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BPB.
C'est le terme, à l'hôpital.
Blessure par balle.
Le médecin doit les signaler
à la police.
Dans mon métier,
ça ne facilite pas l'accès...
à la qualité des soins.
Peu de gens savent
ce que vaut leur existence.
Moi, je le sais.
70 000 dollars.
On me les avait pris.
Etj'allais les récupérer.
Il paraît que le temps guérit tout.
Au bout de cinq mois au lit,
sans bouger...
j'aurais dû abandonner
toute idée de vengeance.
Être un brave type,
tourner la page.
Les braves types, ça me va.
Il faut qu'il y ait des pigeons.
Mais ils finissent
toujours derniers.
Aidez un infirme. . .
Merci.
Aidez un ancien du Vietnam.
Aidez un infirme. . .
Qu'est-ce que tu fous ?
Casse-toi !
La ferme, je t'ai guéri.
Enfoiré.
- Combien ça fait ?
- 2,98.
Putain. . . Mes cigarettes !
Pardon.
Edward Johnson
Merci.
Cent. . .
deux cents. . .
trois cents.
Bonne journée, M. Johnson.
Il vous va très bien.
Comment réglez-vous ?
MONT-DE-PIETE
Je vous en donne 900.
Faites voir le Magnum.
Celui-là.
500 plus le flingue.
Votre pièce d'identité ?
Bien sûr.
Désolé, M. Johnson,
cette carte a été annulée.
Impossible.
J'ai essayé deux fois.
Vous payez autrement ?
Essayez encore.
Les vieilles habitudes sont coriaces.
Si on ne les perd pas,
elles vous perdent.
C'est pas beau, le mariage ?
Porter ?
Tu n'es pas mort.
Tu vas me tuer ?
Pas maintenant.
Tu décroches.
C'est encore Val,
il veut te parler.
Désolée, chéri.
Je lui dis de rappeler ?
Non, je vais lui parler.
Le faire taire, en tout cas.
Comme d'habitude, et toi ?
Bien, ça va.
Tu y es maintenant ?
T'en fais pas,
pour eux on se ressemble tous.
Même équipe,
deux fois par semaine.
Mardi et vendredi, entre 1 1 h et midi.
Même itinéraire.
Blanchiment d'argent.
Combien y a-t-il ?
350 000 à un demi-million.
Il te faut combien ?
On fait moitié-moitié.
Il te faut combien
pour. . . racheter ta place ?
Au Syndicat.
Combien ?
- L'Organisation ?
- Peu importe.
Purée, tu sais tout.
Salut, ma puce.
1 30 000 $.
Les Chinois iront pas voir les flics.
Ça sort pas de la famille.
Ils sentent pas la douleur.
T'as rien remarqué, chez eux ?
Ils ont l'air méchant.
Dopés au kung-fu, les salauds.
- J'ai loupé un truc ?
- Ils mettent pas leur ceinture.
On se les fait vendredi.
Regarde-moi ça.
Alors, ça gaze ?
Papa a gagné sa croûte.
Quoi ?
Quand on cogne un Chinetoque,
une heure après, on en redemande.
1 40 000.
Chacun.
En tout.
En tout ?
70 000 ? C'est pas assez.
Pour moi, si. Je prends des vacances.
Tiens, le sac.
Ça me suffit pas. Il me manque 60 000.
Putains de bridés !
On aurait dû se les faire mardi.
On s'en est tirés.
Et on a un résultat.
Faut être content de ce qu'on a.
Règle numéro un.
Règle numéro un.
Quoi ?
Tout va bien.
Mais ça suffit pas !
Ça suffit jamais.
Chérie, mets l'argent
dans la voiture.
Je peux pas le croire.
Tu sais quoi, Porter ?
C'est marrant.
Tu vas te tordre.
Ça fait toujours 1 40 000.
On devrait me filer un diplôme.
Putain ! Attends que je sois plus
au milieu !
Tout va bien, chérie.
Tu as été géniale.
C'est bon. Donne le flingue.
D'accord, garde-le.
C'est ça. Tout va bien.
Comme on a prévu.
Craque pas maintenant.
Voilà, c'est bien.
Je parie que les questions grouillent
dans ta tête.
Lynn n'a pas compris.
Je sais pas pourquoi.
Les épouses deviennent bizarres,
quand on a des copines.
Quoi ?
J'ai pas compris.
T'as compris.
Mlle Porter,
j'ai pas que ça à faire !
Euh. . . Mlle Porter est là ?
Mme Porter.
Peu importe.
Enculé !
Debout, tourne-toi.
Qu'est-ce que t'as, là ?
Combien, là-dedans ?
Deux mille.
- Et ça ?
- De l'hélium.
A ton avis ?
De l'héroine !
Val Resnick.
Où est-il ?
Tu veux savoir où il est ?
Ici, regarde.
Tiens, je t'emmerde.
Perdu.
Putain, enculé !
- Merde !
- Val Resnick.
Connais pas.
Où tu as eu l'héro ?
Ils vont me tuer.
Et moi, je vais faire quoi ?
Ton souci, c'est moi.
Je vous en supplie. . .
Stegman. Arthur Stegman !
Où il est ?
Les taxis South End. . .
Rue Farragut.
Merci.
Pas de quoi.
Je cherche Arthur Stegman.
Il est pas là.
Je peux vous aider ?
Non, vous pouvez pas.
Où est-il ?
Sais pas. Il est pas là.
Devinez.
Quoi ?
Essayez de deviner où il est.
Il est chez lui ?
Va te faire foutre.
C'est parti !
Allez, jette-les !
Minute, c'était à moi !
Quelqu'un pour toi.
Je cherche Stegman.
T'es qui ?
Porter.
Porter, ça m'a tout l'air
d'une voie de fait.
C'est le genre
à refuser d'obtempérer.
Pas ici !
Il veut juste parler.
J'ai raison ?
C'est bien ça ?
C'est toi Stegman ?
Peut-être.
Qu'est-ce que tu veux ?
Ton gars n'a pas livré.
C'est rien.
On cause dehors ?
Tu deales ?
Laissez tomber, d'accord ?
Et touchez pas à mon blé.
C'est de l'héroine ?
En effet.
Vous en faites pas pour ça.
Allons-y.
Vous autres, jouez !
Tu saignes sur mon canapé !
Allez !
Steggie nous fait des cachotteries.
Je m'en occupe.
Val Resnick.
- Eh bien ?
- Dis-moi où il est.
Même si je le savais,
la réponse serait non.
- Où as-tu vu mon gars ?
- Au point de livraison.
Il est mort ?
Non, mais elle, oui.
Overdose, avec ta merde.
Qu'est-ce que ça peut te foutre ?
Je suis son mari.
Tu vas pas me buter ?
Pas devant ces gosses.
Où est-il ?
J'en sais rien !
C'est la vérité.
On m'a livré aussi. Hier soir.
Je revois personne avant un mois.
Pourquoi se donner tout ce mal ?
Il a peur de la fille.
Je veux dire. . .
de Mme Porter.
Enfin, ça m'en a tout l'air.
Je suis au courant de rien.
J'ai connu Val dans le temps.
Il y a trois mois,
il m'a demandé un service.
1 000 dollars de bonus par mois,
pourquoi pas ?
Et tu viens menacer de me tuer ?
Je suis pas assez pote avec Val pour ça.
Il est en ville, j'en sais pas plus.
Comment tu le sais ?
- Il l'a dit.
- Quand ?
Quand il est passé. Il s'est mis
en règle avec le Syndicat. . .
il fait son grand retour.
Il était vachement excité.
Dis-lui que Porter
aussi est de retour. . .
et qu'il veut son fric.
Sinon, je reviens te voir
quand les gosses seront pas là.
Et je lui dis ça quand ?
J'écoute.
Une jeune femme pour vous.
Elle s 'appelle Pearl.
Elle a deux gros vices.
Pour l'instant,
un seul m'intéresse.
Faites-la monter.
Appartement 71 8. Allez-y.
Il y a un problème ?
Ici Haskell.
Je m 'excuse d'appeler chez toi...
T'excuse pas.
Appelle pas, c'est tout.
J'ai eu un coup de fil
des taxis South End.
- Et alors ?
- Tu connais un nommé Stegman ?
Quitte pas.
A genoux, salope.
Je veux être satisfaite.
Je téléphone, Pearl.
Maîtresse Pearl, pauvre bouse.
Je téléphone, merde !
Magne-toi.
Bref, ce Stegman appelle...
plutôt nerveux,
comme s 'il allait chier dans son froc.
Il veut te parler,
j'ai dit que j'allais voir.
- Il t'a dit à quel sujet ?
- Il dit que Lynn est morte.
Un mec est passé, pas commode.
Il te cherchait. C'est tout.
Je voulais te prévenir.
T'as bien fait.
Je veux parler à cet enfoiré.
Stegman ?
Non, le président Nixon !
Evidemment, Stegman !
Envoie-le au Varrick's,
près du pont.
Disons. . .
dans vingt minutes.
Tu vois pas que je bosse ?
Tu vois pas que moi, je bosse ?
Mets-le sur ma note.
Je cherche une fille.
Elle se fait appeler Rosie,
voilà sa photo. Tu la connais ?
Call-girl.
Sans doute pas indépendante. . .
Iiée au Syndicat.
Trop classe.
Je peux pas la connaître.
Un ami commun, peut-être ?
- Pourquoi tu la cherches ?
- Je suis son frère.
J'ai un cancer,
un dernier adieu, tu comprends. . .
On vous sent proches.
T'as une cigarette ?
Ta sœur doit être chère.
Essaie Michael,
barman à l'hôtel Regal.
C'est pas le nom que je voulais.
C'est le seul que j'aie.
J'ai essayé de t'appeler,
tu as encore changé de numéro.
Je t'ai jamais donné
l'ancien numéro.
Ce mec avait l'air de quoi ?
Cheveux noirs, les yeux bleus.
Genre Cro-Magnon mal embouché.
Pour Lynn, il nous a peut-être
fait une fleur.
Sauf que ça me fait
1 000 dollars de moins par mois.
On trouvera un truc.
Tu as son nom ?
Il a dit Porter.
De la part de Porter ?
Il a dit qu'il était Porter.
J'aimerais pas
l'avoir à mes trousses.
- Tu dois flipper.
- Je suis quoi, un zéro ?
J'ai des amis.
J'ai qu'à montrer du doigt.
Je téléphone, il est mort.
Et il reste mort !
Baisse un peu la voix.
Il a dit quoi sur moi ?
Rien. Que tu lui devais du fric.
Et la raison ?
Non, rien.
Tu lui dois combien ?
Pas tes oignons.
J'ai eu l'impression
qu'il aimerait te tuer.
Bon sang !
Tu lui as dit quoi ?
Rien !
- Je lui aurais dit quoi ?
- Tu lui as parlé de l'héro ?
Il l'avait avec lui.
J'ai dit que je livrais.
Rien d'autre ?
Je sais rien d'autre !
T'as lâché un nom,
quelqu'un qui me trouvera.
Je te jure sur ma mère. . .
Nique ta mère !
- C'est pas chic. Calme-toi.
- Tu veux ma photo ?
Arrête.
Recommence pas.
Allez, arrête.
Ça suffit !
- Laisse tomber.
- Il y a un problème ?
Non, on s'en va.
C'est ma tournée, d'accord ?
Tu me vois
sortir mon portefeuille ?
Il vient d'être promu,
alors il est un peu stressé.
Il y a un Michael, ici ?
C'est lui, là-bas.
On s'adresse à vous,
pour une détente à l'horizontale ?
Je cherche une certaine Rosie.
La prostitution est illégale.
Et vous parlez grec.
D'habitude, on procède
avec plus de discrétion.
Alors, soyez discret !
Quel nom ?
Rosie.
- Qui dois-je annoncer ?
- Appelle-la.
Rosie ?
Passe-moi le téléphone.
Va soigner ça.
Qui c'est ?
Essaie autre chose.
Porter est mort.
J'étais ton chauffeur. Je t'assurais
de bonnes conditions de travail.
Pourquoi verser du sel
sur de vieilles blessures ?
A quoi bon ?
Je devais avoir
un faible pour elle.
Viens.
Tu as l'air en forme,
pour un mort.
Comment tu as su ?
Les gens en ont parlé.
Et ta femme a refait surface, seule.
Elle est morte.
Je suis navrée, Porter.
Pourquoi ?
Bon sang. Porter, le râleur. . .
Tu n'as pas changé.
Cet endroit ne te ressemble pas.
On évolue.
Sois sage !
Ça va, trésor, viens.
C'est le chien le plus méchant
qui soit.
Il a un nom ?
Porter.
Il a repris ton boulot.
Il est aussi dur,
mais lui, il me quittera pas.
J'ai besoin d'un service.
Un service ?
Peut-être que tu as changé.
Je cherche un mec du Syndicat.
On dit l'Organisation. . .
- plus le Syndicat.
- Je me fous du nom.
Ne sois pas susceptible.
Dis-moi son nom.
Val Resnick.
Ce salaud.
Tu le connais ?
Je l'ai vu une fois,
il y a des années.
Il est interdit à Star Service.
Il battait les filles.
Il a failli en tuer une.
Toi ?
C'est important ?
Tu n'assures plus ma sécurité.
Tu as un moyen
de savoir où il est ?
A l'hôtel, je suppose.
- Lequel ?
- Celui de l'Organisation.
L'adresse ?
On est amis, non ?
Du moins, on l'était.
Mais je suis aussi employée.
Ils n'aimeraient pas que je te dise
où est l'hôtel.
Tu es vraiment fort ?
Je pense que tu es l'homme
le plus fort que j'aie rencontré.
Mais je me demande si ça suffit.
Pour quoi ?
Tu veux ce mec
pour une raison qu'il n'aimera pas.
Je vais le tuer.
Il n'aimera pas.
Et s'ils te demandent
où tu as eu l'adresse ?
Tu sais bien
que je ne te donnerai pas.
- Je la bouclerai.
- Et s'ils insistent ?
Je dirai que c'est Stegman,
des taxis.
L'Oakwood Arms,
Union Square et 1 7ème.
Salut, Val.
Où est mon fric ?
J'ai pris ton flingue.
Il est ici.
Tu as l'air d'une pro.
Boucle-la
et tu sortiras d'ici.
Mes 70 000.
Je les veux.
Je les ai pas pour le moment.
- Où sont-ils ?
- J'ai donné 1 30 000 à l'Organisation.
Je leur ai tout filé.
Dis-leur que l'argent n'était pas
à toi. Récupère-le.
Je peux pas faire ça.
Tu les connais pas. . .
Tu vas me tuer de toute façon.
Ça va, j'aurai l'argent.
Donne-moi quelques jours.
Qu'est-ce que tu fous ?
Midi. Demain.
Répète.
Ça va te paraître dingue,
mais sans rancune, d'accord ?
J'ai fait ce que j'avais à faire,
tu peux comprendre ça.
Je comprends, espèce de. . .
Non !
S'il vous plaît.
Permettez-moi.
Salope !
Laisse-la bosser.
Moi aimer toi, chéri.
Moi t'aimer. . . depuis longtemps !
Attends.
Demain.
Midi.
Avec l'argent. La cabine à l'angle
de Franklin et de la 7ème.
Où tu as eu ça ?
Chez une pute, sur une étagère.
Je t'ai reconnu.
Je l'ai piquée, à tout hasard.
Tu lui as fait mal ?
La pute, tu lui as fait mal ?
Qu'est-ce que ça a à voir ?
J'ai quelques minutes.
Fais-toi cuire un œuf.
Philip me dit que tu as un problème.
C'est ton problème. . .
qui a forcé
notre dispositif de sécurité ?
Puis il déboule chez moi. . .
Il y a un vieux dicton
qui m'a bien servi :
"Ne chie pas là où tu manges. "
Ou "Là où tu vis" ?
"Ne chie pas là où tu vis. "
Je préfère ça.
Je m'excuse, M. Carter.
Nous avons
trois possibilités.
Un : on peut t'aider.
Deux : on te laisse t'en sortir.
Trois : on te remplace.
Pour nous, tu es un investissement.
De temps, d'argent, de formation.
En t'aidant. . .
en un sens, nous protégeons
cet investissement.
Et ça, c'est de la bonne gestion.
Oui, M. Carter.
Vous ne le regretterez pas.
D'après Philip, un homme est en ville
pour te tuer ?
Tu dis qu'il est seul,
que c'est un braqueur. Exact ?
Oui, monsieur.
Paierie, banques, ce genre de truc.
- Comment s'appelle-t-il ?
- Porter.
Son prénom ?
Aucune idée.
Il se fait toujours appeler Porter.
Où as-tu trouvé
les 1 30 000 dollars ?
C'est pour ça qu'il est en ville ?
L'argent
que tu nous as remboursé ?
Il ne lui en revenait que 70 000.
On ne t'a pas posé de questions.
Ça ne nous regarde pas.
Mais il semble qu'à présent,
ça nous regarde.
Voici le dossier, M. Carter.
Comprends-tu ta valeur
pour l'Organisation ?
Tu es un sadique, sans scrupules,
c'est utile.
Mais tu as laissé ta vie privée
devenir un risque pour nous.
Un homme de l'Organisation est dur,
compte sur lui-même.
Si tu réglais seul ce problème. . .
tu serais sans aucun doute. . .
I'homme qu'il nous faut.
Je veux l'être.
Je veux régler ça moi-même.
Parfait.
Jusqu'à ce que ce soit fait,
tu déménages de l'Oakwood Arms.
Je n'ai pas d'endroit. . .
Je ne veux plus d'incidents
à l'hôtel.
Excusez ma franchise.
Il y a plus simple : Resnick disparaît.
Je l'ai envisagé.
Mais Resnick ne m'inquiète pas.
Sans nous, il ne tiendra pas
deux minutes dans la rue.
C'est l'autre gus qui me préoccupe.
- Son nom ?
- Porter.
Il faut du cran pour s'amener
à l'Organisation et secouer nos gars.
Ça, ou il est raide dingue.
Je n'y comprends rien.
Pour 1 30 000 dollars.
70 000. Sa part.
C'est encore pire.
Je ne veux pas
que M. Bronson l'apprenne.
Il croira que je me relâche.
Un de ses principes est :
"Ce que tu ne comprends pas,
évacue-le. "
"Mieux vaut prévenir. . . "
en quelque sorte.
Assure la prévention, Phil.
Des photos, des trophées ?
Pas cette fois.
Ils m'ont lâché, Pearl.
Comme je m'y attendais.
Un instant.
Ta gueule !
Je téléphone, merde !
Tes amis sont arrivés ?
Hier soir.
Tu leur as dit que Porter
leur avait volé leur paie ?
Oui.
Et ils veulent le punir.
Voilà ce qu'on va faire.
C'est Porter. Un vrai connard.
Merde !
Le prochain coup, Porter.
Porter s'est fait de nouveaux amis.
- Ça va ?
- Je ne veux pas porter plainte.
- Qui c'était ?
- J'en sais rien.
Ah, c'est vous.
Notre pote Stegman dit
que tu vas toucher gros.
250 000 $, pour être précis.
70 000.
Lâche-moi !
Tu nous prends pour des cons ?
Personne se donne ce mal
pour 70 000.
Tu crées des emmerdes,
on aime pas ça.
On a trouvé une morte,
shootée à l'héro.
Des traces de lutte.
Le légiste est pas sûr de l'overdose.
On a un témoin,
avec une seule narine.
Tu t'en souviens ?
T'en fais pas,
on va te filer l'immunité.
Le champ libre,
un permis de sortie.
T'as qu'à récupérer le fric.
Mais on peut pas t'aider.
- Ce serait illégal.
- Tu saisis ?
- C'est mon fric.
- Faux.
Notre fric.
A moi et mon collègue.
Si t'es sage, je t'en laisserai un peu.
Ça sera du gâteau.
Pigé ?
Il a pigé.
On te contactera.
Quel abruti !
Des flics ripoux.
Il en existe d'autres ?
Sij'avais été un peu plus con,
j'aurais pu faire partie de la maison.
Il faut que tu voies un docteur.
- Ça va piquer.
- Nettoie la plaie !
Tiens ça là.
Laisse-moi faire.
Dis-moi. . .
Quand as-tu décidé de partir ?
La nuit où on a fait l'amour ?
Le lendemain,
en te conduisant au boulot.
Tu m'as pas dit d'arrêter.
Tu m'as pas dit
de te conduire ailleurs.
Merci.
Ça te va ?
Oui, ça a l'air fait pour moi.
Tu seras chic dans ton cercueil.
Tu sais ce que je pense ?
Toutes ces rumeurs
au sujet de ta mort sont vraies.
Tu es trop têtu pour l'admettre.
Tu me manques.
Je peux pas. J'ai. . .
des trucs à faire.
Où est-il ?
Où est Porter ?
Dans la chambre.
Il est blessé ?
Le docteur arrive.
Baratin.
Je suis là, mon pote !
Reste là.
Où est-il ?
Il est parti !
Parti ?
Je te reconnais.
Tu es la pute de la photo.
D'où tu le connais ?
C'était mon chauffeur.
A présent,
c'est moi qui te conduis.
Tu sais ce que tu es ?
Instruis-moi.
Un porc qui bat les femmes. . .
parce qu'il peut pas bander,
vu qu'il a peur de son ombre !
Vraiment ?
Alors, tu es l'heureuse gagnante.
Je savais
que j'avais déjà vu ce cul.
Je vais te bourrer,
tu sauras plus où t'es.
J'ai oublié mes cigarettes.
Le Syndicat, l'Organisation,
peu importe, il y a bien un chef.
Qui c'est ?
Ils me tueront.
Et moi, je vais faire quoi ?
Ton souci, c'est moi.
Des noms.
Fairfax et Carter.
Ils règnent sur toute la ville.
Où je les trouve ?
Fairfax est pas là.
Et Carter ?
Il est en ville ?
Ça te servira à rien.
Ils vont te. . .
Bon Dieu !
Frederick Carter lnvestments.
1 20 Commerce Avenue.
C'est bon, je vais t'aider.
T'es dingue ! Attaquer l'Organisation
pour 70 000 $ !
Mais je t'aiderai.
Continue.
Je peux te faire entrer.
C'est une forteresse.
Combien sont-ils ?
C'est imprenable !
Mais il n'y a qu'un mec à la porte,
je sais par où passer.
Tu es cinglé.
Un foutu cinglé !
C'est pour ça que tu me plais.
Tu as du feu ?
Du feu ?
A quoi tu sers ?
Dans ma poche !
Ton nom est sur le bail ?
L'Organisation paie tout.
Ramasse tout ce dont tu as besoin.
Dis adieu à cet endroit.
Ça va aller, trésor.
Il s'en tirera. Ça va ?
Je sais.
C'est pas terrible,
mais tu seras en sûreté.
Personne ne sait que je suis là.
Détends-toi.
Quoi ?
Personne n'a ce numéro.
Quelqu'un sait que je suis là.
Il la baise, probable.
- Il prend son temps.
- Le chien aussi, peut-être.
Tu crois ?
Attends une minute.
Rappelons-le.
Merde.
Il est derrière nous.
Ce n 'est pas le premier venu...
qui fait l'objet d'un contrat
de l'Organisation.
Une promotion pour moi.
Peut-être qu'une visite s 'imposait.
Carter ne s 'y attendait pas.
Qui sait ? Je pourrais même
récupérer mon fric.
Je t'avais dit qu'il se pointerait.
- File-moi mon fric.
- Sûr que c'est lui ?
Oui, allons-y.
Qu'est-ce que tu mijotes ?
Notre fric est là-dedans.
Si vous en voulez encore.
Pour le bateau
que je vais me payer, oui.
Il est là, lui ?
Je suis le mouvement.
Figure-toi que ta part
vient de diminuer.
Mais je te laisserai des miettes.
T'attends quoi ?
Va le chercher.
Notre fric.
Vous voulez m'aider ?
A ton service.
Ils vont me fouiller.
Vous pouvez me garder ça ?
Rien qu'un moment.
Bien équilibré.
Ordure.
Je peux vous aider ?
- Je veux voir M. Carter.
- Vous êtes ?
Annoncez le type
qui a buté Val Resnick.
Désolé, mais. . .
Pouvez-vous répéter ?
C'est bon.
Il va vous recevoir.
Je dois vous fouiller.
Bravo ! Asseyez-vous.
Félicitations.
Deux de mes meilleurs hommes.
Ils ont le sommeil trop facile.
Je peux vous aider ?
Val Resnick vous a donné
1 30 000 dollars.
Payé. C'était une dette.
70 000 m'appartiennent.
Je les veux.
Pardon, Resnick me l'a dit,
mais votre nom m'échappe.
Porter, c'est ça.
Je ne l'oublierai plus.
L'Organisation n'est pas
déraisonnable. . .
mais aucune société ne consentirait
à ce que vous demandez.
Et Fairfax ?
Il me paiera ?
Resnick vous a bien renseigné.
Il vous dira la même chose.
Nous ne sommes pas autorisés
à faire ça.
Qui prend les décisions ?
Un comité, dans le cas présent.
Si on monte assez haut,
on trouve toujours un homme. Qui ?
M. Bronson,
M. Carter est en ligne.
Passez-le moi.
Allez-y.
Carter, les affaires vont bien ?
- Jusqu'à présent.
- Papa, tu m'as appelé ?
Un instant, Carter.
Regarde dans le coffret vert.
C'est une blague ?
La décapotable ?
Tu as cru
que j'avais oublié ?
Joyeux anniversaire.
Et en plus, Nick a des places
au premier rang pour le match !
Ça va être super.
Je parie sur Rankin.
Non, Hicks est le favori.
- Ça n'a rien à voir, fiston.
- Je dois y aller.
Merci.
Joyeux anniversaire.
- Conduis prudemment.
- Bien sûr !
Eh bien, Carter ?
J'ai un problème.
Il y a un homme armé dans mon bureau.
Il menace de me tuer
si on ne lui paie pas...
Ies 1 30 000 dollars qu'on lui a volés.
C'est 70 000.
Combien vaut Carter, pour vous ?
Comment ça ?
J'ai mon argent, ou je tue Carter.
Tu me menaces ?
Je vous menace pas,
je menace Carter.
Tu as de l'audace.
Qui es-tu ?
Mon argent, oui ou non ?
Non !
Carter ?
Que se passe-t-il ?
Tu veux vraiment pas comprendre,
pauvre enculé.
Carter, parle-moi.
Dites à Fairfax
que j'ai buté Carter.
Il suivra, puis ce sera vous.
T'es complètementjeté ?
Tu viens de creuser ta tombe.
- Je vois pas de blé.
- Ils t'ont fait un chèque ?
Ils se foutent de moi.
Je vais voir un autre mec.
Le dernier.
Après, on a une morte, une agression,
des choses à voir avec toi.
Ça fait de la paperasse,
on aime pas ça.
Dommage.
Mais te laisse pas saper le moral.
C'est vrai. Renonce pas.
Je peux avoir mon feu ?
Chouette calibre.
Ça peut servir de casse-noix.
On te fera signe, Rocky.
Persévère !
Personne n 'aime avoir
un singe sur le dos. J'en avais trois.
Ils me gênaient aux entournures.
J'allais faire un peu de délestage.
Où étais-tu ?
J'ai pris des mesures.
Pour égaliser les chances.
Ils ne nous laisseront pas en vie ?
Non.
Pardon.
Désolé de t'avoir mêlée à ça.
Pourquoi l'as-tu fait ?
Tu es un type futé.
Tu n'avais pas besoin de moi.
Alors, pourquoi ?
Tu as raison.
Quand je suis revenu. . .
je n'avais plus rien.
Pas de vie, pas d'espoir.
Sauf toi,
tu ne m'avais pas été enlevée.
Je n'ai pas su résister.
Te voir,
c'était me sortir de l'enfer.
Pourquoi on ne part pas ?
- Impossible.
- Pourquoi ?
Tu l'as dit :
ils ne nous laisseront pas en vie.
Alors ?
On les enterre les premiers.
J'aurais dû arrêter.
J'aurais dû te conduire ailleurs.
CENTRE DE BOXE
JOYEUX ANNIVERSAIRE
JOHNNY
C'est moi !
Joyeux anniversaire, Johnny.
Je suis ton cadeau.
- C'est qui ?
- Purée, les mecs !
On y est pour rien.
Elle est canon.
Comme elle est roulée !
Vas-y !
Quelle chance !
Son père est vraiment génial.
Mais c'est que tu es mignon.
Tu dois avoir des amis formidables.
Et riches.
Je ne suis pas bon marché.
Ne l'attendez pas, les garçons.
Je promets qu'il ne sera pas rentré
avant minuit.
A bientôt !
Purée !
T'es un bon garçon.
Oui, comme ça.
Détends-toi.
Qui est pro, ici ?
Laisse-toi aller.
Je promets
que tu le regretteras pas.
Voilà, chéri.
Calme-toi.
Personne ne sera blessé.
Blessé ? De quoi parle-t-il ?
Heureux de votre retour,
M. Fairfax.
Je n'en dirai pas autant.
Ce matin, je nageais avec les dauphins.
C'est de l'alligator véritable !
Qu'est-ce qui te prend ?
Désolé, M. Fairfax.
Ça va, Charlie ?
Porter et Fairfax. Je parie que
la conversation sera pas longue.
Entre nous et les flics du coin,
on l'a bien cadré.
Walter ! Debout !
Réveille-toi !
Levez les valises.
Allez !
Qui êtes-vous ?
La cause de votre retour précipité.
Porter ?
A hauteur d'épaule.
Lâchez-les, je vous plombe.
Et moi ?
Je fais le poirier ?
Vous me rendez un service.
Appelez Bronson.
Voyez si on peut
me rendre mon argent.
Il n'a pas sauvé Carter.
Ce pauvre salaud est mieux mort,
de toute façon.
Il me sauverait pas non plus.
Pour Carter,
il croyait que je bluffais.
Essayez. Il sera plus réceptif
que vous ne pensez.
Bon.
Vous deux, virés.
Voici la situation.
Je suis dans mon salon
avec un nommé Porter. . .
qui dit que vous le paierez,
tôt ou ***.
Bien sûr.
Il veut vous parler.
Haut-parleur.
- C'est moi, Porter.
- T'as des couilles, Porter.
Tu es un foutu emmerdeur.
Un moustique.
Je te chasse
avec 1 30 000 dollars.
C'est pas 1 30. . .
- Qu'est-ce que vous foutez ?
- Fairfax ?
Ça va, il flingue
mes valises en alligator. . .
et fait des trous dans mes costumes.
C'est pas sympa !
Vous n'écoutez pas.
J'ai pas dit. . .
Toi, écoute !
Tu vivras pas assez
pour profiter de ton fric.
C'est mon problème.
Voilà le marché.
Vous venez vous-même.
T'es optimiste.
Qu'est-ce qui te fait croire
que je me déplacerai ?
Sinon, vous ne reverrez pas Johnny.
Il est rentré, hier soir ?
Il est beau gosse,
mais vous le gâtez trop.
Je le lui ai dit.
Conneries. Tu l'as pas.
- T'es pas con à ce point.
- Mon papa m'a pas payé de Ferrari.
Ma première, j'ai dû la voler.
Belle inscription sur le porte-clés.
Un peu tarte.
Je vous la lis ?
Tu es mort.
On s'en prend pas à ma famille.
Tu m'entends ?
Tu es un homme mort.
Pas moi, M. Bronson : Johnny.
Sauf si vous venez avec l'argent.
C'est oui ?
Quoi ? Ça vous la coupe ?
Certaines décisions
sont dures à prendre.
Où ?
Je vous dirai.
Je rappellerai.
Vous signez votre arrêt de mort
pour 1 30 000 $ ?
Je comprends pas. Pourquoi ?
Pour le principe ?
Arrêtez, j'ai la larme à l'œil.
Et dites-lui que c'est 70 000.
70 000. C'est tout ?
Seulement 70 000 ?
Mes costumes coûtent plus cher !
Ecoute ça :
"Ocean Ray Sundancer. . .
Machine à glaçons,
auvent en toile. . .
W-C à action siphonnique.
80 000 dollars. "
Je te dis qu'il les aura pas.
Tu veux parier ?
Je veux pas parier.
J'ai déjà perdu 1 50.
Ça va pas payer mon bateau.
Il a intérêt à douiller.
Hicks, Leary.
Holland et Van Owen.
Inspection Générale des Services.
Dégagez, on est en planque.
Descendez, je vous prie.
Pourquoi ?
Mieux vaut descendre.
Qu'est-ce qui se passe ?
Je sais pas.
C'est votre plaque ?
Vous avez signalé sa perte ?
Où l'avez-vous trouvée ?
Où l'avez-vous perdue ?
C'est à vous ?
Porter. Suis-le.
Je lui colle au cul.
Monte.
La porte.
Pose le calibre par terre.
En douceur !
L'Organisation va me filer une prime.
Ils seront bluffés, ils m'engageront.
A moi la belle vie.
Soins médicaux, soins dentaires.
Je vais te livrer.
Du bétail sur pied.
Sauf si tu fais du raffut.
Là, je m'occuperai de toi. . .
Tu vas pas me buter ?
Lâche-le !
Tout de suite !
Qui vous êtes ?
Vous foutez quoi ?
Toi, le gros !
Je te cause.
Arrêtez.
J'ai horreur de ça !
Regardez ce dépotoir !
Porter, ça va pas ?
Dites-nous où il est,
et on s'en va.
Allez.
Trop ***.
Il veut rien dire.
Il veut se faire tabasser,
c'est tout.
C'est là.
1 30 000 $.
Tu les verras jamais de plus près.
Je te fais une offre.
Dis-moi où est John,
et tu auras une fin rapide.
Je promets que tu goûteras pas
ta couille gauche.
Mais s'il a une égratignure,
je ferai durer ça trois semaines.
Je te ferai une transfusion
pour te garder en vie, s'il le faut.
Où est-il ?
J'attends.
Mon premier va au marché. . .
J'écoute.
Mon second n'y va pas. . .
Ça ressemble à du rosbif. . .
Encore huit.
Puis c'est les genoux.
Tu peux deviner la suite.
Où est-il ?
24. . .
Fielding. . .
Appartement 1 1 .
Tu comprends
que j'aie pas confiance.
Mettez-le dans le coffre,
on l'emmène.
Allons-y, gros dur.
Vous deux, faites le guet.
Grouille, Porter.
Donne-moi du feu.
- C'est quoi, ce bordel ?
- Tu avais raison de te méfier.
Aide-moi. . .
Dégage !
On s'est bien amusés.
Salut.
Reviens !
Salope !
Allez, Porter, on s'en va.
Tu as mis le temps !
Allez, Porter.
Monte.
T'es un gentil chien.
Que t'est-il arrivé ?
On m'a cassé les pieds.
Ça va ?
Tu l'as !
Du gâteau.
Où va-t-on ?
Roule, chérie.
On allait prendre le petit-déjeuner...
au Canada.
On a passé un accord.
Elle ferait plus la pute...
je flinguerais plus.
Peut-être qu'on visait haut.
*** Apusnaias ***