X
Create
Sign in

  • Movies
  • TV Shows
  • Music
  • Speeches
  • Gaming
  • Education
  • Beauty
  • Sports
  • Technology
  • Science
  • Health
  • Travel
  • Transportation
  • Career & Work
  • Hobbies
  • Animals
  • Home & Garden
  • Holidays
  • Relationships
  • Parenting
  • Food
  • Culture
  • Finance
  • Business
  • Legal
  • Arts

The Bank Job - Français Transcript

Inspired by an extraordinary true event, THE BANK JOB is a highly-charged thriller which interweaves a heady combination of intrigue, danger and scandal in early '70s London.
#Arts & Entertainment #Movies #the bank job
Edit
12 views
1 editor
edited 1+ month ago
Home
Share on facebook Share on twitter Share on Google+
Tip: Highlight text to annotate itX
Caraïbes, 1970 Le braquage Inspiré d'une histoire vraie Londres, Quartier Est, 1971 Un autre miracle mécanique pour Terry Leather ! T'es sur ton trente et un pour ton mariage ? Bien sûr, Terry. J'ai un nouveau costume droit, deux boutons. Génial. Ingrid va adorer. - Alors, tu te maries demain, Ingrid ? - J'espère. Allez, rentre chez toi. Va te faire encore plus jolie que tu ne l'es déjà. Si c'est possible. Terry. Promets que vous ne picolerez pas trop à son enterrement de vie de garçon. On va juste au pub. Bières et chansons. Ah, putain... Putain, pourquoi vous me faites ça, hein ? J'ai le fric de Jessul. Il tient à ces voitures que vous massacrez, abrutis. M. Jessul se fiche de ton inventaire. M. Jessul veut savoir quand il sera payé. D'un jour à l'autre, c'est promis, Perky. - Comment tu m'as appelé ? - Je t'ai appelé Perky, Perky ! Tout le monde t'appelle Perky, et lui Pinkey. - Pinkey et Perky ? - Ouais. Comme ces deux putains de cochons à la télé ! Les gens disent ça dans notre dos ? Ben... Ils vont pas te le dire en face, si ? Tu viens de le faire, putain ! Eh bien, tu m'y as poussé. Je suis très intimidant. Nous oblige pas à revenir ! C'est difficile de satisfaire tous ses clients. - Que me vaut l'honneur, Martine ? - Qu'est-ce que tu fais, ce soir ? Ce soir ? C'est l'enterrement de vie de garçon d'Eddie. On sort fêter ça autour d'un verre. Pourquoi ? - J'ai une proposition pour toi, Terry. - Une proposition ? Tu peux me retrouver au Player's avant ta soirée ? Je te donnerai tous les détails. Rendez-vous à 21 h. 3 semaines plus tôt - Bonjour, Gale. - Bonjour, Tim. Tu montes au dernier ? C'est l'appel des dieux ? En quelque sorte. Un plan cul ce week-end ? Je ne vois pas de quoi tu parles, je suis un homme marié. Qu'en penses-tu, je suis présentable ? Le noeud est pas terrible, chéri. Qu'est-ce que c'est ? "Paix et Amour" ? Continuons comme ça, et on n'aura plus de boulot. Michael Abdul Malik. Il se fait appeler Michael X, en hommage à Malcolm X, son mentor américain. La presse de gauche voudrait faire croire que ce Michael X est en croisade pour sauver les pauvres et les opprimés. Le Robin des Bois noir de Notting Hill ! Les blancs fortunés et célèbres sont tombés dans le panneau. En fait, il loue des taudis, deale de la drogue, et ce proxénète devrait être en prison depuis longtemps. Il parait que vous faites payer un loyer exorbitant à mes frères et soeurs, M. Brown ? Ils payent le même prix que ce que demande votre ami, Lew Vogel. Dix livres par semaine, c'est beaucoup trop pour un taudis. Tu sais, j'ai toujours rêvé de rencontrer un blanc qui s'appelle Brown. Tu sais ce que c'est ? C'est un collier d'esclave. L'homme blanc a demandé à mon père et à ma mère d'en porter un pour se plier à sa volonté. Vous plierez-vous à ma volonté, M. Brown ? C'est ton chien fidèle maintenant, Michael. Michael, je crains qu'on n'ait très peu de chances. Enlèvement, extorsion, agression de M. Brown, sans parler de vos anciens problèmes avec la justice. Pour ça, vous êtes passible de 10 à 20 ans de prison. Je crois pas. Je suis mieux protégé que tous ces petits blancs croient. Levez-vous. Michael X a toujours réussi à éviter la prison en menaçant de dévoiler des photos compromettantes d'un membre... de la Famille Royale. Tant que nous n'aurons pas ces photos, la police ne pourra rien faire. Le Procureur général a les mains liées et l'Intérieur ne veut rien savoir. Quelqu'un a-t-il réellement vu ces photos ? Oui, mais pour le moment je n'ai pas la permission de dévoiler son identité. Michael X est sous surveillance depuis un bon moment. Il a ouvert un coffre à la Lloyds de Marylebone. Nous pensons que les photos s'y trouvent. C'est suffisamment clair. J'envoie une équipe, prendre le contenu du coffre. Vous risquez une sanction sévère, oubliez cette solution. Vous voyez le problème ? Ni le MI-5, ni le MI-6 ne peuvent être liés à ce plan. Vous me demandez donc d'imaginer un plan qui épargnerait tout le monde. Votre suggestion, Tim ? Et si jamais le plan foire, j'imagine que j'aurai le feu au cul ? Vous êtes jeune et ambitieux, Tim. C'est une chance de vous faire un nom. Merci, Monsieur. Excusez-moi, mademoiselle. Contrôle. Oui. - D'où arrivez-vous ? - Du Maroc. - Je veux examiner vos sous-vêtements. - Je vous en prie. - On a trouvé ce qu'on cherchait. - Trouvé quoi ? Que cherchez-vous ? Oh Tim, bon sang ! Je suis dans une sacrée merde. - Alors, quoi de neuf ? - Pas grand chose. Et toi ? Je suis allé au Maroc récemment. - Pour affaires ou pour le plaisir ? - Un peu des deux. L'addition est pour moi. On va passer toute la soirée, à parler de la pluie et du beau temps ? Je te connais bien, Terry, et je connais tes copains. Vous avez toujours rêvé de faire un gros coup, un qui donnerait un sens à votre vie. - Je peux te le proposer. - Quoi ? - Une banque. - Une banque... Un casse ? Qu'est-ce que tu sais des banques ? J'ai rencontré un gars qui a sa propre société dans les systèmes de sécurité. Dans un mois, il installe une nouvelle alarme dans une banque à Marylebone. Les trains ont déréglé l'alarme de la salle des coffres. Ils l'ont débranchée. Et pendant une semaine, aucune protection. Et pourquoi, il t'aurait fait cette confidence ? Nous avons tourné ça en plaisanterie. "Imagine si le quart des truands de Londres apprenait ça", me disait-il. "Et moi, je connais la moitié des truands de Londres. "J'ai grandi avec certains d'entre eux." Écoute, moi et mes copains on a trempé dans des tas de petites magouilles. On n'est pas vraiment équipés pour braquer une banque. Il s'agit pas de braquer un pistolet à eau sur le caissier, mais d'accéder au sous-sol de la banque où se trouvent les coffres. Cachées là, des tonnes d'argent et de bijoux, très faciles à voler, - car personne n'en fera état. - Oh, non. On ne peut pas parler de ça ici. C'est une occasion unique, Terry. À ne pas rater. Je ne m'attendais pas à ça ce soir, Martine. Qu'est-ce que tu espérais ? Je dois y réfléchir. Tu ferais mieux d'aller à ta petite fête. Merci pour le verre. Eddie m'a dit que son frère t'avait invitée au mariage. - Tu comptes y aller ? - On s'y verra, oui. - Un Campari soda, sans glace. - Oui, monsieur. Merci. Alors, Tim chéri, qu'est-ce que tu en penses ? - Est-ce qu'il est partant ? - Peut-être. Santé, beauté. - Tu entres ? - Je ne sais pas, il est ***. Tu dois rentrer à la maison comme un bon petit garçon ? Je crois que j'ai le temps. - Que fais-tu dans la vie, au juste ? - Un peu de ceci, un peu de cela. - Comment vous êtes-vous rencontrés ? - À Los Angeles au printemps dernier. Il levait des fonds pour une école Montessori noire - et écrivait un livre sur sa vie. - Et quelle vie extraordinaire ! Le livre s'intitule "Sous l'angle de la Mort, Malcolm X et moi." J'ai lu le manuscrit. Hakim est un poète. La voix de l'âme noire. Un ami organise une soirée pour célébrer la sortie du livre d'Hakim, et vous êtes tous invités. Hakim, dites-nous-en un peu plus. Ça parle du fait de naître noir en Amérique. Avez-vous déjà imaginé ce que c'est que de naître noir dans ce monde ? Est-ce que vous, les blanches, imaginez ce que ça peut être, d'élever un bébé noir dans ce monde ? Bonsoir, Monsieur. Oublie. Pourquoi cette conversation ? On n'est pas... Votre bière. - On n'est pas des braqueurs de banques. - C'est pour ça qu'on réussira ! C'est un peu dangereux, tu crois pas ? Ce qui me fait vraiment peur, c'est vivre et crever, sans avoir connu la reconnaissance. Tu sais à quel âge Mozart a composé son premier menuet ? Non. À cinq ans. Cinq ans ! Un putain de menuet ! Comment tu sais ça, Terry ? Parce que c'est tatoué sur le cul de la strip-teaseuse, Kevin. On se fout de savoir comment je le sais ! C'est un fait et t'as pas compris, Kev. Je veux dire, arrêtons de déconner et de regarder les mouches voler. Silence, les gars. Deux flics à midi. À quoi jouez-vous réellement ? Je ne vous savais pas si commis-voyageur, Jerry. Votre associée Sonia Bern a augmenté les tarifs de son établissement. - C'est passé de 100 à 120 £. - Où voulez-vous en venir ? Cette inflation affecte également notre commission, mon ami. Je crois que vous nous devez un peu d'argent. - Si Sonia augmente ses prix... - J'ai compris, vous aussi ? Vous allez tuer la poule aux oeufs d'or. Ce serait bête, avouez-le ? Tout le monde sait que les flics sont bêtes. Vous pourriez faire quelque chose pour moi. Demandez à vos collègues d'arrêter de faire leurs petites soirées entre hommes dans mes clubs. Ils sont bruyants, grossiers... et ils demandent des fellations gratuites. Je vais vous dire, c'est dégoûtant. La plupart d'entre eux ont une famille. Nous transmettrons le message, Lew. Lew, tu vas dire à tes deux flics ripoux d'aller gagner du fric ailleurs. Je ne veux plus qu'on me dérange. Mes patrons pourraient mettre ces branleurs hors circuit. Essayons de calmer le jeu et tout ira bien. Cinq livres de plus par semaine. - Voilà ce que ça vaut. - Je transmettrai l'info. - Drysdale. - Urquhart. Lord Drysdale, je vous offre un verre pour vous détendre ? C'est très gentil, Sonia. - Heureux de vous revoir. - Moi de même, Urquhart. Bonne petite. Serre plus ! Oui, ça c'est bien, chérie. - Tout va bien ? - Oui. Tu as été très méchant... Plus fort ! Plus fort ! Allez, plus fort ! On veut un baiser, qu'est-ce que tu attends ? - Je ne peux pas. - Allez... Embrasse-la, chéri. Allez, venez ! Salut. Je t'ai vue dans un magazine. Une pub pour Campari sur la plage. Très chouette. Une vielle photo, j'ai arrêté le mannequinat. Je vois pas pourquoi. T'es toujours une bombe. - Et toi, quoi de neuf, Dave ? - Moi ? Un peu de cinéma. Des extras, tu vois. Et toi, Kevin ? Toujours photographe ? Les photos de mariage ? Je fais ça pour la famille. Mon truc, c'est la mode. La mode et les passeports. - Et les filatures de maris volages. - Merci, Dave. Alors, quel est votre verdict, les amis ? On est intéressés. Nous devons faire un repérage de la banque, pour voir. - Ouvrir un coffre à notre nom. - C'est fait. On peut y aller demain. Ça roule pour demain. Code 42, les mecs. Salut. - Elle est adorable. - Elle est crevée. La couronne de fleur que l'aînée a faite est sublime. Merci. C'est Catherine. Je t'envie vraiment. - Kev, on danse ? - Oui, on y va. C'était génial de vous voir. - Ciao. - Ciao. - Salut, Wendy. - Salut. Elle m'envie, moi... Elle était sarcastique ? Je pense qu'elle voulait dire que l'argent ne peut pas tout acheter. T'es pas sorti avec elle ? Non chérie, c'est Kevin. Il était très accro. - Et pas toi ? - Non. Je nous aime, toi et moi. Le coup de foudre. Oh ouais... Je me souviens de cette nuit. Elle était avec ta copine Audrey à la discothèque. Quand j'ai vu cette bombe dans sa robe courte, je me suis dit : "Faut que je l'aie." Mais Audrey m'a dit qu'elle baisait ailleurs. Alors, tu es passé à moi. Papa, viens danser avec moi. Allez, papa. Arrête ça. Vire ta main. Bonjour. J'aimerais avoir accès à mon coffre, s'il vous plaît. - Martine Love. L-O-V-E. - Certainement. - Vous êtes acteur, je crois ? - C'est exact. J'ai fait quelques films pour vous, M. Vogel. Ouais, c'est vrai. C'était quoi comme genre de films ? Laisse tomber. Je t'écoute. En fait, ça s'appelle de la... pornographie. - Tu plaisantes ? - Non. Alors, tu te baladais avec ton poireau de 35 centimètres pendouillant de ton froc ? Il n'y a aucune honte. Très joli. Un faux. C'est pour une soirée habillée, ce week-end. C'est cette boutique. Le bail est disponible. Ah, quand même ! - Qu'est-ce que ça donne ? - Pas terrible, Dave. Et voilà. Comment t'as pu avoir les plans de cette boutique, Martine ? Elle connaît un mec qui bosse dans les systèmes de sécurité. C'est qui ? C'est sérieux ? Vous allez vous marier ? Il est marié. Les meilleurs le sont, en général. La suite. Marylebone Road et Baker Street, au coin ici, la banque. À côté, le Chicken Inn, et au 189, Le Sac. Derrière, un grand parking souterrain avec un accès direct au sous-sol du magasin. On déboule de Glentworth Street pour déposer ou charger la marchandise, sans être vus de la rue. On creusera un tunnel depuis le sous-sol du magasin qui passera sous le Chicken Inn et ressortira dans la salle des coffres. J'ai une question. Sommes-nous experts pour creuser des tunnels ? Non. Mais je connais un type qui l'est. - Qu'est-ce que tu en dis, Bambas ? - Ce que j'en dis ? J'en dis que je vous connais tous, mais elle, je la connais pas. T'inquiète pas pour Martine, elle est solide. T'as ma parole. Terry, tu as participé à plein de vols dans ta vie, mais cette fois, c'est du sérieux, mon vieux. Tu ne joues pas dans ta catégorie. C'est l'occasion d'accéder à celle des grands. Ils ont sûrement renforcé le béton... Il nous faudra une lance thermique, un marteau-piqueur, un générateur, des lampes, des cordes, des câbles, la totale. 13 mètres à creuser pour atteindre la banque. Engageons des Irlandais de Camden pour creuser. C'est brillant, Dave. On pourrait aussi payer leur cotisation à la Sécu ? Comme ça, tu n'auras pas à salir ton nouveau costume. Michael. Une dernière prise. C'est parfait. - Quels sont vos plans ? - Je vais rentrer à Trinidad, libérer mes frères et mes soeurs de l'asservissement des colonialistes britanniques. Les charges qui pèsent sur vous vous permettent de quitter le pays ? Des menteurs et des lâches. Ils n'ont rien contre moi, et ils ont peur de moi. S'ils prouvent ces crimes, j'irai en prison. À plus ***, Bambas. Nous avons besoin d'une couverture, quelqu'un qui peut signer le bail et s'occuper du magasin. Je connais un gars, Guy Singer. Il se fait appeler "Le Major". Un grand menteur, mais son discours sera convaincant, si on lui pose des questions. C'est un peu serré sous les bras, non ? C'est une coupe traditionnelle, monsieur. Si on ne peut pas lever les bras, alors, ça réprime toute tentation de reddition. Je reviens, monsieur. Qu'est-ce que tu fabriques ici ? J'ai un boulot à te proposer, Guy. Ça pourrait te plaire. Reste assise, chérie. Qu'est-ce que vous êtes en train de faire ? On est venus tester sa Jaguar. Ton patron récupérera sa marchandise quand il aura payé M. Jessul. Le plus tôt sera le mieux, ou on rapplique et on lui pète les deux genoux. Si j'étais toi, je me chercherais un autre boulot. Super. - Santé. - Santé. Alors, quelle est la raison de ce dîner romantique, un lundi soir ? Écoute, chérie... je vais être engagé dans un boulot très prenant pour quinze jours. Me demande pas ce que c'est, je veux pas te mentir. C'est quoi, ce travail ? Écoute... j'ai des problèmes avec ces voitures qui ne se sont pas vendues. Tout ce que je voulais, c'était arrêter les magouilles. - Ce travail peut nous sortir de là. - D'accord. - Oui ? - Oui. On aura une vie bien meilleure. Je fais ça pour nous. Pour toi et les enfants. Et moi, je ne suis pas censée m'inquiéter, Terry ? Ce serait bien que tu t'installes quelque temps chez ta tante. Au cas où ça tournerait mal. D'accord. 25 % pour gérer mes filles jusqu'à mon retour de Trinidad. C'est bon, tu n'as pas à t'inquiéter. Je m'occuperai de tes oiseaux de paradis comme si c'étaient les miens. Tant que tu ne décrètes pas qu'elles sont à toi. Lew, de Trinidad, je peux t'envoyer de la marijuana de premier choix. Ça ne m'intéresse pas. Tu veux mon opinion ? La drogue est responsable de l'immoralité de la jeunesse de ce pays. Moi, c'est les putes, toujours plus de putes. C'est mon seul centre d'intérêt. Tu devrais y réfléchir. Avec ça, tu peux faire plein de fric, avec la police dans la poche. Je leur file assez de pognon comme ça. Mais pas autant que tes donations, qui te permettent de quitter le pays en douce. Pas un centime ! J'ai quelque chose de très spécial, pas besoin de payer. Un truc spécial, Michael ? Désolé, Lew. Bien. Tu peux être sur écoute. J'espère que c'est bien planqué. Bien planqué. Dans un endroit que tu m'as recommandé. - T'es en retard. - Désolé. Je vous présente le Major. Major Guy Singer. Le dernier membre de l'équipe. Je ne connais pas ce type. Qui êtes-vous ? Ça ne vous regarde pas. Pas de secrets entre nous. Le Major est un escroc. Avec les veuves d'un certain âge. Inutile de parler de ça. Il est le locataire officiel de "Le Sac". Maroquinerie et accessoires pour la femme d'aujourd'hui. Génial. J'ai prévenu les urbanistes de la ville pour l'aménagement. Ils m'ont briefé pour les égouts, le gaz et les branchements électriques. Va falloir creuser profondément pour éviter ce local. C'est quoi, ce truc ? C'est la lance thermique. Elle coupe le béton et le métal. On va réussir, je vous le dis ! On est blindés ! Voyons cette lance en action. Bonne idée, Kev. Fais-nous une démonstration, Bambas. D'accord, tiens-la. Tiens-la. Kevin, mets-toi devant la bombonne d'oxygène. C'est parti. Ferme-la ! Ferme-la, ferme-la ! Pas bon. Ces gens savent ce qu'ils font ? Absolument. Ce sont des pros. Quel serait le pire scénario ? Ils sont arrêtés et emprisonnés. On ne peut pas nous suspecter. Et pour ce mannequin que vous baisez ? Que lui avez-vous promis pour qu'elle se taise ? Elle tiendra sa parole. Écoutez, elle est déjà liée par cette opération. Si les choses tournent mal, on peut rompre ce lien très facilement. Et que devient Gale Benson ? Apparemment, elle travaille pour Michael X dans sa secte. - Un autographe, s'il vous plaît ? - J'ai finalement réussi à les réunir. Papa ! Je suis si heureuse que tu aies décidé de venir. Je te présente mon père, Sir Leonard Plugge. Un plaisir de rencontrer les amis de Gale. Désormais, elle s'appelle Halekimga. C'est une anagramme des lettres de nos deux noms : Hakim et Gale. - Vous vous appelez comment ? - Hakim. Hakim Jamal. D'accord. Excusez-moi... Salut, beauté. Ou est l'écrivain ? Là-bas, il signe son chef-d'oeuvre. Passez à la maison ce week-end pour présenter M. Jamal à ta mère. Désolé papa, j'ai des obligations. Nous projetons d'aller dans les îles quelque temps. - Laisse-moi t'offrir un verre. - Bonne chance pour votre livre. - Et toi, tu l'as lu, son livre ? - J'espère que tu plaisantes. C'est vrai. Tu es probablement en service. Tu espionnes le pouvoir noir au cas où il fomenterait un ignoble coup d'état. Oh, mais tu es hilarante. Et notre petite entreprise, toujours en pleine forme ? On est tout à fait dans les temps, Tim. On a les clés de la boutique vendredi après-midi. Je sais que si le plan échoue, je me retrouve dans la merde. Une camionnette bleue vient juste de se garer. De l'entreprise Clacy. Et un homme entre dans le magasin. Équipe de construction, pour Le Sac. Changement de Direction Réouverture prochaine J'ai une question. Que fait-on des gravas en creusant le trou ? On le met ailleurs, Dave. On va creuser un autre trou là-bas pour le mettre. Terminé. Si on veut avoir fini avant l'ouverture de la banque, - il vaudrait mieux s'activer. - À toi l'honneur, Martine ! Et voilà, c'est parti. Fais attention à tes ongles, Martine. Ouais, ouais ! Cette boutique va être ramenée à l'âge de pierre. - Y a du boucan ici. - Quel boucan d'enfer ! C'est quoi ? Dave ! Dave, remonte-le, mon vieux. Dave, fais une pause. Je prends la suite. Merci, Major. Attention la tête ! - Où est Dave ? - Aucune idée. Où t'étais passé ? Vérifier que la porte était fermée. Bien sûr que oui, Dave. C'est moi qui l'ai fermée. Attends. Qu'est-ce que je vois ! Un flic ! Merde, il va pas rentrer quand même ? - J'y vais. - Merde ! Dave, prends-la vite. Arrêtez ! Stop ! On vient de frapper à la porte. Stop ! Quelqu'un vient de frapper à la porte. Bambas ! Bambas ! Arrête ! On a frappé à la porte. - Écoute, je veux pas y aller. - C'est mon boulot. Un flic. C'est un flic. Bonsoir, vous travaillez ***. Toute la nuit, Officier. J'agrandis ma réserve. On veut terminer pour la réouverture. Excusez-moi, monsieur. Excusez-moi ? Vous utilisez un marteau-piqueur ? Vous avez eu des plaintes, Officier ? Oui, de plusieurs voisins. On va essayer de faire moins de bruit, d'accord ? D'accord. Putain, comment ils ont fait pour s'en débarrasser ? Tim, c'est Quinn. Il y a un flic qui s'est pointé au magasin. Je ne sais pourquoi, mais il est parti maintenant. C'est dégagé. Il nous faut un guet, quelqu'un sur le toit. - On a des talkies-walkies. - Pourquoi pas Eddie ? C'est un gars de confiance. On ne partage pas avec quelqu'un d'autre. On n'aura pas à partager avec lui. Je lui donnerai mon lot de voitures. En espérant qu'elles ne seront plus un souci. - Putain, ça recommence. - Vas-y, monte, Major. Planque ça ! C'est pas les flics. - Je peux vous aider ? - Une livraison pour Dave Shilling. - Qu'est-ce que c'est ? - Des cuisses de poulet. Je vois... - Votre commande, M. Shilling. - Merci. - C'est pas sérieux. - J'avais faim. Station Baker Street. La radio et les jumelles sont dans le sac à dos. On a loué une chambre au dernier étage, pour une semaine. Tu accèdes au toit par l'échelle. Tu viens de Liverpool, tu cherches du boulot. J'ai pas l'accent de Liverpool. Alors, tu parles à personne, Eddie. Je suis en position sur le toit, et... j'ai une belle vue de tous les côtés. Terminé. Tu es en position, Mirador ? Commandant QG. Au rapport. Oui, je suis en position. Je peux voir l'entrée de la banque, Marylebone Road, Baker Street, j'ai une vue imprenable d'ici. La voie est libre sur le front ouest, Guy. Terminé. - Pas de nom, Eddie. - Désolé, Dave. Hé, le voyou ! Qu'est-ce que je t'ai dit ? Pas de bavardages. Désolé, T... Terminé. Putain de merde... On se réveille, messieurs. Je vais surveiller le magasin. Allez à Glentworth Street, surveiller la sortie du parking. D'accord. Ici Mirador, il y a un type qui regarde à travers la vitrine. Attendez... Attendez. Il s'en va, oui, il s'en va. Il est parti. Terminé. Bien reçu, Mirador. Terminé. Je vais au pub, acheter des cigarettes. Tu as besoin de quelque chose ? Un paquet de Senior. Voilà, monsieur. Deux paquets de Rothmans, deux autres de Senior et huit paquets de chips. D'accord. Salut, beauté. Tout fonctionne ? On a eu la trouille, hier soir. Un flic est passé. Tu peux t'assurer que ça ne se reproduise pas ? Non, on ne peut pas se manifester. On est censés être invisibles ! - Quel chance tu as. - Et ton copain Terry ? Où prévoit-il de partager le butin ? Merde. - Une pinte, patron. - Un problème ? Je voulais faire une pause. C'est qui le gars avec qui tu discutais ? Pas moi. Il essayait de me draguer. C'est fréquent, ces jours-ci. - C'est vrai. - Et voilà. - Merci. Gardez la monnaie. - Merci. Et toi, qu'est-ce que tu fais là ? Tu me surveilles ? Non. - Je voulais juste une bière. - Alors, à la tienne. - Bonsoir, Gale. - Où t'étais passé ? Tu as l'air impressionnée par ton ami Hakim, on dirait ? Je sais, règle n°1 : "Ne jamais tomber amoureuse". Mais je peux avoir du plaisir dans mon boulot. Tu en as aussi, je pense. Et ton père, qu'est-ce qu'il en pense de ta relation avec ce radical ? Il n'est pas vraiment ravi. Et s'il apprenait ce que je fais vraiment, il aurait une crise cardiaque. Prends ça. Des cartes de crédit et du liquide. Il a peut-être des doubles des photos et des négatifs. Trouve-les. Détruis-les. Et sors de là. Michael X se croit inattaquable à Trinidad. Il va changer d'avis, si on réussit notre coup. Rappelle-toi, Gale : ce type est une sacrée crapule. C'est juste un cinglé qui fume des pétards, et un mac. Tout est sous contrôle, Mirador ? Rien de particulier ? Ouais, tout est normal, mon vieux. Qu'est-ce que je fais si j'ai envie de *** ? Sois imaginatif. Éteins la radio tant que tu vois pas de flicaille, d'accord ? Ça marche. Si j'en vois, je te préviens. Faut pas que je me chie dessus. Terminé. Hé Bambas ! C'est quoi, ces morceaux de brique ? J'en sais rien, il n'y en avait pas sur le plan. Putain ! Terry ? Putain de merde ! Terry ! Bambas ! Terry, dis quelque chose ! Parle-moi ! Oh merde ! Terry, dis quelque chose ! - Ça va ? - Je crois que oui. Qu'est-ce qui s'est passé ? Le sol s'est effondré. Putain, Terry. Me refais jamais ça. Je pensais que t'étais mort. Donne-moi la lampe, Dave. Il y a quoi, là-dessous ? - Un tas de squelettes. - Tu plaisantes. Espérons que ce ne sont pas ceux des derniers braqueurs de la banque. C'est du latin. Si je traduis : Agneau de Dieu, pardonne-nous nos offenses. - Tu comprends le latin ? - Je suis allé à l'école catholique. Chez les Soeurs Missionnaires de la Miséricorde. C'est une date intéressante, 1665. Savez-vous pourquoi ? La dernière fois que West Ham a gagné la Coupe ? C'est l'année de la Grande Peste à Londres. Ce doit être une chambre funéraire. Une crypte où on jetait les corps. Si ces pauvres types avaient la peste, ils sont encore contagieux. J'en doute fort, Dave. Cette crypte se situe pile sous la banque. Ça nous mènera plus vite à la salle. Comment on va faire ça ? Du béton. Au-dessus, la salle des coffres. On va être récompensés pour tous nos efforts. Génial. Si on touche le restaurant par erreur, on baignera dans du poulet frit. Ce serait bien de ne pas toucher les égouts. Ça avance un peu ? Je me les gèle, là-haut. Terminé. Dans l'armée, les soldats se masturbaient pour faire circuler le sang. Terminé. Dans quel régiment étiez-vous, le Corps des branleurs ? Terminé. Oui, et on accepte les nouvelles recrues. Terminé. Service d'urgence. À quel service voulez-vous parler ? - La police, je vous prie. - Je vous mets en relation. Police. Je peux vous aider ? Je suis radio amateur. Je crois qu'un vol de banque est en train de se produire. On y est ! Dave, va chercher l'échelle. Faisons une pause avant d'y aller. - Le temps que la fumée se dissipe. - Tu veux rire ? Allons-y tout de suite. Dave, ça ne servirait à rien. On peut à peine respirer, là-haut. - Mirador, tu me reçois, à toi ? - Ici Mirador, à toi. On y est. Terminé. Dans la salle des coffres ? Oui, on y est. Terminé. Génial, génial. C'est une bonne nouvelle. Terminé. On va faire une pause. On est crevés. On va dormir un peu. On s'y mettra quand la fumée sera dissipée. Terminé. Bande de veinards. J'ai les yeux qui vont exploser. Terminé. Ça sent l'argent, ici. Terminé. Le fric te motive peut-être, mais pas moi, d'accord ? Je veux juste un bain chaud et un thé. Terminé. Tu l'auras ton thé. En temps voulu. Bande de veinards. J'ai les yeux qui vont exploser. Terminé. Ça sent l'argent, ici. J'ai contacté quatre commissariats avant vous. Personne ne m'a pris au sérieux. Ils m'ont dit que c'était un canular. D'où venait ce signal, M. Addey ? Je dirais quinze kilomètres autour d'ici. Il y a des dizaines de banques dans cette zone. Quand l'avez-vous capté dernièrement ? Je ne les ai pas captés depuis une heure. Et si on diffusait leurs messages sur les médias ? - Quelqu'un les reconnaîtra peut-être ? - Non, non. S'ils entendent, ils couperont la transmission. Non, on va continuer à les écouter. Peut-être qu'ils diront où ils sont. Alfie, tu restes avec M. Addey. Je retourne au bureau. Tu m'appelles si tu entends quoi que ce soit. Salut. Tu m'as fichu la trouille de ma vie. - Qu'est-ce que tu fous ici ? - Je n'arrivais pas à dormir. Ouais, moi aussi je suis un peu tendu. Je voulais jeter un coup d'oeil. Notre futur se trouve ici. Alors, qu'est-ce que tu comptes faire avec ta part ? Disparaître. Martine Love va cesser d'exister. Tu crois qu'en fuyant, tu vas devenir quelqu'un d'autre ? Personne ne saura qui j'étais, au moins. Pourquoi Kevin et moi ? Tu aurais pu trouver des professionnels. En souvenir du bon vieux temps. Mais à cette époque, tu étais avec Kevin, pas avec moi. Kevin dit à tout le monde qu'on s'est aimés de toutes nos forces. La vérité se résume à quatre restos chinois et une galipette. Et ça fait un sacré bout de temps. Les gars, le pognon nous attend. Regardez ça ! Regardez tous ces billets. Fantastique ! Les gars ! Des lingots d'or. Des diamants. Des diamants ! Les gars, quoi de neuf ? Tu crois que ta femme aime les diamants ? Tu parles, putain ! Prends le liquide. Le liquide. Regarde ça. - De l'émeraude. - C'est comme gagner au loto. Dave. Viens me donner un coup de main. - Il a quoi de spécial, celui-là ? - C'est mon numéro porte-bonheur. C'est à toi, ma chérie. Merci. Putain de merde. Tu vois qui c'est ? La Princesse Margaret. Terry, je fais une levée de fond pour les veuves et les orphelins. - C'est suffisant ? - Dieu vous bénisse, quelle générosité ! Écoutez, nous devons nous organiser un peu mieux. Décider de ce qu'on garde. On sait à quoi ressemblent des billets. On ne va pas les jeter. Combien de temps ça prend pour cambrioler une banque ? On a presque réussi à vider tous les coffres. Encore des billets. Regardez ça. Non, rien. Toujours rien. Sergent, il faudrait les provoquer pour les entendre à la radio, - et qu'ils donnent leur position. - D'accord... Piégeons-les sans qu'ils s'en rendent compte. Non, toujours rien, aucune transmission. On n'a rien, Monsieur. Postez-vous devant une autre banque, unité 2. Toujours rien, Sergent. - et qu'ils donnent leur position. - D'accord... Piégeons-les sans qu'ils s'en rendent compte. Non, toujours rien, aucune transmission. On n'a rien, Monsieur. Postez-vous devant une autre banque, unité 2. Toujours rien, Sergent. D'accord. Unité 2, postez-vous devant la prochaine banque. C'est fou, ce que les gens conservent... Qu'est-ce que tu as trouvé, Terry ? - 47. - 47 ? Je crois que c'est un grand millésime. Allez, fais-la passer ! Allez, Terry. On en veut aussi. Je l'ai. Attrape ! Tenez, Major. - À la vôtre. - Les flics sont là. - Écoutez, ils sont là. - Merde ! Les flics sont devant la banque. Je t'écoute, Mirador. Les flics sont à la porte d'entrée. Écoute... Attends, attends... Ils entrent pas, mais ils restent devant. Attends, attends... Sergent, on vient d'entendre leur guet dire que la police est devant la banque en ce moment. - Quelle banque ? - Je n'en ai pas la moindre idée. On a des patrouilles partout dans le Quartier Est. Continuez d'écouter, il faut cerner exactement l'endroit où ils sont. Attends. Quitte pas. Il y a un type qui vient juste de se garer devant. Il s'approche de l'entrée avec les flics. Les gars, il est en train d'ouvrir la porte. Ils entrent. Merde ! Terminé. Putain de merde. - Où est la salle des coffres ? - Au sous-sol. Suivez-moi. Tout va bien. - Il n'y a rien d'anormal ? - Tout est normal. - Je veux voir à l'intérieur. - La porte est programmée. Impossible de l'ouvrir avant demain matin. Eh bien, ce n'est pas ma banque qui a été cambriolée. Désolé de vous avoir dérangé un dimanche matin, Monsieur. Je suis soulagé... Merci. Les gars, je crois qu'ils s'en vont. Ils sont partis. Il faut qu'on sorte d'ici. Ils pourraient revenir. Ouais, d'accord. On va prévenir Eddie. Mirador ? Mirador ? Non ! Et merde ! Merde. Putain. Merde ! Merde ! Est-ce que t'es là, Mirador ? Une équipe planquée dans une ambulance devant la Lloyds sur Baker Street. Mirador, est-ce que tu me reçois ? Tu t'es endormi, Mirador ? Putain de merde... Mirador, t'es là ? Écoute, il a dû se passer quelque chose, s'il ne répond pas. Tu as raison. On se casse avec l'argent et les bijoux. Et le matos ? Le laisser ici nous incriminerait. - On le récupère. - Et les autres coffres ? C'est pas grave, Dave. Remplissez le sac et on dégage ! Allez, on se dépêche. On se bouge ! - Il n'y a rien là-bas, Sergent. - En êtes-vous sûrs ? Aucune allusion à l'ambulance. Fausse route. Unité 2, allez-y. - Vas-y ! - Pas trop tôt. Allez, on y va. La camionnette sort. On les suit. Terminé. Bloquez-les dès que possible. Ouvrez la portière ! - Qu'est-ce que j'ai fait ? - Ouvrez la porte arrière. Des types m'ont filé 50 £ pour récupérer cette camionnette et la déposer à l'aéroport d'Heathrow. Bon Dieu... - Où est la camionnette ? - Changement de plan. Mesure de précaution. J'ai réorganisé le transport. - Pourquoi ? - Personne ne connaît ton petit copain. Tu sais... le traître qui t'as proposé le boulot. Il a failli nous avoir. Putain, ça a marché ! Avec une précision militaire, Major ? Puisque je suis financièrement à l'aise, je vais me promouvoir Colonel. Et moi ? Je vais acheter une maison à ma mère. Une maison avec un jardin. Je pensais que tu partais à Copenhague, Dave ? - Pourquoi j'irais à Copenhague ? - Grosse queue, belle chasse ! Si je pouvais me la couper et en avoir une nouvelle comme ton petit machin. Comment t'as trouvé cette planque, Terry ? Un copain et moi, on s'en sert comme entrepôt. Il est en prison. Comment avez-vous pu perdre le contrôle des opérations ? Vous disiez maîtriser la situation. Monsieur, ça a marché. Ils ont braqué les coffres. Et nous n'avons aucune idée de l'endroit où ils ont fichu le camp. Je viens d'avoir une pensée affreuse. Il y a pas mal d'argent dans ces coffres, des bijoux, des bons. J'espère que vous et votre mannequin, n'avez pas fomenté un coup. - J'aurais trahi ? - Il y a des précédents. Deux de nos anciens collègues vivent désormais à Moscou. S'il n'y a pas de surenchères. Elle ne trahira pas. Elle sait à quoi elle s'exposerait. Comment peut-elle savoir qui nous sommes ? Elle me contactera dès qu'elle aura retrouvé son bon sens. Sinon, la mort lui pend au nez. J'espère pour vous qu'elle le fera, Everett. Vous seriez deux dans ce cas. Tiens, Bambas. C'est ta part. "Je ne l'ai jamais lavée depuis ce moment parfait. Blanche Neige." Hé, Dave. Regarde ça. J'ai déjà vu ce type à la télé. Quel pervers ! J'ai déjà vu ce visage. C'est un membre du Parlement. Lord... C'est quoi son nom, déjà ? Avec ses horribles noeuds papillon. Pas sur cette photo, en tout cas. C'est un de tes films, Dave. Va te faire voir, Kev. Excellente suggestion. Je vais prendre ma part et rentrer à la maison, avant que la banque n'ouvre demain et qu'ils ne découvrent tout. Tu as bien raison, Guy. Inutile de vous dire de faire profil bas. N'achète pas d'Aston Martin, Bambas. La seule chose que je vais m'acheter, c'est un aller simple pour Chypre. - On ne me reverra jamais. - Organisons des retrouvailles. - Dans 20 ans, au restaurant du Savoy. - Ouais, c'est ça. Parle pour toi, Guy. Je serai toujours pas assez chic. - Bambas. - Salut, mon ami. Fais attention, mon vieux. Major. C'est dégagé. Bambas. Au revoir, vieux frère. Qu'est-ce qui se passe entre vous ? Vous vous lancez des regards assassins depuis qu'on a quitté la banque. Une dispute d'amoureux ? Je crois que Martine a quelque chose à nous dire. Attends une seconde. C'est la Princesse Margaret. Putain... D'où viennent-elles ? Tu savais exactement dans quel coffre les trouver. Alors maintenant, tu vas nous dire la vérité. Il y a un mois, je me suis fait piquer à Heathrow avec de la drogue. Un type m'a dit qu'il pouvait me faire éviter la prison, en échange d'un petit service. Je connaissais des truands. Il a pensé à un braquage pour avoir les photos. Putain de merde ! C'est le type avec qui tu discutais au Player's. Et c'est le même qui te ramenait chez toi du club. C'est ça ? - Oui. - C'est qui, ce gars ? J'ai fait sa connaissance au Club Sombrera. Il fait partie des hommes de l'ombre du gouvernement. - Tu veux parler du putain de MI-5 ? - Ou du MI-6 ? On pourrait tous se faire arrêter, Martine ! C'est faux. Tout ce que Tim veut, c'est le contenu du coffre 118. On a conclu un marché, on peut prendre tout le reste. Et tu l'as cru ? Tu as cru cette ordure que tes copains ne connaissent même pas. Tu as menti, Martine ! - On s'est foutu de nous ! - Merci beaucoup. Tu crois que cette histoire de drogue est une coïncidence ? Tim arrive par hasard avec son idée de braquage de banque ? Ça peut marcher. On lui donne les photos et le reste du coffre, et nous on garde le fric, et on est libre. Ce ne sont pas des ripoux, Martine. Ils sont au-dessus de ça. Au-dessus de la police. Nous sommes censés avoir vu ces photos, ils vont nous buter sans sourciller. Tu sais quoi ? J'ai vu les photos et s'ils ont décidé de nous descendre, ils vont vite passer à l'action. Je me tire d'ici. Je vais pas attendre qu'ils viennent me liquider. - Je vais filer comme Guy et Bambas. - Restons tous ensemble, Dave. J'aimerais bien, mais on s'est tellement fait confiance jusqu'ici, non ? - Dave, attends... - Non Kev, je m'en vais voir ma mère. Ensuite je m'en irai loin, aussi loin de vous que possible. On ferait mieux de partir aussi, au cas où Guy et Bambas auraient été arrêtés. On prend tout ça avec nous. On ne sait jamais qui d'autre pourrait nous chercher des emmerdes. - J'en prends un. - Tenez. - Gardez tout. - Merci. - On était sur écoute. - Putain de merde... "La Police essaye de localiser un vol de banque de 300 000 £." - Ils ignorent de quelle banque il s'agit. - 300 000 £ ? C'est un peu plus que ça... Plutôt 3 millions. - Allô ? - Appel de Martine Love. Dieu soit loué. Passez-la-moi et tracez l'appel. C'est moi. Que s'est-il passé ? Où es-tu ? - À Londres. - Je sais, évidemment. Mais, où ça ? - J'ai pigé. - Martine, je veux te voir. C'est d'accord. Pourquoi pas chez moi ? Un cocktail, et on ferait un câlin, comme au bon vieux temps. Oh, d'accord ! Tu es déjà passé par là, avoue ? J'imagine que tes hommes m'y attendent de pied ferme. Tu n'es pas en position de jouer au con, Martine. Non, pas de menaces, Tim. Pourquoi tu ne m'as pas dit ce que j'étais censée te rapporter ? Pour ta propre sécurité. Ça t'aurait mise en danger, Martine. C'est vrai. J'imagine que je te donne ce que tu veux, on se dit au revoir. Je l'ai promis. D'accord. Aujourd'hui, au métro Tottenham Court Road 2. La ligne Nord, sur le quai. 10 h 30 pile. Métro Tottenham Court Road, 10 h 30. D'accord. "Les salles des coffres de Londres passées au crible "suite à une dénonciation d'un braquage par un radio amateur." Nom de Dieu, quel fiasco ! Une fois la banque identifiée, cette histoire fera la une des journaux. Elle vient d'être identifiée. Si nous tardons à nous en occuper, la police arrêtera nos braqueurs, et Dieu seul sait ce qui arrivera à nos photos. Philip, allez à la banque reprendre le contrôle de la situation. Messieurs. Je viens d'avoir une conversation avec une Martine Love. Où est-elle ? L'appel provenait d'une cabine téléphonique à Earls Court. La bonne nouvelle, c'est qu'on va se rencontrer. En effet. - Il vaudrait mieux que j'y aille seul. - Oui. Tim a accepté de me rencontrer. C'est dans tous les journaux. Ils ont identifié la banque. Et alors ? Gardez la monnaie. Désolé, madame, Il y a eu un cambriolage. Nous sommes au courant, c'est pourquoi nous sommes ici. Je veux voir tous les employés. Sans exception. Allez l'en informer. Gerald ? Vous faites dans le braquage, maintenant ? Auriez-vous été rétrogradé ? Je travaille à l'escouade criminelle. Je suis passé voir l'étendue des dégâts. Assez audacieux, leur système de radio. Ces braqueurs aux talkies-walkies vont propulser votre carrière. Nous avons tous l'air stupide. Oui, bien... Vous êtes plutôt copain avec tous les truands de Londres. Vous n'auriez pas une petite idée des auteurs ? Pas un de mes indics. Ça fait un moment que nous attendons, et jusqu'à présent, vous avez été avare d'informations. Donnez-nous une liste précise du contenu de vos coffres, nous verrons... - Quoi ? - ... ce qui manque. L'intérêt d'avoir un coffre dans une banque c'est pour que des gens comme vous ignorent ce qu'il y a dedans ! Je veux parler à un certain Roy Given. C'est moi. Le braquage est maintenant classé sécurité nationale. - Que tout le monde sorte. - La police doit faire son enquête. Non, plus maintenant. Contactez vos supérieurs. Il se prend pour qui, celui-là, putain ? Service Secrets. MI-5 ou 6, je n'ai jamais su la différence. Ils vont tous chez le même tailleur et sortent de la même putain d'école. Transmettez des copies des enregistrements radio à la presse. Peut-être que les braqueurs pourront être identifiés. Alors dites-moi... Combien de coffres ont été ouverts ? Des tas. Les coffres 100 à 400. Nous sommes dans la merde, Jerry. Vous et moi. Moi ? Mais, c'est pas mon problème ! La comptabilité, ça laisse des traces. Et je ne pouvais pas la laisser traîner ici, n'est-ce pas ? Soyez plus clair, Lew. Allez au bout de votre pensée. Je garde un livre, qui consigne toutes les sommes que j'ai versés à vous et à vos collègues. Ce livre était dans mon coffre, et nous pouvons en conclure qu'il est maintenant en possession des voleurs. Nom de Dieu ! Vous avez compris qu'il faut retrouver ces braqueurs avant vos chers collègues. Quelle merde ! - Qui est-ce ? - Lew Vogel. Une seconde. Lève-toi. Allez, réveille-toi. Que veux-tu, Lew ? J'ai bien peur d'avoir une mauvaise nouvelle pour toi, Michael. Ça concerne ton coffre de la banque de Baker Street... Quel est le numéro ? Pourquoi ? Elle vient de se faire braquer et les coffres ont été pillés. Si le tien porte un numéro entre 100 à 400, j'ai bien peur qu'il ait été vidé. Comme le mien, malheureusement. C'est pas possible, à Londres ! Je te jure que ça s'est produit. Je te promets que nous retrouverons très vite ces braqueurs. Sois-en certain. Je te tiens au courant. Merci. On pose la main sur moi, on me suit, Martine ira vendre vos photos sur Fleet Street, c'est compris ? Vous voulez le contenu du coffre 118, Tim ? Vous n'avez pas idée du danger, que vous et vos copains courez. Non, sans blague ? Et pourquoi exactement ? Vous avez ouvert la boîte de Pandore, bande d'abrutis, voilà pourquoi ! Je suis conscient de l'enjeu. Et je sais ce que ça représente pour vous. Le marché a changé. - Ah oui, c'est vrai ? - Oui... Vous récupérez vos sales photos, mais en échange nous serons indemnisés : passeports, autorisation de quitter le pays. Pour toute l'équipe. Ainsi qu'un document officiel garantissant qu'aucune poursuite ne sera déclenchée contre nous. Vous n'êtes pas sérieux ? On parie votre poste ? Et nous le voulons signé par un représentant de l'État à un poste éminent. Comme le Premier Ministre ? Oui, ça ira. Si vous réussissez à le sortir de son yacht. Si vous refusez, Tim... nous nous ferons un plaisir de les donner à la presse. Nous en avons des tas. Je vois. Vous avez jusqu'à 16 h pour confirmer la transaction. On se rappelle. Voici quelques photos. Bien joué, Tim ! Vous en avez d'autres ? Apparemment, il y avait la collection intégrale dans un des coffres. Si Lord Drysdale raffole de ces jeux sado-maso, c'est son problème. Cette opération a pour but de récupérer les photos de Michael X. Il serait plus prudent de consulter le comité afin d'envisager le Secret d'État. Pour nous protéger du possible embarras d'être mêlé à cette sombre affaire que nous avons créée. Très joli. Très joli, en effet. Quand je suis sorti, il y avait un type qui prenait des photos. Des copains de ce gars-là. Il était juste devant la banque, quelques jours avant le braquage. Il avait d'ailleurs un comportement étrange. Nom de Dieu, c'est vraiment réel ? Je sais. Dave Shilling. Maintenant, ça me revient. - Prends soin de toi, maman. - Toi aussi, mon fils. Rentre à l'intérieur. Tu vas prendre froid. - Dave Shilling ? - Ouais ? J'aimerais discuter avec vous. - À quel sujet ? - Au sujet d'une banque. Soyons clair, M. Shilling, ça nous fera gagner du temps. Vous voyez, j'ai une vision très pessimiste de la vie. Pour moi, l'être humain est corrompu, vénal et vil. Je voudrais pas que vous vous attendiez à une forme d'indulgence de ma part, ou à de la compassion. Vous comprenez ce que je vous dis ? - Je crois que oui, M. Vogel. - Bien. J'ai un calcul rénal, assez douloureux. Alors, je prends ces comprimés. Je devrais peut-être en prendre aussi. Vous m'avez cambriolé, ainsi que des amis à moi. - Où sont mes affaires ? - J'en sais rien. Je vous jure que je sais rien d'un braquage de banque. Vous êtes toujours un aussi piètre acteur, M. Shilling. J'aimerais vous dire que ce sera indolore, mais ce n'est pas le cas. Qu'est-ce que vous allez faire ? Pitié, non ! Non. Arrêtez. Pitié. Non. - Ils étaient bien ici. - Qu'allez-vous faire ? Pourquoi la porte est-elle ouverte ? Qui êtes-vous ? Je vous retourne la question. Je vous prierais de circuler, hein ? Allez boire un thé ou autre chose. Nous cherchons Terry Leather. Terry est absent cette semaine. Il est censé nous contacter. - Alors, vous êtes Eddie, c'est ça ? - Euh... oui. - Alors, tu vas nous suivre ! - Quoi ! Laissez-le tranquille ! - Qu'est-ce que vous voulez ? - Ta gueule ! Laissez-la ! - C'est au sujet d'un braquage. - Ne la touchez pas ! Si vous voulez revoir Eddie ou Dave, que Terry Leather appelle ce numéro. Le gang des talkies-walkies a vidé les coffres. Toutes les infos dans cette édition. Le gang des talkies-walkies a vidé les coffres. - C'est une bonne nouvelle. Terminé. - On va faire une pause. On va dormir un peu. On s'y mettra quand la fumée sera dissipée. Terminé. Bande de veinards. J'ai les yeux... Maman ? Papa passe à la radio. Ne dis pas de bêtises, chérie. Mais, si ! C'est lui ? Je veux juste un bain chaud et un thé. Terminé. Tu l'auras, ton thé. En temps voulu. Terminé. Tu vois, c'est papa. Les autorités diffusent les enregistrements des communications radio entre les voleurs de la Lloyds de Marylebone dans l'espoir que leurs voix soient identifiées par leur famille... Allô ? Wendy ? On t'a entendu à la radio, Terry. Tu es célèbre, tu sais ? Tu as braqué cette banque, c'est ça ? Celle dont parlent tous les journaux. Mon Dieu, tu peux aller au trou pour un truc pareil, Terry. Je ne le supporterais pas. Personne n'ira au trou. Je contrôle la situation. Toi et les filles, vous restez à la maison. Je t'aime, Wendy. Je dois y aller. Sois prudent, Terry. Qu'est-ce qui se passe, maman ? Rien, chérie. - Terry, ils ont emmené Eddie. - Oh, mon Dieu. Qui ? Ils n'étaient pas en uniforme. C'était peut-être la police... Ils ont laissé un numéro de téléphone. Ils ont dit que si je voulais revoir Dave ou Eddie, tu devais les contacter. Je te jure que je vais te les ramener. T'inquiète pas, ma puce. Tu peux noter ? Oui. - 0-1-9-4-6. - Une seconde, recommence. - 0-1-9-4-6. - Oui. - Michael ? C'est Lew Vogel. - Oui. Nous avons identifié les voleurs. Crois-le ou pas, ce sont des amateurs. Abonnés aux petits boulots. Une femme leur a proposé le braquage, Martine Love. - Ça te parle ? - Non. Nous avons fait un petit tour chez elle. Le MI-5 était déjà là. Ils ont interdit l'accès à mes acolytes ripoux. Pourquoi ces types sont-ils si intéressés à braquer une petite banque, Michael ? - Je n'en sais rien. - Moi, je crois que si. Et je peux parier que ton coffre porte le numéro 118. Je crois que les voleurs étaient avant tout à la recherche de photos. Photos d'une certaine Princesse Royale. Comment sais-tu ça ? Sur ce point, je crois mon otage sur parole. Personne n'aurait pu résister à la torture qu'il a subie. Ne me prends pas pour un con, Michael ! Tu as créé ce bordel parce que tu as caché ces photos dans cette banque. Recommandée par toi. Je n'ai pas de leçon à recevoir du roi du *** de Soho. Récupère mes photos, ou tu ne regarderas jamais plus un noir à Londres sans te demander s'il va pas te descendre ! Qu'est-ce que tu fous ? Salut Michael. Hakim cherchait un exemplaire de son livre. Je sais ce que tu cherchais. Tu ne trouveras rien. De quoi est-ce que tu parles ? Hakim, j'ai trouvé ton livre. Vous ne comprenez rien. Mon coffre et ceux de mes amis ont sûrement été pillés. Vous pouvez sûrement tirer des ficelles. Vous êtes ministre, nom de Dieu ! Sonia, je ne crois pas être en mesure de vous aider. Je me suis peut-être mal exprimée. J'ai des photos, très compromettantes, des vidéos de vous, de Miles Urquhart, de tous mes clients réguliers. Tout est dans ce coffre. Vous vous connaissez tous, au moins c'est une consolation. Vous avez des photos de moi ? Vous n'êtes qu'une conne ! Vous allez être un grand garçon. Aller voir vos copains du gouvernement, ce sera mieux, non ? C'est lui. Je suis sûr que c'est lui. Guy Arthur Singer, escroc et petit criminel. A fait de la prison, il y a quelques années. Je croyais que c'était un abruti, avec son accent de bourge. Merci beaucoup, Monsieur. - Allô ? - Qui est à l'appareil ? Terry Leather, Kevin Swain Martine Love, Eddy Burton. M. Shilling a eu la grande bonté de me parler de vous. - Je veux entendre Dave. - J'aimerais bien mais... il semble un peu indisposé en ce moment. Que voulez-vous ? Deux ou trois petites choses que vous avez volées. Un registre avec une couverture rouge foncée, et des photos que le MI-5 apprécierait, j'en suis convaincu. L'album "Royal". On a juste de l'argent et des bijoux. Je vous suggère de vérifier. Parle à tes amis. - Allô, qui est-ce ? - Eddie, c'est Terry. Terry... Terry, c'est horrible. Ils ont massacré Dave, et ils vont me faire la même chose. Aide-nous. Écoute-moi, Eddie. Je n'ai pas ce qu'ils veulent. Non ? Non, tu dois l'avoir. Il le faut. Aide-nous. Eddie, que veux-tu que je fasse ? Dis-lui que je ne l'ai pas ! - Non, Terry. Terry, Tu dois... - Eddy, dis-lui que je n'ai pas ce foutu registre ! Dis-le à ce connard ! Il ne l'a pas... Bien. Attendez... Non ! Non ! Non ! Ils ont tué Dave ! - Eddie ? - Il est mort ! - Eddie ! - Ils l'ont tué, Terry... Je vous donne une heure pour trouver ce que je veux, ou je tue cet homme. Tic... Je l'ai. Lew Vogel. C'est le nom de ce fumier, alors. "Paiements faits à Soho aux officiers de la Division Est" Des pots de vin hebdomadaires. 50 £ ici, 20 £ là. On peut imaginer qu'ils arrosent tous les flics de Londres. Rien de tout cela ne devait arriver. Aucun de nous ne devait se faire tuer. Ce n'est pas ta faute, d'accord ? Sauvons notre peau, et celle d'Eddie. On donne les photos à Vogel et on fait une croix sur le marché avec Tim. Si nous les donnons à Tim, Eddie sera tué et Vogel fera tout pour nous retrouver. Dans les deux cas, on est baisés. Miles, nous avons un problème, un sérieux problème. Sonia Bern gardait à l'abri à la banque quelque chose volé ce week-end. Elle est inquiète parce qu'elle croit que son coffre a été pillé. J'ai le regret de vous dire que ses inquiétudes sont fondées. Oh, mon Dieu. Je croyais sincèrement que Sonia faisait preuve d'un peu plus de discrétion. Alors... Le génie est sorti de la bouteille. - Pour nous tous, hein ? - Pas encore. Mes hommes m'ont appris que les voleurs voulaient utiliser les photos comme monnaie d'échange. - Donnez-leur ce qu'ils demandent. - Nous nous en occupons. Le Comité s'est réuni et envisage d'invoquer le Secret d'État sur l'affaire complète. Pour faire taire la presse. La ligoter. Ce serait dommage, n'est-ce pas ? Si vos copains vous laissaient tomber pour quelques photos. Allô. Vous allez m'écouter, M. Vogel ou quel que soit votre nom de merde. Tuez-le si vous voulez, on n'en a rien foutre. On a notre fric. Récupérez votre registre et vos photos, auprès de Scotland Yard à qui on va les envoyer. Ne faites pas ça. Alors, si vous voulez votre registre de pots de vin, venez en personne à la station de métro Paddington, à 11 h, quai 1. Il y a un kiosque à journaux, tout près de la statue du soldat. Venez avec Eddie, en pleine forme. C'est votre seule et unique chance, Vogel. Ne la foirez pas. N'ouvre pas ! Catherine ! - Papa ! - Comment ça va ? Viens là. Regardez. J'ai des petits cadeaux. - Vous avez été sages avec maman ? - Oui. Je dois discuter avec maman, vous nous laissez seuls une minute ? - Allez. - Gentilles filles. Alors, tu vas me dire ce qui se passe ? - Des types se sont occupés de Dave. - C'est à dire ? Il est mort. Dieu Tout-puissant, Terry. Tu vois ce que tu nous fais vivre ? Wendy, je te l'ai promis, tout va bien se passer. Nous quitterons l'Angleterre, et tout changera pour nous. Si ça tourne mal, prends ça. C'est bourré de fric. Des livres, des francs, des dollars. Quitte le pays, recommence une nouvelle vie avec les filles. Jure-moi que tu le feras, Wendy. Promets-le-moi. Ça vient du cambriolage, c'est ça ? C'est ma part, oui. La presse disait qu'il y avait une femme dans le coup. Martine, elle était avec vous ? Oui. Le braquage, c'était son idée. Oh, et t'as couché avec elle, Terry ? Je le savais depuis le premier jour. Son allure. Lors de notre rencontre, j'ai dit à ma copine Audrey : "Ce type, je vais l'épouser. Et j'aurai des enfants avec lui." Et je t'ai toujours épaulé, toujours. Peu importe ce que tu faisais ! Espèce de salaud ! Merde... Tu peux me hurler dessus. Je le mérite. Je t'ai fait bien plus de mal que de bien, mais je t'aime. Et les enfants, aussi. On va mettre en péril notre amour et le reste pour cet écart ? Maman, ouvre la porte. Maman, maman ! - On règlera ça plus ***. - Va jouer dans ta chambre ! Si tu m'aimes encore... Elle fait de belles photos, hein Tim ? Lord Mountbatten a consenti à représenter les intérêts de la Couronne dans cette affaire. - Est-il assez haut placé pour vous ? - Lord Mountbatten. J'ai rêvé de rencontrer ce connard. Je suis persuadé qu'il sera ravi, lui aussi. Qu'il se pointe au métro Paddington, à 11 heures. À 11 heures tapantes, il aura vos passeports et les documents. Il vous les remettra dès qu'il aura vu les photos. Il y a un problème. Ce braquage emmerde d'autres petits voyous locaux. On dirait que c'est votre heure de gloire, non ? Un de nos copains a été buté. Pas étonnant si on considère la profession des types propriétaires d'un coffre dans cette banque. Terry, notre seul intérêt est de récupérer les clichés royaux... Vous devez gérer seuls les conséquences. 11 heures, métro Paddington. Gale. Michael veut te voir dans le jardin. - Pourquoi ? - J'en sais rien. Gale, approche. Viens voir ça. Viens. - Je veux te montrer quelque chose. - Qu'est-ce que c'est ? C'est pour toi. Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Tu es une espionne, envoyée ici pour me voler. Et personne n'a le droit de voler Michael X. Personne ! Regarde si on mentionne le flic chargé de l'affaire. Le voilà. "L'enquête est mené par l'inspecteur Roy Given du Poste de Police de la rue Marylebone." Roy Given ? Aucun Roy Given mentionné. Ça veut dire que ce type est honnête et qu'il sera intéressé par les noms de tous les ripoux. Pour lui, ce serait un sacré coup. Merde... - Il n'y a rien dans celui-là ? - Non. Pas une ligne sur nous. Ça te parait pas bizarre ? C'est carrément flippant. Si la nouvelle peut disparaître, nous aussi. Prochain arrêt : Edgware Road. Voilà... C'est l'heure de se quitter. Salut, mon vieux. Fais attention à toi. Sois prudent. Bonne chance, Kev. Alors, où est-ce que tu iras si tout fonctionne comme prévu ? Je te le dirai, à condition que tu viennes avec moi. Bonjour. Je voudrais voir un certain Roy Given. C'est très important. - Roy Given ? - Oui. Puis-je savoir de quoi il s'agit ? Non, je préfère lui dire en personne. Écoutez, si vous vous intéressez à la liste des pots de vin, le donateur sera à la station Paddington à 11 heures, quai 1. Et comment êtes-vous entré en possession de ce document ? Prochain arrêt : Paddington. Correspondance pour la ligne Bakerloo. Faut espérer qu'il ne se fasse pas attendre. - Voilà ton copain, Tim. - Bonne chance. Heureux de te voir saine et sauve. Tu t'inquiétais uniquement pour ton cul, Tim, pas pour le mien. Tu es une ordure. Tu as tout manigancé depuis le début, avoue ! Arrête, tu seras bientôt riche et libre comme l'air. C'est pas ce que tu voulais ? - Reste près de la voiture. - D'accord. Satané calcul rénal. J'espère qu'il va se dissiper. Je n'ai pas ressenti une telle excitation depuis la guerre. Nous sommes en retard, Milord. Alors, où est ton copain ? Là, près du kiosque. Attendez. J'ai vu ces deux hommes à l'appartement de la fille. - C'est un piège, c'est le MI-5. - Terry. Terry. - Lord Mountbatten ? - Oui ? Vous connaissez l'arrangement : une nouvelle identité et une impunité totale ? Vous avez ma parole que la Couronne honorera cet engagement. Voici les documents et les garanties. Si j'étais vous, je les conserverais en lieu sûr. En tout cas, ce ne sera pas dans un coffre de banque. C'est une vraie coquine. Merci. Martine. Ce n'était pas que professionnel pour moi. - Où est le registre ? - Ouvre la portière. - Non ! - Rentre là-dedans. Et reste-y, ou tu es un homme mort ! Où tu vas comme ça, papy, hein ? Non ! - Ça, c'est pour Dave. - Non... Fumier ! Vous faites moins le malin, tout à coup ? - Eddie, sors de là. - C'est le type qui a tué Dave. Lâchez-moi ! Arrêtez-les, ils ont cambriolé la banque. - Enfoiré ! - Ce type a tué notre ami ! - Merde. - Non, non, écoutez... On est sérieusement dans la merde, Terry. On est en vie, et c'est pas le cas de Dave. Debout, espèce d'ordure. Vous êtes en état d'arrestation. Embarquez-le. Très bien. Avancez. Montez. Tout va bien, mon vieux. Je me demande si c'est Roy Given ? Qui est-ce ? Je pensais que c'était un flic honnête. Belle prise, Roy. Ils ont participé au braquage de la banque de Baker Street. - Arrêtez cet homme. - Oui, Monsieur. C'est insensé ! Ce sont les braqueurs de Baker Street. Je n'en sais rien. Par contre, je sais tout de vous, flic véreux. Coffrez cet homme. Et le gars contre le mur, aussi. Ce sont les braqueurs ! Pas de cambrioleur ici. Baissez la tête. Alors... vous devez avoir le livre d'un certain M. Vogel en votre possession. Si vous me laissez sortir, j'irai vous le chercher. C'est à moi. Le voici. Terry. Un homme de votre intelligence a sûrement conservé des doubles de ces photos, au cas où. Au cas où quoi ? Les choses tournent mal ? Si un jour, vous osez les diffuser je vous assure que nous vous retrouverons. Sortez. Foutez le camp, allez. Vous êtes encore là ? - Qu'est-ce qui s'est passé ? - J'en sais foutrement rien. Avance. Michael, Michael ! Qu'est-ce qui se passe ? Que venez-vous faire chez moi ? Que voulez-vous ? - Vous êtes en état d'arrestation. - Et l'accusation ? Conspiration dans le but d'importer de la drogue au Royaume Uni, ça vous va ? Mais vous pourriez vous racheter. Un agent des Services Secrets est chez vous, une certaine Gale Benson. C'est vrai, mais elle s'est tirée. - Ça va. - Monte à l'arrière ! Par ici, Monsieur. Brû*** cette maison. Je ne veux plus voir aucune trace de cette maison. - Vous connaissiez Dave ? - Oui. - Vraiment ? - D'un boulot un peu spécial. C'était un de nos préférés. À plus ***. - Ça va ? - Oui. Tu sais où tu veux aller, Kevin ? Là où tu iras. Désolé, maintenant je fais ma route en solo. D'accord. Au moins, j'aurai essayé. Un autre verre ? Pourquoi pas. Pour la route. Santé. J'aurais tellement aimé que Dave soit là. Ouais... À Dave. À Dave. Qu'est-ce que tu veux, Martine ? Désolée de t'avoir créé des problèmes, Wendy. Apparemment nous sommes riches. Je sais que le garage c'est fini, mais les voitures sont vraiment à nous ? Oui. Elles sont toutes à vous. J'ai remboursé Jessul. Je vais être honnête avec toi... Je voulais partir avec lui, et je t'aurais chassé de mon esprit, mais il a refusé. Je suis désolée. - Ta femme discute avec Martine. - J'ai vu, Kev. J'ai vu... Bonne chance. Il n'y a jamais eu que toi, Terry. Papa ! - Oh mon Dieu, Terry, il est géant. - Avec des frites, d'accord ? - Noir... - Non, maman ! - Des bâtonnets surgelés pour ce soir ? - C'est pour le garçon... Suite au cambriolage Scotland Yard entrepris une véritable purge des officiers de police corrompus. Plusieurs ministres du gouvernement démissionnèrent à la suite de révélations publiques sur l'activité du bordel de Sonia Bern. Michael X fut pendu en 1975 à Trinidad pour le meurtre de Gale Benson. Son dossier demeurera confidentiel aux Archives Nationales Britanniques jusqu'au 1er janvier 2054. Lew Vogel, le roi du ***, fut condamné à 8 ans de prison pour des crimes non reliés au cambriolage. Hakim Jamal fut assassiné à Boston en 1973. Les meurtres de Guy et Bambas n'ont jamais été élucidés. Le butin du cambriolage de la banque de Baker Street a été estimé à plus de 4 million £, bien plus important que le vol du Grand Rapide. Plus de 100 propriétaires de coffres refusèrent de communiquer ce qui leur avait été volé. Les noms de certains des personnages du film ont été volontairement modifiés afin de protéger les coupables. Traduction : Lekoj
Activity
  • Activity
  • Annotations
  • Notes
  • Edits
Sort
  • Newest
  • Best
deicy annotated1+ month ago

Inspired by an extraordinary true event, THE BANK JOB is a highly-charged thriller which interweaves a heady combination of intrigue, danger and scandal in early '70s London. ...

#Arts & Entertainment #Movies #the bank job
Permalink Edit Editors
Share

Share this annotation:

deicy edited1+ month ago

The Bank Job

Français Worldwide À propos Droit d'auteur Confidentialité Conditions d'utilisation
© 2023 Readable
Photos Media Bookmark
X Annotate