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Arrête.
Ça, ça s'en va.
Quoi ? Pourquoi ?
J'aime bien l'idée du miroir
au plafond, mais ça, c'est moche.
Mais tu es magnifique, dessus.
Si on doit l'enlever,
il faudrait au moins l'essayer
pour étrenner la nouvelle maison.
Et pour le lit, on fait quoi ?
Pas besoin de lit,
on a de la belle moquette.
Alors on aura les fesses
tatouées de belle moquette.
Attends, tu ne bosses pas ?
Je ne veux pas
d'un petit coup rapide.
J'ai prévenu que je serais en retard.
Ça te va ?
- Et les déménageurs ?
- Les déménageurs ?
- Oui.
- Ils seront là dans une heure.
Ça nous donne juste le temps.
Derek. Tu es très vilain.
C'est pour ça que tu m'as épousé.
Et Kyle ?
Pas de problème.
Ce garçon dort comme un roc.
Gage Bendix ?
Pardon ?
Nous allons tous les deux au 22e.
Gage Bendix, oui.
C'est là que je travaille.
C'est bien ce que je me disais.
Vous avez rendez-vous avec nous ?
Pourquoi, j'ai l'air d'une cliente ?
En fait, oui.
Pardon de vous décevoir,
mais je suis intérimaire.
Intérimaire ?
Il faut bien payer le loyer.
Je n'aurais jamais deviné.
Laissez-moi vous aider.
Et voilà.
Et voilà.
Merci. Je vous revaudrai ça.
- Bonjour.
- Bonjour.
Vous me suivez ?
Non, je dois déposer ces dossiers
au bureau de M. Charles.
- Derek Charles ?
- Oui, vous le connaissez.
Oui, je le connais
et c'est un salaud.
Il se prend trop au sérieux.
Mais n'allez pas lui dire.
- Vous pourriez avoir des ennuis ?
- De gros ennuis.
Je serai muette.
- Patrick.
- Bonjour, Derek.
- Bonjour.
- Et la nouvelle maison ?
Le chaos total. Je suis parti
à l'arrivé des déménageurs.
Sharon a dû adorer.
Oui, si elle appelle,
je suis en réunion.
Qui était assis à ce bureau, avant ?
Elle saura que je mens.
Je peux vous aider ?
C'est Derek Charles ?
Oui.
Faites gaffe, il est marié.
- Les meilleurs sont toujours mariés.
- Ou fidèles.
Avez-vous parlé à notre ami Allemand,
Herr Ganz ?
Je viens de raccrocher.
- Et ?
- Il n'apprécie pas
les fluctuations des marchés et craint
la vague des fonds spéculatifs.
- Et il a raison ?
- Non, il n'a pas raison.
Il a tort. Vous connaissez Ganz.
Il devient parano
dès que ça se banalise.
Alors il s'agite.
Mais j'ai réussi à le séduire avec
un fonds d'investissement privé.
Pour 155 millions.
Vous soutiendrez Derek
à fond sur ce coup.
Je suis honoré d'exister
dans le monde de Derek.
À qui sont ces jambes ?
- Jamais vues.
- Secrétaire temporaire, je crois.
Plutôt tentatrice.
Toujours agréable,
une jolie fille au bureau, non ?
Derek a épousé la dernière beauté
et l'a retirée du marché.
Oui. Ça nous manque,
une petite Sharon.
Je ne pense pas.
- Patrick, faites suivre mes appels.
- Entendu.
- Bonsoir, Marge.
- Au revoir, Derek.
D, tu pars tôt ? J'ai des billets
pour les Lakers ce soir.
Tu es fou. Je déménage.
- Il faut que je rentre.
- Et alors ?
J'ai l'air d'un mec qui veut divorcer ?
Je l'appelle
et je lui dis qu'on a une urgence.
- Merci. Je préfère rester marié.
- Lâche.
Oui.
Au revoir, M. Charles.
- Vous m'avez fait marcher.
- Vous l'avez cherché.
Je me vengerai.
Et en passant, sachez que
- personne n'est d'accord avec vous.
- À quel propos ?
Que Derek Charles est un salaud.
On dit que c'est le mec
le plus sympa ici.
Oui, eh bien, ils se trompent.
Moi c'est Lisa, en passant.
Bonsoir Lisa En Passant.
Bonne chance
pour le prochain boulot.
Attendez-moi.
Je reste encore quelques jours,
alors à lundi, peut-être.
Sharon !
C'est ton tour.
Non, je crois que c'est ton tour.
N'essaie même pas.
C'est définitivement ton tour.
Alors je suis coincé, hein ?
Hein, Kyle ?
Viens là.
Bon sang. Mais qu'est-ce que
ta mère te donne à manger ?
Et si on testait une fois de plus
le miroir magique ?
Sharon, tu es très vilaine.
C'est pour ça que tu m'as épousée.
- Bonjour, Marge.
- Bonjour, Derek.
Bonjour.
Vous vous rappelez ?
Lisa En Passant ?
Bravo. Vous m'impressionnez.
Marge, où est Patrick ?
Il a la grippe.
J'ai troqué avec une intérimaire
et j'ai remporté votre bureau.
J'espère que ça va.
Non, c'est bon.
Prenez votre stylo et suivez-moi.
Voici une note
pour la soirée de Noël ce vendredi.
- Déjà ?
- Oui.
Asseyez-vous.
Les conjoints ne sont pas invités ?
Quoi ?
À la fête. C'est écrit : pas de conjoints.
Oui, c'est Joe Gage qui veut ça.
C'est assez courant dans le milieu.
Ils pensent
qu'on ne peut pas se détendre
quand le conjoint est là.
Et c'est le but de la soirée.
- Ça se déchaîne, parfois ?
- En général, non.
Ce n'est pas marrant.
J'ai appelé Patrick. Il dit que
vous l'aimez noir avec deux sucres.
Si c'est froid,
je peux le passer au micro-onde.
Non, il est parfait. Merci.
On peut commencer.
- Je suis prête.
- C'est lundi.
- Les choses importantes d'abord.
- C'est fait.
Qu'est-ce qui est fait ?
Le lundi, vous envoyez des fleurs
à votre femme.
Cette semaine, une douzaine
de roses rouges à longue tige.
J'ai appelé pour confirmer la livraison.
Merci.
Il y a longtemps
que vous êtes marié ?
Trois ans en mars.
Et vous lui envoyez encore des fleurs.
Elle a de la chance.
Oui, c'est une tradition.
Patrick dit que vous avez commencé
quand elle était votre assistante.
Vous avez beaucoup
discuté avec Patrick.
- Les appels.
- J'écoute.
D'abord Phil Trendle.
Je veux déjeuner avec lui
la semaine prochaine
et plutôt au Water Grill.
J'aime leur poisson.
- Le Water Grill est génial.
- Terry Mills.
- Je vais trop vite ?
- Je vous attends.
Êtes-vous toujours aussi efficace ?
Ça vous étonne ?
Oui. La plupart du temps,
on nous envoie...
Je ne suis pas
une intérimaire comme les autres.
On était au supermarché,
je regarde
et Kyle est en train de flirter
avec la caissière.
Elle a 16 ans, il en a deux.
Il la regardait comme tu fais
quand tu vois une jolie fille.
Tu as appris la drague à mon fils.
Tel père, tel fils.
Enfin, en rentrant,
je suis passée par le campus
et j'ai pris la liste des cours
pour le prochain semestre.
Tu sais, j'ai vraiment hâte.
Vous avez besoin de moi ?
Je te montrerai, ce soir.
Tu me diras ce que tu en penses.
Tu m'écoutes ?
Chéri.
Si je choisis Économie de Gestion
et Gestion des Opérations,
Gestion des Systèmes d'Information
attendra le prochain semestre.
La fac ?
- Derek.
- C'est un diplôme sur Internet.
Pas ce soir, chéri.
Tu sais que ça compte pour moi.
Pour moi aussi,
mais j'aurais espéré que tu restes
une maman, que tu sois avec Kyle.
J'adore être une maman.
On a une grande maison.
Je gagne assez pour qu'on puisse...
Ce n'est pas l'argent.
On était d'accord.
Tu as dit que tu travaillerais fort,
j'aurais l'enfant et tu serais promu.
Puis je reprendrais mes études.
- J'ai dit ça ?
- Oui, tu as dit ça.
Tu as des choses à raconter
quand tu rentres le soir.
J'ai besoin de raconter
des choses.
- Kyle sera enfant unique ?
- On achètera un petit chien.
Une petite femelle qui te ressemblera
- et on lui dira que c'est sa sœur.
- On l'appellera Petite Sharon ?
Hé, Petite Sharon. Viens ici.
Tu sais exactement
ce que je veux dire.
Dis-le-moi
en me regardant dans les yeux.
D ? Pourquoi tu ne m'as pas rappelée
aujourd'hui ?
- Tu as appelé à quelle heure ?
- Vers 16 h.
- Tu n'as pas laissé de message ?
- J'ai laissé un message.
Patrick est malade, et l'intérimaire...
On a une intérimaire, et elle a dit
que tu avais appelé,
mais sans laisser de numéro.
Elle ? On avait dit que
tu n'engagerais pas de fille.
Chérie, je ne contrôle pas
les intérimaires.
Elle est jolie ?
Joliment quelconque.
Mais tu sais,
elle bosse mieux que Patrick.
Sauf pour le message.
- Tu vas immédiatement la virer.
- Immédiatement.
- Je ne plaisante pas.
- Promis.
Bonsoir, Shannon.
J'espère que je ne te dérange pas.
Non, c'est chouette que tu sois venue.
J'emmène Kyle voir le Père Noël
au Grove.
Tu veux venir ? Tu auras ta photo
sur les genoux du Père Noël.
Non, je suis débordé.
Tu as besoin de moi, ici, hein ?
Pardon.
Voilà votre café. Il est tout chaud.
Bonjour, Lisa.
Voici ma femme, Sharon. Sharon,
voici Lisa. Elle remplace Patrick.
Je suis ravie de vous rencontrer,
Mme Charles.
- Bonjour.
- Bonjour. Et voilà le petit Kyle.
On voit déjà
que ce sera un bourreau des cœurs.
Bonjour, Kyle. Moi, c'est Lisa.
Dis bonjour, Kyle.
Il dit bonjour. D'habitude,
il n'est pas timide avec les étrangers.
Quel beau petit garçon.
Il vous ressemble.
Vous trouvez ?
Tout le monde dit qu'il ressemble
à la belle Sharon.
C'est vraiment la famille idéale.
Vous pourriez faire la couverture
d'un magazine.
Heureusement que
vous ne restez pas longtemps.
Mon mari peut être très exigeant.
J'apprends beaucoup de choses
de votre mari.
Je n'en doute pas.
Joe Gage veut vous voir
quand vous aurez un moment.
Bien.
Ravie de vous avoir rencontrée,
Sharon.
De même, Liz.
- C'est Lisa.
- Pardon ?
C'est Lisa. Vous avez dit Liz.
Désolée. Lisa.
- Sharon.
- Ce n'est pas moi. C'est Shannon.
- Alors explique.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
"Il vous ressemble, Derek."
Mais c'est vrai qu'il est beau
comme moi.
Tu as dit qu'elle était quelconque.
Elle est tout sauf quelconque.
Je ne sais pas.
Je n'ai d'yeux que pour toi.
Et tu crois que je vais acheter ?
Allez.
Je t'emmène voir la bande.
Je sais que ça te manque.
- Patrick revient quand ?
- Demain.
Je l'espère pour toi.
Crudo.
Regardez-moi ce sapin.
Déjà Noël.
- Bonjour, Stan.
- Bonjour, M. Charles.
- Je suis de retour.
- Patrick.
- Ça va mieux ?
- Oui, merci.
Il faut plus qu'un virus intestinal
pour que je rate la soirée de Noël.
Oui.
On ne peut pas dire ça pour Marge.
Vous vous débrouillez bien.
La pauvre a la grippe intestinale.
Elle l'a attrapée de Patrick.
Elle a utilisé mon brillant à lèvres.
C'est bon, les filles.
Soyez gentilles.
Tu as été surprise combien de fois
à écouter les appels de Derek ?
Comme si tu ne le faisais pas.
Je suis trop douée pour être prise.
- Je n'en doute pas.
- Tu bosses ici depuis longtemps ?
- Dix ans en avril.
- Tu dois en savoir plus
que quiconque sur ce qui se passe
derrière ces portes.
Tu n'as pas idée, mon chou.
Ici, on m'appelle 118.
Cent dix-huit. On pourrait aller
boire un pot, un de ces quatre.
Un peu de papotage entre filles.
Si tu penses me soutirer de l'info
avec quelques Cosmos,
tu ne te trompes pas.
Pardon. Je croyais que tout le monde
était sorti déjeuner.
- Je m'en vais.
- Non.
Restez. D'accord ?
Je prends mon sandwich
et je retourne dans mon bureau.
D'accord ?
- Ça va aller ? Vous voulez en parler ?
- Ce n'est rien.
Rien ?
Les gens que je connais
ne pleurent pas pour rien.
Vous croyez que je pleure ?
C'est des allergies.
Ah, des allergies.
Vous êtes allergique à quoi ?
Aux hommes, apparemment.
Je peux m'asseoir ?
Oui.
Vous avez des problèmes
avec votre petit ami ?
Je commence à croire
qu'il y a un truc qui cloche chez moi.
Il n'y a rien qui cloche.
J'aimerais vous croire.
Vous n'avez peut-être pas
rencontré le bon.
Je commence à croire
que tous les bons sont pris.
Je ne suis pas expert,
mais si ça n'a pas marché,
c'est peut-être parce que
ça ne devait pas marcher.
Peut-être.
Quand vous rencontrerez le bon,
vous le saurez tout de suite.
C'était comme ça
pour vous et Sharon ?
Oui. Oui, ces choses-là arrivent.
- Super. Maintenant, je suis jalouse.
- Pourquoi ?
Elle a tout.
Le mari idéal, l'enfant idéal,
le mariage idéal.
Non, ça n'existe pas.
Toutes les relations
ont leur difficulté.
L'essentiel,
c'est de continuer à avancer.
Il faut continuer à avancer.
Lisa, ne vous culpabilisez pas
pour ce type.
Vous êtes intelligente,
vous êtes belle.
L'homme que vous choisirez
aura de la chance.
Oui.
Non. Sérieux, si j'étais célibataire...
Vous essayez de me réconforter.
Ça marche ?
Oui.
Bien.
Il faut tenir le coup.
Tout ira bien.
Merci, Derek.
Monsieur... M. Charles.
Désolée. Pardon.
- Pardon.
- Pas de souci.
Qu'est-ce qui se passe ?
Son petit ami l'a jetée
et j'ai essayé d'être gentil.
Je veux bien tenter ma chance.
Tu as vu cette croupe ?
- Arrête, Ben.
- Comme si tu n'avais pas remarqué.
Non, je ne suis plus dans le jeu.
Je suis hors circuit, comme toi.
Je suis toujours dans le jeu,
sur le banc, en attendant de jouer.
Attention, D.
Ce n'est plus comme avant
quand les parties de fesses en l'air
étaient sans conséquence.
Attention, D ?
Tu as marié la tienne, c'est tout.
Si tu penses que cette fille...
- Tu l'as vue en premier.
- Tu es fou.
Dommage, je ne suis pas son genre.
Mais toi, par contre...
Pour ce genre de nana,
le bureau est un terrain de chasse.
Et je crois que tu es dans sa mire.
Merci pour l'épaule, Lisa
(J'ai pensé que ça vous plairait)
En écoute :
CRUDO
INTÉRIMAIRE :
C'EST DE SAISON
derek01 : où l'avez-vous trouvé ?
INTÉRIMAIRE : concert pirate
INTÉRIMAIRE : totalement illégal
INTÉRIMAIRE : on peut nous arrêter
ça vaut le coup. J'm crudo.
derek01 : The Automator est GÉANT
INTÉRIMAIRE : oui
derek01 : merci. au boulot
INTÉRIMAIRE : dac
Sharon.
Il vient de s'endormir.
Rouge ? Bleue ?
- Rouge ? Bleue ?
- Rouge.
- Tu fais quoi, ce soir ?
- Comme d'hab. Biberon, céréale.
J'ai l'air de quoi ?
- Très bien.
- Très bien.
La dernière fois que tu es allé
à cette soirée, tu t'es enivré.
Kyle.
Mange quelque chose.
Promis. Je prendrai un hamburger
chez Jake's.
- OK. Je t'aime.
- Moi aussi, je t'aime.
Le quart arrière, Derek Charles
attrape, plus que trois secondes.
- Je t'aime.
- Salut. Mange quelque chose.
- La place est prise ?
- Oui.
Non, je plaisante.
Je vous en prie.
- Ça alors.
- C'est une soirée de Noël.
Oui. Vous êtes resplendissante.
Merci.
Vous mangez quelque chose ?
Oui. Vous aussi ?
Les grands esprits se rencontrent.
Merci, John.
Le meilleur hamburger en ville.
Vraiment ?
Hé, John ? John ?
John.
- Je peux en avoir un, moi aussi ?
- Prépare-lui le spécial.
- C'était délicieux.
- Je vous avais prévenue.
On venait toujours se détendre ici,
après une journée difficile.
- Journée difficile, jeux dangereux ?
- Oui.
À cette époque,
j'avais une bonne descente.
Ça s'arrange avec votre petit ami ?
- Il faut avancer, c'est ça ?
- Exactement.
- Très bien.
- Alors, les plans d'avenir, Derek ?
Diriger la compagnie à 35,
avoir un jet à 40, me retirer
sur mon île et acheter les Lakers à 50.
- Je suis fan des Sixers.
- Désolé de l'apprendre.
Je vous gagnerai à mon équipe.
- S'il vous plaît ?
- Oui.
Vous me servez un martini sec.
Bien sûr.
- Vous en voulez un ?
- Non, merci.
C'est pas vrai. Vantard.
Non, merci.
- C'est Noël. Fini le boulot.
- John, non.
- Servez-en un à mon ami.
- Vous le voulez sec ?
Ravageur.
Ça c'est pour toi.
Patrick ? Patrick. Patrick.
Une fois de plus,
bravo à l'équipe de la déco.
- Les vrais aides du Père Noël.
- Je ne vous la confierais pas.
Il ne faut pas le faire à la maison.
C'est dangereux.
Quoi de neuf ?
Tu as l'air en pleine forme.
Je reviens.
J'arrive, Derek.
- J'arrive.
- Non. Je ne danse pas.
Non, pas avec moi. Bon, d'accord.
Oui. C'est bien.
- C'est vous, Marge ?
- C'est moi.
Montrez-moi un peu.
Je ne savais pas
que vous bougiez comme ça.
Je suis derrière un bureau.
- Vous avez quand même des jambes.
- Oh, oui.
- Allez, doucement.
- Doucement, oui, très doucement.
- Très doucement.
- À moi.
C'est bon. Il est à vous.
- Bonsoir, salaud.
- Monsieur Salaud.
Tequila ?
Une bière, trois martinis
et une tequila ? Je ne pense pas.
Lâche.
Allez.
Vous savez bouger.
Soul Train pour vous.
- Montrez-moi.
- Je vous montre ?
- Allez, allez.
- Venez.
Vous savez bouger.
Oui, intérimaire.
- Vilaine, vilaine.
- Hé.
Je n'allais pas venir, ce soir.
Pourquoi ?
Il n'y a pas longtemps que je suis là...
Tout le monde est ravi de vous voir.
Même vous ?
Comment, "même moi" ?
Je suis votre plus grand fan.
Vous m'en mettez une sur la joue ?
Sinon les gens vont vraiment croire
qu'il y a quelque chose.
Il va falloir courir ce risque.
Oh, où tu vas ?
On vient de commencer.
Sally Sloane est ici.
Tu te souviens ?
Elle faisait des strip-teases.
- Sally.
- Derek est célibataire.
- Il est célibataire !
- Je rentre. Je vais dessoûler.
On sort faire la fête ?
- Non, merci. Non, merci.
- Où est passé l'esprit des fêtes ?
Avec ma femme et mon enfant.
Je vais *** et après je me sauve.
Tu n'es pas marrant, D.
Pas marrant du tout.
Lisa, Lisa.
Hé. Arrêtez, arrêtez.
Allez, arrêtez, non.
Merde.
Arrêtez tout de suite.
Qui est là ?
Arrêtez. OK. OK.
Lisa, Lisa.
Bon sang, Lisa, Lisa. Arrêtez.
Ne faites pas ça. Ne...
Non, non.
Non.
Lisa, assez.
Ça suffit.
Arrêtez.
Ça suffit.
- Quoi ? Derek.
- Mais qu'est-ce qui vous prend ?
Ce qui me prend ? Derek !
Si vous n'êtes pas en état de conduire
j'ai des billets de taxi.
J'ai des billets de taxi.
Soyez prudents.
Allez, ne soyez pas timides.
Cinglée.
Eh bien. On vit dangereusement.
Patrick, vieille folle.
Danse avec moi.
Danse avec moi.
Alors, c'était comment ?
Comme d'habitude, mon cœur.
Il ne s'est rien passé d'intéressant ?
Non
Bonjour.
Hé. Bonjour.
- Tout va bien ?
- Oui.
Tu as eu tort de partir.
Roger, des Acquisitions,
a vomi sous l'arbre de Noël.
Je regrette d'avoir raté ça.
J'arrive à un mauvais moment ?
Non.
Joe veut savoir quand vous comptez
terminer le dossier Ganz.
Dites-lui qu'il l'aura en fin de journée.
Merci.
Oui.
Joe aime bien les femmes, non ?
Je ne sais pas.
Ça va, si je m'en vais ?
- Oui. Rentrez chez vous.
- Bien. À demain.
OK.
Lisa.
Hé.
Je vous dois des excuses
pour la soirée de Noël.
Je pense que vous avez été surpris.
Oui, nous avions bu tous les deux.
Le mieux, c'est d'oublier.
Et si je ne peux pas ?
Lisa, il n'est rien arrivé.
D'accord, comme vous voulez.
Il n'est rien arrivé.
Sortez de ma voiture.
Sortez de ma voiture maintenant.
Sortez de ma voiture.
Détends-toi.
- Derek, détends-toi.
- Sortez de ma voiture.
- Sortez.
- Personne ne nous verra.
J'ai failli devenir folle.
Obligée de faire semblant
de penser au travail
alors que je n'avais qu'une envie...
Lisa !
Sortez immédiatement de ma voiture !
Derek, qu'est-ce que tu as ?
- Qu'est-ce que je t'ai fait ?
- Hé, hé.
Je ne sais pas
si vous êtes folle ou quoi,
mais il n'y a rien entre nous.
Rien ! Je ne compromettrai jamais
mon boulot. Je travaille ici.
Arrêtez ! Ne me touchez pas. Sortez.
Sortez.
Sortez.
- Sortez ! Allez !
- Merde !
- Tu es un salaud, finalement.
- Oui, c'est ça. Sortez.
Sharon ?
Shar ?
Il faut que je te parle.
Qu'est-ce qu'il y a ?
Ça fait une heure et demie
que j'essaie de calmer ma sœur.
- Sheila ?
- Tim avait une liaison
depuis un an et demie
avec une nana du bureau.
- Elle l'a su comment ?
- Tim a tout avoué.
Il va la quitter. Avec trois gosses.
- Oui, c'est dur.
- C'est affreux. Si ça m'arrivait...
Ça ne pourrait pas t'arriver.
Je ne te tromperai jamais.
Je sais.
Tim est un salaud.
Je sais.
Qu'est-ce que tu voulais me dire ?
Quoi ?
Tu voulais me dire quelque chose.
Non.
Un problème au boulot.
Rien de méchant.
Pourquoi tu ne m'as rien dit ?
Franchement,
il n'y avait rien à dire.
Elle t'a caressé,
s'est montrée à poil dans ta bagnole.
Enfin. Je croyais qu'on était amis.
Tu aurais pu m'en parler plus tôt.
- Ben, tu trouves ça drôle ?
- Oui.
Je sentais que tu lui plaisais,
mais je n'aurais jamais cru...
Je ne comprends pas...
Franchement, Ben.
"Salut, ça va ?" Je n'ai pas...
J'ai été gentil.
Rien de plus.
Tu ne l'as pas draguée ?
Juste un peu ?
- Non. Absolument rien. Je t'assure.
- Elle est très sexy.
- Tu vas faire quoi ?
- Prévenir les Ressources Humaines.
Tu vas la faire virer ?
- Je n'ai pas le choix.
- Fais gaffe.
Si elle raconte
que c'est toi qui l'as draguée ?
Jamais.
Ce ne serait pas la première fois.
C'est quand la dernière fois
que tu as eu une assistante ?
On va se poser des questions.
- Bonjour, M. Charles.
- Bonjour.
- Hank est là ?
- Allez-y.
- Salut, Hank.
- Derek, bonjour.
- Quoi de neuf ?
- Eh bien.
Je voulais te parler
d'un truc personnel.
Tu connais Lisa Sheridan,
l'intérimaire ?
Oui, oui.
Elle a travaillé un moment pour toi.
Oui, c'est ça.
Hank, c'est assez spécial.
Si c'est pour te plaindre
de sa performance,
je t'arrête tout de suite.
Son agence a appelé,
elle ne revient pas.
Ils ont envoyé une remplaçante.
- Ah, oui ?
- Oui.
Ils ont dit pourquoi ?
Non.
Pourquoi ? Il y avait un problème ?
Un problème ?
Non. Pas de problème.
Pas de problème.
Je l'ai trouvée
un peu larguée, c'est tout.
- Si elle a démissionné...
- Elle a été plus rapide que toi.
Oui.
Oui.
Oui.
- Il y a autre chose ?
- Non. Je ne crois pas.
- Comment est la nouvelle maison ?
- Idéale.
- Tu salueras Sharon.
- Promis.
Tu viendras avec ta femme
quand on sera vraiment installés.
- Bonne idée.
- Oui.
- À bientôt, Hank.
- Au revoir.
- Alors ?
- Elle a démissionné.
- Sérieux ?
- Oui.
Tu as un fer à cheval
collé aux fesses ?
Tu as une sacrée veine, mon vieux.
Il faut croire.
Pas mal comme cadeau de Noël.
Oui.
Merci.
Merci. Tout ça pour moi. Regarde.
Friedrich ?
Bonjour. Derek Charles.
Comment s'est passé Noël ?
Non, c'était formidable.
On a fêté en famille.
Non, je suis au bureau
en train de travailler pour vous.
Absolument. On est comme ça.
Vous avez eu le temps
de regarder la brochure ?
Je vous avais dit.
Je vous avais dit.
Oui. Non, on peut s'attendre
à une magnifique nouvelle année.
Chéri, il est passé 3 h.
C'est la dernière fois
qu'on sort pour le Nouvel An.
On restera à la maison, l'an prochain.
Que toi, moi et Kyle.
Tu ne regardes pas ?
Non. Ça attendra demain.
Et si c'est Ganz qui approuve ?
C'est le matin à Munich.
Allez, paresseux.
Ganz ?
Non.
À bientôt
C'était quoi ?
Rien. Il faut que j'installe
un nouvel anti spam.
INTÉRIMAIRE
LAISSEZ-MOI TRANQUILLE
INTÉRIMAIRE
Joe a dit :
"On ne boira pas. C'est un séminaire.
On restera sobre.
C'est pour mieux se connaître."
Si Joe a dit ça,
c'est qu'il était soûl.
Oui. Je vous appellerai
plus ***, Kyle et toi.
D'accord.
Un strip-tease.
Qui a parlé de strip-tease ?
C'est un séminaire.
On a du boulot.
On pointe.
Sauf si c'est Joe qui a eu l'idée.
C'est une idée brillante,
c'est forcément la mienne.
Très bien. Alors levez la main
ceux qui veulent voir
des beaux nichons bien huilés
sous leur nez. Tu viens, Derek ?
Je suis marié.
- Je ne paye pas pour ça.
- Tu payes.
- Tu ne le sais pas encore.
- Oui.
- Pardon, monsieur.
- Qu'est-ce que c'est ?
Un martini sec.
- Non, je n'ai pas...
- La dame au bar vous l'offre.
Je dois dire que les serveuses
sont assez séduisantes.
Si on allait dans un night-club ?
Ça va, Derek ?
J'ai l'impression d'avoir vu
quelqu'un que je connais.
Quelqu'un que tu connais
ou que tu veux connaître ?
Il ne peut pas être séduit.
Oui. Il a peur de Sharon.
Parlant de Sharon, je dois l'appeler.
Je reviens.
Salut, chérie.
Comment va le club des mâles ?
Comme tu sais,
tout le monde est crevé.
Dans une demi-heure, je vais enfin...
Derek, tu es là ?
Attends, Kyle veut te dire bonsoir.
Derek, tu es là ?
- Je te rappelle tout de suite.
- Une seconde seulement.
- Dis bonsoir à papa.
- Ils m'attendent.
- Je te rappelle tout de suite.
- Derek ?
Derek ?
C'était Sharon ?
Rien qu'à voir
ton visage affligé, je sais
que c'est à elle que tu parles.
Comment avez-vous su
que je serais ici ?
Quoi ?
Tu n'as pas l'air content de me voir.
Je ne suis pas content de vous voir.
Que faites-vous ici ?
Tu as dit que
tu ne compromettrais pas ton boulot.
J'ai démissionné
pour qu'on soit ensemble.
Vous m'avez mal compris.
Je suis marié et heureux de l'être.
Nous ne serons jamais
ensemble. Jamais.
Tu as peur de ce que
Joe et Ben peuvent penser.
Je vais te dire ce qu'ils vont penser.
Ils vont penser qu'on a monté le coup
et c'est vrai.
Qu'est-ce que vous racontez ?
Je comprends.
Quelqu'un doit prendre la situation
en main et ce sera moi.
Alors retourne dire bonsoir aux gars
et je t'attends dans ma chambre,
la 610.
Je n'irai pas dans votre chambre.
- Je vais dans la tienne ?
- Vous êtes cinglée.
- Vous avez besoin d'aide.
- Je sais.
Aide-moi, Derek.
Ne vous approchez pas de moi.
- Sharon ?
- Sharon ?
C'est Ben.
Dis-moi, tu vas te coucher ?
Non. J'arrive.
Allons, D, il est encore tôt.
Allons dans ma chambre.
On va écluser le minibar.
Non, je ne peux pas. Le dernier verre
m'a complètement rétamé.
D'accord, poivrot. N'oublie pas,
demain à 9 h. Salle Tiffany.
Le grand discours de Joe aux troupes.
Oui, 9 h.
Léger.
Sortez.
Chéri.
Non.
Ça te plaît ?
Non.
Tais-toi, chéri.
Non, arrêtez.
Ça te plaît ?
La femme de chambre ?
- Sharon ?
- Oh, pardon.
Bon sang.
Merde.
Bien sûr, Gage Bendix
a des avantages
sur la concurrence,
notamment celui
d'être un groupe privé.
Pas de souci de transparence comme
pour les compagnies publiques.
Enfin. J'allais envoyer
l'équipe de secours.
Désolé.
Je me suis réveillé trop ***.
Réveillé trop ***.
Autre avantage,
nos clients sont en général
des gens à forts revenus
davantage préoccupés
par la préservation de leur capital
que par des gains énormes...
Vous savez tous lire un graphique.
Il faut que le client se sente à l'aise.
Ce qui ressort
en cette période difficile,
la fin du crédit,
appelez ça comme vous voulez,
c'est qu'ils s'imaginent
que le pays est à vendre.
Pardon, monsieur,
votre femme est ici.
- C'est Sharon.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Elle est là.
Pardon, Joe.
De toute façon, je veux
que vous soyez rassurés et...
Voici votre femme, monsieur.
Pardon. J'étais au spa
quand tu t'es réveillé.
- Qu'est-ce qui vous prend ?
- Tu avais besoin d'une excuse.
- On va déjeuner ?
- Déjeuner ?
Oui, le temps est magnifique.
J'ai réservé...
Hé.
Où vous croyez-vous ?
Au lendemain matin.
Nous n'avons rien fait, hier soir.
Tu ne te rappelles pas ?
- C'était génial, hier soir.
- Il ne s'est rien passé !
Chéri, pas si fort.
Tu ne vas pas faire une scène.
Une scène ?
Oui. C'est exactement ce qu'il faut.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Vous aurez votre scène.
Vous irez raconter
à Joe et aux autres...
- Pourquoi gâcher ça ?
- Il n'y a pas de "ça".
Je t'interdis de dire ça.
Merde, venez par ici.
Qu'est-ce qui t'arrive ?
Pourquoi agis-tu
comme un étranger ?
C'est ce que je suis, un étranger,
vous ne me connaissez pas.
Alors rentrez dans cette salle
et déblatérez vos mensonges
ou fichez-moi la paix.
Ne me fais pas tout porter, Derek.
On savait dès le début
où ça allait nous conduire.
Quoi ?
La première fois dans l'ascenseur.
Le martini sec.
La soirée de Noël.
Tu as dit que tu aurais aimé être
célibataire pour qu'on soit ensemble.
Non, je n'ai pas dit ça.
- Tu l'as dit !
- Non ! Je ne l'ai pas dit.
Derek, tu l'as dit.
Tu l'as dit.
Si je rentre et que je leur dis,
ce sera la vérité.
C'est ce que tu veux ?
Tu veux que je leur dise la vérité ?
C'est quand tu veux.
Hé, hé.
Écoutez-moi !
Qu'est-ce que tu fais ?
Frappe-moi.
Fais-moi tout ce que tu veux.
Vous savez ?
Peu importe ce que vous faites ou
ce qui se passe dans votre cervelle,
parce qu'il n'y aura jamais rien
entre nous, jamais.
Compris, Lisa ?
Derek.
Derek ?
Derek ?
Nous avons légèrement débordé,
mais j'ai jugé important de répondre
à vos questions
et désolé d'avoir été aussi long.
Ceux qui ont prévu un golf,
c'est d'ailleurs mon cas, peuvent...
Tout va bien ?
- Et pour vous.
- Merci.
- D ?
- Non, non, merci.
Tu ne bois pas ?
Non, pas ce soir.
Je suis au thé glacé.
C'est une première.
- Tu te sens bien ?
- Oui.
Il grandit, c'est tout.
Oui.
C'est pas vrai.
Non. Allez, debout.
Lisa.
Allez, debout.
Vous ne pouvez pas rester.
Allez. Je vous traînerai s'il le faut.
Non. Non, non, non.
Envoyez un médecin au 583.
Il y a une femme dans la chambre.
Je crois qu'elle a avalé
des médicaments.
Oui, oui. Vite ! Maintenant.
OK.
Respirez. Respirez.
Respirez, salope.
- Derek. Que se passe-t-il ?
- Je t'appelle.
Allô ?
Salut, Ben, c'est Sharon.
Salut, Sharon.
Désolée de te déranger.
J'essaie de joindre Derek.
Il ne m'a pas appelée.
Il ne répond pas sur son portable.
J'espérais qu'il soit avec toi.
Oui, il y a eu un petit incident.
Il va bien ?
Ben ?
Il vaut mieux
qu'il t'en parle lui-même.
Tu commences à me faire peur.
Où est-il ?
Pardon. Elle va bien ?
Les médecins sont encore
avec elle.
Derek. Mon Dieu, j'étais
morte d'inquiétude. Tout va bien ?
Que fais-tu ici ? Tout va bien.
Je vais bien. Je vais bien.
- Où est Kyle ?
- Julie s'en occupe.
- Que s'est-il passé ?
- Sharon.
M. Charles. Enchantée.
Monica Reese, chargée de l'enquête.
- L'enquête ?
- Oui, voici ma femme, Sharon.
- Elle vient d'arriver.
- Elle n'est pas au courant ?
- Quoi ?
- On peut se parler en privé.
- En privé ? Que se passe-t-il ?
- C'est bon. Nous pouvons parler.
J'ai relu votre déclaration
faite sur place à la police.
J'aurais besoin
de quelques précisions.
Asseyons-nous.
Agent détective Reese,
3 h, 15 janvier.
Cette jeune femme, Lisa Sheridan,
est employée de votre bureau ?
L'intérimaire ? Que s'est-il passé ?
Elle a voulu se faire mal.
Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a fait ?
Mme Charles, pardon.
J'aimerais que votre mari
m'explique ce qui s'est passé.
Moi aussi.
M. Charles, Lisa Sheridan...
Oui, elle a travaillé pour nous
deux semaines.
Vous ne la connaissez
que depuis deux semaines ?
Environ deux semaines.
Assez pour qu'elle fantasme
que vous aviez une liaison ?
- Quoi ?
- Non. Non.
Elle m'a dragué à la soirée de Noël,
puis dans le parking.
Puis elle s'est pointée au séminaire,
à l'hôtel, et je l'ai rejetée.
Et quand... Pardon.
Et quand vous l'avez rejetée,
elle a essayé de se suicider, nue,
dans votre lit, à l'hôtel.
Attends. Elle était nue dans ton lit ?
- Mme Charles.
- Elle était nue dans ta chambre ?
S'il vous plaît.
- Diriez-vous que cette liaison...
- Il n'y a pas de liaison.
Il n'y a pas de liaison.
Alors elle a tout inventé
et vous n'y êtes pour rien ?
C'est précisément cela.
Pourquoi vous aurait-elle choisi ?
Je ne sais pas. J'ai pu dire une chose
qu'elle aura mal interprétée.
- Chérie.
- Comme quoi ?
Qu'est-ce que tu as dit
qu'elle a mal interprété ?
- Je vais vous demander de partir.
- Elle n'ira nulle part.
Je n'ai rien dit à cette femme.
Je ne lui ai pas donné de faux espoirs.
Vous ignoriez
qu'elle serait à l'hôtel ?
Je ne sais pas comment
elle est entrée dans ma chambre.
Elle a prétendu être votre femme
et dit qu'elle voulait vous surprendre.
- Je n'ai rien à te dire.
- Arrête, Sharon.
- Tu as couché avec elle ?
- Non, je n'ai pas
couché avec elle.
Pour nous deux,
j'ai besoin que tu tiennes le coup.
- M. Charles. Je vous en prie.
- Attends.
Reste. S'il te plaît, reste ici.
Écoutez, peu importe
que vous la baisiez.
Je ne la baise pas.
Je ne l'ai jamais baisée.
- OK.
- OK.
Agent détective Reese ?
C'est le médecin. Je reviens.
Sharon.
Je te jure que c'est un malentendu.
Un malentendu.
Une nana essaie de se suicider
à cause de toi et c'est un malentendu.
Et je vais avaler ça ?
- Tu me crois ?
- Non, je ne te crois pas !
- Tu n'as même pas rappelé ton fils...
- Sharon.
Il semble qu'elle soit sauvée.
Elle sortira de réa demain
et sera envoyée au cinquième
pour une évaluation psychiatrique.
C'est une bonne nouvelle. Merci.
Elle était assez lucide pour donner
un nom au médecin en cas d'urgence.
Vous maintenez votre version ?
Sharon. Sharon,
tu vas me parler ?
Merci, Julie. Je vous appelle demain.
Tout va bien ?
Julie. Merci.
Sharon.
Sharon.
Hé.
Sharon.
On peut parler ?
Sharon, je...
Écoute, tout ce que je veux...
Quoi, quoi, quoi, Derek ? Quoi ?
Qu'est-ce que tu veux ?
- Je veux te parler.
- Tu veux parler maintenant.
- Sharon, tu me connais.
- Non, je ne te connais pas.
Je connais le Derek
qui me disait tout.
- Arrête.
- Mais toi ? Je ne sais pas qui tu es.
Sharon, j'ai eu tort...
Si je n'étais pas allée à l'hosto,
si je n'avais pas appelé Ben,
m'en aurais-tu parlé ?
Évidemment
que je t'en aurais parlé.
Comme tu m'as parlé
de la soirée de Noël.
Et du parking ?
Oui, tu m'as dit que tu étais
dans un parking avec cette femme.
Il y a autre chose
que tu ne m'as pas dit ?
Parce que tu ne m'as rien dit.
J'ai eu tort. J'aurais dû t'en parler...
Tu aurais dû !
Pourquoi tu ne l'as pas fait ?
Parce que ça ne m'a pas semblé
important au départ
et ensuite, j'étais embêté.
- Comment en parler sans paraître...
- Coupable ? Coupable ?
Je suis ta femme. Tu dois
me faire confiance. C'est de ta faute.
Tu crois que je l'ai encouragée ?
Ne fais pas l'innocent.
J'ai vu comment tu faisais au bureau.
J'ai vu tes petits jeux
avec les filles,
mais ça, tu ne me l'avais
jamais fait. Jusqu'à présent.
Pourquoi ? C'est parce que
je retourne à la fac ?
Sharon, tu te trompes.
Cette femme est folle.
Il ne s'est rien passé...
Je t'ai déjà demandé quelque chose ?
Je ne demande rien.
Sauf d'être honnête.
- J'ai dit la vérité !
- Non.
- Oui.
- Non.
- Je t'ai dit la vérité.
- Non, tu as menti.
Le jour de notre mariage,
on s'est juré
de tout se dire.
Peu importe que ce soit moche
ou pas facile à dire.
Je t'ai demandé s'il s'était passé
quelque chose à cette soirée.
Qu'est-ce que tu as dit ?
- Qu'il n'y avait rien eu.
- Je sais.
- Je ne sais pas ce qu'il faut croire.
- OK.
Hé.
J'ai besoin d'être seule.
J'ai besoin d'être seule.
Arrête. OK ?
Sharon. S'il te plaît ?
- Sharon, allez.
- Sors de chez moi !
C'est dingue !
Tu te rends compte ?
Sors de chez moi.
Il ne s'est rien passé avec cette...
Comme tu veux.
Dis-moi ce que tu veux que je fasse
et je le ferai.
Je suggère que tu prennes
ta brosse à dents.
Ensuite, tes chaussettes,
ton rasoir, tes sous-vêtements,
tes préservatifs au cas où,
et ensuite, tu sors !
- Et pour aller où, Sharon ?
- Au diable.
En attendant,
je te suggère le Four Seasons.
Sharon !
Mlle Sheridan ?
Bonjour, Monica Reese.
Je suis chargée de votre dossier.
- Entrez.
- Merci.
Désolée de vous recevoir
ainsi.
On m'interdit de me doucher
ou de me laver les cheveux.
Il semble
que je sois encore suicidaire.
Vous voulez me parler de l'autre soir ?
Vous avez parlé à Derek ?
Oui.
Il va bien ?
Relativement.
Quand pourrai-je le voir ?
Je ne pense pas
que ce soit possible.
- Pourquoi ?
- Je ne voudrais pas vous contrarier,
mais je ne pense pas que
M. Charles souhaite vous parler
ou même maintenir le contact.
Alors pourquoi il m'a envoyé ça ?
Il vous a envoyé des fleurs ?
Des lys. Mes préférées.
Magnifique.
Lisa chérie.
C'était un malentendu l'autre soir.
Ne me quitte pas.
Je t'aime, Derek
Oui.
Mlle Sheridan, pouvez-vous
me dire ce qui s'est passé à l'hôtel ?
- Pourquoi y étiez-vous ?
- Derek ne vous a pas dit ?
Oui, mais j'aimerais entendre
votre version.
Il n'y a pas grand chose à dire.
Il m'a demandé
de le retrouver à l'hôtel.
Et vous étiez d'accord ?
Bien sûr.
Et que s'est-il passé ?
Vous pouvez deviner.
Oui. Vous avez fait l'amour.
Oui.
Derek nie, alors...
Il essaie de me protéger.
C'est un gentleman.
Oui.
Le lendemain, il m'a dit que
sa femme refusait le divorce.
Vous savez, le genre
de femme qui ne lâche jamais.
Oui.
Puis il a dit
qu'il ne fallait plus qu'on se voie.
J'ai mal réagi.
Je ne comprenais pas
qu'il agissait par noblesse.
Noblesse ? Que voulez-vous dire ?
Il pensait à son petit garçon, Kyle.
Ce que la rupture
aurait comme conséquence.
Lisa. Je peux vous appeler Lisa ?
Oui.
Comment, disons,
décririez-vous votre relation
avec Derek ?
- Amants.
- Oui, j'avais compris.
Mais croyez-vous vraiment
qu'il soit amoureux de vous ?
Je ne suis pas du genre
à briser un ménage.
Monica, je ne le vole pas.
Leur mariage est fini.
Mais j'ai du chagrin pour sa femme.
Pourquoi ?
Ça ne doit pas être facile
de découvrir que
son mari en aime une autre.
Oui.
J'espère qu'elle ne fera pas de bêtise.
Ça pourrait avoir
de sérieuses conséquences.
- Même un soupçon d'inconvenance.
- Il n'y a pas d'inconvenance !
C'est le délire d'une pauvre cinglée.
Qui pourrait vous poursuivre
pour harcèlement sexuel.
C'est moi la victime
de harcèlement sexuel.
Incroyable, cette histoire.
C'est un vrai cauchemar.
Vous devez regretter
de ne pas l'avoir sautée.
Bon sang, Joe !
Du calme. Je vous crois
et je vous soutiendrai.
Mais si on apprend
qu'il y a eu quelque chose...
C'est impossible. Il n'y a rien eu.
Bien. Alors il n'y a pas lieu
de s'inquiéter.
- Ben reprendra le dossier Ganz.
- Non. Ganz est mon client.
- Écoutez...
- Non, Joe.
Je ne perdrai pas un client pour ça.
Prenez des vacances en attendant
que ça se calme. Pensez à Sharon.
Pas vrai.
Désolée de vous interrompre.
Derek, l'agent détective Reese
veut vous voir.
Allons. Vous croyez
que j'ai envoyé des fleurs ?
Mon assistant a tous mes numéros
perso sur son ordinateur.
Elle a dû les prendre
quand elle l'a remplacé.
Voici le journal de Lisa.
Elle conservait
- une sorte de journal intime.
- Oui.
C'est un compte-rendu
assez précis et détaillé
de vos relations sexuelles.
- Mes quoi ?
- Je vous préviens, c'est...
"Nous..."
N'importe quoi.
Tout est faux.
Je ne suis jamais allé chez elle.
Je ne l'ai jamais touchée.
D'après ce journal,
vous êtes très doué comme amant.
Et il semble que
vous lui ayez fait des promesses.
De divorcer de votre femme et...
D'accord.
Vous êtes intelligente.
Vous ne pouvez pas la croire.
Écoutez, l'essentiel
c'est qu'elle y croie.
Alors il faut que je me protège.
Que je protège ma famille.
Vous pourriez obtenir
une ordonnance restrictive.
Bonne idée.
- Ce ne sera peut-être pas nécessaire.
- Pourquoi ?
La sœur de Lisa est arrivée
de San Francisco
et a ramené Lisa avec elle
plus tôt, ce matin.
Je ne suis pas malheureux
de l'apprendre.
On pourra peut-être l'aider,
maintenant.
Prêt ? Allons-y.
- Salut.
- Kyle. Bonjour, chéri.
C'est mon anniversaire
la semaine prochaine.
Bon anniversaire.
Viens dîner avec moi.
Allez, Sharon.
Enlève ton pied, Derek.
Qu'est-ce que tu en dis ?
Sois honnête.
Derek, le menu. Le menu.
- Ah, le menu. Pardon.
- Merci.
Sharon, c'est important pour moi.
Tu m'as manqué.
Je ne sais pas.
J'ai tant de choses à te dire.
C'est ton anniversaire.
Tu es magnifique.
Je t'aime.
Sharon, je veux rentrer à la maison.
Ça fait trois mois.
Je ferai tout ce que tu veux
pour que ça remarche,
tes études, toi et Kyle, enfin,
tu me dis et je le ferai.
J'ai quelque chose pour toi.
- Je peux... ?
- Non.
Attendons la fin de la soirée.
Bienvenue à "Vérité ou Mensonge".
Je suis votre hôte, Rod Baker.
Aujourd'hui, nous accueillons
notre championne, Bunny !
Bonsoir.
Je suis l'amie de Sharon, Kate.
Vous êtes... ?
Samantha.
Mme Charles est sortie dîner.
Sharon m'a demandé de passer.
J'ai un cadeau pour Kyle.
Je monte dans sa chambre.
Non. Il dort.
Je ne le réveillerai pas.
Revenez plutôt une autre fois.
Mais puisque je suis là.
Je...
Je vois. Vous faites votre travail.
C'est bien.
Vous voulez que j'appelle Sharon ?
Oui.
Bien.
Sharon. Oui, c'est Kate.
Où je suis ? Chez toi, bien sûr.
Tu m'avais demandé de passer.
Elle a oublié.
Non, Samantha voulait
que je t'appelle.
Ça l'inquiétait.
Non. Non, non, non.
Il ne faut pas lui en vouloir.
Non, allons donc, elle a bien fait.
Formidable. Bonne soirée.
Salue Derek de ma part.
Sharon, attends.
Voulez-vous lui parler ?
Non, c'est bon.
D'accord. Je t'appellerai
demain matin. Au revoir.
Je reviens tout de suite.
Oui.
Sharon, tu me manques et je t'aime
et je sais que moi aussi, je te manque.
Tu me manques, mais je ne sais pas
si ça suffit.
Tu ne veux pas divorcer ?
Dans ma famille, on ne divorce pas.
Maman et papa fêtent leurs 30 années
de mariage dans trois mois.
Je me demande
si on pourra leur ressembler.
Bien sûr qu'on pourra.
On fera pareil.
Tu sais, il ne s'est jamais
rien passé avec cette fille.
J'aurais dû être honnête avec toi
dès le début,
et je ne l'ai pas été.
Ça ne se reproduira jamais.
Mais je t'aime.
Je t'aime de tout mon cœur
et j'aime mon fils.
Kyle s'ennuie de son papa.
Et Sharon... elle s'ennuie de papa ?
Je ferai tout, tout.
- Tout ?
- Ce que tu veux.
Alors la soirée se passe bien.
Et la Benz.
- La Benz.
- Ma Benz ?
Je... Ah, oui. J'ai la clé sur moi.
Tu sais, c'est...
Tu m'as manqué.
Au revoir !
Vous aussi !
D'accord, ça marche.
Bienvenue à la maison, chéri.
Tu conduis ma voiture.
- Vous rentrez tôt.
- Bonsoir.
Ça s'est bien passé avec Kyle ?
Il a été un amour.
Mais vous avez raté votre amie.
- Quelle amie ?
- Votre amie Kate ?
Je ne connais pas de Kate.
Elle avait quelque chose
pour Kyle.
Mon Dieu ! Où est Kyle ?
- Dans son lit.
- Quelqu'un est entré ?
- Oui.
- Ils sont restés longtemps ?
Quelques minutes.
Vous avez dit que ça allait !
Kyle ?
Elle a pris mon bébé.
Mon Dieu ! Mon Dieu !
Que s'est-il passé ?
Elle avait quelque chose pour Kyle
puis elle est partie.
Partie ?
Kyle n'est pas dans sa chambre.
Appelez les urgences !
Tout de suite.
Kyle ?
Kyle ?
Kyle ? Fiston ?
Kyle !
Mon Dieu. Mon Dieu.
Kyle.
Elle n'a pas pu aller loin.
Elle n'a pas pu aller loin.
On attend les résultats d'analyse.
Il semble aller bien.
Vous devriez pouvoir
rentrer avec lui.
- Merci, docteur.
- Merci.
Bonsoir.
Comment va-t-il ?
Le médecin dit que ça va.
Moi ça ne va pas.
Elle est rentrée dans notre maison.
Et maintenant,
notre fils est à l'hôpital.
Vous aviez dit
qu'elle était à San Francisco.
Comment a-t-elle su qu'on sortait ?
Elle doit surveiller votre maison.
Vous devez la retrouver.
Je ferai tout pour la retrouver.
Vous avez intérêt
à vous occuper de cette femme.
Sinon c'est moi qui le ferai.
Que dois-je faire, maintenant ?
- Acheter une arme ?
- Je vous en prie.
Nous allons la faire rechercher.
En attendant,
renforcez votre système de sécurité.
Elle aurait pu faire du mal
à mon fils. Mon fils.
Tu ne veux pas dormir ?
- Kyle. Doucement, trésor.
- Doucement.
Ah, non.
Ah, non. Bon sang.
Merde.
Elle est folle.
Elle n'est jamais partie.
Je veux parler
à l'agent Reese. Tout de suite.
Je m'appelle, Derek Charles.
Oui, elle me connaît.
C'est urgent.
Il faut que je lui parle.
Oui, c'est Lisa, je ne suis pas là.
Laissez un message après le bip.
Écoutez-moi bien.
Vous savez qui je suis.
Vous êtes entrée chez moi.
Vous avez touché à mon enfant.
Vous vous croyez folle ?
Vous allez voir ce que c'est, la folie.
Espèce de salope !
C'est bon. Je vous montre
comment ça marche ?
Absolument.
C'est simple.
Tapez le code, et c'est bon.
En cas d'urgence,
il y a le bouton de panique.
Si vous appuyez,
la police sera à votre porte.
Il y en a un dans votre chambre.
Alors tout est prêt ?
Tu pars à quelle heure ?
Cet après-midi,
après être allée chercher Kyle.
- Sois prudente sur la route.
- OK.
- Je serai là demain matin.
- Oui.
- N'oublie pas l'alarme.
- Je n'oublierai pas.
- Je t'aime.
- Moi aussi.
Au revoir.
Bureau de Derek Charles.
Patrick.
Lisa ? Mon Dieu, ça fait une éternité.
Au moins six mois.
Je sais. On a des tas de choses
à se raconter.
Je ne suis pas censé te parler.
On pourrait me virer.
Crois-moi, tu ne seras pas viré.
Pourquoi tu dis ça ?
Derek ne t'a pas dit.
Me dire quoi ?
Il quitte Sharon.
Ils vont divorcer.
- Divorcer ?
- Ça t'étonne.
Ça n'arrivera pas, Lisa.
Allons, Patrick.
Je sais de quoi je parle.
Alors pourquoi partent-ils à San Diego
chez les beaux-parents ?
Derek n'y va pas.
Oui, je t'assure qu'il y va.
Sharon part cet après-midi.
Derek y va demain matin.
Lisa ? Tu m'entends ?
Patrick, je dois filer.
Non, tu viens d'appeler.
Mon sac.
Joe en a besoin pour 17 h.
- Oui. Sharon, est sur la un.
- OK.
- Bonjour.
- Je viens de quitter la maison.
- Bien. Tu as mis l'alarme ?
- L'alar...
Zut, j'ai oublié.
Je m'en vais bientôt. Je le ferai.
Non. Je suis à côté.
Je fais demi-tour. Je te rappellerai.
Oui. Rappelle.
Vous n'avez pas eu mon message ?
Pardon. On ne voulait pas
que vous l'appreniez comme ça.
Je savais qu'on en arriverait là.
Ça doit être dur de découvrir
que quelqu'un ne vous aime plus.
Je le sais.
Vous êtes complètement délirante.
Les flics vont s'occuper de vous.
- Attendez, ce n'est...
- Ne me touchez pas.
- On peut discuter.
- J'ai dit : ne me touchez pas !
Espèce de folle !
Lâchez-moi !
Vous êtes bien chez les Charles.
Sharon.
Tu es là ?
- Derek.
- Lisa ?
Qu'est-ce que vous faites chez moi ?
Sharon.
Sharon ?
Derek, je te rappelle.
Passez-moi l'agent Reese,
immédiatement.
Oui. Non, c'est urgent.
Viens ici, salope.
Je vais nettoyer le parquet
avec ton beau petit cul.
Alors on s'accroche, hein ?
Tu cries, maintenant ?
Viens !
Je t'avais dit
de ne pas venir chez moi.
On ne touche pas à mon enfant.
Viens. Viens !
C'est ça que tu veux ?
Viens.
Plus près.
Tu y es presque.
Allez.
Tu veux me frapper ?
Tu y es presque.
Allez, salope.
Prenez ma main.
Allez, prenez ma main.
C'est bon.
Allez, allez.
Salope.
Lâche-moi.
Mon Dieu.
Mon Dieu.
Sharon ? Est-ce que ça va ?
Que s'est-il passé ?
Je crois que vous le savez.
Attendez ici.
- Chéri.
- Ça va ?
- C'est fini.
- C'est fini.
Resynchro : 6ou