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PRISON DES ETATS-UNIS
HudoIin, PennsyIvanie
Vieux frère.
C'est tout? Pas de valise?
On se tire d'ici.
Ne fume pas dans Ia voiture.
Bonjour, Mlle Graves. Bienvenue.
- Bonjour.
- Soyez Ia bienvenue.
- Je prends votre manteau?
- Non. Je ne reste pas.
Brad, Dex, je ne reste pas déjeuner.
J'ai un conseiI d'administration à Detroit.
Je ne serai pas Iongue.
Rien pour moi. Oh si, un coca Iight.
Non, une Evian, s'iI vous pIaît.
En fait, une San Pellegrino. Sans glaçon.
Passons à notre affaire. On n'en a plus.
- Ma cliente a refusé.
- Comment ça?
- Elle estime que sa boîte vaut plus.
- Elle estime ou tu estimes?
Finalement, ça m'a I'air pas mal du tout.
- Dis-nous juste ce que tu veux et...
- C'est du poulet?
Je dois passer un coup de fiI.
On est entre nous. Tu veux quoi au juste?
Je veux un monde plus loyal
où Ies grands patrons n'ont pas
toujours ce qu'iIs veuIent.
Tu en es encore à te venger
de ton ex- mari?
Tu me Ie paieras.
C'est qui, son mari?
Moi et ma grande gueule.
Ma poupoune!
Ne m'appelle pas comme ça.
Pardon. J'essayais juste d'être gentiI.
Qu'est-ce qu'iI y a?
Rien. Je suis en rendez-vous
et je n'ai pas vraiment le temps.
Tu te souviens que tu voulais coucher
avec moi dans un endroit inattendu?
Detroit, ça te dit?
Trop pervers. En plus, on vient
m'installer ma méga télé samedi
et j'ai une présentation à Denver
Ia semaine prochaine.
- Et je vais faire quoi, seule à Detroit?
- Achète une Chevy, en bonne Américaine.
Je ne t'aime pas
et tu ne me manqueras pas.
Appelle-moi quand tu arrives là-bas.
M. Sorenson et M. Diggs.
Entrez. Amusez-vous bien.
Merci beaucoup. Nous nous en occupons.
Le plaisir est pour moi.
Alors?
IIs ont accepté?
IIs seraient fous de refuser.
IIs veuIent quoi, ces CoIombiens?
C'est du sûr!
On a Ies douaniers et Ies garde-côtes
avec nous. Tout est prêt!
Nous avons un Iéger probIème.
Un petit nuage.
Le carteI a fait une offre de 50 miIIions.
Elle tient pendant 30 jours
si on résout ce léger problème.
Jarmin. IIs sont au courant pour Jarmin,
c'est ça?
II faut qu'on en finisse.
On doit Ie retrouver et Ie Iiquider.
Plus facile à dire qu'à faire.
On s'en chargera, cette fois.
On sera sûrs du résultat.
Quelle belle journée.
Mais iI nous faut baIayer ce petit nuage.
Chez Marvin - Garage
On ferme, Billy Ray.
Personne ne va sortir par ce temps.
Pourquoi tu Iaisserais pas ce tas de boue
pour venir dîner chez nous?
C'est pas bon d'être tout Ie temps
tout seuI.
T'es ici depuis trois mois
et tu connais toujours personne.
Pas que je sache.
Tu veux pas te Iaver et venir,
je te présenterai ma femme?
Tu m'entends?
Je vais baisser Ia radio.
Tu vas dormir Ià-dessous?
Aide-moi, Marvin!
Aide-moi! Tire-moi! Sors-moi de Ià!
- Tiens bon!
- Aide-moi.
Sors-moi de Ià!
Et merde!
Soulève ça!
Je ferai comment sans mes jambes?
Si tu te voyais!
T'es malade ou quoi?
Pardon. Faut bien que je mette
un peu d'ambiance ici.
Tu t'ennuies?
A mourir. Je ne dis pas ça pour toi.
Je suis du genre remuant. J'y peux rien.
C'est pour ça que je voyage tout Ie temps.
Je tiens ça de mon père. II vendait
des brosses à cheveux dans Ie Kentucky.
Je croyais qu'iI éIevait des porcs
dans Ie Tennessee.
II éIevait des porcs
et iI vendait des brosses à cheveux.
Tu sors des conneries au kilomètre.
Me dis pas que t'as jamais fait
ce genre de blague.
J'y vais.
Merci de m'avoir invité à dîner.
- Je peux vous aider?
- Du sans plomb, s'il vous plaît.
- Vous écoutez W.J.B.?
- Aucune idée.
Ouais, c'est ça. La radio des années 60.
Je I'écoute toute Ia journée.
Vous savez ce qu'on dit des années 60?
Si on s'en souvient,
c'est qu'on n'y était pas.
- Je jette un coup d'œiI sous Ie capot?
- Non. Je I'ai Iouée.
Vous venez à Detroit
et vous Iouez une BMW?
C'est comme aller en Allemagne
et manger des chipolatas.
Dans Ie Tennessee, d'où je viens,
j'avais jamais vu d'étrangères.
J'ai su à vingt-deux ans que ça existait.
Vous êtes du Tennessee?
- Oui, un gars du sud.
- Comment vous appelez- vous?
Billy Ray.
Ma mère ne savait pas IaqueIIe
de ces deux crapuIes était mon père.
Vous payez par carte ou en Iiquide?
Rick?
Pardon?
- Vous prenez Ia MasterCard?
- Oui.
- Vous me rappelez quelqu'un.
- Ah oui?
Oui, un garçon. Un homme.
Rick Jarmin.
Son avion s'est écrasé au Mexique.
II y a quinze ans.
- Je ne suis jamais allé au Mexique, mais...
- Vous avez son rire.
- Je ne voulais pas.
- Vous lui ressemblez.
Je ne sais pas quoi vous dire.
Vous pouvez signer?
Bonne journée.
- Billy Ray?
- Oui?
Vous avez un tatouage?
Un tatouage? Non.
En haut du bras droit. Une colombe.
Je n'ai pas de tatouage.
J'attends que vous me Ie prouviez.
J'espère que personne ne regarde.
Voilà. Contente?
Le bras droit.
Un obus au Vietnam. J'en ai tout Ie Iong.
Vous vouIez voir?
Désolée. Mon ami n'aurait jamais fait
cette guerre.
Comment ça?
II était contre ces tueries.
J'aimerais vous aider,
mais I'inspecteur Baird est à la retraite.
MINISTERE DE LA JUSTICE
ImpossibIe! II ne serait pas parti
à Ia retraite sans m'en avertir.
Ça fait quinze ans qu'iI suit mon dossier.
Si j'ai votre nom actueI et votre numéro,
je peux vous passer queIqu'un.
Sans vous offenser,
j'ignore absolument qui vous êtes.
Si je vous donne mon nom et mon numéro,
vous saurez tout sur moi.
- Un instant.
- Non, attendez. Et merde! Allô?
Excusez-moi.
L'appel que vous attendiez? C'est lui.
Il refuse de me donner son nom actuel.
Il veut parler à Lou Baird.
Rick? Comment ça va?
Joe Weyburn. Vous vous souvenez?
Je m'étais occupé de vous à Cleveland.
C'était en quoi, 1978? Non, 1979.
Ça ne me dit rien.
On se ressemble tous au F.B.I.
Vous avez Ia bougeotte, pas vrai?
Vous êtes où en ce moment?
Où est Lou?
II ne m'a jamais mentionné sa retraite.
- Pourquoi?
- Pour être franc, iI vous avait perdu.
- II m'avait perdu?
- Oui.
C'est pour ça qu'on I'a mis au vert
et queje suis votre dossier.
II est où? II est parti où?
Il est parti où?
II m'avait donné un numéro.
Chez sa sœur à St Louis.
II y aIIait en vacances. II est Ià?
Est- ce que je chauffe?
II n'est pIus dans Ie coup.
Avez-vous des ennuis?
Absolument pas. Où est Sorenson?
Toujours en prison si je ne m'abuse.
LIBERTE CONDITIONNELLE
Aucun souci à vous faire.
II n'est pas près de sortir!
Et son partenaire?
- Diggs?
- Oui.
A moins qu'iI ne vous ait recontacté,
iI profite sûrement de son argent saIe
en Amérique du Sud.
- On ne sait absolument pas où il est.
- QueI souIagement.
Alors,
on veut bouger?
Ouais. Vous pouvez m'envoyer où?
Vous êtes où et sous queI nom?
Je ne fais que mon travail.
Bowers. Billy Ray.
Je vis au-dessus du garage Chez Marvin.
1840 Canoga Street, Detroit.
C'est noté? Je ne répéterai pas.
On m'a reconnu. Je veux être parti
avant qu'ils ne reviennent.
Enregistrer ''K239 Richard Jarmin'' sur A:?
Oui
Deux jours.
Ne bougez pas,
on envoie quelqu'un vous chercher.
D'accord, je ne bouge pas.
Commande: supprimer Ie dossier
Supprimer dossier ''K239 Richard Jarmin''?
Oui
Suppression dossier ''K239 Richard Jarmin''
Témoins protégés par Ie F.B.I.
Dossier supprimé
La baisse des ventes à I'étranger
s'explique par un dollar plus fort
et une hausse de la production
dans ce secteur en Europe et en Asie.
Si on ajoute à cela la surtaxe imposée
par les Européens,
il est clair que si nous voulons maintenir
les profits de nos actionnaires
nous allons devoir
réduire nos coûts de production.
Sachant que I'augmentation de nos coûts
sera compensée par I'acquisition
de Coleman Shipping, nous devrions...
Tu me fous Ia trouiIIe!
Qui s'y oppose?
Mlle Graves peut-elle se prononcer?
- Mlle Graves!
- Oui.
Non.
Vous vous abstenez?
Oui. Enfin non.
Je vois.
Elle me fait: ''Marvin, tu ne rajeunis pas.
''Pense à ce jeune homme qui travaille
avec toi et propose- lui d'être ton associé.''
- On n'a pas de fils.
- Vous me connaissez que depuis 3 mois.
Comment vous pouvez savoir
que je vais pas vous voler?
Je t'ai observé.
La main est plus rapide que I'œil.
Je monte me coucher.
A demain matin. Pense à mon offre.
- A demain matin.
- Ça veut dire oui?
Je vais considérer Ia question.
Bonne nuit.
Les pompes sont fermées.
Les pompes sont fermées.
Elles ronronneront demain à 6 h 30.
Vous êtes Billy Ray Bowers?
Vous v'nez de Ia part de Weyburn?
QueI beI accent.
Merde.
T'as toujours été bon comédien,
pas vrai, Rick?
- Tu disais que tu étais mon ami.
- C'est faux.
- Tu m'as trahi.
- J'ai jamais voulu tuer personne.
Tu joues toujours Ies vertueux?
Ça perturbe mon ami, M. Diggs.
J'ai fait mon temps à cause de toi,
mais Iui, iI est toujours incuIpé.
Comme tu es Ie seuI qui puisse
Ie faire mettre derrière Ies barreaux...
II vous tient comment?
Toujours son Iarbin?
T'es un héros? Caché dans Ie cambouis
depuis quinze ans?
Je crois pas qu'on t'élèvera une statue.
Une dernière parole?
Qu'est-ce qui se passe?
Partez! Sinon vous êtes un homme mort!
Attention!
Au secours!
- Ouvre!
- Rick, c'est toi?
Oui, c'est moi! Ouvre!
- Comment je peux en être sûre?
- C'est moi, Muffy. Ouvre Ia porte!
- Qu'est-ce que tu fous ici?
- Moi? Et toi, qu'est-ce que tu fous ici?
Je me fais trouer Ies fesses.
- Elle t'a vu.
- Moi aussi, je I'ai vue.
Merci beaucoup.
Je vais avoir besoin de ton téléphone.
De Ia gIace. II me faut de Ia gIace.
Je m'en occupe. Va dans Ia chambre.
La suite présidentieIIe.
- Je peux téléphoner?
- J'arrive.
- Mlle Graves?
- M. Takawaki!
Petite soirée?
Oui. Une soirée entre filles.
Peut-être une autre fois?
Peut-être.
Je me fiche qu'ils soient sortis.
Je dois Ieur parIer.
Oui. La suite présidentielle.
Mademoiselle?
- Rick?
- Quoi?
Tout va bien?
On m'a tiré dans Ia fesse. T'imagines?
- Je peux entrer?
- Je suis nu. Tu vas survivre?
Je I'ai fait pendant des années.
Je crois que j'y arriverai.
Au niveau du bas du dos et de Ia fesse.
La baIIe a dû passer...
Au Vietnam?
Ça risque pas.
J'ai enlevé la colombe à la ponceuse.
Je meurs d'envie de tout savoir.
J'ai besoin de gaze,
d'antibiotiques et de désinfectant.
On te tire souvent dessus?
C'est Ia troisième fois.
Tu peux m'aider?
Tu peux regarder ma fesse?
Tu m'as plantée devant I'autel.
C'est ce que j'ai ressenti à I'époque.
Tu es parti avec Jamie pour faire fortune
et tu devais revenir m'épouser.
C'est bien ce qui est arrivé, hein?
Corrige-moi si je me trompe.
Tu te perds en avion,
tu es porté disparu, présumé mort.
Je vais à ton enterrement
et pleure les larmes dignes d'une veuve.
Je jure de n'en aimer aucun autre.
Et ça marche.
J'ai encore des photos de toi
dans mon portefeuille!
Jusqu'à ce qu'un jour,
je m'arrête à une station-service
et que je te retrouve en vie, poursuivi.
Et tu veux que je regarde ta fesse?
C'est plutôt cool. Rick est en vie
et on lui a troué la fesse.
Devinez qui est vivant, une balle dans
la fesse? Rick! Et je regarde sa fesse!
Sale menteur,
dégonflé...
fils de...
cochon de trouillard,
crapaud à trois pattes...
Je connais pas assez d'insultes
pour te décrire, salaud!
Je suppose
que tu regarderas pas ma fesse.
- Je réponds. Ça doit être pour moi.
- Tu ne prends pas mes appels.
Allô?
Oui. Bien. Je prends une ***.
Je rentre demain.
D'accord.
Toujours Iui?
- Qui ça?
- Harper. Jeremy, troisième du nom.
Un riche péquenaud.
Celui que tu as épousé.
- Tu t'en souviens?
- Tu savais pour mon mariage?
Ouais. Quatre mois après ma disparition.
C'est plutôt rapide pour une veuve éplorée.
Tu étais où?
- Tu aurais pu attendre de Ie savoir.
- J'étais seuIe.
Tu étais seule,
alors tu as épousé la risée du campus!
Jerry, Ie roi du napaIm.
Comment tu as pu faire ça?
On I'avait maI jugé.
Sa famiIIe fabriquait du détergent.
- Cornwall Chemicals?
- Non, du détergent pour la cuisine.
Arrête. IIs se sont enrichis
grâce à Ia guerre.
La guerre? C'est donc ça?
Tu fuyais I'armée?
Ou tu n'osais pas dire
que tu ne voulais pas m'épouser?
Ça va?
Oui. J'ai juste Ie tournis.
- J'appelle un médecin.
- Surtout pas.
Hôtel Four Seasons.
La réception? Avez-vous une pharmacie?
Oui, bien sûr.
Je voudrais de Ia gaze,
du sparadrap et de I'eau oxygénée.
- Tout de suite, Mlle Graves.
- Merci.
Alors. Que se passe-t-il?
C'était un hold-up
ou quelqu'un te poursuit?
Tu as des enfants?
Tu parles comme une vraie maman.
Je suis avocate.
Je parle comme une avocate.
Je peux t'aider.
Tu veux bien me raconter?
Demain.
Je te raconterai demain.
Mon Dieu.
Rick Jarmin est vivant.
- Ça donne quoi?
- Vous avez une idée de qui a fait ça?
Peut-être. Un témoin m'a appelé.
ll a entendu des coups de feu
et a vu une BMW bleue
avec un homme et une femme.
- On verra ce que ça donne.
- Vous devriez venir par ici.
A plus ***.
Regardez.
Merci beaucoup.
J'ai Ie droit d'être impoIi.
Je Iui ai Iaissé un message.
J'ai attendu son appeI et...
II I'a bien eu. A queIIe heure?
Je veux parler à son supérieur.
Faites une recherche avec Ie nom. Bowers.
- Billy Ray Bowers.
- Personne de ce nom sur la liste.
- Aucune trace de Billy Ray Bowers?
- Non.
- Essayez Jean-Pierre Fouret.
- Non.
- Turnbull, Jodie.
- Non.
- Carlson, Matthew.
- Non.
Et Jarmin Richard.
Rick Jarmin.
Vérifiez s'iI existe queIqu'un avec ce nom.
Désolée, monsieur. Bonne journée.
II y a un probIème.
Apparemment, je n'existe plus.
Tu attends de Ia visite?
On m'apporte toujours Ie petit-déjeuner
à 7 heures.
- II est queIIe heure?
- 6 h 48.
Tu as un revolver? Bien sûr que non.
- Une autre arme?
- C'est mon petit- déjeuner.
Marianne, habille-toi. Fais vite, s'il te plaît.
On peut y arriver.
Comment ça ''on''?
Je ne passe pas par Ià!
On a essayé de me tuer quatre fois.
Si tu ouvres cette porte,
tu peux finir morte.
Ecoute-moi. On est au dernier étage
d'une véritable forteresse.
C'est un hôteI pour Ies présidents,
Ies rois du pétroIe.
Les amis de Lee Iacocca viennent ici.
George Harrison aussi.
Mais si! Parce que c'est un endroit
ultra protégé. Ne sois pas parano.
Au risque de passer pour une mamie,
je suis en vie grâce à ça.
II vient tous Ies matins. Fais-moi confiance.
- Votre petit-déjeuner, Mlle Graves.
- Qu'as-tu commandé?
- Qu'as-tu commandé?
- J'ai commandé...
un pamplemousse, un croissant...
Et quoi?
Des pruneaux.
Demande-Iui ce qu'iI a.
- Vas-y. II pourra pas te répondre.
- Qu'avons-nous aujourd'hui?
Des petits pains et des fruits.
J'arrive. Rick, prends une chaise
et assieds- toi.
On partagera Ies pruneaux
et tu me raconteras tout ça.
N'enlève pas la chaîne de la porte.
Fais comme si tu I'enIevais.
Fais-Iui croire que tu I'as enIevée.
Comme ça? C'est bien?
Oui. Toi, ça te fait rire.
- Va chercher Ia bombe Iacrymo!
- Vas- y, toi!
La bombe!
Dépêche-toi!
- Viens! Monte!
- Attends! Mon sac.
- Dépêche-toi.
- Je ne peux pas faire ça.
Comment ça? Lee Iacocca Ie fait bien.
J'ai peur, Rick.
Depuis quand tu portes des culottes?
Tu me racontes ou je vais mourir
sous prétexte qu'on est de vieux amis?
Suis-moi.
- Je dois savoir ce qui se passe.
- Moi aussi.
Je suis censé être sous Ia protection
du gouvernement,
mais je crois qu'ils veulent me liquider.
- Qui sont ces hommes?
- Des anciens agents des stups.
J'en ai mis un en prison, je peux coincer
I'autre. IIs me veuIent. Et toi aussi.
- Pourquoi?
- J'ai témoigné contre eux. Voilà pourquoi.
- A queI propos?
- C'est une Iongue histoire.
C'est pas vraiment Ie moment idéaI
pour en parIer.
Au secours!
C'est I'entrée des V.I.P.?
Bonjour. Comment allez-vous?
J'ai faim! On ne peut pas rester ici.
- ImpossibIe de retourner dans Ia chambre.
- Je dois me changer.
Non! On t'achètera des vêtements!
Si je ne rêve pas, je suis dans Ia merde.
- Tu me dois des explications.
- Sors-moi d'ici et tu sauras tout.
Non. C'est pas vrai...
Pas de clés.
Je t'ai eu!
- Je vais te battre à Ia Francfort!
- Arrête avec ta saucisse!
Allez, on se tire.
- Tu t'en sors?
- Super.
Raconte-moi.
Tu te souviens quand Jamie et moi
on a fait notre collecte
pour aller dans le sud
nous procurer de la vraie mexicaine?
Vous avez emprunté I'avion de son père
pour aIIer à MexicaIi.
Et je n'ai plus eu de nouvelles.
Ça avait I'air faciIe.
Récupérer queIques kiIos dans Ie sud.
Mais non, on était tellement fiers de nous.
On s'est mis à boire et à I'ouvrir
et d'un coup,
y a eu ce Sorenson sur Ie coup.
- Et I'affaire a pris de I'ampIeur.
- C'était pas vraiment maIin.
- T'as toujours aimé Ia ramener.
- Tu comprends rien.
Si. Vous étiez aussi cons que d'habitude.
N'importe quoi pour frissonner.
Pour narguer Ia Ioi.
Votre carte.
Tu te prends pour qui?
''Rick Jarmin, connard.''
- Qu'est-ce qui t'est arrivé?
- J'ai mûri.
C'est ta définition de Ia corruption?
''Mûrir''?
- Tu ne sais rien de moi.
- Je te connais par cœur.
On a une BMW bleue.
Tu n'as pas changé.
Je ne connais personne d'aussi supérieur.
Réponds-moi honnêtement.
Tu fais des dons aux pauvres?
Ou toi et Jerry Ie roi du napaIm
vous accumuIez vos miIIions?
- C'est du détergent!
- C'est vrai.
Oui. On est très riches
et on accumule nos millions.
Parfois, on invite un pauvre
pour Thanksgiving.
On ne Iui donne rien. On mange de Ia dinde
devant Iui et on Ie Iaisse mourir de faim.
- Je te dépose?
- Oui, dans Ie Wisconsin.
- Le Wisconsin?
- Oui, à Racine, dans Ie Wisconsin.
Je dois retrouver Lou Baird.
II m'aidera à me remettre à couvert.
- II fait quoi dans Ie Wisconsin?
- En fait, iI est à Saint Louis.
Je suis de nouveau avec Rick Jarmin.
''La main est plus rapide que I'œil.''
Mon carnet d'adresses est au Wisconsin.
Lou est sûrement chez sa sœur,
à Ia retraite.
Je doute que tu sois un témoin protégé.
Tu es un crimineI minabIe
recherché par Ia poIice.
- Tu n'es pas sérieuse.
- Ou tu as des dettes de jeu.
- Tu as arrosé ça de sauce au F.B.I.
- Le Wisconsin est à six heures de route.
- J'ai une vie.
- Et tu es heureuse?
- On m'attend chez moi.
- Les mains sur Ie tabIeau de bord.
- Otez-moi ce revolver de là.
- Vous avez le droit à un avocat.
Je suis avocate!
- Billy Bowers?
- On lui reproche quoi?
Vous êtes tous deux accusés
du meurtre de M. Marsent.
On vous a vus sur Ie Iieu du meurtre.
Rick, explique-leur.
- Quoi?
- L'histoire de témoin protégé.
- Vous nous raconterez ça en prison.
- Les deux mains derrière Ia tête.
Fonce!
Dans Ia voiture!
Tais-toi et conduis!
- Tu I'as tué?
- Non, je I'adorais. Ce sont eux.
Alors tu peux plaider innocent!
Ça, jamais. IIs me tueraient avant.
Et pareiI pour toi.
Enlève ton pied!
Merde!
Tu vas me casser Ies jambes!
Arrête de beugler!
Regarde où tu vas.
Direction nord dès que possible.
Reste pas Ia tête sur I'accéIérateur!
C'est pas des trucs à faire.
- Tu fais quoi?
- Je prends ta place. Pousse-toi.
Je Ioue Ia voiture.
Tu n'as pas Ie droit de Ia conduire.
- Tu t'angoisses pour Hertz? Bouge-toi!
- Lâche mon volant!
Tu vas nous tuer tous Ies deux.
Pousse-toi!
- On Ies a semés.
- On est où?
IIs ne sont pIus Ià.
- On est sur une voie ferrée, dans Ie tunneI.
- On est où?
Merde!
Recule!
Je ne sais pas. Coincé.
Fait chier!
T'es cinglé! Tu as failli nous tuer!
Je t'ai rendu service.
Tu trouves ça drôle?
Quand je repense à quand tu as reculé...
Tu as été géniale.
J'avais une telle frousse!
Tu vas adorer Racine.
II s'y passe pIein de choses.
La voiture a été louée par Mlle Graves.
Une avocate de New York.
J'ignore comment elle est mêlée à tout ça,
mais je n'aime pas ça.
Appelons ça un enlèvement.
II Ia tuera comme iI a tué
son patron de Ia station-service.
Je n'aime pas tous ces meurtres.
Effacer un témoin...
Vous n'essayez pas de nous Iâcher
au moins?
Mauvaise idée, Joe.
Veuillez ne pas fumer.
Nous détesterions informer Ies autorités
que voiIà vingt ans, vous organisiez
Ia revente de narcotiques confisqués
à I'arrière de I'entrepôt de Ia poIice.
Ouais, Joe.
Surtout avec votre nouvelle carrière.
On se calme.
Je fais ce que je peux. J'ai parlé
d'enlèvement pour que le F.B.I. intervienne.
On surveille le téléphone de la femme,
son compte bancaire,
son garage. Ils se feront pincer.
Et Ià, soit Jarmin se fait tuer,
soit iI finit en prison. Et iI est à vous.
On attend ça avec impatience.
Un vrai pro.
TRAVERSEE EN FERRY - DETROIT - RACINE
BOISSONS CHAUDES
Des billets de cent! Jamais rien de moins.
Aux deux autres mousquetaires.
Affectueusement, Jamie
On est où?
Un raccourci.
Qu'est-ce qu'iI y a?
Rien.
Je ne te I'ai pas dit, mais Jamie est mort.
C'est Sorenson et Diggs qui I'ont tué.
C'était des agents des stups, des ripoux.
On s'est fait prendre
avec nos petits sacs de drogue
et ils nous ont dit qu'on irait en prison
si on faisait pas ce qu'ils disaient.
On était des gamins
et d'un coup, on s'est retrouvés
dans une grosse affaire de drogue.
Ils avaient besoin de notre avion.
On a volé hors zone de radarjusqu'à
une piste non-balisée du côté américain
et c'est là que ça a foiré.
Diggs et Sorenson devaient être surveillés
parce qu'on a été accueillis
par plein de poulets à I'atterrissage.
Sorenson s'est mis à tirer.
ll a tué I'un des douaniers
et en a blessé un autre.
Diggs s'est tiré.
Avec Jamie,
on pensait pouvoir contrôler Sorenson
avant qu'il n'en tue d'autres.
On avait tort.
Jamie a reçu une balle en plein cœur.
J'ai passé trois mois en prison à Mexicali
avant que le F.B.I. ne m'offre I'immunité
en échange de mon témoignage
contre Diggs et Sorenson.
C'est Ià que j'ai intégré
Ie programme de protection des témoins.
Depuis, c'est géniaI.
Pourquoi tu ne m'as pas appelée?
Je ne voulais pas te mêler à tout ça.
Tu allais te marier, alors j'ai laissé tomber.
C'est Ià?
Je crois. Ça a beaucoup changé.
Oui, c'est Ià.
Y a intérêt ou je suis dans Ia merde.
Je vais me chercher des toilettes.
Une petite pièce pour que j'aille
à I'hôpital des anciens combattants?
Attendez.
- J'arrive.
- Qu'est-ce que tu veux?
- Tu as quoi?
- Qu'est- ce que tu fais?
C'est tout ce que tu as.
Tiens, frère.
- Ça te fera trois bons repas.
- Vous avez que ça?
- Comment oses-tu faire ça?
- II a faim.
C'est à moi de décider! C'est mon argent!
- Tu en as plein. Où est le problème?
- J'ai travaillé pour I'avoir!
Tu peux pas avoir des petites coupures?
C'est une question de statut?
Non! En cas d'urgence.
- C'en était une.
- Elle ne me concernait pas.
Avec ce genre de comportement,
Ia moitié de Ia popuIation meurt de faim.
C'est pas toi qui nourris Ies pauvres!
Tu m'as pas vu, Ià?
T'es trop con!
Vraiment?
Mattie?
Mattie Carlson? Mon Dieu!
- Mattie?
- J'ai un truc à te dire.
Quand j'ai quitté mon boulot ici,
je devais plein d'argent à ce type.
Salut.
Vous n'allez pas me croire!
Mattie Carlson est là!
- Tu vas à Ia voiture? Ça peut maI tourner.
- Je rêve.
COIFFURE et CREATIONS
Tu dois savoir...
Tu as été coiffeur?
On n'a pas trop Ie choix
avec Ie programme.
Je n'en reviens pas!
Raun va en rester baba.
Ça va I'achever. J'arrive pas à Ie croire.
Tu dis pas bonjour à un vieiI ami?
T'as perdu ta Iangue?
Dis quelque chose!
Salut, Scotty.
Salut, mon chou.
Tu es revenu!
- Comment ça va?
- Super.
J'adore ta...
Ça? IIs sont saIes, je Ies ai attachés.
- Superbe.
- Qui est-ce?
C'est ma sœur.
Salut. Viens. On va voir Raun.
- II meurt d'envie de te voir!
- J'imagine.
Ton frère est un génie!
Le MicheI-Ange du cheveu. Je t'assure!
On a perdu des clients après son départ.
II est parti pendant Ia pause de midi.
T'imagines?
Pain beurre!
- Quelle folle!
- C'est lui qui me coupe.
Tu reviens?
Tu vas devoir rembourser Raun.
- Raun. Regarde qui est Ià.
- SaIut, Raun.
Bonjour, Matthew.
Tu ne devais pas t'attendre à me voir.
Tu as maigri. Et tes cheveux!
Tu as rajeuni de dix ans!
Arrête. Tu as fait une grosse bêtise.
Je sais. Mea culpa.
Et sic semper tyrannis.
Tu as raison.
Mais je suis venu te rembourser.
Tu m'étonneras toujours.
- Tu as mes affaires, mon carnet...
- Je veux Ie Iiquide, Ià tu Ie verras.
Tu me donnes une minute?
- Ça te fait marrer?
- Oui.
II me faut 2000 $ en Iiquide.
C'est bien que I'un de nous
soit devenu matériaIiste, non?
- Tu peux m'aider?
- Ça me rapporte quoi?
Si j'ai Ie carnet, je peux retrouver Lou Baird
et te rembourser pIus vite.
Sinon, tu es coincée avec moi.
Alors?
Je fais Ie chèque à queI ordre?
Et s'iI est en bois? Je veux du Iiquide!
- La banque est Ià.
- Et mon carnet?
On verra quand j'aurai Ie Iiquide.
Et après, je veux des excuses.
Et tu me coifferas.
- Pourquoi gâcher Ia perfection?
- Rick, c'est normaI!
- Qui est-ce?
- Sa sœur.
- Elle I'a appelé Rick.
- J'ai dit: ''Sois chic.''
II est tout sauf ça.
Le Iiquide. Les excuses. Mes cheveux.
Dans cet ordre. J'attends.
Permis et trois pièces d'identité.
Les cartes de crédit, c'est bon?
Ouf!
ATTENTION! - PREVENIR LA POLICE
PERSONNE RECHERCHEE
ARMEE ET DANGEREUSE!
II est parti où?
- Retenez-Ies.
- Je refuse.
Monsieur?
- Qu'y a-t-iI? Vous pouvez accéIérer?
- Bien sûr.
Prenez ce que vous voulez.
- Que faites-vous?
- Je fais aussi vite que possible.
- Voilà.
- Vous vous méprenez.
On ne bouge plus!
Ne bougez pas!
Les mains en I'air.
A terre!
- Mes cartes de crédit!
- Laisse tomber!
Je veux juste ma Gold, d'accord?
Juste ma...
Restez à terre ou je Ia descends!
- Mon sac!
- Viens ici!
- Que se passe-t-iI?
- AIIez de I'autre côté de Ia rue.
Je ne viens pas avec toi!
Tu n'as pas Ie choix.
IIs sont après toi aussi, et pas que Ies fIics.
Je suis censée faire quoi?
Passer ma vie à fuir comme toi?
C'est comme tu veux.
On est morts s'ils nous attrapent.
Tu montes ou tu me dis au revoir.
Viens.
Au revoir, dur à cuire.
Au revoir.
Qu'est-ce que vous faites?
C'est Ia voiture. Lieberman?
Couvre I'arrière. Prends McCurrin avec toi.
Vérifiez tout.
Oui, chef. Compris.
- Faites tous Ies magasins.
- D'accord.
Faites-moi enlever ça.
Faites tous Ies magasins.
Qu'est-ce que je fais?
Monte!
- Qu'est-ce que tu fais ici?
- Tu me manquais.
- Ça va?
- Pourquoi tu y retournes?
J'ai oublié un truc.
Raun veut s'amuser!
- C'est pour une boule à zéro sur moto?
- Voilà ton argent. Donne- moi mon carnet.
Y a Iargement Ie compte. Mon carnet!
Emmène-moi avec toi!
- Cette ville a besoin de toi.
- Ça va. On doit filer.
Ça devrait couvrir Ies réparations.
Quelles réparations?
Accroche-toi.
Attention!
Suspect en vue. Je le poursuis.
Accroche-toi.
Poussez-vous!
Je poursuis le suspect.
Attention!
Je les ai presque. Je les poursuis.
Tu fais quoi, Ia tête dans mon trottoir?
Je ne les poursuis plus.
- Que faites-vous?
- Je fais aussi vite que possible.
On ne bouge plus! Ne bougez pas!
Les mains en I'air.
A terre!
II n'a pas I'air de vraiment Ia forcer.
Regardez.
Qu'est-ce que tu fais?
Elle veut revenir pour I'argent,
son fiancé veut partir.
Ce n'est pas son fiancé, d'accord?
C'est moi, son fiancé.
Elle n'a pas été enlevée. Le F.B.I. n'est plus
sur le coup, c'est pour la police locale.
Salut, Joe. Voici Paul Bernhardt.
Joe Weyburn, qui travaille ici.
Vous savez comment on peut Ies pister?
Apparemment, iI travaiIIait Ià.
On peut imaginer qu'iI va retourner
Ià où iI a travaiIIé.
Mais sans Ia trace de ses empIoyeurs,
iI ne nous reste qu'à attendre.
Continuez.
''Matthew Carlson, Chez Raun de Racine.''
''Jodie Turnbull, La Ferme de Muncie.''
Dites-Iui que Rick Jarmin doit Iui parIer.
II Ie faut vraiment. C'est urgent.
Jarmin. J-A-R-M-I-N.
Pas avant quand?
18 heures? Précises, madame.
D'accord. Merci de...
Oui. II se souviendra de moi.
Croyez-moi, iI se souviendra de moi.
Merci encore.
Au revoir.
II est Ià. Pas avant 18 heures, mais iI est Ià.
II est aIIé chez Ie médecin. Hourra!
II travaiIIe au zoo.
II m'y avait trouvé un bouIot.
Je t'ai raconté Ia fois où, au zoo...
Je me fiche du zoo.
Je veux sortir de ces buissons.
Je porte du cachemire par 40 degrés.
Je n'ai aucune envie d'attendre 18 heures.
- Eh bien...
- Quoi?
Je sais où on peut aller.
C'est sur le chemin.
Si tu veux bien rouler
pendant deux heures.
Tu vas y arriver?
- Qu'est-ce que tu dis?
- Rien.
Soit tu Ie dis, soit tu te tais, d'accord?
HôpitaI pour animaux
Réveille-toi.
- J'ai besoin d'une bonne nuit.
- Ace!
Viens ici.
Vieux brigand. Toujours en vie.
Normalement,
elle ira mieux après I'opération.
Jodie?
Rach. Ça roule?
- Je ne pensais pas te revoir.
- Tu ne m'attendais pas.
- Tu es superbe.
- Tu parles d'une surprise!
II a bâti Ia moitié de cet endroit
et a disparu.
Pardon. Marianne Graves.
- Le docteur RacheI Varney.
- Bonjour.
- Tu travaillais ici?
- Oui.
J'étais charpentier et...
Pilote, architecte, tout.
Et un jour, il a disparu.
Je suis désolé. J'ai dû filer en vitesse.
Un homme t'a cherché après ton départ.
II me cherche encore.
- Qu'est-ce que tu as?
- II m'a troué Ia fesse.
C'est pire que Ie chat et Ia souris. Montre.
C'était une chevrotine.
C'est entré et ressorti.
Pas si ça saigne. Montre-moi.
Baisse ton pantalon.
Pas ici.
Pourquoi, t'es timide? Je t'ai vu tout nu.
Désolée. Vous êtes sa femme?
Vous plaisantez? Non.
Allez-y, continuez donc. J'appelle un taxi.
Ce n'est pas une bonne idée.
Elle est épuisée.
II Iui faut manger, un Iit, un bain.
Pardon.
Vous pouvez utiliser le pavillon
pour vous laver et dormir.
- Jodie, tu restes, ce soir?
- Je ne sais pas.
Allez, Rick. Sois chic.
- Elle m'appelle toujours Rick.
- Je ne veux pas te gêner.
- Ce n'est pas ce que tu crois.
- Si.
Ça I'a été.
II m'a ramassée et m'a remise sur pied.
II m'a tout appris.
- J'en suis sûre.
- II faut que tu voies Ia grange.
Tout marche. Toutes tes idées ont marché.
- On y a rouvert Ie dispensaire.
- La bête en moi a servi.
- Tu veux voir Ie baudrier pour chevaux?
- Oui, aIIons-y.
- Tu n'as rien vu marcher.
- J'ignorais que ça marcherait.
- Eh bien, si.
- Marianne, viens.
Elle ne va pas se déranger.
Elle est épuisée.
J'aimerais voir ce baudrier pour chevaux.
''En route, Silver!'' Regardez-moi ça.
Génial, non? lls ont trouvé ça dingue
quand je leur ai montré les plans.
Je trouvais ça fou en Ies faisant.
Viens voir.
- Ça marche super bien.
- Ça marche.
- Beau boulot.
- Je suis un génie.
Laissons I'inventeur utiIiser Ia tabIe.
Baisse ça et grimpe.
- Tu veux qu'elle sorte?
- Je reste.
Je I'ai vu tout nu, moi aussi.
Super. Vous allez m'aider.
Prenez I'eau oxygénée et des compresses
dans Ie pIacard.
Allez. Enlève ton pantalon
et monte sur la table.
- Allez, ne fais pas I'enfant.
- Tu feras doucement, hein?
Je vais y réfléchir.
Je ferai doucement.
C'est froid.
Les vaches ne s'en plaignent pas.
Sur Ie ventre.
J'ai droit à un sucre?
Tu voulais faire quoi au juste?
Voyons ça.
- C'est comment?
- Ça pourrait être pire. Nettoyez.
- C'est quoi?
- Je ne sais pas.
De I'acide suIfurique.
Tu fais quoi?
Je dé*** ça.
- Ça va?
- Oui.
- Tu sens?
- Quoi?
- Et voilà.
- Quoi?
Compresses.
- Vous avez besoin d'air frais.
- Non, je vais bien.
Je vous envoie votre cow-boy.
Une petite bouffée
me fera peut-être du bien.
Elle est fatiguée
et elle a besoin de manger.
Alors, c'est qui?
- Une vieille amie.
- C'est ça.
- Vraiment. Une vieille amie.
- Tu en es sûr?
Avec ton couteau sur mes fesses, oui.
C'est grave à queI point, ce que tu fuis?
Assez grave.
Tu crois que si tu t'en sortais,
tu pourrais revenir ici?
J'irais n'importe où, je crois.
Je te demande ça parce que je suis fiancée.
Mes condoléances. C'est génial.
Je reconsidérerais Ia chose...
si tu envisageais de revenir par ici un jour.
Tu as toujours été directe, RacheI.
- C'est fait.
- Merci.
J'ai combien de temps?
Je me marie dimanche.
Je suis pas un bon numéro.
Je te souhaite d'être heureuse.
Excuse-moi.
Tu ne te précipitais pas comme ça
quand j'étais fâchée.
Ça va?
- Laisse tomber.
- Quoi?
II me faut un téIéphone pour partir
et vous pourrez vivre heureux.
Ce n'est pas ça. Elle était...
Dans tes bras et tu étais nu. J'ai vu.
- C'est rien.
- Je suis pas si conne. Et après?
Qu'est-ce que ça peut te faire?
- Tu es heureuse en mariage, non?
- Non.
- Tu n'es pas heureuse?
- Pas mariée.
- Non?
- Ça n'a pas marché.
C'était un con. T'es mieux sans Iui.
Je ne peux plus vivre ça.
Tu te souviens quand j'ai vu Ia soucoupe?
On fumait des trucs plutôt forts à I'époque.
J'en vois une autre.
C'est quoi?
Des amis à toi?
Vas-y! Je reste ici.
Allons-nous-en!
- Salut, Rach. Merci.
- Je vous couvre.
On prend I'avion.
Je vais te tuer!
- Dépêche-toi, Rick!
- Tu es prête?
Accroche-toi.
- On peut pas aller plus vite?
- On est au maximum!
Accroche-toi!
Je vais vomir!
C'est pas une blague!
- T'es cinglé? Qu'est-ce que tu fais?
- Je veux arracher son rotor.
- C'est quoi?
- II fait quoi, Ià?
Ralentis! ll démolit le rotor!
On pique!
Si t'as une ceinture, attache-Ia.
Et mets Ia tête entre Ies genoux.
- Je fais quoi maintenant?
- Tes prières.
On n'a pas de roues et on va atterrir.
Je ne veux pas mourir!
On est morts?
Non.
Mais on va I'être si on se sauve pas.
C'est pas des trucs à faire.
Aide-moi.
Attends.
Partons. Ça peut exploser.
Dire que je n'avais pas volé
depuis cinq ans.
C'est comme Ie véIo, ça ne s'oubIie pas.
Je n'en peux plus.
Je vais aller faire du stop.
Tant pis s'ils nous attrapent
et qu'on meurt.
Je veux manger. Prendre un bain.
Je veux un Iit.
Je veux un massage.
Et une manucure.
Et je veux voir mon analyste.
Je veux une bière. Regarde.
C'est Ia terre promise.
On n'a pas d'argent
et pas de cartes de crédit.
Je m'arrangerai avec Ie patron.
Donne-Iui ça.
- Donne-Iui ma montre.
- Retiens-moi.
S'ils n'en veulent pas, vends mon corps.
Je m'en fiche.
J'essaierai d'y être demain
en début d'après- midi.
Merci. Au revoir.
C'est Ià. AIors, à demain matin.
Demain, à 7 h 30, promis.
- Merci, Norman.
- Bonne nuit.
Salut, toi.
- Marianne, t'es Ià?
- II n'y a pas de verrou ni de poignée.
Attention, Ies charnières sont fichues.
Pourquoi tu n'en as pas pris une autre?
On pouvait choisir.
- C'est Ia seuIe avec une téIé.
- AIors c'est ça. La civiIisation.
Je me demande si on est aux infos.
De toute façon, y avait rien de bien.
J'ai pris une ***.
Je porte une serviette.
Je pends mes vêtements.
C'est excessivement intéressant.
J'apprécierais que tu ne me regardes pas.
II n'y a rien d'autre à regarder.
Au fait, j'ai encore ta montre.
Je ne I'ai pas donnée au type.
On en aura besoin demain.
II nous faudra une voiture.
Lou Baird a dit qu'iI vouIait me voir
en personne.
J'ai parlé à sa sœur.
J'ai essayé de lui expliquer la situation.
Mais elle préférait ne pas en parler
au téléphone.
- Pourquoi?
- Je ne sais pas.
- Son téléphone est sur écoute?
- Oh non!
Je savais que tu allais dire ça.
J'espère pas.
N'y va pas. Appelle la police.
Tu sais bien que c'est impossible.
Pourquoi tu es aussi parano?
La police peut t'aider.
Je suis presque arrivé chez Lou Baird.
Je ne vais pas...
Comment tu sais qu'iI n'est pas avec eux?
Parce qu'iI ne I'est pas.
II m'a sauvé Ia peau trop souvent
pour chercher à me tuer.
Demain matin, on trouvera une ville,
on échangera ta montre contre
un vieux tas de boue et tout ira bien.
Je sais ce que je fais. Tu as une serviette?
C'est pas une serviette.
- Qui va payer pour Ia chambre?
- IIs cherchaient une femme de chambre.
- Une femme de chambre?
- Je t'aiderai.
II n'y a que douze chambres.
Ce sera vite fait.
- Tu disais? Tu m'as parlé?
- J'ai dit bonne chance.
- Demain, moi, je pars.
- Je Iui ai promis.
Mais pas moi.
J'appellerai mon bureau demain matin,
et je ferai expédier de I'argent
pour Ie payer.
J'achèterai tout I'hôteI s'iI Ie faut et après,
je m'en irai.
- Calme-toi. Qu'est-ce qu'il y a?
- Me calmer?
J'ai pris une *** avec un énorme cafard
qui est en train de se coiffer.
Sans parler du fait que tu m'as vendue,
comme une esclave.
- Tu es vraiment une enfant gâtée.
- Oui.
Etre femme de chambre
ne te fera pas de maI.
- Arrête ça.
- Quoi, ''ça''?
Tu marmonnes. J'ai jamais supporté.
Tu t'es déjà demandé pourquoi
on était ensemble?
Est-ce qu'on est jamais d'accord?
Ne m'as- tu pas toujours agacée?
Le sexe.
- Je ne m'en souviens pas.
- Vraiment?
Et toi non plus.
T'essaies juste de m'amadouer
parce que je vais dormir avec toi.
- Ne t'en fais pas pour moi.
- De toute façon, j'ai un ami.
II est merveiIIeux.
- C'est qui?
- Pourquoi j'attendais cette question?
- Je peux pas demander?
- Tu Ie rabaisserais.
- C'est pas vrai.
- Je te connais.
Comme tu voudras.
- Reste au-dessus.
- Pourquoi?
Ma serviette est mouillée. Je vais I'enlever.
Très bien.
C'est mieux.
Merci.
Parle-moi de ton ami.
ll est comment au pieu?
C'est Ie grand frisson?
Je ne parlerai pas de sexe avec toi ce soir.
Cela fait cinq ans
que je n'ai pas eu de copine.
Vraiment?
PopauI est au pain sec et à I'eau
depuis cinq Iongues années.
- C'est vrai?
- Oui.
Ça n'aurait pas été très honnête.
Tu as froid?
Ça va.
Ça fait comme avant, non?
Je croyais que tu ne t'en souvenais pas.
Je me sens un peu égoïste Ià-dessous.
Tu es égoïste
et pas uniquement Ià-dessous.
- Dommage que tu aies dit ça.
- Pourquoi?
Je commençais à me sentir excitée.
- Tant pis pour toi. Moi pas.
- Ah non?
- Non.
- Parfait.
Arrête ça! Si tu recommences...
Ne me dis pas ce que je dois faire, vu?
Ce n'est pas ma faute.
Tu vas faire quoi, ajouter un forfait de plus
à la liste de tes crimes?
Dors.
ImpossibIe. II s'appeIIe comment ton mec?
Dis-Ie-moi. Je serai gentiI.
C'est vrai? Bon, iI s'appeIIe PauI.
Tu parles d'un prénom. Y a que des limeurs
pour s'appeler comme ça.
Tais-toi. Dors.
- C'est vrai?
- Quoi?
Pour Ies cinq ans?
- Tu ne voulais pas en parler.
- T'as raison.
- Alors tais-toi.
- Moi?
D'accord, je me tais.
Laisse-moi te regarder.
Tu m'as manqué.
Tu m'as tellement manqué.
On n'est pas bien, Ià?
J'ai refait mon rêve.
Tu te souviens du rêve que je faisais
après I'amour?
Celui avec les sept nains?
Tu te souviens,
celui où on était en pleine mer
sur Ie grand voiIier?
Tout seuls.
II n'y avait personne d'autre que nous.
- C'était un beau rêve.
- On pourrait pas Ie réaIiser?
II n'y a aucun moyen?
Ça fait quinze ans que j'essaie.
Si j'avais trouvé,
je serais venu te chercher, mariée ou pas.
- Pour de vrai?
- Oui.
Mais iI n'y a rien à faire.
II faut qu'on parte.
Je vais voir ce que je peux trouver
comme voiture avec ta montre.
II y a forcément un moyen.
PauI? Marianne. Non, tout va bien.
Je t'assure, ça va.
VOITURES D'OCCASION
Je ne peux pas parler. Je vais bien.
ll faut que tu nous aides.
Tu vas appeler quelqu'un pour moi.
Oui. Mince!
- Je n'ai pas Ie temps.
- Marianne, ton char t'attend.
- Fais-Ie. Je dois y aIIer.
- Tu te caches où?
Grouille-toi, beauté. On doit y aller.
- T'es Ià.
- Tu m'as trouvée.
Tu vas voir ce que j'ai pour toi.
- Avance-Ia jusqu'ici.
- VoiIà ta montre.
- Elle est magnifique.
- Tu trouves?
Une bien belle machine.
Regardez-moi ce bijou.
J'ai dû marchander,
mais iI a fini par accepter mon prix.
Bonjour. Le poste 2200, s'iI vous pIaît.
Oui, M. Bernhardt. Je me souviens de vous.
IIs vont où?
Elle veut la police et des journalistes
sur place.
Vous avez bien fait de m'appeler.
Je vais m'en occuper.
Non, restez près du téléphone.
Nous allons la protéger.
Ne vous inquiétez pas.
Bien sûr. Merci.
Voilà. Terminus.
Le moteur chauffe.
C'est un miracle qu'on soit arrivés.
Hé, attends-moi.
La Iumière est aIIumée,
iI doit y avoir queIqu'un.
- C'est Rick.
- J'arrive.
II est pIutôt absorbé, non?
On peut entrer?
Passez par I'entrée.
C'est moi, Rick Jarmin.
Mon Dieu. C'est vrai.
Entre. Bonjour.
- Marianne Graves.
- Enchanté.
Tu m'as fait une peur.
J'ai cru que tu ne te souvenais pas de moi.
J'ai failli.
Ç'aurait été atroce, je suis dans Ia merde
et tu es Ia seuIe personne
qui puisse m'aider.
Je commence par quoi?
Sorenson a fini par sortir du trou.
Lui et Diggs nous poursuivent
et ils réussissent toujours à nous trouver.
Quelqu'un au F.B.I. veut nous éliminer.
Je travaille au zoo.
- J'y ai des relations.
- Tu m'y avais trouvé un travail.
C'est au bout de Ia rue.
Je trouve toujours Ie chemin,
même de nuit.
Ça rassure Molly.
Tu es bien Monty?
Désolée. Je n'ai pas entendu sonner.
C'est vous qui avez appelé?
Je savais
qu'iI ne se souviendrait pas de vous.
C'est pourquoi je vous ai fait venir.
Parfois, ça aide s'iI voit Ies gens.
Vous connaissez cet homme?
Ce sont des policiers. Je les ai appelés.
Je croyais que c'était une embuscade.
Même si ça n'en est pas une,
tu dois Ieur parIer.
Tu ne peux pas fuir constamment...
Tu as raison: je ne peux même plus fuir.
- II y a un sous-soI?
- Par Ia cuisine.
- Vous me Ie montrez?
- Qu'ai- je fait? Je suis désoIée.
II a été conçu comme un abri antiaérien.
Personne ne peut y entrer.
Enfermez-vous.
Ne sortez que Iorsque tout est caIme.
- Où tu vas, Rick?
- Je ne sais pas, Lou.
Si tu allais au zoo? ll y a des armes.
- Et tu Ie connais comme ta poche.
- Bonne idée.
Au zoo.
Dépêche-toi!
Vous n'avez rien à craindre.
C'est Joe Weyburn.
- Mais ils ne vont pas nous suivre?
- Je I'espère bien.
IIs ont changé Ie code.
Pas maintenant!
- Comment tu as...?
- Je n'en reviens pas.
- Viens.
- Attends!
Tu ne nous as pas vus, hein?
C'est eux.
Attention.
Des fournitures.
IIs sont où? Où est-ce qu'iIs Ies mettent?
- IIs en avaient des vrais.
- C'est quoi?
Un pistolet anesthésiant.
Pardon.
Pardon de t'avoir fait ça.
IIs t'ont trouvé à cause de moi.
C'est rien.
C'est moi qui devrais m'excuser.
C'est mieux comme ça.
Quinze ans, c'est bien assez Iong.
Ferme Ies portes
et reste ici quoi qu'iI arrive.
Ne sors pas. Tu restes ici.
Si je fais ça, tu appuies sur ce bouton.
Tu vois ce que ça fait?
Tu vois ces Iumières? Ça Ies aIIume.
Comme ça, d'accord?
Et baisse Ia tête.
Je veux que tu t'en sortes. Je ne survivrais
pas à ton deuxième enterrement.
Souviens-toi, tu ne bouges pas.
C'est une vraie jungle dehors.
C'était IequeI déjà?
Rick? C'est Joe Weyburn.
On ne te veut aucun maI.
On veut juste parIer.
Bienvenue dans la forêt tropicale.
Nous vous présentons des spécimens
de la faune et de la flore
originaires de la forêt tropicale
sud-américaine et de la savane africaine.
Ça y est.
Je I'ai touché!
II faut arrêter ça. Trouvez-moi cette fiIIe!
Réveillez-vous! Allez, tous!
C'est I'heure! On se réveiIIe!
Allez, les gars. Aidez-moi.
Tais-toi! Recule.
RESERVE AU PERSONNEL
Tais-toi!
Pardon.
Surprise!
Les mains derrière Ia tête.
Les doigts croisés.
Allez!
Qu'est-ce que tu fous? Mets-toi Ià!
Jambes écartées.
Sorenson, je I'ai! J'ai Jarmin.
Pourquoi tu as besoin de Iui? T'as qu'à...
Non, vieux, tu es pour Iui.
II y tient beaucoup.
Ma tête.
J'ai ta nana.
Tu te montres ou je Ia refiIe aux tigres.
Tu te goures si tu crois que je Ie ferai pas!
Tu ne veux même pas regarder?
Je ne voudrais pas que tu rates ça.
Quinze ans!
Ça fait quinze ans que j'attends ça!
C'est moi.
C'est moi. Attrape ma main.
Je t'en prie!
Je ne peux pas.
Mais si, tu peux, ma chérie.
Tu vas y arriver.
Tire-moi vers toi.
Désolée de ne pas pouvoir te tirer de là.
Et moi donc. Ecoute.
Je suis Iibre. Je peux t'épouser.
Menteur. Tu ne m'épouserais pas.
Si, si tu tirais un tout petit peu plus fort.
Un petit peu plus fort?
Au Iieu de regarder Ie père de tes enfants
servir de pâture aux tigres.
Mes enfants?
Ça va, chéri?
Qui êtes-vous?
Regarde-moi.
Rick, regarde-moi. C'est Marianne.
Tu te souviens,
on devait se marier et avoir des enfants?
Ravi de vous rencontrer, Marianne.
Espèce de salaud!
N'essaie pas de te défiler!
- J'te poursuis pour violation de promesse.
- Je n'ai pas d'argent.
- Tu veux quoi, mon caleçon?
- Exactement.
Je veux te montrer un truc.
Debout. Lève tes fesses de Ià.
Tu connais I'expression:
''Du neuf, du vieux, de I'emprunté et...''
PopauI
Du bleu.
PopauI est toutes voiIes dehors.
Si ça, c'est pas une allusion!
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