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Pourquoi pleures-tu, petit ?
Parce que mon ombre se détache.
D'ailleurs, je ne pleure pas.
Je te la recoudrai, mon petit.
Je te la recoudrai, mon petit.
Ça risque de faire un peu mal.
Comment t'appelles-tu ?
Wendy Moira Angela Darling.
- Et toi ?
- Peter Pan.
Ta fille est extraordinaire.
La vedette de la pièce !
Tu es vraiment gentil.
Plus fort !
Tu es vraiment gentil.
Je peux te donner un baiser,
si tu veux.
Tu ne sais pas ce que c'est ?
Donne-m'en un et je le saurai.
Je vais te donner un baiser.
Je ne veux jamais
devenir adulte.
Je veux rester petit garçon
et m'amuser.
Nous voulons être comme Peter Pan
Et ne jamais grandir
Brad.
J'assiste à la pièce de ma fille.
Impossible. Je pars demain soir
pour Londres avec ma famille.
Un hôpital pour enfants dédie
une aile à Mamie Wendy.
Brad...
Peter, tu rates tout.
Bon, alors prends rendez-vous
pour demain matin.
Papa, mon match !
Tu as promis.
Mon fils a un match important.
Le dernier match de la saison.
Je dois y être. J'ai promis.
On fera ça vite.
J'y serai.
Je n'ai qu'une parole.
Nous ne voulons jamais
Jamais, jamais, jamais
Jamais, jamais grandir
Allez, les Bluejays !
Jack ! Allez, les Bluejays !
Et que ça chauffe !
Où est ton père ? Il loupe ça.
Papa sera là. Il a promis.
Jerry ? Jack ?
- Jim.
- C'est ça.
Allez au match.
Filmez ce que je vais rater.
Le discours pour l'hommage
à votre grand-mère.
Sur fiches ?
- Qui l'a rédigé ?
- Miller.
J'ai adoré son rapport annuel.
" Ces 70 dernières années, Mamie
Wendy, à qui nous rendons hommage...
a donné espoir et vie
à des centaines d'orphelins."
Parfait.
Maman, où est papa ?
Mon porte-documents.
Je décolle.
La voiture, c'est plus dangereux.
Moins de risques en vol
qu'en traversant la rue.
Si votre heure a sonné,
rien à faire.
Et n'oubliez pas,
ne crispez pas trop les bras !
Et si l'heure du pilote a sonné ?
Allez, Banning !
Fais-nous gagner !
Allez, vas-y !
Je viens du bureau.
Lequel est votre fils ?
- C'est le frappeur !
- Merci !
Vas-y, mon gars !
Allez, Jack !
Oublie-moi ! Concentre-toi !
Reste concentré ! Vas-y.
Un coup, Jack.
Allez, Jack ! Vas-y !
Pas de balle courbe !
On va leur faire la peau.
Donne-moi une chance de marquer !
Fin du match !
Mesdames, messieurs,
ici le commandant de bord.
Nous traversons une légère
zone de turbulence.
Restez assis, détendez-vous.
Passez une agréable fin de vol.
Regarde ce que Jack a dessiné !
Très joli, ma chérie.
C'est quoi, ça ?
Des flammes.
Des flammes, hein ?
C'est notre avion ?
Qui sont ces gens ?
Il y a Jack, ça c'est moi, maman...
et toi, là.
Et mon parachute ?
- Pas avant mon anniversaire.
- Pas sans ton téléphone.
Il est dans mon porte-documents.
Va lui parler.
Pourquoi j'ai pas de parachute ?
Devine !
- Jackie !
- Jack.
Arrête !
Tu vas casser un hublot.
Y a plusieurs épaisseurs.
Impossible.
Donne-moi ça.
T'as peur d'être aspiré.
Je n'ai pas peur.
Si, t'as la trouille d'être aspiré.
Arrête.
L'an prochain, je viendrai
à six matches. Promis.
Achète des cassettes
pour ton caméscope.
Je n'ai qu'une parole.
Plutôt un moulin à paroles !
Tu vas arrêter de te comporter
comme un gamin ?
Je suis un gamin.
Alors, grandis !
Ça faisait un bail.
Essaie de te détendre, Peter.
Londres est un endroit magique.
- En tout cas pour nous.
- Et cher.
Ne fais pas ça.
Tu vas crever l'il de quelqu'un.
Peter, c'est au 14.
Que dit-on à Mamie Wendy ?
- " Enchantée."
- Jack, descends !
Fais attention.
C'est la Wendy de ma pièce,
pour de vrai ?
Non, pas vraiment.
En quelque sorte.
Ne traîne pas.
Jette ce chewing-gum.
On doit être impeccables.
Il faut faire bonne impression.
Lacets noués. Chemise rentrée.
Tu le sais bien.
L'Angleterre est le pays
des bonnes manières.
Oncle Tootles.
Il neige !
Quels ravissants enfants !
Ravi de te voir,
Libby... Linda... Lisa...
- Liza.
- C'est ça.
Moira, comment vas-tu ?
Tu es splendide !
Regardez la taille...
Et toi ! Que tu es mignonne !
- Mamie va descendre.
- Elle est en haut ? Parfait.
- Mon grand ! Tu joues au rugby ?
- Non. Au base-ball.
- Pour nous ?
- On a cuisiné toute la semaine.
Cuisiné ? Cuisiné quoi ?
Du pudding ?
Peter, regarde-moi ça.
- C'est qui ?
- C'est toi.
J'ai été aussi jeune ?
- Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Cette maison me fait un effet !
Une partie de mon enfance
ne m'a jamais quitté.
Dieu soit loué !
Nous étions enfants ici.
Perdue, perdue, perdue.
Quoi ?
J'ai perdu la boule.
Lisa ?
Liza.
- Et la maison de retraite ?
- Wendy a refusé.
Son premier orphelin...
C'est à qui ?
La grande valise à moi,
les petites aux enfants.
Bonsoir, mon garçon.
Bonsoir, Wendy.
Je te l'avais dit, que je le ferais
venir coûte que coûte.
Désolé de venir si rarement.
Tous les dix ans.
Mais ça ne fait rien.
Viens me faire un câlin.
Qui est cette jolie demoiselle ?
Pas Maggie.
Si, et tu sais quoi ?
J'ai joué ton personnage à l'école.
Tu es parfaite pour le rôle.
Et ce géant, c'est Jack ?
Comme tu as grandi en un an !
Je suis censé te dire :
félicitations pour l'ouverture
de l'hôpital pour orphelins...
c'est un sacré honneur.
- Je te remercie.
- De rien.
Il y a une règle que vous allez devoir
respecter sous mon toit :
vous allez arrêter de grandir.
Arrêtez immédiatement.
Et toi aussi,
M. le P.D.G. Banning.
Trop ***, Mamie.
Qu'ont-elles de si important,
tes affaires si importantes ?
Quand une grosse boîte
est en difficulté...
papa débarque,
et si on lui résiste...
Il exagère. Je m'occupe de fusions
et d'acquisitions.
Et un peu d'aménagement
du territoire.
S'ils lui résistent,
il les pulvérise.
Je vois !
Peter, tu es devenu pirate !
Brad au téléphone.
C'est urgent !
Ma robe te plaît ?
Superbe, Mamie.
Salut, Brad.
De bonnes nouvelles ?
Quoi ?
Le Sierra Club ?
Je croyais qu'on les tenait.
Ce vampire veut me sucer le sang !
Il me bave dans le cou.
Qu'ont-ils découvert ?
- C'est un téléphone portable...
- Un hibou bleu ?
Bon, écoute.
Demande-leur si les tyrannosaures
leur manquent.
Mais bien sûr !
Tu plaisantes !
Attends.
Ne me dis pas qu'un hibou a besoin
de 80 km pour se reproduire.
Ils ne peuvent pas
aller forniquer ailleurs ?
Un contrat de cinq milliards
va tomber à l'eau à cause de ça ?
J'ai plus qu'à me flinguer !
Pan ! Pan !
Vous allez la fermer ?
Pardon.
Fichez-moi la paix !
Sors-les d'ici !
Ce coup de fil est vital !
Allez, Jack. Dehors.
Venez avec moi.
Venez voir d'où on soufflait
les étoiles, avec votre papa.
J'aurais jamais dû venir.
Ça fait 10 ans
que Mamie te demande.
J'étais débordé.
Tu as promis de passer du temps
avec les enfants. Tu les ignores.
- Mais non.
- Tu ne tiens jamais parole.
C'est Brad.
Je dois prendre son appel.
Faut que je règle ça.
Règle d'abord tes problèmes
de famille.
Peter, allô ? Tu es là ?
- Désolée, pour ton contrat.
- Tu étais contre.
C'est vrai. Mais je suis désolée
que tu le prennes si mal.
Tes enfants t'aiment.
Ils veulent jouer avec toi.
Tu crois que ça va durer longtemps ?
Bientôt Jack ne t'invitera plus
à ses matches.
Ces quelques années avec nos enfants
sont précieuses...
ils ont besoin de nous
en ce moment.
Plus ***, tu leur courras après
pour un peu d'attention.
Ça passe si vite, Peter.
Quelques années, et c'est terminé.
Et tu n'y prends pas garde.
Et tu rates tout.
Peter, où es-tu ?
"Tous les enfants, sauf un,
grandissent."
Tu sais d'où viennent les fées,
hein, Maggie ?
"Quand le premier bébé a ri
pour la première fois...
il a eu des milliers
d'éclats de rire...
qui se sont envolés un peu partout.
C'est ainsi que les fées
sont apparues."
Et regarde.
Wendy, c'est moi.
Ou c'était moi, il y a longtemps.
Mais Jack dit que tu n'es pas
la "vraie" Wendy, pour de vrai.
Tu vois où est Jack ?
Eh bien, à cette fenêtre,
dans cette chambre, on inventait...
des contes sur Peter, le Pays
Imaginaire, le capitaine Crochet.
Et tu sais, M. Barrie, enfin,
Sir James, notre voisin...
aimait tant nos histoires
qu'il en a fait un livre.
Ciel, il y a 80 ans de ça.
Tu es vraiment vieille !
C'est vrai.
Désolé de vous interrompre.
Je dois emmener Mamie...
ou elle va rater le moment
le plus important de sa vie.
Papa. Je t'ai fabriqué quelque chose.
Tu vas adorer.
C'est un câlin. Tu n'auras plus peur
pour ton prochain vol.
Elle t'a fait un parachute.
Très ingénieux, ma chérie.
Eloigne-toi de là !
Je t'ai déjà dit de ne pas jouer
près d'une fenêtre ouverte. Ferme-la.
On en a aussi à la maison.
Non. Elles ont toutes des barreaux.
Allez, au lit.
Qui a pris ma balle ?
L'homme affreux de la fenêtre
te l'a volée.
Il n'existe pas.
Il se fait passer
pour un laveur de carreaux.
C'est quoi ?
Un gant de base-ball.
On peut attraper des trucs...
sortir des plats du four,
frapper sa sur.
Tootles l'a faite pour moi.
Elle sent bon.
Elle est en papier, trésor.
Hé, Jack.
Tu fais semblant.
Tu es l'homme de la maison.
Voici ma montre la plus précieuse.
Pour avoir l'heure.
Ne sors pas, maman.
S'il te plaît.
Bonne nuit.
Petites lumières du soir,
protégez mes enfants endormis.
Brillez fort toute la nuit.
On prend maintenant des avocats
au lieu de rats, pour les expériences.
Et ceci pour deux raisons :
Primo, les savants s'attachent moins
aux avocats.
Secondo, même les rats ont
leurs limites.
Je remercie le conseil
d'administration de l'hôpital...
de m'avoir invité ce soir...
et vous prie de m'excuser, je parle
d'habitude à des actionnaires.
Nous ne nous connaissons pas, et
n'avons pas grand-chose en commun...
si ce n'est cette dame exceptionnelle,
Wendy Angela Darling.
Mamie Wendy m'a donné asile.
Elle m'a appris à lire et écrire.
Elle a même trouvé des gens
pour m'adopter.
Elle a aimé tant d'enfants...
si fali... lafi... si facilement.
Voilà son exploit.
La plupart d'entre vous étaient
des enfants perdus...
mais Wendy a trouvé des parents
et des foyers pour chacun...
et vous a sauvés.
Elle fait des miracles.
Je suis sûr qu'à ma place,
vous sauriez mieux que moi exprimer...
vos sentiments de... gratitude...
vos éloges...
et vos sentiments chaleureux...
pour cette femme extraordinaire.
En fait, nous avons quelque chose
en commun.
Nous sommes orphelins.
Crochet !
Crochet.
Ça va ?
Merci, Nigel. Norman ?
Neville, monsieur.
C'est anglais, ça ?
Joyeux Noël.
J'étais fière de toi.
Ton discours était excellent.
En effet.
Mon Dieu ! Les enfants !
Jack ! Réponds-moi !
Le vent s'est levé.
La porte s'est refermée sur moi...
et les enfants criaient !
Les enfants criaient !
La fenêtre.
" Cher Peter.
On réclame ta présence
à la demande de tes enfants.
Salutations amicales...
J.A.S. Crochet...
le capitaine."
Faut voler. Se battre.
Pousser un cocorico. Sauver Maggie.
Sauver Jack.
Crochet est de retour.
Qui ?
Mamie !
Les gars du labo
vont analyser tout ça.
Les téléphones sont sur table d'écoute
et j'ai posté deux hommes dehors.
Il est possible que ce soit
une sorte de farce stupide.
Mes enfants ont disparu.
Oui, mais le passé littéraire
de cette famille suggère...
Espérons...
Je ne sais plus voler.
Ça peut arriver.
Plus de pensées agréables.
Perdus !
Perdus !
- La police fait son possible.
- La police ne peut rien faire.
Je devrais peut-être appeler
la police américaine.
En pleine crise, en Angleterre,
on fait du thé.
Veux-tu, Moira ?
Bien sûr.
N'oublie pas de chauffer
la théière.
J'y vais.
Reste ici.
Ne t'inquiète pas,
je n'allais pas partir.
Donne-moi ce livre, veux-tu ?
Je dois enfin tout te dire.
Me dire quoi ?
Tes souvenirs remontent
à quand, Peter ?
Je me rappelle de l'hôpital
de Great Ormond Street.
Tu t'occupais d'orphelins.
Tu t'es occupée de mon adoption
par des Américains.
Tu avais douze, treize ans.
Je veux dire, avant.
Avant ça, rien.
Essaye, Peter. Fais un effort.
Rien du tout.
Tu sais, quand j'étais jeune...
tu n'avais d'yeux que pour moi.
Je m'attendais à ce que tu atterrisses
à l'église pour empêcher mon mariage.
Je portais ma ceinture de satin rose.
Mais tu n'es pas venu.
Mamie ?
J'étais vieille quand je t'ai
emmitouflé dans une couverture.
Une grand-mère.
Ma petite-fille de 1 3 ans
dormait dans son lit.
Moira.
Et quand tu l'as vue...
c'est là que tu as décidé
de ne pas rentrer au Pays lmaginaire.
Où ça ?
Au Pays lmaginaire.
- Je vais chercher Moira.
- J'ai essayé...
- Le thé.
- Je savais que tu avais oublié !
Je ne veux rien entendre
maintenant.
Les histoires sont vraies.
Je te le jure.
Je le jure sur tout ce que j'adore.
Et maintenant, il est de retour
pour se venger.
La bataille continue
pour le capitaine Crochet.
Il te veut.
Il sait que tu chercheras Maggie
et Jack au bout du monde.
Pour l'amour de Dieu,
tu dois trouver un moyen.
Toi seul peut sauver tes enfants.
Débrouille-toi pour y retourner.
Force-toi à te rappeler.
A me rappeler quoi ?
Peter, ne sais-tu pas qui tu es ?
Oui, mon petit.
Pardon.
Le parachute...
Luciole du diable !
Sale bestiole !
C'est bien toi ! En grand !
Ça me gêne pas.
T'as toujours été grand.
Tu seras deux fois plus drôle.
On va de nouveau s'amuser !
Passer de bons moments ! Jouer !
Tu es une petite...
fée.
Un lutin.
Tu as besoin de plus petit
que toi, Peter Pan.
- Peter Banning.
- Pan.
- Banning.
- Pan.
Peu importe, c'est bien toi.
Une seule personne a cette odeur.
Laquelle ?
L'odeur de celui qui se laisse
porter par le vent.
De celui qui dort dans les arbres.
Des lndiens et des pirates.
Tu te souviens ?
Le monde nous appartenait.
C'était à notre guise...
toujours toi et moi.
Ça y est. Je fais
une dépression nerveuse.
Suis-moi et tout ira bien.
Je meurs. Je vais vers la lumière.
Je quitte mon corps.
Ma maison est en bas.
Je vois mes pieds.
- Où allons-nous ?
- Sauver tes enfants !
- Tu es au courant ?
- Tout le monde le sait !
Crochet les a emmenés,
tu dois te battre ! On s'envole !
C'est donc vrai.
Tu as vraiment grandi.
J'ai bu du poison pour toi.
Tu m'appelais " Clochette."
- Tu as tout oublié ?
- Tu es là, bestiole ?
Je ne suis pas une bestiole,
mais une fée.
Je ne crois pas aux fées.
Chaque fois qu'on dit : "Je ne crois
pas aux fées", une fée meurt.
Je ne crois pas aux fées !
Mon Dieu, je l'ai tuée.
Tu es vivante, petite bestiole ?
Attention !
Frappe dans tes mains, Peter.
Pour me sauver la vie.
Applaudis...
Plus fort.
Plus fort, Peter !
J'applaudis !
Mon Dieu, tu es vivante !
Bon. Où suis-je ?
Tu dois être une hallucination
freudienne liée à ma mère.
Mais pourquoi des ailes ?
De superbes jambes...
Que dis-je ?
Je suis orphelin.
J'ai jamais pris de drogues,
j'étais comptable en 68.
Cherche bien !
Je vois des étoiles !
C'est ça, Peter.
La deuxième à droite,
et tout droit jusqu'au matin.
Le Pays lmaginaire !
Quel cauchemar !
Sortez ! Sortez !
Il est beau, mon poisson !
Poisson frais !
On laisse les yeux,
vous en aurez pour la semaine !
Excusez-moi.
Il y a un téléphone dans le coin ?
Ça paraît si réel.
Peter, reviens !
Baisse-toi ! Au sol !
Cache-toi !
Tiens, la Mère inférieure.
Messieurs, je cherche quelqu'un.
Ces chaussures vernies
me plaisent bien.
Vous les trouverez chez Armani.
Clochette ! Au secours !
Pas de sang sur les bottines !
Elles sont à moi !
Aide-moi ! Fée Clochette !
Maudit lutin !
Attention !
J'ai des problèmes de dos !
Lutin du diable !
De la famille
de Supersouris ?
Si tu veux vraiment voir Crochet...
fais ce que je te dis.
Ton bras gauche est inerte,
laisse-le pendre.
Appuie-toi sur la béquille !
Le pied gauche en dedans.
La tête sur le côté,
l'il menaçant !
Un rictus sur les lèvres, bave.
Maintenant, grogne !
Grogne !
- Ça va ?
- Pas mal, et toi ?
Pas mal !
Faites-vous belles, les filles.
Smee arrive !
Suis ce crochet !
Laissez passer le crochet !
Ma mère adore Crochet !
On veut Crochet !
On veut Crochet !
Bonjour, Pays lmaginaire !
Bonjour, M. Smee !
Amarrez le grand mât, matelots.
Le voilà !
Le requin rusé !
Le brave barracuda !
Un homme aussi profond
que son sommeil.
Plus rapide que les bruits
qui courent !
Applaudissez-le bien fort...
même si lui, ne peut pas le faire.
Je vous présente le loup de mer
au croc d'acier...
le capitaine Crochet !
Crochet ! Crochet !
Vos hommes vous admirent !
Ces ufs de raie bruyants.
Comme je les méprise !
A vous, capitaine !
Eh bien, sales sacs d'entrailles
de parasites stupides...
je vais prendre ma revanche.
Vive le capitaine Crochet !
Je l'ai appâté,
et je suis fier d'annoncer...
que nous tenons ses enfants.
Mon Dieu ! Jack et Maggie.
Je vais enfin tuer Peter Pan...
ce gamin culotté qui a coupé ma main
et l'a jetée au crocodile !
Et qui a tué ce crocodile perfide ?
Qui l'a empaillé ?
Qui en a fait une horloge ?
Et est allé dans l'autre monde
enlever les enfants ?
Et qui croyait que j'échouerais ?
Qui doutait de moi ?
Qui est l'intrus parmi nous ?
Il y a un intrus.
Etranger au milieu des fidèles,
je t'éliminerai.
Toi !
Toi !
Où est le tapis, Smee ?
Désolé, capitaine.
Toi !
Toi ! C'est ça, toi !
Non, pas toi ! Pas toi.
Toi.
Toi !
Tu as parié que je ne ramènerais pas
Pan ici, hein ?
Dis la vérité à ton capitaine.
Dis-le. Dis-le.
C'est vrai.
- Tu as fais une belle bêtise.
- Oui.
- La boîte à bêtises.
- Pitié, non !
Je veux descendre !
Je veux ma maman !
Je veux mon papa !
Bonjour, les enfants.
Vous êtes à l'aise ?
C'est douillet ?
Ce sont mes enfants !
Mes enfants !
Tout se passera bien.
Papa est là.
Sortez les enfants de ce filet
ou cherchez-vous un avocat.
Qui es-tu ?
Peter Banning.
Je veux mes enfants.
Ce sont tes...
Ce sont tes enfants ?
Et toi, tu es...
Tu es Peter ?
Peter, toi...? Non !
- Tu es Peter ?
- Il y a un écho ici ? Oui !
Mon grand et digne adversaire ?
Qui est cet imposteur ?
Purée, il plane, ce Peter Pan !
Je ne suis pas Peter Pan.
Juste un homme ordinaire...
J'ai une déclaration signée
de Clochette.
Son dossier médical
et même dentaire.
Tu veux me faire perdre mon boulot ?
Je vous montre un truc ?
Lâchez-moi.
Lâchez-le.
- Je veux vous montrer ça.
- Fais-le taire.
- Capitaine, mettez-les.
- Je veux voir la cicatrice.
L'hypertrophie.
Vous l'avez blessé là,
lors de l'incident avec Lis Tigré.
J'ai eu l'appendicite !
C'est quoi ?
Des empreintes de fée. C'est bien Pan,
j'en mettrais ma main à couper.
C'est bien toi ?
Mon pire et digne adversaire ?
lmpossible.
Pas ce misérable mollasson,
blanchâtre, bouffi...
à tête de morue,
que j'ai sous les yeux.
Tu ne vaux même pas l'ombre
de Peter Pan.
Vous allez devoir éclaircir
ce problème.
Ce désastre.
- Qui doit être réglé.
- A tout prix.
Je veux mes enfants.
L'enjeu est gros.
Mais pour moi, il a rapetissé.
Je veux ma guerre !
Elimine-le !
Papa s'en occupe. Ça va.
Choisis ton arme.
Combien ?
Hissez les gamins plus haut !
J'ai une chose à te proposer,
M. le P.D.G. Vole là-haut...
touche les doigts de tes enfants,
et je les libérerai.
Je ne peux pas voler.
Reprends-toi ! Bas les masques !
Libère tes enfants !
Qu'entends-je ?
Tu fais le bouffon.
Peter Pan a un problème,
il a le vertige.
Je ne suis pas Peter Pan.
Ce n'est rien. Tiens bon, fiston.
J'arrive, trésor.
- Je peux avoir un coup de main ?
- J'ai déjà donné.
Sauve-nous, papa !
"Sauve-moi, papa !"
On sait qui tu es !
A quoi tu joues, Peter ? Vole !
Arrête de faire semblant !
Vole ! Je sais que c'est toi !
Tu es Peter Pan. Vole !
Vole !
Aie des pensées agréables.
Touche nos doigts,
et nous pourrons rentrer à la maison.
Touche-les, Peter,
et ce cauchemar se terminera !
Tends le bras et touche-les !
Remue les bras et vole !
Tends le bras !
Allez, papa.
Maman y arriverait.
Je ne comprends pas. Pourquoi
ne vole-t-il pas, ce bellâtre ?
C'est Peter Pan,
aucun doute, capitaine.
Il a quitté le Pays lmaginaire depuis
si longtemps, son cerveau a ramolli.
Il a tout oublié.
N'abandonne pas.
Je veux rentrer à la maison.
Messieurs, je passe la main...
Pas de guerre !
Il ne peut pas voler,
mais il peut nager !
Tuez-les.
Tuez-les tous.
Sortez la planche !
Je ne veux plus jamais entendre
le nom de Peter Pan !
Et vous voulez qu'on se rappelle
de vous comme d'une brute ?
Ou comme du grand guerrier
qui a vaincu Pan ?
En une semaine, je le remets sur pied
et vous aurez votre sale guerre.
C'est un piège ! Je vais envoyer
au diable cette mégère bourdonnante !
Vous avez promis aux gens
la guerre du siècle.
C'est le moment de votre vie.
Un combat à la mort. La gloire !
Crochet contre Pan !
Ce n'est pas Pan.
Deux jours.
Quatre. C'est le minimum
pour un Pan convenable.
Trois. Dernière chance.
Marché conclu.
Tu as intérêt à réussir,
Clochette...
ou les applaudissements ne suffiront
pas pour te ressusciter.
Ecoutez.
J'ai décidé que le soi-disant Pan...
reviendra dans trois jours pour
trancher notre différend à l'épée.
Smee, traduis.
Dans trois jours, la guerre.
Une lutte à mort
entre le bien et le mal.
Aide-moi !
De la neige !
Quoi ?
Au secours !
Je veux descendre !
Tu es vivant !
Fais-moi descendre !
J'y crois, maintenant !
Debout, les Enfants Perdus !
Pan est de retour !
Les Enfants Perdus !
Réveillez-vous !
Mon oreiller !
Je suis debout.
Réveillez-vous, les marmottes !
Pan est de retour !
C'est qui, le buisson ?
Bangerang !
C'est pas Peter Pan, ça.
Il est vieux.
Il est gros !
Pas si gros que ça.
C'est un vieux gros pépé.
Rufio !
Ça a l'air dangereux.
Ça suffit !
Bon, jeune homme. Assez.
Le spectacle est terminé.
Range-moi ça !
Pose-la avant de crever l'il
de quelqu'un.
T'as pas l'âge de te raser,
et tu joues avec une épée ?
T'es le cauchemar des assurances,
le Belzébuth de la maternelle !
Où sont vos parents ?
Qui est votre chef ?
M. Tête-de-putois-avec-trop-de-gel,
tu n'es qu'un morveux.
Je veux parler à un adulte !
Tous les adultes sont des pirates !
Pardon ?
Nous tuons les pirates.
Je ne suis pas un pirate.
En fait, je suis avocat.
Tuez l'avocat !
Non, pas ce genre d'avocat.
On m'a tiré dessus !
Au secours !
A l'aide, je vous en prie !
Ecoutez ! Il a épousé
la petite-fille de Wendy !
Crochet a ses enfants.
Il est un peu rouillé.
Faut le remettre sur pied !
Pourquoi tu me fais ça ?
Rufio, tu es notre plus fine lame.
Apprends-lui.
Faut lui rafraîchir la mémoire.
Je vous en prie.
A l'aide !
Pas vous !
Mince ! Un mur.
Arrêtez, les Enfants Perdus !
Joue !
Joue.
T'es mort, drôle d'homme.
Il ne peut pas. Il ne connaît même pas
les jeux les plus simples.
Crochet tient ses enfants,
et j'ai trois jours...
pour le préparer.
J'ai besoin de votre aide.
Peter Pan a des enfants ?
Il ne peut ni voler, ni se battre,
ni pousser de cocoricos.
Si l'un de vous pense
que ce nul n'est pas Peter Pan...
qu'il traverse cette ligne.
Quoi ? Je reviens tout de suite.
Qu'y a-t-il ?
Tu me fais honte !
Oh, te voilà, Peter !
Mais, Peter...
tu as grandi. Tu avais promis
de ne jamais grandir.
Son nez a beaucoup grossi.
Bienvenue au Pays lmaginaire,
le grand Pan.
N'écoutez pas cette fée
et ce fongus écervelé !
J'ai son épée !
C'est moi Pan, maintenant !
Et ce type va me l'enlever ?
A moi, Rufio ?
Attendez ! Si Clochette le croit,
c'est peut-être vrai !
Vous allez suivre ce baveux
contre Capitan Crochet ?
Que fait-il ici, si c'est pas
Peter Pan ? Il n'a pas l'air heureux.
Et ces enfants avec Crochet ?
Donne-lui une chance !
Ce sont mes enfants, et Crochet
les tuera si nous ne faisons rien.
Aidez-moi. S'il vous plaît.
Ouais, allez !
Donne-lui une chance !
Je devrais me harponner
avec mon propre crochet.
Je n'ai pas tué Pan
quand je le pouvais.
Qu'ai-je fait ?
Qu'ai-je fait, Smee ?
J'ai accepté un plan irrationnel,
une guerre absurde.
Je suis donc tenu d'attendre,
comme l'indique l'étiquette.
- Je vous prépare une assiette.
- Attendre quoi ?
Dans 3 jours ou 30 ans,
il sera toujours le vieux gros Pan.
Je dé*** les déceptions, Smee.
Et je hais mon corps défiguré !
Et je hais le Pays lmaginaire !
Et je hais, je hais...
je hais Peter Pan !
Smee ? Smee ?
Je viens d'avoir
une extraordinaire vision.
Tous les morceaux dépareillés
de ma vie...
s'emboîtent
comme un puzzle mystique.
Une épiphanie.
Une "épi" quoi ?
Ma vie est fichue.
L'appé*** coupé ?
Oui.
Adieu.
Où allez-vous ?
Vous nous jouez une scène ?
Adieu, Smee.
Capitaine, on joue avec votre île ?
Avec les petits lndiens, les soldats
et les Enfants Perdus ?
Rien ne m'arrêtera,
cette fois-ci, Smee.
C'est la fin.
Ne bouge pas, Smee.
Pas un pas.
J'ai le doigt sur la gâchette.
N'essaie pas de m'arrêter.
Et c'est reparti !
C'est la fin.
N'essaie pas de m'arrêter,
cette fois-ci. N'essaie même pas.
Tu n'as pas intérêt à essayer.
Vas-y, essaie donc.
Bouge tes fesses.
Viens ici !
- J'arrive !
- Empêche-moi !
Ce n'est pas une plaisanterie !
Je me suicide !
Ne me fais plus jamais peur
comme ça.
- Pardon.
- Tu es sadique ou quoi ?
Désolé. Ça va mieux ?
- Je veux mourir.
- Allez, du calme.
- Il n'y a pas d'aventure ici.
- Quoi, " pas d'aventure" ?
La mort est la seule aventure
qui me reste.
Venez vous coucher.
C'est la fin.
- Je suis si fatigué.
- Ne vous mettez pas dans cet état.
Ma carrière est fichue.
Cette guerre devait être
la plus mémorable.
- Elle le sera, capitaine.
- La guerre finale !
Je dois trouver un moyen
pour l'atteindre et me venger...
Je dois trouver son point faible.
Que je n'ai pas considéré.
Qu'est-ce qui le rend vulnérable ?
Ne parlez plus jamais de suicide.
Que serait ce monde
sans le capitaine Crochet ?
En effet. C'est de bon ton, Smee.
- Que serait le monde sans moi ?
- Exactement.
Je suis prêt pour mon petit verre.
Abso-fichtre-lument.
Un peu de malhonnêteté
vous ferait du bien.
Ça vous changerait les idées.
Demain matin, on ira tuer
quelques lndiens à Long Tom.
Je suis las de tuer des lndiens et
des Enfants Perdus. Toujours pareil.
Je veux tuer Peter Pan.
Le tuer !
Tu entends ? Je veux le tuer.
Fichtre.
Je viens d'avoir une épithète.
Tu veux dire une "épiphanie" .
J'ai eu un éclair de génie...
dans la tête.
Ça a dû faire mal.
- Les enfants de Pan...
- Et alors ?
Vous pourriez devenir leur ami.
Plaît-il ?
Non, attendez.
On pourrait forcer ces petits
saligauds à vous aimer.
Aucun enfant ne m'aime.
- Justement, capitaine.
- Que veux-tu dire ?
La meilleure des vengeances.
- Quoi ?
- Les enfants de Pan, amis avec vous.
De quoi parles-tu ?
- La revanche finale.
- Laquelle ?
Imaginez Pan...
vous faisant face, et ses gamins...
à vos côtés...
prêts à lutter pour le plus louche
loup de mer, le capitaine Crochet.
- Capitaine, c'est parfait.
- En effet, je vois.
Tu sais, Smee...
j'adore, j'adore, j'adore !
Smee, je viens d'avoir
une idée splendide !
Demain, j'entrerai dans les bonnes
grâces des gamins de Pan.
Peter volera à nouveau.
Il se rappellera comment.
Sinon, ces pouilleux d'Enfants Perdus
lui rafraîchiront la mémoire.
Tu verras, il poussera son cocorico,
il se battra, volera...
puis il mourra.
Lève les genoux
Pose le pied
Lève-les bien haut
Sans pencher le dos
Pas encore d'allégresse
Tu dois d'abord perdre ta graisse
Tous ces kilos, faut que ça cesse
Bouge-toi, remue tes fesses
Jusqu'aux orteils, tu te baisses
Tu as trop vécu dans la paresse
Remue-toi
Perds du poids
Bien musclé
Tu vas gagner
Saute en l'air, ça fait du bien
T'es tout rouge, ça fait rien
Bouge les bras de tous côtés
Même si tu sens ton cur lâcher
Faut t'entraîner
Sous la pluie
Au soleil
Dans la neige
Tu te gèles
Il faut suer
Il faut bouger
Il faut remuer
Ménage-moi. Je débute.
En bas ! En haut !
A nous deux, grand-père.
Fais de ton mieux.
Rufio veut t'aider.
Ecoute et apprends.
Prêt ?
Je ne veux pas te faire mal.
Gare à ta peau !
Sois bangerang, vieux.
Que faites-vous ? Ça va m'aider
à récupérer mes enfants ?
Je fais quoi, maintenant ?
Tu vas prendre ton vol.
Pensées hagréables
DADAS, BESTIOLES
ANE HIVERSAIRE, CHEWING-GUM
Il suffit d'une pensée agréable,
et tu t'envoleras.
J'en ai une !
Sortir de cette fronde,
cette pensée me réjouit !
Il décolle !
Il atterrit !
Bon, chers élèves, écoutez bien.
On a beaucoup de travail.
" Leçon n º 1 : Pourquoi les parents
détestent leurs enfants."
Un volontaire ?
Maman nous lit une histoire
tous les soirs.
Toi, la mignonne petite pipelette
au premier rang...
Pourrais-tu t'adresser
à toute la classe ?
Oui.
Maman nous lit une histoire
tous les soirs...
parce qu'elle nous aime beaucoup.
Vous aime ? Mais c'est...
Le mot maudit, capitaine.
Non, mon enfant.
Ta mère lit tous les soirs
pour vous abrutir de sommeil...
pour pouvoir respirer, avec ton papa,
trois minutes sans vous...
et vos exigences idiotes,
inépuisables, imparables et sans fin.
" Il a pris mon jouet."
" Elle a caché mon ours."
"Je veux mon pot, un gâteau.
Je veux encore jouer."
"Je veux, je veux, je veux !"
" Moi, moi, moi !"
"A moi, à moi, à moi !"
"Tout de suite ! Vite, vite ! "
Tu comprends maintenant,
mon enfant ?
- Des histoires pour vous faire taire.
- Et vous endormir.
C'est même pas vrai, Jack.
Vous mentez !
Mentir ? Moi ?
Jamais !
Dire la vérité est trop drôle.
Avant votre naissance, vos parents
restaient éveillés toute la nuit...
pour voir le soleil se lever.
N'aie pas peur.
Maggie, avant votre naissance,
ils étaient plus heureux.
Ils étaient libres.
Vous êtes vraiment méchant.
Smee, recale cette limace.
Abso-fichtre-lument.
Recalée ?
Je suis recalée !
Ton père est allé voir
la pièce de ta sur, non ?
Mais a-t-il assisté
à ton match de base-baIl ?
Comment le savez-vous ?
Il a raté le match le plus important,
le jour le plus important...
de ton enfance.
- Je vais lui arracher son crochet !
- Du calme.
Je vous dé***, M. Crochet !
Je te l'avais dit, Smee.
Aucun enfant ne m'aime.
Bien sûr que si.
Assez.
Tu déprimes le capitaine.
Jack, écoute-moi ! N'oublie jamais !
N'oublie jamais...
maman et papa !
Il faut t'échapper !
Regagne notre camp, chez nous !
Chez nous ?
Tu es ici chez toi.
D'accord ?
Non... On ne s'en sert pas.
- Pourquoi en avoir, alors ?
- Pour ne pas avoir à s'en servir.
Ne me collez pas !
Allons, Gras Double !
Rendons grâce.
Bénissez, Seigneur...
Merci Seigneur !
Tous mes plats imaginaires favoris !
Ignames, pommes, courge-banane !
Avec un bon jus de papaye
dans nos calebasses !
Tu peux souffler ?
Délicieux !
Tu vas le finir ?
Non, je t'en prie.
Mange !
Alors ?
Où est la vraie nourriture ?
Si tu ne t'imagines pas en Peter Pan,
tu ne le seras jamais, mange !
Manger quoi ? Y a rien.
Gandhi mangeait plus que ça.
C'était ton jeu préféré.
Les jeux, ça suffit, je veux manger !
Un steak, des ufs...
lmpossible. Goinfre-toi,
gros lard ridé !
- Tu es très impoli...
- Cafard dévoreur de limaces.
Tu peux faire mieux !
Tu l'encourages ?
Montre tes tripes, tête d'uf !
Sac de vomi aux fesses pendantes !
Bangerang, Rufio !
Tu ne donnes guère l'exemple
à ces enfants, tu sais ?
Même pas fini la maternelle.
- Lécheur d'hémorroïdes.
- Disons, le primaire.
Pet de buf baveux
en crotte de nez.
Ça vole bas,
tes insultes pipi-***.
Usine à prouts !
Face de rat mort
et vomi visqueux de chat !
Croûte moisie...
bouton d'acné purulent !
Hamburger aux larves,
avec sauce au jus de chaussettes !
Prof de chimie !
Allez, Rufio, défends-toi.
Langue moisie !
- Prof de maths.
- Enflure.
- Coiffeur.
- Fils à maman.
Gynéco myope.
- Bosse de chameau !
- Bouse de vache !
Cochon, espion,
morpion, cornichon !
Andouille, nouille,
cretouille !
Bangerang, Peter !
Espèce d'homme ! Adulte stupide !
Je suis un hamburger aux larves ?
Alors, goûte-moi !
Fesse de zèbre, nain faiblard,
cervelle d'amibe...
mâchant tes miasmes,
mort-jaloux de Peter Pan !
C'est quoi, une "amibe" ?
Je vais te le dire !
C'est ça, une amibe !
Une vermine sans cervelle
incapable de voler !
Ne me cherche pas !
Je suis avocat !
Rufio, va lécher la truffe
d'un chien crevé.
Tu y arrives.
- A quoi ?
- Tu te sers de ton imagination.
Tu joues avec nous.
Ça te revient, Peter.
Bois ton jus de papaye, Peter.
C'est bon ?
Bangerang.
Attrape !
Pockets...
attrape !
Hé, t'en veux ?
Pan... attrape !
Prends garde !
Peter, attention !
Je peux te parler ?
Bien sûr, Gras Double.
- Je me souviens de Tootles.
- Ah oui ?
Il était perdu, lui aussi.
Comment as-tu pu le connaître ?
C'était un Enfant Perdu.
Voilà ses billes.
Et ses pensées agréables.
- Il les avait vraiment perdues.
- Pour sûr.
Peter, tu sais quoi ?
Ma pensée agréable t'aidera.
Qu'est-ce que c'est ?
Je pense à ma mère.
Tu te souviens de ta mère, Peter ?
J'aimerais bien.
Ecoute.
Ma maman chantait ça.
Petit Jack, parle-moi de base-ball.
J'ai oublié. Les gars sont debout
ou à cheval ?
Les étoiles sont mes amies
Jusqu'à la fin de la nuit
Et je ne me sens plus seule
Quand je suis ici toute seule
N'est-ce pas merveilleux
Quand on est seul
De ne pas se sentir seul
Pas vraiment seul
Bonne nuit, Pays lmaginaire !
Qu'est-ce que c'est ?
J'entends le bruit.
Smee, le crocodile est ressuscité !
C'est la montre ?
Vous avez bien tué ce croco.
On a cassé les pendules.
Le petit ne savait pas.
Au musée, illico.
Faites bien briller ! Du vernis frais
pour vos jambes de bois !
Des pendules cassées...
Leur tic-tac a pris fin,
et maintenant tout va bien.
Ecoute.
Je n'entends rien.
Je sais ! C'est de bon ton !
Exactement !
Jack, regarde. Viens ici.
Tu peux l'emporter.
C'est le réveil-matin de Barbecue,
l'abominable pirate.
J'ai cassé son réveil
juste après l'avoir étripé.
Son navire a bien brûlé !
Vraiment très, très, joli...
Quel est ce bruit ?
Un tic-tac ?
Smee, arrête ce bruit !
Arrête ! Plus de "tic-tic" !
Aucun tic-tac ici.
Plus rien ne marche.
Tiens, juste au cas où.
Enlève-lui cette montre !
Vas-y.
Tu en meurs d'envie.
Essaie.
Vas-y.
Ça, c'est pour...
m'interdire les bulles
dans mon chocolat !
- De bon ton ! Bravo !
- Merveilleux, hein ?
Ça, pour ne jamais me laisser
sauter sur mon lit !
Arrête le temps, fiston.
Pour toutes les promesses
que tu n'as pas tenues !
Pour ne jamais rien faire avec moi.
Pour un père toujours
absent, Jack ?
Un père qui ne t'a pas sauvé
sur le navire.
Qui ne nous a pas sauvés...
Qui ne pouvait pas te sauver.
Non. Il n'a même pas essayé.
Il était là, nous étions là,
et il n'a même pas essayé.
Il va essayer.
Reste à savoir :
le moment venu,
as-tu envie qu'il te sauve ?
Ne réponds pas tout de suite.
Maintenant, il est temps d'être
qui tu veux.
Oublie ton foyer...
là où les promesses
ne riment à rien.
Mon quoi ?
Est-ce que je t'ai fait
une promesse...
sans la tenir ?
Hein, fiston ?
A LA GRELUCHE SAOULE
Allez. On y va !
J'aime pas ce jeu.
"Vole le crochet de Crochet,
rapide comme l'éclair."
"Tu en seras fier."
"Tu pousseras ton cocorico."
Mille sabords, Druscilla,
mon gant. Ça commence.
Mon champagne.
Passe-le moi.
Vole le crochet de Crochet,
et cocorico !
Jackie, vas-y mon gars !
Pour tous les matches
que ton papa a loupés.
Crochet ne raterait jamais
un de tes matches.
Tu y es presque. Prends-le.
- Qu'est-ce qu'il a vu ?
- Allez, tu y es presque !
Qu'est-ce qui ne va pas ?
- Prends-le, allez.
- Vole-le, Peter !
Vas-y, Jack.
Et d'un !
Attends les bons lancers.
Attends les bons lancers !
Jack ! C'est le meilleur.
Pas un zéro, notre héros !
Il file en 2ème base !
Non, arrêtez !
On joue selon les règles de Jack !
C'était de mauvais ton !
Asseyez-vous ! Le jeu continue !
C'est un sport violent,
le base-baIl !
Vas-y, Jack !
Cours, Jack ! Regagne ton camp !
" Regagne ton camp, Jack."
Non, Smee !
Ils sont dans le désordre !
Qu'ils changent de place !
Echangez !
Ton camp va gagner, Jack !
Ton camp va gagner !
Vas-y, Jack.
Tu vas gagner, Jack !
Pas de balle courbe.
Mon petit Jack !
Mon petit Jack.
Tu as réussi ! Soulevez-le !
Je suis fier de toi.
Tu as réussi, mon fiston !
Faut que je m'envole !
Une pensée agréable.
Une pensée très agréable !
Un peu moins haut.
Je vais y arriver !
Fais attention. Tu es bien
plus grand qu'autrefois.
Dis quelque chose.
Ma robe te plaît ?
Tu es magnifique.
En quel honneur ?
Le tien.
Pour ton retour parmi nous.
Qu'est-il arrivé ici ?
Crochet.
Il a tout brûlé après ton départ.
Un baiser.
C'est la maison de Wendy.
Construite par Tootles et La Plume.
Je m'en rappelle.
Wendy s'asseyait dans ce fauteuil.
Mais il était ailleurs... Ici.
On s'asseyait là et elle, reprisait
et racontait des histoires.
Elle dormait ici.
Clochette, ton logis était juste ici.
Le petit Michael dormait
dans un panier, ici.
L'ourson. Mon ourson.
Maman le mettait dans ma poussette.
Je me souviens de ma mère.
Je me souviens d'elle.
Les meilleures écoles,
sans aucun doute.
Il ira d'abord à Whitehall,
puis à Oxford.
Et bien sûr...
après, il étudiera pour devenir juge
dans le plus prestigieux tribunal...
sans négliger de se marier, de fonder
une famille, et ce qui s'ensuit.
Tout comme son père.
Le rêve de tout adulte
pour ses enfants.
J'avais peur.
Je refusais de grandir.
Tous ceux qui grandissent
meurent un jour.
Alors, je me suis enfui.
Clochette...
tu es venue me sauver.
Tu m'as emmené au Pays lmaginaire.
Tu m'as appris à voler.
Mais j'étais encore petit,
ma mère me manquait.
J'ai décidé de rentrer,
de voler vers ma fenêtre.
E lle était fermée.
Ils m'avaient oublié.
J'ai trouvé d'autres fenêtres...
qui, elles, étaient ouvertes.
Et là, j'ai rencontré Wendy.
Je courais après mon ombre.
Je pensais m'unir à mon ombre,
comme le feraient deux gouttes d'eau.
Petit !
Pourquoi pleures-tu ?
Comment t'appelles-tu ?
Wendy Moira Angela Darling.
Et toi ?
Je suis revenu souvent voir Wendy.
Toujours au printemps.
Et Wendy vieillissait...
de plus en plus.
Et je suis venu une dernière fois.
Peter, je ne peux pas partir avec toi.
Je ne sais plus voler.
Je suis vieille, Peter.
J'ai bien plus que 20 ans.
J'ai grandi depuis longtemps.
- Tu avais promis !
- J'ai des enfants.
Ils ont eux-mêmes des enfants.
Ma petite-fille, Moira,
est endormie dans ce lit.
Quand je l'ai regardée dormir...
quelque chose a changé en moi
pour toujours.
Je vais lui donner un baiser.
Non, Peter !
Pas de boutons, ni de dés.
Elle sera triste quand elle saura
qu'elle ne peut pas te garder.
Je veux dire un vrai baiser.
Normal que tu aies du mal
à avoir une pensée agréable.
Tu as tant de tristes souvenirs.
Au revoir, l'ourson.
Pas un ourson... un fiston !
Papa !
Peter, tu es papa.
Salut, Jack.
Je sais pourquoi je suis revenu.
Pourquoi j'ai grandi.
Je voulais être père.
Je suis papa.
Voilà ma pensée agréable.
J'ai trouvé !
J'ai trouvé ! J'en ai une !
Je l'ai perdue !
Ne laisse pas filer
cette agréable pensée !
Peter Pan !
Il est de retour !
Le revoilà !
Joue !
Joue !
Tu es bien Pan.
Tu peux voler, te battre,
et tu peux...
Clochette, tu es là ?
Tu es triste ?
Ni l'un ni l'autre.
Va-t'en !
Tu es malade.
Il te faut... un thermomètre.
C'est comme ça que La Plume
a guéri Wendy.
Non, Peter ! Ce n'est pas ça !
Si !
La Plume a mis le thermomètre
dans sa bouche.
Et plus de bobo.
On a des aventures super, non ?
Ta prochaine aventure,
c'est de sauver tes enfants.
Mes enfants ?
Peter Pan a des enfants ?
Pourquoi es-tu ici ?
Pour rester enfant et m'amuser.
J'adore ce jeu. Une autre question.
Mon Dieu ! J'ai réussi !
Clochette, regarde !
Tu as cassé ta maison.
Tu es géante.
Mon seul souhait personnel.
Le plus grand sentiment
que j'aie ressenti.
Et la première fois que je suis
assez grande pour y penser.
Peter, je veux te donner un baiser.
Non, un vrai baiser.
Je t'aime, Peter Pan.
Je...
l'aime.
Qui ?
Moi...
Moira !
J'aime Moira...
et Jack et Maggie.
J'ai un plan. Clochette ?
Faut que tu viennes.
A la fin, tu partiras
et ne reviendras plus jamais.
Pourquoi me regardes-tu comme ça ?
Sauve-les.
Va les libérer.
Dépêche-toi, idiot !
C'est un grand moment lorsqu'un pirate
reçoit sa première boucle d'oreille.
Un peu comme la première fois que
tu transperces quelqu'un de ton épée.
Bon, Jack...
penche un peu la tête.
Un peu plus. Voilà.
Et courage, mon gars.
Parce que...
ça va faire vraiment mal.
Smee, que se passe-t-il ?
Qui est-ce, capitaine ?
Peter Pan.
Ça fait trois jours, déjà ?
C'est vrai, Peter...
le temps s'envole.
Toi aussi, je vois.
Et ces jolis collants
te vont encore ?
Rends-moi mon fils,
et je te laisse partir.
Demande-lui directement.
Jack, quelqu'un veut te voir, fiston.
Donne-moi la main.
On rentre chez nous.
Je suis chez moi.
De bon ton !
Tu vois, Peter, c'est mon fils.
Il m'aime tendrement.
Et je suis prêt
à me battre pour lui.
J'ai attendu longtemps
pour croiser le fer avec toi.
Prépare-toi à passer
de vie à trépas.
Je vais pas y aller
de main morte.
N'est-ce pas formidable ? Une goutte
de sang et je ne m'arrête plus !
Ah, la vie de pirates !
- Je le connais ?
- Non, tu ne l'as jamais vu !
Difficile à croire,
mais j'ai trouvé une pensée agréable.
J'ai mis trois jours,
et devinez quoi ?
Je me suis envolé !
Tu sais ce que c'était ?
C'était toi.
C'est mon papa...
mais il a le vertige !
Appelez la milice !
Nous avons besoin de tous nos hommes !
Si quelqu'un ne se bat pas encore,
venez vite !
En rang !
En rang !
Montrons-leur de quel bois
on se chauffe !
N'oubliez pas, les flammes de l'enfer
vous ont forgés !
A l'attaque !
Tout de suite !
On va voir qui est la poule mouillée !
Regarde !
Smee ! Fais quelque chose
d'intelligent !
"Smee, Smee" ! Et Smee, alors ?
Et Smee ?
Et moi, alors ?
Je déboule !
Feu !
Hé, attendez !
Attention, en bas !
A l'aide !
Et voilà. Prends ça, vite !
Les Enfants Perdus, baissez-vous !
Mes yeux !
A la bonne heure, Smee.
Où allez-vous ?
Eloignez-vous de la fenêtre !
Crochet !
Je me charge du vieil homme.
Jack ! Sauve-moi !
Maggie !
Descends de là !
Papa !
Mais, tu es...
Peter Pan.
Peter Pan est mon papa ?
Je ne te perdrai plus jamais.
Les Enfants Perdus, on les tient !
Pan arrive !
Je vais t'embrocher,
vieux Crochet.
Crochet ! Non !
Tu sais ce que je regrette ?
Quoi ?
De ne pas avoir de père...
comme toi.
Papa, je suis désolé.
Prêt à m'affronter, Peter ?
Allez, fais-moi plaisir.
Je veux rentrer.
De quoi parles-tu ?
C'est chez toi, ici.
Où vas-tu ?
Les Enfants Perdus !
Où vas-tu ?
Reviens ici te battre !
Je te trouverai, où que tu sois !
C'est de mauvais ton, Peter !
Reviens.
Vous avez vraiment besoin
d'une maman !
Smee ! Suis-moi !
- Les escaliers !
- Je rangeais vos...
Où que tu ailles, où que tu sois...
il y aura toujours des poignards
avec des mots signés : " Crochet" .
Je les lancerai aux portes des enfants
des enfants de tes enfants.
Tu m'entends ?
Que veux-tu, vieil homme ?
Toi, c'est tout.
Tu me veux, tu m'auras.
Pan " Le Vengeur" est de retour.
Et Crochet l'attend, Peter Pan.
Crochet contre moi, seul.
- Tu vas mourir.
- Mourir serait une grande aventure.
La mort est la seule aventure
qui te reste.
Je t'imaginais plus grand.
Pour un enfant, oui.
Prends ton courage à une main !
De bon ton, mon vieux.
Tu sais, tu n'es pas Peter Pan.
Tout ceci n'est qu'un rêve.
A ton réveil, tu seras Peter Banning,
un homme égoïste qui boit trop...
qui est obsédé par la réussite,
et néglige sa femme et ses enfants.
Je crois en toi.
- Je crois en toi.
- Je crois en toi, Peter.
Je crois en toi.
Tu es le grand Pan.
Tu es Peter Pan.
Je crois en toi...
Peter Pan.
- C'est de mauvais ton !
- Arrête !
Finissons-en.
Fripouille !
Il a peur d'une pendule !
Je crois plutôt que Crochet
a peur du temps qui passe !
De bon ton, Peter. Je suis perdu.
Laisse-moi ma dignité. Tu as eu
ma main. Tu me dois quelque chose.
Tu as tué Rufio et kidnappé
mes enfants. Tu mérites de mourir.
Frappe, Peter Pan. Droit au but.
Papa, viens, on rentre.
S'il te plaît ?
C'est un vieux méchant
sans maman.
Oui, papa, on y va.
Il ne peut plus nous faire de mal.
Béni sois-tu, mon enfant.
De bon ton, Jack.
Après tout, que serait le monde...
sans le capitaine Crochet ?
Remonte à bord de ton navire,
et va-t'en.
Je ne veux plus jamais te revoir
au Pays lmaginaire.
- Attention !
- Ce Pays n'est rien sans moi !
Les enfants pourront lire :
" Et ainsi périt Peter Pan."
Que se passe-t-il ?
Je veux ma maman !
Crochet a disparu.
Crochet a disparu !
Plus de Crochet !
Plus de Crochet !
Bravo, le grand Pan !
Qu'y a-t-il, Peter ?
Je ne peux pas rester.
J'ai fait mon devoir, je dois rentrer.
Clochette, fais briller mes enfants.
Jack, Maggie, il suffit d'avoir
une pensée agréable...
et vous volerez comme moi.
Maman !
Mon papa...
Peter Pan.
Clochette, tu connais le chemin.
J'arrive tout de suite.
Ne nous quitte pas, Peter,
et ne dis pas adieu.
C'est quoi "adieu" ?
C'est quand quelqu'un s'en va.
Il oubliera tout, à nouveau.
Vous êtes mes Enfants Perdus.
Je ne vous oublierai jamais.
Jamais.
Qui va être le chef ?
Je veux que tu protèges
tout ce qui est plus petit que toi.
Et moi, je protège qui ?
Les lnsectes lmaginaires.
Les tout petits.
Ce jeu était génial.
Merci d'y avoir cru.
Je la reconnais.
On dirait un ange.
Laissons-la dormir.
Mon enfant,
tu ne t'es pas couchée ?
Je les imagine si souvent
dans leur lit, en rêve.
Quand je me réveille, ils sont là.
Clochette ? Clochette ?
Bonjour.
Des ennuis avec votre bonne femme ?
Ça va chauffer pour vous.
Clochette !
Dis-le, Peter.
Dis-le pour de vrai.
Je crois aux fées.
Tu connais cet endroit,
entre le sommeil et le réveil...
quand tu te souviens de tes rêves ?
C'est là que je t'aimerai
toujours...
Peter Pan.
C'est là que je t'attendrai.
Nana !
Un baiser !
Viens ici, grosse bête baveuse !
Clochette ?
Brad ! Salut ! Tu es resté en ligne
tout ce temps-là ?
Je suis en pleine forme !
Le Pays lmaginaire !
Les Enfants Perdus. Capitaine Crochet.
Le duel. Je te raconterai.
J'aimerais bien papoter...
mais je dois escalader
une gouttière.
Parce que j'ai plus de poudre de fée,
sinon je volerais. Quelle question !
- Il y avait des pirates !
- Et des monstres !
Tu avais raison !
Mamie Wendy !
Ouvrez-moi !
S'il vous plaît.
Vous avez rendez-vous ?
La fenêtre !
Je te l'ai dit cent fois !
Laisse-la ouverte !
Ne la ferme jamais...
Faut que je réponde.
Tu as déjà ressenti
le plaisir de voler ?
C'est le moment.
Où étais-tu ?
Fais-moi voler, papa !
Quand tu veux, Maggie.
Vers l'infini.
Bonjour, Peter.
J'ai encore raté l'aventure, hein ?
Ceci t'appartient.
Regardez !
Regardez ! Je n'avais pas perdu
mes billes, finalement !
Wendy, regarde ! Tu vois ?
Je n'avais pas perdu la boule !
Bonjour, mon garçon.
Bonjour, dame Wendy.
Fais-moi un câlin.
Pourquoi pleures-tu, petit ?
Je ne sais pas. Une larme
pour chaque pensée agréable.
Une pour moi ?
- Une pour moi ?
- Pour moi ?
Et une pour moi !
Profite de l'instant présent !
Tes aventures ont pris fin.
Oh, non.
Vivre...
Vivre, c'est la plus belle aventure.