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Au revoir !
Le bouquet ?
C'est magnifique.
Laissez-moi vous dire une chose.
Le mariage, c'est souvent comme
la langue collée sur un mât gelé.
C'est chouette de voir les amis oser.
On se dit : "Pourquoi pas moi ?
Rien qu'une fois."
En un rien de temps, vous êtes coincé.
Plein de regrets.
Vous espérez en sortir dignement
ou au moins,
avec les extrémités intactes.
Et pourquoi ça se passerait comme ça ?
Ça n'a pas à se passer comme ça.
C'est ici que j'interviens.
Un mariage réussi,
j'en fais mon affaire.
Et faire la bonne rencontre ?
Cela, mes amis, dépend de vous.
Oh, pardon.
- J'y vais.
- Oui, allez-y.
- Je m'appelle Sadie.
- Et moi, Ben.
De la première rencontre prédestinée
à la douce innocence
de la première sortie.
- Tu passes à la vitesse supérieure ?
- Quoi ? Non.
Tu sais pourquoi ?
Je ne suis pas un passeur.
Revenons à la vitesse de croisière,
histoire de faire les choses dans l'ordre.
Le premier baiser.
La première fois que vous lui dites :
"Je t'aime."
- Je t'aime.
- Quoi ?
Quoi ? T'aimes bien ?
T'aimes bien.
La première fois que vous lui dites
et qu'elle vous entend.
Je t'aime.
- Vous n'êtes pas mon genre.
- Moi aussi, je t'aime.
Je n'allais pas vous laisser voir ça !
Passons à la prochaine étape :
la mise en ménage.
La première fois qu'elle trouve
ce que vous auriez préféré lui cacher.
- J'ai pris les plus lourds.
- "Cher M. Brian Boitano."
- Oh non !
- "Félicitations pour le triple axel.
Je me demande si tu répètes souvent
et comment tu fais pour rester coiffé."
C'était une légende.
A 9 ans, je savais ça.
Je t'apporte un carton
moins compromettant.
Si elle ne vous largue pas après ça,
attendez la suite :
la demande en mariage.
Six mois plus ***...
Sadie,
tu es une fille formidable.
On pourrait envisager d'être mari et...
Nul. C'est trop nul.
Nous sommes très heureux
de vous avoir avec nous
pour célébrer nos 30 ans de mariage.
Santé.
Santé.
C'est très agréable d'être entouré
de si bons amis
et de la famille,
de nos deux ravissantes filles,
Sadie
et Lindsey,
qui s'est réinstallée chez nous
pour essayer de redémarrer dans la vie.
Nous sommes
fiers de sa persévérance.
Merci de ton soutien, papa.
Et Carlisle, le meilleur ami de Sadie,
qui prenait son bain avec Sadie...
- Quoi ?
- Quoi ?
...quand ils étaient plus jeunes.
Il jouait au capitaine de sous-marin.
J'ai détruit toutes les photos, promis.
- Merci. C'est bon à savoir. Merci.
- Quoi ?
Et nos bons amis, Don et Gwen,
Kwan-Li,
Jerry, Otis.
Papa,
tu oublies...
- Tu oublies Ben.
- Oh, non, non.
Et bien sûr Ben,
le petit ami si affable de Sadie.
Mais je veux surtout
remercier ma magnifique épouse
sans qui la vie n'aurait pas de sens.
Joyeux 30ème anniversaire.
- Je t'aime.
- Moi aussi, je t'aime.
Et j'en veux encore 30.
Eh bien, ça fait un de nous.
Pardon.
Puis-je vous interrompre ?
Je voulais...
Puisque tout le monde est là pour...
Déjà là...
Mon Dieu.
Mon Dieu.
- Sadie,
- Mon Dieu, mon Dieu.
Wilhelmina Jones,
devant Dieu et ta famille,
devant Kwan-Li, Jerry, Otis et...
Je voudrais savoir
si tu aurais envie de vivre avec moi
pour toujours.
Mais je ne...
Je ne veux pas te gêner,
surtout pas.
Benjamin Murphy, je t'épouserais
demain vêtue d'un sac poubelle
sous un orage si ça voulait dire
que je peux vivre avec toi toute ma vie.
Un instant.
Vous choisissez notre 30ème anniversaire
pour demander la main de ma fille ?
Eh bien,
on s'en réjouit.
Ouf !
- Ouah !
- Je sais.
Mon futur beau-frère, je crois.
- Bonjour.
- Bizarre.
- Félicitations.
- Merci.
- Bienvenue dans la famille.
- Oui, merci.
- Ma chérie !
- Je suis si heureuse pour toi.
Tu as vu cette bague magnifique.
Sadie, Sadie, j'ai pensé...
Et si on se mariait sous les tropiques ?
Aux Caraïbes.
J'ai une demande.
Oui ?
J'ai toujours voulu me marier ici.
Ici.
Qu'est-ce que tu veux dire ?
A l'église Saint-Augustin.
C'est un fantasme que j'ai
depuis que je suis toute petite.
C'est là où John et moi
nous sommes mariés.
Où Sadie a été baptisée
par le révérend Frank.
C'est surtout l'église édifiée
par le grand-père de Sadie.
Son défunt grand-père.
N'importe quoi. Il a construit la porte
qui avait été volée.
Comment le saurais-tu ?
Tu ne t'es pas mariée là.
On voit ce que ça a donné.
Maman !
- Arrête.
- Donne, donne.
Chéri, je suis tellement heureuse !
Tu n'as aucune idée !
- Génial.
- Oui.
Alors, Saint-Augustin.
- Ce sera là.
- Merci, je t'aime.
- Tu es prêt ?
- Il me manque une chaussure.
- Où l'as-tu vu la dernière fois ?
- Je ne sais pas.
Tu sais, Ben,
ton pull est à l'envers.
Remets-le à l'endroit.
Que ferais-tu sans moi ?
La liste courte ou la liste longue ?
Et ta ceinture ?
- Elle est un peu bizarre.
- Elle est très bien.
Attends.
- On va vraiment être en retard.
- Non.
Si.
Et tu veux prouver... ?
J'ai l'air de quoi ?
- De quelqu'un qui vient de...
- Je n'ai rien dit.
On va vraiment aller en enfer.
- Tiens, la porte de grand-père.
- Elle est drôlement bien.
Ne touchez pas à ça !
Mon Dieu ! Tu m'as fait peur.
Dieu ne vous a pas fait peur.
C'était moi.
- Bonjour, je suis Sadie...
- Sadie Jones. Oui, je sais.
Vous avez rendez-vous à 10h30
avec le révérend Frank.
Oui. Il est là ?
Le révérend Frank est partout.
Suivez-moi.
"Cher ELLE :
Je me suis mariée il y a trois mois
et j'ai découvert
que mon mari me trompait
avec ma meilleure amie.
J'ai à la fois envie de le tuer
et de sauver mon mariage.
Que dois-je faire ?"
Mince.
Qu'avons-nous comme péchés,
ici, mes amis ?
- Sarah.
- Tu ne commettras pas l'adultère.
L'adultère. Aller chercher du lait,
alors qu'il y a un pot à la maison.
Je veux voir : adultère !
C'est chanmé de tromper
Chanmé de tromper ! Ok !
On me demande souvent :
"Si je la trompe avec une fille
vraiment, vraiment moche ?
Est-ce que ça va ?"
Non, ça ne va pas.
C'est quand même un péché.
Quel autre péché ? Quelqu'un ?
Inspirez-vous des mauvais exemples
de vos parents.
- Laurie. Vas-y, ma fille.
- Ne convoite pas la femme du voisin.
On commence avec la convoitise
et on finit avec l'applaudissement.
Ok, convoiter la femme du voisin.
Et Dieu inventa la *** froide.
Je veux voir : convoitise !
La convoitise, quelle bêtise
Bravo, Laurie !
Bien. Il reste une réponse au tableau.
Voyons voir.
Manny.
Tes deux mères seront fières de toi.
Allez, Manny, fais-nous
une réponse assassine.
En attendant, je vais me tailler
une lame avec la barrette de Cindy.
Allez, tente le coup !
Tu ne tueras point ?
Boum, Manny !
Pan, pan, pan !
Je veux voir : tu ne tueras point !
Tuer, c'est pas cool
Bravo, Manny !
Manny, Manny, Manny.
Ce sera tout pour aujourd'hui.
La prochaine fois,
on ira à Arlington Park.
On se frottera à l'enfer du jeu.
Apportez un dollar
et demandez à papa et maman
le sens du mot "trifecta".
Vous ne vous rappelez peut-être pas
de moi, mais...
Sadie Jones ?
La petite Sadie Jones.
- Comme tu as grandi !
- Oui.
Et ma petite Sadie Jones
va se marier.
Oui.
Je ne suis pas venue depuis...
Dix ans.
Oui.
Je montais mon affaire...
Je t'en prie.
Tu vas à l'université,
tu as une coloc bi,
tu oublies Dieu,
pas de problème.
Lui ne t'a pas oublié.
Qui êtes-vous ?
Ben.
- Ben.
- Bonjour.
Que faites-vous avec la petite Sadie ?
Enchanté.
Bien, sortons d'ici. Venez.
Il y a longtemps
que vous êtes ensemble ?
- Ça fait...
- Environ...
Oui !
Ça fait des semaines que j'attends ça.
- Cheesy Curl ?
- Non, merci.
Dommage, c'est trop bon.
- Pris.
- Pris. Pris.
On n'a rien là, ou là.
Je suis très populaire.
Oui, en effet.
Complet. Pas bon. Non.
Non, non, non.
- Non, non, non.
- Pris, pris, pris.
Mauvaise nouvelle.
- Je n'ai rien avant deux ans.
- Deux ans ?
C'est...
- long.
- Oui.
Attendez.
- Un instant.
- On a une annulation ?
- Je crois que...
- La voilà !
Oui, c'est ça.
Dans trois semaines, ça vous va ?
C'est un peu rapide.
Oui ? Enfin...
Je crois qu'on va se marier
dans trois semaines.
Ok !
- Comme ça ?
- Oui.
- Ce qui est écrit doit s'accomplir.
- Doit s'accomplir.
Très bien.
Bon.
Une petite chose.
J'ai mis au point un cours
de préparation au mariage.
C'est un pré requis
à toute cérémonie de mariage
en ces lieux.
A la fin du cours,
si je ne vous sens pas prêt,
ou si vous quittez le cours avant la fin,
je peux annuler la cérémonie.
Attendez, ce n'est pas obligatoire ?
Parce qu'on est prêts.
- Plus que prêts.
- Nous le recommandons fortement.
Autrement dit :
vous n'avez pas le choix.
Le taux de divorce étant ce qu'il est...
Cinquante pour cent.
Plus élevé chez ceux qui vivent
maritalement avant.
Vous avez bien dit
que vous viviez ensemble ?
Pardon, qui êtes-vous ?
Je fais partie
des Pasteurs de Demain.
Le révérend Frank est mon guide.
Mon petit Mensa.
- J'avais pigé.
- Ecoutez, les enfants.
On veut être sûr
que vous prenez la bonne décision.
Votre futur bonheur en dépend.
Il a un taux de réussite
de 100 pour cent
auprès de ceux qui suivent
tout le cours.
- Et ceux qui... ?
- D'accord, on accepte.
- On va le faire.
- On va faire ce truc ?
- C'est génial.
- On va faire ça.
Ma petite Sadie.
Bien. On a trois mois
à couvrir en trois semaines.
Il y a quelques règles.
La première :
vous écrirez vos propres vœux.
Vous aurez un petit livre.
Vous échangerez ces vœux
au moment du mariage.
- C'est vraiment bien.
- N'est-ce pas ?
Et la règle numéro deux ?
A compter de maintenant,
pas de sexe avant le mariage.
Je...
Sérieux ?
Oh, oui.
Demain matin, à la première heure.
Je vous attends.
Qui se souvient du 11ème Commandement ?
Pas moi.
Tu ne seras point en retard.
Il y aura mille choses à faire,
mais c'est faisable.
Il faut que j'appelle Carlisle.
- Il plaisantait en disant "pas de sexe".
- Carlisle ? Ecoute bien !
- On en parlera de ce "pas de sexe".
- Oui, Ben.
Pas de sexe ?
C'est après le mariage que ça arrive.
Joel, je viens
- chercher de la compassion.
- Je plaisante.
Félicitations.
Tu vas adorer le mariage.
Merde, Joel.
T'es dingue ou quoi ?
Tu es censé surveiller les gosses.
Shelly, chérie, je suis sur le toit.
Tu ne m'embêtes pas
quand je suis sur le toit.
- Tu passes ta vie sur le toit.
- Justement.
- J'ai entendu.
- Oui.
Et d'où ça vient, cette boue ?
Bon sang, je vais me fais ligaturer, moi.
Ce prêtre veut me rencontrer
demain à l'église, seul à seul.
C'est quoi, ce truc ?
Tu as fait
une préparation au mariage ?
Je ne me souviens
de rien avant le jour-J.
C'est un grand trou noir.
Je sais que c'est ma femme,
il paraît que ce sont mes gosses,
et ça, c'est ma bière.
Le reste, c'est flou.
Oui.
Merci.
C'est pour ça que tu seras mon témoin.
Deux mots
pour ton enterrement de célibat :
Strip-tease et barbecue.
Ça s'appelle : bœuf et nichons.
J'ai entendu.
Zut !
Pourvu qu'on ne soit pas les derniers.
On va entrer doucement.
Personne ne verra rien.
Nous te demandons aussi
de t'intéresser au conflit
des emballeurs de viande de Mansbridge.
Accorde à ces emballeurs la patience
en attendant l'issue heureuse
avec, si Dieu le veut,
une augmentation de quatre à six pour cent
et un plan dentaire ne serait pas mal.
Ouah !
Regardez qui est là !
Chœur ! Je veux vous entendre !
C'est votre première faute.
On passe l'éponge.
Si ça recommence, je préviendrai Le Grand.
Et je ne parle pas
de Larry Carmichael à la batterie.
Sérieusement,
reprions.
Pardon, Seigneur.
Une brève interruption, mais nous revoilà.
On va également prier pour Walter
qui rentre tout juste d'un voyage
en Thaïlande.
Espérons que c'est
des boutons de chaleur.
- Vivian.
- Comment faites-vous, Frank ?
Vos sermons s'améliorent à chaque fois.
Ça vient d'en haut, Vivian.
Je ne suis que la TiVo.
Ce n'est même pas drôle.
- Vous êtes prêt ?
- Oui.
J'y vais. J'ai des courses à faire,
mais amusez-vous bien
durant votre tête-à-tête.
Ne dis rien de vilain dans mon dos.
Tu ne le sauras pas, alors...
Trop bien.
- Pardon ?
- La bagnole.
- Salut.
- Au revoir.
Prêt pour notre petit tête-à-tête ?
- Oui.
- Allons-y.
L'équipe s'appelle "Les Croisés".
Je n'ai pas parlé des Croisades
des Enfants aux gosses.
C'est donc vraiment un à un.
Oh, oui.
- Quelques paniers ?
- Non.
Ce ballon a besoin de ***.
- Vous jouez à la balle ?
- J'adore.
C'est mon jeu préféré.
Désolé pour le gant.
Restrictions budgétaires.
- Ça ira.
- Reculez.
Ok.
Vous jouez au softball avec des filles ?
Reculez.
Bien, je ne suis pas une fille.
- Oui.
- Bien.
C'est chouette de bavarder
sans jouer au "méchant prêtre
qui va vous faire chier".
Non, c'est bien.
En tête-à-tête avec son conseiller spirituel.
Merci, Benjamin.
- Trop dur ?
- Non. C'est un...
C'est un bon coup, non ?
Ce qui fait mal vous rend plus fort.
Non. Se casser une jambe
ne la rend pas plus forte.
Dieu est juste, mais Dieu est bon.
C'est un beau sentiment.
Merci.
Je peux vous poser une question ?
- Bien sûr.
- Sadie.
Pourquoi l'aimez-vous ?
Il y a plusieurs raisons.
Elle est belle,
à l'intérieur et à l'extérieur.
J'ai de la chance.
Ça veut dire quoi, "à l'intérieur" ?
Spirituellement ?
Oui, c'est ça.
Ok. Quoi d'autre ?
Elle est intelligente.
Elle est motivée, bien organisée.
Je n'ai jamais vu quelqu'un
travailler aussi dur.
Voyons voir et corrigez-moi
si je me trompe.
Vous aimez d'abord sa beauté,
mais au fond, vous pensez
- qu'elle veut tout régenter.
- Je n'ai pas dit ça.
- Je sais où vous voulez en venir.
- "Organisée" ou TOC.
Les TOC...
Bon sang !
Mon Dieu.
- Ça va, mon gaillard ?
- Oui.
Ah, oui ?
- Comment... ?
- Très bien.
Faites voir. Allez.
Oh, non. C'est vilain.
Je vais devoir vous guérir.
- Non, ça va.
- Je vais devoir vous guérir.
- Un peu d'Advil.
- C'est l'heure de la guérison. Assis !
Assis. C'est l'heure de la guérison.
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Jésus !
Oh, Seigneur, enveloppe-le
de ta lumière et de ta grâce.
Aie pitié Seigneur !
- Le Seigneur soit avec vous.
- Aie pitié Seigneur.
Le Seigneur soit avec vous !
- Il faut prier !
- Priez !
- Il faut prier !
- Priez !
Il faut prier pour survivre
à cette journée !
C'est MC Hammer ?
- Vous êtes guéri ?
- Attendez. Attendez.
- Non, ça saigne toujours.
- La bonne vieille méthode.
Vade retro, Satanas !
Vade retro !
- Ça ne fait rien du tout.
- Tu retourneras à la poussière.
Seigneur, prends-le sous ton aile...
- Où ça ?
- Croyez et vous serez guéri.
- Vous croyez ?
- Croyez !
- Croyez !
- Je suis guéri, je suis guéri !
- C'est un miracle ! Un miracle !
- Oui, oui.
Vous n'êtes pas guéri.
Je ne suis pas médecin, je suis pasteur.
Vous savez ce qu'il vous faut ?
De l'Advil et de la glace.
- Examine-le. Assure-toi que ça va.
- Cloison et conque nasales intactes.
- Bonne nouvelle. Le nez va bien.
- Venez. Je vous offre un Coca.
Je suis désolé pour ça.
Il faut bien essayer.
Ça ne marche jamais.
Mais si ça avait marché ?
- Ça aurait été dingue, hein ?
- Dingue.
C'était génial.
Totalement.
Ce révérend Frank est le meilleur.
Ecoute, demain soir, je voudrais...
Pourquoi une thérapie de groupe ?
Oui, comme toutes les semaines.
Danny, prenez Tenika
et franchissez le seuil avec elle.
Oui, bravo !
lmaginez que c'est la première fois.
Ce n'est pas la lune de miel
pour tout le monde.
Oui, allez, Jim.
Mon dos n'en peut plus.
Ne pensez pas à la douleur.
Pensez à l'amour de Janine.
Si ça ne marche pas,
pensez aux chips de tout à l'heure.
J'adore les chips.
Un mari ferait n'importe quoi
pour des chips.
Oui.
Je vous présente
deux nouveaux membres.
Voici Ben et Sadie.
Ils se marient dans trois semaines.
Ben, portez donc Sadie
pour franchir le seuil.
Allez.
Allez. Oui, c'est bon.
Et voilà !
Franchissez-moi ce seuil.
Vite.
- Super.
- Regardez.
C'est bon.
Ce soir,
nous apprenons à nous disputer
loyalement.
Excusez-moi.
Et si on ne s'est encore jamais disputés.
- Je vais gerber.
- Louise, pas de gerbe.
Ils sont jeunes. Ils ont le droit
d'être enthousiastes.
Jamais de dispute ?
Il est temps d'en avoir une.
Venez donc au milieu du cercle.
Allez, debout !
On va tester
notre petite relation parfaite.
La mettre à l'épreuve.
Vous allez imaginer
que vous roulez la nuit
dans la montagne.
Il pleut des trombes d'eau.
Les essuie-glaces font comme ça :
Vous êtes crevés, perdus.
Vous commencez à être énervés.
Qu'est-ce que c'est ?
Une crevaison.
A cause d'un nid-de-poule.
Potentiel de dispute immédiate.
Comment affrontez-vous
la situation ?
Je crois qu'on appellerait
la dépanneuse.
Pas de réseau. Le portable ne passe pas.
Il n'y a pas de dépanneuse.
La débrouille comme dans le temps.
Il faut changer le pneu.
Vous êtes furieux tous les deux. Allez-y.
Désolé, je n'ai pas vu le nid de poule.
Ce n'est pas grave, chéri.
Ça arrive.
Tu feras attention la prochaine fois.
- Promis.
- Coupé !
Vous êtes sous traitement ?
C'est "Prozac en vacances".
Ce n'est pas ça que je voulais.
Janine, Jimbo, montrez-leur
ce dont vous êtes capable.
Oui.
Hé, connard !
J'avais dit de prendre l'A45.
Comme d'hab, tu n'as pas écouté.
Il pleut à verse et on est coincés
Dieu sait où.
Oui, et si on n'était pas partis
avec trois heures de retard
parce que madame causait
avec sa pouffe de mère,
on n'en serait peut-être pas là.
T'es un pauvre, pauvre mec.
Je ne te laisserai plus
me casser les couilles !
- Va te faire foutre.
- Non, toi, va te faire foutre !
- Va te faire foutre.
- C'est bon. Coupé.
Bravo, Jim et Janine.
On va faire autre chose.
On va inverser les rôles.
Bien.
Sadie, tu seras Ben.
Ben, vous serez Sadie.
Allez. Venez.
Allez, debout ! Oui !
- Mince.
- Allez.
Vous allez changer le pneu.
Ben, le pneu est là.
Vous êtes dans la boue.
Voilà le cric.
Les boulons sont là. Ils sont serrés.
Ils sont rouillés, grippés.
Tu es en colère
et tu as froid et...
Vous avez envie de vous déchirer.
Allez-y.
Ce serait bien si on avait le réseau.
On pourrait appeler la dépanneuse
comme d'habitude.
- Je ne comprends pas qu'on soit perdus.
- Moi non plus.
Tu sais, Ben, on ne se serait pas perdus
si tu avais suivi le plan
que j'ai préparé il y a trois jours.
J'avais l'impression de bien lire
les panneaux de signalisation.
Je suivais le mouvement, comme d'hab.
Quoi ? Qu'est-ce que tu as dit ?
J'y allais comme ça, quoi.
Qui ? Toi ? Dans mon rôle ?
On n'arrivera pas à grand-chose
si tu ne suis pas mes instructions
à la lettre, Ben.
J'adore que tu prennes le contrôle.
Ça me décharge de mes responsabilités,
Sadie.
C'est la seule façon
de faire marcher la baraque, Ben.
C'est la seule façon ? Bravo.
Je ne savais pas.
- Merci.
- Tu veux que je te montre ?
- Il a dit contraire...
- Je m'en occupe !
Doux Jésus !
- Chips en perdition !
- Jim, Jim...
Allez tout le monde.
La règle des cinq secondes !
Janine !
Ok.
On reprendra la semaine prochaine
avec les balances du compte commun.
VŒUX DE MARIAGE
Tu écris tes vœux plus *** ou... ?
Non, c'est déjà fait.
Dis, tu veux quel blanc
pour les serviettes ?
Il y a "ivoire"
et "timide".
Ivoire.
J'ai peur que ça jure avec le pistache
des centres de table.
Tu sais quoi ? Je demanderai
à Carlisle demain.
Tu pourrais demander
au révérend Frank.
Il adore donner son avis.
Pourquoi tu dis ça comme ça ?
Je ne sais pas. Peut-être
- parce qu'il est...
- Qu'il s'y connaît.
- Oui.
- J'allais dire "indiscret".
Il n'est pas indiscret.
Il observe notre relation.
- Comme un ***.
- Le révérend Frank n'est pas un ***.
- Un peu.
- Non.
Quoi ? Qu'est-ce que tu fais ?
Tu veux balader le petit ?
Bien sûr, mais...
on ne devrait pas.
On n'a pas le droit avant le mariage.
- Tu plaisantes ?
- Non.
- Tu vas te plier à la règle ?
- Oui.
Parce que je veux réussir ce cours.
Pas toi ?
- Bien sûr que si.
- Alors ?
Alors j'ai aussi envie de jouer
à fripouille chatouille avec ma fiancée.
Ok ?
- Allez.
- Quoi ?
Personne ne le saura.
Moi, je le saurai, Ben. Alors...
Je t'en prie,
on va respecter le programme.
D'accord ? Merci.
Trois semaines n'ont jamais tué personne.
Tu crois ?
Tu as les statistiques ?
Bonsoir.
Bonsoir, Ben.
Je vends des cigares...
- Quoi ?
- Dors.
Merci.
Et si je ne suis pas fatigué ?
Oui !
C'est bon.
- Qu'est-ce que j'ai raté ?
- Ça ne te regarde pas.
- Comme j'avais dit.
- Leur optimisme est touchant.
Ils me rappellent le couple Anderson.
Oui. Tu sais quelle heure il est ?
L'heure de faire monter la pression.
Non, de construire sur les fondations
qu'on a mises en place.
Je ne voudrais pas te contrarier.
les fleurs DE SADIE
Je suis contente de suivre ce cours.
J'aurais préféré que Ben
le prenne plus au sérieux.
Et si on mettait ça dans mon bouquet ?
Non.
Non ?
J'aimerais le sentir enthousiaste,
c'est trop lui demander ?
Tu as encore beaucoup à apprendre
des hommes.
Rose.
Les fleurs de Sadie,
Sadie à l'appareil.
Se retrouver où ?
Je ne voulais pas de ce cours
et maintenant, elle le suit
au énième degré.
Où sont les pom-pom girls ?
Elles doivent s'entraîner aussi.
Allez, Famaletti !
Deny, la ligne des bases !
Coach Murphy, vous aviez raison
pour l'équipe B.
- Prépare-toi, Zach.
- Ma réaction est peut-être exagérée.
Donner et recevoir,
c'est ça, une saine relation.
Donner et quoi ?
- Donner et recevoir.
- Ecoute, mon vieux,
quand une femme sent qu'elle contrôle,
elle le dit à toutes ses copines
et elles font pareil.
"Je veux contrôler, moi aussi !"
Bientôt, elles seront chefs d'entreprises
et auront leur propres bureaux.
C'est un dangereux précédent
pour tes potes aussi.
Allô ?
En retard pour quoi ?
Bienvenue à la maternité Sainte-Catherine
où naissent 4000 enfants par an.
Ça fait 80 par semaine
et on n'en a jamais égaré un.
Peut-être un.
Si vous êtes timide,
faites-vous vasectomiser.
Une femme en train d'accoucher
est presque nue
devant des médecins et des infirmières
qui ont une vue insaisissable sur...
Virginia ! Allez mettre des gants
tout de suite !
On ne livre pas des pizzas, ici.
Le travail peut durer entre
quelques heures et quelques jours.
Ça ne comprend pas les neuf mois
de constipation, avant.
Bien sûr, il y a les médicaments,
mais il vaut mieux le savoir
avant de se lancer.
Je... Mon Dieu !
Préparez-vous à tout larguer
quand la douleur s'installe vraiment.
Une femme en travail
ne le sentirait pas.
C'est bon à savoir.
Ça non plus.
Par ici.
Dégoûté, Ben ?
Un peu, je crois.
Vous serez dans la salle d'accouchement ?
Oui, bien sûr, il y sera.
Oui.
Certains hommes sont si traumatisés
qu'il ne voient plus jamais
leur femme comme avant.
Sexuellement, bien entendu.
Je veux de grandes inspirations.
Vous en voulez combien ?
- Quatre ?
- Deux ?
Poussez, maintenant. Poussez.
Je veux une péridurale !
Regardez ! Elle respire très bien !
Et moi ?
Il paraît que pour l'homme,
la douleur équivaut
à se tirer le ***
au-dessus de la tête.
C'était incroyable.
C'est bien de le prendre comme ça.
Maintenant on passe
aux choses sérieuses.
Bienvenue dans le monde
des parents.
- Ils respirent, ils pleurent.
- Et ils sont à vous.
Félicitations, vous avez eu des jumeaux.
Tu as vu ces petites poitrines
qui se gonflent ?
Oui. Drôles de petites poitrines.
Tu en veux vraiment quatre ?
Ce serait bien, une grande famille, non ?
Oui. Non, non, vraiment.
Enfin,
quatre, c'est peut-être lourd
comme responsabilité.
Tu veux le prendre ?
Non, fais-le. Tu peux.
Tapote-lui doucement le dos.
Ok.
Pauvre petit bébé.
Sale petit bébé robot.
Oh, là, là !
- Merde.
- Attends.
- Voilà.
- Arrête !
Attends, attends. Et voilà.
- Il en a sur le pyjama.
- Ok.
Il faut mettre le réveil à 8h.
On a rendez-vous à Macy's
pour la liste de mariage.
On ne les emmène pas avec nous !
Tu ne peux pas faire
une commande téléphonique ?
L'agenda est complet cette semaine.
Il ne reste que demain.
Regarde. Il s'est endormi.
J'ai réussi.
Ce n'est pas si difficile d'être parent.
Tu vois ? Ça vient naturellement.
Merci.
Bonsoir.
Ben ? Ben !
Ben !
Ben !
J'arrive.
Quoi ? Salut !
Dis, tu en mets du temps !
Comment ça va ?
- Bien.
- Bonjour.
- Le père de Shelly a fait une chute.
- Quoi ?
Malheureusement, il va s'en tirer.
On va à l'hosto
et toi tu t'occupes des pestes
quelques heures.
Merci. C'est gentil.
Merci mille fois.
Bonjour.
Lequel des deux mord ?
Il vous suffit de pointer l'article
et d'appuyer sur la gâchette.
L'ordinateur enregistre aussitôt
et vos invités pourront consulter la liste.
Il n'y a pas de limite ?
- Dans le doute, zappez.
- Génial.
On a deux heures, alors...
Venez les petits.
Ok. Très bien. Oui.
Doucement, les enfants !
Hé. C'est bien comme ça.
Et maintenant, plus vite.
Arrêtez, arrêtez. Ohé ?
C'est bon. C'est bon.
Arrêtez de crier, les enfants.
Qu'est-ce que tu préfères ?
Bleu ou beige ?
Beige ou bleu ?
- J'aime bien le bleu.
- Le beige ira mieux
avec les sets de table.
Beige. Prenons le beige.
J'adore le beige.
Ce sera beige.
- Ça te plaît ?
- Super.
- Alors on le prend.
- Prends-en deux.
Je viens d'avoir un texto de Carlisle.
J'ai choisi le mauvais service de table.
- L'argenterie ? On peut y aller ?
- Non, la vaisselle.
- Pas vrai. Ce n'est pas du faux.
- Merde, ça pue.
Va le changer
et je m'occupe de la vaisselle.
- Et si on réfléchissait...
- Ok.
Ok.
Oui.
Arrête ! Oh, merde !
Arrête, arrête !
On prend celui à 500 deniers ?
Moins vite, Ben.
J'essaie.
HUMEUR ROBOT
CALME ÉNERVÉ FOU CATA
Mon Dieu.
Désolée. Ben ?
- Tu m'en donnes un ?
- Prends ça.
Je t'en donne un.
- Je vais t'aider en te donnant...
- Je suis désolée.
Tout va bien, les petits.
- Allez, viens, viens.
- Ok.
Ne le fais pas tomber !
Tiens, prends les enfants. Allez.
Allons-y, les gars.
Je cherche des draps de coton pima
ou de coton égyptien.
Je veux une matière qui respire.
Désolée.
Je ne les trouve pas et j'ai...
Descends du lit.
C'est bon !
Descends du lit.
Assez. Compris ? Assez.
Non, non. On arrête !
Non, non, non.
Non, non, non.
Arrête. Pardon.
Tout va bien, c'est un...
Arrête !
Arrête ! Arrête espèce de... Silence !
Silence, silence, silence.
Tais-toi ! Tais-toi ! Tais-toi !
- Mais qu'est-ce que vous faites ?
- Pardon.
La journée a été dure !
C'est un faux. Regardez. Vous voyez ?
Non, non, on arrive.
Disons qu'ils nous ont retenus à Macy's.
Enfin, Ben.
Pour avoir troublé l'ordre public.
C'est une longue histoire.
Ok. Ciao.
Tu sais,
je me sens drôlement mieux préparé
pour les enfants.
Vraiment.
Pourquoi 56 soutiens-gorges ?
Servez-vous un verre.
Servez-vous.
Très bien. C'est parfait.
Tu es resplendissante.
Tu as vu tous ces fromages ?
Je ne sais pas par où commencer.
- Il y en a tellement.
- Cheez *** ou Velveeta.
Mes grands dilemmes fromagers
s'arrêtent là.
Je préfère le comté Saint-Antoine
aux noix, celui-là.
- C'est ça ?
- Il vient du Pays-Basque...
- C'est parti.
- Ça va te changer la vie.
- Mon Dieu. Carlisle.
- Mon Dieu. Carlisle. Un instant.
Ben, Carlisle a raison.
Ce fromage aux noix est un péché.
Trop bon. Il faut que tu goûtes.
- Le blanc ? Bien.
- Tu as raison. Tu le recommandes ?
- Salut tout le monde.
- Bonjour !
Quand j'entends le mot fromage,
je suis pour.
Saint Gouda.
Ça alors,
vous être drôlement bien sapés !
Lindsey, tu es resplendissante.
- Merci.
- Comment ça va, après le grand D ?
Si mal que ça ?
C'est difficile de dresser un homme.
Donc j'arrête de pleurer et je vis
le dressage de Ben par procuration.
Et moi qui me croyais docile.
- Mimi.
- C'est beau
de voir cette ouverture.
C'est rare
- avec sa belle famille.
- Vraiment ?
Je trouve qu'on s'entend plutôt bien.
Ben est un élément très positif
dans cette famille.
Merci.
Il reste quand même une gêne,
mais c'est normal
dans une nouvelle famille.
Je connais un truc formidable
pour surmonter cette gêne.
- Association de mots.
- Pardon ?
C'est amusant. Vous choisissez quelqu'un
et vous associez le mot
qui le décrit le mieux
et la personne fait de même pour vous.
- C'est un échange, on brise la glace...
- C'est très amusant. J'adore les jeux.
C'est l'idée, grand-mère.
Ben, commencez avec grand-mère.
Un mot pour décrire grand-mère.
Je dirais :
sagesse.
Excellent.
Grand-mère. Un mot pour Ben ?
Particulier pour son âge.
Il faut se contenter d'un mot.
- Je dirais : particulier.
- Ok.
On a un gagnant.
La partie est finie.
- Non. Lindsay, maintenant ?
- Je n'ai pas envie.
Ne réfléchissez pas.
Le premier mot qui vient.
Vas-y.
Blonde.
- Tu plaisantes ?
- Doré.
Non : or. L'or te sort par tous les pores.
Mais pas idiote.
- Je n'ai pas dit : idiote.
- Non, pas idiote, blonde.
Ok. Blonde Lindsey.
C'est à moi ? Trop bien.
Oui, alors...
Assuré.
Si quelqu'un doit prendre le taureau
par les cornes, c'est Ben.
Elle est bonne. Pas tant que ça.
Elle rit un peu trop,
mais c'est une bonne blague.
C'est formidable.
Un vrai brise-glace, ce jeu.
Il y a du nouveau.
Et maintenant, le paternel.
- Et voilà.
- Le papa de Sadie est...
Extraverti.
- Extraverti, comme "gentil".
- C'est très juste.
On n'apprend pas grand-chose.
- Vous pouvez faire mieux.
- Oui.
- Et que ça sorte.
- Non.
- Ne me forcez pas.
- Il te le demande, Ben.
- Allez !
- D'accord.
Et si je disais : pontifiant.
- Je suis pontifiant.
- Le Magicien d'Oz. Pontifiant.
Non, je plaisante.
Non, non, non.
C'est bon. Je l'ai bien cherché.
Je voulais dire quelqu'un qui aime
entendre le son de sa voix.
Ça commence à être intéressant.
A vous, papa pontifiant.
- Le voilà.
- Ok.
- Et si je disais : vanille ?
- Ouah, maman !
Elle vous a traité de vanille.
Ça peut-être fade,
mais c'est à vous.
- Un mot pour belle-maman. Allez, Ben.
- Ok, "idéalis... sime". Idéalissime.
Idéalissime ? C'est un adjectif ?
Oui, autrement dit :
"On balaie tout sous le tapis
avec une tape dans le dos, un sourire
et n'oubliez pas le champagne
pour lisser le tout."
C'est parti. Continuez.
Il y a un problème ?
Non, s'il y en avait un
on y injecterait du fric,
parce que le fric achète tout.
Mais pas ce genre de communication.
SAINT-AUGUSTIN
Je t'ai trouvé formidable
avec ma famille aujourd'hui.
Tu plaisantes ?
Non. Bien sûr que non.
Je croyais.
Je ne plaisante pas.
En fait,
tu as pété les plombs
et tu t'es ridiculisé.
Et ça, ce n'est pas une plaisanterie.
- Très bien.
- Quoi ?
- C'est l'heure de la punition. Viens là.
- Non.
Qu'est-ce que tu fais ?
- A ton avis ?
- C'est formellement interdit.
S.O.S.
J'étais dans le quartier
et j'ai voulu vous faire
un petit coucou.
Oui, bien sûr.
- Je vous dérange ?
- Non, non. Entrez.
- Merci. Oui.
- Entrez.
- Bonsoir.
- Je n'abuserai pas de votre hospitalité.
Je voulais m'assurer
que tout allait bien.
Après la dégustation,
l'atmosphère était un peu tendue.
Non. Pas tendue du tout.
Je peux être franc ?
Bien sûr, je m'appelle Frank.
Très drôle,
mais à cette étape du cours,
il n'est pas rare que
les couples résolvent
leurs différents sur l'oreiller.
Vous sentez-vous assez fort
pour résister à la tentation ?
- Oui.
- Oui.
Vous n'êtes pas à l'aise
pour parler de sexualité ?
Non, je suis tout à fait à l'aise
pour parler de sexualité.
Mais que vous en parliez
dans mon salon,
ça, ça me gêne.
Oui.
Règle numéro un
pour une vie sexuelle épanouie :
ne jamais se prendre au sérieux.
Parce que
s'il n'y a plus d'humour,
il n'y a plus d'intimité,
et il n'y a plus de mariage,
et c'est le divorce, etc.
Mais il y a une solution.
Savoir ce qui plaît au partenaire.
Et comment on sait ?
En demandant. C'est merveilleux.
Bon, un exercice
et je file dans l'Audi 5000 après.
Ben.
Regardez bien Sadie
et finissez la phrase :
"Ça me plaît quand..."
- C'est ridicule. Je ne marche pas.
- Non, allez. Je veux savoir.
Je n'ai pas envie d'en parler.
Je ne veux pas.
Je veux savoir.
Je t'en prie.
Sadie.
Ça me plaît vraiment quand
le révérend Frank ne vient pas
juste avant qu'on baise.
Je suis content de l'avoir dit.
- Ok.
- Ça va.
Ça vous met mal à l'aise ?
On va lui montrer.
- Ne te retiens pas.
- J'aime que ça sorte de l'ordinaire.
Je parle pour moi.
C'est curieux, j'ai toujours pensé
que tu préférais la chambre.
- Non, pas vraiment.
- Quoi ? Que ça sorte de l'ordinaire ?
On sort de l'ordinaire.
On a fait l'amour sur ce tapis
et je me suis râpé les fesses.
- Aïe !
- Oui.
Une fois.
C'était génial,
mais c'est l'exception
qui confirme la règle.
- Je pense plutôt à la spontanéité.
- Comme quoi ?
La salle de bain de mes parents ?
Oui, pendant que les gens dînent en bas.
- Exactement. Ou sur la plage.
- Sous une serviette.
- Au travail.
- Dans la salle des fournitures.
Ou chez ta grand-mère pendant
qu'elle prépare le thé à la cuisine.
Oui ! Vous êtes drôlement inventif !
J'adore quand vous prenez le contrôle.
Qu'est-ce qui te plaît, au juste.
C'est bon ! Assez !
Ben, c'est un exercice.
- On discutait.
- Non. Non.
Sadie.
Les pompes, ça c'est un exercice.
Non. Non, je comprends
ce que Ben veut dire.
On va peut-être un peu vite.
Il vaudrait mieux décaler la date
de deux ans.
- D'accord.
- Désolé de vous avoir dérangé.
Je connais le chemin.
Bonne nuit. Je m'en vais.
- C'est quoi, ce truc.
- Je t'en prie.
Révérend Frank !
On maintient l'agenda ?
C'est un pasteur.
Tu avais peur de quoi ?
Je n'en reviens pas que tu lui aies
parlé comme ça !
C'est fou ! Le premier mec qui me demande
ce qui me plaît au lit est un pasteur.
Je suis partie tôt.
A ce soir.
Salaud !
Hé ! Dégagez !
Ce n'est pas un passage clouté.
Alors tu dis qu'il a planqué un micro
chez toi ?
Oui.
Et qui sait ce qu'il a entendu.
Il est fou et j'ai hâte de le dire à Sadie.
- Elle n'en reviendra pas.
- Tu ne lui diras rien.
Elle ne croira jamais
qu'il a planqué un micro.
Bien sûr que si.
J'ai la preuve.
Son nom est écrit dessus.
Non. Mais...
Très bien.
On peut en parler plus ***
si tu dois te concentrer.
Ça va. On parle de toi.
La dame en fauteuil roulant !
Ecoute.
Tu dois couper la communication
avec Sadie. Elle a aveuglément
confiance en ce pasteur.
Au point d'appeler Shelly
pour l'encourager à suivre un cours
pour sauver notre mariage.
Alors je ne fais rien ?
Non. C'est très simple.
Il faut percer l'armure de suffisance
de cet homme
et exhumer ses secrets les plus noirs,
déboulonner sa réputation.
Le casse-croûte.
Le casse-croûte !
Cours de préparation au mariage
COURS DE PRÉPARATION AU MARIAGE
Cours de préparation au mariage
& de renouveau
Je refuse de faire ça.
J'y vais. J'y vais.
Je crois que j'ai ce que vous cherchez.
Tu vois, c'est plutôt ça, mon genre.
- Très simple.
- Pas de diamants ? Ça me va.
JAMAIS SANS TOI
Séparés ?
Eloignés.
VŒUX DE MARIAGE
Pardon.
Je viens chercher les alliances.
- Je m'appelle Murphy.
- Murphy.
- Et voilà.
- Magnifique. Merci.
Voyons voir.
Ouah !
- Elles sont magni...
- Merci.
Attendez, c'est écrit :
"Toujours pétée" ?
C'est ce que vous avez demandé.
Non, j'ai écrit : "Toujours fêtée".
Qui aurait l'idée d'écrire "pétée" ?
- C'est ridicule.
- On a parfois des demandes bizarres
et on grave ce qui est écrit.
Voici votre demande.
- Oui. "Toujours fêtée."
- "Toujours pétée."
- Non, c'est un F.
- C'est un P, monsieur.
Non, c'est un F. Vous le voyez bien
que c'est un F ?
- Judith ?
- Oui ?
Venez voir un instant.
Merci. Judith...
- Oui.
- D'après vous, c'est quelle lettre ?
- C'est un P.
- Non, c'est un F.
C'est un F.
On voit clairement que c'est un F.
On voit très bien les deux barres du F.
C'est évident.
Judith ? Deux barres.
C'est un F. "Toujours fêtée."
- Mark, venez voir...
- A-t-on vraiment besoin de Mark ?
...quelques secondes.
- Que lisez-vous ?
- Oh, cette étrangeté, oui.
Ce n'est pas une étrangeté,
c'est romantique.
Excusez-moi.
Quelle est cette lettre ?
- C'est un P. J'enseigne la calligraphie.
- J'ai suivi son cours. Fascinant.
- C'est évidemment un P.
- Oui.
Attendez. Attendez.
Désolé de vous ennuyer.
C'est gentil.
On a un petit problème.
Ça vous ennuie de nous aider ?
Peut-on le montrer à ce monsieur ?
Merci.
Quelle lettre voyez-vous
entre mes deux doigts ?
- Qu'est-ce que c'est ?
- Un P ?
- Pardon, monsieur ? Plus fort ?
- Un P ?
- P.
- Oui.
- C'est ça.
- Désolé. Oui, très bien.
- Je me marie dans deux jours.
- Félicitations.
Merci.
Il faut écrire "Toujours fêtée".
- Charmant.
- "Toujours fêtée." C'est mignon.
C'est ce que j'ai écrit.
"Fêtée" avec un F.
Il faut changer ça tout de suite.
On fait comment ?
Comment on fait ?
Ce sera prêt demain matin.
Formidable. On a la solution.
Et ça vous coûtera 250 $ .
Je dépense 250 $ pour revenir
à la case départ ?
La livraison est garantie.
BIBLIOTHÈQUE DE CHICAGO
C'est ridicule. On ne trouvera rien.
Ecoute, mec.
Si la petite vieille d'Arabesque y arrive,
on peut sûrement trouver.
- Tu parles d'Angela L...
- Continue à chercher.
Qu'est-ce que c'est ?
Frank Littleton. C'est son adresse.
Et qui c'est, Maria Gonzales ?
- Allô ?
- Joel, c'est Ben.
Vous faites erreur.
Vous cherchez peut-être
quelqu'un d'autre ?
Aigle, ici Saphir.
Bien reçu, Saphir.
Donne-moi ta position.
Je suis chez Saint-Jean Baptiste.
- Que fait-il ?
- Il se ***.
Tu le regardes se doucher ?
Non, je suis dehors.
Alors entre, bon sang !
- Tu es fou ? Il va me coincer.
- Ecoute, c'est demain la répète.
Tu as un jour pour le dénoncer.
C'est ta seule chance.
Frappe une fois, mais frappe fort.
Qu'est-ce que je fais ?
Stop !
Maria Gonzales.
CONTRAT DE MARIAGE
Je t'ai eu, M.C.
Jugement de Divorce
AOÛT 1987
Salut.
Ouah, t'es mignon,
mon petit prêtre-chien.
Salut.
Je vais...
Non. Non, non !
Dégoûtant.
Nicodème !
Nicodème !
Non, non, non, non !
Nicodème.
Laisse M. Chaussette tranquille.
Nicodème ! Méchant Nicodème.
Ce sont mes Cheesy Curls.
Non, tu restes là.
Méchant. C'est à moi.
C'est bien.
Ça se passe vraiment bien.
Et ça ne m'inquiète même pas
que Ben n'ait pas écrit ses vœux.
- Vraiment ?
- Non.
Il a dessiné un petit camion animé
qui saute dans un cerceau de feu.
Tu sais quoi ?
Je crois que c'est mieux.
Il attend la dernière minute,
quand il aura l'esprit complètement clair,
pour écrire exactement ce qu'il ressent.
- Attends.
- Alors ? Le verdict ?
Une seconde.
Honnêtement ?
Ça fait un peu intérieur d'édredon.
Je ne comprends pas.
Ecoute, non, les diam...
- C'est magnifique, je t'assure.
- Je ne parle pas de la robe.
Je parle de Ben.
Un camion animé ?
J'ai écrit sept pages
pour décrire mon amour
et tout ce qu'il trouve,
c'est un Tonka idiot dans un cirque ?
- C'est tout ?
- Ok. Tu sais quoi ?
Dis-moi tout.
Mon Dieu.
Dis-moi que ça va bien se passer.
Qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
Mon mariage a échoué.
Je regarde Titanic tous les soirs
dans ma chambre, seule,
en mangeant des Fritos au Miel.
Je suis mal placée
pour te donner des conseils,
quelles que soient tes inquiétudes.
Je suis désolée.
Mon ex n'a jamais formulé
le moindre vœu.
Vraiment ?
C'est plutôt rassurant.
Oui.
Il était sans doute trop occupé
à sauter notre hygiéniste dentaire,
une fille formidable.
Toi, c'est un mec,
ton hygiéniste dentaire, non ?
Oui.
Tout ira bien.
LEW Scaduto
ÉCOLE DE CONDUITE
N'est-ce pas qu'elle est belle ?
On en fait plus des comme ça.
Quand deux personnes se disent :
"Je le veux."
lls remettent toute leur vie
entre les mains de l'autre.
Moins que ça, c'est l'échec assuré.
La dernière épreuve
avant que je ne vous déclare
apte au mariage
est celle de la communication.
C'est très important,
puisque nous n'excellons pas
en ce domaine.
Qui, moi ? Pas d'inquiétude.
Je communiquerai très bien...
C'est bon, Ben, tu le laisses finir ?
- Merci.
- Oui.
- Désolé, révérend.
- Ça va.
Pour démontrer l'importance
de la communication :
- Quoi ?
- Les yeux bandés.
- Qu'est-ce que vous faites ?
- Rien du tout.
Vous serez les yeux de Sadie.
- Vous êtes fou !
- Si vous voulez réussir ce cours
et vous marier demain,
il faut passer l'épreuve.
A vous de décider.
- Oui. Oui. J'y arriverai.
- Alors tu acceptes ?
- Tu crois que j'en suis incapable ?
- Tu ne comprends peut-être pas
ce qui est en jeu.
Ben, il y a deux volants, deux freins.
Tout est sous contrôle.
Alors, Benjamin ?
Oui.
J'ai besoin d'un peu d'aide.
Il faut d'abord embrayer.
- Bon.
- Puis tu vas déboîter
vers la rue.
ÉLÈVE AU VOLANT
A gauche. A gauche !
Et voilà. A droite.
A droite !
Vous n'auriez pas vu un écritoire ?
Le voilà. Au moins il est chaud.
- C'est quoi ?
- Exercice de communication.
Vous serez noté.
Moins de 80 sur cent,
envisagez de vous marier à Vegas.
Tu sais, ça me plairait bien, Vegas.
Vous aurez peut-être un sosie
d'Elvis pour la cérémonie.
"Hé, ma femme. Oui."
- Vous voulez aider la future mariée ?
- Oui, oui.
Alors on prend à droite.
Retour à l'église.
Tu peux freiner.
C'est quand tu veux.
Désolée, je me suis énervée.
Tu prends des responsabilités.
Excellent, Sadie.
Plus d'enthousiasme, derrière, Ben.
Qu'est-ce que je m'amuse.
Pas vous ? J'en pisse dans mon froc.
Le sarcasme, le parent pauvre
de la communication.
- Un point en moins.
- A droite. Maintenant !
- Maintenant ?
- Maintenant !
C'est un sens interdit !
Alors je devrais me ranger ?
Non, va tout droit.
Ils te contourneront.
- Dans 20 mètres, on tourne.
- C'est où, 20 mètres, je ne vois rien.
Et voilà. On tourne !
Il y a un homme.
Un vieil homme avec un chapeau et un truc.
Attention !
- Je suis aveugle, Ben !
- Assez. On arrête. Stop !
C'est ce que tu fais
quand il y a un problème ?
Tu lâches tout ?
Il faut que je puisse compter sur toi.
La meilleure façon de gérer l'angoisse
- est de ne pas la reporter sur l'autre.
- Camion poubelle !
- Où ça ?
- Arrête !
Oui !
Je suis persuadé de ne rien tirer
de tout ça.
- C'est bon ? C'est bon ?
- Burt Fleeger !
Ça va, Hollywood !
- Je ne me sens pas bien conseillée.
- Il faudrait accélérer.
- Et pourquoi elle ferait ça ?
- Il y a une place de parking.
Accélère, Sadie.
- Je ne trouve jamais de place, ici !
- Mon Dieu !
Parfait.
Bonjour, les Jones. Ça va ?
Bonjour, révérend.
Votre fille conduit très bien.
On a l'air processionnel.
Vous pouvez choisir Mendelssohn.
Un couple a demandé à Captain & Tennille
de chanter "Muskrat Love".
A vous de décider.
Quand vous serez devant moi,
je parlerai de vos parents.
A ce propos, Saint-Augustin
est heureux d'accueillir
les parents de Ben,
Ron et Mary Murphy.
Ils arrivent de Seattle.
Je parlerai ensuite brièvement
de la joie et de l'inviolabilité du mariage.
Essayez de jouer la surprise
pendant la lune de miel.
Une vieille blague
qui marche parfois.
Ensuite : prière, cantique, prière.
Et enfin, les vœux.
Avec moi, le couple rédige
ses propres vœux.
Donc, puis-je avoir vos vœux ?
Merci.
Merci.
- Ben ?
- Oui.
Les vœux ?
Ben, où sont tes vœux ?
Je les ai. Mais...
Je n'ai pas terminé.
Je les aurai demain.
Pas de problème.
On n'a pas vraiment le choix.
Après les vœux,
on allume les chandelles.
- C'est vrai.
- Pas maintenant. J'ai besoin de réfléchir.
C'est bien.
- Oui, je veux réfléchir à tout.
- Quoi ?
Ça ne fait sans doute
pas partie des vœux.
Je nous croyais parfaitement
compatibles tous les deux,
et maintenant...
- Tu te rends compte ?
- Quoi ?
- Tu veux deux gosses, j'en veux quatre.
- Et alors ?
Pour toi, ma famille est une bande
d'alcoolos riches et snobs.
- Tu ne décides jamais rien !
- Je ne suis pas assez bien pour toi.
Pas assez aventureux au lit, c'est ça ?
Pas aussi beau que Carlisle,
pas aussi brillant.
Carlisle n'y est pour rien.
- Carlisle y est pour beaucoup.
- Pourquoi ?
Parce que tu as plus confiance
en lui qu'en moi.
Bon sang. Je t'ai déjà dit ça, Ben ?
Inutile.
"Carlisle, on choisit quoi comme cristal ?
Tu préfères quel fromage, Carlisle ?"
J'en ai tellement soupé
du fromage de Carlisle.
- Le fromage de Carlisle. C'est à creuser.
- Assez de psychologie de bas-étage.
Parce que vous avez tout fait
pour faire foirer les choses.
J'ai fait de mon mieux pour établir
une communication entre vous et Sadie,
pour que vous sachiez à quoi vous attendre
- et ça vient.
- Oui, ça vient.
On découvre qu'on est dans la merde !
- Vraiment ?
- Oui, Ben.
- Du calme, vous deux.
- C'est le moment. Crache l'info.
Ok. Ok. J'ai un truc à vous dire.
Je ne voulais pas,
mais je n'ai pas le choix.
A part nous avoir mis sur écoute,
le révérend...
Pardon, quoi ?
J'ai fait une enquête.
Et vous devriez tous
en connaître le résultat.
Alors, Frankie, qui va cracher le morceau ?
Vous ou moi ?
Quel morceau ?
Je veux que vous leur expliquiez
ce que leur brave
et si sensible révérend faisait
en épousant
puis en divorçant
d'une certaine Maria Gonzales.
Ce n'est pas vrai.
Le révérend Frank n'a jamais été
marié ou divorcé.
C'est ce que je croyais,
grand-mère Jones.
Mais...
Révérend ?
C'est vrai.
Quoi ?
Tout à fait vrai.
Comment lui faire confiance ?
On a mis notre relation
entre les mains d'un hypocrite.
Je ne voulais pas en parler,
afin de protéger certaines personnes,
mais c'est loin,
et je peux vous dire la vérité.
On vous écoute.
La jeune Maria Gonzales venait
chez nous à l'église.
C'est une réfugiée à qui on a refusé
l'asile politique.
Si elle avait été renvoyée au Guatemala,
elle serait certainement morte.
Pour qu'elle et ses enfants
puissent rester,
j'ai accepté de l'épouser
pour qu'elle ait un permis de séjour.
Quand elle l'a obtenu,
nous avons divorcé.
Elle est partie au Nouveau Mexique
avec ses enfants.
Il y a deux ans, elle m'a envoyé
une lettre m'annonçant
que son fils aîné avait été
accepté en droit à Harvard.
Il serait premier de classe
et ça lui permettrait
de s'attaquer
à la réforme de l'immigration.
Voilà l'histoire de Maria Gonzales.
J'ai leur photo avec moi
pour me rappeler qu'une personne
peut faire la différence,
même quand tout semble fichu.
C'est Pablo.
Ben.
Si tu avais passé la moitié
du temps de ton enquête
à rédiger tes vœux,
tu te serais marié demain.
Et, non, non...
Je ne peux pas.
- Incroyable.
- Espèce de con.
Benjamin.
Vous êtes content ?
C'est un processus douloureux.
C'est pour ça qu'on le fait.
Pour la vérité, Benjamin.
Parf...
Pourquoi tu lui as donné un coup de poing ?
Tu es fou ?
Beau crochet droit, mais tu iras en enfer.
Pardon, J.C. Pardon.
Trois semaines. C'est un record.
Je n'avais pas vu un crochet
comme ça depuis Buffolini.
Je dé*** cette partie du cours.
J'apporte un sac de pois congelés.
Et voilà.
SUIS CHEZ MES PARENTS.
BESOIN DE RÉFLÉCHIR - SADIE
Soldes -75%
Bonjour.
Dire que j'allais épouser
quelqu'un que je ne connais pas.
D'où l'importance du cours.
Il valait mieux le découvrir avant
que dans cinq ans,
parce que ça aurait été affreux.
Désolée, mais je suis tellement en colère.
Qu'est-ce que je dois faire ?
- Tu as les billets de la lune de miel ?
- Oui.
Sers-t'en.
Pars quelques jours.
Avec une amie, la famille, n'importe qui.
- Je ne sais pas.
- Ça te fera du bien.
Tu reviendras bronzée. Crois-moi.
A bientôt, ma grande.
Tu sais,
Ben n'est peut-être pas le seul...
Non.
- Non, non. Quoi ? Quoi ?
- Non, amuse-toi bien.
Ça ne devait pas finir comme ça.
Oui, je me sens aussi mal que toi.
Elle utilise nos billets,
mais sans moi.
Comment je dois me sentir ?
Mal, je crois.
Il y a trois semaines, j'étais le plus
heureux des hommes. Et maintenant,
je suis assis avec toi.
Merci. Merci, Ben. C'est gentil.
Tu sais très bien ce que je veux dire...
C'est bon.
Ecoute, ne le prends pas mal,
parce que j'aime bien Sadie,
mais la mer grouille de poissons
et toi, il est temps que tu sois
le roi barracuda
et que tu nages
avec la plus belle des sirènes.
L'océan t'appartient !
Je n'ai jamais entendu
une chose aussi stupide.
Ok.
Tu es un ours.
Cours dans la forêt
et jette-toi
sur les plus belles fourrures.
Joel,
tu es mon meilleur ami.
Tu sais ça ?
- Et je t'aime. Tu sais ça ?
- Moi aussi, je t'aime.
Mais tu es le plus mauvais conseiller
que je connaisse.
Non seulement tes conseils sont pourris,
mais ils se retournent contre moi
à tous les coups.
Et tu me parles d'ours et de poissons ?
Sadie est une femme, Joel,
une femme extraordinaire.
Elle est magnifique.
Elle est aimante et...
Elle était là
et je l'ai perdue.
Je n'ai pas besoin que tu me dises
de me trouver quelqu'un.
Je n'ai pas besoin que tu me dises
comment...
Je n'ai besoin de personne !
Attends. Où vas...
Ben ! Hé !
J'hallucine.
SAINT-AUGUSTIN
Ho ! C'est un strike ou deux
contre Rodriguez ?
Deux.
Génial, le camouflage, les gars.
Je n'y ai vu que du feu.
Planqué dans une fourgonnette
Saint-Augustin ? C'est fort !
C'est le match de baseball.
Les Cubs ne jouent pas ce soir.
Hé, Gillie.
Il est amoureux. Il vient chercher
sa fiancée en Jamaïque.
On devait se marier et elle a annulé.
Non, c'est une longue histoire.
Pas de problème.
La route est longue.
Très longue. Alors tu peux tout nous dire.
Eh bien, il se trouve que...
C'est magnifique, cet endroit.
Dis, maman, tu mets ton bikini ?
Tu parles.
Parle-lui. Ça, c'est pour les amoureux !
Merci.
C'est Ben.
- Quoi ?
- Sadie, c'est moi.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Il faut que je te parle.
Ecoute, Ben,
tu as eu ta chance. Ton carnet de vœux
était vide et tu n'as rien dit.
- C'est de ça dont je veux te parler...
- Non. Ben,
- je ne veux pas te parler.
- Tu ne comprends pas. Je suis...
Sadie ?
Pourquoi avais-je tant à dire
et lui, rien du tout ?
Quelqu'un peut m'expliquer ?
Pardon.
Je m'éclaircissais la voix.
- John !
- Quoi ?
J'ai avalé de la noix de coco de travers.
Ta fille souffre.
- Oui, je souffre. Et je suis seule.
- Pas toi.
- Je suis seule.
- Pas toi.
Vous n'en avez rien à foutre
que ma vie s'écroule ?
Bien sûr, ma chérie.
Mais c'est compliqué, les relations.
- Nous n'avons pas toutes les réponses.
- Vous êtes mariés depuis 30 ans.
- Vous savez vous y prendre.
- Tout n'a pas été rose.
Entre les années 16 et 18,
on se serait crus dans Shining.
On n'arrivait même pas à s'entendre
sur la couleur des serviettes,
sans parler du nombre d'enfants.
Il ne supportait pas
que j'aie un bon ami.
Je ne sais pas si c'est notre amitié
qui l'inquiétait.
Vraiment ?
Ecoute, je te soutiendrai toujours,
mais mets-toi à sa place.
Tu me demandes mon avis sur tout.
- Pas sur tout.
- Tu lui as déjà demandé son avis ?
Peut-être
cherche-t-il une compagne
qui a besoin de lui.
Ça vient du fond du cœur.
- C'est toujours comme ça ?
- Sadie ?
D'être aussi amoureuse,
puis en arriver là.
Je suis seule à Sandals
pour ma lune de miel.
Il y a des amoureux partout.
Ce n'est pas ce que j'imaginais.
Est-ce toujours comme tu l'imagines ?
Sommes-nous les premiers
à avoir échoué le cours ?
Qui dit que le cours est terminé ?
Ça s'arrête quand tu décides.
Je ne sais pas quoi faire.
La réponse viendra.
Sois confiante.
Merci, révérend.
Conformément aux prévisions.
Alléluia. Je peux ?
J'ai besoin de dormir.
On ne fume pas sur ce vol, mais à terre
vous allumerez ce que vous voulez.
- Ben ?
- Hé !
Tu as décroché.
C'est bizarre,
je pensais justement à toi.
Vraiment ?
Oui.
J'ai discuté avec ma famille, hier.
Il m'ont dit que je ne comptais pas
assez sur toi.
Alors j'ai pensé
à ce camion idiot
que tu as dessiné
dans ton carnet de vœux.
Ça va te sembler étrange,
mais c'est pour ça que je t'aime.
Tu ne dis pas ou ne fais pas
toujours les choses au bon moment,
mais je sais que tu sauterais
dans le cerceau de feu pour moi.
Tu veux bien me faire plaisir ?
Va à la fenêtre.
NOS DISPUTES SERONT JUSTES
ET ON SE RÉCONCILIERA TOUJOURS
JE TE FERAI TOUJOURS CONFIANCE
MÊME QUAND JE SERAI JALOUX
J'ai oublié mon carnet de vœux,
alors j'ai pensé
en écrire quelques-uns ici.
Alors ?
- Pardon. J'ai été bête.
- Moi aussi.
J'avais tant de choses à dire.
Je ne savais pas comment.
Il faut que j'apprenne
à partager les rênes.
Quoi qu'il arrive,
je sais que tu me soutiendras.
Dans le noir,
c'est toi qui me guideras.
Je veux qu'on ait des tas d'enfants.
Vraiment ? Après Macy's,
pas plus que deux.
Il faut que je sois plus résolu.
- Sur les serviettes...
- Serviettes, fromage, tout
et au bout du compte,
je compterai sur toi.
Parce que tu comptes plus
que tout au monde.
Plus que tout. Je t'aime.
Je t'aime.
Tiens donc ?
Révérend Frank ?
Que faites-vous ici ?
Le révérend Frank est partout,
vous avez oublié ?
Je croyais que c'était fini, vous deux.
Oui, sauf qu'on a discuté.
Il semble qu'on y croit un peu plus
qu'on ne le pensait.
Félicitations.
Vous réussissez le cours haut la main.
Qu'en dites-vous ?
Il faudrait peut-être songer
à se marier ?
Je le veux.
Et vous, Benjamin Fitzpatrick Murphy,
acceptez-vous
de prendre Sadie Wilhelmina Jones
comme épouse ?
- Je le veux.
- Les alliances.
"Toujours pétée" ?
Merde.
Je ne l'ai pas changée.
Je le ferai en rentrant.
- Promis.
- Non.
Je ne veux pas que tu la changes.
Pour rien au monde.
Non.
Prêts ?
Au nom du pouvoir dont
je suis investi par Dieu
et le Ministre de la Sécurité Nationale
et de la Justice d'Ocho Rios, Jamaïque,
je vous déclare mari et femme.
Il faut tourner. Comme ça !
Frank, on voulait vous remercier pour tout.
- Je n'ai fait que mon devoir.
- Vous savez,
- on n'en serait pas là sans vous.
- Merci.
Vous aurez une vie merveilleuse.
J'en suis sûr.
Puis-je vous emprunter ma fille...
Votre femme, pour une danse.
- Je vous en prie.
- Merci.
- Au revoir.
- Tu es resplendissante.
Je peux vous poser une question ?
Oui.
Quand avez-vous compris
que nous étions prêts ?
Quand vous avez dit à Joel que Sadie
n'était pas un poisson.
Et puis celui qui cogne un pasteur
pour défendre sa femme,
il est en tête de liste, pour moi.
Eh bien...
C'est le début d'une belle aventure
avec une femme formidable.
Merci.
Faites semblant d'être surpris,
pendant la lune de miel.
Promis.
- Prenez soin de vous, B.
- Vous aussi, Frank.
Mon Dieu.
- Attends.
- Non, c'est ce qu'il est censé faire.
Je sais. J'ai perdu... On a...
Ça va, si on rit ?
On ne peut pas rire, si ?
- Raté !
- Pas du tout.
Encore une sirène. A moi.
J'adore tourner à L.A.,
on a les pompiers toute la journée.
Je serai là-bas.
Ouah !
"Tuer, c'est pas cool."
Ça vaut pour vous, M. Simpson.
Ok.
Je croyais que t'avais drôlement bossé !
Je veux une bouteille d'eau
et un maillet de caoutchouc.
MARIAGE 101
Allez !
J'y vais. J'y vais. J'y vais !
Mais on peut.
Ce n'est pas si...
Ben ?
Servez-vous, tout le monde.
Pu * * *.
Vous jouez à la boule ?
"Boule."
Tiens, j'ai les boules,
c'est un jeu très ancien.
Ça m'inquiète d'avoir dit ça.
Oh, mon Dieu.
Non. Arrête.
Je vais avoir l'air d'un bleu,
parce que chaque fois...
Coupé !
- Oui !
- Oui !
JE PROMETS DE NE PAS (TROP) PLEURER
QUAND LES CUBS PERDENT
JE PROMETS DE NE PAS BOIRE
DIRECTEMENT DE LA BRIQUE
JE PROMETS DE NE PAS
RELUQUER TA SŒUR
JE PROMETS DE NE JAMAIS DIRE
"TIRE MON DOIGT"
JE PROMETS DE TE TENIR
LES CHEVEUX QUAND TU VOMIS
JE PROMETS DE ME COUPER
LES ONGLES DE PIEDS (PARFOIS)
JE PROMETS DE NE PAS PASSER
LA TONDEUSE LA BOUTEILLE À LA MAIN
JE PROMETS DE ME SOUVENIR
DES ANNIVERSAIRES (MÊME LES CONS)
JE NE PÉTERAI PAS
JE PROMETS DE TE SERRER
DANS MES BRAS QUAND TU ES TRISTE
JE PROMETS DE TE GARDER
LA DERNlÈRE PART DE PIZZA
JE PROMETS QUE C'EST VRAI
[FRENCH]