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Dr. Nichols, je descendais
vous dire au revoir.
Anthony. Je suis venu t'aider
avec tes bagages.
Ça va. Je peux les
descendre tout seul.
C'est quoi, ça ?
Qu'est-ce qu'il se passe ?
Mon ami Dignan n'a pas compris que
j'étais volontairement à l'hôpital...
et il a organisé
mon évasion.
Ça l'excitait tellement...
que j'ai pas eu
le cœur de lui dire...
non, que...
Regardez comme il est excité.
Faut que je le fasse comme ça,
par la fenêtre, Dr. Nichols.
Y a qu'un étage.
Bon. Mais tu peux le faire vite ?
Tu sais, rien de tout ça
n'est bon pour notre image.
Merci beaucoup, Dr. Nichols.
Vous m'avez beaucoup aidé.
Vous avez été un super docteur.
Merci.
Vous pouvez me passer mon sac ?
Au revoir.
N'essaye pas de sauver
tout le monde, d'accord ?
D'accord.
Dennis !
- Salut, Felicia.
- Hé, Anthony. Merci pour tout.
- Salut. Prends soin de toi.
- Au revoir, Barbara.
- Salut, Chris.
- Merci, Anthony.
Allez. Des problèmes ?
Oui ! Génial.
Attends, attends.
Qui c'est qui fait ça ?
T'as payé le gars
de l'entretien ? Malin.
- Quel est notre H.P.A. ?
- 7 h30.
Bien. L'horaire est respecté.
Voilà le programme.
- Tu trouveras tout en ordre.
- Coup d'essai. Ça a l'air bien.
On fera ça en premier au retour.
Regarde. Je t'expliquerai en chemin.
C'est ce que j'essayais de faire.
Coup d'essai
Premier vrai casse
Le coup d'essai, un hold-up.
Toi et moi, on marche aux objectifs.
Tout ça mène à M. Henry.
- Le gars des lettres.
- Exactement. C'est qu'une esquisse.
Les deuxièmes cinq ans
Toi et moi, on aime la structure
et c'est l'essentiel.
Les 25 prochaines années
Les 50 prochaines années
T'as aimé ta première visite
chez les dingues ?
Allez. Sois sensible au fait
que d'autres gens...
n'aiment pas parler
de troubles émotionnels.
Tu sais que ça me dérange pas.
Mais y a des gens...
Oublie tout ça. T'es sorti.
Tu vas mieux.
- T'as raison.
- Et maintenant, ça commence.
On devrait aussi avoir un programme
physique... abdos, punching bag...
Je courais 16 km par jour
quand j'étais dans le désert.
Vraiment ? C'est un bon
exercice cardio-vasculaire.
Depuis quand t'es un mordu
de la mise en forme, Dignan ?
Quoi ? Comment ça "mordu" ?
Je t'ai jamais
connu très athlétique.
Tu m'as jamais connu
très athlétique ?
- Ça paraît bizarre ?
- Je dis pas que t'es pas bon athlète.
- Ça parait bizarre d'en parler ?
- Non.
Je dis pas que c'est top priorité
mais je crois que c'est un bon but.
- Je pense que c'est un très bon but.
- Tiens, mets-ça.
- Bonne rapidité.
- Oui, on a fait assez vite.
- Super vite, et bonne intensité.
- Haute intensité.
Super, parce que c'était
vraiment vite.
La préparation était bonne.
Je crois que c'est ta spécialité.
Si j'avais dit ça, ça aurait fait
vantard. Bon, critiques.
- Critiques.
- Une seule : pas très minutieux.
- Pas mal d'objets de valeurs laissés.
- C'était pas une erreur.
C'était une des limitations
du coup.
À propos, beau travail.
- Super de travailler avec toi parce...
- Merci.
À l'ordre du jour ensuite : M. Henry.
Tu te demandes sans doute
quand je vais te présenter à M. Henry.
Je te répondrai : très bientôt.
D'ailleurs, vu la réussite du...
Voilà. Faut que tu
la renvoies en haut.
Vu la réussite du coup
d'aujourd'hui...
pièces et boucles
d'oreilles y compris...
le moins qu'on puisse dire,
c'est que...
T'as pris les boucles
d'oreille, Dignan ? Dis ?
C'est ma faute. Après tout, Anthony,
quand est-ce que t'apprendras ?
T'as encore une balle !
Je joue ton tableau ?
Je sais que tu te rappelles
la liste, tu l'as signée.
"Les choses que Dignan
ne doit pas toucher."
Je peux pas penser à tout
ça en plein cambriolage.
Je m'en fous, okay ? Je les ai offertes
à ma mère pour son anniversaire.
Je suis allé
les choisir moi-même.
Oui mais chaque objet de valeur
de la maison était sur cette liste.
On aurait peut-être dû cambrioler
chez toi. T'as jamais pensé à ça ?
Je parie que ça t'a jamais
traversé l'esprit.
Quoi ? Quoi ?
Allez, Dignan !
Tu sais que Craig et ma mère
ont rien à voler.
Hé, Grace !
Tu devrais être en Arizona.
Quoi, on dit plus bonjour ?
Allez.
C'est le...
T'es le pilote ?
Non, je suis Anthony.
Le frère de Grace.
Tu peux t'en aller
une minute, Bernice ?
- T'es sûre ?
- Oui.
Tu lui as dit...
T'as dit à ta copine Bernice
que j'étais pilote de jets ?
Je devais dire quoi ?
Qu'on t'avait mis à l'asile de fous ?
C'était pas un asile. Je t'ai dit
que c'était pour la fatigue.
La fatigue ?
Oui, la fatigue.
T'as jamais travaillé de ta vie.
Comment tu peux être fatigué ?
Bon, assieds-toi. D'accord ?
Je suis pas venu pour me bagarrer
avec toi, okay ?
- J'ai des amis qui m'attendent...
- Qui ?
- Des associés.
- Dignan ?
Oui, Dignan, mais aussi...
Qu'est-ce qu'il a, Dignan ?
Je croyais que tu l'aimais bien.
- Oui, je l'aime bien.
- Alors, pourquoi t'as soupiré ?
Mais c'est un menteur.
Bob Mapplethorpe, chauffeur
potentiel de la fuite, allez !
- Allez.
- J'ai une allure mystérieuse.
Complique pas les choses.
Ta force, c'est que t'as une bagnole.
Vends-toi. Recommence.
T'es prêt ? Vas-y.
Bon. D'accord.
Je suis un preneur de risques.
Je fais toute une récolte de marijuana
dans le jardin de mes parents.
Attends. T'as une récolte de marijuana
dans le jardin de tes parents ?
Dignan, écoute. Me vendre,
c'est pas mon truc, d'accord ?
Alors, je vais juste
te dire la vérité.
Je veux vraiment faire partie
de cette équipe...
et je suis le seul
à avoir une caisse.
C'est bon.
Parce que ça me touche ici.
Bon, tu peux me rendre un service
et mettre...
Remets ces boucles d'oreille
dans la boîte en acajou de maman.
- Mets-les dans ton sac à dos.
- Comment ça se fait que tu les as ?
Tu veux bien juste les remettre
dans la boîte, d'accord ?
T'as vraiment pris la sale habitude
de poser des tonnes de questions.
Je dois y aller, d'accord ?
Qu'est-ce qu'il va t'arriver,
Anthony ?
T'as vu le genre de questions
que tu me poses, Grace ?
Tu reviens quand
à la maison ?
Grace, je peux pas revenir
à la maison. Je suis un adulte.
Pourquoi tu me regardes
comme ça ? Hein ?
Quand j'étais petit, je voulais savoir
la cause du tonnerre...
Comment ça s'est passé avec Grace ?
- On peut y aller, Bob ?
- Oui.
Les petits, c'est mignon.
C'est une petite gamine mignonne.
Il s'est passé quoi ?
Comment elle est devenue
aussi cynique ?
Je sais pas. Mon seul souci,
c'est que tu remontes en voiture.
- Elle est parvenue à la conclusion...
- Dans la voiture...
- Elle pense que je suis un raté.
- Quoi ? Elle a dit ça ?
Qu'est-ce qu'elle a accompli
dans sa vie ?
- Qu'est-ce que je fais ?
- T'as rien à faire.
Je dis pas du tout
qu'elle doit m'admirer.
- T'en fais pas.
- Elle devrait peut-être. Pourquoi pas ?
- Sa copine croit que je suis pilote.
- Arrête une seconde et regarde ça.
- Oh, non.
- Fait : J'en ai plus appris...
en deux mois
avec M. Henry...
qu'en 1 5 années
d'études académiques.
Fait : Quand il verra
le coup qu'on va réussir...
il va s'intéresser personnellement
à notre avenir.
Fait : M. Henry
conduit une Jaguar.
Fait : La photo ne résout
rien pour moi à l'instant.
Est-ce que le fait que j'essaye
de résoudre les choses les résout ?
Je voudrais pas interrompre...
mais je crois que je sais
ce que tu ressens...
parce que j'ai pas mal
dégusté moi aussi.
Si tu te sens seul, comme si
on en a rien à foutre de toi...
et que le monde entier en a rien
à cirer, moi, je suis là.
- C'était un stop.
- Je t'écoute.
Si tu veux, je commence.
Mon frère... C'est une situation nulle.
Il me casse la gueule tout le temps.
Vous sauriez pas pourquoi
la voiture de Bob est garée devant ?
Si, il est là.
- Il est à l'int...
- Il est ici à la maison.
Voyons si Bob nettoie
la piscine.
- C'est Futur Man.
- Ouais, je sais.
C'est quoi ça, putain ?
Vamanos, Clay. Bob, on t'a demandé
que la piscine soit nickel ce matin.
- C'est une feuille.
- Une seule feuille !
Tu t'appelles Anthony, c'est ça ?
Oui, il s'appelle Anthony.
Moi, c'est Dignan.
Je suis Stacy Sinclair.
La sœur de sororité d'Elizabeth.
Je savais pas
qu'elle avait une sœur.
T'as un sens de l'humour génial.
Elle va être super jalouse
que je t'aie vu ici.
Alors, tu étudies en Arizona, hein ?
- Non, j'étais à l'hôpital.
- Oh, pourquoi ?
Je suis devenu dingue.
- Il blague. C'est pas vrai.
- Mon pauvre. C'est arrivé comment ?
- Tu veux vraiment savoir ?
- Oui, vraiment.
Un matin, chez Elizabeth,
au bord de la plage...
elle m'a demandé si je voulais faire
du ski nautique ou bronzer.
Je me suis rendu compte que je voulais
pas répondre à cette question...
ni plus jamais à une autre question
concernant les sports aquatiques...
ni voir aucune de ces personnes
pour le restant de ma vie.
Trois jours plus ***, je partais
pour le désert, et voilà.
Salopard, brute !
Tu me traites de brute ?
Je vais te faire voir ce que c'est !
Arrête, Bob ! Tu vas faire
que rallonger les choses !
T'es vraiment compliqué, hein ?
- Mon oreille !
- J'essaye de pas l'être.
Parcours de fuite
Le parcours de fuite est crucial...
si on est suivis
ou pourchassés, selon le cas.
On peut pas être sûrs
de comment ça va se passer.
Tu crois qu'on va
nous courir après ?
C'est une bonne question.
Non, je crois pas.
C'est juste hypocrite.
Malgré tout, je dirai...
Bob, m'interromps pas,
j'essaye de rester concentré.
T'es responsable de la situation
externe, des rues et de la fuite.
Excuse-moi. On a vraiment
besoin des explosifs ?
Ça serait bien plus simple
si je me présentais seul à la porte.
- Je pense que...
- Pourquoi tu sapes ce que je fais ?
On peut mettre combien de balles
dedans ? Ben quoi ? Je t'écoute.
Bon Dieu ! T'écoutes pas
si tu déconnes avec le flingue !
Maintenant, arrête !
Laisse le flingue sur la table.
T'énerve pas, Dignan.
Je peux pas me concentrer
si le flingue est pas sur la table.
- C'est moi qui l'ai payé.
- Ta gueule !
Je t'avertis.
Tais-toi, s'il te plaît.
- C'est vrai. Je l'ai payé.
- Répète ça juste une fois.
Redis-le. Répète ce que
tu viens de dire.
J'ai payé le flingue.
Il est viré. Et toi aussi.
- J'arrête aussi.
- Calme-toi.
Pas d'équipe ! Vous en avez
rien à cirer tous les deux.
Quand on y regarde bien,
vous vous en foutez.
Comment un connard comme Bob
a une super cuisine comme ça ?
Je m'excuse.
C'était minable, pour un chef.
J'ai beaucoup de pression
sur moi actuellement, et...
je trouve pas que l'équipe
se soude...
si je peux utiliser ce mot.
Je sais même pas si on est une équipe.
Hé, on est une équipe !
Ouais, une équipe.
Là. Vous voyez, je suis l'étoile.
Là. Je serai là-dedans.
Le X, c'est Anthony. Bob, t'es
le 0 dehors dans la bagnole.
Livres
Pourquoi tu te mets
du collant sur le nez ?
Exactement.
Allez, la chance nous attend.
Tu ouvres la porte.
- Bon, attends ici.
- Vas-y.
Panique pas.
Fais-lui ouvrir la porte.
- Panique pas.
- J'ai laissé mon pull à l'intérieur.
Je sais. Y a un bureau
des objets trouvés ?
- Le voilà.
- Les objets trouvés ?
- Désolé. On est fermés.
- J'ai laissé mon pull dans...
C'est quoi sur votre nez ?
Je me suis coupé sur l'arête du nez.
Vous avez un bureau d'objets trouvés ?
- Vous pouvez revenir demain ?
- Je peux pas. Il me le faut ce soir.
Je vais voir avec le gérant. Attendez
une seconde. Restez à l'intérieur.
Pardon, monsieur.
On est fermés.
- Oh. Et lui, alors ?
- J'ai oublié mon pull ici.
- Il a oublié son pull.
- Ah oui ? Moi, j'ai oublié de l'argent.
- De l'argent ? Où ?
- Dans la caisse. Recule.
Où sont les autres
employés du stock ?
Qui ? Robbie ? Il doit être
dans sa section Littérature.
Hé, c'est le gérant ?
C'est qui ? Viens ici !
Je vais prendre cette rangée.
Viens ici !
- Tous les deux dans le fond.
- D'accord !
Allez, avancez !
Opportunités d'emploi
dans l'administration
Allez, assieds-toi !
Debout contre le mur !
Y a quoi là-dedans ? Où est le fric ?
Parle, girafe !
Il est dans le tiroir.
Bon, il est là.
Allez, ouvre ce tiroir.
- Non, il y est pas.
- L'autre !
Voilà le fric. Okay.
Mets-le dans un de ces sacs.
Prends-en un.
Magne-toi ! Allez !
Un plus grand, crétin !
Ne me traite pas de crétin,
petite frappe.
Vous avez des sacs plus grands
pour atlas ou dicos, monsieur ?
- Robbie ?
- Oui.
Voyage
Et la section Littérature ?
- J'ai tout restocké.
- Ils ont besoin de toi au bureau.
Servez-vous des petits sacs.
On en utilisera tout un tas.
Vite. Faites
de votre mieux.
Pourquoi tu portes
un collant sur le nez ?
Merde, ils sont
petits, ces sacs.
Écoutez... Je veux que vous
restiez tous tranquilles.
Bon. Merci beaucoup.
Succès ! Succès total !
Nous revenons vers Bob.
On va prendre la route
et partir en cavale ! Vas-y !
Avant de diviser le butin,
je vais dire une chose.
Le prix du "Bon esprit"
revient à Bob sur ce coup.
Et même si sa part est moins
grande que la nôtre...
- Quoi ? Qu'est-ce que tu...
- Viens ici, Bob.
T'as vu le regard qu'il m'a jeté ?
Faut pas doubler ce type.
Excellent boulot, tous les deux.
Chin, chin.
Qu'est-ce qu'on fait
maintenant, Dignan ?
On rencontre l'équipe après
être partis en cavale ?
La suite...
Je peux profiter de ce moment ?
Quelle équipe ?
C'est pas le moment
de parler de l'équipe.
Putain.
Salaud ! Tu vas me laisser
sur la touche !
Attends, Bob. Personne va laisser
personne sur la touche.
- Laisse-moi te montrer ça.
- Wow.
Il faut que Bob voie ça.
Bob, j'ai quelque chose.
- C'est quoi ?
- C'est l'équipe.
C'est M. Henry.
C'est un... Je sais.
Anthony, c'est les Pelouse Brothers...
la société de jardinage
où Dignan travaillait dans le temps.
Comment ça, de jardinage ?
Ben oui, pousser la tondeuse,
tailler la haie... du jardinage.
- Jardinage ?
- Jardinage.
Oui, c'est des jardiniers. Okay ?
Des jardiniers.
T'as jamais pensé
qu'une équipe de jardiniers...
est la parfaite façade
pour une bande ?
Regarde ça.
T'as vu cette photo.
C'est M. Henry, et à part être
propriétaire des Pelouse Brothers...
c'est un voleur très doué.
Alors, pourquoi t'es pas
là-bas à cet instant ?
Parce qu'on est des fugitifs.
Et aussi parce qu'il m'a viré.
Le meilleur boulot
de ma vie...
je grimpais les échelons,
je rencontrais des gens...
j'écoutais des histoires.
Un jour, il vient me dire :
"Dignan, t'es viré." Comme ça.
À propos, il avait raison.
C'est pas parce que c'est une façade
que personne doit faire le jardinage.
Mais ces jours sont révolus.
D'ici peu de temps,
je vais l'appeler pour dire :
"M. H., on rentre à la maison."
Alors, t'en fais pas pour
ton avenir parce que je cogite.
Si tu veux bien, je préférerais
que tu dises pas...
à Bob que j'ai été viré.
Je dirai rien.
Jo la Loi à nos trousses.
C'est pas un voyage à Cleveland.
Feux d'Artifices d'Amérique
Génial !
Et encore un pour moi !
Anthony, dégaine !
Passez m'en un ! Je le balance
par la fenêtre ! Boum !
Vous avez entendu ça ?
Dignan, j'attends pas que
tu sois aussi déprimé que moi...
mais je trouve pas...
Regarde la route, Bob.
Mais je trouve pas que ta joie
est tout à fait appropriée.
Ton plan à 75 ans a pas
l'air de marcher, tu sais ?
Le seul truc que j'ai appris,
c'est que le crime ne paye pas.
C'est pas la meilleure attitude
du monde à avoir, mon vieux.
Je crois pas qu'on arrivera
à quelque chose en se plaignant.
Bon. T'as raison.
Voilà.
L'endroit parfait pour se faire oublier.
On contactera M. Henry.
Je vais prendre la meilleure chambre.
Le crime paye.
Je peux pas me couper les cheveux.
C'est pas possible, d'accord ?
Tu vas devoir les teindre en rouge.
On doit cacher notre identité.
Non, désolé.
Je peux pas faire ça non plus.
Même si c'est la différence
entre la liberté ou la taule ?
Je suppose que oui.
Alors, mon cher ami,
t'es un sacré idiot.
On y va, Bob.
Allez. Bob, viens !
- Salut.
- À plus, Bob.
Un sacré idiot !
- Excusez-moi.
- Non, c'est pas grave. Entrez.
Oh, pardon.
C'est génial comme vous donnez
de la vie à une pièce comme ça...
avec juste une petite touche.
Mince, c'est...
Il fait beau aujourd'hui, hein ?
Ça fait une bonne brise
avec la porte ouverte.
Ça sentait un peu le renfermé.
Vous faites toutes ces chambres
toute seule ? Toutes ces...
Je m'appelle Anthony. Anthony.
Vous vous appelez comment ?
- Inez.
- Inez. C'est... Wow.
Oh. Pardon.
Désolé pour tout ce désordre.
Tenez, je vais
vous aider avec ça.
Je crois que je vous ai peut-être
vue avant, quand je nageais.
Vous m'avez vu là-bas ?
À la piscine ?
Oui, c'était moi.
Ouais.
Vous parlez anglais ?
Espagnol ?
Votre posture est très bonne, vous
savez ? Vous vous tenez très droite.
Vous savez, les gens pensent
que parce qu'ils sont...
à l'hôtel,
ils peuvent tout dégueulasser.
C'est mal élevé,
si vous voulez mon avis.
Mais bon,
si je le faisais aussi, ouais.
Vous êtes de quelle région
du Mexique ?
- Du Paraguay.
- Du Paraguay.
Ah oui, d'accord.
C'est du côté de...
- Pardon.
- Au dessous du Guatemala.
Pardon, Inez.
Ces serviettes sont encore chaudes.
Je suppose qu'elles sortent
de la sécheuse. Vous voyez ?
Femme de chambre.
- Pardon.
- C'est rien. On s'en va.
- 0 balles et 2 strikes.
- Putain !
C'est une bonne coupe.
Avec la raie sur le côté.
- Merci.
- C'est ce qu'il faut à mon ami.
Bob, fais-toi une coupe comme ça.
- Ils sont à un "out" de la victoire.
- Vas-y le premier.
Je peux te parler
un moment, s'il te plaît ?
Ma récolte de marijuana.
Je veux pas qu'on entende.
- Je veux pas perdre ma place.
- Mon frère est en prison.
Quoi ? Une seconde.
Ton frère est... Pourquoi ?
- L'herbe.
- Quelle herbe ?
L'herbe dans mon jar...
dans mon jardin.
Ils le tiennent par les couilles.
Il l'ont inculpé de quoi ?
Ils disent que c'est un dealer.
C'est vraiment injuste.
Ils l'accusent d'être dealer ?
Tous les deux, on sait
que c'est pas un dealer.
Hein ?
- C'est pas un dealer.
- Je sais, Dignan. Je sais.
Eh alors ? On fait quoi à propos
de cacher notre identité ?
Désolé, les gars. On reviendra.
C'est génial, on est assis
dans la laverie...
tu travailles à ton vocabulaire
et on partage ces tamales.
C'est... C'est si imprévu.
Qu'est-ce que c'est, Inez ?
Ça s'ouvre ?
Wow, t'es toute petite
sur cette photo.
Une petite fille au Paraguay.
Je peux la garder ?
C'est ma sœur.
Vraiment ?
C'est toi tout craché.
Je peux la garder quand même ?
- Pardon. On s'est trompé de chambre.
- Non, c'est là...
Non. Bon, je suppose
qu'il y a eu une erreur.
212 ? Vous parlez anglais ?
On a un ami.
Qu'est-ce que...
Je croyais que vous étiez
chez le coiffeur.
Non.
Vous tous,
c'est mon ami Dignan...
Moi, c'est Jerry. Lui, Cornélius.
Anthony, qu'est-ce qu'il se passe ?
On fait la fête. J'ai fait
des daiquiris banane.
- T'en veux un ?
- Ouais, pourquoi pas.
Allez, entre.
C'est Inez,
et là, c'est Rocky.
Allez, Bob. Ferme la porte.
Rentre, mon vieux.
Quelqu'un veut autre chose ?
Du soda pour Rocky.
- Allez, Bob, je t'en sers un.
- Anthony, je dois te parler !
Désolé. Ça a l'air
d'une chouette réception...
mais j'ai une crise familiale.
Je me fous de ce que tu penses.
Dignan veut pas s'en occuper.
S'il te plaît, sors une minute !
Je dis juste qu'on doit
analyser la situation, d'accord ?
D'abord, ils vont le garder
combien de temps ?
Je sais pas. Je sais juste que
Phil dit qu'ils l'ont mis en prison.
J'ai suggéré qu'il prenne
un avocat.
Fais gaffe, va pas trop loin.
- Hé, Dignan a pas tort.
- Je suis le chef.
- Alors, je dois abandonner mon frère ?
- Ouais.
Je dis, essayons de...
Essayons de faire simple, d'accord ?
On va appeler pour savoir
ce qu'il se passe...
et s'il est pas sorti
dans les 48 h, on rentre, okay ?
- Quoi ?
- Ça te va ?
Et j'essayais pas de te contrarier
en disant ce que j'ai dit.
C'est juste que t'allais
agir prématurément.
- Me dis pas ce que j'allais faire.
- C'est une décision d'équipe.
Quoi ? Qu'est-ce que tu...
Ça veut dire quoi ?
Je... Je sais pas
quoi dire.
- Ce que je dis ?
- Non.
Ta peau est comme de la soie.
Comme de la soie ?
- Quoi, la soie ?
- Ta peau. Elle est douce et soyeuse.
- Elle est douce.
- Soie ?
Papier de verre. Soie.
- Soie. Un nouveau mot.
- C'est très doux.
Je sais pas le mot
en espagnol.
Je peux t'embrasser ?
Marco ! Marco !
Pas de surveillant en service.
Nagez à vos risques et périls.
D'accord, on... On fera
très attention, Jerry. Merci.
Ça vous dérange pas si je pique
une tête ? Je blague.
Je suis pas insensible
à ce point.
Et puis, j'ai pas mon maillot,
de toute façon. Elle est bonne ?
Je vais te donner quelque chose
que je veux que tu gardes, d'accord ?
Bon, merci d'avoir écouté
nos histoires d'anciens combattants.
J'espère qu'elles t'ont pas
trop ennuyée.
- Bon, enfin, bonsoir.
- Au revoir, Jerry.
La montre, d'accord ?
Elle a une alarme...
qui se mettra à sonner
quand on devra se rencontrer.
Tu fais ça en appuyant
sur ce petit bouton. Tu vois ?
C'est simple.
- Je dois partir.
- Je suis très heureux de te connaître.
Moi aussi. Je dois partir.
Le fils de pute !
Bob s'est tiré !
Il a volé sa voiture !
Le petit lâche !
Le salopard !
Fumier.
Il s'est débiné
pendant qu'on dormait.
- Il a pas de caractère.
- Il est peut-être allé aux courses.
Non, il a pris ses affaires.
Il est parti depuis longtemps.
Bonjour, les femmes de chambre ?
Je pourrais parler à Inez ?
Je pensais
qu'elle commençait à 9 h.
Oh, il... Ah, d'accord.
J'ai pas ma montre, vous voyez.
C'est elle qui l'a.
Dites. C'est comment
de travailler avec elle ?
Je parie qu'elle fait
très bien... Bon. Au revoir.
On l'aura, mon pote. On l'aura.
T'en fais pas pour ça.
On fera péter sa bagnole ou un truc
comme ça, je te promets.
Ce qui me rend furieux c'est de penser
à la tête de cette enflure de Bob...
au volant de sa caisse,
pensant qu'il nous a bien eus.
- Je vais te dire autre chose...
- S'il te plaît.
Si nos chemins se recroisent, tu verras
un nouveau côté de moi...
un côté noir, sadique...
parce que je suis furieux contre Bob.
- Allez, Dignan !
- Allez, quoi ?
Il a pas piqué la bagnole.
Il m'a dit qu'il partait.
Il est rentré aider son frère.
Écoute, Dignan. Excuse-moi de pas
t'avoir dit qu'il partait.
T'avais tout autant le droit
de savoir que moi. Excuse-moi.
Merci. C'est tout
ce qu'il me fallait.
Qui a dit qu'on a besoin de Bob
pour vivre une aventure ?
Elle est écrite où, cette règle ?
Y a rien qui dit ça.
Tu travailles sur quoi ?
Juste un sketch. C'est...
Tu sais, c'est
qu'un petit cheval...
avec des petites étincelles,
comme de la poussière d'étoiles.
C'est rien.
Désolé. C'est juste...
T'excuse pas.
Me fais pas ça.
Me traite pas comme le pote jaloux,
parce que c'est pas ça du tout.
Je suis aussi excité
pour toi que tout le monde.
Vraiment ?
Alors, je dois y aller.
À plus ***, Dignan, dans la chambre.
C'est si bizarre,
comme c'est arrivé.
C'est si bon d'être avec toi.
Pourquoi tu viens pas dans ce bar
avec nous, Dignan ?
- Où ?
- En ville.
Non, je veux pas venir.
Allez, viens avec nous.
Allez. Viens-y avec nous.
Bon.
Un cierge magique.
Je pourrai pas me sentir
plus mal que maintenant.
T'en fais pas.
Après un verre, il ira mieux.
Salut, mon ami.
- T'es dans l'armée ?
- Non. J'ai juste les cheveux courts.
Amigo. Faisons un billard !
Ce type est une vraie
pipelette, hein ?
Je croyais qu'il allait jamais
finir son histoire. Bon Dieu !
C'est ce que j'appelle
une barrière de langue.
- Je dois m'y faire.
- Amigo, tu viens de tricher !
Bon ! J'appelle ma bande !
C'est juste un peu frustrant
quand vous parlez si facilement.
J'arrive pas à croire que ce type
t'ait sauté dessus comme ça.
- Tu me passes les frites ?
- Ouais.
Dignan, j'étais juste devant
avec Inez.
Si ça te dérange pas,
j'ai pas envie de revivre la scène.
J'ai pas trop envie
d'en parler.
D'ailleurs, le seul truc qui me dit,
c'est de me casser de ce bled pourri.
Ouais. Il nous faut
une caisse. Je crois.
J'ai une idée pour ça.
Inez a bien un passe-partout pour
toutes les chambres ?
Pas vrai ?
Je crois pas
qu'on peut faire ça.
Je sais qu'on peut.
C'est super simple.
On rentre dans une chambre,
on prend les clés de bagnole...
C'est même pas
une possibilité, d'accord ?
Alors, on va devoir piquer
une bagnole dans la rue...
et tu me feras pas
changer d'idée.
- Cette idée...
- Inez, allons dehors.
- Jerry est pas...
- Comment ça va, Jerry ?
Super, Inez.
Il est un peu mal fichu.
- Alors, je...
- Au revoir.
Je dois m'occuper de lui
quelques minutes.
J'ai passé une soirée
vraiment super.
Inez, pardon de t'interrompre,
mais je crois que j'ai pigé.
Je dois te parler, Inez.
J'ai plein de choses à te dire.
Y a trente secondes, j'étais perdu,
dans un brouillard total...
et puis ça m'est tombé
dessus comme la foudre.
La clarté parfaite. Me ralentis pas.
Je dois te le dire avant d'oublier.
Ça pourrait devenir un peu
difficile à communiquer.
Où est le gars ?
Où est Rocky ?
- Hé, Rocky.
- Ouais ?
- Tu peux m'aider ?
- Qu'est-ce qu'il te faut ?
J'ai juste besoin que
tu traduises un peu.
Je peux pas. Je suis trop
occupé. J'ai trop de boulot.
Y en a pour deux secondes.
Donne-moi trois minutes.
Allez. S'il te plaît.
Je t'aiderai à finir la vaisselle.
Bon, voilà ce que je veux dire.
Je vois les choses comme ça.
Une fille belle et intelligente
du Paraguay...
travaille par chance dans un motel
au milieu de nulle part.
Perdu et désorienté.
Complètement perdu.
Quelqu'un d'incroyablement
malheureux...
sort de l'autoroute
et s'arrête purement par hasard...
et ils se rencontrent
et tombent amoureux...
et c'est parfait.
Mais vraiment parfait.
Et je peux seulement espérer...
qu'elle ressent un dixième
de ce que je ressens.
Inez, quand on a fait l'amour
cet après-midi, c'était...
C'était chouette, tu sais ?
Alors... Allez, Rocky.
Bon, pour être bref...
quand on partira demain,
je veux que tu viennes avec nous.
Et je veux qu'on...
Où tu vas ?
- Quoi ?
- Où tu vas ?
Où on va ?
Tu veux que je dise quoi ?
Tu veux que je parte avec Jerry et toi ?
- Je peux pas partir.
- Pourquoi pas ?
Pourquoi ?
- Je viens de te le dire.
- C'est pas une raison, Inez.
J'essaye de t'expliquer pourquoi
je veux que tu viennes.
Écoute. Attends, attends.
On va rester ici, d'accord ?
Je comprends pas, mais...
je vais suivre mon instinct
dans le cas présent.
T'es comme du papier.
Tu sais, comme un déchet.
Comme un déchet ?
Tu sais, t'es comme un papier
qui vole dans les airs.
Ça sonne pas si moche
en espagnol.
Eh bien, quoi, Rocky ?
Elle... Elle veut pas
que tu restes.
Elle veut pas ?
Faut que tu comprennes.
C'est quelqu'un d'organisé.
- Elle peut pas partir comme ça.
- Elle a pas dit ça, hein, Rocky ?
Non, mais moi, je te dis
que c'est quelqu'un de sérieux.
S'il te plaît,
contente-toi de...
Excuse-moi.
Mi amigo Anthony m'a demandé
de te donner cette enveloppe.
Voilà. On s'est vraiment
bien plus ici.
On recommandera cet hôtel
si un de nos amis passe...
Prends soin d'Anthony.
- Ça va ?
- Ouais, je me sens bien mieux.
Au revoir.
Jerry !
- Dis à Anthony que je l'aime.
- Je lui dis quoi ?
Dis à Anthony que je l'aime.
D'accord. Okay.
Putain.
Quel tas de merde.
J'y comprends rien.
Elle marche super...
et la minute après,
elle est nase sur le bas-côté.
Je peux pas réparer une caisse
comme ça. J'ai pas les outils !
Même si je les avais, je peux pas
te promettre que je saurais comment !
Tu vois la baraque là-bas ?
Allons-y. On utilisera
leur téléphone.
Faut qu'on rentre, okay ?
Wow, non.
Passons au plan B.
Écoute...
On va à la prochaine ville en stop...
C'est fini, okay ?
On est fauchés.
On va rentrer à la maison.
D'abord, c'est quoi
"fauchés" pour toi ?
T'es tellement gâté. Avoir que
200 $, c'est pas être fauchés.
On est okay. C'est un contretemps.
On fait du stop...
C'est quoi, ça ?
Bon. 16 dollars.
Et où est le reste
du fric ?
Tu l'as donné à Inez.
Non, j'ai jamais rien
donné à Inez.
Dans l'enveloppe.
Acte injustifié ! On donne pas 500 $
de pourboire à la femme de chambre !
C'est inopportun !
Inexcusable !
Ça, je pardonne pas !
Qu'est-ce qui t'a pris ?
L'appelle pas la femme de chambre.
Me menace pas.
C'est une femme de chambre.
- C'est le nom de l'emploi.
- Fais gaffe.
Tu sais pas de quoi
tu parles en ce moment.
Elle s'appelle Inez.
Et moi, je m'appelle Dignan.
Et alors ?
Elle t'aimait pas, mec.
Et où tu vas maintenant ?
Allez. Viens.
Pourquoi t'as fait ça ?
Je pense pas que tu comprends
ce que j'ai vécu là-bas...
Me prends pas la tête
avec ça maintenant...
parce que j'ai aucune
envie que tu m'en parles.
T'as jamais pensé que je pourrais
apprécier un super séjour...
dans un hôpital psychiatrique
en pleine cambrousse...
aller courir le soir, faire bronzette
avec un tas de belles nanas ?
T'y as jamais pensé ?
Qu'est-ce que tu crois que Dignan
faisait tout ce temps-là ?
Je t'ai dit que Dignan
a été viré... foutu à la porte.
Mais t'as jamais réfléchi
à ça, hein ?
Au bout du compte, c'est plus facile
de penser à toi qu'à Dignan.
Allez, Dignan.
Je pensais que c'était moi qui était
censé être un peu dingue, tu sais ?
Allez, Dignan.
"Chère Grace,
ta lettre m'a fait plaisir.
Camp Douglas
est moins bien que ce qu'on dit.
Ça l'a toujours été.
Si tu te sens seule
ou si tu t'ennuies...
je recommande que, un, tu m'appelles.
J'habite chez Bob Mapplethorpe...
et, deux,
que tu t'occupes un max.
- Ça fonctionne bien pour moi.
- Viens ici, Hector.
J'ai tout un nouveau programme.
Avec Bob, on se lève chaque matin
à 5 h 30 pour livrer des journaux.
J'ai trois jobs.
On gagne pas beaucoup, et Bob
est pas fait pour ce genre de boulot.
Mais on se tient compagnie...
et on est bien plus contents
de nous maintenant qu'on bosse dur.
- Content que ça vous ait plus.
- Merci, M. Tout va bien.
Jack, je travaille. J'ai fait
7 5 $ de pourboire hier soir.
Le frère de Bob, Futur Man,
a accumulé une vaste dette légale.
Mais on l'aide à la payer
petit à petit.
Je peux au moins garder
3 $ pour l'essence ?
J'entraîne aussi une équipe de foot
poussins, les Ouragans.
C'est des débutants pour la plupart,
mais ils en veulent...
et ils se laissent pas abattre
par la défaite.
Pour ça, ils me font
penser à Dignan.
Dis ce que tu veux sur lui, c'est pas
un cynique et pas un dégonflé.
En général, je suis tellement
crevé en fin de journée...
que j'ai pas le temps de penser
à des occasions ratées...
ou au temps perdu.
Mais j'ai quand même un conseil
pour toi, Grace.
Prends le temps d'apprendre
une langue étrangère à l'école.
Je l'ai jamais fait,
et je trouve que ça m'a coûté.
Bon, au revoir, Grace.
Tu me manques beaucoup.
Oublie pas de me répondre.
Anthony."
Et le voilà.
C'est Dignan. Attends !
Où tu vas ?
Je promène juste Hector.
T'es revenu
depuis combien de temps ?
Un bout de temps.
Alors, comment ça va ?
Pas mal du tout.
J'aurais voulu que certains
des trucs qui ont été dit...
aient pas été dit par moi...
et...
Je suis désolé...
à propos de...
On se serre la main ?
C'est quoi que tu portes ?
Une combinaison.
Elle te plaît ?
J'en ai commandé une douzaine.
Anthony, je voudrais
te présenter Applejack.
- Applejack, c'est Anthony.
- Anthony Adams.
M. Henry ! C'est Dignan !
J'ai des visiteurs.
- Il a dit qu'il serait là quand ?
- Maintenant.
Vous avez senti ?
J'ai senti quelque chose...
Hé ! Nom de Dieu !
Il fait quel temps en bas ?
- Entrez.
- C'est verrouillé.
- Non, non. Allez, fiston.
- Okay.
Je viens d'essayer,
mais je vais recommencer.
Oui, c'est verrouillé !
Il m'a arrosé encore plus.
- Dignan, content de te voir.
- Bonjour, M. Henry.
Applejack, content de...
Et t'es qui ?
- C'est Anthony...
- Fallait pas l'amener ici.
Ça va pas, non ?
À quoi tu pensais ?
T'as le cerveau en bouillie ?
Comment ça va ?
C'est mon gérant, Canot à rames.
Je t'ai un peu mouillé, fiston,
hein ? Entrez, les gars.
Tiens.
C'est ça.
Mets un peu de lift.
Un peu plus !
Bien. Il écoute.
- Il est du coup, le gosse ?
- Je sais pas. T'es avec nous ?
- Tu comprends pas.
- Je vais t'expliquer le coup.
J'ai un programme que j'essaye
de respecter, d'accord ?
Laisse-moi juste t'expliquer.
C'est l'entrepôt frigorifique Hinckley.
Voilà quelques-uns des ingrédients :
dynamite, saut à la perche,
gaz hilarant, hélicos...
T'imagines comme ça va être
délirant ? Deltaplane. Allez !
Je peux pas.
Je sais, mais s'il a pas l'enthousiasme,
pourquoi le prendre ?
Tu l'as bien dit.
Si tu veux,
je pourrais lui parler.
Vous voulez bien, M. Henry ?
Ça serait génial.
- Un cône sucré ?
- Ouais !
- Tu veux quelque chose, Anthony ?
- Non, merci.
Écoute.
Tu sais...
tu lui brises le cœur,
tu le sais, hein ?
Comment ça ?
Un gamin
d'une de mes équipes de jardinage...
Un gars gentil,
mais pas à la hauteur.
Alors, j'ai dû le virer.
Et puis, six mois plus ***...
je reçois un coup de fil
d'une station essence...
à environ 300 km
à l'extérieur de Victoria.
J'ai dit :
"Mais qu'est-ce que tu fous là-bas ?"
Mais y a quelque chose dans sa voix.
Tu vois ce que je veux dire ?
J'ai eu pitié de lui,
pauvre gars.
Le voilà là, il croyait
qu'il avait une équipe.
Et en fait, il est tout seul.
Et ça, c'est dur.
Très dur.
Tenez, M. Henry.
- T'as eu le temps de réfléchir ?
- J'ai beaucoup réfléchi.
On te garde toujours
ta place.
Je préférerais
que tu fasses pas ça.
- Viens faire un tour.
- Elle est trop petite pour nous deux.
Non. Monte.
Je te pousserai.
- Où tu l'as eue ?
- Je l'ai eue par un am...
Qu'est-ce que tu portes ?
C'est une combinaison.
- Clay, regarde ce mec.
- On dirait un clown de rodéo.
Il ressemble à une petite banane.
- D'où tu sors, mec ?
- Je suis du coin.
Il tondait notre pelouse.
Il était super. Il taillait les haies,
il balayait, il tondait.
C'était quoi le nom
de ta petite société ?
Les Pelouse Brothers.
Allez, on y va.
T'arrête pas de tondre, kemo sabe.
On faisait pas que tondre,
on faisait du jardinage.
Écoute pas ce mec.
Je sais pas. Parfois, je...
Je suis pas toujours
aussi confiant qu'on dirait.
- T'as vu ce qu'il portait ?
- Ouais.
C'était cool.
Bon.
Attends une seconde.
Quoi ?
Putain.
Je suis du coup.
- Quoi ?
- Je suis du coup.
Je savais que tu reviendrais.
Trois conditions.
Un : Tu organises le coup.
Deux : Bob fait partie de l'équipe.
Dis la troisième.
Faut que tu m'aies
une de ces combinaisons.
Elles te plaisent ?
Fait. Marché conclu. Bon.
- Tu fais le bon choix.
- Ouais, je sais.
Bon, allez.
À plus ***.
- Tu veux un coup de main ?
- Non, je crois que ça va.
Ha-ha ! J'ai eu l'œil !
J'ai encore eu l'œil.
Recule un peu !
Salut, les gars.
Bon retour parmi nous.
- Il est de retour, M. Henry.
- Où est Bob ? Le gosse de riche ?
- Qu'est-ce que tu dis ?
- Comment ça va ?
Dignan ! Qu'est-ce que
tu racontes ? Entre.
- Pas grand chose.
- Qu'est-ce que vous buvez ?
- De l'eau pour moi.
- Je prendrai un Tom Collins.
Un Tom Collins. D'accord.
Vous savez, c'est vraiment dommage
ce qu'il s'est passé là-bas.
- Je suis content de te voir.
- C'était malheureux.
- N'en parlons même pas.
- C'était stupide.
C'était extrêmement stupide.
Je veux que tu saches
que j'attends pas d'excuses.
Non mais, t'entends, ce mec ?
"J'attends pas d'excuses."
- Parlons pas de ça.
- Bien sûr que tu veux pas en parler.
T'aurais laissé mon frère
moisir en prison !
- T'avais dit 48 h !
- J'ai jamais dit "d'accord."
- Tu mens !
- Mon cul !
- Au jardin ! Tout de suite !
- Attends ici.
- Allez, Bob.
- Au jardin ? On est chez moi !
- Casse-toi !
- Attends une seconde !
Je sais que t'es en colère
mais la chose à faire, c'est...
- Parlons ensemble.
- Attends un peu !
Bob est un grand garçon.
Maintenant, on est dans la réalité.
On résout les problèmes à coups
de poing, pas avec des embrassades.
Parlons-en.
- Allez !
- Bob, reste là !
- Dans ma propre maison ?
- Arrête !
Arrête, bon Dieu !
- Tu m'as mis un crochet du gauche.
- Bon, finie la bagarre.
Bob, viens ici.
Je vais le prendre
dans mes bras.
Qu'est-ce qu'on fait ?
Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Putain !
- T'as pété les plombs.
- Je sais. J'ai juste... Je sais pas.
- Viens ici.
- J'étais content de te revoir.
Bob, on te veut dans l'équipe,
si tu veux bien de nous.
Roberto, j'aimerais être sûr
de comprendre.
- Tu joues pas au tennis.
- Non.
- Et tu joues pas au golf.
- Non.
Alors pourquoi tu fais partie
d'un country club ?
Vous me posez une colle.
T'es quelque chose, toi.
- La nourriture est très bonne.
- Ben, oui. Signez.
Je travaille avec mes doigts.
Normalement, mon travail est...
Un peu de son
et un bon toucher.
- Comment ça va, Bob ?
- Salut, Jackson.
Vos parents rentrent quand ?
Aux dernières
nouvelles, ils étaient à Singapour.
Votre frère était là l'autre jour.
Il a dit que vous aviez fait une fugue.
- Quoi ?
- C'est vrai ?
Merde.
- À la prochaine.
- Salut, les gars. Tiens, c'est Bob.
Le reste de la clique ?
- Salut, John Mapplethorpe.
- Kumar.
Enchanté.
Applejack, enchanté.
- John, c'est un grand plaisir.
- Et vous vous appelez ?
Tu as dit à Jackson
que j'avais fait une fugue ?
Je l'ai peut-être dit en passant.
J'ai 26 ans.
J'ai pas fait une fugue.
Oh, c'est vrai. T'effectuais
une mission top secret.
Désolé. J'ai oublié
que je devais rien dire.
J'apprécierais que tu fasses pas
circuler des mensonges sur moi.
Désolé. Je te demande pardon.
Je sais que t'as
une réputation à maintenir.
Ça se reproduira pas.
- Jonathan.
- Oui ?
Tu sais, Jonathan...
le monde a besoin de rêveurs.
- Excusez-moi ?
- Non, je crois pas.
Tu sais, un jour, je crois
que tu vas te réveiller...
et te rendre compte
que t'as plus de frère...
et que t'as plus d'amis,
et ce jour-là...
je serai au milieu du premier
rang, mort de rire.
Je taquine juste
mon frère
- Tout va bien ?
- Oui.
J'espère que ça
t'offense pas, Bob mais...
ton frère est un enculé.
- Je sais.
- Je t'ai offensé ?
- Ça m'a pas offensé.
- Bon.
Eh bien, bienvenue
Bob a une belle maison
Hispanique, non-fumeur, entre dans
camionnette blanche, porte S.O.
- Note ça.
- C'est fait.
C'est ça. Pars comme
tu le fais tous les jours.
On y est. On sait leur emploi du
temps à l'envers et à l'endroit...
parce qu'on s'est déplacés
et qu'on a fait notre enquête.
Et demain, ça va payer.
- Faut juste assurer le suivi.
- Tu travailles à quoi ?
Je vais te montrer.
C'est un de
tes petits dessins.
Le voilà. Il saute à la perche
au dessus du truc. Et hop, le voilà.
J'adore les dessins.
T'es créatif.
Dis-moi quelque chose.
Qu'est-ce que tu penses d'Inez ?
- En tant que personne ?
- En tant que fille.
Je l'aimais bien.
J'ai trouvé que c'était
quelqu'un de bien, d'amical.
Elle était attirante. Je l'ai
pas connue aussi bien que toi.
C'est seulement pour ça
que j'hésite même.
J'ai trouvé que Rocky
était un drôle de mec.
Qui ? Rocky ?
- Il a dit qu'il t'aimait.
- Quoi ?
Il a dit qu'il t'aimait.
- Est-ce...
- J'ai trouvé ça étrange.
Est-ce qu'il traduisait ?
Est-ce qu'il traduisait pour moi
quand il a dit qu'il t'aimait ?
Il a dit qu'il t'aimait toi.
Il traduisait pas.
Il parlait en anglais.
J'ai dit : "Quoi ? Bon. Je..."
Wow ! Anthony, où tu vas ?
C'est qu'un gosse à problèmes !
Anthony, allez !
Tu nous fais repérer.
Je l'ai peut-être pas compris.
J'appelle pour un motel.
Je connais pas le préfixe.
Je connais que
le nom du motel.
- Je peux te le prendre une minute ?
- Oui. Bien sûr.
Je me disais.
Ça pourrait peut-être te sécuriser
si je venais avec toi demain.
Tu sais, juste en renfort.
- Hein, le môme ?
- Oh, c'est vrai.
Ça pourrait pas
faire de mal, hein ?
Non, ça ferait pas de mal, mais...
Je dois soupeser le pour et le contre.
C'est vous qui me l'avez appris.
Vas-y ? Qu'est-ce qu'il y a contre ?
Contre... si vous venez demain...
ça sera juste
un autre coup d'Abe Henry.
C'est vrai.
Je peux parler à Inez,
s'il vous plaît ?
C'est une des femmes de chambre.
Elle est là depuis un bout de temps.
Me faites pas ça, madame.
Je vais voir
ce que je peux faire.
Bon, c'est ta décision.
Si vous voulez bien...
ça voudrait dire
beaucoup pour moi...
si vous me laissiez
essayer tout seul.
Je vais te dire
quelque chose, mon gars.
T'as les tripes
d'un foutu lion.
Femme de chambre.
Carmen, comment ça va ?
Oui, je cherche Inez.
Tu l'as vue ? Elle est là ?
Elle n'est pas ici.
Salut. Comment ça va ?
Je cherche Inez. C'est une
des femmes de chambre.
- Vraiment ?
- Oui, elle est là. Attendez.
- C'est pour toi. Téléphone.
- Merci.
Ouais ! Elle reconnaît
ma voix !
Non, je suis à une fête.
Tu sembles en pleine forme.
Comment tu vas ?
C'est génial !
Je vais super bien,
surtout maintenant que je t'ai.
Je te cherchais partout.
J'ai parlé à tout le monde au motel.
Quand est-ce que
je vais te voir ?
Mince, ton anglais
est nettement meilleur.
- On dirait... Tu parles couramment !
- Merci.
Alors, il paraît que...
ou est-ce que je devrais dire...
la rumeur dit que, eh bien...
J'ai entendu dire
que tu m'aimes.
Oh, Inez !
V.R.P. à Épouvantail.
- À toi.
- J'écoute, V.R.P.
Je te vois.
Rien à signaler.
Super, V.R.P.
Génial. Reste à l'écoute.
On y va ! On y va !
Kumar, t'es prêt ?
Allons décrocher notre chance !
Tout le monde, en avant ! Allez !
Maintenez l'intensité !
Allez !
Épouvantail ?
- J'écoute, Canif.
- Tout va bien là-haut ?
Affirmatif. Approchons maintenant
ascenseur sur ma gauche.
- Reste à l'écoute. À toi, V.R.P.
- Reçu.
- Prends seconde position. Vite !
- J'avance.
Prenez l'ascenseur.
Je vérifie les escaliers.
Kumar, ça va ?
Je monte les escaliers. Tout a l'air
bien. Je me suis cogné le genou !
Test ! Kumar !
Quoi ? Ça va.
Stop ! Redescendez ! Allez !
Allez, allez !
Où tu vas ? Viens ici.
Rendez-vous au point de rencontre
dans six minutes.
Point de rencontre !
- C'est qui, ce type ?
- Comment ça ?
C'est Applejack ! Allez !
- Où tu vas ?
- Au bout de ce corridor.
- T'es nerveux ?
- Oui.
Le voilà.
C'est parfait.
Pas de problème.
Appelle Canif. À toi.
- Ouais.
- Tu veux que je te dise une chose ?
Quoi ?
J'ai pas envie
de faire ce casse.
- Tu sais ?
- Moi non plus, mec.
- Tu veux que je monte ?
- Gardez la ligne ouverte !
Allez. De l'activité,
V.R.P. ?
Négatif. R.A.S.
Bon. C'est comme prévu.
J'ai une vue assez
spectaculaire de là-haut.
Je vois toute la ville,
de l'Est jusqu'à l'Ouest.
Anthony, l'ascenseur bouge.
- Qui est dans l'ascenseur ?
- Je sais pas.
Ben, va voir !
Il bouge à cet instant !
Bob, qu'est-ce que tu fous ?
- Mon talkie-walkie marche plus.
- Donne-le-moi !
- Tu l'as fait tomber ?
- Je l'ai pas fait tomber !
T'es censé être
au quai de chargement.
Vas-y toi-même.
Je suis tout seul en bas !
- Vite !
- Qu'est-ce qu'il se passe ?
Bob a fait
tomber son talkie-walkie.
Qui garde la porte ?
Reprenez vos postes, couillons !
Applejack, parle-moi.
Qu'est-ce qu'il se passe ?
Quelqu'un arrive de par là.
- Regarde !
- Bon Dieu !
Restez où vous êtes !
On bouge plus !
Venez ici ! Contre le mur !
Venez ici !
Contre le mur ! Vite !
- Vite !
- Là !
- Regardez le plafond.
- Contre le mur !
- Vous foutez quoi ?
- On travaille !
- Vous êtes supposés déjeuner !
- Pas toujours.
Si, toujours !
Bon, laissez-moi réfléchir.
Temps !
Attends ! Bon Dieu !
- Qu'est-ce que tu fous là ?
- Mon talkie-walkie a claqué, mec.
- Deux minutes.
- Bien.
- Mettez vos masques !
- Ils ont vu nos visages, Dignan !
Mettez vos masques !
Kumar, on a des problèmes
Qu'est-ce que tu fous assis ?
- J'ai essayé. J'y arrive pas.
- Tu y arrives pas ?
- Non, j'y suis pas arrivé.
- Allez !
Tu veux bien mettre ton masque ?
Ou tourne-toi.
J'y arrive pas !
Qu'est-ce qu'il se passe ?
- Où est Kumar ?
- Bon alors, oublie. Laisse tomber !
Tu y arrives pas parce
que t'as jamais su le faire !
T'es complètement paumé !
- Qu'est-ce que vous faites là ?
- Arrêtez !
- Qui c'est, ces types ?
- Putain !
- Bon sang, Bob !
- Pose-ça, mec !
- C'est quoi, ton problème ?
- J'ai rien fait !
- Ça va ?
- Tu lui as tiré dessus ?
Ça doit être une crise cardiaque.
Balance ton fumigène.
Allez !
Vérifie son pouls !
- Vérifie son pouls !
- À l'ascenseur !
- J'y vois rien.
- Un peu plus !
J'arrive pas à le croire !
- Je lui ai pas tiré dessus.
- Palpitation fragile.
Tiens bon, mec.
Tiens bon.
Remonte-le. Allez.
Fais-le monter.
- Debout. Allez, mec.
- Il a pas bonne mine.
- C'est quoi ?
- Restez où vous êtes.
- Qui a déclenché l'alarme ?
- C'est l'alarme à incendie !
- Qui l'a déclenchée ?
- C'est toute cette putain de fumée !
Où est Kumar ?
- On descend. Allons-y !
- Putain, j'ai foiré.
- J'ai foiré.
- Tu foutais quoi dans le frigo ?
Je sais pas.
J'ai perdu la main.
Tu l'as eue, la main,
avant de la perdre ?
Qu'est-ce que tu foutais
là-dedans ?
Allons-y !
- Attendez Kumar.
- Allez, Kumar !
Magne-toi, Kumar !
- Ouvre ta porte.
- Elle est fermée à clé.
- Ouvre cette porte !
- Magne !
- L'ascenseur est tombé en panne.
- Quoi ?
- Où est Applejack ?
- Coincé au 2e étage !
- Entre 2 étages.
- Il t'a filé les clés ?
- Applejack a conduit.
- Il se passe quoi ?
- Je sais pas.
- Tirez-vous !
Allez-y !
- Et le plan, il lui est arrivé quoi ?
- Je sais pas.
Je te retrouve chez Bob.
- Je dois aller chercher Applejack.
- Non.
- Mais si.
- Non !
- Je dois faire ça en solo, mon pote.
- Bon, Dignan...
- J'ai pas le temps de me bagarrer !
- Moi non plus !
Alors, rentre chez Bob !
Vas-y !
C'est qui le chef, ici ?
C'est toi, couillon de mes deux !
Tire-toi, s'il te plaît !
Laisse-moi ce coup-là.
Faut que tu me le laisses.
Dignan, tu sais ce qu'il
va arriver si t'y retournes ?
Non, je sais pas.
Ils m'auront jamais, mec...
parce que je suis innocent, bordel.
Déménagements
Monte. Concentre-toi
sur ta respiration.
Tu dois faire venir
de l'oxygène à ton cœur.
J'ai pas les clés.
Déverrouille la porte !
Arrête ! Ne bouge plus !
- Les mains sur la voiture !
- Les mains en l'air ! Maintenant !
Laisse tomber le revolver !
- Arrête-toi !
- Laisse-le tomber !
Laisse tomber le revolver !
Laisse tomber le revolver !
Bob, le voilà.
Un mois de fait,
vingt-trois à tirer.
Enfin, j'ai dit au procureur :
"Le flic qui m'a frappé
a dû me refiler le R.Q.D."
- C'est quoi ?
- Le procureur a dit la même chose.
C'est une maladie
où on se Rappelle Que Dalle.
- Comme l'amnésie.
- C'est ça.
R.Q.D. "Je me Rappelle
Que Dalle." R.Q.D.
- Dites à M. Henry que j'ai dit ça.
- D'accord.
M. Henry va passer
me voir ou quoi ?
Je crois pas.
Il a dévalisé la maison de Bob.
- Tu déconnes ?
- Non.
J'arrive pas à le croire.
Je l'ai presque dévalisée
moi-même.
Tu penses qu'Applejack savait ?
On n'a pas de nouvelles d'Applejack
depuis qu'il est sorti de l'hosto.
Il a eu un non-lieu.
- Pourquoi ?
- On n'est pas sûrs.
M. Henry doit y être
pour quelque chose.
Ils prennent en compte
les problèmes de santé.
- Alors, qu'est-ce qu'il a pris ?
- Quasiment tout.
- Le piano à queue, je parie.
- Il a tout pris.
Je parie que ce piano
vaut 10.000 $.
Je suis désolé, Bob.
Ouais, mais tu sais,
c'est bizarre mais...
ça nous a rapprochés,
Futur Man et moi.
L'autre jour, on est allés
pour acheter un nouveau piano...
et il me regarde et il dit : "Bob,
c'est pas parce que t'es une tare...
que t'es pas mon frère.
Ça m'a touché.
Il s'ouvre pas
comme ça d'habitude.
- J'ai parlé à Inez hier soir.
- Ah oui ?
Elle t'amènera un colis
quand elle viendra.
- Sans déconner ?
- Ouais.
Elle m'aimait bien. Oh, oui.
Garde-la, celle-là.
Y a quelque chose
qui te ferait plaisir ?
Eh bien...
- J'ai quelque chose pour vous.
- Ah bon ?
Des boucles de ceinture
que j'ai faites.
Y en a une pour toi
et une pour toi.
Y en a deux de plus
que j'allais donner...
à Applejack,
Kumar ou M. Henry.
Mais... Je sais pas.
Donnez-les à Inez, peut-être.
Je m'en fous. Donnez-les
leur quand même.
J'en veux à personne.
Tiens, c'est un petit bout.
C'est pour l'extrémité.
- Merci.
- On l'a quand même fait, hein ?
Ouais, pour ça, on l'a fait.
Eh ben, merci d'être venus.
Ça fait plaisir
de te voir.
- Vous avez apporté le grappin ?
- Le grappin ?
J'ai peut-être
un moyen de sortir.
- Tu rigoles !
- Non.
- Comment ?
- Attendez mes instructions.
À la prochaine porte, vous avez
30 sec. pour assommer le gardien.
- Quoi ?
- 30 !
Laisse le moteur tourner
au point de contrôle nord-ouest.
- Bob et moi, on escalade la barricade.
- Attends !
Bob, oublie pas, protège-moi des
balles ! Ils tirent pas sur les civils !
- Prêts ?
- Attends !
Maintenant ! Allez !
Tu trouves pas ça drôle ? T'étais chez
les fous et je suis en taule maintenant.
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