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Rien, mon capitaine.
Niobe et Ghost sont introuvables.
Que des pilules bleues.
On les contacte ?
lnutile. lls sont en rade.
Alors, on rentre ?
Non. ll nous faut ce vaisseau.
C'était à prévoir.
Explorez tous les canaux
et toutes les crevasses connus.
Scannez aussi large
et aussi vite que possible.
Ãa grouille de calamars.
Alors, trouvons-les vite.
J'ai apporté à manger.
Du nouveau ?
Comment va-t-il ?
Tout ira bien.
Au moins jusqu'à son réveil.
- Pourquoi ?
- Le capitaine a des questions à lui poser.
Ses réponses devront le satisfaire.
Ces entailles.
- ll les a faites.
- Pourquoi ?
Delirium tremens virtuel peut-être.
ll a intérêt à avoir
des réponses satisfaisantes.
Roland. J'aimerais explorer la Matrice.
Pour quoi ?
Pour Neo.
Mais il n'est pas branché.
Pour moi.
C'est ça qui m'intrigue.
Quoi ?
Son schéma neural
n'est pas celui d'un coma.
C'est étrange.
Je vois ce schéma tout le temps.
- Où ?
- Sur quelqu'un qui est branché.
Que dalle !
ll n'y est pas.
- J'ai les projections.
- Alors ?
D'aprÚs leur vitesse, les Machines
seront là dans moins de 20 h.
Nom de Dieu !
Faisons preuve d'efficacité.
A.K., Ã l'holographie.
Mauser, postez des artilleurs
en proue et en poupe.
Maintenez une propulsion minimale.
Vous avez un appel.
Opérateur.
C'est Seraph.
L'Oracle demande
à vous voir immédiatement.
Bonjour.
Qui es-tu ?
Je m'appelle Sati. Tu t'appelles Neo.
Mon papa dit que tu devrais pas
être là , que tu es perdu.
Tu es perdu, Neo ?
Où suis-je ?
On est à la gare.
Ce n'est pas la Matrice ?
Le train y va.
On y va
mais tu peux pas venir avec nous.
- Pourquoi ?
- ll te laissera pas.
- Qui ?
- L'Homme du Train. Je l'aime pas.
Mais mon papa dit qu'on doit lui obéir. . .
sinon il nous laissera ici
pour toujours.
Merci d'être venus.
Avec le temps, j'ai appris que
rien ne se passe comme on le désire.
Qui êtes-vous ?
Je suis l'Oracle.
J'aimerais pouvoir vous donner
une explication, mais il n'y en a pas.
Je suis désolée que ce soit arrivé.
Désolée de ne pas être celle
que vous avez en mémoire.
Ãa ne devait pas arriver.
Qu'est-il arrivé ?
J'ai fait un choix qui m'a coûté
plus cher que je ne le voulais.
Lequel ?
De vous aider, de guider Neo.
Pour savoir si on a fait le bon choix,
il faut refaire le même. . .
tout en étant conscient
du prix à payer. . .
J'ai l'impression d'avoir pris
la bonne décision puisque. . .
je suis là , je remets ça.
Savez-vous où est Neo ?
ll est pris au piÚge entre ce monde
et le monde des Machines.
Cet endroit est contrÎlé par
un programme appelé l'Homme du Train.
ll fait entrer et sortir clandestinement
des programmes de la Matrice.
S'il découvre Neo avant vous. . .
je crains que ça ne restreigne
nos choix.
- Pourquoi ?
- A cause de son employeur.
Le Mérovingien.
Vos têtes sont mises à prix.
Vous devez rester sur le qui-vive.
Seraph sait où trouver l'Homme du Train.
ll vous accompagnera.
ll me protÚge depuis des années.
J'espÚre qu'il vous protégera de même.
Suivez-moi.
Oracle. . .
Je sais, Morpheus.
Tu es rongé par le doute,
aux prises avec l'incertitude.
AprÚs ce qui est arrivé,
vous espérez que je vous croie ?
Pas du tout.
J'espÚre ce que j'ai toujours espéré.
Que tu prennes ton parti.
Crois-moi ou ne me crois pas.
Sache que ton ami est en danger
et qu'il a besoin de ton aide.
ll a besoin de toute notre aide.
Tu viens de la Matrice ?
J'y étais.
Pourquoi tu es parti ?
J'étais obligé.
Moi aussi, j'ai quitté ma maison.
Sati, viens ici, ma chérie.
Laisse-le tranquille.
Pardon. Elle est trÚs curieuse.
Je vous connais.
Oui. Le restaurant du Français.
Je suis Rama Kandra.
Ma femme Kamala. . .
ma fille Sati.
Nous sommes trÚs honorés.
Vous êtes des programmes.
Je suis l'administrateur systÚme
des opérations de recyclage.
Ma femme programme des logiciels.
TrÚs créative.
Que faites-vous ici ?
Vous n'avez rien à y faire.
Bonté divine. Je m'excuse.
Ma femme peut être trÚs directe.
Ãa ne fait rien.
Je n'ai pas de réponse.
J'ignore où se trouve "ici" .
On est nulle part.
Entre votre monde et notre monde.
- Et l'Homme du Train ?
- Un employé du Français.
Je connaissais votre réponse. . .
Le Français n'oublie pas
et ne pardonne pas.
Vous le connaissez ?
Je sais l'essentiel.
Si on veut emmener dans votre monde
un objet de notre monde. . .
qui n'en fait pas partie. . .
il faut aller voir le Français.
Vous êtes là pour ça ?
Je t'en prie.
Je ne veux pas être cruel, Kamala.
ll ne verra peut-être plus
d'autres visages.
Pardonnez-moi.
Ne me répondez pas.
Ãa ne me dérange pas.
La réponse est simple.
J'aime tellement ma fille.
Elle est la plus belle chose
que j'aie jamais vue.
D'où nous venons, ça ne suffit pas.
Tout programme
doit avoir un rÎle à jouer.
S'il n'en a pas, il est supprimé.
J'ai vu le Français
pour sauver ma fille.
Vous ne comprenez pas.
Je ne savais pas. . .
Qu'un programme parlait d'amour.
C'est un sentiment humain.
Non, c'est un mot.
L'important, c'est l'interaction
qu'implique ce mot.
Vous êtes amoureux.
Que donneriez-vous
pour que cette interaction dure ?
Tout.
Alors, vous êtes peut-être ici
pour la même raison que moi.
C'est lui.
N'approchez pas.
- On ne veut pas d'ennuis.
- Cassez-vous !
Aide-nous.
Je peux pas.
Personne peut vous aider.
Et merde !
Le train arrive quand ?
ll est déjà en retard.
Ce n'est pas dans ses habitudes.
Serait-ce à cause de moi ?
Je n'en sais trop rien. Qui le sait ?
Seulement l'Oracle.
Vous la connaissez ?
Comme tout le monde.
Je l'ai vue
avant de rencontrer le Français.
Elle veillera sur Sati
aprÚs notre départ.
Votre départ ?
Vous la laissez ?
On n'a pas le choix.
L'arrangement avec le Français
ne concerne que ma fille.
Nous retournons
dans notre monde.
Pourquoi ?
C'est notre karma.
Vous croyez au karma ?
Karma est un mot, comme "amour" .
Une maniÚre de dire,
"ce que je dois accomplir" .
Je l'accepte.
Je lui suis reconnaissant.
D'avoir une femme merveilleuse,
une fille superbe.
Des cadeaux
que j'honore de mon mieux.
Papa, le train !
Prends ton sac, vite !
Je vous aide ?
D'accord.
Grouillez,
je suis en retard.
- T'es qui, toi ?
- C'est un ami.
Je te connais.
Alors, c'est ça qu'ils voulaient.
Je dois rentrer.
Dites votre prix.
Je monterai coûte que coûte.
Tu restes,
sauf ordre contraire du Mérovingien.
Tel que je le connais. . .
tu vas rester ici trÚs trÚs longtemps.
Je ne veux pas me battre.
T'as rien pigé.
J'ai construit cet endroit.
lci, c'est moi qui fixe les rÚgles.
lci, c'est moi qui menace.
lci. . .
je suis Dieu.
Montez ou je vous laisse avec lui.
L'Oracle nous dira quoi faire.
On sait quoi faire.
C'est pas vrai !
C'est Sans-Ailes !
J'ai pigé.
T'es prêt à mourir.
Je dois lui parler.
Pour passer cette porte,
il faudra me faire la peau.
Ainsi soit-il.
Les armes sont interdites.
L'ascenseur mÚne à la fille du vestiaire
et, si on a de la chance. . .
à un homme qui prend les armes.
Sinon ?
A plusieurs hommes.
Puis-je prendre. . .
Qu'est-ce que. . .
Voyez-vous ça !
Le retour de l'enfant prodigue.
Tu viens pour la prime, Seraph ?
Dis-moi. . .
combien avez-vous de balles ?
Je l'ignore mais sûrement pas assez.
Nous voulons vous parler.
Je n'en doute pas.
Vous avez affronté l'enfer pour cela.
Voilà ce que je vais faire.
Posez vos armes et vous aurez
un laissez-passer pour sortir d'ici.
Tous les trois.
Bien sûr.
Qui eût cru
que nous nous reverrions. . .
si peu de temps
aprÚs notre derniÚre rencontre ?
Le destin me gâte.
Comme c'est toi, Judas,
qui les as amenés ici. . .
j'en conclus que la voyante
s'est trouvé une nouvelle carcasse.
Décevant
mais point inattendu.
J'ose espérer
qu'elle n'oubliera pas la leçon. . .
ni que toute action
implique des conséquences.
Et que si on me prend quelque chose,
on en paie le prix.
Vous savez pourquoi nous sommes là .
Allons ! Quelle question ! Bien sûr.
C'est mon métier de le savoir.
Pour certains, c'est une coïncidence.
Pas pour moi.
Je suis toutefois curieux. . .
de savoir comment c'est arrivé.
Vous le savez ?
Je m'en doutais.
Mais mieux vaut toujours demander.
Nous voulons faire un marché.
Toujours le sens des affaires,
hein, Morpheus ?
J'ai quelque chose que vous voulez.
Pour faire un marché. . .
vous devez avoir quelque chose
que je veux.
Et il se trouve
que je veux quelque chose.
Quelque chose que je veux
depuis mon arrivée ici.
ll est dit qu'on ne peut les prendre. . .
qu'ils doivent être offerts.
Les yeux de l'Oracle.
Je vous l'ai dit,
la nature de l'univers nous tient.
C'est elle qui vous a de nouveau
menés à moi.
Là où certains voient une coïncidence
je vois une conséquence.
Là où d'autres voient un hasard,
je vois. . .
un prix.
Apportez-moi les yeux de l'Oracle. . .
et je vous rendrai votre sauveur.
Cela me semble
un marché tout à fait honnête.
J'ai pas que ça à faire.
Tu veux faire un marché ?
Que dis-tu de ça ?
Tu me rends Neo
ou on meurt tous ici et maintenant.
C'est un marché intéressant.
Vous donneriez vraiment votre vie
pour cet homme ?
Et comment !
Elle le fera.
S'il le faut, elle nous tuera tous.
Elle est amoureuse.
La similitude entre le schéma de l'amour
et celui de la démence est remarquable.
Terminé.
Tu décides quoi, Merv ?
Tu es entré ici. . .
tu peux en sortir.
Tu es prêt ?
Presque. Le matos date.
On bosse dessus.
Vous avez Neo ?
Tu ne le vois pas ?
On a un truc indéchiffrable.
Je ne pars pas tout de suite.
Je dois la voir.
Maintenant ?
C'est ma derniÚre chance.
Voilà . C'est ça, le secret.
- Pétrir avec les mains.
- Pourquoi ?
Les cookies aussi ont besoin d'amour.
J'espérais les avoir finis
avant ton arrivée.
Sati, chérie,
il est temps de la goûter.
Va demander à Seraph si c'est prêt.
- Contente de te voir.
- Moi aussi.
Tu me reconnais ?
En partie.
Ca marche comme ça.
Des données sont supprimées,
d'autres sauvegardées.
Je ne reconnais pas mon visage
dans le miroir mais. . .
j'aime toujours les bonbons.
Tu te souviens de ta premiÚre visite ?
Tu étais excité comme une puce.
Et maintenant, regarde-toi.
Tu m'as surprise
et tu me surprends encore.
Et vous donc !
J'espÚre t'avoir aidé.
Vous m'avez aidé à arriver jusqu'ici.
Pourquoi ?
Où cela mÚne-t-il ?
Où cela finit-il ?
Je l'ignore.
Ou vous refusez de me le dire.
Je te l'ai déjà dit. . .
personne ne voit au-delÃ
d'un choix qu'il ne comprend pas.
Personne.
- Quel choix ?
- Peu importe. C'est le mien.
Je dois faire les miens.
Toi, les tiens.
Ãa inclut ce que vous me dites ou pas ?
Pas du tout.
Pourquoi ne pas m'avoir parlé
de l'Architecte ? De Zion ? Des Elus ?
Pourquoi m'avoir caché la vérité ?
Le moment était mal choisi.
Qui l'a décidé ?
Tu le sais.
Moi-même.
Je pense qu'il est temps
d'en savoir plus.
Moi aussi.
Comment mon esprit a quitté
mon corps sans être branché ?
Comment ai-je arrêté les Sentinelles
par la pensée ?
Dites-moi ce qui m'arrive.
Le pouvoir de l'Elu
dépasse les frontiÚres de ce monde.
ll remonte
jusqu'à l'endroit d'où il vient.
- Où ?
- La Source.
Tu l'as ressenti
en touchant les Sentinelles.
Mais tu n'étais pas prêt.
Tu devrais être mort. . .
mais tu n'étais pas prêt
pour ça non plus.
D'aprÚs l'Architecte, je dois aller
à la Source pour sauver Zion.
Je t'en prie.
Nous ne voyons pas
au-delà de nos propres choix. . .
il ne voit pas au-delÃ
de n'importe quel choix.
Pourquoi ?
ll ne les comprend pas.
ll ne peut pas.
Pour lui,
ce sont les variables d'une équation.
Chaque variable
doit être résolue puis neutralisée.
C'est son rÎle. Equilibrer l'équation.
Et votre rÃŽle ?
La déséquilibrer.
Pourquoi ? Que voulez-vous ?
Je veux la même chose que toi, Neo.
J'irai aussi loin que toi
pour l'obtenir.
La fin de la guerre.
Elle va finir ?
D'une façon ou d'une autre.
Zion peut être sauvée ?
Désolée, je n'ai pas la réponse
à cette question, mais. . .
S'il y a une réponse. . .
il n'y a qu'un seul endroit
où la trouver.
- Où ?
- Tu le sais.
Et si tu ne trouves pas la réponse. . .
je crains que nous ne connaissions pas
de lendemain.
Comment ça ?
Tout ce qui a un début. . .
a une fin.
Je vois la fin approcher.
Je vois les ténÚbres s'étendre.
Je vois la mort.
Tu es le seul à lui barrer la route.
Smith.
Sous peu, il aura le pouvoir
de détruire ce monde.
Mais il ne s'arrêtera pas là .
ll ne peut pas.
ll s'arrêtera
quand il n'y aura plus rien.
Qu'est-ce qu'il est ?
ll est toi.
Ton contraire, ton négatif.
Le résultat d'une équation
qui essaie de s'équilibrer.
Et si je ne l'arrête pas ?
D'une façon ou d'une autre. . .
cette guerre va se terminer.
Ce soir, l'avenir des deux mondes
sera entre tes mains. . .
ou entre les siennes.
Comment te sens-tu ? Ãa va ?
J'ai besoin de temps.
Parfait. . .
Capitaine Roland.
- Tout va bien ?
- Bane va bien. ll a repris connaissance.
ll va nous éclairer.
J'adore cette odeur.
Elle va me manquer.
- Oracle.
- Je sais.
Sati, chérie.
Prends ces cookies et va avec Seraph.
Je peux revenir ?
J'aimerais bien.
Moi aussi.
Alors, Ã demain.
Je l'espÚre, ma chérie.
J'ai peur, Seraph.
Viens.
ll nous suit.
Tiens, tiens ! Ãa faisait longtemps.
Vous pourchasser
revenait à pourchasser un fantÎme.
Je vous ai déjà battu.
C'est vrai mais, comme vous voyez,
les choses ont un peu changé.
Et toi, tu dois être la derniÚre Exilée.
L'Oracle m'a parlé de toi.
Qu'a-t-elle dit de moi ?
Que tu étais méchant.
Pas tant que ça. . .
quand on me connaît bien.
La grande et puissante Oracle.
On se rencontre enfin.
Je suppose que vous m'attendiez,
pas vrai ?
L'omnisciente Oracle
n'est jamais étonnée. Normal.
Elle sait tout.
Alors, pourquoi est-elle lÃ
si elle était au courant de ma venue ?
Pourquoi n'est-elle pas partie ?
Vous saviez que j'allais faire ça.
Ou pas.
Si vous le saviez, vous avez mis
ces cookies là délibérément, sciemment. . .
et vous vous êtes aussi assise lÃ
délibérément, sciemment.
Qu'as-tu fait de Sati ?
"Les cookies aussi ont besoin d'amour. "
Tu es un salaud.
Tu en sais quelque chose, maman.
Fais ce que tu es venu faire.
Oui, madame.
J'aimerais pouvoir vous aider
mais je ne me souviens de rien.
Et les entailles ?
Elles ne datent pas d'hier.
Oui, effectivement.
Vous avez raison.
On dirait que je me les suis faites.
Pourquoi je me ferais
une chose pareille ?
Sauf si. . .
je n'étais plus moi-même.
Mais si je ne suis pas moi alors. . .
qui suis-je ?
ll a eu un dépistage
de delirium virtuel ?
Oui. ll était négatif.
Mais son activité neurale
est hors du commun.
Signaux synaptiques atypiques,
signes de trauma. . .
et traces de fibroses récentes
dans le cortex.
Je veux la vérité, à n'importe quel prix.
Qu'il se souvienne.
Nous l'avons trouvé.
Le Logos ?
Enfin une bonne nouvelle !
Des signes de vie ?
Non, toujours rien.
Et le vaisseau ?
L'holographie
donne la coque intacte.
Atterrissez.
Postez un homme dans la tourelle.
Faites un diagnostic complet du vaisseau
aussi vite que possible.
Méfiez-vous, mon capitaine.
Elles sont vicieuses.
C'est peut-être un piÚge.
C'était quoi ?
Rengainez.
ll a juste besoin d'être rechargé.
Ãa va ?
Oui. On ignorait
ce qui s'était passé aprÚs. . .
Je suis désolé.
Ãa va.
Moi aussi, je suis contente de te voir.
Vous avez sauvé Neo ?
- Tu savais ?
- L'Oracle.
- Tu l'as vue ?
- Avant l'arrivée des Sentinelles.
- Qu'a-t-elle dit ?
- La même chose que d'habitude.
Ce que j'avais besoin d'entendre.
Dans moins de 12 h,
les Machines éventreront le quai.
D'aprÚs les simulations,
une fois qu'elles seront dans la ville. . .
nos chances de survie
s'amenuiseront considérablement.
Notre premier objectif sera de détruire
ou d'endommager les foreuses.
Si nous réussissons, ça les empêchera
peut-être d'entrer en ville.
Sinon, nous ne pourrons riposter
que de l'entrée du Temple.
Elles s'engouffreront
dans ce goulot d'étranglement. . .
où nous concentrerons
le reste de nos troupes.
Vous auriez demandé
de nouveaux volontaires.
C'est exact.
Combien d'hommes comptez-vous
affecter à l'objectif du quai ?
L'unité APU
et la moitié de l'infanterie.
La moitié de l'infanterie ?
Si ça ne dépendait que de moi. . .
j'armerais les hommes,
les femmes et les enfants. . .
et les enverrais défendre le quai.
Mieux vaut
que ça ne dépende pas de vous.
L'avenir nous le dira.
Commandant, une derniÚre question.
Avons-nous des nouvelles
du Nebuchadnezzar ?
Aucune, et il ne faut plus s'attendre
à en avoir.
Peut-être bien.
Mais tous les espoirs sont permis.
Je n'ai guÚre le temps
de m'abandonner à l'espoir.
Zeem que fais-tu ?
Des obus.
lls évacuent l'étage.
Je ne pars pas.
lls ont demandé des volontaires
en renfort.
Restez là , les enfants.
Je te comprends mais ne fais pas ça.
- ll le faut.
- Pourquoi ?
Parce que je l'aime.
Je l'aime autant qu'il m'aime.
A ma place,
il en ferait de même.
Mais tu vas te faire tuer.
C'est de la folie.
Peut-être bien.
Mais si ta seule chance de revoir Dozer
était de défendre le quai. . .
que ferais-tu ?
Des obus.
C'est quoi ce bordel ?
Un accident, mon capitaine.
Je n'ai pas vu. . . Désolé.
Qui t'es, toi ?
Un volontaire, mon capitaine.
Pourquoi un avorton de ton espÚce
s'enrÎle dans mon unité ?
Je veux participer.
Défendre le quai.
- Quel âge as-tu, petit ?
- Dix-huit ans.
T'aurais dit seize, je t'aurais cru.
J'ai seize ans.
ll faut avoir dix-huit ans.
Seize, c'est trop jeune.
Les Machines s'en fichent.
Elles me tueront quand même.
C'est foutrement vrai.
Donnez-moi ma chance.
Vous serez pas déçu.
Si je le suis. . .
tu verras que j'ai un point commun
avec les Machines.
Enclenche l'allumeur.
ll revit.
On recharge le logiciel
par une liaison montante ?
Oui et nettoie le pare-brise
tant que t'y es.
Liaisons établies.
Je le remets en route.
Tout a l'air de marcher, sauf. . .
l'alimentation de la Matrice.
Pas du tout.
On voit la même chose.
Qu'est-ce qui se passe ?
Quoi que ce soit, c'est pas bon.
Elles ont pris l'intersection 21 .
D'aprÚs moi,
si on descend du niveau transmission. . .
pour couper la 153,
on pourrait les surprendre.
On fore le plus loin possible. . .
et on fait sauter l'lEM.
Espérons que vous pourrez passer
par ce trou.
C'est pas terrible,
mais c'est le seul moyen de rentrer.
Pas du tout.
ll y a un autre moyen.
Une ligne d'appui.
Elle descend jusqu'ici. . .
à moins d'un kilomÚtre de la 21 .
Avec un peu de chance,
on passera inaperçus.
C'est une ligne mécanique.
Personne ne pilote manuellement.
- Moi, oui.
- Foutaises !
Je l'ai déjà fait.
ll y a bien longtemps.
J'en suis capable.
Et alors ? Tu es la seule.
On n'arrivera pas à te suivre.
Je sais que le temps est compté.
Pardonnez-moi d'avoir tant ***é.
Je voulais être sûr.
Sûr de quoi ?
De ma démarche.
C'est difficile à dire
alors je vais le dire simplement.
ll me faut un vaisseau.
Pour aller où ?
A la ville des Machines.
Je sais
que c'est difficile à comprendre.
Non. Tu as perdu la tête.
Je dois y aller.
lmpossible. En cent ans, on ne l'a
jamais approchée à moins de 100 km.
Je dois essayer.
L'Oracle te l'a dit ?
Quelle connerie !
Libre à toi de te suicider,
mais sans sacrifier un vaisseau.
Croyez-moi, je dois y aller.
N'importe quoi !
Je suis le capitaine de ce vaisseau.
Je décide de sa destination.
Et il ira en enfer
bien avant de finir entre tes mains.
Je lui laisse le mien.
Ne fais pas ça.
Ne t'avise pas de me dire
ce que je dois faire de mon vaisseau. . .
aprÚs ce discours.
Pour l'amour du ciel. . .
Je piloterai le tien.
ll prendra le mien.
Si on part dans l'heure. . .
on arrivera à Zion en même temps
que les Machines. Ãa pourrait marcher.
C'est du gâchis. Un sacré gâchis.
Deux vaisseaux. Deux directions.
Ãa a l'air d'être la Providence.
Tu ne crois pas en l'Elu.
Toujours pas.
Alors, pourquoi tu fais ça ?
Je crois en lui.
C'est pour quoi ?
Pour vous détendre.
Pour vous aider à vous souvenir.
Et si je ne veux pas me souvenir ?
Pourquoi ça ?
Et si j'avais fait sauter l'lEM ?
Et si j'avais détruit ces vaisseaux. . .
et que j'étais responsable
de la mort de tous ces hommes ?
Si j'avais fait tout ça. . .
je ne serais pas en sécurité ici,
n'est-ce pas ?
Ceci dit,
vous n'y seriez pas en sécurité non plus.
Je suis prête.
J'ai quelque chose à te dire.
Quelque chose que tu dois comprendre.
Je sais que je dois y aller.
Mais à part ça. . .
Je ne sais pas, je. . .
Je sais.
Tu penses ne pas revenir.
Je l'ai lu sur ton visage quand tu as dit
qu'il fallait que tu partes.
Tout comme tu as lu dans mes yeux
que je viendrais avec toi.
J'ai peur, Trin.
Moi aussi.
ll m'a fallu dix minutes
pour enfiler une botte.
Ecoute-moi bien.
ll y a six heures. . .
j'ai dit au Mérovingien que j'étais prête
à tout sacrifier pour toi.
Tu sais ce qui a changé ?
Rien.
Les munitions ?
- Presque fini.
- Grouillez...
le temps presse.
Tu ne leur laisses rien ?
ll dit ne pas en avoir besoin.
Je ne te dis pas au revoir. . .
mais bonne chance.
J'espÚre que tu sais ce que tu fais.
Moi aussi.
Ce fut un honneur.
Non, l'honneur est encore pour moi.
Paré, mon capitaine.
C'est pas trop tÃŽt !
On est en retard, capitaine. . .
mets le turbo.
Au revoir, toi.
Prends bien soin d'eux.
Prêt ?
Le moteur tourne toujours.
C'est sûrement un fusible. J'y vais.
Fallait se douter
qu'il enverrait sa pétasse.
Bane !
Personne ne m'a échappé
autant de fois que vous.
Chaque fois, je croyais que c'était fini,
qu'on vous tenait. . .
mais vous nous glissiez
entre les doigts.
Je n'arrive pas à exprimer
à quel point cela peut être exaspérant.
Qu'est-ce que tu racontes ?
Je crois que je vais prendre autant
de plaisir à vous tuer qu'à le tuer.
C'est Bane !
ll délire !
Vous allez me payer ça.
Plus que 27 kilomÚtres.
On a une urgence.
C'est quoi ?
C'est Maggie. Elle est morte.
Assassinée. Par Bane.
Je le savais.
Je savais qu'il avait pété les plombs.
C'est lui qui a lancé l'lEM.
J'aurais dû le forcer
à cracher le morceau.
On a fouillé partout.
ll n'est pas là .
Je sais où il est.
Le Logos.
- Faisons demi-tour.
- Trop ***.
Peut-être pas.
- C'est risqué.
- Pourquoi ?
S'il les a tués, il détient un lEM.
Désormais,
ils sont livrés à eux-mêmes. . .
comme nous.
M. Anderson.
Vous êtes. . .
aussi prévisible dans ce monde
que dans l'autre.
ll est dingue.
Pour vous.
Mais nous, nous savons
que les apparences sont trompeuses.
Un brin perplexe, M. Anderson ?
Tout va s'éclaircir bientÎt.
Merci pour l'arme.
Posez-la là .
Ne le fais pas.
Tire. Vas-y, tire !
Oui, tirez. Faites-nous griller.
Brû***-nous vifs.
Tire ou il nous tuera tous les deux.
Regardez-le.
ll sait qu'il devrait tirer
mais il ne le fera pas.
- ll ne peut pas.
- Tire.
Reculez et retournez-vous.
Lâche-la.
Ãa ne vous rappelle rien ?
Nous avons déjà vécu ça.
Vous vous souvenez ?
Moi, oui.
Je ne pense à rien d'autre.
Qui êtes-vous ?
Vous ne voyez toujours pas !
J'avoue qu'il est difficile de penser
dans ce morceau de viande pourri. . .
dont l'haleine exhale la puanteur. . .
un nuage suffocant
duquel on ne peut s'échapper.
A vomir !
Sa fragilité est pitoyable.
Rien d'aussi faible
n'est censé survivre.
Que voulez-vous ?
La même chose que vous.
C'est ça, M. Anderson.
Faites abstraction de cette chair. . .
regardez à travers la gélatine visqueuse
de ces yeux de vache. . .
et voyez votre ennemi.
Mais oui, M. Anderson.
Ãa ne se peut pas.
Je peux aller partout,
je vous retrouverai partout.
C'est impossible.
Pas impossible.
lnéluctable.
Au revoir, M. Anderson.
C'est celui-là .
Si vous pouviez vous voir. . .
M. Anderson. . .
Le Messie aveugle.
Vous êtes un symbole
pour vos semblables.
Sans défense.
Pitoyable.
Vous attendez qu'on mette fin
à vos souffrances.
Je vous vois.
Ce n'est pas fini, M. Anderson.
Ce n'est pas fini.
Tes yeux !
Ãa va aller.
C'est pas grave.
Mais tu vas devoir piloter.
Projection sismique :
22mn avant la brÚche.
Elles ignorent qu'on n'a pas d'lEM.
Elles attaqueront par vagues.
Concentrez l'attaque sur les foreuses.
Que l'unité APU se mette en place.
Bon !
On y est.
Vous me connaissez. . .
alors je vais aller droit au but.
Si notre heure a sonné,
il faut l'accepter.
Je vous demande une chose.
Si on doit donner notre vie
à ces salopards. . .
on va leur montrer qui nous sommes !
Tu as peur, Charra ?
Je veux !
Faisons un marché.
Tu charges et je tire.
Ãa marche.
- Regardez ça !
- Silence.
La brÚche est loin ?
A 1,4 kilomÚtre.
On émet
trop de champ thermique.
Eteins les systÚmes auxiliaires.
Mode manuel.
Descente avec 4 réacteurs.
Niveau plancher.
T'affole pas, petit.
700 mÚtres.
Si on arrivait à s'approcher. . .
600 mÚtres.
LÃ -bas.
- Repérés !
- Puissance *** !
Aux tourelles !
Tous ! Foncez !
T'es bon artilleur. Vas-y.
Morpheus, Ã sa place !
J'arrive, ma belle.
Les voilà !
Ralentis.
C'est pas le Logos.
Accroche-toi à ton déjeuner, Roland !
Nom de Dieu !
ll peut faire ça !
BrÚche dans le quai !
En position !
Pour Zion !
Viens. Allons-y.
En cercle !
Recharge !
Recharge le 9.
Vas-y, fonce !
A gauche !
Fais-les reculer.
Zuka !
Mon Dieu !
Où est l'infanterie ?
Abattez-moi cette Machine !
Creuse ta tombe !
Bogie 2 à la brÚche.
Merde, il a un gros cul.
- Repoussez-les.
- ll y en a une chiée.
Vous avez vu ?
La radio ! Arrêtez-les.
Tiens-moi par la ceinture.
Pourvu que je vise juste.
Charra !
- A l'approche.
- Une légion à l'approche !
C'est autre chose.
C'est un des nÃŽtres.
- lmpossible !
- L'holographie essaie de confirmer.
Demandez-leur les codes d'accÚs.
On essaie. Ãa ne répond pas.
C'est une ruse.
Ce n'est pas un des nÃŽtres.
C'est une ligne mécanique.
Personne ne pilote manuellement.
Poussée arriÚre, 30°, 80%.
lncliner tribord, 60°, 20%.
- Continue !
- J'essaie !
Confirmation holographique.
C'est le Hammer.
Ãa ne se peut pas.
ll est attaqué et trÚs endommagé.
A cette vitesse,
il sera porte 3 dans 12mn.
Leur lEM peut pulvériser
les Sentinelles.
Et bien plus.
ll anéantirait notre systÚme de défense.
S'ils tirent, on perd le quai.
On l'a déjà perdu.
Ouvrez la porte.
La porte 3 ne répond pas.
On a subi d'importants dégâts.
On n'a plus le contrÃŽle.
Ãa ne s'ouvre pas.
La sortie !
A mon signal, puissance ***
à 90° d'inclinaison tribord.
Puissance ***.
90 degrés.
Maintenant !
Me lâche pas, mon joli.
T'es un as du volant !
Rien n'est joué. Et la porte ?
Les Sentinelles sont entrées.
C'est fichu ?
Combien d'APU opérationnels ?
1 3, mon commandant.
Trouvez celui proche de la porte 3.
Recharge !
ll pleut de l'acier.
Vas-y !
Faites gaffe, elles font le tour.
DerriÚre toi !
C'est coincé.
Laisse tomber.
Fiche le camp.
Ãa y est !
Capitaine Mifune.
lls arrivent.
Le Hammer.
Tu dois ouvrir cette porte.
Coupe les contrepoids.
Tu peux y arriver.
Vite ! Le temps presse.
J'ai pas terminé ma formation.
Moi non plus.
Ferme-moi ça.
L'alimentation !
C'est râpé. Lançons l'lEM.
Allez, quelqu'un, je vous en prie.
Mets ton poids à l'avant.
Léger comme une plume.
D'aprÚs l'holographie. . .
l'APU du capitaine Mifune
se dirige porte 3.
Appuie en douceur sur la gâchette.
L'APU est à la porte 3.
- Temps restant ?
- 2 mn.
Capitaine Mifune ?
Sa radio est morte.
Mifune, ici Lock.
Si vous m'entendez. . .
le Hammer sera là dans 2 mn.
Vous avez deux minutes
pour ouvrir la porte.
Va sur le pont !
Charge l'lEM.
Vas-y, petit.
Neo. J'ai la foi.
On réussira ?
AprÚs tout ça. . .
Presque arrivés.
Balance-le !
Tu as réussi.
Nous avons réussi.
Tu es un sacré pilote.
Certaines choses ne changent jamais.
Et d'autres changent ?
Heureusement,
d'autres changent.
Je savais que tu reviendrais.
Je le savais.
Je te l'avais promis.
Tu l'as porté.
Tu plaisantes ?
Je l'enlÚverai jamais.
Trois capitaines, un vaisseau.
Les autres sont tombés
dans d'aussi absurdes situations.
Contente de te revoir aussi.
Le Conseil attend tes explications.
Désolé de ne pas venir,
je dois mettre de l'ordre. . .
dans cette pagaille.
Je ne vous suis pas.
On a sauvé le quai.
Tout le problÚme est là .
Vous ne voyez pas plus loin
que les cinq minutes à venir.
L'lEM a détruit
tous les équipements. . .
et les APU.
A la place des Machines,
j'enverrais toute mon armée.
Sauvé le quai ?
Vous le leur avez apporté sur un plateau.
Allez, coupez-le.
Le pont est dégagé.
Vous entendez ça ?
Câblez-moi ça.
Réparez le systÚme.
C'est le quai.
Elles approchent.
Donnez l'ordre de repli.
Fermez le puits. Tout de suite.
Grouillez-vous !
Mon Dieu !
- La voie est libre.
- Allez-y.
Vas-y !
A vous de jouer.
Vous avez donné votre vaisseau ?
C'est exact, conseillÚre.
Connaissant ses intentions ?
Qu'a dit l'Oracle ?
Qu'il aurait besoin de mon aide,
que je choisirais de l'aider ou pas.
Quelle action peut mener
un seul vaisseau. . .
contre une armée entiÚre ?
Aucune. C'est impossible.
ll ne voulait rien savoir.
ll a refusé de prendre des munitions.
ll avait perdu la tête.
Pas du tout.
Neo fait ce qui lui semble juste.
J'ignore si c'est bien. . .
ou s'il arrivera
jusqu'Ã la ville des Machines. . .
et s'il y arrive,
j'ignore comment il nous sauvera.
Mais je suis sûr que
jusqu'Ã son dernier souffle. . .
il n'abandonnera pas.
Et nous non plus.
La température baisse.
C'est parti.
On survole des champs ?
Comment le sais-tu ?
Je les sens.
Par là .
Notre chemin.
Tu le vois ? Trois lignes.
A haute tension.
Suis-les.
Qu'est-ce qu'elles font ?
Je ne sais pas.
Lieutenant !
Que fait-on ?
Ce n'est qu'une question de temps.
Les Machines vont ouvrir une brÚche
dans les murs.
Que le Conseil rejoigne
le personnel civil dans le Temple.
On a combien de temps ?
Deux heures.
Peut-être moins.
Mes hommes fortifient l'entrée
pour l'ultime combat.
Je ne peux rien faire de plus.
Croyez-vous que nous avons
une chance d'en réchapper ?
Ne me posez pas cette question à moi. . .
mais à lui.
Pourquoi ?
Parce qu'il croit aux miracles.
LÃ -bas.
Ces montagnes.
C'est là .
Tu vois ce qu'il y a ?
Dis-moi qu'on réussira.
On réussira.
ll le faut.
Des Sentinelles !
ll y en a trop.
Je te tiens !
Aide-moi.
Je ne peux pas.
- Alors ?
- Passe par-dessus.
Le ciel.
On n'a pas le choix.
On monte !
C'est magnifique.
Relance-le avec l'allumeur.
Recommence. Doucement.
Vas-y !
- Je suis là .
- Où ?
lci.
On a réussi.
Tu l'avais dit.
C'est incroyable.
Tout est éclairé.
On dirait une ville toute de lumiÚre.
Si tu pouvais voir ce que je vois.
Tu m'as déjà montré tant de choses.
Qu'y a-t-il, Trinity ?
Que se passe-t-il ?
Je ne peux pas te suivre.
Je ne peux pas aller plus loin.
Ce n'est rien.
L'heure est venue.
J'ai fait tout ce que je pouvais.
A toi de faire le reste.
Tu dois aller au bout.
Tu dois sauver Zion.
Je ne peux pas.
Pas sans toi.
Si, tu peux.
Tu y arriveras.
Je le crois. Je l'ai toujours cru.
Tu ne peux pas mourir.
Si, je peux.
Tu m'as ramenée une fois à la vie.
Pas cette fois.
Tu te souviens. . .
sur le toit, aprÚs m'avoir rattrapée. . .
de la derniÚre chose que j'ai dite.
Tu as dit "pardon" .
Je regrette de l'avoir dit.
C'était ma derniÚre pensée.
Je voulais avoir une autre chance. . .
pour te dire ce qui comptait.
Pour dire combien je t'aimais.
Combien j'ai apprécié
chaque moment passé avec toi.
Mais quand j'ai su ce que je voulais
te dire, il était trop ***.
Mais tu m'as ramenée à la vie.
Tu as exaucé mon vÅu.
Une occasion de plus de te dire
ce que je voulais vraiment te dire.
Embrasse-moi.
Encore une fois.
Embrasse-moi.
Placez les munitions.
On n'a pas le droit à l'erreur.
Et installez-moi ce truc !
Vite !
Neo, si tu dois faire quelque chose,
fais-le vite.
Laissez-moi vous parler.
AprÚs, vous ferez de moi
ce que vous voudrez.
Parle !
Vous ne maîtrisez plus
le programme Smith.
ll se propagera ici
comme dans la Matrice.
Vous ne pouvez pas l'arrêter.
- Moi, je peux.
- Tu es inutile.
On n'a besoin de rien.
Alors, j'ai fait une erreur
et vous devriez me tuer.
Que veux-tu ?
La paix.
Que font-elles ?
Que fais-tu ?
Et si tu échoues ?
Je réussirai.
ll se bat pour nous.
M. Anderson. Ravi de vous revoir.
Vous nous avez manqué.
Mes transformations vous plaisent ?
Tout finit ce soir.
Je le sais. Je l'ai vu.
C'est pour ça que mes autres moi
seront simples spectateurs.
Car nous savons
que je vais vous battre.
Le sentez-vous, M. Anderson. . .
se refermer sur vous ?
Moi, je le sens.
Je devrais vous en remercier.
C'est votre vie qui m'a enseigné
le but de toute vie.
Le but de toute vie est de finir.
Pourquoi, M. Anderson ?
Pourquoi tout ça ?
Pourquoi se relever ?
Pourquoi continuer à se battre ?
Croyez-vous vous battre
pour quelque chose. . .
autre chose que votre survie ?
Savez-vous ce que c'est ?
Le savez-vous ?
Est-ce la liberté ? La vérité ?
La paix ? Serait-ce l'amour ?
lllusions.
Caprices de la perception.
Concepts passagers
du médiocre intellect humain. . .
qui essaie de justifier une existence. . .
dénuée de sens et sans but !
Et toutes aussi artificielles
que la Matrice elle-même.
Seul un humain pouvait inventer
une chose aussi insipide que l'amour.
Vous devez vous en rendre compte.
Vous ne pouvez pas gagner.
lnutile de continuer à vous battre.
Pourquoi, M. Anderson ?
Pourquoi vous vous obstinez ?
Parce que je le décide.
Ce monde est à moi ! A moi !
Attendez !
J'ai déjà vu ça.
Voilà , c'est la fin.
Vous étiez étendu là -bas,
comme ça, et je. . .
Je suis exactement à cette place. . .
et je suis censé dire quelque chose.
Je dis :
"Tout ce qui a un début a une fin, Neo. "
Qu'est-ce que j'ai dit ?
Ãa ne doit pas se passer comme ça.
Ne m'approchez pas.
De quoi avez-vous peur ?
C'est une ruse.
Vous aviez raison, Smith.
Vous avez toujours eu raison.
C'était inéluctable.
C'est fini ?
Non, ce n'est pas juste.
C'est fait.
Je n'y comprends rien.
ll a réussi.
ll nous a sauvés.
C'est fini. ll a réussi.
Que s'est-il passé ?
- Neo a réussi.
- Quoi ?
La guerre.
Les Machines sont parties.
La guerre est finie.
Zion, c'est terminé.
La guerre est finie.
J'imagine cet instant. . .
depuis si longtemps.
Je ne rêve pas ?
Neo, où que tu sois. . .
merci.
Bonjour.
Tiens, tiens !
En voilà une surprise !
Tu as joué un jeu dangereux.
Le changement l'est toujours.
Combien de temps crois-tu
que la paix va durer ?
Aussi longtemps que possible.
Et les autres ?
- Les autres ?
- Ceux qui veulent sortir ?
lls seront libérés, évidemment.
J'ai ta parole ?
Pour qui me prends-tu ?
Pour un humain ?
Oracle !
On avait peur de ne pas te trouver.
Tout va bien maintenant.
Regarde !
Regarde-moi ça !
C'est magnifique.
Tu l'as fait ?
Pour Neo.
C'est gentil.
Ãa lui plairait beaucoup.
Est-ce qu'on le reverra ?
J'en ai le sentiment.
Un jour. . .
Vous saviez ?
Non, je ne savais pas.
Mais j'avais la foi.
J'avais la foi.