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Je vais faire frire tes couilles.
Merde ! Merde ! Mes mains !
C'est trop chaud pour Jonah !
J'ai avalé de l'eau !
Oh ! Mon Dieu !
Je veux descendre ! Je veux descendre !
Sadie, réveille-toi !
Oh ! Mon Dieu !
Papa, réveille-toi !
TrÚs bien, je suis réveillé.
C'est toi, mon petit génie ?
Es-tu mon petit génie ?
J'aimerais que tu reconduises les enfants
à l'école.
- Je le ferais bien, mais je dois m'entraîner.
- Quoi ?
J'ai rendez-vous avec un entraîneur.
Même si j'annule, je dois payer.
- Tu ne m'avais rien dit.
- Oui.
- J'en ai parlé la semaine derniÚre.
- Non.
Oui. Puis, je l'ai écrit sur le calendrier,
à ta demande.
Non, tu ne me l'as pas dit.
- Je te l'ai dit.
- Non,
mais qu'est-ce qu'on va faire ?
J'ai un rendez-vous.
Alors, tu reconduiras les enfants à l'école.
Ne te cache pas derriÚre le bébé.
Je peux les reconduire à l'école.
- Merci beaucoup.
- Super. Bien.
Tu prends ma sÅur pour une chauffeuse.
- Ãa ne me dérange pas.
- Tout est arrangé !
Pourquoi ris-tu ?
Tais-toi. Tu commences à m'énerver.
- ***.
- Les filles. Soyez gentilles.
- Devine quoi.
- Quoi ?
- J'ai cherché "meurtre" dans lnternet.
- "Meurtre" ?
- Oui.
- Pourquoi ?
Qu'est-ce que ça a dit ?
Ãa n'a rien dit. ll n'y avait que des images
de gens morts étendus sur le sol
avec du sang tout partout, et...
Ce n'était que du ketchup.
- On met de la musique ?
- Je veux écouter Rent.
Je veux écouter Green Day !
- Non, on va écouter Rent !
- Je veux écouter Green Day.
J'ai ta poupée !
- Arrête de l'embêter. Allez.
- Tiens.
Sadie ! Pourquoi as-tu fait ça ?
Ne lance pas des trucs à ta sÅur !
Elle m'a frappée.
- L'as-tu frappée ?
- Non.
Fais-la rire. Tout va bien.
- Ãa ne la fera pas rire.
- Tout va bien.
- Elle a échappé les billes sur le sol.
- Donne-les-lui.
Ãa va ?
Tu as compris les conditions du pari ?
- C'est sérieux.
- Non.
Martin, écoute-moi.
Si, pendant un an, tu ne te rases pas,
tu ne te coupes pas les cheveux,
je paierai ton loyer.
Mais si tu te rases,
tu devras payer nos cinq loyers.
Merci pour l'argent, vieux.
Martin, est-ce étrange
de se joindre aux talibans
quand on est américain ?
Ãa te fâche de voir une femme au volant ?
Fais attention, Serpico.
On ne sait jamais qui sont nos amis.
Les gars, vous ne pouvez pas
vous moquer de moi.
Martin, c'est un défi.
"Le défi de l'homme sale."
On rit de toi jusqu'Ã ce que tu te rases.
- C'est tout.
- C'est le but.
Tu dois avoir envie de te raser.
Ton visage ressemble aux jointures
de Robin Williams.
Vous ne pouvez pas rire de moi.
Ce n'est pas le jeu.
Pourquoi ne m'as-tu pas écouté
quand je te l'expliquais ?
Tu me fixais de ton regard vide.
Je croyais parler à une statue de cire.
"Les clients de chairdevedettes.com
pourront savoir
"exactement à quel moment dans un film
leur vedette préférée se dénude."
- Super.
- Génial.
C'est bon, n'est-ce pas ?
- Oui. Ãa sent l'argent.
- Ãa y est.
Maintenant, au travail, les gars.
Charles Manson ? Quelqu'un a une idée ?
Parfait, on va commencer en lion.
On voit ses deux billes.
J'ai Julianne "Toison Rousse" Moore.
- Le spécial "Julianne Moore".
- Oui.
J'ai vu ce film,
et d'aprÚs sa touffe,
ça n'aurait pas dû s'intituler Short Cuts.
- C'est bon.
- Elle était bonne.
Sa touffe ressemble au labyrinthe en haie
dans The Shining,
mais rouge et sans Scatman Crothers
à l'intérieur.
Toison Rouge.
Si vous voulez un hâle de vedette,
c'est votre homme.
De retour à E! News aprÚs la pause.
Restez là .
- Bien.
- Jessica Simpson est-elle arrivée ?
Je vais m'informer.
- Elle arrive ? Elle est partie ?
- Les gars ?
- Elle arrive.
- Est-elle maquillée ?
Est-elle maquillée ?
Si elle se fait arranger pendant trois heures,
je serai parti.
Je dois être à American ldol.
C'est en direct, et je dois y être.
- On discute de quoi ?
- De rien de personnel.
- Rien de personnel.
- Rien de personnel.
Rien sur le nez de sa sÅur.
- Ni sur la chirurgie.
- Rien...
Rien de personnel.
Elle ne veut pas parler de ses seins
ni des commentaires de son pÚre.
Parlons du Moyen-Orient, alors.
Elle sait peut-être comment régler le conflit.
Elle a peut-être une idée.
Et si je lui parlais de la Corée ?
Elle pourrait peut-être la situer
sur une carte ?
Je ne comprends pas les jeunes vedettes !
Ãa n'a aucun sens. J'ai quatre emplois.
Je suis plus connu que la moitié
de nos invités !
Personne ne les affronte.
Personne ne leur dit :
"Arrêtez vos niaiseries."
lls travaillent pour elles.
lls veulent tous leur part du gâteau !
Personne ne les regarde dans les yeux
en disant : "Arrêtez vos niaiseries."
Ces vedettes ne font que des gaffes.
C'est tout. Et elles ruinent mes journées !
Ãa m'enrage. Et maintenant, je sue.
Tu sais quoi ?
On t'appellera quand elle arrivera.
Va te reposer derriÚre.
- D'accord ?
- Oui. Bonne idée.
Veux-tu quelque chose ? De l'eau ?
- Un biscuit ?
- Oui, un biscuit. Merci.
- Oui, un biscuit.
- Désolé. Je suis fâché.
Quelle saveur on a ? Au chocolat ?
- Allison ?
- Oui.
- Jack et moi voulons te voir à son bureau.
- D'accord.
Merci d'être venue, Allison.
On désirait te voir aujourd'hui,
car on a parlé de toi lors de la conférence
téléphonique avec New York.
De moi ? Vous parliez de moi ?
On se demandait à voix haute
si tu pouvais passer à la télévision ou non.
Qu'avez-vous décidé ?
lls ont décidé qu'ils t'aimaient
et qu'ils voulaient te faire passer
à la télévision.
- C'est vrai ?
- Je sais. Ãa m'a surprise aussi.
Mon Dieu ! Quelle bonne nouvelle !
Merci beaucoup.
- C'est génial !
- Félicitations.
- Merci.
- Ton sourire doit vouloir dire "oui".
Absolument. C'est extraordinaire !
Oh ! Mon Dieu !
C'est exigeant.
Voyons si tu peux te débrouiller.
Ãa va être difficile. L'emploi est exigeant.
Grâce au boulot, à partir d'aujourd'hui,
tu as droit à certaines choses...
- D'accord.
- ... que les autres n'ont pas.
Par exemple, tu as un abonnement au gym.
ll faut que je maigrisse ?
Non, je ne veux pas que tu maigrisses.
Non. Selon la loi,
on ne peut pas te demander ça.
On ne te demande pas de maigrir,
mais peut-être de te raffermir.
Me raffermir.
- Un peu ?
- Tonifier et rapetisser.
ll ne faut pas tout rapetisser.
On ne devrait pas généraliser ainsi.
Raffermir.
On ne veut pas que tu maigrisses.
On te veut en santé.
- D'accord.
- Pour ça, tu dois moins manger.
On voudrait que tu rentres chez toi,
que tu montes sur un pÚse-personne,
que tu notes le chiffre
et que tu lui soustraies environ neuf kilos.
- Neuf kilos.
- C'est le poids que tu devrais avoir.
N'oublie pas que tu l'as ici, et là ,
et tout le monde va te voirjuste là .
Ouah ! C'est génial ! Mon Dieu !
- Hé !
- Quoi ?
J'ai reçu une promotion.
- Félicitations !
- Merci.
Tu pourras peut-être déménager.
Une chose à la fois.
- Ouah !
- ll faut sortir fêter ça.
D'accord. Allons-y.
- Tu vas garder les enfants ?
- Oui !
On écoutera Taxicab Confessions.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?
- Je ne sais pas !
Je suis si heureuse !
Un soir, je l'ai surpris se masturbant.
ll s'est fait prendre la main dans le sac ?
A-t-il figé ou a-t-il continué ?
ll a agi comme s'il ne faisait rien
sous les couvertures.
Oh non !
J'achÚte de belles serviettes,
et il éjacule dedans.
- Deb et Pete, pour la vie.
- Et...
Et une fois qu'il a éjaculé dedans,
elles ne sont plus jamais douces.
S'ils nous laissent passer,
ça veut dire qu'on est belles ce soir.
- Mesdames ?
- On doit être belles ce soir.
- J'aurais été fâchée de ne pas entrer.
- Voyons !
Combien de temps devra-t-on attendre ?
Merde !
Savez-vous quel film époustouflant
j'ai revu l'autre jour ?
Munich. Je ne l'avais pas revu
depuis sa sortie.
Oh ! Munich !
- Munich est génial.
- Munich est extraordinaire !
Eric Bana les bat tous là -dedans !
Dans les films de Juifs,
on se fait toujours tuer.
Dans Munich, c'est différent.
On tue des salauds.
On tue et on fait peur aux gens.
Si un de nous baise ce soir,
c'est grâce à Bana dans Munich.
- Je suis d'accord.
- Oui.
Ce qui ne nous aide pas à baiser,
c'est le terroriste Richard Reid assis
à notre table.
- Je n'aime pas tes chaussures.
- Tu travailles pour un cirque ?
Vos gueules.
Je suis content de ne pas être juif.
- Nous aussi.
- Oui, nous aussi.
Parfait, tant pis.
- Tu n'as pas été choisi pour une raison.
- Oui.
On dirait que tout le monde ici a 1 2 ans.
- Suis-je trop âgée pour ça ?
- Quoi ?
- Suis-je trop âgée ?
- Bien sûr que non.
- J'ai l'air étrange ici ?
- Non, pas du tout.
- Suis-je plus attirante que les autres ?
- Oui ! Tu es superbe.
- Les gars me baiseraient, hein ?
- Oui.
C'est fou à dire,
mais ça me fait du bien de savoir ça.
- Tu es trÚs attirante.
- D'accord. Je te crois.
- Je vais nous chercher à boire.
- Oui.
Je pourrais avoir une biÚre ?
Tu vas être gêné en apprenant
que je suis Wilmer Valderrama.
Seigneur.
Hé ! Hé ! Excuse-moi !
ll ignore la moitié des gens au bar.
Ne perds pas ton temps.
- Génial.
- Une biÚre, s'il vous plaît ?
- ll nous a regardés !
- Oui, ça semblait lui faire mal.
Si tu ne peux pas te faire servir,
qu'en est-il des gars comme moi ?
Super. Ce sera ce genre de soirée.
- Veux-tu une biÚre ?
- Oui, juste une...
Regarde ça.
D'accord ? Observe bien.
- Et voilà .
- Voyons !
Tiens. C'est pour l'effort. Merci. Tiens.
- Merci.
- Profites-en.
- Tu en es sûr ?
- Certain.
Quand j'ai essayé ça au Comedy Store,
j'ai reçu un coup de poing.
Merci beaucoup.
Merde ! Je devais en prendre une
pour ma sÅur.
- Tiens, prends la mienne.
- Non, ça va. Je vais attendre.
Je t'en prie, ce genre de moment
m'arrive rarement. Prends-la.
- Merci. Super.
- Aucun problÚme.
- Je m'appelle Allison.
- Ben.
- Bonne soirée.
- Oui, Ã toi aussi.
- Merci pour la biÚre.
- Profitez-en.
- Au revoir. Merci encore.
- Au revoir. Non, Ã plus ***.
Non, on ne se reverra pas.
Je suis bien trop con.
Ãa va, Ben ?
Cette fille m'a entrouvert la porte,
et j'ai complÚtement figé.
Je veux me soûler à mort ce soir.
Je me masturberai plus ***. Ãa va.
Es-tu fou, vieux ? Elle a l'air intelligente.
- Qui est la fille avec elle ?
- C'est sa sÅur.
- Sa sÅur ?
- Oui.
C'est le fantasme ultime.
Que fait-on plantés là ?
Allez, suis-moi. Toi, reste ici. Reste là .
- Pourquoi ?
- Car ton visage ressemble à un vagin.
Trou de cul !
Qui est la sÅur ?
Crockett, tu fais toujours la fête
avec Tubbs ces jours-ci ?
Vous n'arrêtez pas de me bombarder.
- Je n'aime plus ça.
- Je sais. Moi non plus.
- Oui, ça a été étrange.
- Je dois y aller.
- Que fais-tu ?
- Chewbacca. Je faisais Chewie.
- Oh ! Une autre blague de barbe.
- Merde.
C'est vraiment drÃŽle !
- Salut.
- Salut.
Salut, voici mon ami, Jason.
Je voulais voir
comment mes biÚres se portaient.
- Voici ma sÅur, Debbie.
- Salut. Ben.
- Salut. Ben ?
- Oui.
Enchantée.
- Comment ça va ?
- Bien, et toi ?
J'essaie de ne pas te dévisager.
- Elle est mariée.
- Pourquoi dois-tu le dire ?
- Quoi ?
- C'est dommage.
- Tu es belle.
- Merci.
- Elle a deux enfants.
- La ferme !
Tu n'as pas à avoir honte.
Tu crois que ça va l'arrêter ?
- Pas du tout.
- J'adore les enfants.
- Vraiment ?
- Oui, absolument.
Excusez-moi.
- AllÃŽ ?
- Beau cellulaire.
Oui, elle a un beau cellulaire.
Quoi ? Ce sont des rougeurs
ou la varicelle ?
Je ne sais pas ! Cherche dans lnternet.
D'accord. TrÚs bien, au revoir.
Je dois y aller. Sadie a peut-être la varicelle.
J'ai eu la varicelle trois fois.
Je ne suis pas du tout immunisé.
On ne veut pas lui dire que c'est l'***Ús.
Ce n'est pas l'***Ús s'il y en a partout.
Tu viens ?
Comme je me suis mise belle, je vais rester.
- Tu en es sûre ?
- Oui, je prendrai un taxi.
D'accord. Sois prudente.
Je le serai. Oui.
- Au revoir, ma belle.
- Au revoir.
Je vais vous laisser faire connaissance.
- Santé.
- Santé.
Non, non.
Tu connais la chaîne de divertissement ?
- E!
- E!
ll répÚte toujours les mêmes mouvements.
ll n'en a pas beaucoup.
J'adore tes cheveux frisés ! C'est génial.
- Utilises-tu un produit ?
- Non, c'est... Le produit s'appelle Le Juif.
- Veux-tu sortir d'ici ?
- Oui.
Veux-tu venir chez moi ?
Oui.
- Oui. Génial.
- Je te montrerai mon audition.
- C'est trÚs drÎle.
- J'ai hâte de voir ça.
Allons-y.
Je suis sûr qu'il y aura des taxis par là .
C'est une grande cour.
Allons nager. Allons-y.
- Je sais. C'est bon.
- C'est bon.
Ouah ! Tu es plus jolie que moi.
Beaucoup plus.
- As-tu un *** ?
- Oui.
- Bien.
- Dans mon pantalon. J'ai un ***.
- D'accord.
- Je vais le chercher.
Allez.
- Dépêche-toi.
- Maudit truc stupide.
- Que fais-tu ?
- Je l'ai presque. Attends un peu.
Seigneur ! Fais-le, merde !
- D'accord.
- Super.
Seigneur.
- Oh ! C'est super !
- Une chance que je suis soûl.
- Ãa dure longtemps.
- Oui, c'est merveilleux.
- J'ai doublé mon temps record.
- Oh oui ! Tu as réussi.
- Désolé. Je sue sur toi.
- Ãa va, arrête de parler.
Tire-toi, Martin.
Salut.
Oh ! Salut.
Salut.
- Je suis nu.
- Oui.
- On a baisé ?
- Oui.
Génial.
- Quelle heure est-il ?
- 7 h 30.
Pourquoi est-on debout ?
Recouchons-nous.
- Je dois aller travailler.
- Vraiment ?
Tu n'as pas à être au travail ?
Non, je... Je ne travaille pas aujourd'hui.
- Veux-tu aller déjeuner ?
- D'accord.
- Bonjour.
- Bonjour, Allison.
Je m'appelle Ben. Ãa va, vieux ?
Enchanté, Ben. Comment ça va ?
- Ah ! La jeunesse.
- Arrête.
Toi, arrête.
Ne fais jamais ça.
Je vais le faire.
Ah oui ?
On va devoir t'enseigner à la maison, alors.
J'ai régurgité quelque chose
de dégueulasse.
Mais je me sens mieux. C'est le secret.
ll faut...
Quand on a trop bu, il faut vomir.
- On se sent... As-tu vomi ?
- Non.
Tu peux y aller. Je ne dirai rien.
Non, ça va. Je vais bien.
- D'accord.
- J'ai besoin de café.
Mais la mari, c'est encore mieux.
- Fumes-tu de la mari ?
- Pas vraiment.
- Ah non ?
- Non.
Pas du tout.
Même pas le matin ?
Non, pas du tout.
C'est le meilleur médicament.
Ãa soigne tout.
Jonah s'est déjà cassé le coude.
Alors, il a fumé de la mari.
Même si son coude cliquette, il s'est remis.
- D'accord.
- Oui.
- Ce dont je me souviens d'hier était super.
- Oui.
- Oui, non, c'était plaisant. C'était génial.
- Oui.
- Que fais-tu comme travail ?
- Je travaille pour E!
La chaîne télévisée ?
- Tu t'en souviens ?
- Ouah !
On en a parlé hier soir.
Je t'ai parlé de ma promotion.
J'étais sortie pour la célébrer.
- Non ?
- Non.
- Je ne m'en souviens pas du tout.
- Je suis trÚs énervée.
Je dois faire ma premiÚre entrevue
aujourd'hui, et...
- Avec qui ?
- Matthew Fox.
- Matthew Fox de Lost ?
- Oui.
- Qu'a-t-il de spécial ?
- Quoi ?
- Rien.
- Quoi ?
- Lui dirais-tu qu'il est con ?
- Non.
Quelqu'un doit lui dire. Qui aime ce type ?
Bien des gens, j'espÚre, car c'est mon travail
de m'assurer
que les gens veulent l'entendre.
Je vais l'interviewer.
Moi, je me fous de lui.
ll mérite de se faire battre.
C'est un peu gênant
de le demander maintenant,
mais quel est ton travail ?
Mes colocataires et moi avons démarré
un site lnternet.
Oh ! Super ! Qu'est-ce que c'est ?
Je vais te faire vivre
l'expérience virtuelle, d'accord ?
Tu es assise à ton ordinateur.
Quelle actrice aimes-tu ?
- Mary Tyler Moore ?
- Non.
- Ãa ne marchera pas.
- Non ?
- Non.
- D'accord.
- Disons que tu aimes Meg Ryan.
- C'est vrai.
- Qui ne l'aime pas ?
- Oui.
Disons que tu l'aimes tellement,
que tu veux savoir quels sont les films
dans lesquels elle montre ses seins.
Pas juste ça. Tu veux aussi savoir
à quel moment du film elle les montre.
Pour ça, tu visites notre site lnternet,
tu entres "Meg Ryan", et tadam !
ln the Cut, Ã 38 minutes, Ã 48 minutes,
à une heure et dix minutes.
Pendant tout le film, elle est nue.
- On la voit même entiÚrement nue.
- Ouah !
- On aurait dû l'appeler Harry, pas Sally.
- Oui.
Je vais te montrer la touffe de Meg Ryan.
- D'accord.
- Génial.
Je dois y aller, alors...
Pourrais-je avoir ton numéro ?
Je ne veux pas...
On a eu du plaisir hier, non ?
On devrait se revoir.
Voici ma carte. C'est la meilleure façon de...
Tu peux me joindre,
mais je n'ai pas encore de cellulaire
à cause de certaines complications
de paiements.
Mais tu peux m'envoyer un courriel
par le site.
L'adresse est Ben arobas chair-de-vedettes,
en un mot, point com.
- Oui.
- Oui. Bien.
- D'accord.
- Merveilleux.
TrÚs bien, alors. Contente de te rencontrer.
- Oui. D'accord.
- Au revoir. Prends soin de toi.
Au revoir !
C'était vraiment pénible.
Oui, vraiment pénible.
- C'était une grosse erreur.
- Quelle erreur ?
Rien. Rien dont on doit parler pour l'instant.
Pourquoi as-tu fait ça ?
Tante Allison a trop bu de lait au chocolat.
Et je me sentais bizarre, alors j'ai...
- Je pense que c'est assez.
- D'accord.
- A-t-il mis un *** ?
- Oui.
Dieu merci.
- Allez-vous le refaire ?
- Pas du tout.
Je l'ai complÚtement dégoûtée.
- Quoi ?
- Elle ne semble pas m'avoir apprécié.
Elle ne riait pas de mes blagues.
Je suis drÃŽle, non ?
- Le plus drÃŽle de tous.
- Hilarant.
Je faisais de mon mieux. Rien.
Elle n'a pas aimé notre site.
- Quoi ?
- EspÚce de maudite snob.
C'est ce que je crois aussi.
C'est génial que tu aies baisé avec elle.
Un gars comme toi qui baise avec elle,
c'est comme si je couchais avec elle.
J'étais si soûl. J'aimerais m'en rappeler.
8 semaines plus ***
Bonjour, ici Allison Scott. Aujourd'hui,
on rencontre James Franco de Spider-Man.
- Comment ça va ?
- Super.
- Merci d'être là .
- De rien.
- Désolée, reprenons.
- D'accord.
Dans ta jeunesse,
étais-tu amateur des bédés ?
Non. En fait,
je n'avais jamais lu les bédés
avant d'avoir le rÃŽle, et puis...
- Ãa va ?
- Oui, que disais-tu à propos des bédés ?
Continue à parler.
Je n'étais pas amateur des bédés,
mais aprÚs avoir fait la recherche,
je les trouve géniales, et...
Merde.
Qu'est-ce qui se passe ?
C'est toi qu'on entend vomir ?
Si c'est une émission d'attrape,
ça ne me tente pas.
- Ce devrait être sur YouTube.
- Tais-toi.
- C'est hilarant.
- Tu es con.
Tu es en sueur. On dirait Dom DeLuise.
Je ne veux pas le revoir. Je vais vomir.
On dirait Jabba le Hutt qui meurt.
- Tu es vraiment con.
- J'essaie seulement de t'embêter.
Je vais tout arranger.
Oui, tu pourrais faire un montage, et on...
On pourrait reprendre mes questions.
Qu'est-ce qu'il y a ?
Un instant. Attends. Attends.
Non, non. Par là .
Pas sur le tableau de mixage. Par là .
- Ãa va ?
- Mon Dieu.
Oh ! Mon Dieu.
- Es-tu malade ?
- Je ne sais pas.
- Qu'as-tu mangé ?
- Je n'ai rien mangé aujourd'hui.
- Tu n'as rien...
- Aurais-tu une serviette ?
Tiens, tiens.
- C'est la grippe ?
- Je ne sais pas.
J'espÚre que tu n'es pas enceinte.
C'est impossible.
ll faut baiser pour être enceinte.
B.K. lci Brent Master Five.
Allison vient de vomir.
C'est ce que j'ai dit. Elle doit être enceinte.
- Merde.
- De quoi a-t-elle l'air en ce moment ?
On dirait qu'elle vient de comprendre
qu'elle est enceinte.
Je ne peux pas être enceinte, n'est-ce pas ?
C'était quand ?
ll y a huit semaines ? C'était quand ?
- As-tu sauté tes rÚgles ?
- Non. Attends.
Je ne sais pas. Merde.
Je ne m'en souviens pas.
Ãa a été trÚs stressant au travail.
J'ai oublié mes derniÚres rÚgles.
Vas-tu être une de ces femmes
qui va accoucher en allant faire pipi ?
Ce n'est pas le temps de blaguer.
- C'est sérieux.
- L'ai-je rencontré ?
Oui. ll était de grandeur moyenne,
un peu rond, des cheveux frisés blonds.
Tu t'en souviens ?
- Celui avec les seins ?
- Oui.
Regarde, je l'ai filmé avec mon cellulaire.
Je viens de l'écouter.
Salut ! Je vis dans ton cellulaire !
C'est la meilleure soirée de ma vie.
Je dois aller faire pipi.
- Oui.
- Seigneur.
- Comment est-ce arrivé ?
- Oh ! Merde.
ll n'y a qu'une seule chose à faire.
- Les voici ! lls sont là ! Par ici !
- Oh non !
- Les voici.
- TrÚs bien.
- TrÚs bien.
- Tiens.
Oh non ! Donne-m'en plus !
Encore quelques-uns !
As-tu essayé l'Ova-Sure ?
Je dégoutte, je dégoutte. Attends.
Oh ! C'est bien ! Un visage souriant !
Je crois que c'est mauvais signe.
Combien de temps ça va prendre ?
lls ne peuvent pas tous être positifs.
Je vais essayer.
Tu avais vraiment envie de pipi.
Qu'est-ce que c'est ?
- Tu as saisi le mauvais test.
- Oh ! Merde.
J'ai eu peur.
Ce serait vraiment terrible. Excuse-moi.
J'ai eu peur.
Ãa va bien aller, n'est-ce pas ?
- N'est-ce pas ?
- Bien sûr que oui. Ãa va bien aller.
Tu dois l'appeler.
Je pourrais l'appeler
aprÚs avoir vu un médecin.
- ll le faut.
- Je ne veux pas.
- Rien ne m'y oblige.
- Tu devrais.
Je ne peux pas l'appeler.
ll n'a pas le téléphone.
ll n'a pas de numéro.
- ll n'a pas le téléphone ?
- Des problÚmes de facture.
ll ne peut pas se payer le téléphone ?
Sadie a un téléphone.
Merde. Tu as raison. Je dois l'appeler.
Je le joindrai par son site lnternet stupide.
Quel genre de site est-ce ?
CHAlR de VEDETTES - EN CHANTlER
"On viendra bientÃŽt" ? Qu'est-ce...
- Oui.
- Oh ! C'est dégoûtant.
Clique sur "Nous joindre".
NOUS JOlNDRE - ben@chairdevedettes.com
- Ben ?
- Oui.
"Quel est ton numéro ?
Je dois te parler tout de suite."
- Envoyer ?
- Oui.
- Certaine ?
- Oui.
Quel est ton numéro ?
Je dois te parler tout de suite.
J'adore la mari.
Je pourrais en fumer tous les jours.
Jay, je suis ton frÚre gelé.
- Hé ! Benjamin ?
- Oui.
- Chair de vedettes a reçu un courriel.
- Ah oui ?
- Voudrais-tu que je te le lise ?
- Oui, vas-y.
"Ben, quel est ton numéro ?
"Je dois te parler tout de suite.
Allison Scott."
Oh ! Merde !
- Elle veut le refaire, vieux !
- Ouah !
"J'ai trÚs hâte de te parler."
Oui, oui, oui.
Mets un visage souriant à la fin.
- C'est trÚs attirant.
- Envoyé.
Elle en veut encore !
L'appel du désir.
- Oui, allÃŽ ?
- Salut.
Salut, Ben, c'est Allison.
Je ne sais pas si tu te souviens de moi.
Oui, Allison. Comment ça va ?
Elle aime le goût de ton pénis.
Je me demandais si tu voulais
qu'on se voie demain soir ?
Je voulais t'appeler
pour qu'on se rencontre.
- Tu comprends ?
- D'accord, super.
On se voit demain soir, alors ?
On pourrait aller souper.
Oui. Pourquoi pas ?
De grands esprits qui se rencontrent.
D'accord. C'est parfait.
- Pour le dessert. Les sucreries.
- D'accord, super.
Je te verrai là -bas à 1 8 h.
- Oui.
- Ã plus ***.
D'accord, au revoir.
Oh ! Merde.
Je vais baiser, mes salauds !
Oui ! Oui !
- Bel endroit, n'est-ce pas ?
- Oui, trÚs joli.
Je suis désolé pour l'attente.
J'ignorais qu'il fallait réserver.
Oh ! Ãa va.
- Comment va le boulot ?
- Bien.
- Et E! ?
- Super.
Génial. Connais-tu Vince Vaughn ?
- L'as-tu rencontré ?
- Non.
Je crois qu'on s'entendrait bien.
ll a l'air d'un chic type.
Je crois qu'on s'entendrait bien,
et qu'il m'apprécierait.
Les gens se disent :
"J'aimerais être ami avec une vedette,"
mais je crois qu'il m'aimerait vraiment
en tant qu'ami.
Je n'en doute pas. Oui.
- Tu es trÚs belle.
- Merci.
- En passant.
- Je me disais...
Je me disais que ce serait bien
de sortir et de...
On n'a pas vraiment parlé
l'autre soir, alors...
C'est vrai.
J'ai pensé qu'on pourrait discuter
et apprendre à se connaître.
Parfait. TrÚs bien.
- Je commence. Je suis canadien.
- Oh ! C'est bien.
Je viens de Vancouver.
Je vis ici illégalement, en fait.
Ne le dis à personne.
Mais au fond, ça m'arrange,
carje ne paie pas d'impÃŽts.
FinanciÚrement, c'est un avantage,
carje n'ai pas beaucoup d'argent.
Je ne suis pas pauvre,
mais je mange beaucoup de spaghetti.
Et le site lnternet ? C'est quelque chose
que vous faites pour le plaisir ?
Avez-vous de vrais boulots ?
- C'est notre boulot.
- Oh !
On ne gagne pas encore d'argent,
mais c'est notre travail.
- Comment...
- Comment je paie le loyer ?
Quand j'étais ado,
un camion postal m'a frappé.
- Seigneur.
- C'était...
C'est mon pied qui en a souffert.
Mais j'ai reçu 14 000 $ du gouvernement
de la Colombie-Britannique.
- Oui.
- L'argent a duré longtemps.
Jusqu'Ã maintenant.
Ãa fait presque dix ans. ll me reste 900 $.
Je ne suis pas mathématicien,
mais je devrais en avoir
pour encore deux ans à peu prÚs.
Oui.
J'ai quelque chose à te dire.
C'est pourquoi je t'ai appelé.
J'y vais.
Je suis enceinte.
- Ta gueule.
- Quoi ?
- Quoi ?
- Je suis enceinte.
De quoi ?
D'un bébé. Tu es le pÚre.
- Je suis le pÚre.
- Oui.
- Comment ça ?
- Je l'ignore.
Je ne sais pas. Tu avais mis un ***.
- Non.
- Quoi ?
- Aucun ***.
- Comment ça ?
Parce que tu me l'as demandé.
De quoi tu parles ?
De quoi je parle ? Tu me l'as demandé.
Je ne t'ai pas demandé
de ne pas mettre de ***.
Je vais te répéter mot à mot
ce dont je me souviens, d'accord ?
Le *** était presque enfilé.
ll était sur le bord, et tu as dit :
"Fais-le, merde."
Oui, mais pas sans ***.
Ãa voulait dire de l'enfiler et de te dépêcher.
Je croyais que tu portais un timbre,
une digue dentaire
ou une maudite attache
en forme de papillon.
- Une digue ?
- Comme du Saran Wrap !
C'est dégoûtant.
Je pensais que tu en avais une.
Pourquoi ne m'as-tu pas dit d'arrêter ?
Je ne savais pas
que tu ne portais pas de *** !
J'étais soûle !
Ton vagin était-il soûl ?
Tu croyais que j'avais
un *** hyper mince ?
Que j'avais inventé un nouveau ***
qu'on ne sent pas ?
Que j'avais enfilé une peau de pénis ?
Allez, quoi ?
Tu es incroyable.
J'ai peut-être réagi fortement.
Que fait-on maintenant ?
Je ne sais pas comment ça marche.
J'ai un rendez-vous la semaine prochaine.
J'ai pensé que tu pourrais m'accompagner
chez le gynécologue.
- Tu n'y es pas encore allée ?
- Non.
Es-tu sûre d'être enceinte ?
- Pas à 1 00 %.
- Pas à 1 00 %.
Je suis sûr que tu ne l'es pas.
Non, ils n'y sont pas.
Non, ils sont dans le sac. Dans le sac.
- Allison Scott ?
- Oui. Viens.
- Je dois te suivre ?
- Oui.
Bonjour. Je m'appelle Thomas Pellagrino.
Je m'appelle Ben Stone.
- Salut, champion.
- Enchanté.
- Vous êtes la sÅur de Debbie.
- Oui.
- Alice.
- Allison. Bonjour.
- Bonjour. Comment ça va ?
- Bien.
Que puis-je pour vous, M. et Mme Stone ?
Le test de grossesse du magasin
s'est révélé positif, alors nous voici.
D'accord. Je vais vous examiner.
Les jambes en l'air.
- Beau bureau.
- Merci.
Vous ressemblez vraiment à votre sÅur.
Ãa va être froid. Vous êtes le suivant.
Voici le col de l'utérus et l'utérus.
Vous voyez ça ?
Cette cavité noire,
c'est la cavité amniotique.
Et au milieu, c'est l'embryon.
Voyez-vous ce qui scintille ?
Vous savez ce que c'est ?
Oui, c'est un battement de cÅur.
On dirait que vous êtes enceinte
d'environ huit ou neuf semaines.
Félicitations.
- C'est tout ?
- Oui.
Prenez-en soin.
Le vrai plaisir va commencer.
Je vais vous faire imprimer
une photo, d'accord ?
Ãa va être amusant.
Bien. Je vous attends dans mon bureau.
D'accord.
Je vais vous laisser un peu de temps.
- Seigneur.
- Oh non !
Ãa va aller.
Tu n'as pas mis de capote ?
Qui agit ainsi ?
Pourquoi a-t-on acheté
une caisse de condoms
si tu n'en portes pas ?
C'est incroyable. Tu as tout foutu en l'air.
Le but, c'est de ne pas en arriver là .
C'est simple. ll faut connaître tous les trucs.
Si une femme est dessus,
elle ne tombera pas enceinte.
- C'est une question de gravité.
- C'est vrai.
Tout ce qui monte redescend.
C'est super de savoir
que tu vas avoir un enfant.
Penses-y. C'est l'excuse parfaite pourjouer
avec tous tes vieux jouets.
Tu sais ce que je pense ?
Tu devrais régler ça.
Tu ne parles pas de ce qui commence
avec un "A" ?
Oui, justement.
Je ne dirai rien à cause de ce bébé-là ,
mais ça rime avec "shmavortement".
Je pense que... Jay, bouche tes oreilles.
Elle devrait subir un shmavortement
à la clinique de shmavortement.
Ben, ne laisse pas ces monstres approcher
de ton enfant.
D'accord ? Je vais dresser ton enfant.
Ne le laisse pas approcher l'enfant.
ll veut le dresser, comme un animal !
J'ai une petite question.
Prends-tu ce drapeau canadien comme cible
quand tu te masturbes ?
Combien de points ça fait
si tu atteins la feuille ? Un million ?
Jonah, je suis patriote.
C'est un hommage à mon pays
et à mes compatriotes.
Et je vise toujours juste.
En plein dans le cul d'un gars.
Je vous en prie, les gars.
- Allez, Ben.
- Je ne fais que t'embêter.
- ll est fâché.
- Je vais l'en empêcher.
Allison, tu dois régler ça.
Puis, passe à autre chose.
Qu'arrivera-t-il à ta carriÚre ?
Quand vas-tu leur dire ?
Pas tout de suite. J'ai encore du temps
avant de devoir leur dire.
- Comment le cacher ?
- lls ne sauront rien.
Ãa va commencer à paraître
aprÚs six mois à peu prÚs. Sept mois.
- Trois mois.
- Non.
Trois mois.
Tu vas engraisser du visage, du derriÚre.
- Debbie n'a pas engraissé.
- Debbie n'est pas normale.
Maman, j'aimerais que tu me soutiennes.
Je ne peux pas te soutenir dans ça.
C'est une erreur. Une grosse erreur.
Pense à ta demi-sÅur.
Tu te rappelles sa situation ?
Elle a déjà été à ta place et elle a réglé ça.
Et tu sais quoi ?
Maintenant, elle a un vrai bébé.
Chérie, ce n'est pas le bon moment.
Je vais être grand-pÚre.
- Tu es content ?
- Absolument. Je m'en réjouis.
- C'est un désastre.
- Ce n'est pas un désastre.
- C'est...
- Un sinistre est un désastre.
Ta grand-mÚre souffrant d'Alzheimer
qui ne se rappelle plus qui je suis est
un désastre.
Ãa, c'est une bénédiction.
J'ai une vision de ma vie future,
et ce n'est pas celle-là .
Attends. C'est ta vision ? Vis-tu ta vision ?
- Je vis ma vision, oui.
- C'est triste.
La vie se fout de ta vision, d'accord ?
Des choses arrivent. Tu dois les accepter.
Et tu pars de là . C'est la beauté de la chose.
Comment pourrais-je dire à l'enfant
de ne pas prendre de drogue ?
Je vais me sentir hypocrite.
Rappelle-toi ce que je t'ai dit
quand tu étais adolescent.
- Quoi ?
- "Pas de pilules ni de poudres."
C'est vrai, c'est vrai.
Oui. Si ça pousse dans le sol,
ce doit être correct.
Ãa doit avoir fonctionné.
Tu me disais de ne pas fumer de mari,
puis j'ai découvert
que tu en fumais tout le temps.
Pas tout le temps.
Seulement les soirs
et toute la journée la fin de semaine.
Pas tant que ça.
Mais quand tu me regardes,
tu ne te dis pas :
"S'il n'avait jamais existé,
"je me serais évité bien des ennuis" ?
Pas du tout.
Je t'adore.
Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée.
Je suis la meilleure chose ?
Oui.
J'ai pitié de toi.
- AllÃŽ ?
- Salut. Ben ?
Salut, Allison.
- Comment ça va ?
- Bien, bien.
Je t'appelais pour te dire que...
Pour te dire que j'ai décidé
de garder le bébé.
- Je le garde.
- Oh !
Oui. C'est ça qui est ça.
Bien. C'est bien. C'est ce que j'espérais.
C'est génial.
Oui. Oui, c'est bien.
Je sais qu'on ne l'avait pas prévu,
et ni l'un ni l'autre ne pensions
que ça pourrait arriver,
mais c'est ça, la vie.
On ne peut pas la planifier.
Même si on avait eu un plan,
généralement, la vie se fout de nos plans.
Il faut l'accepter et foncer,
et mon travail,
c'est de t'appuyer dans tes décisions,
et je vais le faire.
Ce que tu vas faire, je vais le faire.
Je suis avec toi. Hourra !
Merci de me dire ça.
Aucun problÚme. Tu sais,
tu m'aiderais si tu pouvais me dire
une chose que je suis censé faire.
Ce serait bien,
carje n'en ai aucune idée.
Moi non plus.
Voudrais-tu qu'on se rencontre
et qu'on en discute, alors ?
- Oui, bien sûr.
- C'est un rendez-vous ?
Oui.
- Salut.
- Bonsoir.
- Tu es trÚs belle.
- Merci.
Aucun problÚme. Entre.
- Tout le monde, voici Allison.
- Bonsoir.
- Ally. Salut. Tu te rappelles de Jason ?
- Oui.
- Tu es trÚs belle.
- Merci.
Ton corps réagit trÚs bien à la grossesse.
Merci.
- Le lait monte vraiment rapidement.
- Oh !
- Comment va ta sÅur ?
- Bien.
- Bien. Dis-lui "bonjour" de ma part.
- D'accord.
Je vais aller me préparer
une boisson aux protéines.
Ce beau jeune homme, c'est Jonah.
- Bonsoir.
- Salut.
Voici Martin et Jodi.
Bonsoir.
Je vais mettre une chemise. Assieds-toi.
- D'accord.
- Parfait.
Tu es effrayée, n'est-ce pas ?
Une autre journée de travail.
- As-tu de l'expérience en tant qu'actrice ?
- Non.
Comment ça va ? Veux-tu fumer ?
Non. Ãa va.
- Bonsoir.
- Bonsoir.
- Je m'appelle Jodi.
- Oui, bonsoir.
J'ai su que tu étais enceinte.
Tu n'as pas peur ?
Ãa va sortir de ton...
Ãa va faire trÚs mal. Ton vagin...
- C'est vraiment fou.
- Je ne sais pas.
- As-tu faim ?
- Non, ça va. Merci.
Ãa doit te fâcher
quand le bébé vole ta nourriture, non ?
"C'est à moi, pas à toi."
Comme vous êtes de la même famille,
vous devez partager.
Oui.
J'ai rasé mes testicules
et coupé mes poils pubiens.
Je suis prêt à m'attoucher.
Qu'est-ce que tu as fait ?
Si tes maudits poils pubiens sont
sur le siÚge de toilettes,
je vais péter les plombs !
Quand je suis allé aux toilettes,
j'ai chié, et ma crotte ressemblait
à un animal en peluche !
Tu me gênes devant la visite.
Tu te gênes toi-même.
Super ! J'espÚre que vous passerez
une belle soirée !
- TrÚs bien. Allons-y.
- D'accord.
En fait, je n'avais jamais vraiment pensé
à avoir un enfant.
- Oui.
- Si ce n'était pas arrivé,
je n'aurais probablement pas voulu de bébé
- avant au moins dix ans.
- Au moins !
Seigneur. Moi, je ne pensais qu'au fait
que quelqu'un avait accepté
de coucher avec moi.
Je ne pensais pas que ça arriverait.
Prépare-toi.
Ãa va sortir de toi dans sept mois.
C'est à ça que ressemblera notre bébé.
- C'est une belle image, Ben.
- C'est plutÃŽt bien.
Bonjour, maman.
- Notre bébé sera canadien-français.
- Et un peu espagnol.
Exactement.
Je ne suis pas fort avec les accents, mais...
- Des livres sur les bébés.
- Merveilleux.
"What to Expect When You're Expecting."
Tu ne peux pas fumer.
Tu ne peux pas fumer de marijuana.
Tu ne peux pas fumer de crack.
Tu ne peux pas jouer sur un trampoline.
C'est une longue liste de choses
que tu ne peux pas faire.
Oui, ça me semble plaisant.
Je m'assoirai sur le trampoline
en fumant du crack,
et toi, tu n'auras rien à faire.
Tu vas t'ennuyer.
J'ai vraiment hâte de les lire.
Si je les mets dans ma salle de bains,
je les aurai terminés demain matin.
- Je te l'offre ?
- Oui.
- ll te tente ?
- Oui, merci.
Pas de problÚmes.
lls sont lourds.
Penses-tu qu'on devrait baiser ce soir ?
Ãa ne me tente pas du tout.
Je suis trÚs constipée.
- Y tiens-tu vraiment ?
- Plus maintenant...
La ferme.
- C'est fou que ta sÅur soit enceinte.
- ll va falloir l'aider.
lls vont bien s'arranger. Regarde-nous.
Ãa nous est arrivé.
- On va l'aider à élever le bébé.
- Eh bien...
Merde !
Au moins, pas besoin de mettre de ***.
Mais je peux en mettre un. J'en ai apporté.
Je n'ai pas de maladies vénériennes.
J'ai cru que...
- Ce n'est pas ça.
- C'est que...
Je pensais qu'on pourrait profiter un peu
de ta situation.
Ce n'est pas ma situation,
c'est notre situation.
Oui, bien sûr, je sais.
Je suis peut-être enceinte,
- mais j'ai encore besoin de romantisme.
- D'accord. Je suis désolé.
C'est que...
Je t'aime beaucoup. C'est tout. C'est...
- Je t'aime bien aussi.
- Génial.
Un peu.
ll reste sept mois avant la venue du bébé.
- On n'est pas pressés.
- Non.
On devrait apprendre à se connaître
et tenter le coup.
On s'est mis dans cette situation,
alors on est un peu obligés.
- Pour le bébé, c'est ça ?
- Exactement.
Si c'était notre deuxiÚme rendez-vous,
que ferait-on ?
Tu me ferais une pipe, pour être honnête.
J'aimerais que...
J'ai dit à mes colocs
que je me ferais faire une pipe, alors...
Tu sais quoi ?
Si on doit se connaître,
peux-tu arrêter de parler comme ça ?
Oui, je peux arrêter. Je suis trÚs nerveux.
- Je suis nerveuse aussi. TrÚs nerveuse.
- Oui.
Tu es un bon gars, n'est-ce pas ?
Je pense que oui. Oui.
- Ne te fous pas de moi, d'accord ?
- Je ne ferais pas ça.
Généralement, ce sont les filles
qui se foutent de moi.
C'est mon genre. Toi, ne te fous pas de moi.
- D'accord ?
- D'accord.
Je ne m'en remettrais pas.
Je ne peux pas élever ce bébé seul.
- Qui est-il ?
- Je m'appelle Ben Stone.
C'est mon petit ami.
C'est bien.
- Je ne l'avais jamais rencontré.
- C'est un nouveau petit ami.
Mais un petit ami.
ll est venu déjeuner ici
parce qu'il est ton nouveau petit ami ?
Oui. ll a quitté sa maison
et a conduit jusqu'Ã notre maison,
car il pensait que ce serait amusant
de déjeuner avec nous.
Donc, il a conduit sa voiture de chez lui
à chez nous pour déjeuner.
Parce qu'il aime beaucoup les déjeuners.
J'aime les déjeuners.
Vous savez quoi, les petites ?
On va avoir un bébé ensemble.
- Quoi ?
- Oui, un bébé.
Vous n'êtes pas mariés.
Quand on a bébé, on doit être mariés, non ?
On n'est pas obligés.
Mais ils devraient l'être, car ils s'aiment,
et les gens qui s'aiment se marient
et ont des bébés.
Est-ce que vous vous aimez ?
Oui, ils s'aiment parce que c'est ainsi.
Quand on s'aime,
on se marie et on a un bébé.
D'où viennent les bébés ?
D'où penses-tu qu'ils viennent ?
Je pense qu'une cigogne les laisse tomber,
que ça fait un trou dans le corps
et que plein de sang sort de la tête.
Puis, on appuie sur le nombril
et le derriÚre tombe.
On tient le derriÚre, on creuse,
puis on trouve un petit bébé.
C'est tout à fait juste.
Fais manger l'ourson.
Je lui fais manger de l'herbe ?
D'accord.
Sais-tu ce que ton ourson aimerait aussi
faire avec de l'herbe ?
ll la fumerait.
Que penses-tu de lui ? ll est drÃŽle, non ?
Va chercher.
TrÚs bien, rapporte-le.
ll joue à "va chercher" avec mes enfants.
- ll traite mes enfants en chiens.
- C'est faux.
- Va chercher ! Va chercher !
- Qui joue à ça avec des enfants ?
ll essaie. ll fait des efforts.
- Rapporte-le.
- ll fait de l'embonpoint.
Où cela s'arrêtera-t-il ?
- Quel âge a-t-il ?
- 23 ans.
On dirait qu'il a 33 ans.
ll a peine à entrer et sortir
de cette maisonnette.
Pense à tout le poids qu'il prendra.
ll a de mauvais gÚnes.
- Ton enfant fera de l'embonpoint.
- Merde.
Je vais vous attraper !
Je vais vous...
Laisse-lui une chance.
D'accord. Je vais essayer.
Elles semblent aimer les bulles.
Seigneur. Elles raffolent des bulles.
Elles aiment vraiment ça.
C'est ce qui est incroyable chez un enfant.
Pourquoi tant aimer les bulles ?
Elles flottent. On peut les faire éclater.
Je comprends ça.
J'aimerais aimer une chose
autant que mes filles aiment les bulles.
- C'est triste.
- C'est trÚs triste.
Leur visage souriant nous souligne
notre incapacité à profiter de la vie.
Penses-tu que ça va bien aller, vieux ?
Oh ! Qui sait ?
Ãa va bien pour tout le monde ?
Pas pour moi.
Tu demandes ça au mauvais gars.
Ne me demande pas
de te prêter de l'argent, d'accord ?
Peux-tu m'en donner, alors ?
Non.
J'ai pris des leçons de tennis
pendant 1 5 ans.
Et des leçons sur l'art de tirer des pipes
pendant 1 2 ans.
- Et puis ?
- Je ne peux pas arbitrer les autres parties.
Je dois rencontrer des gynécologues
avec Allison.
Elle n'aime pas son gynécologue.
- Tu penses qu'elle t'aime ?
- Elle essaie.
- Elle envisage de t'aimer.
- Exactement. Ãa me va.
Tu l'accompagnes chez le gynéchiatre.
- Elle doit t'aimer.
- Oui. Un peu, je crois.
Sais-tu qui j'aimerais ensemencer ?
Felicity Huffman.
Depuis Transamerica,
elle me trotte dans la tête.
Je dé*** jouer à la police, les gars,
mais on est censés être en réunion.
J'ai besoin d'argent.
- Quand pourra-t-on lancer le site ?
- Seigneur.
On ne peut pas brusquer les choses.
Sais-tu ce qui arrive à un site
qui n'est pas fonctionnel ? ll meurt.
Et si je voulais faire
le lancement aujourd'hui ?
Commençons avec cet objectif.
Que faudrait-il faire pour y arriver ?
Je ne sors pas de Yale
pour travailler 1 2 heures parjour.
Tu as étudié à Santa Monica.
J'ai étudié où j'ai étudié, Jason.
Je ne te demande pas de travailler autant.
Mais vous regardez des films
qui n'ont pas de nudité.
Je pense qu'on pourrait faire le lancement
dans trois mois.
Merci. Oui ! Trois mois.
Allez, Jason !
Merde !
Tu as quand même un petit pénis, Cartman.
- As-tu des menthes ?
- Oui, là -dedans.
Je te comprends vraiment.
Comment pourrais-tu être à l'aise avec eux
quand ils font ce qu'ils font.
Le premier gars...
Oh ! C'est là qu'elle se trouvait.
Je la cherchais.
Quand le premier gars a inséré son doigt,
son regard disait :
"Désolé, c'est mon travail." Moi, je pensais :
"Ne me regarde pas quand ton doigt est..."
Entre, sors, et qu'on en finisse.
Pour moi, c'est ce qui se rapprochera
le plus d'un ménage à trois.
Vraiment ?
Si tu devais coucher avec moi
et un de mes colocs,
qui choisirais-tu ?
- Je prendrais Jay.
- Oh non !
- Oui.
- Jay ?
Son petit cÎté maladroit
et maigrichon m'excite vraiment.
- Et j'aime son petit mohawk.
- Son mohawk.
Vous deux ne serez plus jamais seuls
dans la même piÚce.
Si on devait baiser avec Jay,
tu te tournerais, et il me sucerait.
Je t'avertis.
- Fumez-vous la cigarette ?
- Non.
- Fumez-vous la cigarette ?
- Ãa m'est déjà arrivé.
Ah oui ? Quand ?
à quand remonte la derniÚre ?
La derniÚre petite... Je dois le savoir,
sinon je ne serai pas votre médecin.
Comment ça va ?
Je respire comme James Gandolfini.
Ralentis, vieux.
à cÎté de toi, j'ai l'air d'un débile.
Depuis quand êtes-vous mariés ?
- On ne l'est pas.
- Non.
- Vous êtes célibataire ?
- Elle n'est ni célibataire ni mariée.
Veux-tu échanger de petit ami ?
Je blague. Un peu.
Ãa, ce n'est pas ton vagin.
C'est ton trou de cul.
Ãa arrive environ cinq fois parjour.
Tu ne veux pas venirjouer au paintball ?
Amusez-vous. Faites attention à vos yeux.
Je ne veux pas y aller. Je te jure.
Je veux voir Breathless
qui passe au LACMA.
Des seins ! Des seins ! Des seins !
- Appuie sur "pause". Arrête-le.
- Des seins et une touffe !
- De beaux seins.
- C'est vrai !
Et ça ne fait que 35 secondes. Génial.
- DÚs le début.
- Une touffe de générique.
- C'est trÚs rare dÚs le début.
- Je sais. C'est fou.
Non.
Vous m'avez attrapé.
Combien de médecins y a-t-il
dans la clinique ?
Je cherche un endroit plutÃŽt intime.
Je veux m'assurer que vous serez
mon médecin le jour venu, et...
Oui, je comprends.
ll y a trois médecins dans la clinique,
mais je suis votre homme, compris ?
Je ne prends pas de vacances.
Je dé*** Hawaii.
Je suis allé dans les Caraïbes
à l'âge de 14 ans et n'y retournerai jamais.
Je me sens bien.
Je crois qu'on a notre médecin.
- Vraiment ?
- Oui.
TrÚs bien.
- Es-tu sérieuse ?
- Oui.
Ouah !
- Vous avez l'air soulagé.
- Je suis soulagé.
Je n'aurais pas pu en rencontrer plus,
des gens comme vous.
Tu exagÚres. ll n'y en avait pas tant.
1 6 semaines
- Le savent-ils ?
- Pardon ?
- Le ventre.
- Je ne peux pas résister aux beignes.
- Salut, Allison. Bon travail.
- Merci.
- Tu es enceinte, n'est-ce pas ?
- Quoi ?
Tu as pris trois ou quatre kilos.
Seulement dans ton utérus.
Oh ! Merde.
Je ne leur ai rien dit.
Penses-tu qu'ils vont être fâchés ?
Je manque de courage.
Ãa va aller. On peut le cacher.
On t'habillera en noir
et mettra l'accent sur tes seins.
Merveilleux.
Tes seins vont grossir.
Puis, ils vont devenir énormes.
Ensuite, ils redescendront
et resteront descendus.
Ne dis rien, d'accord ? Je t'en prie.
Oh non ! Je ne dirai rien.
Mais toi, dis-le-leur. lls vont bien le prendre.
Tout le monde aime une femme enceinte.
As-tu vu ce site regroupant
les délinquants sexuels ?
Voici ceux qui habitent dans notre quartier.
On dirait que ton ordinateur a la varicelle.
Ce sont des délinquants sexuels.
lls vivent dans notre quartier.
J'éviterai d'aller chez eux à l'Halloween.
Que veux-tu que je fasse ?
Que je forme un gang ?
As-tu ton revolver ?
J'ai ma corde de lynchage.
- Ne le prends pas à la légÚre.
- Je ne fais pas ça.
Et je n'irai pas les voir pour leur demander
s'ils veulent garder mes enfants.
Si je ne me souciais pas de ces choses,
tu ne te soucierais de rien.
Soucie-toi.
Tu t'en fais trop avec tout :
"Pas de vaccinations.
"Pas de poissons.
ll y a du mercure dans l'eau."
Tu écoutes trop Dateline NBC.
On est censés être aimables
l'un envers l'autre,
mais c'est dur en ce moment.
- J'éprouve des difficultés.
- Pourquoi ?
Parce que je veux t'arracher la tête
tellement tu es stupide !
Ceci est effrayant. On parle de nos enfants.
EspÚce de gros con ! Seigneur !
Je ne sais vraiment plus quoi dire.
Je suis la vilaine,
carj'essaie de protéger nos enfants
des agresseurs et du mercure ?
Et tu es le gentil, car tu te fous de tout.
- Oui.
- Oui ? C'est tout ?
- Plus ou moins.
- Tu es un beau salaud.
- Arrête, Ben est juste là .
- Je me fous de Ben.
- Désolé, Ben.
- Ãa va. Je m'en doutais bien.
- TrÚs bien, allons-y ! Allons-y.
- Oh ! Je ne peux pas y aller.
Un groupe participe à un showcase ce soir.
Je dois y être.
On est samedi.
Je dois y être.
Tu ne veux pas savoir le sexe du bébé ?
Ce n'est pas amusant.
Ben le sait,
mais je lui ai fait promettre de ne rien dire.
- Je réussirai à le faire parler.
- Non.
Regarde.
Crois-tu qu'on sera un jour aussi heureux
que ces parents-là ?
On est heureux.
Oui. Tu as l'air heureuse.
Génial. D'habitude,
je n'aime pas les gars comme toi.
Tu le répÚtes souvent. Je sais.
Le voici. C'est parfait.
Joli.
Merde ! Ãa coûte 1 400 $.
- On pourrait emprunter le tien. On peut ?
- Non. ll vous faut votre berceau.
ll y en a un comme ça dans la ruelle
derriÚre chez moi.
On pourrait le ramasser et le désinfecter.
Laissez-moi vous l'offrir.
Je dois vous acheter un cadeau de bébé.
- Ãa me ferait trÚs plaisir.
- Non.
- Je suis sérieuse. Ãa me fait plaisir.
- Non. C'est trop.
Oui. On l'accepte.
Oui.
De nouvelles chaussures aussi ?
Quoi d'autre, allez ?
Une console Xbox 360.
ll fait si chaud dans la vallée.
- Hé ! Allison !
- Bonjour.
Comment ça va ?
Contente de te voir.
On te regarde sur E! C'est vraiment génial.
Oui, c'est plaisant et ça me garde occupée.
Désolée de ne pas avoir téléphoné.
- Oh ! Ãa va.
- Salut. Ashley.
- Voici mon ami, Ben.
- Ben.
J'allais à l'école avec Allison.
- Debbie va-t-elle avoir un autre bébé ?
- Non, mais Allison, oui.
Quoi ? Je t'ai vue il y a quelques mois.
Tu es enceinte ?
Ãa a été toute une surprise.
En fait, c'est une histoire trÚs drÎle.
Vous voulez l'entendre ?
Elle n'est pas si drÎle que ça.
Laisse-les en décider.
Je crois qu'elle est drÃŽle.
On sait que l'alcool au volant est mal,
- mais l'alcool et la baise, c'est pire.
- Ouah !
TrÚs bien.
Elle a réagi bizarrement, et je crois que c'est
parce qu'on n'est pas mariés.
Elle porte un enfant bâ***.
Personne ne veut ça.
J'ai épousé Debbie
quand elle est tombée enceinte.
Crois-tu qu'elle me cache ?
Que je la mets dans l'embarras ?
Probablement. Moi, je te cacherais.
- Combien coûte une bague de mariage ?
- Ãa dépend.
Je crois qu'elle est censée coûter trois mois
de salaire.
Ce sera facile. Je ne gagne pas d'argent.
Vraiment ? ll n'y a pas d'argent
dans le *** ?
Ce n'est pas du ***, compris ?
On ne fait qu'indiquer
où sont les scÚnes de nu dans les films.
- Comme M. Skin ?
- Qui est M. Skin ?
Voyons ! M. Skin.
M. Skin ?
MrSkin.com
8e cérémonie annuelle des prix d'anatomie
- Non !
- On a gaspillé 14 mois de notre vie.
Ce site est identique au nÃŽtre.
Comment est-ce arrivé ?
M. Skin. Même son nom est meilleur
que le nÃŽtre !
Quelle merde.
lls ont noté les dix meilleures
scÚnes de *** !
- Tu n'as pas pensé à ça, Jay ?
- Ne me blâme pas !
Maudit !
J'avais déjà vu ce site,
mais je n'avais pas fait le lien.
Que va-t-on faire ?
ll faut trouver une nouvelle et meilleure idée
à laquelle personne n'a pensé.
Spider-Man 3 commence dans huit minutes.
Ne t'en fais pas.
On va trouver quelque chose.
Tu sais quoi ?
Ce n'est pas parce que ce site existe
que notre site ne sera pas populaire.
- Les bonnes choses viennent en paire.
- C'est sûr.
Volcano, Dante's Peak,
Deep Impact, Armageddon, n'est-ce pas ?
- Wyatt Earp, Tombstone.
- Panda Express, Yoshinoya Beef Bowl.
Exactement. On a aussi notre place.
Selon moi, ça pourrait même nous aider.
ll n'y a aucun problÚme.
Allison, je sais que ce n'est pas
ce dont tu rêvais,
et ce n'est pas
ce que j'avais imaginé non plus,
c'est pourquoi je t'offre cette boîte vide.
C'est une promesse, Allison.
Je te promets qu'un jour,
cette boîte contiendra la bague
que tu mérites. Une trÚs belle bague.
Je ne peux pas l'acheter maintenant,
mais je l'ai déjà choisie chez De Beers,
et elle est trÚs jolie.
Donc, voudrais-tu m'épouser ?
Parce que je suis amoureux de toi.
- Je t'aime aussi.
- Vraiment ?
Ãa fait du bien d'entendre ça.
C'est la premiÚre fois
qu'une fille me dit ça, alors...
- Mais il y a un ennui.
- Un ennui ?
Je ne sais pas encore
de quel genre d'amour il s'agit.
C'est si nouveau, excitant et merveilleux.
Mais on ne se connaît
que depuis 1 7 semaines, alors...
TrÚs bien.
Honnêtement, je croyais
que tu étais mal à l'aise,
car on attend un bébé
et on n'est pas mariés.
- Je vais me relever.
- Oui.
- Ãa fait un peu mal.
- Non, ça me va.
On fait ce qu'on peut.
On fait de notre mieux, et je ne veux pas
qu'on s'ajoute encore plus de pression.
D'accord. Oui. Ãa a du sens.
Ãa va ? Je ne veux pas te blesser.
Non, non, non.
Je voulais seulement agir comme il le fallait.
Si tu ne veux pas, c'est correct.
D'accord.
- Je t'aime vraiment.
- Je sais. Merci.
Tu l'as déjà dit. C'est gentil.
Ben m'a demandée en mariage.
- Quoi ?
- C'est vrai.
C'était trÚs mignon. Je me sens un peu mal.
ll avait mis une belle chemise
qui était rentrée dans son pantalon.
ll s'est agenouillé. C'était mignon.
Mais il n'avait pas de vraie bague.
La boîte était vide.
Mais son discours était prêt.
Quand il aura l'argent,
il m'achÚtera une bague que je mérite et...
La boîte était vide ?
ll n'a pas d'argent pour une bague, alors...
ll s'est agenouillé
et t'a donné une boîte vide ?
- Oui.
- Je suis désolée.
Reviens-en. C'était mignon.
Si tu avais été là ,
tu aurais probablement pleuré.
- Tu dois le dompter.
- Quoi ?
Oprah dit que
quand deux personnes se rencontrent,
ils doivent se faire remarquer leurs défauts.
Je croyais qu'on devait accepter
et aimer l'autre comme il est.
ll faut les critiquer constamment.
Leur estime sera si basse
qu'ils seront forcés de changer.
Mais ça va empirer les choses, non ?
C'est de l'asticotage.
Tu ne peux pas t'engager avec lui.
Tu ne le connais pas. Même aprÚs dix ans,
je ne connais pas encore Pete.
- Quoi ?
- Je ne sais pas ce qu'il fait.
ll n'est pas heureux.
Pourquoi dis-tu ça ?
- Je crois qu'il me trompe.
- Quoi ?
ll a beaucoup de rendez-vous d'affaires
à des heures inhabituelles.
Et quand j'appelle son cellulaire,
il dit que la réception est mauvaise,
alors que normalement,
elle devrait être excellente.
ll finit de travailler plus ***.
ll doit essayer trÚs fort
de mettre un nouveau groupe sous contrat.
Pete ne te tromperait pas.
Tu ne crois pas du tout
qu'il pourrait être un vrai salaud ?
- Non.
- Moi, oui.
"Le logiciel espion Memory Spy recueille
"de l'information sur l'historique,
les sites visités,
"les fichiers téléchargés, les courriels,
et les recherches effectuées. Memory Spy."
Voyons voir ce que tu me caches, petit.
24 semaines
Tu ne leur diras pas ?
Non. Je ne suis pas obligée.
lls ne peuvent pas me congédier.
Ce serait illégal.
Et si je reste,
j'ai un congé de maternité de trois mois.
Je ne leur dirai rien.
- C'est un bon plan.
- C'est vrai.
C'est bon jusqu'au jour où elle perdra
les eaux sur les chaussures de De Niro.
"Mes chaussures ! ll y a du gluant de bébé
sur mes chaussures."
"Sur ces chaussures ? Sur ces chaussures ?
"Du vomi sur mes chaussures ?"
- "Des eaux sur mes chaussures ?"
- "Tu as vomi dessus ?"
Seigneur.
Quand on a un enfant, tous nos rêves
et nos espoirs s'envolent.
C'est bizarre, non ?
Ãa a changé ta vie ?
Qu'est-ce qui s'est envolé ? Quels rêves ?
Tu agis encore comme avant.
J'aime ce que je fais, mais...
Avant d'être mariés et d'avoir des enfants,
si on veut aller vivre en lnde durant un an,
on peut le faire.
Quand on a une famille, c'est impossible.
- Tu veux aller vivre en lnde ?
- Non.
Tu veux aller en lnde ? Va en lnde !
Je suis sérieuse, va en lnde.
Mais toi ? Veux-tu aller en lnde ?
Je ne vais pas en lnde. Toi, tu peux y aller.
Je le comprends.
Quand j'ai su à propos de...
Je me suis vu pendant une seconde
dans une Ford Bronco blanche
me dirigeant à toute vitesse
vers la frontiÚre canadienne.
Un hélicoptÚre filmait la scÚne,
je passais la frontiÚre et j'étais libre !
C'est à ça que je pensais. Vous comprenez ?
C'était une vision.
- De quoi parles-tu ?
- Ne me regarde pas.
- On parle de nos peurs.
- ll ne l'a pas fait.
Si le doc Brown s'arrêtait devant toi,
qu'il ouvrait la porte de la DeLorean
et disait :
"Allison, j'ai apporté la voiture.
Que décides-tu ?"
Tu ne penserais même pas à dire :
"On pourrait revenir
"à ce soir-là , et je pourrais mettre
un *** sur le pénis de Ben" ?
- Tu n'as jamais pensé à ça ?
- Non.
Et je ne sais pas de quoi tu parles.
"Où on va, on n'a pas besoin de routes."
- Exactement. Tu ne le ferais pas ?
- Je ne sais pas qui est le doc Brown.
De quoi parles-tu ?
Le doc Brown est Christopher Lloyd.
ll inventa la machine temporelle.
- La machine temporelle.
- Ah ?
La machine temporelle.
Tout le monde en a une image.
J'ai une bonne idée.
Pourquoi ne pas monter
dans votre machine temporelle,
remonter le temps et aller vous enculer ?
- A-t-on besoin d'une machine temporelle ?
- Voici ma machine !
Monte dans ma DeLorean.
Dans un instant, on sera en 1 988.
Tu es vraiment comique. Seigneur.
Comment pouvez-vous vous chamailler ?
Regarde-le. Je veux l'embrasser.
Je le trouve mignon.
J'aime ta façon de bouger.
C'est amusant !
On devrait faire ça plus souvent.
Ãa fait longtemps que je n'ai pas autant ri.
- Allez, plus fort.
- Je ne peux pas.
Pourquoi pas ? Allez. Allez, vas-y.
Plus profondément.
- Je ne peux pas.
- Pourquoi pas ?
- Je vais cogner le bébé.
- Voyons ! Vas-y !
S'il te plaît, ne crie pas.
Le médecin et Debbie ont dit
qu'il n'y avait aucun problÚme.
Désolé. Pourrait-on changer de position ?
- Quoi ?
- Je vais écraser le bébé.
- C'est ridicule ! Pourquoi...
- C'est faux.
ll n'est pas dans une coquille.
Des millions de femmes enceintes
font l'amour !
Je ne sais pas comment ça marche,
mais ça marche !
Je ne fais que penser à ...
Je pÚse plus de 90 kilos.
- Reviens-en !
- lmpossible. Peux-tu venir sur le dessus ?
Je ne fais que penser à notre bébé
se faisant cogner par mon pénis.
- Tu n'es même pas proche.
- Bien.
- TrÚs bien, allez.
- D'accord.
- Ãa va.
- Désolée.
- Oh ! C'est bon.
- Je ne peux pas.
Je ne peux pas le faire ainsi.
Je ne peux pas me concentrer.
Je suis dégoûtante de cet angle.
Tu regardes mes mentons.
- Je suis affreuse.
- Non, tu es belle.
Ton menton est trÚs maigre.
Et mes seins sont mous et tombent partout.
- Je les sens, et ça me distrait.
- Non...
Ãa fait National Geographic.
TrÚs bien. Veux-tu le faire par derriÚre ?
Non. Je ne veux pas que tu me baises
comme si j'étais une chienne.
Ce n'est pas comme ça.
C'est juste par derriÚre.
C'est seulement une position. Ce n'est pas...
On ne fait pas comme les chiens.
On n'a pas à aller dehors ou rien du genre.
- Ãa y est.
- Bien. Bien.
- C'est bon ?
- Oui.
- Plus lentement ?
- Oui, non, c'est bon.
- Plus vite ?
- Plus fort.
- Avertis-moi.
- Plus fort.
- D'accord.
- Continue !
Seigneur.
- Merde !
- Quoi ?
- Qu'y a-t-il ?
- Mon Dieu.
- Le bébé m'a donné un coup.
- ll fait toujours ça.
- Non, non, non. Pas comme ça.
- Ãa va. Continue.
- C'était un avertissement. ll est fâché.
- Non, c'est correct !
Mon pénis doit être à cÎté de son visage.
- ll doit être juste à cÎté.
- Merde.
ll ne doit pas aimer ça.
Je ne peux pas lui faire ça.
Ãa ne peut pas être la 1 re chose qu'il voit.
De quoi parles-tu ?
Le bébé entre nous deux,
ça fait bizarre. Désolé.
- Ãa me dérange un peu. C'est étrange.
- Je l'ai perdu.
- Tout à fait perdu ?
- Je l'ai perdu.
D'accord.
- Laisse tomber.
- D'accord. D'accord.
Ne t'en fais.
Je ne te demanderai pas de recommencer.
Merde.
Maudit !
Seigneur. Les Russes débarquent !
- Jodi, je vais te protéger !
- Merde !
Ben !
Seigneur.
Mon Dieu. Oh non !
Seigneur ! C'était horrible ! C'était horrible !
- Quand le jour se lÚvera-t-il ?
- Ãa va aller. Calme-toi.
- Avez-vous éteint le gaz ?
- Pas moi.
Merde.
- Marty.
- Oui.
Voici Alex. C'est une personne merveilleuse.
D'accord. Enchanté.
Ce n'est pas drÃŽle, Martin.
Ce n'était pas...
Tu veux rire, Howard Hughes ?
- Que s'est-il passé ?
- Rien. Rien ne s'est passé.
- Viens.
- Où étais-tu ?
J'avais oublié que tu étais là .
Je suis désolé.
Oui, parce que tu étais en train de fumer
avec ta pipe à eau.
Comment le bébé et moi
pouvons-nous être en sécurité sachant
que tu es toujours en train de fumer ?
Tu veux que j'arrête de fumer,
car il y a un séisme tous les dix ans ?
C'est insensé, Allison. Ce n'est pas logique.
Calme-toi, d'accord ? On a tous eu peur.
Merde. La police.
Vive la Californie !
Relevé bancaire - Benjamin Stone
Solde de compte 1 1 7,1 3 $
Dans de tels moments, je suis content
de ne pas avoir de belles choses.
C'est le bordel,
mais ça ne vaut pas plus de 50 $.
C'est le bon cÎté.
Mon pÚre m'avait dit
de ne pas vivre à Northridge.
Mais je ne pensais pas
que ça pourrait arriver de nouveau.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Une arme ninja.
J'espÚre qu'ils ne condamneront pas
l'endroit. Ce serait ennuyant.
28 semaines
- AllÃŽ ?
- Salut, c'est moi.
- Toi !
- Salut. Ãcoute-moi.
Me rendrais-tu service ?
Debbie nous a invités à souper ce soir.
Elle pense que Pete la trompe.
- Vraiment ?
- Oui.
Elle a lu un de ses courriels, et...
- Oh !
- Il y a une adresse.
L'horreur ! Je ne peux pas faire ça.
- Allez, Ben.
- ll ne la trompe pas.
- Comment le sais-tu ?
- Je le sais.
- En es-tu sûr ?
- Sûr et certain.
- Vraiment ?
- Non.
S'il la trompait, ça aurait du sens.
Comment ça ?
Parce que Debbie est fatigante,
et Pete est génial.
Joins-toi à nous, alors.
On détendra l'atmosphÚre.
L'industrie musicale est différente
de nos jours.
Steely Dan n'aurait aucune chance.
Peut-être parce que Steely Dan est mauvais.
- lls sont incroyables.
- C'est faux.
Le vieux Steely Dan.
Si un jourj'écoute Steely Dan, tranche-moi
la tête avec un disque d'Al Jarreau.
Je devrais y aller.
Je vais voir un groupe à Hollywood.
En fait, ils jouent à Laurel Canyon,
alors je t'appellerai,
car la réception est mauvaise là -bas.
D'accord.
Je ne veux pas que tu t'inquiÚtes.
Je sais que tu le fais.
Je vais prendre une ***.
Je ne voudrais pas sentir plus mauvais
que le groupe.
- TrÚs bien. Amuse-toi.
- D'accord.
Vous êtes folles.
ll est tout à fait normal et hilarant.
- Est-ce qu'elle a un fusil ?
- Non, je ne crois pas.
- ll n'y a personne.
- Pourquoi la porte était-elle ouverte ?
Restez là .
- Je me sens mal pour Pete.
- Quoi ?
Ãa ne devrait pas se passer ainsi.
Si on doit se faire pincer,
ce ne devrait pas être ainsi.
ll aurait dû y penser avant de la tromper.
- Pete !
- Arrête.
J'ai toussé. Que pouvais-je faire d'autre ?
- ll n'y a personne là -haut.
- Merci.
- Je devais avoir tort.
- Je te l'avais dit.
- Peut-on s'en aller ?
- Oui, allez. Viens.
- Vas-y !
- Avez-vous entendu ?
- Quoi ?
- Je n'ai rien entendu.
- Carlos Delgado.
- TrÚs bon choix.
- J'aurais dû le choisir plus tÎt.
- Le temps file.
- Merde !
- Tu dois agir.
ll nous faut un nom.
Hideki Matsui.
- Tu as pris tous mes voltigeurs.
- Désolé, Charlie.
- Qu'est-ce que vous faites ?
- Debbie.
- Qu'est-ce que vous faites ?
- C'est le repêchage du baseball imaginaire.
- On avait dit "pas d'épouses".
- Votre quoi ?
Le repêchage du baseball imaginaire.
Je t'en ai parlé.
J'ai eu Matsui.
Merde !
Assure-toi que la porte ne frappe pas
ton vagin en sortant !
J'aurai dû t'en parler.
- As-tu menti à propos d'autre chose ?
- Non...
Le gars a dit : "Assure-toi que la porte
ne frappe pas ton vagin en sortant."
Oui, je l'ai entendu.
C'était hilarant.
Je sais que tu es fâchée,
carje travaille beaucoup.
Je ne voulais rien empirer.
Je ne me serais pas fâchée.
Ce n'est pas mon genre.
C'est un repêchage de baseball imaginaire.
Je ne te trompe pas.
Non, c'est pire.
Comment ça ?
Tu préfÚres être avec tes amis
qu'avec ta famille.
J'ai inventé ça,
car si je t'avais avoué ce que je faisais,
tu aurais été fâchée.
Tu crois que j'écoute un groupe, je fais
mon repêchage imaginaire. Tout est parfait.
Que faisais-tu mercredi soir
quand tu étais censé écouter un groupe ?
Je suis allé au cinéma.
- Avec qui ?
- Tout seul.
- Qu'es-tu allé voir ?
- Spider-Man 3.
Pourquoi voulais-tu y aller seul ?
Pourquoi pas avec moi ?
J'avais besoin d'être un peu seul.
Avec le travail, toi, les enfants,
j'ai parfois besoin d'être seul.
J'aimerais bien être seule aussi parfois.
- Tu n'es pas le seul.
- Ce n'est pas grave.
J'aime Spider-Man.
Allons voir Spider-Man 3
la semaine prochaine.
Je ne veux pas y aller.
Je ne veux pas avoir à te demander
de m'inviter à sortir.
Je veux que tu le décides tout seul.
Je ne sais pas quoi dire.
Qu'attends-tu de moi ?
Parce que tu ne cries pas, tu crois
que tu n'es pas méchant, mais tu l'es.
Je ne suis pas méchant, mais honnête.
Tu me dis de l'être.
Non, tu ne l'es pas. Tu mens.
Je mens sinon je deviendrais fou.
Tu sais quoi ?
Je ne veux plus te voir à la maison.
Voyons.
Merde, elle revient.
Pourquoi va-t-on encore
chez le gynécologue ?
Nos visites doivent l'aider
à payer cette machine qui vaut 300 000 $.
Je n'arrête pas de penser
à ce salaud de Pete.
Tu y vas un peu fort, non ?
Tu trouves ?
Selon moi, c'est compréhensible.
C'est même un peu drÎle.
Qu'est-ce qu'il y a de drÃŽle ?
Tu n'en riras plus maintenant,
mais je trouve que la situation est drÃŽle.
On se faufile dans la maison d'un étranger,
car on pense surprendre Pete
en compagnie d'une femme,
mais c'était des gars jouant
au baseball imaginaire.
Si tu avais vu ça à la télévision, tu aurais ri.
C'est ce que tu crois ?
C'est ce que tu veux faire, Ben ?
Je n'aime même pas le baseball.
Ce que j'essaie de dire,
c'est qu'un gars qui a une famille
et des responsabilités perd
cette camaraderie mâle.
Donc, je comprends Pete.
Pourquoi ils disent tous ça ?
"La camaraderie mâle nous manque."
Tant pis.
Va retrouver tes pauvres amis barbus.
Je m'en fous.
Tu veux des amis qui ressemblent
à des terroristes ? Ton choix.
Que suis-je censé répondre ?
Tu devrais m'appuyer !
Tu devrais appuyer tout ce que je dis,
car au point où j'en suis,
j'ai le droit d'avoir tort !
- Tu as tort et je t'appuie ?
- Oui !
Je ne peux pas te dire que tu agis en folle ?
- Non.
- Non ? TrÚs bien.
Tu m'aides beaucoup. Tu n'as rien à faire !
Et moi, j'ai beaucoup sacrifié !
- Tu n'as rien sacrifié !
- Faux.
J'ai sacrifié mon emploi, mon corps,
ma jeunesse et mon vagin !
- Tu as sacrifié ton vagin ?
- ll ne sera plus jamais le même !
TrÚs bien. Je suis désolé.
Je paierai pour une reconstruction vaginale.
Tu ne peux même pas
te payer du spaghetti !
Tu as raison ! TrÚs bien !
- Tu sais quoi ? Sors de la voiture.
- Tu sais quoi ? Comment...
Arrête de me menacer !
Sors de la maudite voiture.
Je ne sortirai pas ici,
au milieu de nulle part !
- Sors de la voiture.
- Non.
- C'est ma voiture ! Sors de ma voiture !
- Non.
- Sors de ma voiture !
- Non.
Sors de ma maudite voiture !
Puis-je remonter dans la voiture,
s'il te plaît ?
T'es-tu calmée ? As-tu inspiré ?
Je ne sais pas où on est !
TrÚs bien. Va-t'en.
Super.
Bien.
Je pourrais ÃŽter mes chaussures.
Ou ma ceinture. Elle est trÚs lourde.
ll faut prendre du poids.
Votre bébé veut que vous preniez
beaucoup de poids.
Vous vous fichez de moi ?
Tu pourrais ÃŽter tes bijoux.
Ãa doit peser 35 kilos.
lls sont en pierre de lune.
Ne te moque pas de moi.
Mes hormones sont en furie.
Je suis terrifiée, tout se bouscule,
alors arrête d'agir
comme si tout est une blague.
Je suis désolé pour toi,
mais j'ai marché 5 km dans la petite Corée
pour venir ici !
Désolé de vouloir détendre l'atmosphÚre.
Ne dis rien, d'accord ?
Tu ne prends rien sérieux !
Tu n'as même pas lu les livres de bébés.
Je n'ai pas lu le livre de bébés !
Que va-t-il se passer ?
Comment les femmes accouchent-elles
sans livres de bébés ?
Ah oui !
Dans l'Ãgypte ancienne, ils avaient gravé
What to Expect When You're Expecting
sur la pyramide !
Je l'avais oublié !
On se fout des livres de bébés !
Ãa prouve que tu ne veux pas t'engager !
Que tu n'es pas à mes cÎtés !
As-tu dit que je ne voulais pas m'engager ?
C'est ce que j'ai entendu.
As-tu oublié que le salaud
que je suis t'a demandée en mariage ?
Et que tu as refusé ?
Si c'est ce que tu penses, tu devrais partir.
Vraiment. Va-t'en.
On n'avait pas décidé de faire ça.
On a fait notre possible, et c'est bien,
mais ça ne marche pas.
On est complÚtement différents, toi et moi.
Ce serait plus facile
si on arrêtait de se raconter des histoires.
Ce sont les hormones qui parlent, pas toi.
Mais j'aimerais dire aux hormones
d'aller chier !
Vous êtes folles, les hormones.
Pas Allison, mais les hormones !
Allez vous faire foutre ! C'est une fille !
AchÚte des trucs roses !
Génial. Tu es un vrai salaud.
Va donc baiser ta maudite pipe à eau,
espÚce de salaud !
Je vais la baiser par derriÚre, pour une fois.
Je suis désolée. Ce n'était pas approprié.
Oh ! Ne vous inquiétez pas.
Ãa arrive souvent ici.
- Je ne me sens plus aussi stupide, alors.
- Non, non.
LE SALOON DE DEL - COCKTAlLS - BAR
Je te comprends, vieux.
Si je dressais une liste des choses
qu'Allison m'empêche de faire,
elle serait infinie. "Ne fume pas de mari.
Pas d'épées samouraï dans ta chambre.
"Ne fais rien pousser d'illégal
dans la maison."
Je pourrais continuer pendant des heures.
Lui ai-je déjà demandé
d'arrêter de faire quoi que ce soit ? Non.
Le mariage,
c'est Everybody Loves Raymond,
sauf que ce n'est pas drÃŽle.
Les problÚmes sont les mêmes, mais...
ll n'y a pas
de savoureux dialogues comiques,
et tout le monde est enragé et tendu.
Le mariage, c'est comme cette émission,
mais en sérieux et tendu.
Et ça ne dure pas que 22 minutes.
C'est pour toujours.
Sortons d'ici, vieux.
Je suis sérieux, partons.
- Allons à Vegas.
- Allons-y.
- Oui.
- Pourquoi pas ?
- LÚve-toi.
- Quoi ?
- On n'agira pas ainsi.
- Ah.
Je suis sérieuse.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- On va sortir et s'amuser !
- Je suis si fatiguée.
- Je sais.
Mais on va se défatiguer !
On va vivre notre vie !
- Je te dé*** vraiment parfois.
- On va être positives.
- Positives, positives ! Debout !
- As-tu bu beaucoup de Red Bull ?
J'ai bu trois Red Bull en quinze minutes.
Et je suis en pleine forme !
On va se bâtir une nouvelle vie
qui sera merveilleuse !
Debout ! Allez !
Depuis quand la porte est-elle verrouillée ?
Allez, ouvrez !
- On ne peut pas y aller. Désolé.
- Merde ! Que s'est-il passé ?
On a attrapé une conjonctivite.
En vous donnant des baisers de papillon ?
Non, on ne l'attrape pas ainsi.
On l'attrape quand une particule de ***
entre dans une cavité oculaire.
- Salut, Ben. Ãa va ?
- Yo !
J'ai pété sur l'oreiller de Jason
pour lui jouer un tour.
ll a pété sur celui de Jonah par erreur,
puis a finalement contaminé mon oreiller.
Je ne suis pas fier de mes actions,
mais je crois qu'on s'est pardonné.
On ne peut pas sortir.
On pÚte sur un oreiller,
et la personne l'attrape ?
- Tout à fait.
- C'est génial !
Mais il faut avoir les fesses à l'air.
Martin a l'air de souffrir !
Quelqu'un t'a chié dans l'Åil droit ?
Non. Je n'ai pas de conjonctivite.
Je suis seulement trÚs gelé.
Reculez, les gars.
Je dois prendre mon complet.
Va te faire foutre.
- Es-tu le mari de Debbie ?
- Oui.
- C'est amusant !
- C'est génial.
- C'est super.
- On va passer du bon temps.
- On est une bonne équipe.
- Oui.
Je ne pourrais pas venir ici avec Debbie.
Elle ne comprendrait pas. Ne comprend pas.
Elle veut m'attacher.
Elle a dit à Allison de te dompter.
Me dompter ?
Oui, comme si tu étais un animal.
lmpossible de me dompter !
Je suis le tigre de Siegfried et Roy.
Vous me croyez dompté, puis je...
- Je vous arrache le visage !
- Oui.
Devant une foule.
C'est mieux ainsi. En plus,
je n'en aurais pas assez pour tout le monde.
D'où viennent ces champignons ?
D'un employé des Black Crowes.
Je vais en prendre.
Non. Attends !
J'ai des billets pour le Cirque du Soleil.
- Tu me fais marcher ?
- Je te jure.
Merde !
- Je vois le faisceau lumineux.
- Le voici ! Hourra !
Tu es le meilleur !
Tu es le meilleur et tu l'ignores.
Non, c'est toi le meilleur ! C'est toi !
J'adore Vegas.
C'est le meilleur endroit.
- C'est super.
- C'est ma cravate !
C'est extraordinaire !
C'est ainsi qu'on attrape une conjonctivite.
Salut, ça va ? Ma poupée.
- Salut.
- Ãa va ? ll faut faire la file.
- Vraiment ?
- Oui.
- Oh ! Allez.
- C'est plein.
ll va falloir attendre un peu.
Vous entrerez si vous faites la file.
On vient souvent ici. On est habituées.
Ãa n'a même pas l'air plein.
Je ne décide pas des rÚgles.
- S'il te plaît ?
- Non.
Ãa va, petite ? Ãa va, mes jolies ?
On se verra à la sortie.
Attention.
C'était quoi, ça ?
- Qu'est-ce que c'était ?
- C'est la vie.
Par là -bas, chérie.
- Ne m'appelle pas chérie.
- Partons.
Ne m'appelle plus chérie.
Si vous voulez entrer,
vous devrez faire la file
et attendre, comme tout le monde.
Je ne ferai pas la maudite file.
Pour qui te prends-tu ?
J'ai le droit d'être ici, comme n'importe
laquelle de ces petites salopes.
Je ne suis pas assez salope à ton goût ?
Je devrais lever ma jupe ?
C'est quoi, ton problÚme ?
Je n'irai nulle part !
Tu n'es qu'un gros musclé
tenant une planchette !
Et une pauvre corde de con ! Tu sais quoi ?
Tu décides peut-être ce soir,
mais tu n'es pas Dieu.
Tu n'es qu'un portier ! Compris ?
Tu n'es qu'un portier, portier, portier,
portier, portier !
Va te faire foutre, espÚce d'***,
toi et tes petits gants d'***.
Je sais.
Tu as raison. Je suis désolé.
Je dé*** cet emploi de merde.
Je ne veux pas porter des jugements
et décider qui peut entrer.
J'en ai des maux d'estomac.
Le stress me donne la diarrhée.
Ce n'est pas parce que tu n'es pas attirante.
J'adorerais te baiser.
Je te baiserais à mort.
Je ne peux pas te laisser entrer,
car tu es trop vieille pour ce bar,
mais pas trop vieille pour aller ailleurs.
- Quoi ?
- Tu es vieille. Elle est enceinte.
On ne peut pas accueillir les vieilles
et les femmes enceintes.
Ce serait fou.
J'ai le droit de faire entrer 5 % de Noirs.
ll a vraiment dit 5 %.
Ãa veut dire que sur ces 25 personnes,
je laisse entrer un Noir et quart.
Donc, j'espÚre qu'il y a un nain noir
dans la file.
- Je me sens coupable. Désolée.
- Pourquoi êtes-vous ici ?
Vous devriez être au yoga.
Qu'est-ce qu'elle fiche ici ?
Elle n'agit pas en bonne mÚre.
Toi, tu es vieille. Tu devrais le savoir.
Seigneur.
Les champignons font-ils effet ?
Quelle bonne idée, vieux.
C'est la meilleure idée que j'aie jamais eue.
Que vont-ils faire ?
Mais que font-ils ?
Si je me rasais le ventre et la poitrine,
je lui ressemblerais.
Ces gars travaillent en ce moment.
"Qu'as-tu fait aujourd'hui ?"
"J'ai seulement soulevé mon frÚre."
Non. N'applaudissez pas. ll va tomber.
Je capote, vieux.
Les champignons me font un drÃŽle d'effet.
- Papa.
- Je ne suis pas ton pÚre !
Papa !
Je ne peux pas rester ici !
Attends. Attends. Ben, attends !
Elle est partie.
- Qui est partie ?
- Ma jeunesse.
- Oh ! Ne dis pas ça.
- C'est vrai.
- Je ne veux que danser. J'aime danser.
- Danse, alors.
- Je ne peux pas danser. Je suis gênée.
- Je devrais être gênée.
Je suis grosse comme une baleine,
j'essaie de rentrer dans un maudit bar, et...
Non, tu es superbe.
Et tu es jeune et grande.
Tu as de belles lÚvres, de beaux seins,
et tu es encore jeune.
Je vais être toute seule.
- C'est faux, Debbie.
- C'est vrai.
Seigneur !
Les maudits gars !
Je me détériore,
et lui, il devient encore plus beau.
C'est trop injuste.
Merde.
On devrait y aller.
Ma gardienne se fâche
si on rentre aprÚs minuit.
Elle n'est qu'une petite salope
d'adolescente.
Au travail, tout le monde ! Allez, allez !
Jessica, mets les assiettes
- sur la table.
- Ce n'est pas drÃŽle.
Ce gars a 1 2 enfants. Ce n'est pas drÃŽle.
Je dois recommencer !
C'est malade. Ce film est débile.
ll ne faut pas rire de tant de responsabilités.
Ce n'est pas drÃŽle.
Je vais l'éteindre. Je capote.
On a cinq différents types de chaises
dans la chambre.
- Merde. Que font-elles toutes ici ?
- Ce sont cinq modÚles différents.
Sors-les d'ici, vieux.
ll y a trop de chaises dans cette chambre.
C'est le travail d'un des employés
de trouver des chaises.
Regarde celle-là . Regarde-la.
Elle est dorée et rouge. Et elle brille.
Du fil doré ? lncroyable.
Elle est belle et douce au toucher.
La grande me dévisage
et la petite rit de moi.
- Je ne les aime pas.
- Ouah !
Quand on y pense,
pourquoi les chaises existent-elles ?
Je suis vraiment haut ! Vraiment haut.
J'aurais dû lire les livres de bébés.
- Tu n'as pas lu les livres de bébés ?
- Ãa aurait été réel.
Que tu lises les livres ou non, c'est réel.
Le bébé va arriver.
Ouah !
- Penses-tu qu'elles vont nous reprendre ?
- Oui.
Mais je ne sais pas pourquoi.
Te demandes-tu
comment quelqu'un peut t'aimer ?
Tout le temps. Chaque jour.
Je me demande pourquoi tu m'aimes.
Comment Debbie peut-elle m'aimer ?
Elle m'aime vraiment.
Notre problÚme,
c'est qu'elle me veut toujours à ses cÎtés.
Elle m'aime tellement
qu'elle me veut toujours à ses cÎtés.
C'est notre plus gros problÚme.
Et je ne peux pas l'accepter ?
- Ãa me dérange ?
- Quoi ?
- C'est la bonne. Elle m'aime.
- Tu ne crois pas que les gens t'aiment ?
Je t'aime, vieux ! Debbie t'aime !
Je ne peux pas accepter son amour.
J'ai un problÚme.
- Tu ne peux pas accepter son amour ?
- Je ne sais pas pourquoi.
L'amour ? La chose la plus belle
et réconfortante au monde ?
- Tu ne peux pas l'accepter ?
- Je dois changer de chaise.
Ah ! C'est beaucoup mieux.
Tu ne peux pas accepter l'amour pur ?
Ni accepter Debbie ?
Elle a choisi de te donner sa vie.
Elle t'a choisi en tant que partenaire de vie !
Et tu joues au baseball imaginaire,
car tu ne peux pas accepter son amour ?
Je pourrais l'accepter, vieux.
Debbie est merveilleuse.
Elle est géniale, drÎle, et elle sent bon.
Elle est gentille
et ses cheveux sont toujours différents.
- Elle est trop bien pour toi.
- Ãa goûte l'arc-en-ciel.
Tu me dégoûtes. Tu es un vilain garnement.
Elle crie aprÚs toi, car tu es vilain.
Tu n'es qu'un sale vilain !
Moi aussi, je crierais aprÚs toi.
Debbie veut te donner sa vie.
Allison ne veut pas faire ça avec moi.
Et ça me rend triste toute la journée.
- Je veux rentrer à la maison.
- Moi aussi.
- Tout est parfait.
- Merci.
- J'ai un peu exagéré, n'est-ce pas ?
- Non. C'est parfait.
Ma fille n'aura huit ans qu'une seule fois.
- Ben va-t-il venir ?
- Je ne vois pas pourquoi il viendrait.
Salut. Quoi de neuf ?
- Où étais-tu passé ?
- J'étais dans le coin.
Je vaquais à mes affaires.
Pourquoi sont-ils fâchés contre toi ?
lls sont fâchés ? Que disent-ils ?
lls disent : "Bla-bla-bla, Ben est un phallus."
- lls ont dit ça ?
- Souvent.
- C'est dommage.
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Ãa veut dire pénis.
- Oh !
Pénis.
Chérie, il nous manque des assiettes.
- Salut, Ben ! Comment ça va ?
- Salut, vieux.
- Salut, Ben.
- Salut, Debbie.
- Comment ça va ?
- Bien. Et toi ?
Bonjour.
As-tu acheté des petits gâteaux roses
ou jaunes ?
- Des jaunes.
- J'avais dit des roses.
- Je peux aller en acheter.
- Non, ce n'est pas grave.
- Ãa ne me dérange pas.
- Ãa va.
- Tu es certaine ?
- Oui. Tu es mignon.
D'accord.
- Ãa a été vite, fillette.
- Je suis une...
C'est toi qui t'habilles comme un Mexicain
à Pâques pour venir à cette fête.
Ãa va bien, au château des homos ?
Tu ressembles au frÚre *** de Babe Ruth,
Gabe Ruth.
Bien joué, monsieur. Elle était bonne.
- Vas-tu parler à Allison ?
- J'y allais justement.
- Super.
- C'est une poupée.
Merci, Ben.
Je ne pense pas que ça marchera.
On peut recommencer, tout va bien aller.
Tu essaies d'être gentil,
et j'essaie d'être gentille.
Ce n'est pas parce qu'on est gentils
qu'on devrait rester ensemble.
Je ne veux pas que ce bébé décide
de notre vie entiÚre. Tu comprends ?
Je ne veux pas être seule,
mais ce n'est pas une raison
pour te forcer à être avec moi.
Ce n'est pas juste.
Et ne va pas répéter ça,
mais je ne veux pas finir comme Debbie.
- Mais Debbie est heureuse.
- Oui, aujourd'hui.
Mais chaque jour, c'est un combat pour eux.
lls ne vont pas bien ensemble.
lls doivent se forcer,
et je ne veux pas qu'on ait à faire ça.
Je ne veux pas te forcer à être celui
que j'aimerais que tu sois.
C'est injuste de ma part, car tu es génial.
C'est vrai. Tu es génial comme tu es, et...
Tu aimes fumer de la mari
et prendre des champignons à Vegas.
- Je n'ai pas fait ça.
- Dois-je te l'interdire ?
Qui suis-je pour dire que c'est mal ?
C'est toi, et c'est bien.
C'est ce que tu aimes faire, c'est ta vie, et...
Je ne suis plus le même.
On peut être amis.
Tu peux être présent à la naissance
et faire partie de la vie de notre bébé.
J'espÚre que tu en feras partie.
Je crois que si tu...
Si tu me laissais une chance,
je pourrais te prouver que...
- Excusez-moi ?
- Merde.
Peux-tu prendre la caméra ?
- On va chanter Bonne fête.
- Oui.
Désolée. Je dois y aller.
- Je suis désolée.
- Ãa va.
Je reviens tout de suite.
- On va continuer à parler.
- Oui, oui. Vas-y.
- Que s'est-il passé ?
- Merci de m'avoir averti.
Elle m'a découpé en morceaux.
Elle m'a rejeté.
Parce que pour une raison que j'ignore,
tu as dit
à Debbie que j'avais pris des champignons
avec toi !
Elle n'aime pas que je fume.
Et là , j'ai pris des hallucinogÚnes. Merci !
Je croyais qu'elle te reprendrait.
Sais-tu pourquoi elle m'a rejeté ?
Comme tu es un mauvais mari,
elle croit que je deviendrai un mauvais mari.
Bonne fête à toi
- Jessica ! Par ici !
- Peut-on prendre une photo ?
- Quand dois-tu accoucher ?
- Dans deux mois.
- Vraiment ?
- Oui.
- Tu es déjà tellement grosse.
- Oui.
- Quand le bébé sortira-t-il ?
- ll me reste deux mois.
Vraiment ? Ton col est-il dilaté ?
Je peux vérifier.
Tu es magnifique.
Vas-tu accoucher sur le tapis rouge ?
Ouah ! Tu vas accoucher
d'une minute à l'autre.
Pas besoin de mentir. Je n'aime pas ça.
Je sais que j'ai l'air d'une vache.
- Et que je sue beaucoup. Je le sais.
- Non.
Tu n'as pas l'air d'une vache du tout.
Tu es superbe.
Je dois y aller. lls m'appellent.
Hé ! Steve ! Donne-moi une entrevue.
Je dois vraiment y aller.
Regarde la caméra et dit :
"Vous regardez E! Entertainment."
- Félicitations.
- Dis-le.
Non, Steve, ne fais pas le salaud ! Allez.
Je ne suis pas un salaud.
Ouah ! Tu as réussi
à transformer Steve Carell en salaud.
- C'est tout un exploit.
- La ferme, Brent.
Tu m'as induit en erreur, papa.
Tu comprends ?
Tu m'as dit que tout allait bien aller,
mais rien ne va bien.
Ben, j'ai divorcé trois fois.
Pourquoi m'as-tu écouté ?
Tu étais le seul à me conseiller !
Et c'était de mauvais conseils !
Tu peux blâmer tout le monde,
mais au bout du compte,
ça ne s'arrangera pas
si tu ne prends pas tes responsabilités.
Je ne sais pas comment faire ça.
- Je n'ai pas lu les livres !
- Vraiment ?
J'ai diminué la mari, c'est tout.
Je ne suis qu'un con !
- Dis-moi quoi faire !
- Je ne sais pas. Je ne sais pas.
Ben, je t'aime.
Que pourrais-je te dire d'autre.
Dis-moi quoi faire.
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Stone, tu es bien installé ?
- C'est mon meilleur emploi à vie.
- C'est bien.
Allison, merci d'être venue.
Je ne veux pas te surprendre,
mais on sait ce qui se cache sous ta veste.
Tu es enceinte depuis quelque temps.
D'aprÚs moi, je dirais huit mois.
J'ignore pourquoi tu n'as pas voulu
nous le dire.
Je suis désolée.
On est à Hollywood.
On n'aime pas les menteurs.
Ce n'était pas prévu,
je ne savais pas quoi faire,
je voulais garder mon emploi.
- Je suis vraiment désolée.
- C'est dommage.
C'est dommage que tu n'aies rien dit,
car on t'aurait dit qu'on est contents.
- Vraiment ?
- Oui.
On a fait de la recherche.
On a découvert que les gens aiment
les femmes enceintes.
Oh ! Mon Dieu !
Plus tu grossis,
plus les cÎtes d'écoute grossissent.
J'ai eu du mal à le croire.
On va faire un spécial maternité d'un mois
à E! Maman.
Tu vas interviewer
toutes les vedettes enceintes.
- Vraiment ?
- Oui.
C'est effrayant !
Tu es enceinte, elles sont enceintes.
Vous pourrez en parler.
Ãa me dégoûte quand j'apprends
que les femmes sont enceintes,
carje pense à l'accouchement.
Tout est si mouillé.
Vous parlerez de tout,
mais pas de trucs dégoûtants.
Des espoirs, des rêves, de tout.
Ce sera super.
Oh ! Mon Dieu. Quelle bonne nouvelle.
- Merci beaucoup.
- De rien.
Et aprÚs la naissance du bébé...
- Raffermissement.
- ... raffermis tout ça.
- Et ne nous mens plus.
- D'accord.
Parce qu'un jour, on pourrait être amies.
D'accord. Je suis désolée.
- Je n'aime pas les secrets.
- TrÚs bien.
C'est trÚs rare de vivre assez longtemps
pour voir ses rêves les plus fous se réaliser.
Que pourrais-je désirer d'autre ?
Je m'en vais à Legoland.
- La ferme, Pete.
- Dites-le !
- Legoland !
- Legoland !
Legoland !
Ne les énerve pas avant d'arriver là .
Je n'aurais pas dû
leur donner d'amphétamines.
On sera de retour dimanche.
Ou samedi.
On pourrait tout voir en une journée.
Dimanche. Allons-y.
Personne n'est digne de confiance.
Tu peux me faire confiance.
Tu vas me trahir, n'est-ce pas ?
- Oh ! Seigneur.
- J'en suis sûre.
Es-tu folle ou juste lente à force de respirer
les mauvaises odeurs de ce marécage ?
Tu crois que je ne suis qu'une idiote
des marécages comme ma mÚre ?
AllÃŽ ?
Comment ça va, le papa ? Que fais-tu ?
Je fume, je bois. Je m'amuse.
On va essayer un nouveau bar. Tu viens ?
Non. Je vais me coucher tÃŽt.
- Que fait-il ?
- ll dit qu'il va se coucher.
- Il n'est que 20 h 15.
- Oui, je sais. Je suis fatigué.
- Est-il déprimé ?
- Es-tu déprimé ?
- Non, je me sens bien. J'aime ça.
- ll dit que non.
- Demande-lui s'il va se suicider.
- Vas-tu te suicider ?
Non. Tu es content ? Merci.
Qu'il ne se masturbe pas
avec une corde au cou. C'est dangereux.
Ne te masturbe pas avec une corde au cou.
C'est dangereux.
D'accord. TrÚs bien.
S'il doit le faire,
il faut qu'il ait un ami pour le surveiller.
D'accord. Et si tu dois le faire, il faut
que tu aies un ami pour te surveiller.
Super.
- ll dit que ta mÚre est déjà là .
- Ce n'est pas drÃŽle.
TrÚs bien.
- AllÃŽ, Dr Howard ?
- Non, ici le Dr Angelo.
Puis-je vous aider ?
Je suis une patiente du Dr Howard.
Je vais accoucher et je dois lui parler.
Je ne sais pas où il est ce soir.
Mais je suis disponible pour ses patients.
Ãa me ferait plaisir de vous aider.
Pouvez-vous le retracer ?
Me donner son numéro ?
Oh non ! Il m'est tout à fait impossible
de donner son numéro,
mais je peux vous aider.
Non, non. Non, non, non.
Je veux parler à mon médecin.
Donnez-moi son numéro.
C'est mon premier bébé,
et il m'a promis d'être là .
Vous devez me donner
son numéro, d'accord ?
Le Dr Howard n'est pas disponible ce soir.
Mais je vous assure
que ça va bien se passer.
Non, je ne veux pas de votre aide,
carje ne vous connais pas !
Je veux mon maudit médecin !
Arrangez-vous pour qu'il m'appelle !
Merde. TrÚs bien.
Merde !
AllÃŽ ?
Ben, c'est moi. Peux-tu venir ?
Le bébé arrive.
Seigneur. Allison.
Je suis si heureux que tu m'appelles.
J'ai tant de choses à te dire.
Je veux m'excuser pour tout.
J'y pense toujours.
Non, attends. Attends.
Tu dois venir m'aider, d'accord ?
Le bébé arrive.
Peux-tu venir m'aider ?
- Le bébé arrive maintenant ?
- Oui.
Attends. Attends, attends, attends.
ll arrive maintenant ? Pousse. Pousse...
- Respire comme ça...
- Non, non.
Tu dois venir tout de suite.
J'ai des contractions,
ça fait mal, le médecin n'est pas là ,
et je ne peux pas le joindre.
ll avait dit qu'il serait là .
Tu l'as entendu dire ça, non ?
D'accord. J'arrive tout de suite.
- Je suis toute seule.
- J'arrive.
... nulle part, ils ne répondent pas.
- Je t'en prie, fais vite.
- Je...
On se voit à l'hÎpital ?
Non ! Pas à l'hÎpital !
Non, tu devras m'y conduire.
- Je ne peux pas conduire.
- Non ? Bien.
Je mets de l'essence et j'arrive.
- De l'essence ?
- J'ai besoin d'argent.
Non. Pas d'argent. Viens-t'en.
Ma voiture est à sec, je ne me rendrai pas.
Je te dis de venir tout de suite.
Je ne blague pas, d'accord ?
Je suis sérieuse et je suis seule.
Alors, n'arrête nulle part et viens-t'en !
Si tu parles sans arrêt, je n'arriverai pas.
Calme-toi un peu et... TrÚs bien.
Ne me lâche pas. Ne me lâche pas. Allez !
ll y a quelqu'un ?
Je t'en prie, sois là . ll y a quelqu'un ?
Allison ?
ll y a quelqu'un ?
- Ben ?
- Allison.
Tu vas accoucher dans l'eau ?
Qu'est-ce que tu fais ?
On ne devrait pas y aller ? Je...
Calme-toi, d'accord ?
Sois calme, c'est ça qui importe.
Si on est stressés,
le bébé naîtra
dans un environnement stressant
et il sera stressé pour le restant
de ses jours. Alors, il faut...
Soyons calmes.
D'accord.
TrÚs bien, relaxons.
Veux-tu qu'on discute ?
Je suis vraiment navré de ce que j'ai fait.
Et de ce que j'ai dit.
- Je n'arrête pas d'y penser.
- N'en parlons pas.
Mais le bébé pourrait naître
dans la réconciliation, alors on...
Non. Je ne veux pas en parler.
Arrête, d'accord ? Aide-moi à relaxer.
- Que devrais-je faire ?
- Appelle le Dr Howard.
AllÃŽ ?
AllÃŽ, ici Ben Stone.
J'appelle de la part d'Allison Scott.
Où est le Dr Howard ? C'est urgent.
ll est dans une bar-mitsva à San Francisco.
Dans une bar-mitsva à San Francisco ?
Quand sera-t-il de retour ?
Dans trois jours.
Auriez-vous son numéro de cellulaire ?
Bonne nouvelle.
J'ai eu son numéro. Je vais l'appeler.
Génial. Merci beaucoup. Seigneur.
Je suis contente que tu sois là .
Je suis content d'être là aussi. Merci.
Je n'aurais pas dû te traiter de folle.
Je n'aurais pas dû dire ça.
Je me sens mal, et...
Ãa va. C'est du passé. C'est du passé.
- Désolée de t'avoir dit de baiser ta pipe.
- Ãa va. Je ne l'ai pas fait.
N'en parlons plus. C'est du passé.
Je vais l'appeler tout de suite.
Tu fais bien ça.
Bonjour, ici le Dr Howard. Je ne suis pas lÃ
pour le moment. Laissez-moi un message.
Dr Howard. lci Ben Stone.
Devinez ce qui se passe ?
Allison est en train d'accoucher,
et vous n'êtes pas là .
Où êtes-vous ? Dans une bar-mitsva
de merde à San Francisco,
espÚce de gros salaud !
Et que vais-je devoir faire ?
Je vais devoir vous tuer.
Je vais devoir vous foutre une balle
dans le cul.
Vous êtes mort ! Comme Tupac !
Comme Biggie, espÚce de salaud !
J'espÚre que vous mourrez
ou échapperez la maudite chaise
où est assis ce maudit enfant !
J'espÚre que votre avion s'écrasera.
Au revoir !
- Salut.
- Salut.
Lui as-tu parlé ?
Pas tout à fait,
mais je lui ai laissé un gentil message.
TrÚs bien.
Ce que je vais te dire n'est pas si grave.
Souviens-toi de ça.
ll y a un petit changement de plan,
mais on va se débrouiller.
Tout va bien aller, d'accord ?
Je te dis que ça va aller.
Me fais-tu confiance ?
- Je vais essayer.
- D'accord.
Le Dr Howard est à une bar-mitsva.
- Une bar-mitsva ?
- Un rite de passage juif.
ll y sera pour les trois prochains jours,
alors il ne pourra pas être ici ce soir.
Oh non !
Ãa va aller.
- Que devrait-on faire ?
- Je sais ce qu'on va faire.
On monte dans la voiture,
et je te conduirai à l'hÎpital.
En chemin, on appellera
tous les gynécologues rencontrés.
L'un d'eux sera disponible.
- D'accord. Je peux faire ça.
- TrÚs bien.
On a le temps.
Tes contractions sont-elles espacées ?
- Elles sont aux sept minutes.
- Aux sept minutes !
Aux quatre minutes, ce sera urgent.
- As-tu perdu les eaux ?
- Je ne sais pas. Je suis dans le bain.
C'est vrai.
As-tu expulsé le bouchon muqueux ?
Le quoi ?
C'est un amalgame glaireux coagulé.
Mais il est expulsé juste avant la naissance,
donc si ce n'est pas fait, on a le temps.
On se rendra à l'hÎpital.
ll n'y a aucun problÚme.
Tu as lu les livres de bébés.
Oui. J'en ai lu trois, en fait.
- Merci.
- De rien.
Est-ce que ça va ?
Ãa va.
Peut-on se stationner ici ?
Ãa va aller.
J'ai volé ça à la grand-mÚre de Martin.
- Oh ! C'est gentil de ta part.
- Merci.
On y est. On y est.
TrÚs bien. On arrive.
- D'accord.
- On arrive.
On est rendus. Bonsoir. Voici Allison Scott.
Le Dr Kuni a dit qu'il vous appellerait.
- ll l'a fait. On va prendre bien soin de vous.
- Merci.
- Samuel ?
- Oui ?
Voici Allison Scott.
AmÚne-la à la chambre 307.
- Bonsoir.
- Salut.
- Vous êtes notre infirmier ?
- C'est pourquoi je tiens une planchette.
Quoi de neuf ?
Je blague. Allons accoucher, d'accord ?
Oui.
Désolé. Ãa a pris du temps
avant de trouver cette veine.
Elle ne voulait vraiment pas que je la trouve.
- C'est le moniteur du bébé ?
- Oui.
Pour qu'on sache
comment se porte ce petit bébé.
D'accord.
Bonsoir, Allison. Ben.
Soirée intéressante, n'est-ce pas ?
Merci beaucoup d'être venu.
Ai-je d'autre chose à faire à part dormir ?
Je blague.
- Où est votre médecin ?
- Dans une bar-mitsva à San Francisco.
ll ne nous avait pas avertis.
- Génial.
- Oui.
Vous avez de la chance,
je n'ai pas d'amis juifs.
Dr Kuni, je veux le faire naturellement,
sans médicaments.
Voyons voir
comment ça se passe, d'accord ?
Son rythme cardiaque est bon.
Samuel, où en est-on ?
- Quatre centimÚtres.
- Quatre centimÚtres quoi ?
- Dilaté ?
- Dilaté. C'est ça. Porte attention.
Porte attention, d'accord ? On fait équipe.
- Je veux foutre le camp d'ici.
- Quoi ?
- Je veux foutre le camp d'ici.
- Calme-toi, vieux, calme-toi.
- Je dé*** les hÎpitaux.
- Je sais, mais on vit un beau moment.
Calme-toi et réjouis-toi. Une nouvelle âme
va se joindre à notre petite bande.
On va avoir un bébé. On va avoir un bébé.
Tout ce que je vais avoir,
c'est une attaque de panique.
ll y a probablement une piÚce pleine
de cadavres !
Vous voulez être là quand ils sortiront
et qu'ils nous cracheront de la malaria
au visage ?
- Seigneur.
- Merde.
- Ãa fait du bien ?
- Oh oui !
Oh oui ! Vas-y.
- Je pourrais faire ça toute la journée.
- Génial.
- Qu'est-ce que c'était ?
- Qu'est-ce que c'était ?
Qu'est-ce qui se passe ?
Quel est le problÚme, les enfants ?
- Ralentissement.
- Seigneur.
Allison, vous devez vous coucher
sur le dos, d'accord ?
Le rythme cardiaque du bébé ralentit.
- Ãa va bien aller.
- D'accord.
- Ãa va aller. Ãa va bien aller ?
- Ãa va bien se passer.
Vous allez me sentir pousser.
Vous allez sentir une...
- Oh !
- Que faites-vous ?
Je tourne le bébé pour libérer le cordon.
Vous comprenez ?
Oh ! Mon Dieu.
Tout va bien.
C'est mieux, mais pas parfait.
ll faut accélérer les choses.
Je crois que le cordon est
autour de son cou.
Je vais vous donner des médicaments
pour accélérer le tout.
Le bébé ne peut plus attendre.
J'ai quelque chose pour la douleur.
Non, non, non, non.
Je ne veux pas que le bébé naisse drogué.
Ce n'est pas dans mon plan.
Les choses ont changé. N'en discutons pas.
Quoi ? Non, non. Je ne suis pas à l'aise.
- Voulez-vous bien l'écouter ?
- TrÚs bien. Faites ce que vous voulez.
- Un instant. Quoi ?
- Dois-je m'en aller ?
Voulez-vous être le médecin ?
Je n'ai pas à rester ici.
Non. Ce qu'on veut,
c'est discuter des possibilités.
- C'est tout.
- Non. En fait, vous voulez
me dire comment faire mon travail.
Mon travail est de m'assurer
que votre bébé naisse en santé.
Mais je peux rentrer chez moi. Dites-le-moi.
Jouez au médecin.
Pourrais-je vous parler dans le couloir ?
Cette femme veut décider de tout.
Elle doit me laisser faire mon travail.
Elle trouve ça un peu dur,
car notre médecin et elle avaient
un plan trÚs précis.
lls voulaient que ce soit
une expérience spéciale.
Pour une expérience spéciale,
allez entendre Jimmy Buffett.
ll y a un nouveau plan :
s'assurer de sauver le bébé.
Je vous en prie, aidez-nous.
Je ne sais pas ce que je fais.
Vous pouvez être méchant avec moi,
mais soyez gentil avec elle.
C'est tout ce que je vous demande.
Soyez gentil avec elle.
- Ãa va ?
- Je pense que oui.
- Désolé. Repartons à neuf.
- Merci. Merci.
C'est sain. C'est bien. On crée des liens.
Allison, excusez-moi d'avoir été cinglant,
mais si ça vous va,
je voudrais rompre la cavité
et vous donner des médicaments
pour tout accélérer.
Je ne voudrais pas qu'il y ait d'infections,
une fois que la cavité est rompue.
Peu importe. Faites ce que vous avez à faire.
Seigneur. ll est un vrai cauchemar.
Je sais. Je lui ai parlé.
Je pense que tout ira mieux.
Je regrette d'avoir rompu avec toi.
Tu n'as pas à le regretter.
Je savais que tu me laisserais
une autre chance.
Mais je pensais qu'elle arriverait plus tÃŽt.
J'ai complÚtement paniqué.
Je voyais Debbie et Pete, et...
- Et mon cul a tellement grossi.
- Non, non.
Oui.
Je n'aurais jamais cru que le gars
qui me mettrait enceinte
serait en fait parfait pour moi.
- Moi non plus.
- Mais il l'est.
Oui.
Martin, devine qui je suis.
"Les gens me croient intelligent
parce que je parle comme un robot."
Stephen Hawking.
"Je baise mon infirmiÚre
avec mon gros pénis."
C'est l'heure du rugby roulant.
Viens ici ! Je vais te rouler dessus !
- Salut.
- Salut.
Salut.
Je décide de partir, et voici ce qui arrive.
- Je sais.
- Je ne pars plus.
- Au diable Legoland.
- D'accord.
Où dois-je me placer ?
Par-dessus ton épaule ?
C'est comme tu veux. Je peux m'approcher.
Prendre des angles à la Spike Lee.
Non, si tu filmais la salle d'attente,
ce serait parfait.
Oui. TrÚs bien. Merci.
Je vais prendre la relÚve.
- Debbie.
- Puis-je te parler dans le couloir ?
Pourquoi ?
J'aimerais être avec Allison
sans que tu sois là .
Bien.
Je sais comment tu te sens,
mais ce n'est pas à toi d'en décider.
Debbie, tu rêves si tu penses
que tu vas rester dans cette chambre.
Si tu t'en approches, j'alerterai la sécurité
et leur dirai qu'une folle vêtue de rose tente
d'enlever des bébés.
Donc, ne t'approche pas de cette chambre.
C'est ma chambre maintenant.
Le coin prÚs de la machine distributrice,
c'est ton coin.
Ma chambre. Ton coin. Reste dans ton coin.
Ãloigne-toi de ma chambre.
Tiens-toi loin.
Qu'est-ce que tu fais ici ?
ll m'a jetée dehors. ll m'a dit de m'en aller.
J'imagine que c'est une bonne chose.
ll dit qu'il va prendre soin d'elle.
ll semble savoir ce qu'il fait.
Je pense qu'il sera un bon pÚre.
Je pense que je l'aime bien.
Heureusement.
J'aurais dû filmer ça.
Oh ! Mon Dieu !
Merde ! Ãa fait vraiment mal !
- Le travail avance.
- D'accord.
Je veux une épidurale. D'accord ?
- Donne-moi l'épidurale !
- Donnez-lui.
- Maintenant.
- Allison, écoutez-moi.
C'est trop *** pour l'épidurale.
Le col de l'utérus est complÚtement dilaté.
Je suis sérieuse, donnez-moi l'épidurale !
On a le temps !
- C'est impossible.
- Allez-y !
Je vais me retenir !
Je vais arrêter de pousser.
- On a le temps. Faites-le !
- Je ne pousserai plus !
Je suis désolé. C'est trop ***.
On va faire ça naturellement, d'accord ?
Comme vous vouliez le faire.
- D'accord ? Prête ?
- D'accord.
Vous allez avoir une contraction.
Je veux que vous poussiez, d'accord ?
- TrÚs bien, trÚs bien.
- Je sens tout !
Seigneur ! Elle arrive !
Pouvez-vous crier un peu moins fort ?
Vous terrifiez les femmes enceintes.
- Tu te fous de moi ?
- TrÚs bien.
Tu te fous de moi ?
Seigneur.
Ce n'est pas normal.
Ãa ne va pas là -dedans.
- Oui.
- Oh non !
Je ne suis pas un expert,
mais je dirais que c'est la tête.
C'est ça, Deb ?
Ãa se passe toujours comme ça.
C'est pareil pour toutes les femmes.
Non, je ne suis pas d'accord.
Ãa a l'air horrible cette fois.
Je vais voir si je peux les aider.
- Bien ! Je vois la tête !
- Seigneur.
- De quoi ça a l'air, Ben ?
- Seigneur.
- Quoi ?
- Tu ne veux pas voir ça.
- Oui !
- C'est beau, mais tu ne veux pas regarder.
Je veux voir ! Oh ! Mon Dieu !
C'est presque terminé ! Un, deux...
Tout va bien ici ? Seigneur !
- Sors d'ici !
- Oui, d'accord.
Oh non !
Ãa va, vieux ?
Ãa va aller.
- Et puis ?
- Je n'aurais pas dû y aller.
N'y allez pas. N'allez pas voir ça, jurez-le.
Jamais de la vie !
C'est le dernier endroit où j'irais.
Je n'entrerais jamais là -dedans.
Ãa va être difficile de rebander.
- Ãa va, Deb ?
- Ãa va.
- Poussez. Un, deux, trois.
- Seigneur !
Les épaules sont passées.
Une autre grosse poussée.
Bien.
J'ai réussi.
- Seigneur. Elle est sortie.
- Tu as réussi. Tu as réussi.
- Seigneur, tu as réussi.
- Oh ! Mon Dieu.
Mon Dieu.
- Je t'aime, Ben.
- Je t'aime aussi.
Seigneur.
- Félicitations. Elle est magnifique.
- Merci.
- Vous avez été extraordinaire.
- Merci.
Salut, mon petit bébé. Tu es sortie.
Tu es sortie. Bienvenue.
Parfois, quand vous vous ennuyez,
fixez-vous vos testicules ?
Ãa doit t'arriver, John Lennon.
- Ãa recommence.
- Qui est-ce ? Le rabbin de Ben ?
Est-ce lui qui coupe le pénis ?
Je pense que c'est Matisyahu.
Merveilleux.
- Veux-tu qu'on arrête le pari ?
- Oui.
Tu sais ce que tu dois dire. Dis-le.
Je crois qu'il est temps.
Jason, tu es le maître.
- Vous l'avez entendu ?
- Oui.
TrÚs bien. Le pari est terminé. Tu es libre.
- Oh ! Mon Dieu.
- Seigneur.
Tu sens les testicules de vieil homme.
- Merci. Merci.
- Maudit.
Salut.
Oh ! Mon Dieu.
Bonjour.
Seigneur.
Elle est magnifique.
Bonjour.
- Je t'aime, Ben.
- Je t'aime, Debbie.
- On va avoir un autre bébé.
- D'accord.
Bonjour, bébé.
Messieurs, c'est une fille !
C'est une fille ! Mazel tov !
- Félicitations, papa !
- On a une magnifique petite fille !
- Allons la rencontrer !
- Une merveilleuse petite fille !
Puis, maman a dit : "Fais-le, merde."
Papa ne savait pas trop
ce que ça voulait dire.
Alors, je ne me suis pas attardé aux détails
et j'ai obéi.
Qu'aurais-tu fait à ma place ?
Ne le dis pas à maman,
mais je suis si heureux de l'avoir fait,
car maintenant, tu es avec nous.
C'est bien, non ? Je pense que oui.
Bonjour, toi.
Ton appartement est-il
assez grand pour nous ?
Tout à fait.
Mais avant d'arriver,
il faudrait choisir
entre les Crips et les Bloods.
- Le rouge me va bien.
- Le bleu me va bien.
La guerre continue.
On peut les surprendre
et devenir Latin Kings.
Oui.
- Le doré nous va bien.
- Oui.
Bon choix.
Je te dirais bien que tu conduis
trop lentement, mais le bébé est là .
Les voitures peuvent klaxonner,
mais je ne dépasserai pas 20 km/h.
Ãa pourrait prendre environ trois heures
avant d'arriver à la maison.
Distribution et équipe - Album de bébé