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NOEL BLANC
Veille de Noel
1 944
Arrêtez la jeep, Sergent.
Qu'est-ce qui se passe ?
Les hommes fêtent Noel,
Mon General.
Mais ils montent en ligne cette nuit,
General Waverly !
Et l'inspection ?
Vous avez raison.
Il n'y a pas de noël dans l'armée
Un changement de commandement
Ne va pas sans flottement.
Mais vous y mettrez bon ordre !
Merci, General.
Ramenez-moi au Q.G.
Et que les hommes soient en rang
Pour l'inspection.
Prenez le raccourci !
Ce n'est pas le chemin.
Vous et moi, nous le savons,
Mais le General Carlton n'en sait rien !
Et il ne le saura pas avant
Une heure et demie.
Un sergent qui va perdre ses galons !
Oui !
ll a de la veine !
Ce sera tout pour ce soir, les gars.
Dommage que le General Waverly
N’ait pas pu assister à notre petite fête !
On lui avait préparé un couplet bien senti.
Vous savez que son remplaçant
Est frais émoulu du Pentagone !
Pas un agréable cadeau de Noel
Pour une Division qui monte en ligne.
Le ''Vieux'' lui, va vers l'arrière !
La première fois de sa vie
Que ça lui arrive !
Nous devons beaucoup
Au General Waverly...
Qui a pris la responsabilité
D’un spectacle si près des lignes ?
- Eh bien...
- C'est moi qui ai eu cette idée.
Quand on a une vedette
Comme le Capitaine Wallace !
C'est Noel, mon General.
Si vous étiez à New York,
Vous payeriez cher la place
Pour entendre un pareil chanteur !
Je connais bien le talent du Capitaine.
Qui êtes-vous ?
Soldat de 1 erre classe Philip Davis.
Repos, Davis.
J'ai dit : repos !
Vous passez sous les ordres
Du General Carlton !
Je ne vous conseille pas de l'oublier.
l’ est exigeant !
Ça vous fera les pieds !
Des inspections jour et nuit.
Des marches forcées !
Et si ça n'allait pas, je pourrais bien
Revenir me battre pour l'ennemi.
Joyeux Noel !
Tout ce que je peux dire,
C’est combien je...
J’aimais ma Division...
Comment vais-je...
- Aidez-moi donc à m'en sortir.
- J'ai justement un couplet, mon General.
Blesse, Davis ?
Ça va, mon Capitaine.
Juste mon bras...
- C'est rien.
- Rien qu'une petite égratignure.
- Ca va, Davis ?
-Très bien, mon Capitaine.
Merci de m'avoir sauvé la vie !
Elle en valait la peine !
Si je peux faire
Quelque chose pour vous...
- Un simple coup de téléphone !
- Merci.
Au revoir, Davis.
- Désole.
Il n’y a pas de mal.
Vous pourriez me rendre
Un petit service...
- Quoi donc ?
- J'ai écrit une chanson.
Et peut-être qu'au retour,
Après la guerre,
Vous pourriez la chanter ?
Ça peut être un succès.
Surement !
Téléphonez-moi !
Je l'ai la, justement !
Mais c'est un duo !
Oui ! Pour deux vedettes dynamiques !
Je chante seul !
Qui verriez-vous comme partenaire ?
Je connais un garçon...
Comique, jolie voix...
Moi !
Mais je chante seul.
Ça ne fait rien, mon Capitaine.
Ne vous croyez pas oblige...
Bon ! On verra ça.
- Bonne chance !
- Au revoir.
Victoire !
Nos garçons seront bientôt de retour
WALLACE ET D’avals EN DUO
WALLACE ET DAVlS
FONT UN MALHEUR
WALLACE ET DAVlS
SONT SENSATlONNELS
WALLACE ET DAVlS
VEDETTES A LA RADlO
WALLACE ET DAVlS
BlENTOT PRODUCTEURS ?
BOB WALLACE ET PHlL DAVlS
Présentent
UN NOUVEAU REClTAL
''Playing Around''
Je peux te parler ?
Tu connais Doris ?
En scène, les filles !
Le bulletin de service ?
A partir de ce soir, relâche !
Dix jours de congés payés !
Beau cadeau de Noel !
Les billets pour New York ?
J'ai eu du mal, mais je vous ai eu
Deux places dans le train d'une heure.
Signe ca, Bob.
A New York, on sera a Radio City.
On répète pour la télévision.
Vous n'aurez pas de vacances du tout ?
Hélas ! Mais ça lancera la revue.
Apporte les billets des que tu les as !
Ah ma douce amie !
- Tu connais Doris ?
- Une autre ? Comment va ?
Moi, pareillement.
Si on les emmenait
Manger un morceau avant le train ?
- Rien à faire. On a du boulot !
- Quel boulot ?
Faut aller voir un numéro.
Une autre fois !
Ca alors !
Autant donner du caviar a des cochons !
C'est la dernière fois que
Je lui trouve une fille !
- Débrouille-toi, maintenant !
- Excuse-moi, une minute...
Mon vieux, faut qu'on s'explique !
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D'accord ! Je commence !
- Attends...
- Toi, attends !
Voilà trois mois que tu essayes
De m'embarrasser d'une femme !
Des grosses, des maigres,
Tout est bon,
Pourvu que ça porte un jupon,
Et que ça respire !
- C'est pour ton bien !
- Mon bien ?
C'est vrai.
Tu es seul et malheureux !
Et si tu es malheureux,
Je le suis aussi !
Je me sens responsable de toi,
Depuis le jour où...
Tu vas me ressortir
Que tu m'as sauve la vie ?
- Si tu préfères l'oublier...
- Tu te charges de me le rappeler !
Tu m'as sauve la vie
Et tu as décidé de la diriger !
Tu m'as mis le grappin dessus
et tu me menés a la baguette.
Et si j'ai l'air de tiquer, tu regardes
ton bras d'un air de chien battu !
- Je n'espère aucune gratitude !
- Tu l'as, ma gratitude !
Merci, Phil Davis.
Merci du fond du cœur !
- Mais fiche-moi la paix pour le reste !
- Non !
- Pourquoi ?
- Tu es seul et malheureux !
Tu dérailles, je suis heureux !
Pour les mauvaises raisons, alors !
Et c'est pire !
Tu ne tournes vraiment pas rond !
Je suis comble !
Je ne tourne pas rond !?
l’ te manque le plus important.
- Quoi donc ?
- Une femme !
On verra ca plus *** !
Quand ce qu'on fera plus ***
devient ce qu'on aurait dû faire,
plus la peine de faire plus ***
ce qu'on aurait dû faire avant.
Quand j'aurai compris, je répondrai !
Ou veux-tu en venir ?
ll ne s'agit que de ton bonheur !
Mon bonheur !?
Quand tu te préoccupes de mon bonheur,
tu as toujours une arrière-pensée !
C'est quoi ?
- Tu veux vraiment savoir ?
- Je veux vraiment savoir.
Je vais vraiment te le dire...
Depuis qu'on est producteurs,
tu n'es plus le même.
Tu te tues au travail.
Et le plus marrant,
c'est que ça t'amuse !
L'idée était de toi.
J'ignorais que j'allais créer un monstre !
Je n'ai plus une minute à moi !
Que veux-tu que j'y fasse ?
Je veux que tu te maries
et que tu aies neuf enfants !
Cinq minutes par jour pour chacun d'eux,
ca me fera 45 minutes de tranquillité !
Tu me vois fonder un foyer avec
le genre de poules que tu me présentes !
ll y a eu des filles bien.
Comme la dégourdie de tout à l'heure ?
J'en conviens !
Ce n’est pas une bachelière !
Elle ne saurait même pas
signer son nom !
Très drôle. Monsieur fait de l'esprit,
maintenant ?
Ecoute... J'admets que
tu n'as pas tout à fait tort !
Mais les filles qu'on rencontre
sont jeunes et ambitieuses.
Elles ne pensent qu'à leur carrière,
pas à se marier pour fonder un foyer.
Tu ne m'avais jamais parlé comme ça !
Un jour si je ''la'' rencontre,
je l'épouserai.
Et nous aurons ''tes'' neuf enfants !
45 minutes, ça te suffira ?
C'est un début !
Entrez.
Vos billets, Monsieur. Voiture 207.
Passez-les moi.
Nous irons à la gare après l'audition.
- De quoi s'agit-il ?
- De l'audition des deux sœurs !
On n'en a pas besoin.
C'est du temps perdu !
Ce sont les sœurs du sergent
Benny Haynes ! Tu te souviens de lui ?
Le rouquin
avec la tête de bouledogue ?
- ll a des soeurs ?
- ll le dit !
Un type aussi moche !
Avoir des soeurs !
ll a des parents téméraires !
Fais-moi plaisir.
Donne-moi une raison valable
pour perdre
nos deux dernières heures en Floride
à regarder les soeurs du bouledogue !
C'est un copain de l'armée.
idiot, mais valable !
- Les soeurs Haynes ont déjà chante ?
- Elles passent dans un quart d'heure.
Prévenez-les qu'on est là !
Luigi, conduis ces messieurs à leur table.
Dire qu'on pourrait être à se marrer
avec Doris et Rita !
Des filles comme ça,
y en a treize a la douzaine.
Mais pas une pour ce soir.
- Qui est-ce ?
- C'est moi, Novello !
Wallace et Davis sont dans la salle !
lls ont reçu un mot de votre frère
demandant leur opinion !
Allez, dépêchez-vous !
C'est fabuleux, hein ?
Wallace et Davis ! lci ! Pour nous !
J'aurais jamais cru Benny capable de ça !
Quel frère adorable !
incroyable ! Je me demande
qui lui a donné l'idée...
ll devait savoir qu'on jouait ici
et que leur spectacle était à l'affiche.
ll nous a crues trop timides
pour tirer avantage de leur camaraderie...
Judy ! Tu as lu la lettre de maman ?
Non. Pourquoi ?
Benny est en Alaska depuis trois mois.
ll a pu écrire...d'Alaska !
- Mais il ne l'a pas fait !
- ll aurait pu !
Judy, pourquoi leur as-tu écrit ?
Parce que c'est bien pour nous.
ll faut aider son destin.
Un petit coup de pouce ne nuit pas.
La prochaine fois, consulte-moi,
avant que ton coup de pouce
ne nous pousse hors du showbiz !
Pas de morale !
Tu as l'air d'une mère poule !
C'est qu'il faut surveiller
mon poussin !
Jusqu'à l'arrivée du Prince Charmant,
la mère poule ouvrira l'? il !
Plus que cinq minutes !
-Merci
Tu es ravissante !
Tu lui plairas follement !
Auquel ?
N'importe : ils sont tous
les deux célèbres !
Mesdames et messieurs,
voici les soeurs Haynes.
Tu les aurais imaginées
aussi jolies ?
lncroyable !
- Que penses-tu de ces yeux noisette ?
- lls sont bleus, voyons !
- Noisette.
- Bleus.
Oui...très bleus !
Asseyez-vous.
Mettez-vous plutôt là.
C'est mieux ainsi :
un garçon a cote d'une fille.
Je suis Betty. Ma soeur Judy.
Et vous êtes Phil.
Et vous M. Wallace !
Gagné sur les deux tableaux !
M. Wallace trouvait incroyable
que les soeurs de Benny aient des yeux...
Je veux dire...les yeux bleus...enfin...
Bien dit.
Benny ne m'avait pas parle
de tels talents dans sa famille !
Pour tout vous dire...
Benny ne voulait pas abuser
de votre camaraderie !
Vous le connaissez !
Si modeste et réserve !
Ça tient de famille !
J'ai sa photo...
ll a toujours été beau garçon !
A propos de famille...
J'ai lu que le citron avait un effet bénéfique
sur les dents des enfants !
Vous aimeriez avoir des enfants ?
Oui, je crois !
Formidable !
Une artiste de spectacle
qui voudrait fonder un foyer !
Réconfortant, hein ?
ll remet ça !
- Une cigarette ?
- Non, merci.
J'aimerais un petit conseil d'ami.
Quels changements
suggérez-vous dans notre numéro ?
Aucun !
Continuez comme ça.
Ca ne gêne pas qu'on soit blondes
toutes les deux ?
Betty devrait être un peu plus brune ?
Ou changer de coupe
pour dégager le visage ?
Je ne changerais rien !
On danse ?
- Parlons plutôt de...
- Faisons-le en dansant !
Mais ne dites rien d'important sans nous !
Joli couple !
J'ai été surpris de la lettre de Benny...
M. Wallace, je préfère vous prévenir.
On vous a dupe.
Benny n'a pas écrit cette lettre.
C'est ma soeur !
Elle s'est imaginé que vous viendriez
si Benny vous le demandait !
Même cette petite Judy
se met à ruser !
Elle n'a pas cru mal faire !
Ne vous excusez pas !
Tout le monde a des arrière-pensées !
C'est un point de vue un peu cynique !
Voyons, on est tous
plus ou moins canailles !
Ce n'est pas dans nos habitudes de ruser.
Cette lettre était bien une ruse, non ?
Le mot me déplait.
Sans rancune !
La petite a gagné, on est venus.
On ne va pas en faire un drame, non ?
lls ont l'air de s'entendre !
- Et si vite !
- N'est-ce pas charmant ?
Quand on a été dans le métier
aussi longtemps que moi,
on est habitue à voir les gens ruser.
Comme nous ne nous reverrons
probablement pas,
autant cesser cette discussion !
- Je levé mon verre a cela !
- Trinquons.
Vous aurez un beau-frère
avant la fin de la danse...
Ça ne m'ennuie pas, et vous ?
Dommage qu'on parte ce soir !
C'est regrettable,
mais nous partons aussi demain !
Ou allez-vous ?
Dans le Vermont.
Nous sommes engagées pour la saison.
Ça doit être sensationnel,
sous la neige !
Ecoutez...
- Ca doit être sensationnel, sous la neige !
- C'est ce que j'ai dit.
Je crois qu'on n'est plus
très lucides !
Ce doit être la musique !
Pas seulement la musique !
Qu'est-ce qui t'arrive ?
J'étais transportée !
Et elle m'a transporté aussi,
je ne pesé pas lourd...
- ll est temps d'aller nous changer.
- A tout à l'heure.
Le shérif est dans mon bureau.
ll va vous arrêter !
Que se passe-t-il ?
Le propriétaire dit qu'on a brulé le tapis
et réclame 200 $ !
Pas le coup du tapis !
De plus, nous avons déménage
nos valises !
- Ou sont-elles ?
- Elles sont dans notre loge.
Allez les boucler et laissez-nous faire !
- Nous ne voulons pas vous embêter.
- Mais non !
M. Wallace s'imagine déjà...
Oubliez M. Wallace !
On s'occupe de nos amis.
- On se connait à peine !
- On s'occupera de ca aussi.
Vous vous créez des tracas !
Et pourquoi ?
Pour mes 45 minutes !
Dépêchez-vous.
- Retenez le shérif.
- Mais...
Racontez-lui une histoire.
Dites que les filles doivent encore chanter !
Bob, les petites ont des ennuis !
Faut les aider !
Qu'est-ce qui ne va pas ?
Dis, si on payait les 200 $ ?
Payer un pareil pignouf !
Va chercher un taxi.
Pourquoi je t'écoute ?
Donne-moi une raison valable !
On fait ca
pour un vieux copain de l'armée !
- idiot ! Mais valable !
- Va !
Courez à la gare et sautez dans le train.
Nos billets sont dates de demain !
Mais il vous faut partir ce soir !
Des billets ? Prenez ceux-là !
Que pensera M. Wallace ?
L'idée est de lui.
Son idée ?
ll va croire que c'est une ruse !
Je vous dis que l'idée est de lui !
En route !
Nous vous rembourserons.
Ou vous joindre ?
On reste en contact.
Nos malles ! Nos photos ! Nos disques !
On vous les enverra !
Allez-y, le taxi est là.
Et pas d'arrêt en chemin !
Je ne peux plus le retenir !
Pourquoi ne pas payer ?
Donnons quelques minutes aux petites.
J'ai une idée.
- Retenez-le encore un instant.
- Ca me coute cher, il dévore !
- Viens, Bob ! Ca va coller !
- Je ne vais pas apprécier...
- Tu vas détester !
- Pourquoi je le fais ?
C'est pour un copain de l'armée !
Ecoutez, shérif ! Je ne vais pas attendre
pendant que vous vous empiffrez !
Vous avez un mandat.
Arrêtez ces filles.
On a accepté d'attendre
leur tour de chant !
Pas moi. C'était son idée !
J'ai des droits aussi !
Quand elles auront fini, vous agirez !
Ca va durer longtemps ?
Ecoutez ! C'est leur musique !
Le café est bon ?
En impromptu :
les soeurs Haynes !
Quel succès ! Allons saluer !
On va nous envoyer saluer en prison.
Le shérif !
- Encore dans le pétrin !
- C'est ta faute !
Taxi !
ll était temps !
- C'est pas le bon wagon.
- Vous avez réserve ?
Montre-lui nos billets.
- Les billets ?
- Oui, les billets !
Ah ! Les billets !
Tiens ça.
- Ca va pas ?
- Je cherche juste les billets.
- Les billets de train ?
- Oui !
Je ne les ai pas. C'est toi ?
Moi ? Tu les as mis dans ta poche !
lls ne sont pas là.
J'ai dû les glisser dans ma ceinture !
- Vous avez des billets, oui ou non ?
- Nous avions un wagon-lit.
Tout est occupé.
Prenez deux places
et passez la nuit au wagon-bar.
Charmant ! Combien,
pour deux billets pour New York ?
Voyons...97 dollars 24 cents.
- Et pour le Vermont ?
- Mais on va à New York.
Le Vermont doit être sensationnel,
sous la neige !
Deux places pour New York.
- C'est combien pour le Vermont ?
- On s'en fiche !
On y va ! On devrait...
Ca nous ferait du bien !
La neige, les sapins, l'air frais !
C'est ce qu'il nous faut !
- Deux pour New York.
- C'est toujours 97 dollars 24 cents.
- Paye.
- Je n'ai pas d'argent !
Qu'est-ce que t'en as fait ?
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je vais déjeuner !
Acheté des cacahuètes !
Le wagon-bar est par là.
lncroyable ! Ce wagon-lit
à d'autres voyageurs que nous !
ll y a du monde pour les vacances.
Le bar est par la !
On a payé deux fois
pour passer la nuit assis !
Si on avait pris l'avion,
c'aurait été pareil !
On a pris le train, pas l'avion.
Un train dans lequel on avait retenu
deux bons lits confortables
ou, en ce moment, deux...
Tu ne m'aurais pas fait ça ?
Faire quoi ?
Apres m'avoir fait me travestir,
braver le shérif,
risquer ma peau
pour sauter dans un train...
Apres tout ça, tu...
Tu ne m'aurais pas privé de mon bon lit
pour me faire passer la nuit
au wagon-bar ?
Tu n'aurais pas fait ça à ton vieux Bob ?
Je ne saisis pas !
Je vais droit à ce compartiment !
J'ouvre la porte !
Si j'y trouve les soeurs Haynes,
je les prends par les cheveux et...
Oh, M. Wallace !
Comment vous remercier ?
C'est très généreux.
M. Davis nous a dit que vous insistiez
pour nous céder vos places.
Tu n'avais rien à leur dire ?
Si ! Vous prendrez bien
quelque chose ?
Asseyons-nous.
On peut avoir des sandwiches ?
- Et une limonade.
- Et un Martini.
C'est bien...garçon, fille, fille, garçon.
Ou serez-vous à New York ?
Nous n'allons pas à New York.
Nous sommes engagées pour la saison.
A l'auberge Columbia.
A Pine Traie, dans le Vermont.
Je comprends...
Ça doit être sensationnel,
sous la neige !
Oh oui ! Sensationnel !
Les sapins, l'air pur...
Exactement ce qu'il nous faut !
Venez donc passer un jour ou deux !
- Je ne sais pas...
- Ce serait charmant !
Si vous êtes près d'un mur qui s'écroule
et que quelqu'un veut vous sauver,
n'hésitez pas un seul instant...
crachez-lui au visage !
- Ca veut dire ?
- On va dans le Vermont !
Et ça ne sera pas si mal que ça !
Les pentes couvertes de neige.
Le ski, le christiania, le slalom !
Du punch brulant.
La neige.
Pine Traie !
Nous sommes arrivés à Pine Traie !
Bonjour, mesdemoiselles !
Bien dormi ?
Comme un ange !
J'adore dormir dans le train.
On dirait ''Nanou l'esquimau'' !
Vous étiez en haut ? Vous avez dû perdre
à pile ou face. Je vais vous aider.
Allons voir les pompiers.
Votre manège est trop visible !
- Pas d'objection ?
- Non, mais j'ai un scoop.
Elle ne s'emballe pas facilement !
J'en ai un aussi : il est encore pire qu'elle !
- Donc à nous de forcer les choses.
- J'ai mon plan. Venez !
Bob, Betty, Judy ! Venez !
Je crois qu'on s'est trompes de train !
Tout est vert par ici !
On est encore en Caroline !
- lls ont recouvert les igloos de gazon.
- Vous pouvez la prendre ?
ll fait encore plus chaud qu'en Floride !
- Ou est la plage ?
- On aurait dû emporter nos maillots !
C'est bien le Vermont ?
Le paradis des sports d'hiver ?
- Est-ce que c'est le bon Vermont ?
- Ca doit être le sud du Vermont.
- Je ne comprends pas.
- Renseignons-nous.
Où est la neige ?
C'est bien ici que skie toute l'Amérique !
ll n'a pas neige depuis Thanksgiving.
ll faisait 68 degrés hier !
Sensationnel, le Vermont !
Avec tous nos sous-vêtements !
J'espère pouvoir retirer
ma couverture électrique !
- Elle est où ?
- Sous les sous-vêtements.
Tu seras bien bronze.
- Tu es content d'être venu ?
- C'est très ''Vermont''.
Tu pourras faire tout le ski que tu voudras !
Bienvenue à l'Auberge Columbia !
Quelle sorte de chambre désirez-vous ?
J'ai un large choix (y compris la mienne).
Nous ne sommes pas des clientes.
Nous sommes les surs Haynes.
Mon ami et moi sommes des clients !
Ou avez-vous remise la neige ?
On la range pendant la journée.
Désolée, il nous faut annuler. Nous vous
paierons la moitié de votre cachet.
Ca va si mal ?
On fait sécher le linge
sur le remonte-pente !
Vous ne restez pas non plus ?
Si elles repartent,
je vais reprendre les bagages !
Le General Waverly !
Repos ! Comment va, Capitaine ?
Bien, mon General ! Mais...
Ne m'appelez plus ''mon General''.
Pourquoi... Excusez-moi.
Pour dire les choses simplement,
on ne s'imagine pas
un General en train de porter du bois !
Je me disais... Bonjour.
Soldat Davis.
Repos.
Le General Waverly ! Portier !
Vous ne l'auriez jamais cru ?
Si ! Vous seriez capable
de tout faire !
Mais...portier !
En fait, c'est encore pire.
Cet hôtel m'appartient !
Propriétaire, alors ?
ll a fait une affaire en or !
Si nous faisions les présentations,
et je pourrai rencontrer ces demoiselles ?
Mon intendante, Mlle Emma.
Ma petite-fille, Susan.
- Nous sommes les soeurs Haynes.
- Votre attraction.
Ne vous inquiétez pas.
Nous avons résilié.
Pourquoi ? Nous avons
une scène !
Pour qui sont-elles chanter ?
Même si ce n'est que pour nous deux !
Et je suis sur
qu'il neigera cette nuit !
La météo l'annonce ?
Non, mais on est toujours optimiste
dans l'armée.
Même...quand on ignore ce dont on parle !
Nous vous dégageons de toute obligation.
Comme il n'y a pas de neige...
Pas question, on a un contrat !
Première représentation, ce soir, à 8h.
- Soyez la, ou je vous fais un procès.
- Tenez !
Excusez-moi.
Je suis de cuisine !
On mangeait, puis il mangeait.
On dormait, puis il dormait.
Et il se réveillait,
et personne ne dormait pendant 48h !
On pourrait vous donner des tuyaux
pour votre numéro !
- Je n'aime pas les costumes.
- lls sont si coquins !
N'est-ce pas désolant ?
Gagner de l'argent qu'on ne mérite pas.
Dites-lui qu'on se contente
d'un demi-cachet !
ll ne bat jamais en retraite.
ll fonce droit vers la faillite.
C'est à ce point ?
Sa pension, ses économies,
tout y est passe !
Pour faire d'une grange
une maison hantée tyrolienne !
Bon appé*** quand même !
ll y a surement
quelque chose à faire !
Nous irons demain à New York.
Vous arrivez à peine !
On a des relations.
On le dépannera !
Ça prendra trop de temps.
Le problème est ici !
ll faut se débrouiller
pour attirer du monde !
- Que proposes-tu ?
- Je ne sais pas.
Ce devrait être quelque chose d’inhabituel,
une sorte de nouveauté ...
Qu'est-ce qui serait nouveau
dans le Vermont ?
Qui sait ?
Nous pouvons peut-être trouver un démocrate ?
Ils le lapideraient !
Eh bien, si vous me demandez, ce que cet endroit a
vraiment besoin est un numéro dynamique.
Maintenant, vous parlez.
Si nous pouvions obtenir quelque chose de vraiment grand.
- Comme Wallace et Davis.
Non, chérie, vous ne pouvez pas les obtenir.
Ils sont trop connus.
Attendez une minute. Wallace et Davis.
Qu'en penses-tu, Bob ?
Nous pourrions faire de notre ancien numéro de boîte de nuit,
avec les filles comme partenaires.
- Pourrait être merveilleux. Que dites-vous ?
- Je crois que vous avez quelque chose.
Elle est une excellente idée.
la moitié d'une bonne idée, de toute façon.
Je voudrais téléphoner à New York.
OK, M. Wallace. Par ici.
Je ne sais pas ce qu'il mijote,
mais il a son regard inquiétant
- Est -ce mauvais?
- Non ! Mais toujours ruineux !
Excusez-moi.
Je sais que ça semble fou, Al,
mais vous travaillez pour des fous.
Je veux tout le spectacle ici en trois jours.
Ouais, tout le spectacle. Décors, les costumes
et tout le casting vous pouvez arrondir.
Hé, attends une minute.
Qu'est -ce que c'est va coûter ?
Tout le monde aura un bonus, et toi aussi.
- Qu'est- ce que c'est va coûter ?
- Nous ouvrons la veille de Noël.
L'addition ! Combien ?
Al, ce n'est pas ça qui va nous faire reculer ?
- Wow !
- Combien est "wow" ?
Eh bien, OK, Al, fais du mieux que tu le peux.
Bonne chance.
- Combien est "wow" ?
- Nous avons un gros travail.
Tous les passages que nous ne pourrons obtenir,
nous les remplirons avec les Sœurs Haynes.
- Combien est "wow" ?
- La moitié de ''Oh'', le double de ''Ah'' !
- Wow ! Je suis juste derrière vous.
- Venez.
ll ne dira rien au général,
vous le faites à votre manière,
mais je pense apporter votre troupe ici
est juste l'un des meilleurs ...
Comment le savez-vous?
Eh bien, comme toute femme de ménage décente,
J'écoute sur l'autre téléphone.
- C'est son idée
- Eh bien, c'était une belle pensée.
Dépêchez-vous, les enfants. demandez dans le hall
pour vos numéros de chambre.
Posez vos bagages dans les coulisses.
Tout le monde s'installe.
Le coffre de rangement est dans la salle.
Allons, allons, nous sommes arrivés à obtenir
a commencé à traîner ces rideaux.
Bon, les enfants, trouver vos pièces,
s’installer.
Prenez vos costumes de répétition pour
commencer les répétitions après le petit déjeuner.
Je ne comprends toujours pas. vous voulez dire
vous avez apporté l'ensemble de votre spectacle ici ?
- Eh bien, la plupart de celui-ci, monsieur.
- Eh bien, Ce n'est toujours pas clair pour moi. Pourquoi ?
Eh bien, nous avons ce spectacle, maintenant,
nous devons fermer pour les vacances,
et les affaires vont mal ...
Je sais au sujet des affaires. Allez.
Eh bien, nous avons pensé que
puisque nous avons la possibilité de répéter,
nous pourrions tout aussi bien faire
nos répétitions ici.
Pourquoi ici ?
Eh bien, vous avez cette salle dans
un grand chalet de ski vide,
et la minute où on l'a vue, nous
a décidé qu'elle était idéale. N'avons-nous pas, Phil ?
C'est vrai, Bob. deal.
C'est exactement le mot que nous avons utilisé, trop.
idéale. Nous avons examiné ce grand chalet de ski
et nous l'avons dit, "N'est-ce pas idéal ?"
- . Absolument idéal "
- Idéal.
Nous avons établi le fait
le Lodge était idéal.
Et cela nous donne une chance, voyez-vous,
monsieur, pour tester du nouveau programme.
- Sur quoi?
- Sur vos clients.
Nous les utilisons comme cobayes.
Je ne suis pas si sûr sur les personnes.
Eh bien, en toute modestie, monsieur,
Wallace et Davis n'ont jamais eu
aucune difficulté de les attirer, monsieur.
- Eh bien, allez-y, si vous voulez.
Apparemment, je n'y connais rien en
show business ; Je ne comprends pas.
- - Ça viendra, monsieur.
- Avec le temps.
Bien sûr. Nous ne ferions pas
de bons généraux.
Vous n'étiez pas tout bons comme soldats.
Bon, les enfants,
- Magnifique !
- Ce sera amener les entreprises à, grand-papa.
- J'ai adoré!
- Tout allait bien, vraiment?
- Tout va bien? Attendez ce soir ...
- Ca a été sensationnel !
Judy, le rythme n'était pas
un peu lent pour toi, ici ?
- C'est mieux?
- Oui, je peux voir que c'est ... mieux.
C'est beaucoup mieux.
Beaucoup, beaucoup mieux.
- Quelque chose ne va pas?
- Je n'ai pas sommeil !
- Un ennui ?
- Je n'ai pas sommeil, c'est tout.
- Si tu mangeais quelque chose ?
- Je n'ai pas faim.
Emma a laissé des sandwichs
au bar.
- Dors.
- Et du lait.
- Bonne nuit, Judy.
- Bonne nuit.
On dit que si l'on mange
avant de se coucher ça aide a...
- Judy.
- Non, non,
Ca draine le sang à partir de la tête,
si on pense à quelque chose,
ou à quelqu'un !
Bon, bon, j'ai compris.
Je vais aller chercher quelque chose à manger.
Non pas parce que je veux quelque chose à manger,
mais parce que, sans ça,
tu ne dormiras pas. Bonne nuit !
- Bonne nuit.
- Bonne nuit.
Salut.
- Que vous arrive-t-il ?
- Je ne pouvais pas dormir.
Un peu jeune pour avoir des insomnies !
J'ai pensé prendre un sandwich et du lait.
''Que Mademoiselle prenne la peine
de s'asseoir !''
''Nous avons un grand choix.''
''A des prix défiant toute concurrence.''
- Que veux- tu?
- Tout.
Dites-moi ce que vous voulez rêver,
Je vais savoir ce que vous donnez.
Des mets différents
font rêver différemment !
Du jambon et du fromage,
ca me ferait rêver à une grande blonde !
La dinde, a une petite brune...
insignifiante, mais très sexy !
- Qu'en est-il pâté de foie ?
- Elle rêve de pâté de foie.
ll fait un peu frais, non ?
J'ai ce qu'il vous faut ! Prenez le pichet,
installons-nous près du feu.
- Content que tu sois venue ?
- Ça vaut mieux qu'un pique-nique.
Mais certainement. Pas de sable
ou mouches jaunes bourdonnant autour.
Je ne sais pas ce qui m'arrive.
D'habitude Je dors bien.
Vous avez sonné à la bonne porte.
Asseyez-vous.
Vous savez,
J'ai une théorie à ce sujet, aussi.
- Voulez-vous l'entendre?
- Très bien.
Ça vous dérange si je dis quelque chose ?
Bien sûr que non.
Je crois que ce vous faites
pour le General, c'est vraiment très chic !
est l'une des choses les plus désintéressées
dont j'ai jamais entendu parler.
Je m'excuse de mon attitude en Floride.
J'ai toujours été un peu
bêtement sentimentale !
Les preux chevaliers sur un cheval blanc...
Permettez-moi de vous dire quelque chose,
C'est risqué
de placer vos ''chevaliers''
sur des chevaux blancs.
- Ils sont susceptibles de glisser, vous savez.
- Le mien ne dégringolera pas.
C'est sûr que c'est bon à savoir.
Ça doit pourtant vous donner le vertige
d'être place si haut !
- Ça vous fait peur ?
- En quelque sorte.
Excusez-moi, Je suis désolée.
Je voulais manger
un petit quelque chose.
Vous m'avez devance !
Vous trouverez l’assortiment Vermont
très bon, général.
Prenez un bon sandwich
et vous dormirez comme un bébé.
A propos...
vous n'avez rien mange du tout
Je sais exactement ce que
Je veux rêver ce soir.
Tant mieux.
- Bonjour, le capitaine.
- Bonjour, général.
On dirait que vous êtes en service actif.
Ouais, Emma m'a réquisitionné
pour quelques tâches.
Et j'ai ramené les programmes
pour le nouveau spectacle.
Regardez, c'est assez bon ?
Eh bien, cela devrait rapporter
quelques cobayes.
Vous vous entrainez un peu à ce jeu ?
Non, Je suis un peu trop jeune
pour ce genre de choses.
ll faut vraiment être a la retraite.
C'est pas encore pour demain, monsieur.
Ecoutez, Bob...je ne connais toujours
rien au spectacle et aux cobayes.
mais au cas où vous et Phil
étaient préoccupés par le bien-être
d'un certain aubergiste du Vermont,
vous ne devez pas l’être.
Ses jours d'aubergiste sont comptés
- Je ne dirais pas cela.
Le temps va changer
avec la météo de ces jours.
ll y a des nuages qui annoncent la neige.
Ce sont les cumulus,
à plus de 2000 mètres.
Ouais, eh bien, je ne serais pas surpris
s'il neigeait cette nuit.
Je vais vous dire une chose que je n'ai pas
encore annoncée aux femmes.
- Je retourne dans l’armée.
- Vraiment?
- J'ai demande à reprendre du service.
- Bonne nouvelle !
ils peuvent essayer de me refiler
l'un de ces emplois de bureau,
mais ils feraient mieux de pas le faire.
je tiendrai bon pour du service actif,
à l'étranger.
- Quand serez-vous fixe ?
- J'attends une lettre de Washington.
J'ai le courrier
et il y a une lettre pour vous !
Elle vient de Washington, aussi.
- Ca ressemble à une.
- Ministère de la guerre, vous voyez?
J'ai laissé mes lunettes
dans ma chambre.
Je voudrais la lire moi-même, mais...
je suis un peu impatient.
Lisez-la-moi...doucement.
Je commence aussi à jouer du trombone.
J'ai du mal à faire la mise au point !
''Cher Tom, espèce de vieux sal...''
-Sautez ce mot....
" C'était certainement une surprise
de te lire
ta lettre amusante a été appréciée
plus que vous ne pensez.
Bien sûr, tu as beaucoup de temps
pour être drôle,
assis sur ce fauteuil à bascule
tandis que nous trimons !
''Tu as toujours eu de la chance, je t'envie !
Quelques années encore et
comme je le disais à Eddie, l'autre soir,
''et je pourrai me la couler douce
comme le vieux Tom !''
Le vieux Tom.
''ll y en a qui ont toutes les veines !
Tout va bien ici.
Carol avait les oreillons ... "
Le reste de la lettre est sur la famille.
On n'a plus besoin de moi.
Je ne m'y trompe pas.
C'est clair
Le jeu du fer à cheval
peut s'apprendre !
Les loisirs,
ca a du bon, mon General !
Vous avez toujours été actif, mais...
mais dans le temps ...
Pas la peine de me raconter
des histoires, fils.
À plus ***.
C'est un bon!
Bien, bien.
Reposez-vous un peu, les enfants !
- Je suis sûr que c'est un grand ...
- Bob ? Phil ?
- On est prêts pour le numéro.
- J'arrive !
Je serai à toi dans une minute.
C'est la chose la plus folle jamais entendue !
Faire venir la Division ici pour Noel !?
On doit pouvoir trouver assez de copains
pour remplir ce patelin
et prouver au Vieux qu'il n'est pas oublie !
Notre spectacle devrait suffire.
Phil, si tu avais vu le regard dans ses yeux
quand il a lu cette lettre, vous sauriez que non.
Ça prendra cinq jours
pour monter la Revue
C'est vrai.
Comment toucher tous les copains ?
Par la télévision. Ed Harrison.
Je vais l'appeler.
Je vais faire un saut à New York,
passer à son émission et parler aux gars !
Je crois que c'est impossible,
ridicule et insensé.
- Rien d'autre?
J'aurais voulu y penser le premier !
Répète ! Moi, je vais téléphoner
Johnny, on se prépare
pour une répétition générale.
Emma ? Pourriez- vous trouver
un appel "longue distance" pour moi ?
Je veux obtenir Ed Harrison,
à New York City.
- La télévision Ed Harrison ?
- C'est le gars, ouais.
Vous l'attraperez au Radio City, je crois.
Et surtout, pas un mot, c'est personnel.
- Bien sûr.
Bien sûr, bien sûr. Ed Harrison , television .
Radio City , gee .
Repetition générale ''CHOREOGRAPHlE''
avec costumes, décors et orchestre
Ed, Ed, je sais que c'est un long shot,
mais il n'y a pas d'autre moyen
pour atteindre les hommes pressés.
Qu'en penses-tu ?
Je veux bien faire quelque chose
pour le Vieux !
Sans lui, je ne saurais pas
éplucher les patates !
Mettez tout le spectacle à la télé?
Je vais venir moi-même,
mettre la caméra, l’équipage, les décors.
- Merci, Ed, mais ce n'est pas l’idée.
- Eh bien, c'est une excellente idée.
Montrons sur l'ensemble du réseau
Un véritable spectacle veille de Noël,
Tu jouerais les Père Noel vis-à-vis
du Vieux ! Sentimental à souhait.
Beaucoup de guimauve, beaucoup de cœur.
Cela rapportera plus de 100.000 $
et une la publicité gratuite pour vous et Phil.
Et, oui, nous allons mettre l'accent sur le vieux,
vous le savez, l'angle homme oublié.
A déchirer le cœur.
Voici la lessive, Emma.
Je suis désolé, Ed. Désolé, mais pas de ça !
Nous ne sommes pas pour la commercialisation
sur le registre malchance du vieil homme.
Je veux juste
que tu me permettes de parler.
Magnifique. Magnifique.
Rendez-vous dimanche soir alors. Bye.
- Montez ça, Susan.
- Très bien.
Emma ?
- Y at-il un télégramme pour moi ?
- Quoi?
Oui ! Juste une offre
Du Carousel Club de New York ,
dès que vous êtes disponible.
Quelle est votre technique ?
La transparence ?
- C'est pour les amateurs. La vapeur !
- Vous avez tout à fait l'air d'une pro.
Je vais rendre mon tablier !
A se mêler des affaires des autres,
on découvre des choses écœurantes !
et, éventuellement, vous trouvez des choses
que vous souhaitez ne pas savoir.
Quelque chose de spécifique ?
Saviez-vous vos amis envisagent
de mettre tout ce spectacle à la télévision ?
Je viens entendu Bob fixer avec
Ed Harrison. ll s'agit d'une grosse affaire.
Ça fera un gros boum, comme ils disent.
- Ils vont même mettre le général dessus.
- Je ne peux pas y croire.
ll sera ridiculise devant tout le pays.
Lui qui est si fier !
Bien sûr, vous savez que cela signifie
de la publicité gratuite pour plus de 200.000 dollars
- Pour Davis et Wallace.
- Emma, c'est une chose terrible à dire.
C'est Bob qui l'a dit ! Je l'ai entendu.
Non Bob ne serait pas impliqué dans une chose
comme ça. Je suis sûr que vous avez tort.
Si je me trompe, je ne suis plus
présidente des Commères Anonymes !
Salut, Betty. Avez-vous vu Bob ?
Savez-vous s'il a parlé avec New York ?
- Je comprends qu'il a fait.
- Bon.
J'ai entendu que la télévision
voulait une capture.
- ll a réussi ?
- Magnifiquement.
-- Bonne petite combine, hein ?
- Très !
Écoutez, gardez cette nouvelle sous votre chapeau,
voulez-vous ?
Que le général
n'en sache rien, surtout !
Je peux comprendre cela.
Bob vous attend pour répéter
dans la salle à manger.
- Quelque chose ne va pas ?
- Dites-lui que je suis en chemin.
Que dirais-tu de déjeuner ?
- Je n'ai pas faim.
- Mais Betty ...
- J'ai dit que Je n'ai pas faim.
- Qu'est-ce qu'elle a?
- Je ne suis pas sûr, mais j'ai une idée.
Parlons-en en mangeant
un sandwich !
Je revoyais cette chanson,
justement.
On pourrait la faire ensemble. Essayez !
Quel est le problème ?
Je ne crois pas pouvoir chanter ça !
C'est tout à fait dans vos cordes !
Essayons !
Je m'en sens incapable.
- Ne sois pas stupide.
Ce que j'essaye de te dire,
c'est que je ne veux pas la chanter.
Je ne veux pas faire cette chanson. En fait,
Je ne suis pas sûr que je veuille faire le show.
Qu'y va-t-il, tu as mal dormi
la nuit dernière ?
Je préfère pas discuter de la nuit dernière,
si cela ne te dérange pas.
Viens maintenant, J'admets que
je me suis un peu emporté et tout,
Mais ce n'était qu'un petit baiser,
ca n'engage à rien.
Personne n'a signé un contrat.
Aucune raison de te sentir coupable !
- C'est toi qui parle de se sentir coupable ?
- Qu'entends-tu par-là?
Je veux dire, tu ne dois pas mélanger les contes de fées
avec le pâté de foie et le beurre.
Qu'avez-vous mange ?
- Rien !
C'est un tort !
Pourquoi tout le monde est soudainement
si préoccupé par mes habitudes alimentaires ?
Est-ce qu'on va bientôt me laisser tranquille ?
- Temps, temps, coupé!
Ne prends pas la mouche ! Si tu
as quelque chose à dire, dis-le !
Sinon, retournons au travail. ll y a
beaucoup de détails ici à peaufiner.
Je ne voudrais pas faire obstacle
aux affaires des grands Wallace & Davis...
- C'est tout à fait un drôle de remarque.
- Je suis désolée. C'est la meilleure que je peux faire.
Regarde, Betty,
Assez joué aux devinettes.
Maintenant, tu vas chanter cette chanson ou pas ?
- Je ne veux pas chanter la chanson.
- Eh bien, personne ne te tord le bras.
- C'est tout, M. Wallace ?
- Oui, Mlle Haynes !
Que dites-vous de ça ?
- Comment peux-tu comprendre cela?
- Je ne suis pas sûr,
Je crois que j'y vois un peu plus clair.
Hier soir, elle ne pouvait pas dormir.
Aujourd'hui, elle ne mange pas.
- Elle est amoureuse.
- Si c'est ça l’amour, quelqu'un a fait une gaffe.
elle est délibérément en train
de mettre en place des barrières.
Je pourrais parier mon dernier dollar sur elle.
- Pourquoi ?
- A cause de moi.
Elle a toujours été mère poule avec moi.
Elle ne sera jamais laisser le perchoir
jusqu'à ce que je quitte le nid.
- C'est drôle. Es-tu sûr ?
- J’aurais dû savoir.
Il ne se mariera jamais
si je ne l'incite pas, moi-même !
A moins que je ne me fiance,
très vite !
C'est ridicule.
Même si elle fait aucun sens,
C'est insensé. Dans ce pays perdu ?
Vous ne trouverez aucun garçon...
Je ne sais pas.
Soyez réaliste. Avec qui
pourriez-vous vous fiancer ici ?
- Avec quelqu'un que je connaitrais...
- Ca simplifierait !
Cela aide toujours.
- Bien sûr, il faut que ce soit un homme.
- C'est un must absolu.
Je veux dire, un homme mur.
avec du talent et de l'expérience.
- Talent, expérience...
Spirituel, ***, charmant...
Et ou trouverez-vous ce surhomme ?
Pas de modestie !
Des gars comme ça....
- Moi?
- Vous n'êtes pas un surhomme,
- mais vous avez le mérite d'être disponible !
- Ne vous faites pas d'idées, Judy.
- je ne suis pas du genre à me marier !
ll s'agit juste de se fiancer !
Je ne suis pas du genre à me fiancer
non plus !
De quel genre êtes-vous ?
Du genre à pousser
mon meilleur ami à se caser,
mais sans se me caser moi-même !
Je ne suis pas particulièrement repoussante ?
- Bien sûr que non.
Et vous me trouverez gaie, amusante,
de bonne compagnie, le plaisir d'être avec moi ?
Bien sûr, mais je ressens la même chose
sur mon cocker.
Eh bien, il suffit de sauter le pas.
C'était pour Betty et Bob.
Betty et Bob, ouais.
Regardez, ce ne serait que temporaire ?
Eh bien, bien sûr. Eh bien,
vous ne pensez pas Je suis le genre de fille
qui fait le tour de me jeter
au cou d'un homme.
Bien sûr que non. Personne ne pense que.
Eh bien, regarde, permettez-moi de comprendre cela.
Maintenant, il ne durerait deux ou trois
semaines au pire. Tout au plus, je veux dire.
Eh bien, bien sûr.
Et nous n'aurions pas à
annoncer notre engagement
jusqu'à ce qu'il était absolument nécessaire.
Absolument nécessaire.
Alors, marche conclu !
Mais ne pensez-vous pas
nous devons embrasser ou quelque chose ?
Pas jusqu'à ce qu'il soit absolument nécessaire.
C'est un parti merveilleux?
Bob, voulez-vous danser?
- Je suis jeu si vous êtes.
- Je vous remercie.
Hey, Betty. Que diriez-vous de faire de l'exercice ?
Allez.
Les meilleures choses
Arrivent pendant que vous dansez
Les choses que vous ne feriez pas à la maison
Venez naturellement sur le sol
- Pour la danse
- Pardonnez-moi.
J'ai une annonce à faire.
Je veux que vous soyez tous
les premiers à l'apprendre.
Je ne sais pas si les meilleures choses
arriver pendant que vous dansez
ou si elles arrivent simplement
dans le Vermont ...
... mais Judy vient d'accepter de ...
Eh bien, je veux dire qu'elle vient de me demander ...
enfin...elle a dit...
J'essaye juste de dire que...
nous sommes fiances !
- Félicitations.
- Je vous remercie.
Elle est tout simplement merveilleux, ma chérie.
Je suis si heureuse pour vous.
Je savais que tu serais contente !
Ça va ?
Oui, oui. Tout va bien.
Vous savez que vous avez choisi
la femme la plus fantastique du monde ?
- L ... Ouais. Bien sûr.
- Tu prendras soin d'elle.
- Cela appelle le champagne.
- Je vais vous aider, Emma.
- Félicitations, les enfants!
- Merci, Bob.
Je ne sais pas ce que vous trouvez
à cet animal,
mais quand on le connait,
il est presque supportable !
- Tu vas t'installer ?
- Ouais.
- Pipe, pantoufles ... Tous les meilleurs vœux, garçon.
- Ouais. Ouais. Merci, Bob.
Pourquoi ne ferais-tu pas aussi
le plongeon ?
Je ne sais pas.
L'eau semblait un peu glaciale aujourd'hui.
Demain, elle sera meilleure !
Eh bien, vous m'avez convaincu. Je vais y aller.
Eh bien, ne reste pas là.
Tu ne vas pas embrasser la mariée ?
Embrasser ... Oui, monsieur.
Oui, monsieur !
Pas si désagréable ?
Je vous préfère, tout de même,
à mon épagneul !
Repos, Général.
- Champagne ?
- Oui, volontiers.
Ici. Buvons à leur bonheur.
aux contes de fées
au beurre et au pâté de foie
et revenir aux choses
telles qu'elles étaient hier.
Je sais que nous avions décide
de ne pas nous séparer,
mais ce n'était pas vraiment très réaliste.
Je veux dire, bien,
nous savions tous les deux qu'un jour l'une de nous
ou les deux désireraient être libres.
Maintenant, tu n'as plus
à te sentir responsable de moi.
Si tu as toi-même des projets,
tu es libre...
d'aller de l'avant et de faire.
Betty, miel, tu dors ?
Merci, général.
Voulez-vous remettre
cette lettre a Judy en rentrant ?
Elle explique tout.
Je ne peux pas m'empêcher de penser
que c'est une erreur tactique.
Je vous ai regardé Bob et toi la nuit dernière.
Vous avez besoin de discuter.
Non, général, c'est une guerre privée.
Ne faites rien.
Promis. Bonne chance.
Bien sûr, je sais à ce sujet,
mais la veille de Noël
Pour Noel, il nous faudra
des trains spéciaux.
De Boston, Philadelphie, New York...
Pouvez-vous assurer le trafic ?
Je vais appeler le gestionnaire de trafic.
- Et discrétion avant tout !
- Oui, monsieur Wallace.
- C'est très bien.
Où pensez-vous que tu vas ?
- Je suis allé à New York. j'ai obtenu un engagement.
Au revoir, bob.
Je souhaite du succès à ton spectacle.
Betty, je ne pensais pas ce que je t'ai dit.
Au revoir.
J'étais tellement occupé par d'autres choses,
Je dois avoir parlé comme un idiot ...
- Au revoir.
- ... Mais je ne voulais pas ... Betty.
Judy, une lettre de Betty,
- Elle l'a donné au grand-papa à la gare.
- A la gare ?
Phil ! Phil !
- Quel est le problème ?
- Phil, c'est de Betty.
La vie devait nous séparer un jour.
Phil te rendra surement heureuse.
Je pars pour New York.
J'ai un engagement au Carrousel.
Comment avez-vous pu agir aussi
stupidement ? De fausses fiançailles !
Vous jouez avec la vie des gens !
Vous mériteriez d'être battus,
tous les deux !
D'abord, vous, et vous,
et puis vous.
Bob,
Je ne l'ai fait pour ton propre bien.
Parce que je suis seul et malheureux !
Et quand t'es malheureux,
je le suis aussi ! Apres tout, je t'ai...
Toujours le même refrain :
tu m'as sauve la vie !
Je ne m’attends pas à aucune reconnaissance.
Je ne suis pas même sûr que vous m’ait sauvé la vie.
Parfois, je souhaite le mur soit tombé sur moi.
- Ne dis pas ça.
- Et vous, sa propre sœur,
comment avez-vous pu faire une telle chose ?
Elle avait toujours été mère poule...
Oui, nous voulions voir la mère poule
quitter le perchoir,
de sorte que le petit poussin pourrait ...
C'était une gaffe !
Une gaffe énorme !
Je vais rejoindre Betty à New York.
Estimez-vous heureuse !
Vous auriez pu être liée pour la vie
à cet énergumène !
- Judy !
Laisse-la !
Tu l'as assez mise
dans le pétrin comme ça !
Bob, tu ne comprends pas une chose.
- Écoutez-moi ...
- Non! Vous m’écoutez.
Non ! J'ai une mission pour toi.
Peux-tu faire une chose simple ?
- Qu'est-ce que tu crois ?
- OK.
Le général écoute toujours
les émissions d'Harrison, non ?
- Ouais.
J'y parlerai à 9h00.
- 09h00.
Emma t'aidera !
Surtout que le général
n'approche pas de la télévision.
Ne t'inquiété pas, Bob. Je vais le tenir à l'écart
de ce poste de télévision
Même si je dois me recasser le bras !
Casse ce que tu voudras...
mais rien de valeur.
OK, Bob. Tu peux compter sur moi.
- Bonsoir, M. Wallace.
- Marcel, comment allez-vous ?
Très bien, merci.
J'ai un tableau tout prêt pour vous, monsieur.
Bon.
- Mlle Haynes est passée ?
- Dans quelques minutes.
J'attends Ed Harrison.
Conduisez-le à ma table.
Je ne chanterai pas ce qu'on
a répété tantôt. Joue autre chose.
C'est une superbe chanson !
Chantez-la !
Je sais qu'il a fait, mais je juste ...
ll s'agit d'un numéro merveilleux, miel.
Allez. Faisons-le. S'il vous plaît, faites-le.
- Je vois.
- Certains points d'entre elle te concernent.
- Vraiment?
En bref, vous n'aviez pas besoin
de vous enfuir comme ça !
car l'engagement de Judy et Phil
était faux.
un coup monte ?
Il semble qu'ils essayaient
à trouver un moyen
de se débarrasser de tous les obstacles
entre vous et l’autel.
lls croyaient que c'était sérieux entre nous.
Cela vous montre juste
comment les gens peuvent être stupides.
Ouais.
Pourquoi les gens mettent leur nez
dans les affaires des autres ?
- Phil est comme ça.
- Judy aussi.
On s'amusait bien tous les deux,
mais de la a ce que nous nous aimions !
et ils pensaient que nous étions
amoureux.
- Ridicule.
- Bien sûr.
Ils sont désolés à ce sujet maintenant,
et Judy veut que tu reviennes.
J'aimerais que vous reveniez, moi aussi.
- Eh bien, je ne sais pas ...
- Betty.
Je sais que votre chevalier
est tombe de son destrier.
J'ignore pourquoi, mais je veux
qu'il se remette en selle pour vous.
de le faire revenir là-haut pour vous.
- M. Wallace a été vous attend.
- Merci beaucoup.
- Bob, il est 20h30.
- Ed Harrison, Miss Haynes.
- Comment faites-vous ?
- Salut.
Garçon, ce que je passé pour vous,
sponsors, réseau,
mais j'ai toute règle
comme tu le voulais !
- C'est houleux, Ed. Écoutez ...
- Viens ! On est en retard...
Juste une seconde, Ed. Je veux à ...
Je dois filer.
Puis-je vous revoir tout à l'heure ?
- J'ai un rendez-vous.
- Demain ?
- Non, Je serai occupé toute la journée.
- Où, allez-vous ?
M. Harrison vous attend.
- Qu'est-ce que je peux dire Judy ?
- Je ne sais pas.
Je dois y réfléchir.
Au revoir, Bob.
Penses-tu que Phil sera en mesure de maintenir le
vieil homme loin de la télévision ?
J'ai entièrement confiance en lui.
On peut compter sur lui
pour ce genre de sport.
- Bonjour, les filles.
- Bonjour.
Vous êtes sur la bonne chaine ?
- Oui.
Grand-papa, la batterie est morte sur le Jeep.
Elle est à plat...
Je vais repérer ça plus ***. Je ne veux pas
manquer l’Ed Harrison Show.
Judy.
Devrait être un très bon spectacle ce soir.
- Général, venez vite.
- Qu'est- ce que c'est?
C'est une chose terrible. Phil est tombé dans les
escaliers.
Miséricorde ! Allez voir si vous pouvez l’aider.
Vous êtes tombe, mon vieux ?
- Oui, monsieur.
- Êtes-vous blessé ?
Je suis bien, monsieur. Probablement
une petite fracture, monsieur.
Comment vous sentez-vous ?
- Ca peut aller, monsieur.
Essayez de vous appuyer.
- Susan, appelle un médecin.
- S'il vous plaît ne faites pas cela, monsieur.
l’utile ! C'est probablement
une simple hémorragie musculaire.
Ca va aller !
Vous vous sentirez mieux si nous vous emmenons
où vous pouvez être à l’aise.
- Oui, monsieur.
et vous pouvez regarder la télévision.
- Sir.
- Je suis vais appeler un médecin.
S'il vous plaît, monsieur, ne vous embêtez pas. et vous aurez
juste à m'aider à retourner au bungalow,
- Je suis sûr que Je serai bien, monsieur.
- OK.
Merci. Je ne voudrais pas
m'évanouir devant ces dames !
Je vais bien
- Ne mettez pas votre poids sur cette jambe.
- Non, non, non, monsieur.
OK, monsieur.
Merci. Merci.
Et maintenant, c'est un grand privilège
de présenter mon invité spécial,
un vieux copain de l’armée,
un bon gars et un grand artiste,
Bob Wallace !
Bob a un message spécial de ce soir
pour tous les gars
qui faisaient partie de la division 1 51e.
C'est au sujet de quelqu'un
qui est très proche de nous tous,
Je laisse Bob vous le dire à sa manière.
- Bob ?
- Merci, Eddy.
Quand la guerre était finie
il y avait des emplois à gogo
Pour le Gl Josephs
Qui était dans la guerre
Mais pour les généraux
Les choses n'étaient pas si faciles
Et ce n'est pas si difficile à comprendre
Que pouvez-vous faire d'un général
Quand il cesse d'être un général ?
Oh, que pouvez-vous faire
Avec un général qui prend sa retraite ?
Qui a obtenu un emploi pour un général
Quand il cesse d'être un général ?
Ils reçoivent tous un emploi
Mais un général non
On remplit leur poitrine avec des médailles
Alors qu'il est dans la mousse
Et ils étendirent le tapis rouge
Quand il vient à la maison marchant
Les quelqu'un hurlent lendemain
Quand il est en vue
" Voici venir le grand "
Et ils disent tous , " général qui ? "
Ils sont ravis qu'il soit venu
Mais ils ne peuvent pas se rappeler son nom
Personne ne pense à lui attribuer
Quand ils s'arrêtent manger et boire
ll semble que ce pays n'a jamais connu
Tant de un et deux et trois
Et les généraux quatre étoiles chômeurs
Comme vous l'a dit Eddy ,
cette chanson est pour la Division 1 51ème .
Les officiers et les hommes
sous le commandement
J'espère que vous êtes nombreux
à m'écouter,
car j'ai besoin d'un service.
Vous ne voulez pas vous asseoir?
Non, non, monsieur. Si nous marchions juste
autour de la grange à quelques reprises,
Je crois que ce sera très bien, monsieur. Oui.
Ca va un peu trop vite, monsieur.
Il faut ralentir un peu, monsieur.
Quitter votre foyer un soir de Noel,
c'est beaucoup vous demander.
et certainement
un voyage comme celui-ci peut être couteux,
sauf pour ceux qui habitent les environs.
Mais souvenez-vous !
Le spectacle sera joue bénévolement.
Nous voulons offrir
le plus beau des cadeaux de Noel
au plus chic type que nous ayons connu !
Rappelez-vous, alors,
votre objectif est Pin Traie, Vermont.
Synchronisez vos montres alors
pour l'opération Waverly.
quand je vous donne le signal,
mettez-vous sur deux rangs
sur chaque côté de la scène.
Et au garde-à-vous,
comme ce jour-là à Montecatini quand
Clark est venu au milieu. Vous vous souvenez ?
C'était un grand jour pour vous. Vous avez beaucoup
de ce genre de choses. Rappelez-vous !
Vous ferez face au général.
Quand je vous donne le commandement de marcher,
comme vous saviez si bien le faire.
- Très bien, capitaine.
- OK, les gars.
Mon Capitaine, ce pantalon a rétréci !
- Votre appé*** n'a pas diminué.
Qui est là?
Disparus !
Tous mes costumes sont au nettoyage ?
Vous avez seulement deux.
Eh bien, je pense que vous enverriez
un par un, dans ce cas.
- Pourquoi ne pouvez-vous pas porter votre uniforme ?
- Oui !
Je ne mettrai pas mon uniforme.
- S'il vous plaît, Grand Père.
- Absolument pas.
Très bien, Je vais expliquer à Bob et Phil
que le spectacle ne vous intéresse pas.
Je vous ferai passer devant la Cour Martiale !
- Susan. Vous n'êtes pas obligé d’aller.
Ils n'ont pas fait beaucoup pour vous,
presque rien.
Emma, j'ai commandé ma Division sans vous !
ll a fallu 1 5 000 hommes
pour me remplacer ! Susan !
- Susan .
- Quinze mille hommes.
J'espère qu'il va se décider à descendre.
Ce serait terrible s'il n'était pas là.
- Bonsoir, Suzy. Ou est Betty ?
- La voilà.
- Où est Judy ?
- Elle vient.
- Miel. Je suis si contente que tu sois venue.
- Bonjour, Judy.
Tu n'as rien dit à Bob !
Vite ! Allez-vous habiller !
Pour un peu, je me mettrais à pleurer.
Grand-papa!
Vous avez l'air merveilleux.
Je n'allais pas descendre
en robe de chambre !
Non.
Les troupes sont prêtes pour l’inspection, monsieur !
Juste une routine, monsieur.
Je ne suis pas satisfait
de la conduite de cette division.
Certains se sont crus autorises
à ne pas porter de cravate.
Erreur ! Le port de la cravate
est obligatoire ici !
Quelle tenue !
Vous faites honte à l'uniforme !
Vous êtes doux. Vous êtes bâclée.
Vous êtes négliges,
immatures et indisciplines.
Et je n'ai jamais vu quoi que ce soit
l'air si merveilleux dans ma vie.
Merci à tous.
- Merci, Phil.
- Général.
- Je suis reconnaissant, capitaine.
- Vous êtes les bienvenus.
- Buster, regarde ici !
- Hey, de quoi s'agit-t-il ?
- La neige est enfin la !
- Formidable !
- Neigh, neigh
- Neigh, neigh
- neige
- neige
Hey! Joyeux Noël !
- Joyeux Noël!
- Joyeux Noël!
Rappelez-vous, les enfants, tenir ces bougies vous
bonne et grande pour moi, n'est-ce pas ?
Gardez une belle ligne droite
quand vous allez là-bas.
Restez bien en rang,
pas de pagaille sur la scène.
- Comment va votre voix, Bobby ?
- C'est moi, Bobby !
Pardonnez-moi. Eh bien, comment est votre voix ?
Vous allez bien?
Donnez-moi un timbre clair gentil.
Permettez-moi de l’entendre.
Tels étaient les jours.
OK, maintenant, tourner autour.
Nous allons aller dans une minute.
Surveillez votre espace. Ne soyez pas éloignés.
Tout le monde à la même distance. C'est tout.
Gardez les bougies en place.
Gardez-les tout en haut.
OK, Byron.
- Qui est-ce ?
Le père Noel !
- Bienvenue dans la famille, Buster.
- Regardez. Parents déjà.
Wallace et Davis sont à plat, vous le savez.
Nous devons obtenir une renommée.
Et si on montait ce spectacle à Chicago ?
Non, non, non, non. Je ne peux pas le faire.
Oh non ! Je vais être trop occupe ici !
Attendez une minute, Je vais vous rejoindre.
Joyeux Noël !