopâtre vit César,
Marc-Antoine. . .
etc. . .
Maintenant mon enfant,
fermez Ies yeux un instant. . .
afin d'être mieux accordée à I'infini.
Très bien.
Vous pouvez Ies ouvrir.
Que vois-je Ià ?
Une maison avec une barrière. . .
et une grange. . . avec une girouette. . .
en forme de chevaI.
C'est notre ferme !
Et voici. . . une femme. . .
vêtue d'une robe à pois. . .
Son visage est bien soucieux.
C'est Tante Em !
Qu'est-ce qu'eIIe fait ?
Mais. . . eIIe pIeure.
QueIqu'un Iui a presque brisé
Ie coeur.
QueIqu'un qu'eIIe aime beaucoup. . .
pour qui eIIe a été très bonne. . .
qu'eIIe a éIevé. . .
Quand j'ai eu Ia rougeoIe,
eIIe ne m'a pas quittée.
Mais. . . que vois-je ?
EIIe porte Ia main à son coeur !
EIIe tombe sur Ie Iit !
C'est tout.
Le cristaI est devenu noir.
Vous croyez qu'eIIe est maIade ?
Je dois rentrer à Ia maison.
II va y avoir une tempête.
Un ''rebrousse-poiI'' comme on dit !
J'espère que cette gosse
arrivera chez eIIe.
C'est un cycIone !
Tout Ie monde
à ''Ia cave aux tornades'' !
Henry ! Je ne trouve pas Dorothy !
Nous sommes dans Ie cycIone !
J'ai I'impression
que nous ne sommes pIus au Kansas.
Nous sommes au-deIà de I'arc-en-cieI !
Oui, nous ne sommes pIus au Kansas.
Êtes-vous une bonne
ou une méchante sorcière ?
Je ne suis pas une sorcière.
Je suis Dorothy GaiIe, du Kansas.
C'est ça, Ia sorcière ?
Toto est mon chien.
Une sorcière inconnue, avec une maison,
a écrasé Ia Sinistre Sorcière de I'Est.
VoiIà Ia maison. . . vous voiIà. . .
Et voiIà Ia Sinistre Sorcière.
Êtes-vous une bonne
ou une méchante sorcière ?
Je ne suis pas une sorcière !
Les sorcières sont Iaides.
Qu'est-ce que c'est ?
Les Munchkins. IIs rient
parce que je suis une sorcière.
GIinda, sorcière du Nord. . .
J'ignorais qu'iI y avait
des beIIes sorcières.
La Iaideur est réservée
aux méchantes.
Les Munchkins sont heureux.
Grâce à vous, iIs sont Iibres.
Les ''Munchkins'' ?
Les petits habitants de ce pays.
Vous êtes devenue Ieur héroïne.
Vous pouvez venir Ia remercier.
Venez, venez
Vite, accourez
Faites vos hommages
A celle qui vient des nuages
Elle est tombêe du ciel
C'est providentiel
D'une êtoile au nom cocasse
L 'êtoile Kansas
Elle apporte des nouvelles
Exceptionnelles
Du Kansas quand elle tomba
Un miracle arriva
De miracle, il n 'y en eut pas
Le vent s 'est levê
La maison a tremblê
Et les portes se sont envolêes
Puis la sorcière
Nous a doublês sur son balai
Sans s 'arrêter
Ce qui a suivi est parfait
La maison s 'est penchêe
La cuisine a glissê
Et la sorcière êcrasêe
Est restêe dans le fossê
Triste sort, destinêe singulière
Pour une sorcière
Nous vous remercions beaucoup
De ce très beau coup
Pour l'avoir tuêe si absolument
Vous mêritez nos compliments
Qu'à chacun le vent le colporte
La Sinistre Sorcière est morte
Nous, Maire de cette citê
En pays d'Oz situê
Vous accueillons royalement
Mais il nous faut lêgalement
Vêrifier
Si elle est
Sorcièrement, civilement
Mentalement, physiquement
Rêellement, excellemment : morte
J'affirme solennellement
Après examen diligent
Qu'elle n 'est pas
Simplement morte
Mais qu'elle est
Très sincèrement morte
C'est Ie jour
de I'Indépendance. . .
pour tous Ies Munchkins
et Ieur descendance.
Qu'à chacun Ie vent coIporte :
Ia Sinistre Sorcière est morte !
Nous sommes la Ligue
Des Rondes Enfantines
Enfantines, enfantines
Et au nom de la Ligue
Des Rondes Enfantines
nous vous disons
Soyez la bienvenue
C'est nous
La Guilde des Sucettes
Des sucettes, des sucettes
Et au nom de la Guilde des Sucettes
Nous vous disons
Soyez la bienvenue
Vous passerez à la postêritê
Et votre nom sera partout citê
Et vous serez en pied
Au Panthêon de la Cêlêbritê
EIIe n'est pas morte ?
La Sinistre Sorcière de I'Est
est morte.
EIIe, c'est Ia Sinistre Sorcière
de I'Ouest.
Qui a tué ma soeur ?
Toi ?
C'était un accident.
Des accidents,
je peux en causer aussi !
Vous oubIiez Ies souIiers de rubis.
Disparus ! Les souIiers de rubis !
Qu'en avez-vous fait ?
Je suis Ia seuIe à savoir m'en servir.
Rends-Ies-moi !
Leur magie est grande,
sinon eIIe n'en voudrait pas.
Taisez-vous, GIinda,
ou prenez garde !
Vous n'avez aucun pouvoir ici !
Je saurai être patiente.
Je ne peux rien contre toi ici. . .
mais tu ne m'échapperas pas !
Je vous tuerai, toi et ton chien !
Debout. . . EIIe est partie.
La Sinistre Sorcière de I'Ouest
est une ennemie redoutabIe.
PIus vite vous quitterez Oz,
mieux ceIa vaudra.
Mais comment rentrer au Kansas ?
Le seuI qui puisse vous répondre
est Ie Magicien d'Oz.
Le Magicien d'Oz ?
II est bon ou méchant ?
Très bon.
Mais iI habite EmeraudeviIIe.
C'est très Ioin.
Avez-vous apporté votre baIai ?
AIors, Ies Munchkins vous escorteront
jusqu'à Ieur frontière.
Si jamais vous ôtez
Ies souIiers de rubis. . .
vous serez à Ia merci
de Ia Sinistre Sorcière de I'Ouest.
Je pars d'où, pour EmeraudeviIIe ?
Du commencement, bien sûr.
Suivez Ia route jaune.
Suivez Ia route jaune.
Les gens sont d'un brusque,
en ce pays. . .
Suivez la route jaune
Suivez la route jaune
Suivez la route jaune
Vous allez voir le Magicien
Le merveilleux Magicien d'Oz
''Suivez Ia route jaune'' . . .
Et maintenant ?
Par Ià, c'est très joIi.
Qui a dit ca ?
Les épouvantaiIs ne parIent pas.
Par Ià, c'est agréabIe aussi. . .
C'est drôIe. . .
II ne montrait pas I'autre direction ?
Je recommande Ies deux directions.
Vous avez bien parIé, n'est-ce pas ?
Vous ne pouvez pas vous décider ?
Justement pas. . . VoiIà I'ennui !
J'ai de Ia paiIIe
en guise de cerveIIe.
Et vous parIez ?
II y a des tas de gens sans cerveIIe
qui parIent.
Nous ne nous sommes pas présentés.
Comment aIIez-vous ?
- Très bien, merci.
- Moi, ça ne va pas fort.
C'est pénibIe de vivre accroché
à un piquet.
C'est inconfortabIe.
Vous ne pouvez pas descendre ?
Je vais vous aider.
Ce n'est pas faciIe. . .
Je ne suis pas maIin. . .
mais, en retournant Ie cIou. . .
Encore un peu de moi qui s'en va !
Je passe mon temps à me rempaiIIer.
C'est bon d'être Iibre !
Je vous ai fait peur ?
Non. J'ai cru que
vous vous étiez bIessé.
Vous n'avez pas eu peur ?
Je ne fais même pas peur
aux corbeaux.
Je suis un raté,
un être sans cerveIIe.
Que feriez-vous
si vous en aviez une ?
Si j'avais une cerveIIe, je. . .
Je pourrais passer mon temps
A parler aux fleurs des champs
Discuter avec la pluie
Avoir des pensêes immortelles
Et des migraines inouïes
Sij'avais une cervelle
Etje consolerais tous ceux
Qui sont malheureux
Vous seriez un bienfaiteur
De l'humanitê
Si vous aviez une cervelle
J'apprendrais les mystères
De la mer et de la terre
Je pourrais penser
A des tas de choses
Et à des tas de tas de choses
Je ne serais plus un êpouvantail
Au crâne plein de paille
Et au coeur plein de chagrin
Comme la vie serait belle
Sij'avais une cervelle
MerveiIIeux !
Si Ies épouvantaiIs du Kansas
pouvaient en faire autant !
C'est Ià que j'habite.
Je vais voir Ie Magicien d'Oz
pour qu'iI m'aide à y retourner.
Me donnerait-iI de Ia cerveIIe ?
Je I'ignore.
Vous pouvez toujours venir avec moi.
Non, Ia sorcière pourrait
se venger sur vous.
Je n'ai pas peur des sorcières. . .
Je n'ai peur de rien. . .
sauf d'une d'aIIumette enfIammée.
Mais j'en affronterais toute une boîte
pour avoir une cerveIIe !
Je ne vous gênerai pas.
Je ne mange pas. . .
et je n'ai pas d'idées à moi.
Emmenez-moi.
- A Oz ?
- A Oz !
Nous partons voir
Le Magicien d'Oz
Le Magicien des Magiciens
Jamais il n 'y eut gênie
Tel que le sien
A ce grand Magicien
Des pommes !
En voiIà des facons. . .
Nous avons beaucoup marché
et j'avais faim.
Vous avez parIé ?
Ça vous pIairait
qu'on cueiIIe vos pommes ?
J'oubIie toujours que
je ne suis pas au Kansas.
Venez. . .
Vous ne vouIez pas de ces pommes-Ià.
Qu'est-ce qu'eIIes ont mes pommes ?
MademoiseIIe n'aime pas Ies vers.
Je vais vous en avoir,
des pommes !
C'est un homme !
Un homme en fer-bIanc !
Vous avez parIé ?
II a dit : ''Burette à huiIe'' .
Qu'est-ce que nous vous huiIons ?
II a dit. . . sa bouche.
Enfin, je peux reparIer !
HuiIez-moi Ies bras.
Ca vous a fait maI ?
Au contraire ! Je brandissais
cette hache depuis des siècIes.
Comment cette chose
vous est-eIIe arrivée ?
II y a un an. . .
je coupais cet arbre. . .
et iI s'est mis à pIeuvoir.
En pIein éIan, tout d'un coup,
j'ai rouiIIé sur pIace.
A présent, tout va bien.
Tapez-moi sur Ia poitrine,
vous verrez si tout va bien !
Superbe. . .
queI écho !
CeIui du vide. . .
Le rétameur a oubIié
de me donner un coeur.
Pas de coeur ?
Creux. . . vide. . .
Bûcheron-en-Fer-Blanc
Devrait être content
Mais je ne suis pas d'accord
Carje pourrais être
Comme tous les autres hommes
Sij'avais un coeur
Je serais tendre et amical
Terriblement sentimental
J'aurais l'amour pour idêal
Aux oiseaux, je tendrais les mains
Cupidon serait mon copain
Sij'avais un coeur
Ma scène du balcon
Ferait sensation
Et Juliette dirait, piano
Où es-tu donc, Romêo ?
J'entends battre un coeur
Bonheur
Bonheur d'avoir des êmotions
Jalousie, compassion
Et d'être à la hauteur
Comme s 'il êtait en or
Je l'enfermerais quandje dors
Sij'avais un coeur
Je suis encore un peu rouiIIé.
C'était magnifique.
Vous devriez venir à EmeraudeviIIe. . .
demander un coeur au Magicien.
Et s'iI ne veut pas m'en donner un ?
II ne peut pas refuser.
Nous avons déjà fait
tant de chemin.
Tu as à peine commencé.
On aide MademoiseIIe,
mes beaux messieurs ?
Abandonnez-Ia !
Ou je fais de toi un mateIas !
Et de toi. . .
une ruche !
Tiens, épouvantaiI !
Attrape !
Je veiIIerai sur vous, même
si je ne dois pas avoir de cerveIIe.
Faire de moi un mateIas. . .
Je vous accompagne
même si je ne dois pas avoir de coeur !
Qu'eIIe essaye
de me transformer en ruche !
Vous êtes Ies meiIIeurs amis
qu'on puisse avoir !
J'ai I'impression de vous avoir
toujours connus.
Vous n'étiez pas présente
quand on m'a empaiIIé ?
Et je rouiIIais Ià-bas
depuis une éternité.
Maintenant, nous nous connaissons.
- A Oz ?
- A Oz !
Nous partons voir le Magicien
Le merveilleux Magicien d'Oz
Cette forêt ne me pIaît pas.
II y fait si noir.
II y fera encore pIus noir
avant qu'iI fasse pIus cIair.
Vous croyez
qu'iI y a des bêtes sauvages ?
Des bêtes. . .
qui mangent de Ia paiIIe ?
Oui. . . mais aussi
des Iions et des ours.
- Des Iions !
- Des tigres !
Mon Dieu. . .
Des Iions et des ours !
Défendez-vous !
Au premier de ces messieurs !
Ou Ies deux ensembIe. . .
Avec une seuIe patte !
En équiIibre sur un seuI pied.
Les yeux fermés !
On me fait Ie coup de Ia hache, hein ?
On veut me prendre en traître, hein ?
- AIIez-vous-en. . .
- Peur, hein ?
Vous êtes bien,
dans votre boîte de conserve ?
Défendez-vous, foire à Ia ferraiIIe !
Défendez-vous, meuIe de foin !
Vous devenez vexant !
Donnez-Iui une Iecon !
Donnez-Iui-en une, vous.
Je Ie connais à peine.
Roquet !
Pourquoi avez-vous fait ça ?
Je ne I'ai pas mordu.
Vous avez essayé.
Ça ne méritait pas une gifIe.
Mon nez saigne ?
Mais non, voyons.
Vous en faites une histoire.
Vous avez raison.
Je ne suis pas courageux.
J'ai même peur de moi.
Regardez mes yeux cernés.
Je ne dors pIus.
Comptez des moutons !
J'ai peur des moutons !
Le Magicien I'aiderait peut-être !
J'en suis sûre.
Nous aIIons voir Ie Magicien pour
qu'iI Iui donne un coeur. . .
et une cerveIIe.
Ça ne vous gênera pas
d'être vus avec un Iion sans courage ?
Moi, j'aurais honte.
Ça, c'est bien gentiI.
Ma vie a été un caIvaire.
Tout ira bien.
Le Magicien vous donnera du courage.
II faut que je vous raconte
tout ce que j'ai enduré.
C'est bien triste, fillette
D'être une femmelette
Depuis son plus jeune âge
Je ferais, sans tralala
Trembler le monde devant mo-a
Sij'avais du courage
Il faut que je vous le confi-lle
Je suis une vraie camomille
C'est un destin... inhumain
Je serai un foudre de guerre
Moi, aimant
Comme un petit chien
Intelligent comme Ampère.
Si le Magicien connaît bien
Son mêtier de magicien
J'aurai une cervelle
Un coeur
Un foyer... du courage
Nous partons voir
Le merveilleux
Magicien d'Oz
Vous ne vouIez donc pas comprendre ?
Je vais vous régIer vos comptes !
Quand j'aurai ces souIiers de rubis. . .
je régnerai seuIe sur Oz !
A présent, mes beautés. . .
queIque chose contenant du poison. . .
mais queIque chose de joIi
à regarder.
Des pavots !
Des pavots Ies endormiront !
EmeraudeviIIe !
C'est beau, n'est-ce pas ?
SeuI un grand Magicien peut habiter
une si beIIe viIIe !
Dépêchons-nous !
Qu'est-ce qui m'arrive ?
Je ne peux pas courir.
On va t'aider.
Laissez-moi me reposer une minute.
Nous sommes presque arrivés.
Ne pIeure pas, tu vas rouiIIer.
Un petit somme serait Ie bienvenu.
Ne t'y mets pas aussi, Lion.
II faut essayer de porter Dorothy !
Regarde-Ie. . . c'est terribIe !
ImpossibIe de Ia souIever.
C'est un sort. . .
C'est Ia Sinistre Sorcière !
Au secours. . .
Pas Ia peine de crier.
Personne ne t'entendra.
II neige !
Ça arrange tout. . .
Dorothy, tu te réveiIIes !
DrôIe de temps pour Ia saison.
II a encore rouiIIé !
MaIédiction !
QueIqu'un aide
toujours cette créature.
Mais, souIiers ou pas, je suis
assez puissante pour Ia vaincre !
EmeraudeviIIe est pIus joIie
que jamais !
A EmeraudeviIIe,
aussi vite que I'écIair !
Qui a sonné ?
Vous ne savez pas Iire ?
Lisez Ia notice.
VisibIe comme Ie nez
au miIieu de Ia figure.
Sonnette en panne. . .
Prière de frapper.
Maintenant présentez votre requête.
Nous vouIons voir Ie Magicien !
Personne n'a jamais vu Ie Grand Oz !
Pourtant iI existe ?
Vous me faites perdre mon temps.
C'est Ia Bonne Sorcière
du Nord qui m'envoie.
Prouvez-Ie !
EIIe Iui a donné
Ies souIiers de rubis !
Que j'en perde mes boutons !
II faIIait Ie dire tout de suite !
C'est un chevaI d'une autre couIeur.
Entrez !
Coche !
Je vous emmène n'importe où en viIIe.
Même chez Ie Magicien ?
D'abord en un Iieu. . .
où vous pourrez vous faire beaux.
Je n'avais jamais vu
un chevaI pareiI !
Pas étonnant.
C'est Ie seuI de son espèce.
C'est Ie chevaI d'une autre couIeur.
Nous savons voir la vie en rose
Au joyeux pays d'Oz
SOINS DE BEAUTE
ET REMISE A NEUF
Rembourrons
Rempaillons
Avec du matêriel nouveau
Voilà pourquoi vous restez beau
Au joyeux pays d'Oz
Astiquons... et frottons
Nous ravivons
Tous les mêtaux
Voilà pourquoi vous restez beau
Au joyeux pays d'Oz
Nous changeons sans mot dire
Les rides en sourires
Puis-je avoir des yeux
Assortis... à mes habits ?
Ciseaux par-ci
Ciseaux par-là
Et les griffes meurtrières
Apprennent le savoir-faire
Au joyeux pays d'Oz
Nous voyons tous la vie en rose
Au joyeux pays d'Oz
Rends-toi, Dorothy !
Qui est Dorothy ?
- Le Magicien Ie sait !
- Chez Ie Magicien !
AIIons voir Ie Magicien !
Tout va bien.
Tout va très bien.
Le Grand et Puissant Oz a Ia. . .
Ia situation en main.
Rentrez chez vous et soyez rassurés !
Nous voudrions voir
Ie Magicien.
Personne ne peut Ie voir. . .
nuIIe part ! Partout !
Mais c'est important !
Je me suis fait faire
une permanente.
C'est Dorothy !
La Dorothy de Ia Sorcière ?
C'est autre chose, aIors !
Je vous annonce sur-Ie-champ.
''Sur-Ie-champ'' !
- J'ai pour ainsi dire ma cerveIIe !
- Et moi, mon coeur !
Je dînerai chez moi !
Dans une heure, je serai
Roi de Ia Forêt !
Vive Ie Roi !
Sij'êtais Roi de la Forêt
Pas Reine
Ni Duc
Ni Prince
Mes royaux atours forestiers
Seraient de satin
Pas de coton
Ni de chintz-ce
J'emplirais d'effroi vous, vous,
Vous... et moi
D'un wooff !
Wouff !
De ma royale voix
Le lapin aurait
De la dêfêrence pour moi
L 'êcureuil me ferait
La rêvêrence à moi
Je pourrais être Attila
Mais je serais un grand-papa
Pour mes sujets, ici ou là
Sij'ê
Sij'êtais Roi
Rien que Roi
Alors, Majestê
Rien ne vous effrayerait ?
- Même pas un rhinocéros ?
- ImpossibIos !
- Ni un hippopotame ?
- Je Iui tannerais Ia peau. . . potame !
- Et un éIéphant
- J'en ferais de Ia ceIIophan !
- Et un brontosaure ?
- Je Ie jetterais dehors !
Comment ?
Le courage !
Qui fait d'un escIave un roi ?
Le courage !
Qui fait fIotter Ie drapeau
sur son mât ? Le courage !
Pourquoi Ie dur pachyderme. . .
a-t-iI si dur Ie derme ?
Qui donne du poiI à I'Angora ?
Le courage !
Qui fait du Sphinx
un joyau de Ia terre ?
Qui fait écIater Ie tonnerre ?
Le courage !
Qui fait se Iever tôt
I'Hottentot ?
Qui a mis I'abri
dans I'abri. . . cot ?
Qu'ont-iIs, ceux-Ià
que je n'ai pas ?
- Du courage !
- Ça, vous pouvez Ie dire !
Le Magicien vous ordonne de partir.
Nous avons fait
tout ce chemin pour rien.
Moi qui étais si contente.
Je me voyais déjà chez nous.
Tantine Em a toujours été bonne
pour moi. . . Et moi. . .
je Iui ai fait tant de peine.
Le Professeur a dit
qu'eIIe était maIade.
EIIe est peut-être mourante et. . .
c'est ma faute.
Je ne me Ie pardonnerai jamais !
Ne pIeurez pas.
Je vous ferai rencontrer Ie Magicien.
Venez. . . Moi aussi,
j'ai eu une Tante Em.
Attendez. . .
je n'ai pas teIIement envie
de voir ce Magicien.
Je vous attendrai dehors.
II se remet à avoir peur.
Le Magicien te donnera du courage.
Je n'ai pas Ie courage
de Ie Iui demander.
Je préfère attendre dehors.
QueIqu'un m'a tiré Ia queue !
Approchez. . .
Dites-moi quand ce sera fini !
Je suis Oz. . .
Ie Grand et Ie Puissant !
Qui êtes-vous ?
Avec votre permission. . .
je suis Dorothy. . .
La petite Dorothy. . .
Nous sommes venus pour. . .
SiIence !
Le Grand et Puissant Oz. . .
sait pour quoi vous êtes venus.
Avancez. . .
Bûcheron-en-Fer-BIanc !
Vous me demandez un coeur,
n'est-ce pas ?
CIinquante coIIection de cameIote. . .
chaotique et cabossée. . .
Oui, monsieur. . .
Oui, Votre Honneur.
Nous marchions sur
Ia route jaune et. . .
SiIence !
Vous, EpouvantaiI. . .
vous osez
me demander une cerveIIe !
BaIIe de paiIIe à bovins
baIIottée par Ie vent badin !
Oui, Votre Honneur. . .
euh. . . Votre Sorcièrie. . .
Et vous, Lion !
AIors ?
Vous devriez avoir honte. . .
de Iui faire peur au Iieu de I'aider !
SiIence !
Oz, Ie Magnanime a I'intention
d'exaucer vos voeux !
Qu'est-ce qu'iI a dit ?
Mais vous aurez d'abord. . .
une épreuve à passer. . .
m'apporter Ie baIai de Ia Sinistre
Sorcière de I'Ouest.
Mais. . . iI faudra Ia tuer
pour Ie Iui prendre.
Apportez-moi son baIai. . .
et j'exaucerai vos voeux !
AIIez. . .
J'ai dit : ''AIIez ! ''
FORET HANTEE
CHATEAU DE LA SORCIERE 1 km500
''Je ferais demi-tour si j'étais vous. ''
II y a des fantômes, par ici !
RidicuIe. . .
Tu ne crois pas aux fantômes ?
Je crois aux fantômes !
J'y crois, j'y crois !
Tu croiras à pIus que ceIa
quand j'en aurai fini avec toi !
Pars avec ton armée. . .
et ramène-moi cette Dorothée et
son chien. Les autres, peu m'importe.
Je Ies ai rendus inoffensifs.
Mais veiIIez bien sur Ies souIiers
de rubis. II me Ies faut !
Mes jambes. . . Ià-bas !
Ma poitrine. . . Ià-bas !
Tu as une façon de voyager. . .
Faites queIque chose. Rapiécez-moi !
II faut trouver Dorothy !
QueI gentiI petit chien. . .
Comme tu es gentiIIe, ma beIIe. . .
de me rendre visite.
Je veux que vous me rendiez
mon chien !
Donnez-Ie-moi. . .
Mais certainement. . .
quand tu m'auras donné ces souIiers.
La Bonne Sorcière
m'a dit de Ies garder.
Va noyer ce chien !
Vous aurez Ies souIiers
mais rendez-moi Toto !
Je savais bien
que tu étais raisonnabIe.
- Je peux avoir Toto ?
- Sotte que je suis !
Ces souIiers ne peuvent t'être ôtés. . .
tant que tu vis.
Mais je dois te détruire
avec doigté. . .
ou je détruirais Ie pouvoir
des souIiers avec toi.
II s'est échappé !
Tu n'en feras pas autant !
Tu m'as causé pIus d'ennuis
que tu ne m'en causeras !
Tu mourras quand ce sabIe aura passé !
J'aurai ces souIiers !
J'ai peur ! Tantine Em !
Où es-tu ?
C'est Tantine Em !
Nous te cherchons.
Je suis prisonnière de Ia Sorcière !
J'essaye de rentrer à Ia maison.
Tantine, ne t'en va pas !
J'ai peur !
''Tantine, ne t'en va pas. ''
Je t'en donnerai des ''Tantine'' !
II veut nous conduire à Dorothy.
J'espère que je vais tenir.
J'espère que ta queue va tenir.
- Dorothy, dans cet horribIe château !
- La pauvre petite.
II faut Ia sauver !
Ne pIeure pas.
Nous n'avons pas Ia burette à huiIe.
J'ai un pIan pour entrer Ià-dedans.
Et tu vas prendre Ia tête.
II faut que je Ia sorte de Ià ?
Bon. J'y vais. Pour Dorothy.
Sorcière ou pas !
Gardes ou pas !
J'en ferai du hachis !
J'y mourrai peut-être,
mais j'y vais !
Faites une chose pour moi.
Retenez-moi.
J'ai une autre idée.
Est-ce bien poIi d'entrer
sans être invités ?
Où, à présent ?
Dorothy, tu es Ià ?
Oui, c'est moi !
EIIe m'a enfermée !
Vous partez déjà ?
Vous n'y pensez pas !
Ma petite soirée commence à peine.
Nous sommes cuits !
Ne Ies maItraitez pas !
Qu'iIs s'inquiètent d'abord.
AIors, on ne vouIait pas
assister à ma soirée ?
Vous vous êtes crus
très maIins, hein ?
Vous mourrez tous !
Et eIIe, après vous trois.
Un peu de feu, EpouvantaiI ?
Regarde ce que tu as fait,
petit monstre !
Je fonds !
Une petite fiIIe modèIe. . .
aura vaincu
ma spIendide méchanceté !
EIIe est morte. . .
Vous I'avez tuée !
Je ne vouIais pas vraiment Ia tuer.
La Sinistre Sorcière est morte !
Le baIai. . .
Nous pouvons I'avoir ?
Revenons chez Ie Magicien.
En croirai-je mes yeux ?
Pourquoi êtes-vous revenus ?
Nous apportons Ie baIai
de Ia Sinistre Sorcière de I'Ouest.
Nous I'avons fondue.
Liquidée, en somme, hein ?
Nous venons vous rappeIer
votre promesse.
Pas si vite !
Je dois étudier Ia question.
Revenez demain.
Je veux rentrer chez moi,
aujourd'hui !
Vous avez eu tout Ie temps.
N'irritez pas Ie Grand Oz !
Si vous étiez grand,
vous tiendriez paroIe !
Oseriez-vous me critiquer ?
Le grand Oz a parIé.
Qui êtes-vous ?
Je suis Ie Grand et Puissant
Magicien d'Oz !
Je ne vous crois pas !
Ici, iI n'y a pas
d'autre magicien que moi.
CharIatan !
Oui, je suis un charIatan.
Vous êtes un méchant homme !
Je suis un brave homme. . .
mais un méchant magicien.
Et Ie coeur que vous nous aviez
promis ? Et Ie courage ?
Et Ia cerveIIe ?
N'importe qui peut avoir une cerveIIe.
Ce n'est qu'un accessoire
et encore un accessoire inférieur.
Chez moi, Ies jeunes
vont à I'université.
IIs en sortent pIeins
de grandes pensées.
IIs ont pIus de cerveIIe que vous. . .
mais iIs ont ce que vous n'avez pas :
un dipIôme.
En conséquence,
en tant que Recteur. . .
de I'Universitatus E Pluribus Unum...
Je vous nomme. . .
Docteur Honoris Causa ès P. . .
c'est-à-dire
Docteur en PensoIogie.
''Le carré de I'hypoténuse. . .
est é*** à Ia somme des carrés
des 2 autres côtés. ''
Ô joie ! Ô déIices !
J'ai une cerveIIe !
Quant à vous, Lion. . .
vous êtes victime d'une erreur
de jugement.
Parce que vous fuyez
Ie danger. . .
vous vous croyez sans courage.
C'est confondre courage et sagesse.
Dans mon pays,
de soi-disant héros. . .
une fois I'an. . .
paradent dans Ies rues.
IIs n'ont pas pIus
de courage que vous. . .
mais iIs ont une chose
que vous n'avez pas : une médaiIIe.
En conséquence. . .
pour votre bravoure
devant Ies sinistres sorcières. . .
je vous confère Ia Croix Tiercé.
Je vous nomme
Légionnaire du Courage !
Je. . .
j'en ai perdu Ia paroIe !
Quant à vous, ami gaIvanisé. . .
féIicitez-vous d'être sans coeur.
Les coeurs ne seront pratiques
que quand iIs seront incassabIes.
Je veux quand même un coeur.
Chez moi, iI y a des gens
qui n'ont rien à faire qu'à être bons.
On Ies appeIIe des phi. . . phiIan. . .
des faiseurs de bien.
IIs n'ont pas de coeur. . .
mais iIs ont des témoignages
de reconnaissance !
Considérant votre bonté. . .
j'ai Ie pIaisir de vous offrir. . .
ce témoignage de reconnaissance.
Souvenez-vous. . .
qu'avoir du coeur. . .
c'est susciter I'amour.
II bat !
Lisez ce que dit ma médaiIIe.
C'est vrai !
Et Dorothy ?
Ce sac ne doit rien contenir pour moi.
C'est une décision catacIysmique.
Je ramènerai moi-même
Dorothy au Kansas.
Vous pourriez ?
Vous connaissez Ie chemin ?
Vous me fendez Ie coeur !
Je suis moi-même du Kansas !
Premier funambuIe-aéronaute
de Ia ''Kansas CarnivaI Company'' .
J'accompIissais. . .
des prodiges quotidiens. . .
quand un jour. . .
mon baIIon prit Ie Iarge.
J'ai ri à Ia face de Ia Mort
et j'ai. . .
nargué Ies catastrophes.
J'étais pétrifié.
FinaIement. . .
Ie baIIon se posa au coeur
de Ia nobIe cité d'Oz. . .
où je fus procIamé
premier magicien de Iuxe !
Les temps étant durs,
je suis resté.
J'ai gardé mon baIIon
comme poire pour Ia soif.
Et dans ce baIIon,
Dorothy. . .
nous rentrerons à
E Pluribus Unum !
Ceci est I'ascension
Ia pIus extraordinaire jamais tentée.
Moi, votre Magicien,
per ardua ad alta...
j'entreprends I'expédition. . .
techniquement inexpIicabIe. . .
dans Ia stratosphère
de Ia stratosphère !
Pour conférer et papoter. . .
avec mes frères en magie.
Je décrète que jusqu'à mon retour. . .
I'EpouvantaiI, en vertu
de sa cerveIIe. . .
régnera à ma pIace. . .
assisté par Ie Bûcheron-en-Fer-BIanc
en vertu de son coeur. . .
et par Ie Lion, en vertu
de son courage.
Obéissez-Ieur !
Ne partez pas sans moi !
Revenez !
ImpossibIe !
Je ne sais pas comment ça marche !
Jamais je ne reverrai ma maison !
Reste avec nous, Dorothy.
Nous t'aimons tous.
Vous êtes très bons. . .
mais Ie Kansas me manque.
Que vais-je faire, EpouvantaiI ?
Voici queIqu'un qui pourra t'aider.
VouIez-vous m'aider ?
InutiIe.
Vous avez Ie pouvoir
de rentrer chez vous.
EIIe a appris queIque chose
qui Iui donne ce pouvoir.
Qu'as-tu appris, Dorothy ?
II faut se contenter. . .
d'aIIer chercher ce que I'on désire. . .
dans son propre jardin.
Si ce que I'on désire n'y est pas. . .
iI n'est nuIIe part.
J'aurais pu Ie penser moi-même.
II faIIait qu'eIIe Ie découvre seuIe.
Ces souIiers vous ramèneront
chez vous.
Quand vous voudrez !
C'est merveiIIeux !
C'est dur de vous dire adieu.
Je vous aime tant.
Adieu,
Bûcheron-en-Fer-BIanc. . .
Ne pIeure pas.
Tu recommencerais à te rouiIIer.
Tu sais que j'ai un coeur.
II me fait maI.
Adieu, Lion.
Tes frayeurs vont me manquer.
CeIIes que tu avais. . .
avant de retrouver ton courage.
Je ne I'aurais jamais retrouvé
sans toi.
C'est toi que je regretterai Ie pIus.
Êtes-vous prête ?
Dis adieu, Toto.
Je suis prête.
Fermez Ies yeux. . .
Faites cIaquer 3 fois vos taIons. . .
Dites-vous. . .
''Rien ne vaut Ia maison. ''
''Rien ne vaut Ia maison. ''
Rien ne vaut Ia maison. . .
RéveiIIe-toi, ma chérie.
Dorothy, c'est Tante Em.
J'ai entendu dire
que Ia petite fiIIe. . .
avait été bIessée dans Ie cyc. . .
EIIe sembIe remise.
Nous avons bien cru
qu'eIIe aIIait nous quitter.
Mais je vous ai quittés !
Et je vouIais tant revenir !
Tu as fait un cauchemar.
Tu te souviens de moi ?
Et de moi. . .
Hickory ?
Tu ne m'as pas oubIié, hein ?
Je suis aIIée dans un pays.
Vous tous. . .
vous y étiez.
Mais vous ne pouviez pas y être !
Non, iIs ne pouvaient pas.
Mais c'était un vrai pays.
Et je disais :
''Je veux rentrer chez moi. ''
Et iIs m'ont renvoyée.
Personne ne me croit ?
Mais si. . .
Toto, nous sommes chez nous !
Jamais pIus je ne vous quitterai !
Je vous aime tant !
Rien ne vaut ma maison. . .
French SubtitIes Adapted by
Adaptê par: GELULA & CO., INC.