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Je n'avais jamais vu les choses
comme formant un tout.
Jusqu'à aujourd'hui.
L'amour peut
faire tourner la tête.
Mon Dieu, par où commencer ?
APPEL D'URGENCE
L'univers a été créé
il y a 50 milliards d'années...
dans une incroyable explosion
d'énergie pure.
La matière apparue
dans ce "big ***"...
donna naissance aux galaxies.
Notre soleil et nos planètes
furent formés...
de nuages de poussières
d'étoiles...
il y a plus de
5 milliards d'années.
Il fallut des milliards d'années
pour qu'une forme de vie...
apparaisse dans l'atmosphère
bouillonnante de la Terre.
La vie évolua lentement.
Les organismes apprirent
à se reproduire...
et devinrent plus complexes...
d'abord, s'accrochant
au fond de l'océan,
ensuite, développant
locomotion et faculté visuelle.
Il y a des centaines
de millions d'années,
nos ancêtres primitifs
se hissèrent sur la plage.
Les amphibies se transformèrent
en reptiles,
qui régnèrent sur la terre
pendant des millions d'années.
Ensuite, vinrent les mammifères
à sang chaud.
L'homme évolua dans
les derniers millions d'années.
Il fallut des milliers d'années
à la civilisation...
telle que nous la connaissons
pour arriver à l'ère moderne.
Et il fallut 30 ans
à Harry Washello...
pour trouver la fille parfaite.
Brossez-vous bien les dents...
autrement elles seront
comme ça dans 10.000 ans.
Vous voulez mettre un dollar ?
Voilà. Un chacun.
Mettez-le dans la gueule...
...mammouth dans la glace.
Ils en coupaient un morceau,
le dégelaient,
le cuisinaient et le mangeaient.
Oui, ils faisaient du ragoût
de mammouth congelé.
C'est mon voyage d'étude,
jeune homme.
C'était la femme de ma vie
et je l'avais laissée filer.
J'étais si frustré que j'aurais
pu sauter dans la marre.
Je pensais ne jamais la revoir.
Eh bien, bonjour.
Salut.
Le destin est bien curieux.
Nous étions faits l'un
pour l'autre... Julie et moi.
Je ne pourrai pas les manger.
Non, je ne peux pas.
Nous allons devoir tous
les prendre... à emporter.
Il faudrait les ramener
dans le Maine pour les relâcher.
- Ça va coûter combien ?
- 1.200 $ .
1.200 $ ?
Je crois que j'ai toujours été
un type romantique.
Avant, je n'avais personne
pour qui être romantique.
C'était juste comme
ça devait être.
Pour moi, rencontrer une fille
de mon âge qui savait...
qui étaient Dicky Welles
et Verna Brown...
ça tenait du miracle.
AIDEZ A RESTAURER
LE PAN PACIFIC
C'est une fille moderne,
mais un peu vieux jeu.
Elle avait amené
son grand-père me voir jouer,
et m'avais fait prendre un tram
pour visiter Miracle Mile.
Ça semblait d'une autre époque.
Je crois que
c'est le moment de changer.
Je devrais peut-être arrêter
d'essayer d'imiter Glen Miller.
Je devrais accepter un poste
d'enseignant dans un collège.
Prendre un appartement
dans la résidence de Julie.
Beaucoup de "yuppies" aménagent
à Park La Brea ces jours-ci.
Ça fait 35 ans que j'habite ici.
Dans quel bâtiment habitez-vous ?
J'habite dans celui-ci
et Julie habite...
J'habite dans un autre.
Je peux vous offrir un sandwich ?
- Pas pour moi.
- Eh bien, pourquoi pas.
Avec moutarde et choucroute ?
Pas de problème.
C'est dommage
que tu doives partir.
- Et tu dois travailler ce soir.
- Seulement jusqu'à minuit.
Ça me va. Tu aimes danser ?
Non. J'adore danser.
Julie !
Ne te sens pas gênée,
chérie, présente-moi.
- Harry Washello.
- Lucy Peters, sa grand-mère.
- Musicien ?
- Oui, madame.
Je lui ai parlé
de ton gratin diététique.
Pourquoi ne pas le réchauffer
le temps qu'on arrive ?
Julie, Julie. Et les sandwichs ?
Grand-mère...
Je suis désolée.
Qu'y a-t-il ?
Ça fait 15 ans
qu'ils ne se sont pas parlé.
Et pourtant, ils s'aiment
toujours autant qu'avant.
Ça a dû être
une sacrée engueulade.
Ils ne savent
même plus pourquoi.
Cet orgueil stupide.
Ça me brise le cœur.
Allons voir comment
il se débrouille.
Bien... il est temps d'y aller.
Je pourrais entrer,
m'asseoir, prendre un café... ?
Et me regarder travailler ?
- Non, pas ça.
- Allez.
Tu retournes à ton hôtel.
Tu nettoies tes pistons
et tu fais une sieste...
recharge tes batteries
pour ce soir.
Je vais aller faire la sieste.
A minuit et quart ?
Je vais te baiser jusqu'à ce
que tes yeux deviennent bleus.
Oui... juste une fille classique
et vieux jeu.
Julie Washello.
Rien ?
OISEAU DE PARADIS
Tu rencontres enfin la fille
parfaite et tu merdes tout.
Bravo, Harry.
Merde.
J'ai 3 heures
et demie en retard.
Ce n'est pas grave.
Robot, ne dis rien !
Tu peux nager dans de la pisse
de dragon, je m'en fous.
Pas moi. Spongey, non !
Elle est belle la société.
Oui !
Tu aimes manger des grillades ?
Je connais le meilleur endroit
de toute la ville.
- Julie est là ?
...dans tout Crenshaw.
Côtelettes.
Chéri, la grillade texane
de Hogley Poagley...
à Panorama City
c'est la meilleure.
Panorama City ?
Bonjour, Harry.
Tu l'as ratée de peu.
Mon réveil n'a pas sonné.
Panne d'électricité à l'hôtel.
Vraiment.
- Elle était en colère ?
- A ton avis.
Ecoute, tu as son numéro
de téléphone ?
- Il est dans l'annuaire.
- Allez.
C'est sous "Lucy Peters".
Mais je ne la réveillerais pas.
Tu vas manger quelque chose ?
Oui, un "gyro" et des œufs.
Du café aussi.
Elle était dans mon rêve
érotique l'autre nuit.
- Que fait-elle ?
- Presque tout.
Comme travail.
Je crois qu'elle est
agent de change.
La voilà.
Bonjour.
- Votre café.
- Merci.
Regarde-la.
Fred connaît bien ses habitudes.
La ferme, O.K. Harlan ? Mon Dieu.
L'ARC EN CIEL DE LA GRAVITE
Vous êtes chez les Peters.
Veuillez laisser
votre message après le bip.
Allô, Julie, c'est Harry.
Tu es là ?
Je suis désolé.
Ce n'est pas ce que tu crois.
Le réveil n'a pas sonné.
C'est vrai.
Il y a eu une panne
d'électricité à l'hôtel.
Il est 4:00 chez Johnie
et si tu veux venir,
nous pourrions aller
déjeuner au Champagne.
Ça serait super.
Autrement, je t'appellerai
demain...
et, je veux à nouveau
m'excuser pour tout ça.
Bonne nuit.
Papa, c'est moi, Chip.
Pourquoi le téléphone
était-il occupé ?
Il fallait
que je te réveilles.
C'est... c'est en train
d'arriver.
J'arrive pas à y croire.
50 minutes et
le décompte a commencé.
Mon Dieu, je ne tiendrai pas
le coup, putain !
Désolé, je ne devrais pas jurer.
Je suis désolé.
Mais c'est irréversible.
C'est ce qu'on attendait.
Thor-Arthur 66ZZD.
Je t'avais averti
et nous y voilà.
Nous ne savons pas pourquoi.
Pourquoi le saurions-nous ?
Ce n'est pas un exercice !
Nous allons tout lancer
dans 50 minutes !
Ils vont nous prendre
par 5 ou 10...
et nous en aurons les
conséquences dans une heure 10.
De quoi tu parles ?
Je parle de cette
putain de guerre nucléaire.
Qui es-tu ?
Où est mon père ?
Allez chercher mon père !
Ton père ? Il n'y a personne.
Où devrait-il être ?
Comment veux-tu que je sache ?
J'appelle le comté d'Orange.
Je suis dans le Dakota du Nord !
C'est une blague ou quoi ?
Blague ? Blague ?
Mon Dieu, ai-je appelé
le 254-9411 ?
Oui mais c'est
une cabine téléphonique...
à l'extérieur d'un café-
restaurant. Ça a sonné...
C'est le 714 ?
J'ai fait le 213 ? Merde !
Ils ont dû m'entendre. Merde !
Ils me voient
sur leur écran. Merde !
J'ai dû magouiller
le système pour appeler.
Ils vont m'avoir.
Dites-le à mon père...
Dites-lui que je suis désolé
pour cet été. Il comprendra.
- Ecoute. Ça suffit.
- Diffusez l'information.
- C'est une blague, non ?
- Oui, monsieur ?
Non, je vérifiais les circuits,
monsieur. Attendez.
Attendez !
Sécurité.
Dois-je retracer l'appel ?
C'est criminel de
plaisanter ainsi au téléphone.
- Qui êtes-vous ?
- Qui suis-je, moi ?
Juste un gars qui a répondu
au téléphone.
Je ne sais pas si c'est un faux
numéro, une blague ou quoi.
Qu'est-il arrivé à Chip ?
Il plaisantait, non ?
Oubliez ce que
vous avez entendu.
Retournez dormir.
Merde.
Le plat refroidit.
Mets-le sous la lampe.
Si je vous fais des compliments,
vous serrerez-vous contre moi ?
Quand grandiras-tu, Harlan ?
C'est le Golden State,
la Ventura,
ici le 101 et là Hogley Poagley.
C'est quoi ici alors ?
Golden State, le 101...
Je ne sais pas.
C'est ta nouille, pas la mienne.
Merde.
Je n'arrive pas à comprendre.
C'est la route Harbor
et ici celle de Santa Monica.
Et ici, la 405.
- Tu connais la 405, non ?
- Oui...
Dieu merci.
Merde.
Hé, Landa...
vous n'étiez pas au bowling...
des nudistes à Puenta Hills ?
C'était très fin, Harlan.
Elle t'a giflé par téléphone ?
- J'ai répondu au téléphone...
- Super.
- Je peux en avoir ?
- Bien sûr.
Ça n'est pas vrai.
Ça ne peut...
Ça l'était.
Ça l'est.
Mon Dieu.
Il m'a pris la main...
C'est la route d'Hollywood
et là, Ventura.
Excusez-moi.
Vous venez ici souvent ?
Toutes les nuits.
Connaîtriez-vous quelqu'un
qui a un fils s'appelant Chip ?
J'avais un oncle prénommé Chet.
- J'ai une nouvelle blague.
- Une nouvelle ?
Bien.
Le facteur arrive, une femme
ouvre la porte et elle est nue.
Elle le fait monter et le baise.
Ecoutez, les gars ?
Excusez-moi,
j'ai répondu au téléphone...
- Elle le reconduit à la porte...
- Excusez-moi.
Et lui donne 5 $ .
Hé, les gars ?
La ferme !
Ça pourrait être
très important.
Avez-vous un fils qui travaille
dans un silo de lancement ?
- Un silo de lancement ?
- Oui, dans le Dakota.
Chip ?
Ecoutez, ça va vous paraître
dingue, mais...
j'ai répondu
au téléphone dehors...
et le gars au bout du fil
était vraiment affolé.
Il a cru que j'étais son père.
Il s'était trompé
de code régional.
Et alors ?
Il appelait d'un silo
de lancement.
Il a dit que c'était trop ***,
en moins de 50 minutes...
pour lancer
leurs armes nucléaires,
que nous les recevrions
dans une heure 10 minutes.
Il voulait dire que c'était
la guerre nucléaire !
Une guerre nucléaire !
C'est qui ce clown ?
Aucune idée, mais ça
me fout la trouille.
- Oui, à moi aussi.
- C'est quoi ton problème ?
C'est l'heure où
tous les barjots sortent...
C'est certainement une
plaisanterie de mauvais goût.
C'est aussi ce que je pensais,
mais je l'ai entendu...
Ça semblait trop réel.
Il y a beaucoup
d'acteurs insomniaques...
qui ne trouvent
rien de mieux à faire.
Je l'ai vu dehors au téléphone.
Quoi qu'il ait dit
ou entendu, je l'ai vu.
- Moi aussi.
- Quelles stupidités.
Hé, mon gars. T'es bourré ?
C'est quoi ton problème ?
Je n'ai pas de problème.
Le gars du téléphone
se trompe peut-être.
Ce que j'ai entendu est vrai.
Dites-moi, sommes-nous
en phase de préparation forcée ?
- Ça a été confirmé ?
- Pourquoi ? Y-a pas de crise.
Qu'en savons-nous.
Pas besoin de bonne raison.
Nous ne nous attaquerions pas
nous-mêmes.
Ce serait ces sales Russes,
peut-être ! Mais pas nous !
Fedou aussi ?
Quand sont-ils partis ?
- Merci.
- Landa.
Vous avez dit que le cas échéant
nous attaquerions les premiers.
Vous vous rappelez ?
- Vous vous rappelez ?
- Je m'en souviens, Fred.
- Une attaque préventive.
- Merde !
Ils doivent nous évacuer
d'abord, non ?
Dis-moi où.
Quand t'ont-ils dit
comment faire ?
La terre est à tous.
Revenons à la réalité.
Il est 4:00 du matin, mon Dieu.
- Plus de café, s'il vous plaît.
- J'espère que ce n'est pas vrai.
Je faisais des rêves horribles
sur les bombes atomiques.
- Nous l'avions oublié !
- Ce sont des foutaises !
Voyons, nous construisons trois
ogives nucléaires par semaine !
Le sénateur est-il là ?
Vraiment ?
C'est impossible !
Je suis trés sérieux !
Dis-moi, tu plaisantes, non ?
Voyons, mon pote.
Fous-lui la paix. Il est bourré.
La ferme connard ! La ferme !
Si tu plaisantes,
dis-le moi maintenant.
Pourquoi inventerais-je
une histoire pareille ?
Si tu veux que je le dise,
je le ferai.
- Mais...
- Quoi ?
- Fred, pose ce revolver.
- Mais quoi ?
C'est la vérité.
Mieux vaut être prudent.
Joe, va chercher le camion !
Mon Dieu, je ne l'ai
jamais vu si agité.
Par ici.
Venez.
Quel est votre nom ?
Harry.
Pouvez-vous essayer de répéter
la conversation mot pour mot ?
Oui, je vais essayer.
Voyons !
Personne n'irait croire ça ?
- Encore moins venant de moi.
- Ferme-la ! Laisse-le parler.
Allez-y.
J'ai répondu au téléphone
parce qu'il sonnait.
Et le gars,
il a commencé à crier...
"Papa ! Papa ! C'est en train
d'arriver ! C'est irréversible !"
"Nous sommes coincés.
Thor-Arthur 66DDZ."
Attendez.
Redites la dernière partie.
Il a dit, "Thor-Arthur 66DDZ".
Et après, il a commencé à dire,
"Mon Dieu !"
"Nous lançons nos missiles
dans 50 minutes."
"Ils nous tomberont dessus
dans une heure 10."
Et j'ai dit quelque chose.
Il a alors réalisé que
j'étais pas son père.
Je lui ai demandé
si c'était une blague.
Et il a dit, "Une blague ?
Mon Dieu, une blague ?"
Il essayait d'appeler son père
dans le comté d'Orange.
Et ensuite...
Et ensuite il a dit,
"Ils me voient à l'écran".
Et ensuite quelqu'un est entré
et il a dit, "Oui, monsieur."
"Non, monsieur".
Et ils l'ont descendu.
J'ai entendu des coups de feu.
Et ensuite quelqu'un
a pris l'appareil...
et j'ai dit, "C'est une blague ?"
Et tout ce qu'il a dit était...
"Oublie ce que tu as entendu."
"Retourne dormir".
Je savais qu'ils feraient
une connerie comme ça, un jour !
Je le savais !
Mais ils ne m'auront pas !
Je vais aller me planquer
dans les montagnes San Gabriel !
Ceux qui veulent venir,
amenez des conserves !
- Prenez beaucoup de conserves !
- Je viens, Freddie !
Ce Thor-Arthur,
ça vous dit quelque chose ?
J'en suis sûr. C'est un code.
- C'est possible.
- Comment le sauriez-vous ?
Je sortais avec un gars qui
travaillait à Rand Corporation.
J'ai appelé des amis
qui sauraient...
si à Washington,
ils s'attendaient au pire,
A ce moment précis,
quatre sur cinq...
sont en déplacement
dans l'hémisphère sud.
- Je trouve ça trés curieux.
- Que faisons-nous ?
Nous verrons dans 46 minutes.
Et tout le monde verra.
Prenons de l'avance.
Les rues seront impraticables.
Je vais aller à l'aéroport
au plus vite.
Au moins, je serai
dans un avion au moment où.
- C'est de la folie !
- Voyons, mon ami !
Je m'en vais.
A quelle distance doit-on
se trouver pour y échapper ?
Il n'y aura pas de bombe
atomique, que des missiles.
S'arranger pour avoir
un hélicoptère pour LAX.
Attends une seconde.
- Où vit Julie ?
- A Park La Brea.
Je sais, mais quel bâtiment ?
Sur la rue Fuller, numéro 351.
Laissez-moi partir.
Roger. Tu viens avec nous ?
Comme tu voudras.
Où irons-nous pour échapper
aux radiations ?
Le Mexique ? Hawaï ?
Allons à Hawaï.
- Pas les tropiques.
- Nuages de l'océan, pluie...
Ça doit être un désert.
Comme le Sahara ou le Gobi.
- Le Gobi non, merde.
- Nous allons en Antarctique.
Il a dit le désert.
Il y a une vallée sans pluie.
Il y a de l'eau potable
dans la neige.
C'est le pôle nord
ou le pôle sud ?
Nous devons aller à l'aéroport.
Faites une liste des gens
que nous voulons amener :
Scientifiques, leaders,
grands esprits.
Je la veux dans 5 minutes.
Mon Dieu.
Los Angeles.
Le numéro d'Ivan Peters.
M. Sagan devrait être informé...
Fred ! Allons-y !
Je vous ai dit qu'il nous
fallait des conserves !
Il faut y aller.
On mangera du pingouin.
- Trés bien !
- Merci beaucoup.
On m'a volé ma voiture.
Conduis-moi.
Oui.
On doit aller chercher Julie.
- Monte !
- Ensuite à l'aéroport !
Oui, monte !
Attendez !
Allez.
Ce sont les charters LSA.
Réveillez le directeur.
N'importe quel prix.
Aucune montant n'est absurde.
Et Pat Reiley ?
Pat Reiley ? Voyons !
Des leaders.
Ma cousine le connaît.
Ecris ce que je t'ai dit, O. K ?
Nous parlons de Mensa.
Ce n'est pas une personne,
c'est une organisation.
Des gens comme
Linus Pauling. Note.
Vous connaissez des pilotes ?
N'importe quelle compagnie ?
Eh bien, en fait,
c'est l'uniforme de ma sœur.
Jane et Tom. Harry Belafonte.
Pourquoi pas Joyce Brothers ?
Elle est intelligente.
Joyce Brothers ? Non, merde !
Qu'Archie dévalise
le magasin de ski.
Qu'il récupère
tous les anoraks de plumes.
Oui, comme un canard,
ce qu'il y a de plus chaud.
Y'a des Chrétiens ici ?
Vous savez, des purs et durs ?
Denny Berrigan et son frère.
Bobby Seele, *** Gregory.
Tu as leurs numéros
de téléphone ?
Terry, tu lui as parlé ?
Non, fais ça d'abord.
Ne perds pas de temps. Compris ?
Reste calme.
Efficacité maximale.
Ça ne va pas.
Allons à Park La Brea.
- Park quoi ?
- Nous devons récupérer Julie.
- Qui est Julie ?
- Qui es-tu ?
Où allons-nous ?
A l'aéroport.
T'avais dit
qu'on irait chercher Julie.
- J'ai menti.
- Tu as menti ?
Je veux réserver l'héliport
pour aller à l'aéroport,
prêt à partir
pas plus *** que 4:55.
Quoi ? Quel héliport ?
5900 Wilshire. Je suis désolée,
pas de retour en arrière.
Vous devez me laisser descendre.
Pas question !
Chaque minute compte !
Impossible de s'arrêter.
Je dois aller chercher Julie.
Je l'aime moi aussi mais c'est
chacun pour soi. Appelle-la.
Arrête le camion !
- Merde.
- Laissez-moi ! Arrêtez le camion.
M. Sagan, attendez un instant.
Tu veux sauter ?
Fais-le à la route secondaire !
C'est comme quand
tu crèves un pneu à 130...
et que tu vas te prendre le mur !
M. Sagan, oui, je comprends
et je m'en excuse,
mais je dois vous informer
d'une chose horrible.
Merde.
Je rêve.
C'est ça, je rêve.
Putain !
Arrêtez !
Arrêtez !
Ne me cogne pas, O. K ?
Regarde dans le coffre
et prends une chaîne.
J'ai Nakamichi, Pioneer,
j'ai de tout, mec.
- Prends ce que tu voudras.
- Ferme-la.
Je dirai que c'était
une famille mexicaine !
- Je n'ai pas vu ta tête !
- La ferme.
- Retourne à la sortie.
- Comme tu voudras.
Conduis le plus vite possible
et ne t'arrête pas.
Ne t'arrête à aucun feu.
C'est ma vitesse de pointe.
C'est un sens interdit, mec !
Tu ne vas pas me descendre, si ?
Je n'ai jamais tué
personne de ma vie,
mais je pourrais aujourd'hui.
- Comment t'appelles-tu ?
- Wilson.
Wilson, moi c'est Harry.
Qu'est-ce qui presse ?
Je dois prendre un avion.
L'aéroport est de l'autre côté.
Je sais, j'ai oublié
quelque chose.
D'accord, je te crois,
je le jure.
Comme tu veux, reste calme, mec.
Si ça n'arrive pas,
je te paierai pour les dégâts.
Si rien n'arrive.
Si rien quoi ?
Tu sais aller à Park La Brea ?
Tu as assez d'essence
pour faire l'aller-retour ?
J'en ai à peine assez
pour aller à Venice.
Quoi ? Si quoi n'arrive pas ?
Arrête-toi à ce poste d'essence.
C'est pour les taxis.
Ils n'auront pas d'essence.
Passe-moi les clés.
Je dois appeler quelqu'un.
Ecoute, prends.
Voilà 20 $ .
Mets assez d'essence
pour retourner à l'aéroport.
Oui, pas de problème.
Si tu restes avec moi,
tu feras partie des veinards.
- Allô, Ivan ?
- Quelle heure est-il ?
***, trés ***.
Je suis désolé
d'appeler si ***.
C'est Harry et j'ai quelque
chose d'important à vous dire.
C'est fou, je sais mais
nous devons réveiller Julie...
et à aller à l'immeuble 5900.
Hé, mon garçon.
Qu'est-ce que tu fais ?
T'essaies de voler de l'essence ?
Non, je ne vole rien.
Harry, c'est difficile
de comprendre à cette heure.
Je sais, c'est dur à croire.
Mais vous devez le faire.
Ce n'est pas loin.
Réveillez-la et attendez-moi
devant le bâtiment.
J'y serai dans 5 minutes.
J'ai 20 $ pour l'essence.
Il vous en donnera 50 de plus
si on peut faire le plein.
Ne me descendez pas. J'ai des
chaînes : Nakamichi, Sony, tout.
J'ai un Blaupunkt
qui n'a jamais servi.
Il est fou.
Laissez-nous faire le plein
et nous partons.
Quel est le problème ?
Si tu veux de l'essence,
ce sera 50 $ .
En liquide.
Pas de carte de crédit.
50 $ . Commencez à pomper.
Nous sommes pressés.
Tu vas devoir pomper toi-même.
Vous avez les flingues, mecs.
Allez Julie, voyons.
Vous êtes chez les Peters.
Veuillez laisser
votre message après le bip.
Bon Dieu de foutre.
Je vais écoper
de cinq ans pour ça.
Et 10 pour le matos du coffre.
Pas de conneries, mec.
- Posez votre arme ! Vite !
- Vous ! Au sol !
Tout de suite !
Ecartez les bras et les jambes !
Ecartez-les !
Je travaille ici.
Il a essayé de me voler.
Il ment, M. L'Officier.
Tu sais que tu mens.
Tu sais que tu mens. Il ment.
Je peux le prouver.
La ferme !
- C'est la voiture de ce gars.
- Officier, je peux expliquer.
Il a plein de trucs volés
dans le coffre.
Ferme-la !
Arrêtez !
Sheryl, éloigne-toi de la pompe !
Monte !
Il fallait le faire, mec.
Il le fallait, tu comprends ?
J'avais des trucs volés
dans le coffre et des amendes.
Je devais les écarter
mais elle a tiré !
Un incendie a été rapporté dans
une station service de la Pico.
Allô, allô.
Appuie deux fois
sur le bouton rouge.
Du nouveau sur
les plans d'évacuation ?
Identifiez-vous,
s'il vous plaît.
C'est M. Peters de la Commission
d'Energie Atomique.
Quoi ?
Nous sommes en situation code
Arthur. Vous ne le saviez pas ?
Nous n'avons aucune
information, monsieur.
Et votre source
de renseignements ?
Ils ne savent pas encore.
Pouvez-vous nous donner
votre positionnement ?
C'est de ça qu'il s'agit ?
D'une guerre nucléaire ?
Oui... oui, c'est ça.
Tu bosses à la centrale ?
C'est comme ça que tu sais ?
- Oui.
- Ma sœur m'avait bien dit.
On va tous y passer.
C'est pour quand le nuage ?
Dans moins d'une heure.
Que faisons-nous ?
Les rues vont
être impraticables.
Il y aura une navette
par hélicoptère à Wilshire...
direction l'aéroport.
Ecoute, attends ici.
Je dois monter. Ce sera rapide.
Où est l'héliport ?
Au bâtiment Mutual ?
Je dois récupérer ma sœur
Charlotta. Elle peut venir ?
Je dois la récupérer !
Klaxonne dans quatre minutes,
d'accord ? Quatre.
Je dois la récupérer.
Ivan ?
Julie ?
Y-a quelqu'un ?
Mme Peters ?
Mme Peters,
c'est Harry Washello.
Vous m'avez rencontré
cet après-midi.
C'est l'homme du "swing", Harry.
Oui, c'est
ça. Où est Julie ?
Elle dort profondément.
Revenez demain.
- Il faut la réveiller.
- Un instant.
Dites-moi ce qui se passe.
Mme Peters,
dans une demi-heure...
il y aura une attaque nucléaire.
Les missiles sont
déjà en chemin.
Trés bientôt, Los Angeles
sera de nouveau un désert.
- Pourquoi ?
- Je ne sais pas.
Prenez ce que vous voulez.
Nous allons au bâtiment
Mutual Benefit Life.
Un hélicoptère nous y attend
pour aller à l'aéroport.
Mon Dieu.
Je me sens
comme le prince charmant...
Allez ! Partons d'ici !
Attends ! Je descends
tout de suite.
Désolé mec, je dois y aller.
Attends !
Julie, réveille-toi.
Merde, réponds au téléphone !
- Vous avez une voiture ?
- Oui, dans le garage.
Je ne l'ai pas conduite depuis
des années. Où sont les clés ?
Combien de temps avons-nous ?
Entre 15 et 20 minutes avant
que ne parte l'hélicoptère.
Dort-elle toujours
aussi profondément ?
Elle a pris un ***.
Donnons-lui une
de ces pilules de régime.
Elles contiennent
des stimulants.
Ça devrait la réveiller.
Laissez-la dormir.
Je préférerais qu'elle
le sache le plus *** possible.
Lucy, pouvez-vous
courir avec nous ?
Je suis vieille, pas décrépie.
Lucy ?
Ivan ?
Oh, chérie.
Nous devrions y aller.
Non, non. Nous vous
rattraperons en voiture.
Au 5900 Wilshire.
Harry.
Pourquoi je suis
dans ce chariot ?
J'ai dormi toute la journée ?
- Ou est-ce la nuit suivante ?
- Oui.
Tu n'es pas venu.
Avec la panne de courant,
le réveil n'a pas sonné.
Ça peut arriver.
- Tu aurais pu m'appeler.
- J'ai essayé. C'était trop ***.
Ça me blesse.
Sors-moi de là, d'accord ?
Passe ton bras
autour de mon cou.
Viens. C'est ça.
- Ça va ?
- Ma jambe est endormie.
- Allons-y.
- Réveille-toi.
Allez.
Ça va aller.
Je sais où nous allons.
Vraiment ?
Nous allons faire
un vol en ballon, non ?
Un petit déj au Champagne en
regardant le lever du soleil.
Tu as dû préparer
un truc comme ça, non ?
Oui, peut-être.
Avec ta chance,
le ballon sera dégonflé.
Tu as certainement raison.
Attends ici.
Elle ne sait pas encore.
Laissons la voiture et allons à
l'héliport. C'est juste en face.
Nous ne venons pas, Harry.
Nous voulons profiter d'être
ensemble si ça arrive vraiment.
Nous irons au restaurant
préféré de Lucy.
Je vais manger le sandwich
le plus gras...
le plus mauvais pour la santé
qu'ils auront.
Et je vais le laisser faire.
C'est incroyable.
C'est formidable.
C'est hallucinant.
On va te dire au revoir, chérie.
Nous t'aimons.
Toi aussi, Harry.
Attendez, attendez.
Où allez-vous ?
On a des choses à se dire.
Pour rattraper le temps perdu.
Prenez soin de vous.
- Doucement avec l'accélérateur.
- Dieu du Ciel !
- Pour l'amour de Dieu, Lucy !
- Donne-moi une chance... !
Non, non, je veux...
Je veux venir !
- Attendez !
- Ça va.
Tout ira bien.
Comment se sont-ils
remis ensemble ?
Que se passe-t-il ?
- Eh bien...
- Allez.
C'est un secret.
Je veux aller avec eux.
Je veux leur parler.
Dis-moi ce qu'il y a.
Attends que nous arrivions
tout en haut.
- Où est ma zibeline ?
- Je ne sais pas !
- Et les pointes creuses ?
- Tu devais les prendre !
Laisse tomber ! Allez !
Je ne veux pas
être mal élevée...
et gâcher
cette surprise romantique,
mais, tu sais, je préférerais
déjeuner avec eux.
Nous pourrons faire un vol
en ballon une autre fois.
Non ?
Qu'as-tu au visage ?
- Je suis tombé.
- Ça semble faire mal.
- J'ai cassé mes lunettes.
- On dirait...
Allons manger des crêpes
avec eux, non ? Harry...
- Attendez !
- Retenez l'ascenseur !
Merde ! Quelle heure est-il ?
Ils n'allaient pas se reparler
avant le jour où ils mourraient.
Mon Dieu, j'ai tant essayé
de les réconcilier.
Mais ils me sentaient
toujours venir.
Ils pensaient que c'était
l'autre qui m'avait convaincu.
Quand j'étais gamine,
je venais de Boulder...
pour passer les vacances...
il m'amenait toujours au musée
de la cire ou autre attraction.
Et je passais le jour
d'après avec elle...
et nous retournions
au même endroit...
et je faisais comme si
je n'y avais jamais été.
C'est ridicule...
si triste.
On va y arriver.
Oui.
Il nous faut l'oxygène.
Où est ce truc ?
- On est prêts ?
- Vous êtes le pilote ?
Pas de pilote ?
Pas encore.
Nous perdons du temps.
Le premier avion part
dans 10 minutes.
- Tiens ça.
- Vous êtes des amis de Landa ?
Il faut prendre un hélicoptère
pour aller au ballon ?
Quel ballon ?
Vous êtes le pilote ?
Non, Je suis Gerstead.
Je ne sais pas s'il viendra.
Quelle connerie.
Y'a rien qui prouve ça.
Vous êtes un ami de Landa ?
- La femme au téléphone portable ?
- Exactement.
Oui, au téléphone portable qui
sort de sa putain d'oreille.
Est-ce que cet hélicoptère
est prêt à partir ?
Si vous savez piloter.
Ça m'a coûté 4.000 $
d'arranger ça...
et elle ferait mieux
de me rembourser.
C'est un voyage
qui va lui coûter cher.
- Tout est prêt ?
- Y'a du carburant.
J'ai dit au garde de rentrer
chez lui et je fais comme lui.
Donne-moi l'argent.
Où puis-je trouver un pilote ?
Après 4:00, tous les bars
où on peut les trouver...
sont fermés,
comme tout le reste.
J'ai appelé tous ceux
de la liste.
Un vétéran du Vietnam
vient de Malibu pour 2.000 $ .
Il arrive.
Les autres n'ont pas répondu...
Pas étonnant à cette heure-là.
Je suis encore ici car cette
folle m'a promis 3.000 $ .
J'ai tous les dossiers de
son bureau, toutes les archives.
Je veux que vous soyez
témoins que j'ai tout fait.
Ecoute. Tu dois rester
ici et continuer à appeler.
Trouve un pilote d'hélicoptère.
Appelle qui tu veux mais ne
baisse pas les bras, compris ?
Ça va arriver, mec.
J'ai eu l'appel.
- Je l'ai dit à Landa.
- Harry...
J'ai du mal à comprendre
ce qui se passe ici.
Julie, reste ici.
Si je ne suis pas là à l'arrivée
du pilote, pars sans moi.
Sans toi ?
Je ne veux pas y aller.
Julie...
Donne-moi 5 minutes.
Fais-moi confiance. D'accord ?
Confiance pour quoi ?
Je t'aime.
Dieu merci !
Allez, allez, dépêche-toi.
- Aide-moi à monter.
- Oui, oui, embarque tout.
- Combien partent en premier ?
- Partent où ?
Au pôle sud.
Les vitamines. Où sont-elles ?
Landa en voulait beaucoup.
- De la pénicilline aussi.
- Que se passe-t-il ?
Des préservatifs !
Nous n'en aurons pas besoin.
Nous devons repeupler
toute la planète.
Tu pourras la repeupler
toi-même.
Combien d'ogives nucléaires
arrivent sur LA ?
Des ogives nucléaires ?
La région de Los Angeles
sera bien servie.
Mon Dieu.
Allez.
Harry !
Ecoutez.
- Vous connaissez quelqu'un qui...
- Va te faire foutre.
Des gens qui en connaissent
d'autres. Amis, voisins...
Puis-je voir
votre carte du club ?
Excusez-moi, vous connaissez
un pilote d'hélicoptère ?
Un pilote d'hélicoptère ?
Vous connaissez quelqu'un qui
peut piloter un hélicoptère ?
Un pilote d'hélicoptère ?
Vous connaissez quelqu'un qui
peut piloter un hélicoptère ?
Vous connaissez
un pilote d'hélicoptère ?
Un pilo... ? Non.
Excusez-moi. Quelqu'un
connaît un pilote d'hélicoptère ?
Quelqu'un ?
Y a-t-il quelqu'un qui
sache piloter un hélicoptère ?
J'ai demandé si quelqu'un
savait piloter un hélicoptère ?
Mon Dieu, ne tirez pas !
Ecoutez. C'est une urgence.
C'est pour
une transplantation cardiaque.
Est-ce que quelqu'un sait
piloter un hélicoptère.
Je peux.
Vous savez piloter ?
Hélicoptères Bell Jet, Huey...
Ça fait longtemps
mais ça devrait revenir.
- Il faudra me payer.
- Sans problème.
Mais on doit
y aller maintenant.
C'est pas vraiment
pour une transplantation.
Mais sans ça on va tous mourir.
C'est une question de minutes.
Quel est le problème ?
Un incendie toxique.
Cyanure. Le vent commence
à souffler par ici.
Beaucoup de gens vont mourir.
Nous devons y aller maintenant.
Si c'est ça, je dois
emmener quelqu'un, d'accord ?
Ecoute, on n'a pas le temps.
Alors, tue-moi.
Bien, vas-y.
Dépêche-toi.
Leslie ! Viens. On y va.
Que se passe t-il ?
Un problème ?
Non, aucun problème.
Vous connaissez un pilote ?
Un pilote d'hélicoptère ?
Quelqu'un qui puisse
piloter un hélicoptère ?
Merde.
Je dois récupérer quelqu'un.
Allez à l'héliport, d'accord ?
C'est dans le bâtiment
de Mutual Benefit Life.
Vous êtes sérieux ?
Ne partez pas sans nous.
J'y serai.
Attendez ! Revenez !
Oh, merde.
Officier ? Ça va ?
Julie.
On doit y aller.
Je cherchais... je cherchais
un pilote.
- Ne t'inquiète pas.
- Ils ont brisé la vitrine.
Regarde. Ils ont été touchés.
- Regarde.
- Mon Dieu, Wilson.
Quand le nuage arrivera-t-il ?
Il devrait être là, maintenant.
Ça fait une heure.
Personne ne sait rien.
Que voulez-vous dire ?
C'est une guerre nucléaire.
Les rues vont être
prises d'assaut.
Quoi ?
Qui a parlé de guerre nucléaire ?
Ce gars.
Il y était.
Il travaille à la centrale.
C'est l'unité
des Armes Spéciales...
de la Police de Los Angeles.
Le bâtiment est encerclé.
Lâchez vos armes et rendez-vous.
Nous allons mourir.
Je sais.
C'est ton sang ou le mien ?
Je ne sais pas.
Aidez-moi.
Je dois rejoindre Charlotta.
Descends-moi, mec.
Ça n'est pas tuer.
Je suis déjà mort.
S'il te plaît !
S'il te plaît.
Sortez maintenant.
Les mains sur la tête !
Tu lui as parlé
de guerre nucléaire.
Je ne pensais pas
qu'il le prendrait sérieusement.
Est-ce la vérité, Harry ?
Où as-tu entendu ça ?
Les gens de l'hélicoptère
parlaient de Landa.
Tu l'as dit à Landa ?
Mon Dieu, qu'ai-je fait ?
Tu l'as dit à tout le monde ?
Tout vient de toi ?
- Tu as pris l'appel ?
- Oui, oui.
"50 minutes et le compte
à rebours a commencé."
Ils ont dû pouvoir arrêter ça.
Eh bien... ce sont
de bonnes nouvelles.
C'est le dernier avertissement,
tueur de flics !
Tu sais de quoi ils parlent ?
Ce gars et toi
n'avez tué personne, si ?
Ils étaient aveuglés.
Ils ont tiré eux-mêmes...
et ils se sont fait sauter.
Eh bien...
nous devons aller leur parler...
avant qu'ils commencent à tirer.
Je vais sortir et leur dire
que nous étions là...
comme spectateurs, c'est tout.
Nous ne savions pas
ce qui se passait.
D'accord, Harry ? Ça va aller.
J'écrirais un article
là-dessus pour Esquire.
On fera certainement
aussi un film.
Je ne suis qu'une spectatrice !
Hé !
Ne tirez pas !
Je sors !
C'est juste moi !
Je sors lentement.
Julie ?
Hé !
Je sors, c'est tout.
Ecoutez, où allez-vous ?
Que se passe t-il ?
Où vont les flics ?
Ça aurait dû déjà arriver, non ?
Les gens ne sont pas
encore au travail.
Oui, mais ça pourrait encore
arriver. Allons-y.
714-254...
Désolé d'appeler si tôt.
Je voudrais savoir...
si vous avez un fils
qui s'appelle Chip.
Oui. Et ?
Quelque chose lui est arrivé ?
Non, non, il va bien. Je...
veux juste savoir si
vous savez où il est.
Dakota du Nord. Pourquoi ?
Dans un silo de missiles ?
Ecoutez, ce sont
des renseignements privés.
- Rappelez-moi demain.
- Attendez un instant.
Il vous fait dire
qu'il est désolé de...
Merde !
Allons-y.
- Et le pilote.
- J'en ai un.
Quoi ? Qui ?
J'espère qu'il nous attend.
J'ai peur.
J'ai peur.
Merde.
Merde !
Julie, écoute-moi.
Tu dois retourner à l'héliport.
Je vais t'y retrouver.
- Je n'y vais pas sans toi.
- Dégage, putain !
Ecoute. J'ai vu le pilote.
Je dois aller le récupérer.
Retourne là-bas. Prends ça.
Il n'est pas chargé.
Pointe-le à toute personne
qui t'ennuie, d'accord ?
- Ce n'est pas sûr ici.
- Je t'aime.
- Quoi ?
- Je t'aime.
- Je t'aime.
- Je t'aime moi aussi.
Va-t-en et attends-moi,
d'accord ?
Ne regarde pas
en arrière, d'accord ?
Va. Va !
Va.
Laissez-moi tranquille !
Arrêtez !
Hé, allons-y.
Je suis désolé, je...
...qui brûlent comme
des feux ardeurs... ardents.
Des rumeurs non confirmées
parlent d'attaque nucléaire...
Nous allons en direct
retrouver Brian Jones...
Brian Jones dans la rue...
Vous m'entendez ?
C'est de la folie pure !
Ce ne sont pas des humains...
C'est le chaos total. La peur...
C'est totalement...
- 52 !
- Dégagez !
Fils de pute !
Descends !
Putain de Dieu !
Putain, fils de pute !
Je vais te flinguer, petit !
Je vais te descendre !
Putain de Dieu !
Tu vas mourir, crétin !
Reviens ! Reviens ici !
Fils de pute ! Reviens ici !
Putain de Dieu !
Reviens ici !
Julie !
Harry, Harry.
Harry, Harry.
Toutes ces occasions.
N'y pense pas.
Oh, mon Dieu.
C'est l'enfer sur terre, non ?
N'y pense pas.
Sans toi ici avec moi,
ça le serait...
ce serait vraiment un enfer.
Les gens vont s'entraider, non ?
Je veux dire...
pour reconstruire les choses...
Je veux dire, les survivants.
Je crois que
c'est au tour des insectes.
Toute ta vie, tu crois
avoir le temps de tout faire.
Et puis...
C'était ça ?
Je suis désolée.
J'ai tellement peur.
On ne sentira rien.
Et on sera ensemble, non ?
Et quand ça arrivera...
où que nous soyons...
même si nos atomes...
je veux dire, nos esprits
seront ensemble, non ?
Oui.
Plus de mots.
Excepté "je t'aime".
Il me faudrait
un morceau de verre.
Et j'ai avalé tout ce
que contenait la pharmacie.
Et je les sens passer
les stimulants !
Et le reste
qui se mélange dans l'estomac.
Comme maman disait toujours...
Je ne savais pas si
je serais arrivé à temps...
On dirait
un tremblement de terre...
Si je mourais dans
un tremblement de terre...
Merde !
Landa !
Pourquoi ne t'ai-je pas écoutée ?
J'aurais pu baiser des pingouins
avec Jacques Cousteau !
Baron Lafite Rothschild, 1928.
Je n'ai pas de tire-bouchon.
Ça a goût de merde !
Mon Dieu, le voilà. Voilà le
premier fils de pute, regardez !
Négatif.
Regarder-le passer !
Jusqu'à Tijuana, bordel !
Allez !
Allons-y !
J'avais dit que je serais là !
On y arrivera ?
On y arrivera.
Les instruments
de navigation sont morts.
Nous sommes coincés.
Je ne veux pas !
Je peux le faire !
- Pourquoi sortir par ici ?
- Je ne veux pas mourir comme ça !
Je ne veux pas ça !
Je ne peux pas laisser faire ça !
Il n'y a rien là-haut.
- Il n'y a rien.
- Je ne veux pas.
Je ne veux pas.
Ils nous trouveront ici,
un jour.
Ils nous mettront dans un musée.
Peut-être serons-nous
percutés de front.
Ça nous transformerait.
Comme Superman. Il peut prendre
du charbon, le serrer...
et le transformer en diamant.
Diamant ?
Toi et moi, Harry ?
Toi et moi.
Diamants.