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Mon père est écrivain,
spécialisé dans l'aventure.
Ici Benjamin Mee,
entouré de centaines,
voire de milliers d'abeilles tueuses.
Sans cette combinaison,
je mourrais sur-le-champ.
Il a interviewé de dangereux dictateurs.
Dis à ton cow-boy de président
que nous avons accordé un crédit
de 10 milliards de dollars à la Chine.
En pétrole !
Avale ça, Mister Danger !
Quel est votre film préféré ?
Toy Story.
Le 1 ou le 2 ?
Le 2.
Il a même volé
au cœur de Charlie,
un ouragan de classe 4.
On est loin de l'œil ?
À deux minutes !
Cet ouragan...
c'est une vraie essoreuse !
Prévenez-moi quand ça secouera !
Il avait vécu de A à Z
des aventures incroyables.
En long et en large.
Mais rien ne l'avait préparé à ça...
On est en retard.
NOUVEAU DÉPART
On est vraiment en retard.
Tu me coiffes ?
Des gaufres.
Non, des œufs.
Il vous faut des protéines.
Maman me donnait du lait d'amande.
Elles sont au gluten.
Tu le fais ?
On ne dit plus bonjour ?
Benjamin Mee.
Papa, le chien !
Bonjour, Sharon.
Non, pour la rando, je ne peux pas.
Ça tombe mal.
D'accord. Merci.
Et nos casse-croûtes ?
Tu as quoi, aux pieds ?
Mes pantoufles.
Je reçois des mails
au sujet de ta désinvolture.
Tu sais où il est, ce livre ?
N'importe quoi !
Je le saurai à l'école.
"N'importe quoi"
est l'expression la plus paresseuse
du 20e siècle.
J'en ai assez.
Je ne veux plus l'entendre
au 21e siècle,
"N'importe quoi", c'est terminé.
Il le dit tout le temps.
Il n'aura plus rien à dire.
Trouve-moi un mot nouveau.
Apprends à te concentrer.
Si tu te concentrais,
tu serais premier partout.
Mais là...
J'ai fini La Septième Tour.
... tu vas avoir un F.
"Pernicieux".
Merci.
Excellent mot.
Papa...
On met pas un F à un élève
qui a perdu sa mère il y a 6 mois.
Ça veut dire quoi...
"pernicieux" ?
Qui cause un mal insidieux,
qui détruit.
Qui fait du mal.
Papa !
Je vais t'acheter
un nouveau cartable.
- Elle les achetait où, maman ?
- C'est pas grave.
Benjamin, j'ai pensé que...
Allez-y.
Ton sac, mon cœur.
Au revoir !
Au revoir, papa.
Au revoir.
J'ai pensé que...
Des lasagnes. Pour trois.
Génial. Merci.
Ou quatre.
Mon frère vient justement dîner.
Ça tombe bien.
Je rapporte le plat
dans la semaine.
On a le temps.
On a le temps.
On a le temps.
- Au revoir, papa !
- Au revoir, mon cœur.
Benjamin...
J'ai eu une idée.
Dis-moi, Duncan.
Tu devrais entreprendre la fille
qu'on a connue au Jamba Juice.
C'est un canon.
Elle m'appelle pour randonner.
Benjamin... randonne-la.
Alors, voyons...
Bernie est fermé pour travaux.
Autrement dit, Bernie dessoûle.
Un canon ?
C'est ça, un canon, aujourd'hui ?
Je ne sais pas. J'étais tellement gâté.
On a quoi, dans le coin ?
Little Dom.
Le monde va devenir très petit
si tu évites les endroits
où tu allais avec Katherine.
On s'y est rencontrés.
Pardon. C'est vrai.
C'est pas grave.
Faut que j'y aille. On reporte ?
Écoute.
Il faut laisser entrer un peu de soleil.
Rien ne vaut les rapports humains.
Crois-en quelqu'un
qui a passé 6 mois
sur un bateau de pêche, à Bali,
en quête de lui-même.
Tu te souviens ?
Et j'ai compris quoi ?
Que j'ai besoin des autres.
Alors, fais-moi plaisir...
Refais ta vie.
J'essaierai de refaire ma vie.
- Tu es beau !
- Toi aussi !
- Je t'aime, mon frère.
- Moi aussi.
Tu es un type bien.
Soleil...
Rapports humains...
Compris !
Joie.
Alors voilà, McGinty...
Sur les lieux de l'éruption,
avec mes enfants...
j'écris un papier
sur la fin du monde
vue par ses futurs sauveurs.
Violence des éléments...
à laquelle aucun ordi ni aucune appli
ne changeront rien.
Quant au titre... vous êtes prêt ?
"I-Pocalypse".
Là, je dis... Waou.
Ça ferait une série,
comme les abeilles tueuses.
Hyper gonflé.
Vous ne dites pas oui ?
Non. Écoutez...
On va vous confier
une chronique en ligne.
Vous serez protégé.
C'est la tendance.
Si le journal plonge, s'il est racheté,
vous serez à l'abri.
Vous serez... "viral".
Ne me gardez pas par...
Pas du tout !
... par compassion.
Je dé*** la compassion.
Je n'en peux plus.
Je sais.
Bon...
C'est la vie. Faut s'accrocher.
Je démissionne.
Vous avez perdu votre femme...
Il est normal
que ça suscite la compassion !
Je refuse de rester là,
à tourner en rond,
en vivant...
des subventions de la pitié.
Je vous en prie !
Laissez-moi vous licencier,
pour les indemnités !
Encore de la compassion. Non !
Je démissionne.
Et je vous adore,
avec vos coudes en cuir.
- Ça me tue.
- Vous me manquerez.
Écrivez-moi des textos.
Benjamin Mee.
La classe.
La grande classe.
La caisse était sur le comptoir.
C'est leur faute, en un sens.
Trois exclusions en un semestre.
Le record.
J'aurai un prix.
Tu as le cœur à plaisanter ?
Ce bruit est exaspérant !
- Arrête.
- Je vais arranger ça.
Il arrive !
Elle a du jeu.
Une seconde.
Ça ne me dérange pas, qu'elle grince.
En fait...
j'aime bien ça.
Outre le vol d'aujourd'hui,
il y a une autre ombre au tableau.
Le professeur de dessin de Dylan
veut que vous voyiez sa... fresque.
Nous encourageons la créativité.
Belle illustration du mot "amour".
Évocation originale du recyclage.
Plaidoyer percutant pour la paix.
Et le grand Bob Marley.
Nous ne l'approuvons pas en tout.
Tournesols.
Devinez laquelle est de votre fils.
Trois avertissements...
Et aujourd'hui, ça ferait quatre.
Je suis désolé.
Nous devons renvoyer Dylan.
Mais...
c'est le père qui vous parle...
je me pencherais
sur sa vie intérieure.
Allons-y.
Il me vire à cause de ma peinture !
La peinture, je m'y ferais.
Charles Manson pourrait t'embaucher.
Il ne te vire pas pour ça.
Il te vire parce que tu as volé.
Tu as volé !
Ça me désespère.
Toujours des lasagnes.
Un jour,
il faudra bien que tu les manges.
Chérie...
Ou que tu les jettes.
Pourquoi tu n'es pas allée
jouer chez Sadie ?
Pour rien. J'ai trop à faire ici.
Rosie...
Il y a une chose que je fais bien ?
Tu es plus beau que les autres papas.
Beaucoup sont chauves.
Ça, c'est bien.
Génial. Je raye la calvitie
de la liste de mes angoisses.
Bien.
J'arrive pas à dormir.
Encore les voisins.
Ils font trop de bruit
d'être contents.
Une aube nouvelle !
Toute une journée de visites.
Vous allez être emballé.
On veut du nouveau.
Du nouveau... en tout.
Perspectives, écoles... Du nouveau.
Étant donné la conjoncture,
aujourd'hui, l'acheteur est roi.
J'aimerais un grand jardin...
Des collines qui ondulent...
Difficile, de trouver
des collines qui ondulent.
On n'a pas ça.
Même si elles n'ondulent pas.
Ce n'est pas obligatoire, hein ?
Du nouveau.
Il n'y a que ça.
J'adore le nouveau.
Je suis nouveau !
Pardon, mais je suis nouveau !
J'en suis ravi.
J'adore tout ce qui est nouveau.
Le nouveau, c'est le nouvel ancien.
- Nouveau.
- Nouveau nouveau.
- Je t'aime bien.
- Moi aussi, je t'aime bien.
Dommage que Dylan soit pas là.
On s'amuse bien.
Oui, c'est dommage !
Plus on est de fous plus on rit.
Notre maman est morte.
Mes condoléances à toute votre famille.
Chérie,
M. Stevens ne connaissait pas maman.
Je sais, mais c'est dommage.
Maintenant que je te connais...
j'aime ta maman. Je l'aime.
Je me représente ton visage
sur une grande personne.
Vous débutez ?
C'est mon premier jour.
Vraiment ?
Premier jour !
Notre aventure commence...
Non.
Jamais !
Presque.
Pas vraiment.
On est à court de munitions.
Papa...
Que ferions-nous de 7 hectares ?
Je serai franc.
Cette propriété, à Rosemoor...
- a des servitudes.
- Comme toujours.
Exact. Mais dans ce cas précis,
j'emploierais le mot "exceptionnel".
C'est là ?
Rosie...
regarde.
Pas la peine de prendre une photo.
Pourquoi ?
On va vivre ici.
M. Mee... il faut qu'on parle.
Pas de précipitation.
Vous dégainez trop vite.
C'est exactement ce qu'on cherchait.
Ne nous emballons pas.
Attendez d'avoir tous les éléments.
Ce n'est pas forcément un cadeau.
C'est l'idéal.
Pourquoi ne pas en avoir parlé avant ?
C'est un peu compliqué.
Compliqué, c'est bien.
Compliqué, c'est super. On aime ça.
En quoi c'est compliqué ?
Eh bien...
C'est un...
C'est quoi ?
Il y a des complications, M. Mee.
C'est un zoo.
Un zoo ?
C'est un zoo.
C'était...
Terrifiant.
C'était encore un vrai zoo
il y a 2 ans. Il a été fermé.
La succession a tenu
à le maintenir en état.
Je peux acheter la propriété
et placer les animaux ?
En fait, il est stipulé
que la personne qui achètera
s'engage à maintenir les animaux.
Et il y a le personnel
encore en fonction...
Faute d'acheteur, il est probable
que les animaux seront...
Je ne connais rien aux animaux...
ni aux zoos.
C'est un...
Oui.
C'est ce que c'est.
Parfois, on ne sait pas avant de voir.
Et quand on voit,
on se rend compte...
que c'est ce que c'est.
Vous me suivez ?
Non, mais allons-y.
C'est vraiment dommage.
On va continuer à chercher.
Hein, Rosie ?
Oh, non !
Je lui fais rater l'école
et elle se fait manger !
Vous avez faim ? J'ai l'impression.
C'est dommage qu'on ne puisse pas...
J'aime bien tes plumes.
Celles que tu as sur la tête.
Les tiennes aussi.
Je vais habiter ici.
Je m'occuperai de vous.
Tu ressembles à mon frère.
Ils vont manger tous tes biscuits.
J'ai dit...
les rapports "humains".
C'est courant, chez les gens
à qui il arrive... ce que tu sais.
Un beau matin, ils se disent :
"Je vais lâcher mon boulot
et changer complètement de vie".
Et un jour, ils se réveillent
et se disent : "Heureusement,
mon frère m'a empêché de me ruiner
"en achetant un zoo minable
"dans un trou éloigné de tout commerce".
Mais mon frère n'a pas vu ce lieu.
C'est un cadeau du destin.
Le zoo fait 75 % de son chiffre en été.
Si j'ai l'inspection d'ici fin juin,
j'ouvre en juillet.
On est en février.
Il y a du boulot, mais ça va.
Si tu avais vu Rosie...
Écoute...
Fais comme les autres :
Va à Las Vegas. Perds un peu d'argent.
Ou fais comme moi
quand Sheila m'a quitté.
Jouer aux courses ?
Ça, c'était une erreur.
Pêcher la crevette
sous le nom de Captain Dunk ?
Plonger du haut des falaises d'Acapulco,
à 38 ans ?
Sheila me manque !
Je sais, vieux.
Oublie ça.
Ne fais pas ce que j'ai fait.
Fais ton travail de deuil.
Mais surtout arrête-toi
avant d'avoir affaire à des zèbres.
Il n'y en a que deux.
Et un lion. Et un jaguar.
Et 47 autres espèces...
dont 7 menacées.
Tous seront sauvés quand on aura signé.
Les enfants vont craquer.
Vraiment ? Craquer ?
Ils vont craquer ?
Tu rigoles ?
Un zoo ?
Ces animaux...
attendent leur sauveur.
Ces animaux ?
Mes copains sont ici ! On vit ici !
Tu viens d'être viré !
Qu'est-ce que je dois faire ?
L'école à la maison ?
Alors, de quoi on parle ?
Un nouveau lieu. Un nouveau départ.
C'est ce que tu veux, toi.
Pas moi !
Quoi ?
Un zoo ! Je vais vivre dans un zoo.
On a acheté un zoo !
Oui, on a acheté un zoo.
Fourchette.
Celui-là peut aller refaire sa vie !
Bien. Plus que deux.
Il est chouette, ce vieux-là.
Qu'en dis-tu ?
Maman le mettait quelquefois.
C'est vrai.
Au départ il était à moi.
Elle l'avait adopté.
Mais il est déchiré.
C'est dur de donner ça, hein ?
On le garde ?
Il est temps.
Il peut refaire sa vie.
Et voilà, dernier article !
Jamais ! Ça, on le garde !
On est arrivés !
Regardez, le restaurant Le Jaguar !
C'est pas génial ?
Bienvenue
courageux propriétaires
Prends un carton, Dylan.
Ça va dans la cuisine.
Je l'ai, merci.
Cache ta joie.
Tu es entré ?
C'est la resserre.
Ça donne dans la cuisine.
Nouvelle odeur !
D'où ça vient ?
Rosie, viens voir ! Des rats morts.
C'est pour les serpents.
Je regrette la maison !
Dylan, regarde ça.
C'est pour...
Ils sont congelés.
C'est pour donner aux serpents.
Bonjour. Kelly Foster.
Gardien-chef.
Robin Jones, Peter MacCready.
Robin est notre bricoleur.
Crystal, notre sapajou.
Peter est notre visionnaire.
Il a conçu des enclos
devenus des modèles en Amérique.
Et dans le monde.
Et dans le monde.
Peter et Robin font...
à peu près tout.
Sauf le bureau, le domaine de Rhonda.
Ma cousine Lily, 13 ans,
pas le droit de travailler,
payée en liquide,
sur mon salaire.
Elle suit l'école à la maison,
vit sur place,
travaille au Jaguar. Et voilà.
Vous connaissez tout le monde.
Ravi de faire votre connaissance.
Moi, c'est Benjamin.
Rosie, ma fille.
Et mon grand, Dylan.
Et notre chien, Léon.
Alors, c'est notre zoo, paraît-il.
Et...
Nous adorons la maison.
Avec ses odeurs, hein ?
Je nous vois tous comme
des aventuriers des temps modernes.
Des promoteurs de la splendeur animale.
Formidable. Allons-y.
Papa...
On peut aller voir les loutres ?
Et les serpents, et les singes.
Tu as quel âge ?
14 ans.
Quand vous aurez le temps,
il faudra qu'on parle
de la prochaine inspection.
Ah oui, l'inspecteur Walt Ferris.
- Je le tuerai.
- MacCready. Arrête.
Buster, 300 kilos.
Grizzly d'Amérique du Nord.
Il en pesait 350 mais...
il est stressé. Il a ses humeurs.
L'antidépresseur est trop cher.
Il est parfois déprimé,
mais il peut vous arracher un bras.
Alors, Buster...
On regrette ses médocs ?
Nathan, notre soigneur.
Enchanté.
Parler aux animaux, c'est pas évident.
Il a du mal, mais il apprendra.
D'où viennent tes chaussures ?
Combien elles coûtent ?
Il y a un centre commercial à 14...
Attends !
Attends !
Ils rugissent pas, comme le lion ?
Les tigres et les lions
sont très différents.
Un tigre ne rugit pas. Il feule.
Comme ça...
Et si tu feules, ils répondent.
Essaie.
Lui, c'est Spar.
Notre doyen.
17 ans. Un tigre du Bengale.
Le tigre a des capteurs
près de ses canines de 5 cm
qui détectent le pouls de votre aorte.
Quand il vous mord,
il repère le pouls,
ajuste sa morsure,
et adieu votre carotide !
Vous avez des décisions à prendre, Ben.
Benjamin.
Ben, c'était mon père.
Spar, le tigre, a besoin de soins.
Un véto spécialisé
peut venir de San Diego.
Mais il est hors de prix...
Je paierai.
Mais Spar est très vieux,
on sait pas combien de temps il...
Appelez le véto. Quoi d'autre ?
Des poteaux branlants.
La stomatite des tortues.
Une clôture insuffisante
entre les jaguars et les tigres.
Si on commençait par les poteaux ?
Les poteaux des cages.
Des quoi ?
Ce sont des enclos. Depuis un siècle,
on ne parle plus de cages.
Mon mariage était une cage.
Pas le mien.
J'ai une question.
Vous êtes un citadin,
inconnu dans le milieu du zoo,
ignorant tout des animaux,
vous débarquez dans ce trou.
Qui peut vouloir acheter
un endroit pareil ?
Surtout avec des enfants.
Pourquoi ?
Vous n'imaginez pas.
On était 3 fois plus.
Tous ont démissionné.
J'ai 28 ans. Je ne sors jamais.
Je suis là tous les jours.
Mes copines m'écrivent des textos
sur leurs amours.
Moi, je cure le fumier.
Du fumier d'ours !
Je fais pitié !
J'ai dû retourner chez ma mère.
Personne n'est payé, Ben... jamin.
Il nous faut quelqu'un qui assure,
sinon, nous et les animaux,
on disparaît.
Quelle est la question ?
Pourquoi avez-vous acheté ?
Pourquoi pas ?
Vous venez ?
Un monstre marin !
Un monstre vert de jalousie.
Il ne marche pas avec lions,
il n'a jamais défié le mur...
de la mort !
C'est l'animal
le plus redoutable de la forêt.
Le mâle baby-boomer adulte !
Bien joué !
Walter Ferris. Je le tuerai !
Vraiment. Je le tuerai.
Je lui couperai la tête avec un sabre.
Je le tuerai sans hésiter.
Et en plus, il m'a volé 500 $
dans les années 80.
C'est un escroc !
Salut, Benjamin.
Votre chaise.
Il m'a volé toutes mes idées
pour les donner au...
Au Parc Animalier Sloane.
Au Parc Animalier Sloane !
Mes inventions !
Mes canaux d'évacuation !
Mes...
- Douves.
- Mes douves !
Et ils nous ont fait fermer.
Ce sont les voleurs...
de l'esprit.
MacCready !
Il est à fond, ce soir.
À fond !
Et au fond, aussi !
Et voilà, patron.
Bienvenue dans votre zoo.
Il fera pas long feu.
Salut.
Votre nouvel enclos.
Ils sont pas si agressifs que ça.
Sauf le soir.
Vous vous lâchez, le soir ?
Vous faites les fous.
Ça va ?
Vous ne savez pas encore leur parler.
Soyez naturel.
Je te parle plus, petit salaud !
Là, vous leur parlez.
C'est génial. Je comprends.
Un parcours initiatique.
On est tous dans des cages.
J'adore. Mais...
Je vais dire une évidence.
Tu es fou.
Tu es en train
de t'endetter jusqu'au cou.
- Ça va ?
- Très bien, merci.
Qui est-ce ?
Kelly.
La vache !
Changement de programme.
Vire les animaux. Garde Kelly.
Ça, c'est la joie.
C'est pour Rosie...
Elle est heureuse, ici.
Rosie a 7 ans !
Un zoo en fond d'écran
la rendra aussi heureuse.
J'essaie de leur offrir...
une véritable expérience américaine.
Et tu finiras véritablement
sur mon canapé en velours,
avec tes deux enfants.
Je te vois travailler dans les champs,
en Bolivie,
pour des moustachus furibards.
Dégage !
Tu fais quoi ?
Tu veux un sandwich ?
Non. Ça va.
T'as saigné du nez ?
J'ai glissé, sur le toit.
Drôle de baraque.
J'aime bien ton dessin.
Merci.
C'est un peu sombre.
Où est le soleil ?
Il n'y a pas de soleil, aux Enfers.
Autant que je sache.
- Je termine à 16 h.
- Super.
Chaque jour à 16 h 15
je t'apporterai un sandwich.
On a reçu la facture des aliments.
C'est un peu cher parce que quelqu'un
a fait livrer le samedi.
D'autres douloureuses.
Désolée.
Voulez-vous que j'achète à Dwyer
des vêtements plus adaptés ?
Il s'appelle Dylan et il a ce qu'il faut.
Je dois vous dire, j'adore mon travail...
mais j'ai trop de coups de fil
pour les découverts.
Vous avez 3 semaines de...
Les enfants...
j'ai oublié d'acheter du beurre.
Le beurre est-il indispensable,
à ce repas ?
On va voter.
Et rappelez-vous...
C'est 14 km, à chaque fois,
pour faire les courses.
14 km.
14 km aller. 14 km retour.
Donc, la question est la suivante :
Est-il indispensable
que votre père fasse 28 km
pour aller chercher du beurre ?
Votons.
Grosse journée, Ben ?
Surtout pour vous.
Rentrez chez vous. On finira.
Le maïs est prêt !
28 km... pour du beurre.
Je suis en train de dire à Kelly...
de prendre un peu de temps pour elle.
Dites-moi...
ce qu'il reste à faire.
- Vous êtes sûr ?
- Oui.
Spar a son nouveau médicament
à prendre...
Assurez-vous qu'il le prend bien.
Éteindre le garage.
Ah oui, le garage...
On a reçu les nouveaux serpents.
Laissez-les dans les caisses.
Je les installerai demain.
Donner des fruits aux singes.
Sauvez-vous.
Allez en ville.
Allez retrouver vos amies.
Surtout mon oreiller.
Le truc...
Vous m'avez demandé de ne pas oublier...
Rentrez chez vous.
14,4 km.
Ce qui fait donc 28,8 km.
Pour du beurre.
En plus, il en restait.
Rosie et moi,
on va donner à boire aux tigres.
Toi, va au garage éteindre la lumière.
J'ai plein de devoirs à faire.
- Papa !
- Exécution !
Spar, il faut prendre ton médicament.
Il a l'air fatigué.
Il va se retaper.
Hein, vieux ?
Tu vois ? Il nous aime bien.
Dylan t'aime beaucoup, tu sais.
Je sais.
Il est fâché
que ses copains viennent pas.
Il croyait qu'ils viendraient le voir.
Personne est venu.
Ils viendront.
Serpents vivants
Tu peux m'allumer
un autre ventilateur ?
Tu en as déjà trois.
J'aime bien.
Tu es ensevelie
comme un mineur chilien.
Il va falloir appeler Kelly et...
et même MacCready
pour te retrouver. Bonté divine !
- Personne d'autre.
- Tiens, voilà Rosie.
Tu ris ?
Voyez-vous ça ! Tu es contente.
Tu fais trop de bruit d'être contente.
Qui fait trop de bruit ?
C'est quoi, ça ? Notre vieil ami ?
Je croyais qu'il n'était pas du voyage.
Maman a eu très mal,
avant de s'en aller ?
Souviens-toi, un soir,
on était en train de te coucher,
et tu lui as posé la question.
Tu te souviens ?
Elle a dit...
que c'était moins terrible
que ça n'en avait l'air.
Que des gens qui semblaient très mal
n'étaient pas si mal.
Tu regrettes de ne plus la voir ?
Oui.
De ne plus entendre sa voix ?
Mais je sais quoi faire.
J'attrape son esprit.
Tu attrapes son esprit.
- Le voilà.
- Attrape-le.
Voilà.
Et dépose-le dans ton cœur.
Il est tombé. Reprends-le.
Garde-le là.
Tu la vois ?
Elle n'est jamais loin.
Là.
Maman sera toujours dans ton cœur,
et sur mon épaule.
Tu es prête à dormir ?
Tu veux garder ça ?
D'accord, mon cœur.
Bonne nuit.
Jus de fruit, yaourt, eau...
Les biscuits, je les ai.
Une barre pour toi, tu es en retard.
Tu l'as lu, ce livre ?
Tu es marrant avec tout le monde,
sauf avec moi.
Je trouve ça marrant.
Moi, je me marre à faire
50 000 bornes pour vous accompagner.
Tiens.
Je remarque que tu changes de sujet.
Il aime Lily.
Elle est trop jeune pour moi. 12 ans !
Ça marche pas comme ça.
Elle est plus grande que toi.
Fais pas ton bébé.
- Imbécile.
- Dylan !
J'appelle Kelly.
Celui-ci n'a pas l'air de m'apprécier.
Sacré morceau.
La ferme des serpents !
Oui, je suis drôle.
Ravi que vous vous amusiez.
Comment tu as pu faire ça ?
Je m'en veux assez,
pas la peine d'en rajouter !
Je suis pas d'accord !
Je veux juste que tu sois heureux.
Sauf si tu veux pas.
Quel intérêt, d'être heureux ?
Ça rend heureux.
Je m'excuse, pour les serpents.
N'importe quoi !
Tu dois pas dire ça au 21e siècle.
Il est condescendant, avec moi !
Joli mot, bravo !
N'importe quoi !
Je passe le câble
sous le jarret, au milieu.
On accroche la carcasse dans un arbre.
Le tigre aime chercher son repas,
comme dans la nature.
Génial.
Ça me regarde pas, mais...
votre fils sait s'y prendre
pour vous pousser à bout.
Vous êtes très patient avec lui.
Je n'ai pas apprécié
qu'il shoote dans la couleuvre.
Je pourrais vous aider...
Ça va.
Il a 14 ans,
il a vécu ce qu'aucun enfant
ne devrait vivre.
Je suis tolérant, avec lui.
Je ne sais pas.
J'improvise. Il n'y a pas de manuel
pour ce qui s'est passé.
Hier il faisait des cocottes en papier,
maintenant il peint des décapitations.
Et il est doué.
Moi, je vis chez ma mère.
Les humains ne sont pas mon fort.
Vous vous débrouillez bien.
Je pensais que vous alliez fuir.
On a survécu un jour de plus.
Oui, on a survécu.
Mayday !
Kelly, tu me reçois ? Alerte !
Bien reçu. Retarde Dark Vador.
C'est Walter Ferris.
Il doit venir
une semaine avant l'ouverture.
Il a décidé de passer vous saluer.
On est loin d'être prêts.
Soyez naturel.
On joue notre vie.
D'accord.
Retenez MacCready.
Pas de bain de sang.
Désolé, MacCready !
La porte a l'air bloquée !
Benjamin Mee.
- Walter Ferris.
- Enchanté.
Notre inspection est prévue
une semaine avant l'ouverture...
autant que je sache.
Soit le 30 juin.
Pour une ouverture le 7 juillet.
Le 7/7.
Je passe au pied levé, M. Mee.
Très bien. Prenons rendez-vous.
En fait, nous venons d'arriver.
"Au pied levé", ça veut dire...
par surprise.
Je vais prendre des notes
pour préparer l'inspection.
Moi aussi.
Nous faisons l'état des lieux,
avant de délivrer l'autorisation.
Bienvenue dans le business animalier.
Une vraie partie de plaisir.
Le gardien-chef ?
C'est moi. Kelly.
Je vous ai notée comme "assistante".
Pas de formation ?
Une promotion.
Comment peut-on acheter un lieu pareil ?
Il y a quelque chose...
qui m'échappe.
On a beaucoup vanté
la conception des clôtures
de Peter MacCready.
Je sais tout sur lui.
Je suis venu ici bien avant vous.
Et je sais tout sur Le Jaguar.
Il manque 20 cm.
- C'est aux normes.
- Elles ont changé cette année.
Pour la hauteur des barrières aussi.
Ça aussi, c'est une priorité.
L'un de ces tigres a 17 ans ?
Oui, Spar.
Il a une affection rénale, en rémission.
Et une légère dysplasie de la hanche.
Vous avez programmé la fin de vie ?
Il faut être prêt à toute éventualité.
Un vétérinaire est venu de San Diego
pour l'examiner.
C'est bon.
La fin de vie d'un fauve
peut coûter très cher.
D'accord, mais on n'en est pas là.
Merci de vos conseils.
Comment peut-on se dire chez soi, ici ?
Il suffit de dire :
"C'est chez nous".
Où est mon vieil ami MacCready ?
Où est Ferris ?
Il nous a fixé 12 priorités absolues,
et 2 urgences.
On a un mois. Que peut-on faire ?
Je vais le tuer !
Combien ça va coûter ?
Il faut que je regarde ça en détail,
mais...
Vous allez devoir remettre de l'argent.
Combien ?
Je dirais 1,5.
1, peut-être.
1,5 $?
Je les ai.
Va les chercher.
Bien.
Je vais faire un tour et... réfléchir.
Ferris te kiffe.
Je ne me sacrifierai pas.
C'est pas ce que je voulais dire.
Pas du tout.
C'est dommage, pour le nouveau patron.
Il vient d'arriver
et il démissionne déjà.
Pourquoi tu dis ça ?
Ça, c'est un homme qui démissionne.
C'était pas le jour.
Ta sœur est rentrée malade.
Et toi...
On te libère plus tôt
pour "humeur maussade" ?
Ils sont sensibles, dans cette école.
Buster ?
Tu peux me passer mon téléphone ?
Il est dans la console centrale.
Je l'ai.
On verrouille tout !
Buster !
On est sur la colline.
Ni dans les rues ni dans les bois !
Je vais de ce côté !
Le véto de San Diego arrive en camion.
Ça va coûter cher !
Je paierai !
Il faut surtout pas que ça s'ébruite !
On serait foutus.
Salut, Buster.
Bavardons.
Comme si on était au zoo.
J'ai un gros fusil,
je veux pas m'en servir.
Tu as pu tirer ?
- Oui.
- On lui a injecté un tranquillisant.
Bougez pas. Il simule peut-être.
Bravo, M. Mee !
Je l'ai eu.
Vous avez su lui parler, Benjamin.
Ben l'a maîtrisé.
Il jouait avec vous...
avant de vous réduire en bouillie.
Je l'ai vu sur la colline. Seul.
Totalement libre.
Vous avez eu de la chance.
Je veux agrandir son enclos.
Le faire beaucoup plus grand.
D'accord.
Vous avez subjugué
un grizzli d'Amérique du Nord de 350 kg.
Buster est tiré d'affaire.
J'accepte la carte Visa.
Mais je préfère MasterCard.
À Benjamin.
Notre héros.
J'ai jamais rien fait d'aussi idiot.
C'est génial qu'on t'ait appelé
comme Bob Dylan.
Tu entends ?
Ce sont les makis. Des primates.
On dirait des gens qui rient, au loin.
Ils me font peur.
Tu ris comme un maki.
J'ai peur que Lily fasse souffrir Dylan.
Ce sera plutôt le contraire.
Pourquoi vous dites ça ?
Parce que c'est une fille de la campagne,
Ben... jamin.
Et lui une créature exotique
qui vient de la ville.
Exotique ? Mon fils ?
Je craignais
qu'il passe pour un petit merdeux.
Rosie doit ressembler à sa mère
et Dylan plus à vous.
D'où votre dureté à son égard.
Sachez que je vous trouve
extrêmement jolie.
Même si je ne vous drague pas.
Je le prendrais mal.
J'aime les gens sincères.
Exactement.
- Donc on pense pareil.
- Pareil.
Si je voulais qu'on s'embrasse
vous n'auriez pas le choix.
Merci. Je crois.
Je n'en doute pas.
- Que disions-nous ?
- Je ne sais pas.
C'est une lourde charge, nous tous.
À demain ?
Coffre-fort
Ça me fait mal de vous dire ça.
J'ai vérifié ses comptes.
Celui du zoo est vide.
Il n'a plus d'argent.
Il fait n'importe quoi.
Il finira par vendre à n'importe qui,
pour une bouchée de pain,
le terrain seul.
Hé oui, Robin !
Je vous mets en garde.
Derrière la façade...
il n'y a qu'une façade !
Benjamin Mee est un tocard !
Je vous rappelle.
Regarde.
Elle a laissé un bordereau.
Et j'ai trouvé ça.
Viens.
Tu as compris ?
Je crois.
Elle avait tout prévu.
Que tu ferais une mauvaise affaire,
qu'il te faudrait un matelas...
Voilà ton matelas.
84 000 $!
C'est incroyable.
Elle veille toujours sur vous.
Elle appelle ça
ton "argent pour le cirque".
La suite est plus pénible.
"Écoute ton cœur, pas ton frère."
J'ai lu.
Elle t'aimait beaucoup.
Avec trois points d'exclamation.
Elle t'aimait.
Je comprends pourquoi
ta flamme est intacte.
84 000 $, ce sera juste,
mais on peut affronter l'inspection.
Non, Benji.
Voilà ce qu'elle dit.
Tu es libre. Tu en es conscient ?
Écoute.
Tu l'as fait.
Tu es allé au cirque.
Tu as changé la vie des enfants.
Ils auront des souvenirs inoubliables.
Mais rester là
et te faire descendre en flammes,
c'est pas ce qu'elle voulait.
Elle voulait que tu sois libre.
Cet argent est ton billet de sortie.
Et si tu n'écoutes pas
ton comptable de frère...
écoute ta femme
qui a pensé à ton avenir financier.
Tiens.
Merci.
Vous n'êtes plus là pour longtemps.
Tu es sûre ?
Mais si tu veux...
je resterai toujours ton amie.
Il y aura toujours des voitures...
Bien sûr. Mais...
Tu es sûre de ce que tu dis ?
C'est génial !
Je vais rentrer chez moi.
Je vais revoir mes amis.
Bon, faut que j'y aille.
- Dis à personne que je te l'ai dit.
- Bien sûr.
Merci !
Tu es si pressée ?
Je rentre chez moi.
Rhonda a trouvé du boulot au Mexique.
Elle monte les autres contre vous.
Ils sont là.
Elle dit que vous êtes à sec.
- Que vous êtes un tocard.
- Ça va.
Je tiens à dire que...
ce fut une expérience extraordinaire.
Chacun d'entre vous...
j'ai appris à vous connaître un peu.
Mais vu la conjoncture...
personne n'aurait...
Je ne sais pas comment dire.
J'ai toujours été accro à l'aventure.
Et peu regardant à la dépense.
Pas du tout regardant à la dépense.
En fait,
j'étais un observateur et un écrivain.
Mais ça, c'est...
ma première vraie aventure.
Et je tiens à dire que...
c'est la plus belle,
parce que c'est la mienne.
Et grâce à ma Katherine...
l'argent est revenu.
Alors,
quoi qu'on ait pu vous dire,
je vous assure que...
même si je n'en ai pas beaucoup,
j'en ai assez pour nous tirer d'affaire.
Et si vous m'aidez, je donnerai tout.
Mais j'attends tout de vous.
Et nous rouvrirons ce zoo.
C'est le plus beau métier du monde.
Il faut tout faire pour que ça marche.
Alors...
ne renoncez pas à notre aventure.
Pour moi, c'est bon.
- Pour moi aussi.
- Ça marche.
L'argent pour le cirque.
Notre aventure ne fait que commencer.
- Je l'entendais pas comme ça.
- Je sais.
Et, Rhonda...
Bonne chance, au Mexique.
Je parle pas espagnol.
- Et voilà.
- On y est presque !
Nouveau bonnet ?
Ce matin, vous vous êtes dit...
Ça caille.
"Je mets ce bonnet".
Ça me va pas ?
Celles-là vont plaire à Spar.
On a besoin d'autre chose,
au pays des hommes ?
Non. C'est bon.
Pourquoi tu racontes plus d'histoires ?
Parce qu'on la vit, l'histoire.
Je voudrais le dire à maman.
Tu crois pas qu'elle le sait ?
J'en suis sûre.
Moi aussi.
74, 39 $.
Je fais pas les prix.
C'est pas le prix, c'est moi.
Elle n'en peut plus.
Pas sûre qu'elle marche.
Elle marche.
Elle va passer.
C'est écrit
"Parc Zoologique de Rosemoor".
C'est ça.
Vous y travaillez ?
Oui, et j'en suis propriétaire.
Étrange, mais vrai.
- On a acheté un zoo !
- Moins fort.
J'adore ce zoo !
Ah oui ?
On y allait tout le temps.
Il rouvre bientôt ?
Dans quelques jours.
Le 7/7.
J'y serai.
Réservez-moi 9 entrées,
j'amènerai la belle-famille.
On en jettera quelques-uns aux tigres.
Merci beaucoup.
Monsieur ! Vos ampoules !
Merci.
Merci à vous. Le 7/7.
Le 7/7.
Tu veux que je te dise ?
Ça va marcher.
On en a déjà parlé.
Il faut avaler ton médicament.
Ça te donnera un bon coup de fouet.
Tes neurotransmetteurs vont faire
un aller et retour sur la lune.
Tu séduiras des tigresses de 7 ans.
Tu te les feras toutes, d'ici à El Cajon.
Camarade,
si tu ne manges pas
et n'avales pas ton médicament...
ça va se détériorer très vite.
Je te dis la vérité.
Crois-moi.
Allez, vieux, on y est presque.
Me laisse pas tomber.
L'ouverture est pour bientôt.
Ça va. Il va bien.
Il ne peut pas redescendre.
Et avec l'échelle ?
On a essayé de l'attirer.
Il faut qu'il descende boire,
manger, prendre son médicament.
Il est déshydraté.
Il faut le faire rentrer.
Les deux autres sont dedans ?
S'il m'attaque, ça le fera bouger.
Je cours plus vite.
C'est pas une corrida !
Le moment est venu.
De quoi ?
Il est prêt. Appelons le véto.
C'est à vous de décider.
Non.
C'est pas normal.
Ce n'est jamais normal.
Coincé ?
Oui. Coincé...
- Des idées ?
- Les fauves craignent le boucan.
Ils craignent le boucan.
Attendez.
Bonne idée.
Attendez.
Faites le plus de bruit possible.
Ça le fera peut-être descendre.
- Attendez !
- Allons chercher des casseroles.
Nathan, passe sur le 2.
Nathan ? Réveille-toi !
On t'aime, Spar !
Descends, Spar !
Descends !
Descends de ce rocher !
C'est pour ton bien !
Écoute-nous et descends !
C'est si difficile,
de faire ce qu'on te demande ?
Allez, Spar !
Vas-y !
C'est ça ! Voilà !
Tu crois que j'avais pas mieux à faire ?
Je suis venu ici
parce que j'étais désespéré !
J'aimerais bien être un peu seul.
On est trop les uns sur les autres.
Vous ne voyez pas qu'il souffre ?
Je supporte pas ça.
Je le connais. Je le vois.
Il souffre le martyre.
Ils parlent pas. Ils le montrent.
Pourquoi les applaudissements, alors ?
Ça va.
- C'est inéluctable.
- Il va mieux.
C'est inéluctable.
- Arrêtez de répéter ça.
- Vous n'avez pas d'expérience.
Vous ne savez pas comment ça évolue.
Je le sais parfaitement.
Vous me le raconterez un jour.
C'est une erreur de débutant.
Je le soigne depuis 13 ans.
C'est égoïste, de le prolonger.
Vous êtes trop intelligent pour ça.
Laissons-lui encore quelques semaines.
Avec son médicament et un peu d'espoir !
Je n'assisterai pas à ça sans réagir !
- Pas question !
- Ce n'est pas à vous de décider.
C'est inéluctable.
- Ne me mettez pas en colère !
- Ce serait si terrible ?
Vous savez ce qu'il faut faire.
Vous me décevez beaucoup.
Vous ne me connaissez pas assez !
Alors, Lucy,
c'est pour quand ces bébés ?
Rosie, votre père est là ?
Il est parti réfléchir.
Ça lui arrive parfois.
Vous vous occupez du dîner ?
Je commande une pizza.
C'est pas la peine.
Papa va revenir. Il fait sa crise.
Ça dure longtemps ?
Un ou deux ans.
Ça sent bon.
- Bravo.
- Merci.
- Lily te manque ?
- Moi ?
Tu mets tout dans tes dessins.
Pas vraiment.
Je crois que je sais pas
parler aux filles.
C'est pourtant facile.
Elles disent tout.
Savoir parler, c'est savoir écouter.
Je pensais qu'ici, ça passerait.
Là-bas, tout me la rappelait.
Le Filippe, sur la 3e Rue.
Le parc de Balboa.
Le Little Dom, un café.
Très important.
Le parfum de l'air, en mai et en août,
quand ses plantes préférées
fleurissaient dans le quartier.
Tout me la rappelle.
Ça allait mieux.
Ici, je veux dire.
Mais, c'est drôle...
En fin de compte, elle est ici aussi.
Chez le marchand de matériaux,
à 14 km, au centre commercial...
On manque de commerces.
Et j'évite la moitié des rayons.
Les condiments...
Les pâtisseries, hors de question.
Elle aimait les bavarois à la fraise
et les fourrés à la myrtille.
- Comme tout le monde.
- Tout le monde.
Si je pouvais lui demander, à elle,
comment faire mon deuil.
Les enfants
sont les déclencheurs les plus forts.
Dylan. Son regard.
Je n'ai vu qu'une fois cette expression
dans les yeux de quelqu'un.
Et cette façon de me pousser à bout.
Il me rend fou.
À me contredire, me contrarier.
Et en même temps, il me regarde...
avec ses yeux, à elle.
L'insouciance en moins.
J'en suis à me dire que...
quand on a tant aimé quelqu'un...
si fort, si longtemps...
on ne s'en détache jamais,
où qu'on aille.
Et ça n'arrive...
qu'une fois dans une vie.
C'est quelque chose qui m'échappe.
Je ne sais pas lâcher.
Moi je sais.
Dormez bien.
Faites de doux rêves.
Je comprends, maintenant...
pourquoi tu me supportes pas !
Ça va.
Au moins, maintenant
je sais pourquoi tu me dé*** !
Je t'ai entendu lui dire.
Comme si tu parlais de corn-flakes.
Tu me dé*** !
Je te dé*** ?
Attends. On a eu des problèmes
mais ça s'arrange, non ?
Tu mens ! Reconnais-le.
Tu peux plus me voir.
Avec "cette expression", dans mes yeux.
Je t'ai entendu.
Ça suffit, cette comédie !
Arrête ! Tu as mal compris !
Je suis pas bien, ici !
Merci de me le rappeler. Encore !
Il n'y a que toi qui comptes.
Je vais faire nos bagages.
Et on va se retrouver à la rue.
Parce que tu as claqué notre argent !
Il était aussi à moi !
Je ne l'ai pas claqué !
J'ai cru que tu te plaisais, ici.
Et je pensais que tes amis viendraient.
Je les ai appelés pour les inviter.
Et j'ai cru que Lily et toi étiez amis.
J'ai cru, j'ai cru que c'était...
J'ai cru que tu m'aimais.
Qu'on réalisait un rêve.
C'est ton rêve !
Tu peux pas l'imposer aux autres !
Si ! Je peux te l'imposer, à toi !
- Pourquoi tu hurles ?
- C'est un beau rêve !
Avec des animaux
et des gens formidables !
Je suis ton père !
Tu n'en as pas d'autre !
Et les seules personnes au monde
pour qui tu comptes vraiment sont ici !
Alors, arrête de te morfondre !
Prends une pelle et creuse un trou !
Fais quelque chose !
Tu te lamentes sur ton sort !
Aide-moi pour ta sœur !
Aide-moi, bordel !
Et moi, bordel ? Aide-moi !
Je suis désolé
que ta mère soit tombée malade.
Crois-moi.
Je suis désolé
que ton enfance ait pris fin.
Mais c'est comme ça.
On vit avec une petite fille
qui croit encore aux œufs de Pâques.
On fait comment ?
Et moi, je fais comment ?
Tu m'as même pas appris à me raser.
Tu veux apprendre à te raser ?
Je serais ravi de t'apprendre !
Rasons-nous !
Quoi, les œufs de Pâques ?
Inéluctable ?
Que s'est-il passé, avec Lily ?
Je sais pas.
J'ai pas dû entendre
un truc qu'elle me disait.
Je l'aimais bien.
Soit on est gêné
par ce qu'on dit...
soit on est gêné par ce qu'on dit pas.
J'aime, quand tu parles.
Tu sais...
Parfois, il suffit
de 20 secondes de courage insensé.
Pas plus de 20 secondes
d'audace absolue.
Et je te promets que...
ça peut donner des choses fabuleuses.
Je sais jamais quoi te dire.
Moi pareil.
Si on se disait
ce qu'on aimerait entendre ?
"Désolé de t'avoir
traîné à la cambrousse".
"Tu es un père formidable".
Tu as fait de ton mieux.
Il le sait.
D'accord.
Viens, papa. Rentrons.
Tu as fière allure, mon vieux.
Dans toute ta gloire.
Tu l'aurais fait pour moi.
Pourquoi pas ?
À notre inoubliable ami
J'ai besoin de toi une seconde.
De ton œil d'artiste.
Dis-moi ce que tu penses...
de ça.
Pas mal, hein ?
Où tu vas la mettre ?
Je sais pas. Peut-être...
partout.
J'adore ce que tu fais.
Tu le sais pas ?
Papa ! Les petits paons sont nés !
Tu leur as tous donné un nom ?
C'est qui, ça ?
Lucy. Non... Peaches.
Comment tu les reconnais ?
Tu en as appelé trois Peaches.
Passez-moi le fusil à injection.
Mon frère revient à la charge.
Je ne suis pas venu pour ça.
J'ai parlé à MacCready.
Bonjour, les enfants.
Je lui ai demandé
si je pouvais aider.
Dans mon coffre, il y a du haddock.
Une centaine de kilos.
Pour Bruno.
Buster.
Si tu veux.
Sérieux ?
Ce qui est sérieux,
c'est l'odeur dans la voiture.
Je me suis remis en question,
sur l'autoroute.
Comme dans Au-delà du réel...
J'ai vu un iguane.
Et un Indien nain.
Duncan...
Allez. On a inspection, demain.
Tu m'étonnes.
Duncan !
C'est le contraire du but recherché !
Il peint quoi ?
Des coccinelles.
Attends...
Admirez, Mac. Notre nouveau logo.
- C'est bon ?
- Parfait.
- Maintenant, c'est officiel.
- J'adore notre logo. Magnifique.
- J'avais cette dégaine ?
- Pire.
J'ai honte.
Vous avez l'air très calme.
- Vous avez bu ?
- Toute la nuit.
- Merci.
- À votre service.
Nous y voilà.
Oubliez vos talkies-walkies.
Si quelqu'un a un problème,
on en parle quand Ferris est parti.
D'accord ?
On y va.
À nous de jouer.
Bienvenue
au Parc Animalier de l'Aventure.
C'est une aventure, maintenant ?
Pour être précis...
Ça l'a toujours été.
Bonjour, MacCready.
- Comment ça va ?
- Je fais de mon mieux.
Jolie salopette.
Jolie cravate.
Attends-moi, papa !
C'est une façon de procéder.
Humide.
MacCready, peux-tu venir
dans l'enclos de Salomon ?
Au revoir.
Allons voir Salomon.
C'est foutu. On est morts.
Arrive, MacCready !
Te voilà !
J'ai été trop polie !
Ça te ressemblait pas.
La serrure est bloquée et il faut...
la débloquer de l'intérieur.
- Je l'ai posée.
- On est fichus !
Calme-toi !
Que peux-tu faire ?
Je vais détourner son attention.
Il te bouffera pas.
Ça va aller.
Salomon ! C'est qui, le plus beau ?
Par ici !
Tu m'entends ?
- Vous buvez quelque chose ?
- Je ne bois pas.
Même de l'eau ?
Avec ce qu'ils mettent dedans ?
Par ici !
C'est bien, Salomon ! Gentil !
C'est qui, le plus gentil ?
C'est qui le plus beau ?
T'arrête pas ! Dépêche-toi !
Je le distrairai pas longtemps !
Répare-la ! Vite !
J'aime travailler en silence !
Crotte de bique à roulettes !
Crédieu !
Non, attends !
Salomon ! Viens là !
Te retourne pas !
Te retourne pas.
Tourne-toi !
Je suis pas comestible.
Je suis plein de whisky,
d'amertume et de pensées impures.
J'entends Ferris !
Ça y est !
Salut, Salomon !
Monsieur...
Tout le monde dit que tu es con.
Je sais pas ce que ça veut dire,
mais je crois que c'est pas vrai.
Ça ne marchera pas.
Mais bonne chance.
Écoutez...
Venez le jour de l'ouverture.
Je ne fraternise pas.
J'aurai sûrement des échos.
Ernesto et ses amis
collent des affiches
dans un rayon de 30 km.
Et s'il ne venait personne ?
Quoi ?
Si on avait fait tout ça pour rien ?
S'il te plaît.
Après tous ces efforts...
Nous marchons...
avec les lions.
Bien visé.
Encore une fois...
j'adore les animaux.
Mais j'aime les humains.
Si tes intentions sont bonnes...
rien ne peut t'arrêter.
Si tu m'aimes,
fais-le-moi savoir
20 secondes de courage...
Ça paraît fou,
de dire que tu me manques ?
Beaucoup !
Je m'appelle pas Dylan
pour Bob Dylan.
Dylan, c'était un chien.
Je m'en fiche. Quelle importance ?
C'est dommage, la pluie.
J'aime la pluie, tes cheveux,
ton message, je t'aime.
Ce n'est qu'un avant-goût
de ce qui nous attend.
Priorité, pour l'été qui vient :
acheter un parapluie.
Ou mieux : rester à la maison.
Mon caméraman m'a prêté son parapluie.
Il paraît que cet été sera
le plus pluvieux depuis 100 ans !
À vous le studio, bien au sec.
100 ans...
Nathan, pour les singes,
ignames et croquettes sont commandées ?
Prenez tout.
Comme Sheila.
Ce 6 juillet,
des lignes sont coupées,
et la tempête ne cesse pas.
De fortes pluies sont prévues
toute la semaine.
Dylan ! Papa !
J'ai vu.
Préparez-vous.
Tourne-toi. Fais voir.
C'est quoi, cette coiffure ?
Tresses à la française. Années 90.
Très joli !
Ils vont venir. J'en suis sûre.
À 10 h, ça grouillera de monde.
Chacun le sait,
les discours ne sont pas mon fort.
Katherine m'en soufflerait un
drôle et intelligent,
et je ferais mon malin.
L'important, dans une aventure,
ce n'est pas la fin.
Par définition, l'aventure est sans fin.
Tout ce qui est à venir est en prime.
Et je vous aime tous.
Ouvrons les portes !
C'est un zoo !
Tu l'as dit !
- Il est quelle heure ?
- 10 h 02.
Ils devraient être là.
Patience, mon fils.
Il a raison, ils devraient être là.
C'est peut-être normal.
Il faut peut-être du temps.
C'est pas normal.
C'est pas normal !
Il est tombé avec la pluie, cette nuit.
Ils ne pourraient pas passer.
Bienvenue ! C'est ouvert !
Merci d'être venus.
Merci d'être venus.
Bienvenue dans votre zoo.
Les tigres savent que vous êtes là,
ils font les beaux.
Quelques infos sur les tigres...
Les paons sont très robustes.
Voici Lucy, Wesley, et Peaches.
Et lui, c'est Salomon.
- Un plan ?
- Volontiers.
Ça va, ça fait pas mal.
- Bravo.
- Merci.
Merci d'avoir sauvé ces animaux.
Merci.
La quincaillerie.
Bravo.
- On n'a plus de billets.
- Je sais.
J'en ai commandé d'avance, pour août.
Voilà.
Je craque complètement pour vous.
C'est quelque chose... qui m'échappe.
Félicitations.
Félicitations à vous.
Si on n'est pas loin,
pour le Nouvel An, on recommencera.
Vivement le Nouvel An.
Regardez-moi.
Soyez naturels.
C'est pour Spar.
Dites "Peaches".
Passe-moi l'appareil.
Dites "Spar".
Encore une,
je la jette dans la fosse...
Si tu devais choisir entre les gens
et les animaux, très vite...
Tu choisirais quoi ?
Gros plan sur ton nez.
Moi aussi.
Les gens !
Foldingue !
- On a acheté un zoo.
- On l'a fait.
Quand j'étais petit, tu me disais...
"Il suffit de 20 secondes de courage".
Ça m'a guidé toute ma vie.
- Les dames d'abord.
- Où on va ?
Alors...
Stop. Elle était...
exactement là.
C'est à ce moment précis,
que vous êtes devenus... une possibilité.
Tu recommences les histoires.
C'est l'histoire d'avant l'histoire.
C'est là que toi,
et toi, vous commencez.
Car c'est ici
que j'ai connu votre maman.
Elle était assise sur cette chaise.
Attendez.
Je passais...
Et là, j'ai stoppé net, comme ça.
Net !
Et je me suis dit "Oh mon dieu...
"C'est la plus belle femme
que j'aie jamais vue".
Je n'avais jamais fait ça.
Jamais abordé une inconnue.
Mais elle était là.
Alors, je me suis dit...
20 secondes. D'accord ?
Top.
Je suis dans le restaurant.
Terrorisé.
Prêt à m'enfuir.
Je peux la toucher, elle est là.
Elle ne m'a pas encore vu.
Il me reste 15 secondes de courage.
J'y vais.
Audace.
Voici ce que j'ai dit :
J'ai dit...
"Excusez-moi...
Bonjour, maman.
Coucou, maman.
"Pourquoi une femme
aussi merveilleuse que vous...
"parlerait-elle à quelqu'un comme moi ?"
Pourquoi pas ?
Le zoo de Dartmoor,
qui a inspiré cette histoire,
est renommé pour ses méthodes.
Il reçoit toute l'année
un public fidèle.
Benjamin Mee et ses enfants
vivent toujours sur place.
L'an prochain,
ils accueilleront des girafes.
Adaptation : Thomas Murat
French