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le temps d'en acheter un.
Passez nous voir au magasin...
Voyez si ça vous intéresse...
C'est Phyllis qui vous a dit
de m'appeler ?
De la compta ?
Vous avez gagné à un concours !
Vous venez de...
Ça va être dur.
Ça va être dur.
Faut que je m'échauffe.
Je suis Anne Lindbergh.
Je ne trouve plus mon bébé !
Je savais que je te ferais sourire.
Bon, allez.
Un refrain, et tu dégages.
Jack, je suis une missionnaire.
J'en reviens pas d'être tutoyé
par ces gens-là.
Je vous renseigne ?
Lydia-Petite souris travaille ici ?
Oui, je vous l'appelle au téléphone.
Oh non, c'est personnel.
- A remettre en mains propres !
- Vous n'avez pas le droit...
Lydia Sinclair ?
Vous devez être elle.
Notre carte.
Tu seras notre employé.
Qualifié pour faire quoi ?
Trier, tu verras.
Ça, ce sera bien.
Des senteurs sylvestres.
Bonjour. Je m'appelle Lydia Sinclair.
Très heureux.
Félicitations. Jack Lucas.
Ravi de vous voir, enfin.
Anne Napolitano,
propriétaire de Vidéo Spot.
Bravo.
Et voici notre collègue...
Parry... Parry...
Parry Parry ?
Non, juste Parry.
Comme Moïïse.
Bon, alors ?
D'abord, vous nous signez
une carte de membre officiel.
Signez-la, on vous la fera plastifier.
Parry, veux-tu plastifier sa carte ?
Oui.
Valable un an...
et renouvelable - si vous le désirez -
au tarif membre.
Pas gratuitement, donc ?
Si, vous avez droit à 10 vidéos.
Gratuites ?
- Gratuites.
- Rien que les 10 premières.
Après, c'est 2,99 $ la location.
Vas-y.
- Je peux vous aider ?
- Non, je regarde toute seule.
" Les Marchands d'Enfer" . Bon choix.
Je n'aime pas les films d'horreur.
Ou alors...
" Le Pain Pourpre" ...
le nouveau grand film de Speizak.
Voyons.
Dans le décor grandiose
d'une boulangerie de compte-chèque.
De Comte tchèque.
En slovaque sous-titré.
Je n'aime pas...
les love-stories tchèques.
J'aime les comédies musicales.
Musicales ?
Par ici.
Voici notre point musicalité.
On a...
Fred Astaire. Ça, c'est bon.
Et Al Jolson...
- Et Ethel Merman ?
- Ethel Merman... elle est...
Rupture de stock.
- Quelle arnaque !
- Ça craint.
Je crois en avoir commandé
l'autre jour.
Alors, c'est oui ou non ?
C'est pour bientôt.
Je repasserai.
Mlle Sinclair... votre carte...
ne l'oubliez pas.
J'aime bien vos ongles.
Où vous les faites faire ?
A vrai dire...
je les fais moi-même.
J'ai été esthéticienne.
- J'aime vos petites étoiles.
- Il arrive qu'Anne...
le fasse pour d'autres.
Un petit à-côté.
Elle ferait vos ongles.
Pour combien ?
- Vous êtes membre...
- 40 dollars !
40 dollars ?
Vous me les ferez quand ?
Ce soir ?
Ce soir.
Merci.
Faire les ongles, c'est une chose...
mais dîner avec des inconnus...
et en plus, celui-là !
- Ce sera très informel.
- Elle l'a même pas regardé !
C'est pas un tête-à-tête.
Vous auriez pas encore
du bourratif ?
Gauche que je suis.
Grand merci.
Je suis sortie
avec des branlots, mais beaux.
Faut quand même un minimum !
C'est délicieux, Anne. Vraiment.
Vous êtes un cordon bleu, et vous avez
deux superbes... casseroles.
Il cherche à lier conversation.
Alors, parle-lui,
il ne va pas te mordre.
Merci.
De rien.
Vous savez...
vous êtes belle...
vous avez une affaire à vous...
je m'étonne qu'un type
ne vous ait pas encore raptée !
Ça vous étonne ?
J'ai pas tiré le bon lot.
Que voulez-vous !
Vous savez... j'en reviens pas.
Quand on a un corps fait
pour enfanter, comme vous...
il faudrait qu'un type soit fou...
La plupart le sont.
Non ?
Vous... une femme géniale, laissée
pour compte sous mes yeux.
Non, c'est scandaleux !
Je ne tolère pas ça... non, non...
- Jack... magne-toi, là !
- Si je suis ton homme...
allons-y, alors...
là, tout de suite,
allons faire nos jeux interdits.
Vois ma baguette magique
et libère tes célestes sphères d'or !
Tu me suis, oui ?
Ça va pas, la tête ?
- Ta braguette.
- T'as mis le temps, hein ?
Tu fais du combien,
du 40 ?
Oui, c'est ça.
Ça va marcher !
Tiens-moi au courant.
Tu es trop bien, ce serait du gaspi.
Bienvenue.
Entrez.
Je n'ai jamais été dans un appartement
au-dessus d'un magasin.
On passe devant...
mais on ne s'imagine pas
que quelqu'un y habite vraiment.
Je vous offre quelque chose ? Café ?
Thé ? Tequila ?
Ça fera mal ?
Ça dépend de vous.
Pas de verre, vraiment ?
Tiens, régale-toi.
- C'est de la boue.
- Ça part au lavage.
Tu vas avoir un teint superbe.
C'est de la bonne boue ?
Ferme.
Les lèvres.
Ferme.
Qu'est-ce que tu fais ?
Et voilà.
Là, détends-toi.
Tu n'as personne dans ta vie ?
J'ai l'air d'avoir quelqu'un
dans ma vie ?
Ne t'effarouche pas.
L'idée n'est pas si loufoque.
Tu es en forme, tu as un boulot,
tu ne louches pas.
Non, personne de spécial.
Bon, très bien.
Tu sais, ce n'est pas si facile
à mon âge.
Quoi ?
- De rencontrer des gens.
- Oh, tu parles !
Je suis sortie avant de savoir
conduire.
J'en reviens encore pas.
Pour moi, sortir...
ça n'a jamais été l'époque.
C'est dégoûtant, comme engrenage.
Tu n'as rien raté.
Bouge pas.
Je suis surexcité.
C'était comme ça
quand tu as connu Anne ?
C'est une fille épatante.
Elle t'aime trop.
Tu l'aimes aussi, non ?
Tu le sais...
seulement,
tu fais un peu le con, parfois.
Pardon.
Ma mère m'appelle chaque semaine.
C'est le cauchemar à répétition.
"T'as rencontré quelqu'un ?"
" Non."
"Alors?"
"Je ne sais pas."
Dieu merci, j'ai déménagé !
Dire que tu as vécu
si longtemps avec elle !
Moi, avec la mienne,
je me poignarderais six fois !
Il y a des gens faits pour être seuls.
Ce que je pense, c'est...
que j'étais homme
dans une autre vie...
et je me servais des femmes
pour mon plaisir.
Alors, maintenant...
je le paie.
Ça m'ennuierait moins si...
je me souvenais du plaisir.
Là, tu fais dans le compliqué.
A ton avis...
quel est le vrai problème ?
Je ne fais aucun effet aux gens.
Aux pots du bureau,
je remplace les canapés...
que les gens ont mangés, comme ça,
les plateaux restent garnis.
Je ne commence jamais aucune
conversation car je ne sais pas...
je ne sais pas sur quoi la faire...
déboucher.
Ecoute, sois un peu plus cool
avec toi-même, ma grande.
Une conversation...
ça vit sa vie.
Il faut y croire, à ça.
Regarde, nous deux :
nous avons...
une délicieuse... conversation.
Je te paie.
Arrête ! Je ne fais pas de fleurs
aux gens.
Je te parle parce que j'en ai envie.
D'accord, tu n'es pas top-modèle.
Quel ennui, si on était toutes
des Jerry HaIl !
Faut faire avec ce qu'on a.
Tu n'es pas si transparente que ça.
Tu veux une personnalité ?
Attrape ça :
tu peux être une vraie garce !
Vraiment ?
Je vais te donner mon portefeuille.
Pour payer le dîner. OK ?
Tu es chic !
Faire tout ça pour moi.
J'ai peur.
Je suis si amoureux d'elle.
Je pressens la catastrophe.
Il n'y en aura pas.
Non, Anne sera là, je serai là...
il n'y aura pas de catastrophe.
- J'ai peur quand même.
- Je sais... mais tout ira bien.
- Tu as de la gueule.
- Toi aussi.
- N'oublie pas de respirer.
- Faut que je respire.
Voici Lydia, notre gagnante.
Je sais.
Qu'est-ce que vous faisiez ?
Tout est bouclé, en bas.
On pensait aller dîner.
Le chinois ?
Vous voulez venir avec nous ?
Non, merci.
- Attention tes ongles !
- Je vais rentrer.
Moi aussi.
- Il faut que tu manges.
- Je m'en vais.
Ne sabote pas tout.
Enfin ! Juste un dîner !
Tu vas aller jusqu'au bout.
Tu le raconteras à ta mère.
Tu viens !
Parfait.
Que faites-vous ?
Je lis le... le livre, parfois...
mais en général,
je calcule les coûts de production.
Je calcule les coûts depuis...
la première édition luxe,
jusqu'à l'édition poche.
Après l'édition poche, en gros,
c'est le problème d'un autre.
Ça a l'air passionnant.
Comment ça se fait ?
Ça ne l'est pas du tout.
Pourquoi pas... c'est...
De vos calculs dépend
la publication d'un livre.
Qui sait si ce livre n'influera pas
sur la pensée des gens ou...
leurs actes.
On ne publie
que du roman d'amour jetable.
Ne dites pas ça.
Il n'y a rien à jeter
dans les histoires d'amour.
Les histoires d'amour sont...
passion...
imagination... il y a de la beauté.
Et puis...
il y a des merveilles
dans ce qu'on jette.
Des raviolis !
Je les mangerais bien tous.
Quelqu'un veut un ravioli ?
Thé ?
Oh ! Pardon.
C'est chaud.
Aide-la, tu veux ?
Pardon.
Oh... pardon.
C'est contagieux, hein ?
Qu'en penses-tu ?
Bonne bouffe, hein ?
Je pense qu'ils sont faits
l'un pour l'autre.
Affolant... mais vrai.
Tu l'as vue avec ses nouilles ?
Elle avait une nouille sur la tête.
Et puis, la valse des raviolis.
Ils jouaient au hockey avec !
C'étaient des broccoli.
Leurs baguettes
leur servaient de batte !
- Arrête ! Tout va remonter !
- Et les rots !
Dites-m'en plus sur vous.
Je veux tout savoir.
Il n'y a rien de plus à dire.
Ne dites pas ça.
- Non, c'est tout.
- Ça me suffit.
- Elle est mordue.
- Je sais.
Et grâce à moi !
Quoi ?
C'est du latin.
" L'amour conquiert tout."
Je parle pas pour nous...
mais pour tous les autres.
- Ça marchera ?
- Qui sait !
Deux personnes peuvent être
face à face et ne jamais se trouver...
et deux autres, aux antipodes...
sans que rien ne puisse les séparer.
Qui sait ?
Ce qu'il y a,
c'est que si c'est écrit...
Quoi ?
Rien. Continue.
Tu dois être très fier de toi.
Tu as fait une B.A. pour quelqu'un
ce soir.
J'ai été fière de toi, ce soir.
Toi, t'as été géniale.
Merci.
De rien.
Raviolis à la vapeur.
Ne vous croyez pas forcé.
Je ne me force jamais.
Je veux dire... de me dire
des choses gentilles.
C'est un peu rétro,
vu ce qu'on va faire.
- On va faire quoi ?
- Vous me raccompagnez chez moi.
Je crois que je vous plais un peu.
Vous allez pouvoir monter
prendre un café.
Je ne bois pas de café.
On va sans doute prendre un verre.
Parler pour mieux se connaître...
se mettre à l'aise...
Et puis, vous...
vous resterez dormir.
Et demain matin, au réveil...
vous serez distant.
Vous ne resterez pas
pour le petit-déjeuner.
Peut-être juste un café.
Je ne bois pas de café.
Et puis...
on échangera nos numéros...
et vous partirez.
Vous n'appellerez jamais.
J'irai travailler,
je serai follement bien...
pendant la première heure,
et après...
tout doucement, je me transformerai
en petit tas de poussière.
Je ne sais pas pourquoi
je me fais un coup pareil.
Ça m'a fait plaisir de vous connaître.
Bonsoir.
Excusez-moi ! Attendez !
Pardon... attendez...
- Je ne me sens pas bien.
- Pas étonnant.
On s'est rencontré, aimé
et on a cassé en 30 secondes.
Et j'attends encore le premier
baiser... le meilleur.
Ça a été unique pour moi aussi.
Pour moi aussi,
mais taisez-vous, maintenant.
Taisez-vous.
S'il vous plaît ?
Je ne monte pas chez vous.
Je n'y ai jamais pensé.
- Vous n'en avez pas envie.
- J'en ai envie.
J'ai une gaule comme la Floride,
pour vous.
Mais je ne veux pas qu'une nuit.
J'ai un aveu à vous faire.
Vous êtes marié ?
Divorcé ?
- Une maladie ?
- Non. Arrêtez.
Je suis amoureux de vous.
Et ça ne date pas de ce soir.
Je vous connais depuis longtemps.
Je sais qu'à midi, quand vous
vous frayez un chemin pour sortir...
on vous refoule, mais vous ressortez
trois secondes après.
Je vous suis au resto
et c'est un bon jour...
si vous achetez un roman d'amour.
Je sais ce que vous commandez :
le mercredi, c'est raviolis...
et *** malabar
avant de reprendre le travail.
Je sais que vous exécrez votre travail
et que vous avez peu d'amis...
que vous vous sentez maladroite...
pas aussi merveilleuse
que les autres...
et vous sentant aussi seule
et... isolée... et...
je vous aime.
Je vous aime.
Vous êtes belle comme un poivrier !
Je serais K.0. plusieurs fois,
si j'avais droit à ce premier baiser.
Et là, je ne serais pas distant !
Je reviendrai demain matin,
et je vous appellerai.
Mais je ne bois toujours pas de café.
Vous êtes vrai...
n'est-ce pas ?
C'est pas la bonne porte.
Vous pouvez m'appeler.
Elle ne m'a pas donné son numéro.
Je vous en prie...
Laissez-moi vivre ça !
Laissez-moi vivre ça !
Où êtes-vous ?
Où êtes-vous ?
On en a marre de vous voir !
Merci...
Ouais, ça va bien.
Je sais pas comment te dire ça
autrement...
J'ai eu des problèmes personnels
à résoudre.
C'est fait, et là...
je veux reprendre le boulot.
C'est possible ?
Oui, je comprends.
Je le suis, oui.
Sûrement pas.
Sûrement.
Super. Quand ?
Mardi, c'est bon.
Mardi, c'est super, Lou.
Bon, à mardi.
Merci. Bye.
- Qui est Lou ?
- Mon agent.
- Tu rigoles ?
- J'ai appelé mon agent.
Qu'est-ce qu'il a dit ?
Que si je veux reprendre,
pas de problème.
Je n'ai qu'à venir, et...
on en discutera, et voilà.
C'est géant !
J'ai ces cassettes à classer.
T'as vu ma veste ?
Dans la salle de bains.
Salle de bains...
J'ai du café, si t'en veux.
Tu as fait du café...
tu reprends le travail
et tu as fait du café ?
C'est le pied !
Tu sais ce qui serait chouette ?
Maintenant qu'il va y avoir
une paie de plus...
j'aimerais qu'on s'agrandisse.
Je ne veux pas brusquer
les choses...
mais je vais prospecter.
Peut-être un deux-pièces-living.
Ou un appart' au dernier étage.
Disons dans le Brooklyn...
chic !
Quoi ?
Tu cales pour le transport ?
Pas grave. On pourra...
Viens là.
Tu es une femme formidable.
Moi, formidable ?
C'est un arrêt de mort ?
Non, il faut qu'on en parle.
Après tout ce qui s'est passé...
ce serait une bonne chose
pour nous deux...
si on...
mettait la pédale douce, hein ?
Pédale douce... je rêve...
on aurait brûlé les étapes ?
Ecoute, ça a été...
très, très difficile
pour moi, cette année.
J'émerge à peine.
J'en sais plus, maintenant,
et je ne veux plus faire d'erreurs.
Il me faut du temps...
pour faire les bons choix.
Halte ! Je suis larguée. Quoi ?
Je crois que j'ai peut-être besoin...
d'être seul quelque temps.
Maintenant que j'en sais plus,
je crois que...
je devrais penser à ma carrière,
puisque tout est réglé : Parry...
Primo et d'une, laisse-moi
te dire une chose, d'accord ?
Toi... tu sais que dalle !
Secundo...
nous deux, on a fait quoi, là,
sinon tirer notre temps ?
Est-ce que j'ai jamais fait
pression sur toi ? Jamais ?
Non. Alors, c'est quoi,
cette histoire de temps ?
Je t'aime. Tu m'aimes.
Tu veux arriver ?
C'est génial !
Je veux être là...
pardon... être là le jour J !
Alors, tu as besoin de temps
pour comprendre quoi ?
Bon. Laisse-moi juste
te poser une question.
Tu m'aimes ?
Je ne sais pas.
Tu ne peux même pas m'offrir ça ?
Merde,
c'était quoi, ton intention ?
Prendre tes affaires, la porte,
et m'écrire quand je serai remplacée ?
Je n'avais pas d'intention.
J'ai juste dit
que je voulais du temps.
Connerie !
Si tu dois me faire mal, vas-y...
ne fais pas durer pendant des mois...
parce que tu n'as pas de couilles !
Bon. Je fais mes valises ce soir.
Qu'est-ce que tu foutais ici,
tu peux m'expliquer ? Hein ?
- On y a tous les deux gagné.
- J'y ai gagné quoi ?
J'y ai gagné quoi ?
Quoi, que n'importe qui
ne m'aurait pas donné...
n'importe quand ?
Tu crois que tu es un tel cadeau ?
Tes humeurs, tes problèmes !
Tu crois que c'est drôle, pour moi ?
Pourquoi tu veux me garder ?
Parce que je t'aime.
Espèce de pauvre con...
Non, arrête, arrête !
Je t'interdis d'être gentil !
Faudrait jouer au débile :
" Restons amis" ...
pour que tu partes
content de toi ?
Je ne suis pas une femme moderne.
Si c'est fini...
disons franchement que c'est fini.
Mon portefeuille ? Comment ça ?
Il ne vous entend pas.
Dr Mandeville, j'étais de service
quand il est arrivé.
J'ai vu son dossier.
Il est déjà venu ici une fois.
Catalepsie, état de non-phonation.
Ouais... alors ? Il a été tabassé ?
Commotion cérébrale, hein ?
Il va s'en sortir ?
Je crains que non.
Sévère raclée,
mais ce n'est pas le problème.
Il revit sa catalepsie.
Il peut en sortir dans une heure...
treize mois ou treize ans.
On n'en sait rien.
Une personne peut revivre
tout l'impact d'un drame...
longtemps après.
J'ai lu comment il a perdu sa femme.
Vous êtes des parents ?
Ça ne fait rien.
On se chargera de lui.
Il faudra le replacer
dans cette institution.
Et si j'étais un parent ?
Vous pourriez le soigner
à domicile...
mais je vous le déconseille.
Pour son bien.
Il lui faut l'hôpital.
Vous auriez pu signer la décharge,
mais on le fera.
Excusez-moi.
Pauvre Lydia.
Elle trouve enfin son Prince Charmant,
et crac... coma.
Il y a des femmes
qui ont la poisse, hein ?
Je t'appelle, d'accord ?
Réponse : deux nains et un melon.
Je me scratche.
Bon week-end. Lundi...
notre invité spécial sera
Ben Starr...
star de l'émission " in"
maintenant "down" : "A la radio" .
De la part d'un salopé
à tous les sabotés...
Je vous zaime, et ciao, ciao !
Qu'ils me fassent une offre ou merde !
Dis-leur que le câble m'a contacté
pour un talk show.
Quoi ?
Le père de Beth a tout arrangé.
Non, il est propriétaire.
Mais je vous dérange pas !
Allez, dégagez !
Jack ! Eh, Jack, c'est moi !
Arrêtez ! Je le connais, ce type !
Tu te souviens de moi ?
Venise ! Tu me connais, Jack !
Jack, je peux... je peux te parler ?
Faut que je te parle.
On a passé du temps ensemble !
Tu le connais ?
Pourquoi tu me snobes ?
Foutez-moi la paix !
Une comédie hebdomadaire
sur les sans-abri.
Mais rien de déprimant.
On veut un style drôle, débridé...
pour poser le problème
des sans-abri à la télé.
Alors... on a trois bargeots,
trois sans-abri.
Mais c'est des sages.
Bargeots, mais sages.
L'accroche, c'est qu'ils aiment être
sans-abri...
la liberté, l'aventure.
C'est tout dans la joie de vivre.
Pas de merde, de fric, de politique.
Et le clou, c'est que ça s'appelle :
" Cent abris" .
Bon, moi je me tire !
Il se volatilise encore ?
Non, c'est rien... la pause W.C.
Il est... aux W.C.
Je vais voir.
Merde !
Quoi ?
C'est un Graal.
Un Saint Graal.
Le Saint...
Un milliardaire détient le Saint Graal
sur la 5ème Avenue ?
Exactement ! Qui s'attendrait
à du divin dans un hôtel particulier ?
Ils ont dit...
que tu étais la Personne.
Henry Sagan ?
Excusez-moi. J'ai laissé
des draps neufs pour Parry.
Citron-vert, très proches de
cette couleur, avec des pastèques.
Oui. Excusez-moi.
On les fait laver...
le docteur a eu un problème
de seringue.
Ce n'est pas grave, mais veillez
à ce qu'il les ait, une fois propres.
C'est Jack.
Ça va ? Tu as bonne mine.
Vraiment.
Tu te réveilles pour moi ?
Ce n'est pas fini, hein ?
Tu crois que tu vas
me le faire faire, hein ?
Des clous ! Tu peux te fouiller !
Je ne me sens responsable
ni de toi ni de personne !
On a tous des coups durs.
Je ne suis pas Dieu !
Je ne décide rien !
Les gens survivent.
Dis quelque chose !
Tout allait si bien.
Si bien.
Je vais avoir mon talk show.
Qui va vachement rapporter, en plus.
J'ai une vache de nana,
vachement super canon.
J'ai une vie vachement super !
Alors, te prélasse pas
dans ton coma...
en pensant
que je vais risquer ça...
parce que je me sens
responsable de toi.
Je ne suis pas responsable !
J'ai pas mauvaise conscience.
T'es peinard. Moi...
tous les jours, je rame...
je trime pour savoir ce que je fous !
Même si j'ai quelque chose,
c'est comme si j'avais rien.
J'ai pas pitié de toi, c'est facile
d'être dingue. Mets-toi dans ma peau !
Je le ferai pas.
J'y crois pas, à cette connerie !
Ne me raconte pas
que je suis la Personne.
Je n'ai rien...
rien de particulier.
C'est moi qui commande
mon destin, pas...
des fées grassouillettes
et flottantes.
Je ne risquerai pas ma vie...
pour aller chercher une putain
de coupe pour un putain de légume !
Enfoiré !
Où on va, là ?
La coupe.
Pour les besoins de la discussion,
disons que je le fasse.
Si je le fais...
je veux que tu saches
que je ne m'y sens pas obligé.
Que je ne me sens pas maudit,
coupable, responsable.
Si je le fais...
si je le fais...
je dis bien, si...
c'est parce que je veux
le faire pour toi.
C'est tout.
Pour toi.
Ne bouge pas de là.
Merde !
Super.
Voilà que j'entends des chevaux.
Parry serait content !
Un célèbre animateur devient louf
lors d'une mission divine.
Si on m'enferme...
pourvu qu'on me mette à côté de lui.
Dieu merci, personne
ne regarde en l'air, ici !
Lannie Carmichael...
Noël 1 932.
Allez, réveillez-vous !
Bon Dieu !
J'ai rempli ma part du contrat.
La voilà, ta coupe.
Tu vas te réveiller maintenant ?
Tu veux réfléchir un peu plus ?
Prends ton temps.
J'ai fait un rêve, Jack.
J'étais marié.
J'étais marié
avec cette femme magnifique.
Tu étais là, toi aussi.
Elle me manque vraiment.
J'ai le droit ?
Elle peut me manquer, maintenant ?
Merci.
SUICIDE ACCIDENTEL
DÉJOUÉ PAR UN RODEUR
Allegro...
on y va !
Bonjour, chérie. Où étais-tu passée ?
Tu en fais une tête !
Pourquoi tu pleures ?
Tu es ma grande ?
Tu es ma grande ?
Oui.
Qu'est-ce que tu attends ?
Que j'applaudisse ?
Quoi ?
Qu'est-ce que tu es venu faire ?
Prendre tes affaires ? Y en a plus.
Tout a brûlé...
accidentellement.
Jack, Dieu sait ce que tu fais,
mais ne le fais pas.
Pas question de jouer
les apparitions...
et de me laisser
aller au charbon.
Pourquoi tu es venu ?
Je t'aime.
Quoi ?
J'ai pas bien compris.
Tu peux me le repasser ?
Je crois...
Je me rends compte...
que je t'aime.
Tu m'aimes, hein ?
Salaud !
Mon Dieu, quelle belle nuit, hein ?
Eh, regarde.
Quoi ?
Ils bougent.
C'est moi qui fais ça ?
Tu es dingue, c'est le vent.
Bonne nuit, Manhattan !
- Dis bonne nuit, Jack.
- Bonne nuit, Jack !